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Sur Twitter, le "follow" est-il coupable ?

Autrefois associé au meilleur d'internet grâce aux "follow friday", le fait de suivre quelqu'un sur Twitter ("follow", donc) est devenu un sujet à polémique, à délation et à questionnements. Le "follow" est-il coupable ? Et si oui, de quoi ? Tentative de réponse.

Commentaires préférés des abonnés

Quand vous dites que "follower quelqu'un, ce n'est pas approuver ses idées", vous ne considérez que votre cas particulier. Or, en moyenne, les liens que vous avez sur les réseaux sociaux permettent de prédire assez facilement votre orientation politi(...)

Ou plutôt chez une certaine gauche "woke"


Ne fréquentant guère Twitter je n'ai pas d'opinion sur le sujet de l'article.

Mais j'en ai une sur ceux qui reprennent les mots de l'extrême droite.

Merci Elodie pour cette chronique qui me rappelle pourquoi je suis abonnée à Arrêt sur image. Oser la nuance, dans ce monde à la binarité despotique et guerrière, c'est pour moi une des formes de courage les plus sous estimées... Et pourtant sans ce (...)

Derniers commentaires

Ce message a été supprimé suite à la suppression du compte de son auteur

Bonjour, je suis informaticien moi aussi et je veux bien aider qui le veut bien à créer un bot plus élaboré que RedTheBot.


P. S. Merci Élodie pour vos articles toujours édifiants, impartiaux et consacrés à des sujets importants.

Des add-ons existent déjà pour rendre twitter supportable face à la horde des souscripteur de twitter blue :


- "eight dollars" remplace l'icone blue par un "$" et on peut ajouter un texte à coté ("gros débile en ce qui me concerne), très pratique pour scroller les 1eres réponses de ces nuisibles

- "Blue Blocker" permets de masquer ou bloquer les twitters blue rencontrés (paramétrable pour garder les gros comptes ou ceux suivis)


Le sophisme par association. Voir cet excellent billet : ICI


C'est donner beaucoup trop d'importance au "follow". Les grandes marques par exemple, récompensent les followers, comme sur Facebook. On peut suivre un compte par intérêt pour ses tweet ou pour s'en moquer. 

On ne peut donc pas tirer de conclusions a partir du follow d'un compte par un autre.

Redthebot réalise des statistiques par contre, a partir d'un certain nombre de données et il est plutôt fiable comme le montre vos exemples (pour montrer des listes de follows a tendance conservatrice ou a tendance de gauche).


Assez génial l'exemple des terfs. Si j'ai bien compris LGB Alliance dit "nous croyons au sex biologique". Ils sont catalogués "Terfs" par les gens qui se revendiquent "woke", et donc ignorés voir bloqués. Les gens qui suivent LGB Alliance sont bannis par association puisque'ils "suivent des terfs". Et donc tout ce qu'ils disent ou publient ou suivent est invalidé par ce sophisme. Les wokes se créent leur univers, leur bulle d'information "terf-proof". Leur jardin emmuré ;-).

Idem pour les complotistes. Je pense à Conspiracy Watch qui classait Thinkerview dans les complotistes car Sky avait fréquenté des forums "conspi" (pour les infiltrer selon l'intéressé).


Bref, tout cela est drôle et stupide. J'adore

Et personne pour parler de Mastodon... chui déçue. L'alternative libre qui n'a pas d'algorithme...

Sur Twitter aujourd'hui, entre autres éléments de langage de la macronie célébrant le 1er mai :
Je souhaite à tous les travailleurs un bon 1er Mai. Faisons en sorte de trouver ensemble le chemin pour que le travail soit une source d’épanouissement et d’émancipation pour chacun (Yaël Braun-Pivet).
Vous vous levez tôt pour nous nourrir. Vous faites rayonner les savoir-faire de nos territoires. Vous contribuez à notre souveraineté. En ce 1er mai, à tous les travailleurs, merci (Macron, compte officiel).
Ces tweets s'adressent évidemment aux travailleurs méritants, à ceux qui ne rechigneront pas à prolonger leur période d'activité de 2 ans, pas aux fainéants pour qui le travail est une épreuve et qui contribuent, par leur refus de la réforme, au déclin de la France.

Pas inintéressant même pour quelqu'un qui s'en fout complètement. Mais quand même, pour suivre certaines personnes sans nécessairement adhérer à leurs idées (exemple : Zemmour, Enthoven mais la liste est longue), il n'y a pas beaucoup d'options:

- Ou être politicien

- Ou être journaliste

- Ou être un troll à l'opposé des idées de ces personnes

- Ou aimer se faire mal

La question étant, quel pourcentage de Twitter les personnes précitées représentent ? Sûrement pas bézef.

Donc quand même, quoi...

Ce message a été supprimé suite à la suppression du compte de son auteur

Twitter ne fait que proposer une forme de profilage, comme le font les banques, la grande distribution, Google, Amazon, ...

C'est au moins clair sur Twitter, ce que ne disent pas vos assureurs, vos banquiers, la grande distribution, ...

Il ne faut pas ou plus s'étonner. 

Sauf si vous n'avez toujours pas compris cet inconvénient majeur des réseaux sociaux et du numérique.

Le net est un espace public sur lequel, dès qu'on y met les pieds, tout est enregistré et visible.

La liberté se limite à ne pas y aller.

Bon pas de liste des chapitres sur la gauche, oubli (?) fréquent chez les nouveau chroniqueurs. Y a pas de réunion chez ASI pour discuter des pratiques de mise en page ?
Et un emploi abusif de termes angloquelquechose assez agaçant.
Le premier exemple (le tweet de couturier) est bien repris par un groupe de même obédience.

Il y a différents usages de twitter. 

C'est certainement les hautes sphères et les célébrités font twitter. Mais pas que.

On peut, avoir la tête partout, journaux, journalistes, l'information diffusée à la source par les grandes instances, qualité de l'air, transports, préfectures, partis, syndicats, etc. . Mais on n'est pas obligé.

Avoir un nombre d'abonnements à échelle humaine, dissocier les usages professionnels et autres (on peut avoir plusieurs comptes), sont d'autres pratiques que les listes, les bloquages, masquages, toutefois utiles. 

On irait moins se frotter aux zones limites de notre santé mentale, aux ressentis paranoïaques et anxieux. Se servir de twitter comme base de données journalistiques, ce n'est pas le cas général. Ou bien pour avoir une place au soleil et s'engager dans la course à la notoriété, forcément c'est se retrouver susceptible de se faire harceler/ contredit/ accuser/ et paf coupable! Je ne reproche rien, mais pour les non-utilisateurs qui se félicitent de ne pas être sur twitter, qu'ils sachent qu'une majorité d'abonnés y trouve autre chose que ces eaux troubles et consultent "abonnements" et pas le  "pour vous" algorithmé. 


 

C'est ce truc qui cherche qui untel suit, qui est coupable, n'est-ce pas? Et son utilité ne me saute pas aux yeux, surtout qu'il est un outil de la sensation de paranoïa, plus qu'un outil pour y échapper en s'évitant d'être piégé. Il y a l'expression venu du latin, d'un roi, on ne sait plus, "qui m'aime me suive" qui nous corrompt notre disque interne sur le mot "suivre" , mais on sait bien qu'on suit sur twitter pour des raisons diverses pas forcément révélatrices de notre identité sociale, celle qu'on a ou celle qu'on veut montrer. Mais il y en a certains que je ne suivrais jamais de jamais. D'autant qu'on peut aller voir leur comptes, leur fil en douce pour voir ce qu'ils disent de pourri, sans impacter notre propre fil.

Excellente analyse. C'est pour ce genre de chronique que je suis abonné (utilisez ce message pour votre prochaine demande d'augmentation de salaire :)

Et bravo (avec retard) pour vos tweets sur le (énième) bidonnage de Quotidien sur Praud/Benzema.

Merci pour ces chroniques que je lis avec attention et qui me confortent dans mon choix de me barrer de Twitter il y 4 ou 5 ans 

Quand vous dites que "follower quelqu'un, ce n'est pas approuver ses idées", vous ne considérez que votre cas particulier. Or, en moyenne, les liens que vous avez sur les réseaux sociaux permettent de prédire assez facilement votre orientation politique. Il existe des dizaines d'étude de classification à partir des "follow" (ou équivalent sur d'autres réseaux sociaux), et la méthode est statistiquement plutôt fiable (il peut y avoir des exceptions individuelles). Par exemple celle-ci, une des plus ancienne sur le sujet. 


En fait, si vous voulez critiquer la méthodologie de "TheBotRed", voici ce que vous auriez pu dire:

1) les études qui font des classifications utilisent une méthodologie un peu plus complexes que "recencer les comptes suivis les plus populaires"

2) la liste des 210 comptes est arbitraire (ce que vous avez dit) mais surtout, rien ne garantit que ce soient ces comptes-là qui sont les plus significatifs


Mais ça reste des critiques d'ordre académique; pour se faire une idée générale de qui aime tel ou tel tweet, "TheBotRed" est une approximation pas trop mauvaise.




Sur le blocage: sérieusement, il n'y a aucune honte à bloquer quelqu'un. Les réseaux sociaux sont suffisament toxique pour éviter d'avoir à perdre du temps et de l'énergie à interagir  avec des harceleurs, des gens simplement de mauvaise foi. D'autant que, bien souvent sur les sujets politiques, on a affaire à des bots (pas des vrais humains) venus juste placé leur propagande.

Merci Elodie pour cette chronique qui me rappelle pourquoi je suis abonnée à Arrêt sur image. Oser la nuance, dans ce monde à la binarité despotique et guerrière, c'est pour moi une des formes de courage les plus sous estimées... Et pourtant sans ce courage-là, on ne pourra pas  construire un demain habitable pour tous.

Ou plutôt chez une certaine gauche "woke"


Ne fréquentant guère Twitter je n'ai pas d'opinion sur le sujet de l'article.

Mais j'en ai une sur ceux qui reprennent les mots de l'extrême droite.

Oui ça se droitise ces jours ci sur ASI

La police du site n’est toujours pas contente. Pourtant Elodie a fait un effort et mis des guillemets à woke, vous allez finir par croire qu’elle ’’fasciste ’’


@redthebot, analyse ce commentaire

Bonjour, 


Merci pour votre commentaire tout en nuance.

3 réponses me viennent. Je vous laisse choisir celle qui vous est la moins insupportable :


  1. 1. Calmos
  2. 2. Merci, vous venez de m'inspirer une prochaine chronique
  3. 3. J'ai déjà répondu à cette remarque en commentaire de ma chronique précédente. "woke" n’est pas "un mot de l'extrême-droite". C'est un terme qui a une histoire (je vous renvoie à la série d'articles que j'ai diffusé sur le sujet dans CTRLZ) et qui a été récupéré de façon péjorative par la droite (ET l'ED mais pas que) pour dénigrer les mouvements anti-racistes et féministes. Comme tous les mots, son usage évolue. Si, en France, personne ne s'est jamais auto-désigné comme étant "woke" (le terme étant très récent ici et ayant été importé dans sa version négative), son usage a depuis quelque peu évolué.
  4. À titre personnel, je l'utilise depuis un moment car je trouve qu'il est le plus approprié. Mais je l'emploie faute de mieux. D'autant que cela me coûte de recevoir des commentaires désagréables comme le vôtre (il n'y en a pas beaucoup, mais vous n'êtes pas le premier) et que cela m'a valu d'être considérée comme anti-woke par les anti-woke eux-mêmes (qui se sont vite rendus compte de leur méprise).
  5. Je n'ai jamais trouvé de terme pertinent pour le remplacer. C'est donc celui-ci que j'utilise en ayant bien conscience de travers que cela comporte d'utiliser un terme aussi fourre-tout et connoté. Le terme le plus proche de "woke" serait, "approche intersectionnelle". Mais il parle a encore moins de monde et ne recouvre pas totalement ce que j'entends pas "woke" qui, pour moi, implique une notion de "pureté militante". Pour cela qui j'y ajoute souvent le terme "zélé". D'ailleurs, même dans une version péjorative, il peut être utilisé "à gauche", pour qualifier d'autres militants plus "radicaux" ou du moins qui font des excès de zèle en terme de pureté militante. 
  6. Ce n'est pas l'idéal, j'en ai bien conscience. Mais il me semble qu'il est de plus en plus utilisé de façon relativement "neutre" par plein de gens, y compris à gauche. À moins que vous ne considériez que Daniel Schneidermann, Libe ou Télérama soient l'Extreme-Droite ? Ce n'est pas parce que des personnes d'ED l'utilisent pour dénigrer leurs adversaires politiques que tous les gens qui utilisent le terme "woke" sont d'ED ou qu'ils ont tort de le faire. Enfin, les termes les plus utilisés dans le camp de la réaction sont "wokisme" (que, pour le coup, je n'utilise pas) et "wokiste". Oui, il y a une nuance. J'imagine que ma réponse ne vous conviendra pas mais j'espère qu'elle saura, au moins, mettre un peu de nuance ou de doute dans votre jugement péremptoire. bonne journée 

Sur le mot "woke" (pff, ça me renvoie aux longs débats que j'avais eu avec Carnéade de Cyrène il y a maintenant 2-3 ans), je pense que c'est une erreur de l'employer, justement parce qu'il  est trop flou et est principalement utilisé négativement. On ne sait pas qui sont les "woke", on sait par contre qui sont les "anti-woke" (et ils sont bruyants) qui fantasment sur le terme.


Si vous vouliez évoquer le fait que certaines personnes (Alice Coffin, Manès Nadel) ont pu se faire reprocher de suivre des comptes comme celui de Margerite Stern, il suffit de le dire directement. Pas besoin d'inventer "une  certaine gauche woke".


Surtout que, comme je vous l'ai fait remarqué, le fait que l'on puisse déduire votre appartenance politique probable simplement en analysant vos liens sur les réseaux sociaux n'est pas une "thèse de la gauche woke", mais un constat établi par plusieurs études scientifiques.


Ensuite, il y a le problème que (qu'on le veuille ou non), le simple fait de suivre un compte augmente la visibilité de ce dernier. L'acte de "follow" n'est pas neutre, du moins pour l'algorithme de Twitter. C'est ce qu'expliquait calmement Stéphane Lamy à Maurice Midena, qui a pris la mouche. C'est dommage qu'à Arrêt sur Image, vous ne soyez pas conscient de ce problème. Et pour le coup, c'est vous qui manquez de nuance et de recul.


Alors certes, on peut juger que ceux qui font du "name and shame" simplement parce que "Mr. X follow Mme Y" sont trop extrêmes (et/ou qu'ils ont mal compris les études scientifiques), mais plus qu'un jugement de valeur et la reprise de termes utilisés souvent à tort dans les média, j'attends d'ASI une analyse médiatique "à froid". C'est d'ailleurs le but louable de votre chronique, et j'espère que dans votre prochaine chronique (puisqu'elle portera sur le sujet) vous saurez tenir compte de ces remarques.


Au plaisir de vous lire.

"C'est dommage qu'à Arrêt sur Image, vous ne soyez pas conscient de ce problème. "
Je ne comprends pas votre propos, c'est écrit dans l'article : "je trouve que le concept d'"unfollow stratégique" que plébiscite Lamy est particulièrement intéressant"

"C'est ce qu'expliquait calmement Stéphane Lamy à Maurice Midena, qui a pris la mouche. "
Ce n'est pas parce que c'est expliqué calmement que ce n'est pas violent de juger publiquement quelqu'un sur la base d'un follow twitter. "Regardez tous, monsieur Midena suit un affreux sexiste, mais heuresement moi Madame Lamy, je lui donne la possibilité d'expier publiquement sa faute".
En plus dans cet exemple, il faut vraiment être tordu pour juger que suivre Sergio Coma sur twitter c'est faire de la visibilité à un affreux monsieur sexiste. Ce compte, c'est de l'humour parodique au dixième degré, et très loin de tout ce qu'en dit Stéphanie Lamy.
Et au final, on est en train de parler de ce compte, donc pour en revenir à l'objectif initial de réduire sa visibilité... hum

Ah merci ! 

(et oui pour l'analyse de Smiloo & co, elle est vraiment à côté de la plaque. Ce qui est relativement embêtant quand on entend être "specialiste" de ces sujets, hum)

Bonjour, 


Sur l’emploi du mot « woke », je pense que mon commentaire détaillé répond à la plupart de vos remarques mais au risque de me répéter, je vais vous répondre ici aussi, point par point :


« je pense que c'est une erreur de l'employer, justement parce qu'il  est trop flou et est principalement utilisé négativement »

==> et c’est bien votre droit ! J’ai expliqué que j’entendais parfaitement cette critique et que ces points me posaient problème. 


« On ne sait pas qui sont les "woke", on sait par contre qui sont les "anti-woke" (et ils sont bruyants) qui fantasment sur le terme. »

==> tout à fait d’accord sur les « anti-wokes ». Un peu moins sur « on ne sait pas qui sont les wokes » même si, je vous l’accord, cela dépend de l’usage de chacun et c’est bien tout le problème du terme. En revanche, qu’il soit utilisé de façon relativement neutre ou extrêmement péjorative, dans les deux cas, il fait tout de même référence à une gauche anti-raciste, féministe, progressiste à l’approche intersectionnelle. Je trouve que c'est un peu hypocrite de prétendre qu'on ne voit pas du tout de quoi l'on parle. 


« Si vous vouliez évoquer le fait que certaines personnes (Alice Coffin, Manès Nadel) ont pu se faire reprocher de suivre des comptes comme celui de Margerite Stern, il suffit de le dire directement. Pas besoin d'inventer "une  certaine gauche woke ». »

==> ce n’est pas pour parlez d’eux que j’ai utilisé ce terme. 


"Surtout que, comme je vous l'ai fait remarqué, le fait que l'on puisse déduire votre appartenance politique probable simplement en analysant vos liens sur les réseaux sociaux n'est pas une "thèse de la gauche woke", mais un constat établi par plusieurs études scientifiques." 

==> ma phrase est peut-être mal formulée mais je parle surtout du « follow coupable » et du fait de l’afficher, tout comme du fait de mentionner le bot. Par ailleurs les « liens sur les réseaux » et les seuls « following » ne sont pas exactement la même chose. 



"Ensuite, il y a le problème que (qu'on le veuille ou non), le simple fait de suivre un compte augmente la visibilité de ce dernier. L'acte de "follow" n'est pas neutre, du moins pour l'algorithme de Twitter. C'est ce qu'expliquait calmement Stéphane Lamy à Maurice Midena, qui a pris la mouche. C'est dommage qu'à Arrêt sur Image, vous ne soyez pas conscient de ce problème. Et pour le coup, c'est vous qui manquez de nuance et de recul."

==> Là, j’ai vraiment du mal à vous suivre. J’y consacre précisément une grande partie de ma chronique. Je formule tout ce que vous écrivez ici et vous trouvez le moyen de me répondre « c’est dommage que vous ne soyez pas conscient de ce problème » ? Par ailleurs j’ai écrit noir sur blanc et d’une façon qui me semble assez explicite : «  je trouve que le concept d'“"unfollow stratégique"” que plébiscite Lamy est particulièrement intéressant, en ce sens qu'il met en lumière les enjeux politiques de l'algorithme Twitter». 


« Alors certes, on peut juger que ceux qui font du "name and shame" simplement parce que "Mr. X follow Mme Y" sont trop extrêmes (et/ou qu'ils ont mal compris les études scientifiques), mais plus qu'un jugement de valeur et la reprise de termes utilisés souvent à tort dans les média, j'attends d'ASI une analyse médiatique "à froid". C'est d'ailleurs le but louable de votre chronique, et j'espère que dans votre prochaine chronique (puisqu'elle portera sur le sujet) vous saurez tenir compte de ces remarques »

==> C’est en effet ce que je tente de faire à chaque fois. Seulement, une chronique n’est pas un article. S’y mêlent donc analyse et opinion. Pour l’analyse, je suis navrée si vous ne la percevez pas. Pour l’opinion : c’est normal qu’elle rencontre des désaccords et c'est même plutôt sain à mon sens. J’essaie cependant de rester, malgré tout, la plus honnête possible intellectuellement parlant. J’espère que cela se voit. 


Pour la chronique sur le terme "woke", je ne parlais pas forcément de la prochaine ;)





"Je n'ai jamais trouvé de terme pertinent pour le remplacer."

Si j'ai bien compris, le mot woke est détourné comme l'est, par exemple, le mot populiste, qui n'a pas toujours eu une connotation péjorative. La preuve, il y a eu un prix du roman populiste, créé dans les années 30, qui a récompensé les plus grands écrivains.
La question qui se pose, c'est : "comment se réapproprier les mots qui ont été volés ?"
En 2017, Mélenchon a revendiqué le caractère populiste de sa candidature, suivant les théories de Chantal Mouffe et Ernesto Laclau. Il s'est fait éreinter par ses adversaires politiques et par les médias.  Du coup, lors de la dernière présidentielle, il a fait une campagne de gauche classique. Le prix du roman populiste a, lui aussi, changé d'appellation et est devenu en 2012 le prix Eugène Dabit, du nom du premier lauréat.
J'en suis à me demander si ce n'est pas peine perdue d'essayer de maintenir le sens originel d'un mot. En ce qui concerne le mot woke, comme en plus il n'est pas de tradition ici, je me demande s'il ne vaut pas mieux utiliser le mot "progressiste", par opposition à "réactionnaire" ?
On peut mettre beaucoup de choses dans ce mot, et pourquoi pas l'intersectionnalité ?

"En reconnaissant qu'une injustice avait été faite à l'encontre de Praud, j'en prenais automatiquement sa défense. Et par là même, cela faisait de moi une réac'."


Aucune injustice ne peut être commise sur Pascal Praud. On a toujours raison contre cette raclure de bidet d'extrême droite zemmouriste.

La balade de Narayama, palme d'Or 1983.  Une ancienne coutume japonaise où les anciens et les infirmes du village sont abandonnés dans la montagne , lorsqu'ils ne peuvent plus s'intégrer.


Pourquoi je pense à ce film en essayant de comprendre la chronique sur le "follow" ?

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