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Commentaires

"Si Assange avait eu la feuille d'impôts de Trump, il l'aurait publiée"

Les médias américains, mais pas seulement eux, ont-ils été aveugles à la montée du phénomène Trump ? N'y ont-ils vu qu'une espèce de divertissement en oubliant la dimension politique du phénomène ? Et quel a été le rôle dans l'élection de Trump des révélations de Wikileaks qui ont contribué à saper l'image d'Hillary Clinton ? Trois invités pour répondre aux multiples questions que pose cette élection : Elaine Sciolino, ex-correspondante du New York Times à Paris, Amaelle Guiton, journaliste à Libération et Juan Branco, conseiller de Julian Assange.

Derniers commentaires

Sinon @si peut demander à Wikileaks à quoi rime son délire à propos de #vault7 sur twitter ?
Wikileaks essaye volontairement de faire fantasmer la complosphère, les prophètes de la fin du monde et les chasseurs du trésor de guerre nazi ?
Essaye de faire pression sur le FBI pour qu'il diffuse la 7ème vague des mails d'Hillary ?
Fait la pub d'une future série de Sci-Fy channel ?
En crise d'attention seeking ?
cette chroniqueuse du début est vraiment insupportable, on est gené pour elle tellement ses tentatives humoristiques sont pathetiques, c'est pas la premiere fois que je me dit qu'elle n'apporte rien a l'emission, meme les invités rigolent d'un air embeté tellement c'est nul ce qu'elle raconte
pitié épargnez nous ca.
Très bonne émission avec des bons intervenants.
Je retiens cette formule, le triomphe d'un populisme brutal et vulgaire....
50% de votants, comme toujours une certaine majorité gagne...Hitler aussi avait été élu avec une majorité......
C'est trop bon de voir que malgré tout ces votes, vous êtes toujours aussi méprisants, insultants et ne comprenez toujours rien, englués que vous êtes dans une idéologie que vous prenez pour vérité indépassable et indiscutable, réellement totalitaire.

Contrairement à ce que vous racontez, la révolution numérique a bien eu lieu, et c'est trop bon de vous voir déplorer ne plus pouvoir mentir à longueur de colonnes subventionnées sans contradiction. Il y a des témoins, des images que vous ne contrôlez plus, et c'est nécessaire comme contrepoids à vos discours manipulateurs.
Tous ou presque les médias mainstream soutenaient Clinton, Assange lui-même semble avoir sous estimé le pouvoir d'internet en tant que contre-pouvoir médiatique.

Certains d'entre vous en viennent à mettre en cause la démocratie, et toujours vous ne vous posez pas de question, c'est fascinant, le fascisme en discours, et j'espère, jamais en action.
On voit bien à quel point la correspondante américaine ne comprend rien, est aveuglée par ce qui se passe, lorsque vous lui posez la question du "rêve américain" qui ne serait pas du tout remis en cause par Trump! Elle se perd en argutie, en redites et en condamnations morales. Cette caste ne comprend plus rien, ne sait plus rien, ne s'explique plus rien, en dehors d'elle même. Cette femme est sa propre condamnation politique!
Wikileaks depuis deux ans est juste un relais de la propagande russe, évidement qu'ils ont beaucoup joué sur l'élection, et évidement que trump président est une aubaine pour Poutine.
Dans l'ensemble de la couverture de la présidentielle américaine (et les tentatives d'explications du résultat), il me semble qu'on oublie trop souvent d'évoquer et d'expliquer la spécificité du système américain, qui permet à un candidat de devenir président en ayant reçu moins de voix que son adversaire, et qui aboutit à l'impression d'un raz-de-marée (306 votes pour Trump, 232 pour Clinton) qui trouve son écho dans les analyses des médias.

A ce sujet, ce texte de Nate Silver sur FiveThirtyEight est à mon sens particulièrement intéressant: il examine ce qu'aurait été la carte électorale américaine si 1 électeur sur 100 avait voté pour Clinton au lieu de voter pour Trump, et aboutit à une carte radicalement opposée (307 pour Clinton, 231 pour Trump). Et liste rapidement les arguments d'autorité qui auraient probablement accompagné ce résultat.

Que Trump ait été élu avec la campagne qu'il a faite (basé sur la haine de l'autre, la vulgarité et le culot) est peut-être surprenant, mais il faut souligner que les USA ont toujours été un pays de fracture, dont la politique fonctionne sur une opposition radicale entre les deux grands partis, autour de lignes de démarcation irréconciliable: pro-life ou pro-choice, athée ou hyper-religieux, welfare contre libéralisme total.
4mn30 sur le contenu des mails d'Hillary.
Quand est-ce qu'un media fera une synthèse ?
D'autant plus que maintenant, il n'y a plus le risque d'être accusé d'avantager Trump (comme l'ont été tous ceux qui mettaient en avant le contenu dévastateur de ces mails).
Vraiment déçu : pas d'analyse réelle du vote Trump, et une attaque de WikiLeaks sans rentrer dans les mails ou même sur en quoi ils ont pu I influencer la campagne par leur contenu.
Par exemple quand Trump accusait Clinton d'avoir créé EI... (mais pour ça Il aurait fallu parler du contenu).
De même, pas d'analyse sur le fait qu'en faisant tomber Sanders, c'était peut-être le meilleur adversaire de Trump qui etait mis en place en la personne de Clinton (ne serait-ce que l'éviction de Sanders etait une démonstration que c'était la candidate de l'establishment).
Encore une fois L'Im-Monde prouve qu'il est l'un des pires merdias de propagande de l'oligarchie financière !

Heureusement qu'il y a Wikileaks, les lanceurs d'alertes et les sites de réinformation sur internet pour informer les citoyens !
Une phrase en passant de la journaliste de Libération, qui semblait faire l'unanimité des participants, et tellement typique...

"On a eu aussi sans doute une vision très idéalisée de la révolution numérique..."

(c'est qui, "on", les chauffeurs de taxi, les ouvriers?)

"... on est parti du principe que la capacité pour chacun de s'exprimer allait magiquement entraîner des processus beaucoup plus démocratiques, et on se rend compte (...) que c'est pas parce que le réseau lui-même a ses propriétés égalitaires horizontales que ça crée magiquement des citoyens plus éclairés, plus rationnels, en capacité d'avoir des débats entre eux, que ça crée aussi ce que l'on appelle le hit-speach, ("le?").............")

Comprendre:
Même avec internet les ploucs ne sont pas plus éclairés, ni rationnels, sont incapables d'avoir des débats "entre eux" (et donc je suppose encore plus incapables d'avoir des débats avec d'autres que eux), et ont les moyens de répandre la haine et le harcèlement...
Pas étonnant qu'ils votent mal, les sans-dents.

Question, et si justement internet avait permis aux incultes de mieux comprendre, je sais pas par exemple les tenants et les aboutissants du traité sur la constitution de l'UE en 2005, parce que ça fait 11 ans quand même...

Et le jeune juriste de Wikileaks de dire en peu de mots une bien meilleure explication. CQFD

L'autre journaliste américaine continue la conversation en se mettant au centre du sujet, 40 ans de journalisme mainstream (argument d'autorité) pour faire une "brand" de son nom pour vendre ses livres

Bon à 32 minutes, celui qui a le mieux compris est le seul non-journaliste... je ne sais pas si j'ai envie d'aller jusqu'au bout.
Pas tout compris, mais bon...
Est-ce que maintenant les "émissions" d'@si ont une durée limitée?
Je pensais que le débat s'arrêtait quand tout avait été dit?
Juan Branco. Ce garçon m'a interpellé, une tête bien faite, un mec pas con, brillant… qui c'est çuilà ?

Ouest France nous dit qu'il a un C.V. de plusieurs pages,
Wikipédia…
heu attendez y'a une polémique à ce sujet sur Rue89 (oui bon déjà l'Obs on commence à savoir ce que ça vaut), qui nous dit qu'il a lui-même créé sa bio sur Wikipédia, ou en tout cas le wiki anglais.

C'est là :
http://rue89.nouvelobs.com/blog/deja-vu/2016/03/25/dur-de-devenir-un-intellectuel-mediatique-lepoque-de-wikipedia-le-cas-juan-branco-235257

Je ne comprends rien à ces codes abscons de wikipédia, et le doute est maintenant ancré dans ma tête : Juan Branco, un mythomane ?

Les un(e)s et les autres, si vous avez un avis éclairé (tant qu'à faire!) sur la question, merci d'apporter vos lumières !
Vous vous demandez comment retranscrire la réalité de l'opinion publique ? :

commencez par donner la parole à l'UPR, ce parti séduit de plus en plus de gens (plus de 13 000 adhérents à ce jour) et François Asselineau ne passe sur aucun grand média. Il est vrai que ses arguments contre l'Union européenne, l'Euro et l'Otan, semblent totalement en décalage avec la doxa des classes dominantes.

Une véritable démocratie doit permettre à toutes les opinions de s'exprimer, faute de quoi vous n'avez pas fini d'être surpris par les réactions du peuple.

Merci de donner suite.
D'abord comme toujours chapeau océanerosemarie, cela m'a donné l'occasion d'avoir un sourire même crispé alors que le cauchemar est bien réel.

Nous ici, loin des USA, nous n'imaginons pas ce qu'est de vivre avec un animateur télé à la tête de la France, même si parfois on pourrait rêver d'en avoir un pour rigoler l'espace de 5 mn
Que cet animateur télé soit en plus milliardaire (même si hyper mauvais gestionnaire et animateur de la faillite de tant d'autres personnes qui ont travaillé pour lui, même si hyper mauvais héritier de la fortune de son père etc etc, même si fraudeur de fisc etc etc) et de le savoir aux commandes de la première puissance du monde, il y a de quoi ne plus croire aux lois de la gravité, autant se donner pour chef un âne, et ne plus croire en la santé mentale de millions d'électeurs.
Le pire n'est il pas de voir des femmes portaient des panneaux avec pour inscription "Women for Trump". Pourquoi pas des victimes d'abus sexuel en Irlande défiler avec des panneaux "Children for Child abuse"!!!

La personnalité de Assange laisse de plus en plus confronté avec la question de la naïveté "Trump would not be permitted to win...", Trump pour Assange aurait tout l'Establishment contre lui... On lui sert quoi dans son café écuatorien ? Quand on sait que toutes les fortunes ont voté pour lui !!!
Et c'est là ce qui fait peur. Cet homme Assange vient de participer à l'élection d'un mogul des plus dépravés et des plus menteurs, des plus éloignés des nécessités de ses électeurs, et Assange peut encore se justifier?

La question que l'on est en droit de se poser : l'affaiblissement du camp US ne va-t-il pas au renforcement du camp "adverse" Poutine qui lui brille par son opacité totale. Ce n'est pas demain que des élections russes vont étonner : les bookies ne se fatiguent même pas.

L'autre question est la feuille d'impôts de Trump. Pour quelle raison n'a t elle pas été produite (non pas par Wikileaks) mais par les médias mainstream, pour quelle raison Trump a-t-il échappé à ce qui est davantage problématique que ce qui est reproché à Hillary Clinton dans la mesure où gagner beaucoup est dans l'éthique américaine.

L'autre question est pourquoi Wikileak n'a pas agi lorsqu'il a été question par James Comey du FBI des "faux" emails à 8 jours de l'élection?
A ranger dans la catégorie émission pétard mouillé. Dommage.
question pour Elaine Sciolino:
pourquoi la feuille d'impôts et/ou les vantardises de ne pas payer d'impôts de mr D. Trompre n'ont-t-elle pas été publié ?
comment mr Trompe a-t-il passé la barrière de la primaire républicaine ? "?tricheries?"
partie J. Assange:
rien à publier sur Trump tout simplement ! ( à part cet histoire d'impôts et ses histoires de cul pour peopolisation ...)
trop de temps à parler de Wikileaks car l'objectif de Wikileaks a quand même quelque part révolutionner l'information;
toujours pour Elaine Sciolino:
http://michaelmoore.com/trumpwillwin/ en particulier la dernière raison, c'est aussi valable pour les élections présidentielles
françaises;
conclusion:
- les raisons de l'élection de mr Trompe ont été trop peu évoquées sans doute par manque de recul: frustration;
oui j'aurai aimé qu'on m'explique cette histoire de grands électeurs ...
- Hillary CLinton a obtenu + de voix que mr Trompe, l'"entre soi" ne s'est pas trompé;
- mme Le pen et mr Sarkosy emploient les mêmes méthodes que mr Trompe, j'espère que leurs adversaires en tiendront
compte pour les neutraliser lors des élections présidentielles françaises de 2017 ! ne pas faire comme Hillary Clinton;
J'ai trouvé l'émission intéressante, mais je me demandais si le paternalisme et la condescendance de D.S à l'égard de Branco étaient indispensables... Personnellement j'aurais davantage apprécié sans.
Amaelle Guiton a un propos très clair, elle resitue plusieurs fois le débat et oppose des arguments pertinents à Branco.
Quant à la fin de l'émission et au tweet antisémite, on frôlait le point Godwin.
Outre une traduction d'abord inexistante, puis catastrophique et incompréhensible, j'en retiens la volonté de bien faire comprendre au spectateur (au cas où cela n'aurait pas été assez clair auparavant) que Julian Assange est vraiment très très méchant. BOUH!
Franchement j'étais gêné pour Robin Andraca.
« Mon analyse est qu’il ne sera pas permis à Trump de gagner. Pourquoi je dis ça ? Parce qu’il a eu toutes les institutions contre lui. Trump n’a pas une seule institution, peut-être à l’exception des églises évangéliques si l’on les considère comme une institution. Les banques, le renseignement, les vendeurs d’armes, les investisseurs étrangers, etc.., sont tous unis derrière Hillary Clinton. Et les média aussi. Les propriétaires de média, et les journalistes eux-mêmes. » (*)

Il est facile a posteriori de se moquer de la prédiction de Julian Assange, selon laquelle les pouvoirs établis ne permettraient pas la victoire de Trump. Assange a été victime du syllogisme suivant : les pouvoirs établis sont très puissants, ils ne veulent pas de l’élection de Trump, il leur est possible d’assurer l’élection de Clinton. Or il s’agit d’un biais auquel il est facile de céder mais qui ne reflète plus la réalité. La puissance des pouvoirs établis ne réside pas dans la possibilité d’assurer une élection. Ou pour mieux le dire : ne réside plus dans la possibilité d’assurer une élection. L’effondrement de la capacité de prescription des média est une donnée récente qui rebat les cartes. Mais ça ne veut pas dire que les pouvoirs établis ne sont plus très puissants. Ils le restent et sans doute vont le démontrer très vite, s’il en était besoin. L’histoire n’est pas finie et pourrait à la fin donner raison à l’affirmation d’Assange. J'ajoute que, si comme le disent certains dans le forum, Trump peut être considéré comme appartenant à l'establishment, je ne pense pas pour autant qu'il faut en conclure qu'il était le candidat de l'establishment. Il est difficile de nier que beaucoup de forces se sont liguées contre lui. Donc pour moi cette hypothèse n'explique pas l'élection de Trump.

De deux choses, l’une :

- Ou bien Trump n’est pas l’incontrôlable que l’on décrit, et va agir de manière compatible avec la classe dirigeante, celle des décideurs économiques, politiques et culturels : dans ce cas, il va renoncer assez rapidement aux mesures protectionnistes de son programme et il n’y aura rien de nouveau (côté économique) sous le soleil américain. C’est le plus probable, il n’y a qu’à voir ses premières déclarations après la victoire, à la fois très prudentes et consensuelles.

- Ou Trump applique son programme et il est vraisemblable que tout l’appareil va se dresser contre lui. Chacune de ses erreurs sera exploitée, et vu de l’extérieur il risque d’être une cible assez facile : entre ses bévues futures, ses écarts de conduite, l’intérêt de ses affaires et une moralité douteuse, il y aura de la place pour l’affaiblir, et, en cas d’extrême nécessité, pour une procédure d’impeachment.

(*) Je choisis de traduire « establishment » par « institution » et non par le mot français à connotation péjorative « establishment », car il ne pourrait pas faire l’objet du découpage opéré dans la phrase (pouvoir établi conviendrait aussi) :

“My analysis is that Trump would not be permitted to win. Why do I say that? Because he has had every establishment off his side. Trump does not have one establishment, maybe with the exception of the Evangelicals, if you can call them an establishment. Banks, intelligence, arms companies, foreign money, etc. are all united behind Hillary Clinton. And the media as well. Media owners, and the journalists themselves.”
Je vois un peu partout des articles relatant le rôle d'Internet dans l'élection de Trump. Ça me laisse dubitative. Surtout si l'on voit le dernier film de Michael Moore, encore inédit en France, "Michael Moore in TrumpLand," où le réalisateur nous expliquait déjà pourquoi Trump allait gagner.
Ce commentaire n'a pas d'autre prétention que d'éviter une trop grosse déception à D.Schneidermann qui a prédit que le forum allait se focaliser principalement sur le sujet de savoir si machin était anti truc ou pas à travers l'analyse tweetesque effectuée par Robin Andraca en toute fin d'émission

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Emission très intéressante, merci !

Je suis assez peu documenté sur Julian Assange et je ne me permets pas de jugement. Par contre, il est important de ne pas ériger qui que ce soit au-delà de ce qu'il est. J'ai été particulièrement intéressé par la position d'avocat de Juan Branco. En effet, à chaque fois qu'on vient émettre même la possibilité d'une réflexion hypothétique sur
1. l'impact des révélations de données personnelles,
2. le positionnement de Julian Assange (ou même plutôt sur la perception par le public de son positionnement),
3. son "dogmatisme" qui participe à l'aveuglement général (on aurait pu aller plus loin sur l'influence sur des citoyens-électeurs que peut avoir le discours d'un lanceur d'alerte sur l'impossibilité d'une élection libre et transparence),
donc à chaque fois, l'interlocuteur se braque en disant à peu près qu'il ne faut pas diaboliser Wikileaks ou Assange.

En particulier sur les histoires de données personnelles, il peut être intéressant de dénoncer le système qui permet d'usurper une identité parce que le système est faillible. Seulement, ce n'était pas l'objectif de la manœuvre. Et il ne semble pas possible de débattre de cette question des dégâts collatéraux. Ce pourrait être un débat passionnant...

Pour moi la question est très différente de se demander : "en quoi WikiLeaks a favorisé l'élection de Trump ?" (et si ça se trouve, les Américains sont moins influençables sur ce sujet qu'on ne le pense, d'ailleurs...) ou "WikiLeaks a-t-il roulé pour Trump ?"
Il me paraît primordial, surtout sur un site de décryptage, de faire la distinction entre le message énoncé et celui reçu par l'oratoire, de par tous les filtres que sont le contexte, la forme du message, sans parler des incompréhensions

Imaginons que le tweet à propos des élections truquées [ridged] soit bien celui dont parlait Amaelle Guiton, on peut aussi se dire qu'elle a vu elections sur une ligne, ridged à côté (en-dessous), et voilà un positionnement fondé sur un malentendu...
Je n'ai pas beaucoup aimé cette émission, qui est partie en vrille sur Wikileaks et a commencé par le discours de haine de la rombière du NY times. C' était un mauvais choix qui ne confirmait que ce que l'on sait depuis le fameux scoop de la découverte des armes de destruction massives par un journal au service des pouvoirs depuis longtemps.. Le NY times est le journal de l'establishment, comme on dit et, mis à part qu'elle fréquente le gratin, cette femme n'a fait que répéter sa fierté de fréquenter le gratin (le pape! Vous vous rendez compte!). Puis l'émission s'égare dans une accusation de Wikileaks totalement hors sujet et dilatoire.
Je n'ai aimé que la partie sur l'utilisation des médias par Trump, et j'aurais aimé voir l'émission s'articuler autour de l'utilisation intelligente des nouvelles technologies par Obama, lors des élections précédentes, puis par Trump, opposé au soutien de Clinton par la presse Mainstream. C 'eut été assez ambitieux et moins brouillon. On aurait aussi pu approfondir les limites des médias: Clinton était mauvaise car sans fond et usée par le pouvoir et la corruption. Si Trump n'avait touché de vrais problèmes, son talent médiatique n'aurait pas suffi (je précise que je n'aime pas Trump et suis plutôt Sanders- jill Stein)
C'est vraiment si important que ça la Rust Belt ? Parce que quand on regarde exactement où c'est et ce que ça représente... c'est vraiment pas énorme à l'échelle des Etats-Unis non ?
Pourriez vous expliciter l'allusion à Bourdieu faite par l'un de vos invités, Juan Branco, qualifiant Julian Assange de "trop Bourdieusien" (à 1:05:35) ? Voir me conseiller la lecture d'un de ses livres en particulier en rapport avec cet allusion à ses réflexions sur la structure des pouvoirs ?
Merci d'avance d'aiclairer ma lanterne.
Cherchant si par hasard il n'y aurait pas en fin d'émission une chronique de Mathilde Larrère, j'entends à 1h19'08" DS annoncer :
"je ne voudrais pas qu'on termine cette émission sans avoir parlé du fond !"
J'ai bien fait de ne pas écouter avant.
Todd AVANT l'élection. Pour mourir moins con (et moins arrogant Juan Branco).



https://www.youtube.com/watch?v=xZYgUwmWWVw
A propos des "liens (ténus) [de Donald Trump] avec la complosphère américaine", voici un article que nous avions traduit sur Alex Jones.
Arrogance mal placée de la part de Branco et Assange qui nient l'évidence du problème des données personnelles divulguées.

On parle de la mégalomanie de Trump, qui est réelle, mais que dire de celle d'hommes qui n'acceptent pas que leur combat souffre de la moindre remarque, du moindre bémol ?

En espérant que cette intransigeance prétentieuse ne cache pas un radicalisme aveugle et arriéré - "on ne fait pas d'omelette d'establishment sans casser des oeufs de citoyen lambda".
Vaut mieux ne pas faire d'émission plutôt que commettre une nullité pareille.
Chapeau au pote d'Assange d'avoir réussi à garder son calme. S'il était parti en cours d'émission, je l'aurais compris.
Le pseudo-journaliste d'ASI n'a cessé d'agresser l'invité pour obtenir/inventer le scoop suivant : Assange roule pour Trump.
Mais comme l'invité a démonté tous les arguments avancés, le journaliste a sorti en fin d'émission la carte de .... l'antisémitisme (avec un tweet imbitable même pas traduit).
A cours d'arguments, le bougre. Et brouillon.
On est très proches du fond, Daniel. Ce journaliste (dont j'ai oublié le nom) est peut-être le fils d'amis proches, mais pitié, envoie-le chez BFM !
Et qu'il arrête la coke.
Mais je sens que tu t'es rendu compte de ton erreur de recrutement. Avec un peu de courage, tu sauras nous éviter de le revoir.
En six ans d'@si, j'ai rarement lu un commentaire d'une bêtise aussi crasse. Vous pouvez critiquer les contenus, les émissions mais attaquer les personnes et réclamer en creux leur licenciement... Franchement... Ce n'est pas parce que vous êtes planqué derrière un pseudo que vous pouvez écrire n'importe quoi.

Avec un peu de courage, les modérateurs feront le nécessaire pour éviter de vous revoir.

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Hypothèse :
flamipuche imite le comportement de Trump dans l'extrait proposé (téléréalité), quand il décide "go home" ...
C'est peut-être du second degré :-)
Don't feed the troll Sébastien ça le nourrit ;-) La réponse de Robin suffit je pense à la majorité des Asinautes
Je ne vois pas qui tu es mais tu bosses pour ASI.
Je t'ai envoyé mes coordonnées dans un message privé.
Tu pourras me "modérer".

Sur BFM, quand Finkie se fait soit disant cracher dessus, la seule explication, c’est l’antisémitisme latent du mouvement.
En résumé, je participe au financement d’un média et lorsque le contenu est nul à braire, je dois la fermer ? Je remets simplement en cause les compétences professionnelles de ton collègue qui, tout du long, a été la caricature du journaliste du Figaro interviewant Mélenchon. Il aurait mérité de s’en prendre une. Clairement, il avait envie de se faire Wikileaks. Ca ne me dérange pas plus que cela s’il attaque un « fort », qui a du pouvoir. Mais là, le chef de ce groupe est enfermé dans une chambre depuis 3 ans, avec les flics au cul.
L’idée du message est de dire « Daniel, tu l’as trouvé où ce clampin ? Il a pourri ton émission et faut pas que ça se produise trop souvent parce qu’on a la même chose, gratos, sur BFM » Je cherche à envoyer un mail à la rédaction pour leur signifier la nullité constatée mais … introuvable. Je me résous à la publier sur le forum. Point barre.
Vas-y, modère-moi,fais-moi taire. Je t’insupporte. Ou sinon, mais c'est plus difficile, essaie de faire de bonnes emissions.
Pour rappel, @si est un média qui vit chichement avec des journalistes qui pourraient sans doute être plus à l'aise dans des rédactions plus fortunées. Qu'on soit d'accord ou pas avec leurs positions, leurs critiques ne servent personne.

Et, oui, WikiLeaks devrait prendre en compte sérieusement ce qu'implique le fait d'avoir des sources anonymes, c'est-à-dire de pouvoir être manipulé puisqu'on ne sait pas qui envoie quoi pourquoi et qu'on en est réduit à des contrôles a posteriori sur des faisceaux d'indices. Qu'est-ce que ça peut donner si ils ne s'associent pas à des équipes de journalistes pour vérifier les informations ? Ils ont les moyens de le faire ou ils le font au doigt mouillé ?

Dans le genre, quitte à voir de la manipulation, on pourrait tout aussi bien accuser le FBI plutôt que les services russes : ils ont semblé soutenir Trump en annonçant la découverte de nouveaux mails touchant Clinton et pourquoi ne diffuseraient-ils pas des données inexploitables légalement parce qu'obtenue illégalement en les passant à WikiLeaks ? Suffit de rajouter dans les fichiers quelques marqueurs faisant russe, ce n'est pas compliqué techniquement, et hop !, de la révélation certifiée propre sur elle par un WikiLeaks immaculé. Ca, c'est comme la signature Anonymous qui peut être bien pratique pour du billard à 2-3 bandes.

Il est d'autre part légitime de se demander comment fonctionne WikiLeaks notamment savoir si Assange peut y décider de faire comme bon lui semble, selon ses intérêts personnels, aussi respectables soient-ils (pouvoir sortir de taule...). Il ne serait pas nouveau qu'une organisation militante se transforme en groupuscule de preux chevaliers, incapable de remise en cause, avec un leader se présentant en saint homme intouchable au nom de son martyr pour la cause.
Dans le genre, quitte à voir de la manipulation, on pourrait tout aussi bien accuser le FBI plutôt que les services russes : ils ont semblé soutenir Trump en annonçant la découverte de nouveaux mails touchant Clinton et pourquoi ne diffuseraient-ils pas des données inexploitables légalement parce qu'obtenue illégalement en les passant à WikiLeaks ? Suffit de rajouter dans les fichiers quelques marqueurs faisant russe, ce n'est pas compliqué techniquement, et hop !, de la révélation certifiée propre sur elle par un WikiLeaks immaculé. Ca, c'est comme la signature Anonymous qui peut être bien pratique pour du billard à 2-3 bandes

Sur d'autre sujets je vous ai connu moins complotiste Faab ;-)

Juste une petite pique ironique vous avez raison de garder l'esprit critique.

Branco ne s'est pas défaussé lorsqu'on l'interrogeait sur la possibilité que les mails de Podesta aient été hackés par des russes il a répondu que c'était tout à fait probable.

Le ton de l'émission m'a déçu car la hiérarchie de l'indignation était inversée encore une fois.

Incontestablement la Russie n'avait pas intérêt à voir Clinton l'emporter. La victoire de Trump est une bonne chose pour elle (pas que pour son dirigeant autocratique.)
Tout comme il est incontestable que Clinton soit une femme politique corrompue. Une femme ayant conspiré contre Bernie Sanders avec l'appui des dirigeants du parti démocrate et de certains journalistes.

Sans wikileaks nous ne l'aurions jamais su et les ratiocinations des uns et des autres font semblant de croire qu'Assange avait plus que deux options.

Une fois l'information vérifiée soit je publie soit je ne publie pas un point c'est tout l'ambiance du plateau c'était quand même une belle illustration de la métaphore du doigt et de la lune.

Une rédaction mainstream classique aurait refusé de publier c'est la raison pour laquelle Assange s'est émancipé du NYT et du Guardian.

On peut comparer avec la situation en France sans Médiapart nous n'aurions jamais su qu'Hervé Gattegno avait magouillé avec Sarkozy pour éviter que l'affaire libyenne ne lui fasse du tord et cela a servi les intérêt des adversaires de Sarkozy.
L'affaire Cahuzac (qu'au passage Gattegno défendait à l'époque) ne pouvait pas sortir dans la presse de Drahi Niel Dassault Bolloré Lagardère trop risqué pour l'ordre établi.

Il se trouve que wikileaks à fait le choix d'être une sorte de boite de réception sans chercher à connaître l'identité de ceux qui postent c'est un choix que je respecte.

Sans Assange ceux qui supputaient que le parti démocrate ait magouillé serait encore et toujours traité de complotistes.

Merci Julian!
Honnêtement, je trouve assez préoccupant le comportement du FBI qui à quelques jours des élections a tenu à dire qu'il avait de nouveaux mails pouvant être gênants pour Clinton. Ca avait un petit côté "rajoutons-en une couche".
On sait avec Snowden qu'on ne sait pas exactement ce que les services policiers ont désormais comme possibilité de surveillance et si ils se mettent à en faire un usage politique, ça devient le rêve pour un nouveau J. Edgar Hoover.
Idem en France, avec l'agitation des policiers.

Autant on peut compter sur les journalistes professionnels pour faire un contrôle minimal de leurs sources, ne pas être (trop) dupes des tentatives de manipulation, autant la foi dans une prétendue innocence des anonymes, croire que quand on n'est personne on est "le peuple", sorte d'expression d'une masse opprimée retrouvant la parole, m'apparaît au mieux naïf.

Et pour les journalistes, je dis "minimal" parce que la chasse au scoop peut aussi être malsaine, autre forme de réduction du peuple à une masse émotive.
Pour ma part, je reste dubitatif sur les timing de révélations. Davet et Lhomme faisant les naïfs avec les confidences de Hollande alors que le bouquin est titré "Ce qu'un président ne devrait pas dire" (et pas "Ce qu'un président nous a dit"), tout l'emballement sur Takieddine visant Sarkozy, les uns et les autres nous mettant du Macron à toutes les sauces (y compris Mediapart), produit marketing en vogue, ça nous donne une forme de story telling où la politique ressemble aux aventures de personnages. Et ne parlons pas des mises en scènes des primaires pour la présidentielle.

Les bons, les brutes, les truands, ça divertit et éloigne des questions structurelles, de ce que nous portons comme responsabilité dans l'état des choses par nos modes de vie, nos attentes et nos comportements a-politiques, notre tendance à penser que les responsables c'est "eux" et que nous sommes impuissants à faire des changements réels par le biais des institutions, de l'Etat, du pouvoir. Pour paraphraser Leibniz : la raison paresseuse, c'est croire qu'un déterminisme est un fatalisme, que les relations cause-effet que l'on détermine (a posteriori) forment une mécanique où ne nous sommes pas acteurs, que nous ne sommes pas ceux qui font l'histoire. C'est sûr qu'on ne change rien si on croit qu'on ne peut rien, qu'on confond ce que l'on sait du passé de ce qu'il faut vouloir pour faire l'avenir.

P.S. "complotiste" pour moi : quelqu'un qui croit que le monde est régi par des pouvoirs occultes plutôt que par des forces (y compris l'inertie) qui n'ont rien de caché, qui sont là, devant nos yeux, peut-être tellement habituelles qu'on ne les voit plus. Pour que des magouilles au parti démocrate mettent Clinton à la place de Sanders, il faut l'acceptation de ce jeu-là par les électeurs Démocrates, par Sanders lui-même, l'acceptation du bi-partisme, d'un taux de participation tournant régulièrement à 50%, d'une indifférence des étatsuniens à la politique.
Et en France, on va nous faire encore des mois de théâtre sur la présidentielle sans demander pourquoi ce serait important alors qu'un gouvernement est nommé selon le résultat des législatives, que nous ne sommes pas dans un régime présidentiel.
Petit rappel d'une news de septembre : Législatives 2017 : âge, peur de l'échec, des députés PS abandonnent, "Je pense qu'il y a aujourd'hui grosso modo un bon quart du groupe qui ne se représente pas en l'ayant fait savoir", déclare à l'AFP le chef de file des députés PS Bruno Le Roux".
Autant on peut compter sur les journalistes professionnels pour faire un contrôle minimal de leurs sources, ne pas être (trop) dupes des tentatives de manipulation, autant la foi dans une prétendue innocence des anonymes, croire que quand on n'est personne on est "le peuple", sorte d'expression d'une masse opprimée retrouvant la parole, m'apparaît au mieux naïf.

Je ne suis pas du tout d'accord avec cette remarque.

Les exemples de journalistes faisant le jeu de tel ou tel intérêts abondent très cher Faab c'est quand même hallucinant que vous affirmiez sans sourciller votre confiance en une profession rongée par la corruption.

Vous répondez à un post dans lequel je mentionnais Hervé Gattegno et la façon dont il a magouillé avec Djourih pour organiser des contre feux médiatiques pour sauver Sarkozy. ( une magouille que l'on ne connais que parce qu'un lanceur d'alerte à transmis des info à médiapart )

Encore une fois c'est l’hôpital qui se fout de la charité avec vous...
Vous vous inquiétez de voir wikileaks manipulé mais à l'évidence ça n'est pas pour des raison de fond mais pour des raisons de contexte : Wikileaks ayant contribué à affaiblir l'adversaire de Trump vous feignez de découvrir que les révélations profitent aux adversaires de ceux qu'elles discréditent tant que ça ne discréditait pas Clinton personne ne s'inquiétait .tant que ça n'avait pas d'effet réel en fait ( qui a été inquiété ou sanctionné pour les écoutes de la NSA ou le bavures de l'armée américaine? Personne).

Et voila qu'enfin wikileaks a peut être une influence politique et on s'inquiète c'est quoi cette frilosité cette amour du statu quo mais moi j'en peux plus je salive quand enfin ça a (peut être un impact )sur le cours de l'histoire

Et je me souviens bien quand Bricmont voulait relayer les propos de Diana Johnstone sur Hillary vous étiez déjà la pour vous en prendre au messager en insinuant des saloperies ( un facho rouge brun inquiétant) quand bien même Bricmont cherchait à informer sur les casseroles d'Hillary.

Wikileaks n'a rien changé à ses méthodes c'est votre point de vue sur wikileaks qui a changé.

Vous semblez vous accrochez à l'illusion d'un supériorité morale de la presse professionnelle en dépit de la réalité.

Davet et Lhomme faisant les naïfs avec les confidences de Hollande alors que le bouquin est titré "Ce qu'un président ne devrait pas dire" (et pas "Ce qu'un président nous a dit"), tout l'emballement sur Takieddine visant Sarkozy, les uns et les autres nous mettant du Macron à toutes les sauces (y compris Mediapart), produit marketing en vogue, ça nous donne une forme de story telling où la politique ressemble aux aventures de personnages. Et ne parlons pas des mises en scènes des primaires pour la présidentielle.

On fait confiance ou on fait pas confiance aux journalistes professionnels j'y comprends plus rien?



Les bons, les brutes, les truands, ça divertit et éloigne des questions structurelles, de ce que nous portons comme responsabilité dans l'état des choses par nos modes de vie, nos attentes et nos comportements a-politiques, notre tendance à penser que les responsables c'est "eux" et que nous sommes impuissants à faire des changements réels par le biais des institutions, de l'Etat, du pouvoir.

Vous vous contredisez encore une fois on ne peut pas lutter contre les structures si on oublie qu'elles sont des constructions humaines avec des agents qui les font fonctionner il faut nommer et dénoncer les corrompus arrêter de croire que le système fonctionne tout seul les travaux des Pinson Charlot sont mille fois plus efficaces qu'une analyse froide et détaché qui dilue les responsabilité.

Séparer le bon grain de l'ivraie est essentiel pour une isabelle Attard combien de Baupin de Cosse ou de Placé ? J'aspire à savoir qui magouille et je me fiche de savoir si ça va affaiblir mon camp temporairement vous vous souvenez du coup des 18 000 euros d'amendes non payées par Jean Vincent Placé moi à l'époque ça me suffisait pour comprendre que ce mec la était corrompu .

Tout est une question de mesure. Certes le "tous pourri on ne peut rien y faire" est un puissant frein à l'action mais vos analyses à rallonge qui diluent les responsabilités et s'inquiètent toujours du fait qu'on puisse servir les intérêt des russes et des fachos sont démoralisantes et au final elle déservent la cause progressiste et l'émancipation.

L'attitude qui consiste à s'inquiéter qu'on fasse le jeu d'un tel ou d'un tel en dénonçant les personnes corrompues a un effet très annihilant.


P.S. "complotiste" pour moi : quelqu'un qui croit que le monde est régi par des pouvoirs occultes plutôt que par des forces (y compris l'inertie) qui n'ont rien de caché, qui sont là, devant nos yeux, peut-être tellement habituelles qu'on ne les voit plus. Pour que des magouilles au parti démocrate mettent Clinton à la place de Sanders, il faut l'acceptation de ce jeu-là par les électeurs Démocrates, par Sanders lui-même, l'acceptation du bi-partisme, d'un taux de participation tournant régulièrement à 50%, d'une indifférence des étatsuniens à la politique.

Mais bien sur Sanders était d'accord pour se faire gruger et la marmotte patati patata.
Je ne comprend rien à ce que vous écrivez là parce que ça n'est pas clair. Ça ressemble fort à un plaidoyer narcissique (moi je suis plus malin que vous autres les gueux dégoutés par la corruption) pour l'ordre établi.

Vous êtes parfois très très conservateur.

Et énervant.
1. WikiLeaks travaillait avec de grands titres internationaux, c'est ce que j'appelle le contrôle minimal, des moyens pour contrôler les informations. Qu'on n'ait pas confiance dans l'un ou l'autre, peu importe, du moment qu'on les remplace par le même travail. Combien de journalistes avaient été mobilisés pour les contrôles sur les affaires précédentes ?

2. Comme tant d'autres, j'espérais que Sanders fasse quelque chose, je ne regrette pas que Clinton ait été battue, je regrette que Trump ait gagné, d'autant plus si il peut compter sur le FBI pour favoriser sa politique, une pièce de plus avec le pouvoir législatif et la possibilité de nomination de juge à la Cour Suprême ;

3. de même que je ne suis pas tendre avec mes concitoyens qui ont laissé le FN être premier parti de France au parlement européen, qui ont préféré aller se promener plutôt que voter, je n'ai pas envie d'excuser les étatsuniens pour les pouvoirs qu'ils laissent en place. Ils ne remettent pas en cause le bi-partisme même quand on leur dit que ça a été bidouillé et en France, on en est au point où c'est le FN qui prend la place d'alternative.

Nommer telle ou telle personne comme responsable, ok, s'attaquer aux structures qui leurs permettent d'exister, me semble mieux. Hollande un jour, Macron le lendemain, qu'est-ce qui change ? Hersant il y a 30 ans, Niel aujourd'hui, et après ?

Aux Régionales, je me disais que les forces alternatives de gauche allaient peut-être faire quelque chose ensemble, il n'en a rien été. En 2017, avec Mélenchon et Jadot se la jouant "Moi président", ça part mal pour les législatives. Je me dis que quelque chose à la Podemos pourrait cristalliser, que la décrépitude du PS, le dégoût envers les partis, Nuit Debout, #onvautmieuxqueca, etc. sont des symptômes de quelque chose en germe, mais à focaliser sur la présidentielle, on perd de l'énergie pour une force de terrain pour les législatives, la source du pouvoir gouvernemental en France.

En gros : les partis politiques déconnent, et les forces alternatives n'émergent ni par eux, ni par du "mouvement citoyen" qui risque de rester en-deça de l'intervention efficace. Et j'en viens à me demander si, au fond, les attitudes de contre-pouvoir avec ce qu'elles impliquent d'affirmation de sa petite différence font que du Juppé/FN est préféré plutôt que d'apparaître comme acceptant la "compromission". Un peu ce que disait Wahnich à Jorion : un état d'esprit style Commune plutôt que 1789, une conception de l'action en-deça du niveau étatique.
Ou alors, le dégoût est tel qu'on est au bord de l'acceptation de n'importe quoi pourvu que ça change : si c'est tous les mêmes, pourquoi pas le FN ?

Pour info, une étude de sondeurs : Législatives 2017 : vers une recomposition inédite ?
Je ne sais pas ce qui est le mieux entre basse ou haute participation d'après leurs estimations. Dans le premier cas, ils donnent 339 duels avec le FN dont 114 FN/gauche, dans le second, c'est 247 duels dont 84 FN/gauche.
J'imagine mal des seconds tours où les forces de gauche resteraient divisées contre le FN, genre FN/PS/mélenchonistes mais qui sait.
On peut aussi espérer que leurs calculs sont simplement à côté de la plaque.

Et sinon, exemple de souci au niveau des groupes constitués : le débat sur Hors-serie.net entre Christophe Aguiton d'ATTAC et Laurent Lévy de Ensemble !, l'un soutenant le principe d'un "Front commun" avec Mélenchon, mais pas l'autre.
L'appel au front commun faisant le diagnostic de division, la réponse de Lévy sur des considérations idéologiques, jugeant que Mélenchon fait trop dans le national et que c'est se résigner à l'ambiance du débat public actuel que de le suivre ainsi.

Dans un autre genre, assemblee-citoyenne.org qui s'était constitué en marge de Nuit Debout avec cet événement sur Mediapart et en septembre, il y a eu labelledemocratie.fr avec des gens d'un tas de mouvements, et à chaque fois, j'ai l'impression de canards sans tête avançant mais sans savoir vers quoi.
Et puis quand Mediapart se sent obligé d'inviter Macron comme un candidat intéressant, ça n'aide pas (à moins qu'ils pensent qu'il faut se mettre "En marche !" derrière lui...).

J'sais pas, j'espère que c'est mon narcissisme qui fait que j'ai tort de voir les narcissismes de tous les courants prendre le pas sur une nécessité de convergence. Soit j'ai tort dans l'idée que cette convergence est nécessaire, soit j'ai tort dans le diagnostic du pourquoi elle ne s'opère pas mais en tout cas, cela n'augure rien de très bon selon moi : un PS décrédibilisé comme les Démocrates et pas de force de gauche alternative correctement constituée aux législatives, ça me semble le boulevard pour un scénario à l'américaine, une Assemblée LR/FN.
1. WikiLeaks travaillait avec de grands titres internationaux, c'est ce que j'appelle le contrôle minimal, des moyens pour contrôler les informations. Qu'on n'ait pas confiance dans l'un ou l'autre, peu importe, du moment qu'on les remplace par le même travail. Combien de journalistes avaient été mobilisés pour les contrôles sur les affaires précédentes ?

Mais voyons Faab le contrôle minimal du NYT du Guardian ou de libé aurait consisté à ne pas laisser passer les infos sur la triche de Clinton.
En ce sens wikileaks a eu raison de s'émanciper il avait besoin d'eux au départ comme caisse de résonance tout comme eux ont besoin de temps en temps de faire des enquêtes et des révélations pour maintenir le sentiment qu'ils constituent un contre pouvoir. Le seul contrôle que fait wikileaks c'est une vérification de l'authenticité des pièces qu'on lui fourni.

Vous faîtes comme si les options d'Assange étaient multiples alors qu'il y en avait deux : Soit sortir ces infos soit les taire.

Et d'ailleurs elles ont été filtrée la presse( ce que vous appelez contrôle minimal) qui n'a eu de cesse (y compris asi) de minimiser le scandale en faisant comme souvent avec les gens qui se sentent supérieur : " mais on le sait depuis longtemps que Clinton est comme ça vous ne m'apprenez rien cher Julian Assange et puis ce ne sont pas de grande révélation gnagna la réalité est plus complexe pouet pouet. "

Enfin bref vous êtes bien en peine de dire quelle faute Assange à commis mais à la manière de DS et Andraca sur le plateau vous vous interrogez.... et pendant ce temps la la foule regarde le doigt avec vous.

je n'ai pas envie d'excuser les étatsuniens pour les pouvoirs qu'ils laissent en place. Ils ne remettent pas en cause le bi-partisme même quand on leur dit que ça a été bidouillé et en France, on en est au point où c'est le FN qui prend la place d'alternative


Mais qu'est ce que vous racontez? Vous le sage et modéré.. Il a fallu que Trump passe pour qu'enfin naisse en vous un désir de critique radicale du système américain vous qui n'aviez que faire du livre de Diana Johnstone (qui justement remet en cause le bipartisme et le système oligarchique US ) http://www.arretsurimages.net/forum/read.php?4,1472075#msg-1472987

Et les fameuses structures et leur poids? En quoi la responsabilité du péquin moyen est elle engagée ? La classe dominante est la garante de l'ordre établi d'ailleurs l'abstentionnisme us supérieur aux autres pays développés est lié à cette dépossession structurelle de la souveraineté du peuple.

Les États Unis sont le plus vieux et le plus intangible système oligarchique (constitution intacte depuis 200ans) je comprends parfaitement qu'il y ait un profond rejet de la mascarade bipartite profondemment ancré. La candidature Sanders constitue le seul soubresaut progressiste dans ce pays depuis des lunes et contrairement à ce que vous écriviez c'est parce qu'il remet en question le cadre que Sanders a engendré une vague d'espoir que seul la triche a pu freiner .

Pour le reste je partage votre constat concernant le sentiment de sclérose des forces progressistes. Les pinaillages de Levy (vu l'emission en question) sont les même que ceux de Corcuff et tout ces zozos qui croient revivre les années 30 à chaque fois qu'un espoir naît à gauche.

A croire que ce sont des agents de la CIA ... ( je déconne et je suis fatigué)
Je redis : peu importe que ce soit avec le NYT ou autre, je parle du principe de contrôle des sources. WikiLeaks se fera instrumentalisé si ils n'ont pas de procédure de vérification.
Comment faire confiance à ce qui avance masqué ? A un moment, il faut quelqu'un en qui on a confiance parce qu'on le connaît pour légitimer ceux qui doivent rester dans l'ombre pour leur sécurité.

Et pour la situation politique en France, j'avoue que moi aussi je suis fatigué, craignant qu'à force de renvoyer le "péquin moyen" à l'impuissance, on en vienne à ce qu'il oublie ce qu'il peut.
Il ne s'agit donc pas de critiquer ce qui bouge, d'oublier ce que pouvait être Sanders dans le paysage US, mais de se demander pourquoi ça ne va pas plus loin, comment au final Sanders accepte de soutenir l'éventuelle politique socio-économique de Trump et met le reste du côté d'une lutte normale de parti d'opposition. C'est un peu comme au Royaume-uni, consensus séculaire sur le cadre politique, une Constitution des USA toujours la même depuis plus de 2 siècles alors que nous en sommes, nous, à la 5e République plus les régimes anti-républicains.

Aux Etats-unis, ils ont une culture de la liberté par esquive du pouvoir étatique (d'où la logique des défenseurs du port d'arme, milice contre l'Etat tyrannique), et depuis 50 ans avec des luttes d'esprit libertaire, "américanisées", de minorités, de contre-pouvoir, anti-étatiques etc., toute une partie de la gauche me semble tendre à ce modèle avec pour corollaire le maintient par défaut de la structure en place.
C'est de ça dont parlait Lordon dans Imperium sans doute après ses échanges avec le Comité Invisible : la critique d'une prétention à l'horizontalité qui laisse au-dessus d'elle un pouvoir se satisfaisant très bien qu'on se refuse à investir des structures verticales.

Et pour être plus exact, en France, on a des radicalités affichées qui acceptent pourtant très bien d'être subventionnées par l'Etat : combien de partis vont essayer de faire 1% dans 50 circonscriptions pour avoir droit au financement des partis ? Qu'est-ce qu'on peut changer si les partis alternatifs vont aux élections pour la trésorerie avec des justifications du type "c'est pour la bonne cause, pouvoir intervenir en contre-pouvoir" etc. ?

Enfin bon, ne désespérons pas, peut-être faudra-t-il attendre février après les primaires socialistes pour voir une contre-gauche un peu solide se constituer pour les législatives, du moins si la question n'est pas phagocytée par la présidentielle.

Au passage, le PS est censé définir les investitures aux législatives en décembre avec des pro-Macron qui se positionnent. Certains croiront peut-être à une discipline de parti faisant que le candidat PS à la présidentielle définira la politique et que les députés suivront mais je crois qu'il faut voir la chose de manière inverse et qu'il va falloir regarder quel courant l'emporte dans les investitures.
Je redis : peu importe que ce soit avec le NYT ou autre, je parle du principe de contrôle des sources. WikiLeaks se fera instrumentalisé si ils n'ont pas de procédure de vérification.
Comment faire confiance à ce qui avance masqué ? A un moment, il faut quelqu'un en qui on a confiance parce qu'on le connaît pour légitimer ceux qui doivent rester dans l'ombre pour leur sécurité.

Je sais que vous vous répétez.

C'est le principe de Wikileaks depuis le départ de ne pas connaître l'identité de ceux qui leur diffuse des infos et de se contenter de vérifier l'authenticité de l'information. Ils procèdent ainsi pour se protéger et protéger leur source. Ça veut dire accepter la probalibilité qu'elle puisse y chercher un intérêt politique et géopolitique et s'en foutre.

Vous ne vous inquiétiez pas de cela auparavant. Vous changez d'opinion sur wikileaks au gré des conséquences de leur révélation j'imagine que vous auriez censuré les info sur Clinton parce que la source avance masquée . ( ah ah et parce qu'elle pourrait être russe).

Vous n'avez pas expliqué en quoi un organe de presse mainstream serait plus à l'abri d'une manip. La presse mainstream qui préfère parfois balancer des faux scoop pour faire des contre feux et empêcher les vrais scoop de sortir.
Pourtant l'émission posait bien la question de leur changement de ligne.

A nouveau, et autant de fois qu'il le faudra : non, je n'ai aucune sympathie pour Clinton, c'est bien le changement d'attitude de WikiLeaks qui me pose problème si ils veulent vraiment faire croire que cette opération était normale pour eux, qu'ils feront désormais tout le temps comme ça.

J'imagine qu'ils ont pris si peu de précautions parce que ça visait Clinton, que ça valait le coup même si ça mettait à mal des anonymes et puis tant pis si c'était une opération de tel ou tel service, mais autant le dire et ne pas se cacher derrière une pseudo-neutralité.

Si c'est vraiment leur nouvelle méthode de (non)travail, ça me pose problème.
Ce n'est pas avec qui ils travaillent qui m'importe, c'est juste que soit fait le boulot de contrôle, qu'on ne balance pas des trucs en priant pour que ce ne soit pas de la manipulation et que ça n'impacte pas la vie de personnes n'ayant rien à se reprocher.
Faisons dans le grave : imaginez des "fuites" bidouillées parlant du génocide au Rwanda où apparaîtraient des noms de votre famille.
Il n'y a pas de changement de ligne. Wikileaks a choisi de se passer du relais des grands organes de presse mais le fond de leur travail de lanceur d'alerte est exactement le même.

Comme je sent que la partie de ping pong va durer je souhaiterai vraiment que vous répondiez deux questions pour éclaircir votre propose que je ne comprends pas très bien. (en m'excusant par avance si c'est pour vous une redite et que je vous ai mal lu)

- Qu’appelez vous un changement de ligne?

- Qu'auriez vous souhaité que Wikileaks fasse avec les mails de Podesta?
- Changement de ligne, la question posée dans l'émission : que devient le contrôle avant publication avec éclaircissements sur ce qui était révélé quand ils collaboraient avec les journaux, que font-ils des risques d'atteintes à la vie privée.
- pour les mails de Podesta : si il y en a 50 000, être sûr qu'ils font le tri dans ce qui peut n'être qu'affaires privées, ou pour l'exemple, vu que dans leur communiqué de presse ils parlent du NYT évoquant Uranium One, qu'il y a un lien au bouquin Clinton Cash, mettre les journalistes concernés sur le coup pour jeter un oeil aux mails, quelqu'un connaissant les affaires et ayant une chance de détecter d'éventuelles manipulation avant publication ou d'apporter des choses intéressantes pour contextualiser.

Ils devaient quand même avoir conscience que cet arrivage de mails en pleine campagne n'était sans doute pas innocent.
Peut-être qu'ils racontent des histoires quand ils disent qu'ils ne savent pas d'où ça vient mais si c'est vraiment le cas, que désormais tout le monde sait qu'ils publient les fichiers sans grand contrôle, ça pourrait leur faire bizarre le jour où, a posteriori, quelqu'un montrerait qu'ils se sont fait manipulés.
- Changement de ligne, la question posée dans l'émission : que devient le contrôle avant publication avec éclaircissements sur ce qui était révélé quand ils collaboraient avec les journaux, que font-ils des risques d'atteintes à la vie privée.

Ce contrôle est maintenu les seuls éléments de vie privée problématiques sont les numéros de sécu et de CB rien sur la vie sexuelle ou familiale des personnes citées. Je ne décrirai pas ça comme un changement de ligne mais de pratique. Si c'est ce qui vous chagrine pourquoi ne pas l'avoir évoqué lors de nos multiples échanges?

Mon hypothèse est qu'ils n'avaient pas la capacité pour faire ce filtrage et que l'urgence de la volonté de publier avant l'élection les a conduit à prendre ce risque dommageable pour les personnes concernées en cas de fraude.
Durant l'émission cette question a été posée à Branco sur le mode accusatoire comme si c'était ça le cœur de l'affaire des mail de Clinton alors qu'on aurai gagné à lui demander des éclaircissements sur les raisons matérielles d'un tel choix je trouve l'indignation face à ce risque totalement surjouée.

Vous ne vous privez pas de reprendre à votre compte cet effet de manche.

Ils devaient quand même avoir conscience que cet arrivage de mails en pleine campagne n'était sans doute pas innocent.
Peut-être qu'ils racontent des histoires quand ils disent qu'ils ne savent pas d'où ça vient mais si c'est vraiment le cas, que désormais tout le monde sait qu'ils publient les fichiers sans grand contrôle, ça pourrait leur faire bizarre le jour où, a posteriori, quelqu'un montrerait qu'ils se sont fait manipulés.

C'est une interprétation tout a fait orientée et on comprends mieux à quoi sert l'effet de manche. C'est une argumentation d'avocat véreux qui ne vous honore pas à chaque fois qu'un politicien est pris la main dans le pot de confiture il a beau jeux d'accuser ceux qui prouve cette corruption d'être manipulé par l'adversaire ou des forces occultes.

Je vais me répéter mais c'est un choix initial et parfaitement justifiable de ne pas chercher à savoir qui transmet vos insinuations n'y changerons rien. Cette ligne n'a pas changé d'un yota.

Ils avaient le choix entre transmettre l'info ou laisser Clinton tricher en secret. Votre réécriture des enjeux et votre hiérarchisation bizarre est à l'image de celle que les journalistes font quand le scandale risque de toucher leur candidat chouchoux.

Je repose ma question : Auriez vous pris le risque d'attendre l'élection pour publier une preuve de fraude durant les primaires?
Décidément...
Je vous parle de principes : si ils s'en sortent bien sur ce coup, tant mieux, si ils pouvaient faire le contrôle de base sur les mails parlant de traficotage des Démocrates très bien, mais on ne balance pas des tonnes de fichiers sans précaution.

Je connais les milieux "pirates" politisés (cf p.e. Birgitta Jonsdottir, ex porte-parole WikiLeaks voulant donner la nationalité islandaise à Snowden pour le protéger) et on ne défend pas la protection des données privées vis-à-vis de l'Etat, des multinationales etc. pour ensuite ouvrir des portes pour se faire manipuler par ces mêmes pouvoirs.

Si ce qu'a fait WikiLeaks était occasionnel, une prise de risque qu'ils pensaient nécessaire, ok, mais Branco se la joue un peu facile dans l'émission en faisant comme si il ne voyait pas le problème de principe, ce que ça implique pour la suite si il se sait qu'ils donnent le label "certifié d'utilité publique" sans en avoir les moyens.

Au passage, dans le genre exemplaire, on peut parler de Snowden qui même planqué en Russie n'a pas manqué de critiquer les lois anti-terroristes de Poutine. Et je serais lui, je penserais à une solution de repli rapide parce que le copinage Trump-Poutine pourrait lui coûter cher.
Décidément...
Je vous parle de principes : si ils s'en sortent bien sur ce coup, tant mieux, si ils pouvaient faire le contrôle de base sur les mails parlant de traficotage des Démocrates très bien, mais on ne balance pas des tonnes de fichiers sans précaution.

Pour moi c'était un cas de force majeure. Un dilemme vite tranché. Mais je vous accorde que c'est critiquable.

Avons nous des informations sur les conséquences concrètes de ces fuites pour les personnes concernées? Moi pas.

Pour ce qui est du deuxième reproche ( celui d'avoir été manipulé) il est nul est non avenu on ne doit pas faire de la rétention d'information cruciale au prétexte que ça pourrai en arranger certains.

Les révélations de médiapart ont beaucoup servi Fillon et Juppé ça n'est pas pour ça qu'il fallait se taire.
Euh... je n'ai pas dit qu'ils avaient été manipulé, j'ai dit que la position de Branco faisant comme si de rien n'était quand ils reçoivent des mails en pleine campagne et qu'ils les publient à la va-vite ouvrait la porte à des manipulations.

J'aurais préféré qu'il dise que c'était une prise de risque assumée exceptionnellement à cause de l'urgence, qu'il avait conscience du problème, plutôt que cette impression qu'il s'en foutait un peu avec un flou (pour moi) sur comment ils fonctionnaient désormais.

Ca me fait penser à cet article d'@si, comment une fausse info se propage sur le net qui semble partir du principe que les gens attendent de l'information vraie, vérifiée etc. alors que ce n'est pas comme ça que nous fonctionnons, qu'il n'y a que quand on se met dans une attitude analytique qu'on cherche ça. La plupart du temps, on accepte très bien de l'approximation du moment que ça va dans notre sens, surtout sur des sujets où on est engagé, avec ce que ça implique d'affect.

C'est sans doute la raison du désagrément de Branco vis-à-vis de l'émission : @si était sur une position analytique, voulait savoir comment ils fonctionnaient, ce qu'il se passait à WikiLeaks et Branco venait lui pour parler de tout autre chose, de l'effet politique des révélations.

Et là, on est en train de faire pareil : moi je pose des questions analytiques sur comment fonctionne WikiLeaks, vous vous parlez d'un point de vue engagé.
J'aurais préféré qu'il dise que c'était une prise de risque assumée exceptionnellement à cause de l'urgence, qu'il avait conscience du problème, plutôt que cette impression qu'il s'en foutait un peu avec un flou (pour moi) sur comment ils fonctionnaient désormais.

Je suis d'accord avec votre description de ce qui nous différencie moi j'aurais préféré qu'on ne parle pas d'une "affaire wikileaks" mais d'une "affaire Clinton" .

Branco s'est énervé parce que c'était un sujet accessoire je partage son point de vue.

Sur un site d'analyse des médias comprendre comment se développe la fabrication d'un candidat chouchou avec un regard sur la collusion entre les grands médias et la candidate de wall street .

Cette question "analytique et pas engagée" ( comme vous cher Faab vous qui n'êtes pas prisonnier de vos affect) aurait pu s'appuyer sur les révélation de wikileaks et l'expertise de leur avocat.
La pugnacité de DS à l'égard de Branco et les nombreuses relances auraient peut être pu se porter sur la journaliste de NYT .

Lordon vient d'écrire un article qui entre résonance avec notre joute forumique et qui décrit à merveille pourquoi cette émission d'asi m'a beaucoup déçu http://blog.mondediplo.net/2016-11-22-Politique-post-verite-ou-journalisme-post

Cet extrait en particulier

les réseaux sociaux, nous explique Viner, sont par excellence le lieu de la post-vérité car ils enferment leurs adhérents dans des « bulles de filtre », ces algorithmes qui ne leur donnent que ce qu’ils ont envie de manger et ne laissent jamais venir à eux quelque idée contrariante, organisant ainsi la végétation dans le même, l’auto-renforcement de la pensée hors de toute perturbation. Mais on croirait lire là une description de la presse mainstream, qui ne se rend visiblement pas compte qu’elle n’a jamais été elle-même autre chose qu’une gigantesque bulle de filtre !


Au lendemain de la victoire de Clinton asi invite le représentant de wikileaks en France et des représentant de la presse comme il faut et quel problème majeur DS et Andraca ont décidé de traiter : wikileaks ...

Soupir.
Moi je ne suis pas d'accord avec vous. L'hypothèse de la revanche personnelle d'Assange contre Clinton est plus que possible.
Elle a été explorée. Et ca a été plutot bien fait.

Le problème des numéros de sécu est aussi un problème. Les publier c'est faire chier des gens qui n'ont rien demander à personne. La question de ou doit s'arreter la transparence n'est pas anodine.

Aborder le twit en vitesse à la fin était une maladresse qui souligne que le journaliste est motivé par son sujet.
Ah ! merci flamlpuche ! je me sens moins seul ! 100% ok avec vous ! Quand a sebastien rochat , ne reprochez pas a flamlpuche de vouloir virer des gens en proposant vous même de le virer ! un peu lâche non...?
Pardon, mais une expulsion d'un forum et un licenciement, c'est légèrement différent, non ?
J'aime beaucoup les @sinautes, mais franchement, certains sont désespérants...

Ce message a été supprimé suite à la suppression du compte de son auteur

C'est qui, les zazinautes ?
Alors dans l'ordre :

- Je ne cherchais pas obtenir un quelconque scoop sur le plateau, il me semblait juste intéressant de questionner Branco sur l'évolution récente de Wikileaks. Ce n'est pas tous les jours qu'on a l'occasion d'en discuter avec quelqu'un qui connaît bien Assange, et la mécanique de cette organisation. Je m'en serais donc voulu de laisser passer une telle occasion. Et au risque de vous décevoir, Branco ne semblait pas très contrarié à la sortie du plateau, juste un peu pressé à cause d'une histoire d'avion à attraper une heure plus tard. Avant de décoller, il m'a d'ailleurs envoyé un texto, en me remerciant pour l'invitation. J'ai connu ressentiment plus élevé.

- A propos de la fameuse "carte de l'antisémitisme" que j'aurais sorti en fin d'émission, à bout de souffle et à court d'argument : j'ai simplement voulu illustrer les propos de notre invité qui, quelques secondes plus tôt, évoquait des tweets "soit-disant antisémistes". Alors oui, le timing n'était peut-être pas idéal, après 1h30 d'émission. Mais j'avais envie d'entendre Branco sur les messages ambigus qui apparaissent parfois sur le compte Twitter de Wikileaks. Il a répondu, fin de l'histoire.

Pour le reste, mes parents n'ont aucun ami en commun avec Daniel Schneidermann, et n'ayant aucune intention de me faire virer, ou pire d'aller travailler chez BFM, j'ai bien peur cher Flamipuche qu'il faille me supporter encore quelques temps.

Bonne journée.

Robin Andraca
merci pour votre réponse ici et votre travail !
Classe.

On peut avoir des désaccords, critiquer vertement l'émission ou tel ou tel journaliste d'@si, je sais faire aussi, et y'a parfois de quoi, mais y'a aussi des procédés à ne pas accepter. Votre réponse est très classe.

Bon, ceci dit … ;-)
@Robin Andraca.
N'oubliez pas que, pour une personne qui demande votre renvoi, il y a toutes les autres qui respectent votre travail.
Cordialement !!
PS. Oceanerosemarie m'a encore bien fait rire !!
Ce que j'attends, c'est un travail de qualité.
Clairement, je n'ai vu que du ressentiment.
Et si ça se reproduit, j'irai financer d'autres media.
Et Justine me manquera ....
J'vais vous dire, votre commentaire est idiot et cela a été amplement démontré par nos compagnons Asinautes. Enfin, ça n'avait pas réellement d'une démonstration, mais ils l'ont fait quand même, c'est donc vous dire si on est chez des gens de qualité ici.

Après, je le trouve utile. Je vous remercie donc d'inaugurer la catégorie "commentaire idiot utile" (un peu comme le rôle de Wikileaks dans cette élection hein !). Il illustre, à mon sens, parfaitement pourquoi Trump a gagné, en partie non négligeable grâce aux rôles des nouveaux médias et de la toute puissance de l'alt-right : vous faites partie de cet Internet viscéral, déraisonné, sans demi-mesure, qui parle avec ses tripes en oubliant de réfléchir, et qui jouit de la caisse de raisonnances d'autres colériques et frustrés qui trouvent ici une raison d'exister. Bon, la comparaison avec ASI s'arrête là parce que vous avez été plutôt remis à votre place. Sur Facebook, en revanche, on vous aurait dit "ben ouais flamipuche, c'est quoi ces gros abrutis qui remettent en cause la destruction du système ! Ils sont frustrés et bien fait pour leur tronche !"

Je me pose depuis longtemps pas mal de questions. J'dois vous dire hein, c'est des questions qui me mettent franchement mal à l'aise, parce qu'elles sont pas politiquement correctes, et que généralement quand quelqu'un se pose des questions pas politiquement correctes on retrouve le mot "juif" ou "islam" pas trop loin. Bon, c'est pas mon cas. Les questions que je me pose sont plutôt du style : jusqu'où peut on aller laisser les gens se comporter comme des abrutis sur Internet ? Est ce qu'un jour il faudra pas un peu nettoyer tout ça ? Comment on empêche les gens d'être des abrutis colériques qui ne s'expriment qu'avec leur bile, leur rage, leur frustration et leur rancoeur ? Parce que bon, hein, après, ces gens ils votent ?

J'avoue, j'ai pas trop de réponse à ce genre de questions. Le jour où on pourra empêcher les gens d'autres cons, d'autres cons hurleront que ca y'est, on est plus en démocratie. C'est franchement insoluble.

Donc voilà. Je sais plus où je voulais en venir, donc je voulais simplement te remercier pour ton commentaire qui suffit à démontrer n'importe quel élément de la victoire de Trump. Il suffit de taper trois conneries avec un sourire narquois, satisfait derrière son écran pour être écouté et aimé par le peuple. Beaucoup en font un business, comme Milo Yanopopuoularastapopoulos (j'ai la flemme de googler son nom de famille). C'est rapide, simple, facile (comme le programme de Trump) et diablement efficace.

Preuve s'il en est, il suffit d'aller voir sur Internet les partisans de la victoire de Trump se réjouirent. La plupart du temps, le message se résume ah "Ha ha ! Putain qu'est ce qu'on leur a mis ! Ils doivent bien tirer la gueule ! Ah ça, on les a bien fait chier ! Ah ouais, haha, tu verrais leurs têtes haha !". Un peu comme votre réaction, j'imagine, quand vous avez cliqué sur "Envoyer".
La bêtise est universelle, l'ignorance est ce dont on part, les passions ce qui nous anime, et ce pourrait être une connerie que d'enfermer les gens dans une catégorie "abruti" pour ensuite penser "nettoyage" plutôt que de faire l'effort commun de s'élever, s'éduquer, grandir.
La jouissance des électeurs de Trump est aussi celle de gens qui retrouvent une dignité dans l'inversion des rapports d'oppression associés au capital culturel, pour parler bourdieusien.

Pas facile dans nos sociétés de faire passer les principes d'éducation populaire quand l'école se fait éducation de classe et classification, que tout dit que "l'intellectuel" a droit au pouvoir, que le diplôme est passeport pour la domination etc., mais les choses iraient sans doute mieux si on évitait de reproduire ces schémas dans la société.

Après, c'est sûr, la bêtise va régulièrement de pair avec la méchanceté, mais bon, c'est la malignité intelligente la plus redoutable, les salopards de salon aux idées claires, notamment ceux capables de se faire passer pour des "bien" ou "mal" éduqués selon leur intérêt.

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Dégueulasse... Votre propos est dégueulasse. Le début de votre commentaire m'a paru assez intéressant pour que je m'y arrête. Mais de quel droit demandez-vous le départ du journaliste ? Parce que vous payez un abonnement ? Dans quel monde vivez-vous ?
rien de nouveau ....pour libé assange est un affreux complotiste , limite antisemite , D.S. n'est pas loin , l'ex correspondante ricaine..n'en parlons pas , les garde-chiourme presentateurs a gerber , et , bien sur , et bien seul , le representant d'assange.Tout va pour le mieux , asi avait prevu trump , wikileaks a fait perdre clincton , clincton n'as jamais fait perdre bernie sanders , et marine le pen monte , monte , monte ....et , ici , chez asi , on se demande pourquoi ,
alors certes c'est facile, en buvant son café, de dire "bof" comme je le fais.
Mais la question se pose quand même : comment se fait-il que la semaine dernière j'ai passé un bon moment en regardant l'émission, et que là, bof ?
Moi? peut-être
Pourtant le sujet dans les 2 cas était intéressant.
Je me risque à émettre l’hypothèse que contrairement à la semaine dernière, il y avait connivence entre les invités et les journalistes pour dire "WL c'est pas bien". Et le pauvre avocat obligé de justifier l'apparition d'un numéro de secu (défendre un avocat, c'est bien la 1er fois que cela m'arrive). ça ressemble à une attaque par les bandes car WL dû t il jamais ne rien filtrer, ça ne répond quand même pas à la question - du moins dans ce cas -Quel rôle a joué Wikileaks dans l'élection du candidat républicain ?
Lorsque je dis connivence, cela ne veut pas dire qu'avant l'émission il y a eu réunion pour dire que l'on va manger du Assange au dîner. Mais juste que chacun en arrivant avait une idée sur la chose, et que c'était la même. On rajoute à cela l'esprit de groupe, qui n'autorise pas que l'on change d'avis en cour de route, et on se retrouve dans un commissariat de police.
Émission poil à gratter, difficile de dire quel invité m'a été le plus insupportable à suivre.
Le sujet du fourvoiement des médias américains au sujet de la vague de fond ayant favorisé D. Trump
aurait mérité une émission à part entière.
Par ailleurs, je ne voudrais pas chipoter cher Daniel, mais parler en début d'émission de
"l’élection de Trump" me parait un peu abrupt : Trump vient de remporter l'élection présidentielle,
il me paraîtrait plus correct de parler de "la victoire de Trump à l'élection présidentielle américaine".

Pour ma part, je salue la mobilisation l’électorat républicain,
et fonde l'espoir que H. Clinton ne revienne pas à la charge en 2020. En effet, la bougresse
avait soufflé tant et plus sur la nuque de B. Obama tout au long de ses mandats successifs
que cela en devenait indécent. Finalement, les outrances verbales de Trump et son manque de répartie
lors des débats n'auront pas autant pesé dans la balance que la duplicité présumée et l'arrivisme XXL de Clinton.

L'incident à la forte charge symbolique s'étant déroulé lors des dernières commémorations
du 11 septembre n'a pas du aider, je fais référence au malaise vagal qui s'était emparé d'elle
au moment de grimper dans son fourgon aux alentours de Ground Zero. Je ne suis pas médecin,
mais tellement peu crédible de la part de la com' de l'ex-first lady de l'avoir maquillé
comme symptomatique d'une pneumonie. Certes, elle avait pas mal toussoté
lors de certains discours, et Trump n'est quant à lui pas frais comme un gardon, mais
une pneumonie, who could imagine ? Guys.... un AVC des familles,
il conviendrait peut être de lui avoir diagnostiqué, mais chuuut!
Et cet échec des médias à prendre le pouls de la population (populiste - par définition) ne devrait-il pas interpeller Xavier Niel et Vincent Bolloré (entre autres) sur leur incapacité à domestiquer les voix divergentes ?
Mais en fait, non !
Ils savent très bien que Wall Street, le CAC 40 et le MEDEF, mettront tout le monde au pas. Que ce soit Trump ou Marine Le Pen.
Ma chemise que Trump deviendra rapidement "très raisonnable". La "finance" lui laissera une marge de manœuvre, mais elle le tiendra en laisse pour qu'il n'aille pas trop loin.
Plus ça change, plus c'est la même chose.
ce qui est revelateur dans cette election c'est que deja il y'a pas loin de 50/100 d'abstention.(et on compte pas tous ceux qui ne peuvent pas voter pour x raisons)..

que la campagne électorale ignore trois quarts des États où l’issue du scrutin semble acquise .

que les 50/100 restants qui votent ne suivent pas (plus)les injonctions des medias mainstream...

le sujet aurait du porter sur ça
Pourquoi la moitie des gens ne votent pas?

et ce malgre ,le fait qu'il faut faire barrage a l'affreux trump
bonjour
wkleaks révèle des éléments de correspondances "sécrètes" concernant les grandes puissances mondiales (politiques ou autre ...)
comme tout "diseur" de choses cachées il doit être éliminé ...
la façon dont certains argumentaires sont menés, me rappellent tout a fait la manière dont l'affaire cahuzac a été traitée en France, et aussi comment mediapart a été traité
comme quoi , quoique l'on fasse , tout peut recommencer ...
cela laisse rêveur ....
cdlt
Océane Rose Marie presque aussi drôle avec son accent étranger que Pierre Péchin ou Michel leeb .
Hélène Sciolino outragée une deuxième fois quand Robin Andraca lui demande si elle regardait la télé-réalité trumpiste.
Cela partait mal et a fini à peine mieux.
Dsl mais inviter un mec de wikileaks pour lui dire que c'est de leurs fautes si Trump a gagner, bah je trouve qu'il y avait mieux comme émission a faire sur l'actualité américaine ...

Ce message a été supprimé suite à la suppression du compte de son auteur

Excellent débat, j'ai particulièrement apprécié Juan Branco, qu'on sentait assez déçu des accusations, mais qui a bien défendu le beefsteak.
Soit dit en passant, le passage où Assange intervient pour dire que Trump ne gagnera pas contre l'establishment est assez savoureux, parce son aveuglement est sans bornes : Trump fait partie de l'establishment, il en est même le représentant le plus emblématique : riche héritier, cynique, menteur, narcissique, incapable de comprendre le point de vue de l'autre, Républicain, méprisant envers les petits et de ce fait prêt à tout pour se maintenir...

Ce serait assez drôle si ce n'était pas si dramatique...
Il flottait, ce soir, dans le studio d' ASI, comme un parfum de naphtaline, d' illusions perdues...Un relent proustien, en quelque sorte, qui m' a, je l' avoue, enchanté...Le Temps s' était figé, et je retrouvais, dix ans passés, comme un souvenir des jours heureux: DS, au mieux de sa forme, renvoyant ses "Oui, mais...", d' un revers élégant de ses lunettes ( Non-cerclées d' écailles...Bizarre...) à la face, un rien décontenancée, de l' interlocuteur...Icelui se demandant si il devait poursuivre le déroulement de son argumentaire, en s'en tenant à la première partie de l' interjection, ou s' obstiner à expliquer la chose, choisissant, avec moins d' optimiste, mais, sans doute, plus de sagesse, de prendre en compte ce "mais...", lourd de tout ce que vous pouvez bien y fourrer!
Et une (la?) journaliste de Libération, s' étonnant, chère âme, que la liberté ne s' arrêta point aux limites d' une décence bien comprise...Un numéro de Sécurité Sociale, donné en pâture aux malveillants, rôdant deçi, delà...En voilà une idée bête et dangereuse!
Il y eut, même, le nom de Bourdieu, de prononcé...Si, si, je suis formel...Et n' eut été la persistance de mes bourrelets, de mon hernie vagabonde, et de ce je-ne-sais-quoi qui m' empâte la bouche, quand j' abuse, par trop, du réel, je me serais cru, carrément, sur la Cinq!
Le plus bizarre de tout ça, c' est qu' il semblait bien que ce flou temporel n' ait pas touché que moi...J' aurais juré, par delà mon écran, qu' on avait, tout comme moi, si ce n' est pour les mêmes raisons, quelques difficultés à regagner le présent!
Ah oui, le fond du débat: Wiki qui likerait Donald-la-Trompe...On a qu' à mettre ça sur le dos de la gueule-de-bois, hein...Promis, je dirais rien à personne!
Carpe diem...
Beauvais, la ville la plus glauque de la région Île de France…

Oceanerosemarie, Beauvais c’est en Picardie et cette ville a une cathédrale inachevée avec de superbes vitraux et une horloge astronomique
que tu m’en donneras des nouvelles.
Et puis, y’a Jeanne Hachette.
Je n'en suis qu'au début de l'émission, mais déjà, une remarque : cette brave dame ne parle pas et ne comprend pas assez bien le français, c'est extrêmement pénible à écouter, sans compter que ça pousse Daniel à finir ses phrases à sa place.
Il faut recruter des interprètes ou attendre un peu et sous-titrer tranquillement la vidéo.
Les gens qui ne sont pas parfaitement bilingues ou trilingues ont le droit, pour exprimer correctement toutes les nuances de leur pensée ou faire de l'humour, de s'exprimer dans leur langue maternelle. Ça coûte un peu plus cher, certes, mais c'est tellement plus agréable pour tout le monde.
Il y a quatre ans, après l'élection américaine, on avait eu droit aux analyses d'Emmanuel Todd. De là à dire que c'était mieux avant...
Une émission intéressante, à part les 8 premières minutes qui ne servent à rien et qui auraient pu sans problème être coupées au montage.
Et étrangetés de la politique où l'on voit soudain le FBI et Wikileaks faire un concours de : "eh ! oh ! on a des emails !".
En fait, le simple fait de dire qu'on va publier une correspondance privée introduit d'emblée un soupçon, comme avec le bouquin d'entretiens avec Hollande, ça stimule la pulsion inquisitrice-voyeuriste : qu'est-ce qu'ils nous cachent ces gens-là ? quels sont donc leurs petits secrets ?
N'est-ce pas la définition du privé, l'intimité toujours honteuse, "parties privées", "parties intimes" de nous-même que nous avons tous à cacher pour être respectables en public ?

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