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"Si Assange avait eu la feuille d'impôts de Trump, il l'aurait publiée"

Les médias américains, mais pas seulement eux, ont-ils été aveugles à la montée du phénomène Trump ? N'y ont-ils vu qu'une espèce de divertissement en oubliant la dimension politique du phénomène ? Et quel a été le rôle dans l'élection de Trump des révélations de Wikileaks qui ont contribué à saper l'image d'Hillary Clinton ? Trois invités pour répondre aux multiples questions que pose cette élection : Elaine Sciolino, ex-correspondante du New York Times à Paris, Amaelle Guiton, journaliste à Libération et Juan Branco, conseiller de Julian Assange.

Derniers commentaires

Sinon @si peut demander à Wikileaks à quoi rime son délire à propos de #vault7 sur twitter ?
Wikileaks essaye volontairement de faire fantasmer la complosphère, les prophètes de la fin du monde et les chasseurs du trésor de guerre nazi ?
Essaye de faire pression sur le FBI pour qu'il diffuse la 7ème vague des mails d'Hillary ?
Fait la pub d'une future série de Sci-Fy channel ?
En crise d'attention seeking ?
cette chroniqueuse du début est vraiment insupportable, on est gené pour elle tellement ses tentatives humoristiques sont pathetiques, c'est pas la premiere fois que je me dit qu'elle n'apporte rien a l'emission, meme les invités rigolent d'un air embeté tellement c'est nul ce qu'elle raconte
pitié épargnez nous ca.
Très bonne émission avec des bons intervenants.
Je retiens cette formule, le triomphe d'un populisme brutal et vulgaire....
50% de votants, comme toujours une certaine majorité gagne...Hitler aussi avait été élu avec une majorité......
C'est trop bon de voir que malgré tout ces votes, vous êtes toujours aussi méprisants, insultants et ne comprenez toujours rien, englués que vous êtes dans une idéologie que vous prenez pour vérité indépassable et indiscutable, réellement totalitaire.

Contrairement à ce que vous racontez, la révolution numérique a bien eu lieu, et c'est trop bon de vous voir déplorer ne plus pouvoir mentir à longueur de colonnes subventionnées sans contradiction. Il y a des témoins, des images que vous ne contrôlez plus, et c'est nécessaire comme contrepoids à vos discours manipulateurs.
Tous ou presque les médias mainstream soutenaient Clinton, Assange lui-même semble avoir sous estimé le pouvoir d'internet en tant que contre-pouvoir médiatique.

Certains d'entre vous en viennent à mettre en cause la démocratie, et toujours vous ne vous posez pas de question, c'est fascinant, le fascisme en discours, et j'espère, jamais en action.
On voit bien à quel point la correspondante américaine ne comprend rien, est aveuglée par ce qui se passe, lorsque vous lui posez la question du "rêve américain" qui ne serait pas du tout remis en cause par Trump! Elle se perd en argutie, en redites et en condamnations morales. Cette caste ne comprend plus rien, ne sait plus rien, ne s'explique plus rien, en dehors d'elle même. Cette femme est sa propre condamnation politique!
Wikileaks depuis deux ans est juste un relais de la propagande russe, évidement qu'ils ont beaucoup joué sur l'élection, et évidement que trump président est une aubaine pour Poutine.
Dans l'ensemble de la couverture de la présidentielle américaine (et les tentatives d'explications du résultat), il me semble qu'on oublie trop souvent d'évoquer et d'expliquer la spécificité du système américain, qui permet à un candidat de devenir président en ayant reçu moins de voix que son adversaire, et qui aboutit à l'impression d'un raz-de-marée (306 votes pour Trump, 232 pour Clinton) qui trouve son écho dans les analyses des médias.

A ce sujet, ce texte de Nate Silver sur FiveThirtyEight est à mon sens particulièrement intéressant: il examine ce qu'aurait été la carte électorale américaine si 1 électeur sur 100 avait voté pour Clinton au lieu de voter pour Trump, et aboutit à une carte radicalement opposée (307 pour Clinton, 231 pour Trump). Et liste rapidement les arguments d'autorité qui auraient probablement accompagné ce résultat.

Que Trump ait été élu avec la campagne qu'il a faite (basé sur la haine de l'autre, la vulgarité et le culot) est peut-être surprenant, mais il faut souligner que les USA ont toujours été un pays de fracture, dont la politique fonctionne sur une opposition radicale entre les deux grands partis, autour de lignes de démarcation irréconciliable: pro-life ou pro-choice, athée ou hyper-religieux, welfare contre libéralisme total.
4mn30 sur le contenu des mails d'Hillary.
Quand est-ce qu'un media fera une synthèse ?
D'autant plus que maintenant, il n'y a plus le risque d'être accusé d'avantager Trump (comme l'ont été tous ceux qui mettaient en avant le contenu dévastateur de ces mails).
Vraiment déçu : pas d'analyse réelle du vote Trump, et une attaque de WikiLeaks sans rentrer dans les mails ou même sur en quoi ils ont pu I influencer la campagne par leur contenu.
Par exemple quand Trump accusait Clinton d'avoir créé EI... (mais pour ça Il aurait fallu parler du contenu).
De même, pas d'analyse sur le fait qu'en faisant tomber Sanders, c'était peut-être le meilleur adversaire de Trump qui etait mis en place en la personne de Clinton (ne serait-ce que l'éviction de Sanders etait une démonstration que c'était la candidate de l'establishment).
Encore une fois L'Im-Monde prouve qu'il est l'un des pires merdias de propagande de l'oligarchie financière !

Heureusement qu'il y a Wikileaks, les lanceurs d'alertes et les sites de réinformation sur internet pour informer les citoyens !
Une phrase en passant de la journaliste de Libération, qui semblait faire l'unanimité des participants, et tellement typique...

"On a eu aussi sans doute une vision très idéalisée de la révolution numérique..."

(c'est qui, "on", les chauffeurs de taxi, les ouvriers?)

"... on est parti du principe que la capacité pour chacun de s'exprimer allait magiquement entraîner des processus beaucoup plus démocratiques, et on se rend compte (...) que c'est pas parce que le réseau lui-même a ses propriétés égalitaires horizontales que ça crée magiquement des citoyens plus éclairés, plus rationnels, en capacité d'avoir des débats entre eux, que ça crée aussi ce que l'on appelle le hit-speach, ("le?").............")

Comprendre:
Même avec internet les ploucs ne sont pas plus éclairés, ni rationnels, sont incapables d'avoir des débats "entre eux" (et donc je suppose encore plus incapables d'avoir des débats avec d'autres que eux), et ont les moyens de répandre la haine et le harcèlement...
Pas étonnant qu'ils votent mal, les sans-dents.

Question, et si justement internet avait permis aux incultes de mieux comprendre, je sais pas par exemple les tenants et les aboutissants du traité sur la constitution de l'UE en 2005, parce que ça fait 11 ans quand même...

Et le jeune juriste de Wikileaks de dire en peu de mots une bien meilleure explication. CQFD

L'autre journaliste américaine continue la conversation en se mettant au centre du sujet, 40 ans de journalisme mainstream (argument d'autorité) pour faire une "brand" de son nom pour vendre ses livres

Bon à 32 minutes, celui qui a le mieux compris est le seul non-journaliste... je ne sais pas si j'ai envie d'aller jusqu'au bout.
Pas tout compris, mais bon...
Est-ce que maintenant les "émissions" d'@si ont une durée limitée?
Je pensais que le débat s'arrêtait quand tout avait été dit?
Juan Branco. Ce garçon m'a interpellé, une tête bien faite, un mec pas con, brillant… qui c'est çuilà ?

Ouest France nous dit qu'il a un C.V. de plusieurs pages,
Wikipédia…
heu attendez y'a une polémique à ce sujet sur Rue89 (oui bon déjà l'Obs on commence à savoir ce que ça vaut), qui nous dit qu'il a lui-même créé sa bio sur Wikipédia, ou en tout cas le wiki anglais.

C'est là :
http://rue89.nouvelobs.com/blog/deja-vu/2016/03/25/dur-de-devenir-un-intellectuel-mediatique-lepoque-de-wikipedia-le-cas-juan-branco-235257

Je ne comprends rien à ces codes abscons de wikipédia, et le doute est maintenant ancré dans ma tête : Juan Branco, un mythomane ?

Les un(e)s et les autres, si vous avez un avis éclairé (tant qu'à faire!) sur la question, merci d'apporter vos lumières !
Vous vous demandez comment retranscrire la réalité de l'opinion publique ? :

commencez par donner la parole à l'UPR, ce parti séduit de plus en plus de gens (plus de 13 000 adhérents à ce jour) et François Asselineau ne passe sur aucun grand média. Il est vrai que ses arguments contre l'Union européenne, l'Euro et l'Otan, semblent totalement en décalage avec la doxa des classes dominantes.

Une véritable démocratie doit permettre à toutes les opinions de s'exprimer, faute de quoi vous n'avez pas fini d'être surpris par les réactions du peuple.

Merci de donner suite.
Tiens, ça faisait longtemps qu'un cyber-militant n'était pas passé. Vos équipes sont toujours en forme ?
Je me souviens que Ruquier avait dit qu'il avait invité Asselineau parce que vous aviez fait du lobbying pour qu'il soit invité mais il est probable qu'il a un handicap autre que médiatique, un souci de crédibilité.
D'ailleurs, votre activisme devient contre-productif quand des journalistes se mettent à parler de harcèlement.

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Ce n'est pas plus un argument que le message de Dufifi, c'est de la curiosité. Et si je ne me trompe pas, ce genre de message pourrait, d'ailleurs, être un des souci pour la crédibilité de Asselineau : "eh ! not' boss il est super-fort, invitez-le !", c'est un peu old school comme pub.

Pour autant que ce soit bien du travail sur commande, je serais leur chef de com', je dirais déjà qu'ils se trompent de cible si ils pensent que Schneidermann est susceptible d'inviter Asselineau, et si c'est juste de la campagne de notoriété pour placer "Asselineau" et "UPR" dans la tête des @sinautes, ils feraient mieux d'avoir quelques arguments associés, une petite idée originale quelconque qui permettrait de garder le nom en mémoire, de se dire "ah, cette idée me vient d'eux".

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A Jeanbat

Merci de rétablir une vérité que "ce cher Faab" ne semble pas en mesure de discerner.

Voilà donc à quoi ressemble un véritable théoricien du complot ! Personnellement je n'en avais encore jamais vu.
Publication des comptes des partis et groupements politiques au titre de l'exercice 2014 : il y en a 431.

Combien d'entre-eux veulent la sortie de l'Euro et de l'U.E., je ne saurais dire, mais dans les plus médiatiques, il y a déjà Dupont-Aignan assez offensif sur le sujet, par exemple dans cet interview anticipant le Brexit.

Donc, pourquoi Schneidermann n'inviterait pas Asselineau :
1. @si est un média indépendant ne cachant pas ses orientations, qui n'est pas soumis comme Ruquier & al. à une pseudo-neutralité, Schneidermann fait ce qu'il veut et je parierais qu'il n'aime pas qu'on cherche à lui forcer la main surtout quand ça vient d'un ancien de chez Pasqua.
2. avec Philippot c'était limite mais organisé pour une contradiction face à un parti en progression et on connaît assez la (bruyante) place de E. Lévy dans le paysage médiatique (il me semble qu'on la voit moins, d'ailleurs) pour comprendre sa présence ;
3. parce que je fais de la contre-propagande envers un mouvement dont je n'apprécie ni les principes (sauveur de la Naaation) ni les méthodes (marketing), et que l'UPR est grillé sur @si ?

Bon, peut-être pas encore.
Tiens, j'en remets une couche, dans le style "on sait pas trop ce qu'il y a dessous" : ce papier sur Riposte Laïque signé Ahmed Ghlamallah, qui semble avoir été soutien de Dupont-Aignan en 2012 et aujourd'hui responsable départemental UPR.

Citons-le :
"De mon point de vue, il est dérisoire de se réclamer aujourd’hui de la république, présentée comme le parangon de la vertu, héritière des Lumières et tout le tralala, selon la narration lénifiante dont des générations de Français ont été bercés et bernés depuis Michelet. On pourrait même remonter jusqu’à l’abbé Siéyès pour découvrir l’origine de cette rhétorique et comprendre quelles sont ses visées.
Car enfin, qu’est-ce que la République ? Rien du tout, une abstraction.
(...)
Non, ce n’est pas la France qui déçoit comme le suppose Christine Tasin (4), ce qui est hors-sujet. Ce qui déçoit, c’est le système républicain et sa démocratie « représentative », confectionné pour permettre à des minorités puissantes et structurées d’imposer leurs vues, leur lexique, leurs normes et leurs intérêts à une majorité subissante. La République ne peut être identifiée à la France, dont elle n’est qu’une étape dans une longue histoire. S’identifier à la république et à ses « valeurs » au point d’en faire une idole, c’est rejeter des pans entiers de l’histoire de ce cher pays pour n’en retenir, comme au supermarché, que l’article désiré : sa France, « la France que nous aimons », comme disent Martine Aubry et tant d’autres imposteurs.
"

Il propose quoi à la place d'une République ?
Peut-être vaut-il mieux que ces pseudo-résistants en reste à ce que dit sa conclusion : "les résistants en resteront au stade groupusculaire, menés au gré des humeurs de petits chefs querelleurs. Un stade marginal, inopérant et ne produisant que des concerts de pleureuses".

Du même auteur sur le même site :
- François Asselineau et le deuxième congrès de l’UPR : Français, réveillez-vous !
Alain Soral n’est pas un collabo, mais un authentique résistant et un vrai patriote
Tiens, Faab a repris le flambeau de Fan de Canard !

Tu réalises ce que ça suppose ? Des heures à fouiller dans le forum qui a dit quoi à telle date, qui a été d'accord le jeudi 26 Novembre 2003 à 19h45 avec les propos d'un cousin qui a dit bonjour à un facho notoire alors qu'il n'avait pas encore décidé s'il mangerait du porc, …

Tu vas te fatiguer, Faab !

Je dis ça… ;-)
Non, non, c'est juste que l'UPR a été dans ma liste d'analyse des mouvements prônant le retour au national-national pour essayer de faire le tri entre les états d'esprit associés, avec toute cette ambiance qui, à gauche comme à droite, favorise la dite "identité nationale" ou une "identité républicaine" chasseuse de musulmans (cf Riposte Laïque).

L'insistance à vouloir se singulariser d'Asselineau, le fait qu'il ne cherche pas d'alliance même avec des gens comme Dupont-Aignan, ne peut qu'engendrer des tendances groupusculaires où des gens "bizarres" s'y sentent d'autant mieux qu'ils peuvent s'y placer comme cadre sans trop de concurrence. L'UPR avait déjà viré un militant adepte d'ananas dieudonniste, et il ne m'étonnerait pas que Asselineau ne soutienne pas du tout les propos de Ghlamallah, peut-être même que Riposte Laïque n'a pas fait gaffe à ce qu'il y avait sur leur site.

Tout ça est indépendant de jeanbat dont j'avais conclu de débats précédents qu'il était plutôt sur une ligne que j'ai du mal à nommer, un côté "Suisse", neutralité pacifique, bucolique, qu'il me semble retrouver par exemple chez Maja Neskovic et qui peut rejoindre des conservatismes de terroir, le goût du modeste, du bon sens et du prochain, des nostalgiques d'un Ancien Régime fantasmé, le style monastère et ordre naturel, ou qu'on voit aussi chez Onfray dans son bouquin Cosmos, quand il ressort "la terre, elle, ne ment pas", phrase d'un discours de Pétain qu'il essaie de sortir comme il peut du pétainisme. C'est pour moi une position politique risquée associée au danger propre du "sentimental", du romantisme aux nationalismes, 1848-1948 dirais-je, printemps des peuples se liant au natal puis l'ethnique contre la froideur de l'Etat des Lumières.

C'est assez naturellement qu'on en vient à penser alors à une échelle infra-républicaine, en-deça de l'Etat etc.
Si c'est bien ça, je sais pourquoi je ne suis pas d'accord avec cette position qui aussi respectable soit-elle sur le principe me semble inadaptée à la situation française, 5-6e puissance économique mondiale avec arsenal nucléaire où, notamment, la Constitution, le Droit et la République doivent être les garants de valeurs explicites, où il ne s'agit pas de compter sur l'affectif, mais une raison "judiciaire" qui surveille l'Etat par le Droit. C'est plus froid mais ça évite les emballements passionnels où le corps social affectif se transforme en mouvement de foule, où on se met à haïr ou aimer en bloc, en masse, généralement au détriment de l'exotique, du marginal, du minoritaire, de l'étranger qui ne colle pas à la dynamique mimétique, à l'esprit de famille assez inoffensif à petite échelle.

C'est comme avec Trump : les conservateurs du Midwest style "Petite maison dans la prairie" ne sont pas vraiment un problème, ils peuvent même s'accorder avec d'autres esprits communautaires pacifistes à la hippie, sauf que quand au final ça donne un gouvernement d'évangélistes armés, c'est autre chose.
Viser une vie paisible en retrait de violences du pouvoir, pourquoi pas, mais de toute manière, c'est par-dessus que se constituent les pouvoirs étatiques : on peut détruire un Etat qu'il se reconstituera autrement dès lors que le lien communautaire définit un soi/non-soi, que ça implique des tensions avec le voisin, que vient l'idée que l'union fait la force, qu'on se met à structurer des pouvoirs supra-communautaires etc.

C'est par la paix universelle qu'on peut espérer l'apaisement inter-communautaire, une régulation au plus haut niveau occupant l'espace de domination possible, principe de la transcendance divine chez les religieux (cf notamment l'Islam comme juridiction supra-tribale), de la transcendance Constitutionnelle dans la pensée juridico-politique. A vouloir sortir du conflit par le bas, on ne fait que laisser la main à des pouvoirs dérégulés, jungle ultra-libérale et potentats militaro-industriels. Il s'agit pour moi de savoir comment construire un pouvoir qui protège les pacifistes anti-pouvoir, leur assure que le potentiel de violence est sous contrôle, et, toutes les tendances visant simplement à la destruction des pouvoirs, ne sachant penser le pouvoir que comme mauvais, me semblent dangereuses : ce n'est pas en quittant l'U.E. qu'on échappera à la violence des marchés et il ne faut pas s'attendre à beaucoup de douceur de la part des cow-boys américains et des cosaques russes.

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la solution est en dehors des propositions rencontrées dans le débat pseudo démocratique

Cf ma réponse à Al1 ci-dessous soutenant que la solution est dans le débat démocratique, se mettre en position de faire un Etat révolutionné, et ne le laisser ni aux Le Pen et Trump, ni aux Asselineau et Bricmont qui, pour moi, n'ont pas de solution.

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Pour conclure le hors-sujet, vous aurez sans doute remarqué que je mets l'UPR plutôt du côté gaullisme, Dupont-Aignan, FN etc., des gens qui se présentent en alternative mais plutôt à l'opposé d'autres alternatives possibles sur la question du national. Dans une des vidéos du programme de 2012, Asselineau disait de EELV que c'était des traitres à la république française parce qu'ils mettaient en question la place de la France au Conseil de sécurité de l'ONU, parce qu'ils faisaient valoir qu'un siège pour l'Europe ou alternant France-Allemagne ne serait pas plus mal. "Traitres à la république", ce n'est pas rien pour quelqu'un prétendant à la présidence.

Pour moi, il y a notamment 3 questions symptomatiques :
1. immigration
Sur l'immigration, ils se contentent de dire qu'avec l'Europe rien ne va et pour le reste, courage fuyons "en refusant de prendre une position plus tranchée sur les questions d’immigration et en appelant les Français à mettre ce débat provisoirement de côté."

2. rapport à l'histoire et l'identité nationale
Pourquoi cet article sur l'idée de protéger les chrétiens d'Orient ? Que ce soit des chrétiens est censé être important ? Apparemment, oui, pour eux, parce que la France aurait un devoir particulier en raison "des responsabilités historiques qui sont les siennes depuis 5 siècles".

3. vu que les nationalistes corses ont gagné les régionales, que fait-on si ils demandent un référendum sur l'indépendance ? Et la Nouvelle-Calédonie ? Française or not française ?
Indice pour les Corses : les séparatistes catalans c'est la faute à Washington, au "dénigrement constant de l’Etat en France", aux "attaques répétées contre l’intégrité des États-nations européens".
Spéciale Bricmont qui semble croire que les Etats sont des entités naturelles : pour ou contre les nationalistes flamands ? le découpage de la Belgique en deux ?

Ma conclusion est simple : leur conception de l'Etat-nation est historique, figée sur une certaine idée de la France et sa grandeur, devant par nature défendre une position éminente, avec toutes les contradictions que ça implique face aux réalités d'aujourd'hui et de demain.
Exemple avec la francophonie dans cette vidéo : faire un parlement de la francophonie à Paris et, à l'occasion, parler en son nom au Conseil de sécurité de l'ONU.

Et là, j'aurais tendance à demander : pourquoi donc parlerait-on en leur nom ? Que dirait-il d'une place tournante où c'est le Sénégal, Madagascar, le Maroc, la Roumanie etc. qui occupent ce siège à tour de rôle et parlent au nom de la France ?
Si il dit oui, au moins sur le principe, alors je voudrais bien penser que tout ça n'est pas poursuivre la domination coloniale par d'autres moyens, garder notre zone d'influence.
Et au passage : dit-il pourquoi l'Algérie n'est pas dans l'organisation de la francophonie ? C'est pourtant révélateur du rapport que peuvent avoir des ex-colonisés à la France et des blocages que ça peut impliquer si on cherche à se (re)placer au centre de leur monde.
Asselineau disait de EELV que c'était des traitres à la république française parce qu'ils mettaient en question la place de la France au Conseil de sécurité de l'ONU, parce qu'ils faisaient valoir qu'un siège pour l'Europe ou alternant France-Allemagne ne serait pas plus mal. "Traitres à la république", ce n'est pas rien pour quelqu'un prétendant à la présidence.

Au PIR également, ils se demandent ce qu'il conviendra de faire des "traitres"...

http://indigenes-republique.fr/politiser-la-trahison-le-cas-sophia-aram-2/
Vous pensez que Asselineau veut faire carrière dans le militantisme polémique voire pamphlétaire ?

Mais l'article en question est un peu sur le même sujet : "L’individualisme est le flambeau des transfuges de race. « Leurs origines » sont vécues comme une prison dont il faut briser les barreaux. « Ne me réduisez pas à mes origines ! » s’écrient-ils avec l’air effronté d’un adolescent en crise. Convaincus du pouvoir performatif de leur parole, ils pensent qu’il leur suffit de se déclarer « être universel » pour l’être réellement. En vérité, s’ils vivent comme une offense le fait d’être « ramenés » à leurs origines, c’est que celles-ci sonnent douloureusement à leurs oreilles. D’une certaine manière, ils n’ont pas tort. En France, il y a des origines respectables qui « enrichissent », et d’autres suspectes qui « essentialisent »."

Est-ce que le Sénégal est assez respectable pour parler au nom de la France au Conseil de sécurité de l'ONU ? Quelles sont les conditions pour que "francophonie" signifie que l'origine historique de la langue ne compte plus, qu'elle soit pensée comme universelle ?

Tout ça, c'est comme avec les Corses, ça risque d'être compliqué si on pense qu'il y a juste à conserver et pas à reconstruire, qu'on peut se contenter de faire comme si les 60 dernières années n'avaient pas existé, qu'il ne faut pas écouter les voix qui disent que non, la France ne parle pas pour eux, ou que non, Sophia Aram a beau faire effort pour parler en individu singulier, elle n'échappe pas à ce "nous" qui est autre pour... les blancs ?

Comme dit Yousfi : "Traitez-nous en adultes. C’est encore le meilleur moyen de nous respecter », assène Sophia Aram en guise de conclusion de son billet contre Todd. Tiens, mais à qui appartient ce « nous » ? Les musulmans et immigrés non-essentialisés ? On n’en saura pas plus."

Compliqué de dire qu'on s'est émancipé de ce "nous", de le voir sans le dénoncer. Traitre à sa race : voir qu'on est racisé et se contenter de s'en sortir individuellement, dire "c'est bon, hein, on est sorti de tout ça puisque je ne m'y reconnaîs pas".

Tiens, au passage : chez Ruquier, interview de Amiel, Chahbi et Jean-Baptiste pour un documentaire sur l'antisémitisme et le racisme, (Pourquoi nous détestent-ils ?). Amiel s'y demande si les Français seraient descendu dans la rue pour l'Hyper-casher sans Charlie Hebdo. Sans doute que non, et sans doute que Amiel serait traitre à sa race si il n'en parlait pas.

P.S. : je dis "race" exprès sans précaution mais n'oublions pas que le PIR parle de "race sociale", de la manière dont les représentations sociales racialisent, pas de réalités prétendument naturelles.

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Par chance, il est peu probable qu'ils détiennent un jour le pouvoir.

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hébé tu tapes dans le dur, là ! C'est qu'il y a de la matière !

Bon. Par où commencer ?

D'abord par dire que personnellement je me fous d'Asselineau et de Dupont-Aignan autant que je méprise Soral, mais tu le savais déjà. Et que je connais pas ce Ahmed Ghlamallah, et je n'ai pas envie de le connaître.

Mais tu as (et t'es pas le seul) tendance à renvoyer tout le monde dans le même panier de crabe, un peu comme Clinton considérait l'électorat de Trump comme des gros débiles acculturés. Le mépris et l'amalgame, on a vu où ça mène.

Et alors, cette longue phrase
"…des conservatismes de terroir, le goût du modeste, du bon sens et du prochain, des nostalgiques d'un Ancien Régime fantasmé, le style monastère et ordre naturel, ou qu'on voit aussi chez Onfray dans son bouquin Cosmos, quand il ressort "la terre, elle, ne ment pas", phrase d'un discours de Pétain qu'il essaie de sortir comme il peut du pétainisme."
… est une jolie synthèse de l'amalgame.

Décortiquons :
des conservatismes de terroir, le goût du modeste, du bon sens et du prochain,
Un Paul Ariès pourrait à peu de choses près s'y reconnaître, serait-il rouge-brun lui aussi ?

des nostalgiques d'un Ancien Régime fantasmé,
Et hop là !

quand il ressort "la terre, elle, ne ment pas", phrase d'un discours de Pétain qu'il essaie de sortir comme il peut du pétainisme.

Je vais te citer Mélenchon : "Si Marine le Pen dit “le ciel est bleu”, je ne peux plus dire ces mots au risque de me faire taxer de Lepéniste !"

Ensuite tu en viens à la dichotomie "romantisme sentimental se liant au natal puis l'ethnique" Vs "les Lumières", sous entendu que les gens attachés à leur terre, les décroissants comme les nationalistes sont à regrouper dans la même obscurité crépusculaire.

Je ne sais plus si je suis dans le jour ou la nuit, je vais m'équiper d'une lampe de poche, on n'est jamais trop prudent ! ;-)

le Droit et la République doivent être les garants de valeurs explicites

Là je vais citer Emmanuel Todd (hein, t'as vu les références ? ;-)) dans la conférence donnée en lien ici "Les gens, quand on vous parle de "valeurs", commencez à vous méfier, on n'est plus dans le réel mais dans des choses fantasmées, le déni de réalité" (en gros, c'est vers les 3/4, lors du "débat").

Bon, je comprends bien ce que tu veux dire, c'est à peu près la ligne Mélenchon, mais moi je pense qu'on doit remettre en question(s) cette idée. Il y a quelque chose de systémique qui fait que quand on veut contrôler, avoir le pouvoir sur un vaste territoire, on en vient toujours à faire le contraire de ce qu'on a voulu bâtir.
C'est vrai d'ailleurs à toutes les échelles, regarde par exemple les coopératives qui sont passées de défense des agriculteurs à leur assujettissement, les services vétérinaires avec lesquelles les multinationales savent s'accomoder et passer à travers les mailles, mais les petits producteurs se voient plombés par des exigences et des normes auxquelles il ne peuvent faire face (et des conneries comme imposer le code-barre sur des œufs fermiers de petits producteurs d'AMAP…).

Y'a de plus en plus de monde qui a compris qu'il faut changer de logiciel de pensée, déconstruire le système. Par exemple, je vois d'un très très bon œil ce qui se passe à Notre-Dame-des-Landes. J'imagine que tu les classe aussi dans les sympas-bucoliques-mais-qui-nous-mènent-tout-droit-à-Pétain !

Dernière chose :
La paix universelle, c'est comme la cohésion nationale, ça ne se décrète pas, ça se fabrique.

Sur ce, camarade Faab, je te laisse, je vais visionner la conférence de Lordon :

"Les intenables promesses de la démocratie"
Bon, encore une dissertation, bonne lecture pour les courageux...

Ce ne sont pas des amalgames, ce sont des distinctions dans les états d'esprits qui ont leurs raisons d'être et se retrouvent forcément dans l'histoire parce qu'elles relèvent de choses culturelles voire anthropologiques dans le rapport au pouvoir, à la société, à l'affect et à la raison etc.

Pétain n'a pas eu dans son gouvernement des gens de gauche par hasard, comme quand je dis "national socialisme" pour le FN, non pas pour une disqualification mais pour retrouver la base qui fait que ces mouvements ont eu un support populaire par des gens ne pensant pas à la guerre et l'extermination de races inférieures. Quand Heidegger se retrouve lié un temps au parti Nazi, c'est parce qu'il croit à un moment y retrouver des éléments de sa pensée sur le "natal" etc., et de fait, "la terre et les morts" de Barrès, toute une tradition de l'affect national ont été récupérés par des mouvements transformant tout ça en tribalisme guerrier.

Ou pour le dire autrement : on ne va pas commencer à s'attaquer à tous ceux qui apprécient la vie bucolique parce que Hitler dans son nid d'aigle jouant avec sa chienne Blondi appréciait aussi ces moments, parce qu'il y a toute une pensée naturaliste derrière etc., c'est justement pour séparer les choses qu'il faut voir comment s'assemblent les composantes chez les uns et les autres.

Idem avec Trump : quand Sanders explique sur quoi il peut soutenir une politique de Trump, il marque la différence entre l'aspect socio-économique et l'aspect moeurs ou racialo-ethnique qu'il ne peut soutenir. En France, quand on est de gauche, on ne marquera guère sa différence avec le FN sur la question sociale depuis qu'ils ont adopté une pensée sociale, c'est sûr le "national" qu'il faut insister, leur conception de la nation héritée du XIXe, gauloise, ethnique, entre Barrès et Maurras (cf De Gaulle " peuple européen de race blanche, de culture grecque et latine et de religion chrétienne").

Pareil avec les gaullistes : soit ils sont encore dans cette pensée d'un chacun chez soi racialo-ethnique, soit ils sont passés à la définition de Droit du peuple et de la nation, état d'esprit en lien avec 1789, celle qui dans notre Constitution définit la France non pas comme histoire-géo mais en disant "La France est une République indivisible, laïque, démocratique et sociale. Elle assure l'égalité devant la loi de tous les citoyens sans distinction d'origine, de race ou de religion.", celle qui parle aux territoires en proposant un projet politique, pour "des institutions nouvelles fondées sur l'idéal commun de liberté, d'égalité et de fraternité et conçues en vue de leur évolution démocratique".

Ce sont des enjeux d'aujourd'hui à clarifier quand ça parle de frites et de gaulois pour que les termes du débat soit placés de manière à ce que chacun se prononce en conscience. Peut-être que certains découvrent des choses sur l'histoire, s'aperçoivent que sous l'enseignement limité de l'école qui délivre les mythes républicains sans appareil critique il y a des choses à dire, mais une fois que ce pas est fait, il faut encore voir que les mythes ne sont pas là pour rien, que la version scolaire de l'histoire ne fait que donner le résultat de luttes visant le principe constitutionnel (art. 2) : "gouvernement du peuple par le peuple pour le peuple".
Ce n'est pas parce que les pratiques actuelles ne sont pas démocratiques (cf Refaire la démocratie, rapport de l'Assemblée Nationale le disant explicitement), que "droits-de-l'homme" sert à justifier du bombardement, que "république" devient coercition etc. qu'il faut rejeter la pensée issue de la Révolution. On peut aussi se demander comment elle a été trahie et comment on peut la revivifier.

Quant aux pratiques des mouvements de gauche, c'est ce que dit Sophie Wahnich dans cet échange avec Jorion, quand elle semble regretter que ce soit plus la Commune qui serve de référence historique que 1789.
La pensée anarcho-communaliste n'est pas le problème en soi, la question est de savoir si on opte pour une stratégie de contre-pouvoir en-deça de l'Etat ou de mise en place d'un Etat révolutionné.

Pour moi (et d'autres...), la stratégie communaliste est en échec : si on prend 68 comme début d'une séquence historique où elle s'est développé sur des principes de minoritaires, cela va faire 50 ans qu'elle s'active, qu'elle a réussi sur certains plans culturels mais échoué sur les structures de pouvoir socio-économique, le "sociétal" se faisant marketing (bio, marchés minoritaires, tee-shirt Che Guevara etc.) pendant que règnent les marchés, un Etat néo ou ordolibéral se voyant comme simple aménageur de "la concurrence libre et non faussée", du militaro-industriel garantissant les voies commerciales et de l'abstention montant avec le renvoi de chacun à ses petites affaires.

Cas typique : le social devenant charité et la communauté Emmaus se mettant à faire du business, ouvrant une succursale à Dubaï pour le traitement des textiles récupérés (cf Emmaüs, le business de la misère). Pourquoi en sont-ils arrivés là ? Parce que, qu'ils le veuillent ou pas, ils sont inclus dans un marché concurrentiel et se retrouvent soumis à des questions de rentabilité puisqu'ils ne dépendant pas de fonds publics.
C'est pareil pour les AMAP, toutes les initiatives socio-économiques qui seront limitées par un cadre économique, juridique etc. qui n'est pas fait pour elles. Et c'est un point que je travaille pour un programme pour 2017 : définir un cadre adapté à ces secteurs, qu'ils soient portés par l'Etat comme ceux qu'il faut soutenir face à la logique du CAC40. C'est aux aspects législatifs, règlementaires, de financements publics etc. qu'il faut toucher, ça se fait au niveau gouvernemental, comme pouvoir et pas contre-pouvoir bataillant pour exister en milieu hostile.
Bonsoir,

Permettez-moi d'être en désaccord sur le fait suivant : les petits mouvement progressistes chacun dans leur coin ça sert à rien, il faut reprendre ne main l'appareil étatique pour modifier les choses sinon on tourne en rond (je caricature).
Tout d'abord parce qu'il m'apparaît un contradiction entre ce constat d'impuissance et une de vos propositions, je cite : " Et c'est un point que je travaille pour un programme pour 2017 : définir un cadre adapté à ces secteurs, qu'ils soient portés par l'Etat comme ceux qu'il faut soutenir face à la logique du CAC40." Mais comment définir un cadre sans avoir au préalable l’expérience de ce qui ne marche dans les démarches types : relocalisation de la production agricole par exemple.
Deuxièmement, et cela va de pair, comment des changements "législatifs, règlementaires, de financements publics" vont pouvoir se concrétiser s'il n'existe pas un réseau déjà constitué capable de porter et mettre en pratique immédiatement ces changements. Et on retombe au point 1.
Par exemple, il serait tout à fait envisageable de récupérer les sous de la PACS pour encourager et aider à petite/moyenne ou grande échelle une bifurcation du modèle de production agricole mais sans toutes les expériences de circuits-courts, bio, etc... qui existent et se développent déjà...
Juste pour dire que contrairement à vous, il me semble que ces approches sont complémentaires.
Nous sommes d'accord, je ne dis pas que ça ne sert à rien, je dis que ça doit être soutenu au niveau de l'Etat et qu'il faut donc en assumer la charge, ne pas se contenter d'une position de contre-pouvoir comme le font certains mouvements qui cultivent des postures anti-étatiques. C'est l'Etat qui négocie la PACS et il faut donc en prendre le contrôle, du moins si on ne compte pas trop sur le courage des gouvernants des dernières décennies qui préfèrent les rentrées de l'export agroalimentaire industriel que le circuit court.

Parce que c'est quand même un point à prendre en compte : l'industrie agroalimentaire est seconde derrière l'aéronautique en terme d'excédent commercial, dans les 8 Md€ par an qui rentre en France par elle (cf bilan 2015 par un de leurs lobbys). Du coup, quand les priorités sont du court terme sur emploi et comptes publics, eh bien on laisse tout au plus un marché de niche au reste, on accepte le bio tant qu'il n'empiète pas sur le reste ou qu'il est récupérable par l'industrie.

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Peut-être feriez-vous mieux de ne pas publier de telles ânneries ?

Je ne suis ni militant, ni adhérent, ni de l'UPR, ni d'aucun autre parti.

Seulement en bon citoyen, selon mes critères bien entendu, je m'informe. Cela n'étant plus possible depuis bien longtemps via la télévision ou la "grande presse" quotidienne ou hebdo, je me promène et fais mon marché sur internet et j'avoue en avoir appris sur l'Union européenne, son fonctionnement et l'histoire de sa construction, bien plus en écoutant les conférences de François Asselineau qu'auprès de n'importe qui d'autre, mise à part l'historienne Annie Lacroix-Riz et son excellent ouvrage "Les origines du carcan européen" (éditions Delga).

Il se trouve par ailleurs que ce type dit certaines vérités bonnes à dire avec semble-t-il beaucoup d'honnêteté, ce qui avouons-le fait cruellement défaut dans le paysage politique. Quoiqu'il en soit, son parti compte de plus en plus d'adhérents contrairement à la plupart qui en perdent beaucoup chaque jour, et pourtant jamais un mot de ce mouvement sur les grands médias nationaux, la plupart du temps, il n'est même pas cité parmi les partis politiques du pays, ce qui est au mieux un flagrant mensonge par omission.

De quelle démocratie voulons-nous ? De celle qui nous "impose" des partis qui à peine créés par des membres de l'intelligentsia politique sont montés en épingle comme étant de grands mouvements apportant des idées et propositions tellement nouvelles que leurs leaders passent en boucle sur les JT et font les titres de tous les journaux quasiment le jour même de leur création quand le parti de François Asselineau existe depuis huit ou neuf ans et n'a pas le droit de s'exprimer sur le plan national ?

Et bien désolé, moi je en opposition totale avec cette attitude, elle est profondément anti-démocratique. A force de mettre le couvercle sur l'expression des opinions populaires, on finit immanquablement par se prendre un grand coup de rateau dans la figure, c'est ce qui arrive vraisemblablement aujourd'hui aux "Démocrates" et aux médias étasuniens, aux nôtres aussi puisqu'ils font partie de la même machinerie oligarchique visiblement haïe, et avec raison, par le bas-peuple dont je fais partie.

Votre réaction me rappelle celle de Plantu il y a quelques années (c'était début 2011). Il avait à l'époque commis l'ignoble croquis représentant Marine Le Pen à un pupitre de meeting aux côtés de Jean-Luc Mélenchon lui-même installé à un pupitre semblable, ils étaient tous deux représentés éructant. Ce dessin signifiait très clairement que Plantu considérait que Jean-Luc Mélenchon était à placer sur le même plan que Marine Le Pen, ce qui m'avait fait réagir vivement, car même si je ne mettrais pas ma main à couper quant à l'absolue sincérité de Jean-Luc Mélenchon, le fait de placer les idéaux socialistes, voire communistes, sur le même plan que ceux de l'extrême-droite est d'abord un non-sens politique autant qu'historique, mais aussi une insulte gravissime pour la gauche française, et pour finir une posture extrêmement dangereuse, surtout exprimée par un dessinateur aussi populaire et influent que Plantu.

Encore, une fois, en bon citoyen libre et non-encarté exprimant son opinion, je lui ai donc adressé mon point de vue sur la question par courriel.

Sa réaction a été tristement similaire à la vôtre aujourd'hui, mais sur un mode faux-cul et ironique particulièrement désagréable, j'ai conservé sa réponse, la voici :

"Merci beaucoup pour votre réaction.
J’ai bien lu tous les messages que j’ai reçus et, il faut reconnaître que la fatwa organisée contre moi a été plutôt bien téléguidée.
J’ai un peu l’habitude. En tout cas, merci beaucoup pour cotre petit mot très vif et spontané.
J'ai l'habitude de ce genre d'exercice, mais  je m'aperçois, année après année, qu'il est de plus en plus dur de défendre une opinion qui n'est pas partagée par la pensée dominante. Si je comprends bien, je ne dois critiquer que Sarkozy. Déjà, dans les années 80, je me souviens, Georges Marchais organisait des campagnes contre mes dessins, mais, le pauvre, il n’avait pas Internet pour organiser une fatwa.”

Et croyez-moi, je n'ai pas pris cela pour une preuve d'intelligence.
Ma réaction est : mais qui sont donc ces gens qui pensent qu'on aura un aperçu de "l'opinion publique" en donnant la parole à Asselineau, en disant "voyez, il y a 13000 adhérents à l'UPR, un parti qui monte" ? Qui pense à sortir les chiffres d'un parti pour dire qu'il est représentatif ? Et de quoi l'UPR est réellement représentatif ? Quelle est l'idéologie sous-jacente quand il insiste sur la grandeur de la France ?
Et que signifie "n'a pas le droit de s'exprimer sur le plan national " ? Entend-on seulement les syndicats, les partis minoritaires ayant des élus, les révolutionnaires (Lutte Ouvrière, NPA etc.), les économistes atterrés etc. ?

Encarté ou pas, le fait est que vous exprimiez votre foi dans l'UPR et, il y a un côté fan club à se contenter de laisser un message disant "invitez Machin ! Machin porte l'opinion publique !" qui plus est en sous-entendant que vous seriez particulièrement "le peuple".

Donc, voilà, mes opinions ne sont pas celles de l'UPR, je n'aime pas sa "grandeur de la France", son flou sur l'immigration, sa vision de la francophonie, son centralisme jacobin, cette prétention à être de droit (divin ?) détenteur d'un siège au Conseil de sécurité de l'ONU etc., et je crois que ces opinions-là s'entendent déjà assez bien dans le débat public actuel surtout après le Brexit et Trump. Là où vous avez raison, c'est qu'il y a bien des tendances populaires dans ce sens, les scores du FN et les concours de "gaullisme" le montre assez. D'ailleurs, on pourrait peut-être faire la liste de ceux qui ont applaudi l'élection de Trump pour voir qui se voit déjà sur la même lancée, avec, pour moi, ce que je considère comme une étonnante naïveté chez eux que de penser que des Républicains parlant de "America great again" puissent servir les intérêts français.

P.S. au passage : pour l'U.E. et l'idéologie correspondant, notamment l'ordolibéralisme allemand, tout est déjà présent dans Naissance de la biopolitique, cours aux collège de France de Michel Foucault, 1978-1979.
Et pour qui préfère les vidéos, je n'ai pas eu le temps de vérifier qu'il y avait bien tous les audios des cours en intégrale mais déjà celle-ci :
Néolibéralisme, gouvernement, USA et Allemagne :
Extrait de la présentation
- La phobie d'État, néolibéralisme américain
- néolibéralisme allemand (I). Son contexte politico-économique. Le conseil scientifique réuni par Erhard en 1947.
Sa double signification:
(a) le respect de la liberté économique comme condition de la représentativité politique de l'État;
(b) l'institution de la liberté économique comme amorce pour la formation d'une souveraineté politique.
Caractère fondamental de la gouvernementalité allemande contemporaine : la liberté économique, source de légitimité juridique et de consensus politique. La croissance économique, axe d'une nouvelle conscience historique permettant la rupture avec le passé. Le ralliement de la Démocratie chrétienne et du SPD à la politique libérale. Les principes de gouvernement libéraux et l'absence de rationalité gouvernementale socialiste.


Je ne sais pas ce que dit Lacroix-Riz mais Foucault explique bien pourquoi après une guerre mondiale et l'étatisme Nazi (national socialiste), les Allemands ont rejoint une pensée américaine assez anti-étatiste, ont pensé qu'il valait mieux désarmer l'Etat, faire passer le pouvoir du côté d'une société civile socio-économique, terre-à-terre, économiste, gestionnaire, compromis de classe etc.
Il n'y a pas de mauvaise intention derrière tout ça, pas de volonté de transformer le monde en dictature des marchés, et on peut comprendre qu'ils aient mis en valeur la décentralisation avec les Landers, l'affaiblissement de l'Etat militaire et policier etc.

Ceci pour dire qu'il y a un avantage avec le cours de Foucault : l'U.E. n'y est pas juste présenté comme le Mal, une extension de l'Empire américain tenue par Dark Vador, on saisit pourquoi les néolibéraux pensent bien faire et on peut rediscuter du modèle européen avec les Allemands en offrant des pistes qui savent aussi leur donner raison sur certains points. Le fait est que le centralisme, la Grandeur (de la France ou le "great again"), l'Etat comme détenteur de la violence légitime (défense, police) ne sont pas sans risque, un truc à avoir un président lançant sa petite guerre pour monter dans les sondages ou décrétant un état d'urgence où on assigne à résidence des écolos...
Cher FAAB.


Peut-être feriez-vous mieux de ne pas publier de telles ânneries ?

Je ne suis ni militant, ni adhérent, ni de l'UPR, ni d'aucun autre parti. François Asselineau n'est pas "mon boss", mais je suis un citoyen adulte et j'ai la faiblesse de respecter une personne qui semble mouiller sa chemise pour faire avancer le schimlbick politique français autrement qu'en faisant le pitre afin de se faire remarquer par de potentiels électeurs totalement désorientés.

En bon citoyen, selon mes critères bien entendu, je m'informe. Cela n'étant plus possible depuis bien longtemps via la télévision ou la "grande presse" quotidienne ou hebdo, je me promène et fais mon marché avec bonheur sur internet et j'avoue en avoir appris sur l'Union européenne, son fonctionnement et l'histoire de sa construction, bien plus en écoutant les conférences de François Asselineau qu'auprès de n'importe qui d'autre, mise à part l'historienne Annie Lacroix-Riz et son excellent ouvrage "Les origines du carcan européen" (éditions Delga).

Il faut bien dire que le mythe des "pères fondateurs" Monnet et Schumann est particulièrement gratiné et que l'argumentaire au service de la sainte Europe est à peu près aussi épais qu'un sandwich SNCF. A part : l'Europe c'est la paix, l'Europe c'est bien, l'Europe c'est mieux l'Europe c'est davantage de pouvoir d'achat, etc., il n'y a rien de rien. Allez donc demander au premier quidam venu ce qu'il sait du fonctionnement de l'Union europénne, l'organigramme des institutions, leurs rôles respectifs, l'histoire de cette construction : quasiment personne n'en sait rien, aucune pédagogie n'est dispensée, surtout pas à l'école, manquerait plus que les jeunes générations acquièrent une culture politique : trop dangereux.

Il se trouve par ailleurs que ce type dit certaines vérités bonnes à dire avec semble-t-il beaucoup d'honnêteté, ce qui avouons-le fait cruellement défaut dans le paysage politique. Quoiqu'il en soit, son parti compte de plus en plus d'adhérents contrairement à la plupart qui en perdent beaucoup chaque jour, et pourtant jamais un mot de ce mouvement sur les grands médias nationaux, la plupart du temps, il n'est même pas cité parmi les partis politiques du pays, ce qui est au mieux un flagrant mensonge par omission.

Ne croyez pour autant pas que je sois militant de l'UPR, je ne fais que pointer du doigt avec mes arguments un manquement flagrant de notre système d'information politique, et ce manquement m'exaspère.

De quelle démocratie voulons-nous ? De celle qui nous "impose" des partis qui à peine créés par des membres de l'intelligentsia politique sont montés en épingle comme étant de grands mouvements apportant des idées et propositions tellement nouvelles que leurs leaders passent en boucle sur les JT et font les titres de tous les journaux quasiment le jour même de leur création (voir "Nouvelle donne" de Pierre Larrouturou, ou l'inénarrable "En marche" d'Emmanuel Macron) quand le parti de François Asselineau existe depuis huit ou neuf ans et n'a pas le droit de s'exprimer sur le plan national ?

Et bien désolé, moi je suis en opposition totale avec cet état de fait, il est profondément anti-démocratique. A force de mettre le couvercle sur l'expression des opinions populaires, on finit immanquablement par se prendre un grand coup de rateau dans la figure, c'est ce qui arrive vraisemblablement aujourd'hui aux "Démocrates" et aux médias étasuniens, aux nôtres aussi puisqu'ils font partie de la même machinerie oligarchique visiblement haïe, et avec raison, par le bas-peuple dont je fais partie.

Votre réaction me rappelle celle de Plantu il y a quelques années (c'était début 2011). Il avait à l'époque commis l'ignoble croquis représentant Marine Le Pen à un pupitre de meeting aux côtés de Jean-Luc Mélenchon lui-même installé à un pupitre semblable, ils étaient tous deux représentés éructant. Ce dessin signifiait très clairement que Plantu considérait que Jean-Luc Mélenchon était à placer sur le même plan que Marine Le Pen, ce qui m'avait fait réagir vivement, car même si je ne mettrais pas ma main à couper quant à l'absolue sincérité de Jean-Luc Mélenchon, le fait de placer les idéaux socialistes, voire communistes, sur le même plan que ceux de l'extrême-droite est d'abord un non-sens politique autant qu'historique, mais aussi une insulte gravissime pour la gauche française, et pour finir une posture extrêmement dangereuse, surtout exprimée par un dessinateur aussi populaire et influent que Plantu.

Encore, une fois, en bon citoyen libre et non-encarté exprimant son opinion, je lui ai donc adressé mon point de vue sur la question par courriel.

Sa réaction a été tristement similaire à la vôtre aujourd'hui, mais sur un mode faux-cul et ironique particulièrement désagréable, j'ai conservé sa réponse, la voici :

"Merci beaucoup pour votre réaction.
J’ai bien lu tous les messages que j’ai reçus et, il faut reconnaître que la fatwa organisée contre moi a été plutôt bien téléguidée.
J’ai un peu l’habitude. En tout cas, merci beaucoup pour cotre petit mot très vif et spontané.
J'ai l'habitude de ce genre d'exercice, mais je m'aperçois, année après année, qu'il est de plus en plus dur de défendre une opinion qui n'est pas partagée par la pensée dominante. Si je comprends bien, je ne dois critiquer que Sarkozy. Déjà, dans les années 80, je me souviens, Georges Marchais organisait des campagnes contre mes dessins, mais, le pauvre, il n’avait pas Internet pour organiser une fatwa.”

Une fatwa... pauvre Plantu !

Et croyez-moi, je n'ai pas pris cela pour une preuve de grande intelligence.
D'abord comme toujours chapeau océanerosemarie, cela m'a donné l'occasion d'avoir un sourire même crispé alors que le cauchemar est bien réel.

Nous ici, loin des USA, nous n'imaginons pas ce qu'est de vivre avec un animateur télé à la tête de la France, même si parfois on pourrait rêver d'en avoir un pour rigoler l'espace de 5 mn
Que cet animateur télé soit en plus milliardaire (même si hyper mauvais gestionnaire et animateur de la faillite de tant d'autres personnes qui ont travaillé pour lui, même si hyper mauvais héritier de la fortune de son père etc etc, même si fraudeur de fisc etc etc) et de le savoir aux commandes de la première puissance du monde, il y a de quoi ne plus croire aux lois de la gravité, autant se donner pour chef un âne, et ne plus croire en la santé mentale de millions d'électeurs.
Le pire n'est il pas de voir des femmes portaient des panneaux avec pour inscription "Women for Trump". Pourquoi pas des victimes d'abus sexuel en Irlande défiler avec des panneaux "Children for Child abuse"!!!

La personnalité de Assange laisse de plus en plus confronté avec la question de la naïveté "Trump would not be permitted to win...", Trump pour Assange aurait tout l'Establishment contre lui... On lui sert quoi dans son café écuatorien ? Quand on sait que toutes les fortunes ont voté pour lui !!!
Et c'est là ce qui fait peur. Cet homme Assange vient de participer à l'élection d'un mogul des plus dépravés et des plus menteurs, des plus éloignés des nécessités de ses électeurs, et Assange peut encore se justifier?

La question que l'on est en droit de se poser : l'affaiblissement du camp US ne va-t-il pas au renforcement du camp "adverse" Poutine qui lui brille par son opacité totale. Ce n'est pas demain que des élections russes vont étonner : les bookies ne se fatiguent même pas.

L'autre question est la feuille d'impôts de Trump. Pour quelle raison n'a t elle pas été produite (non pas par Wikileaks) mais par les médias mainstream, pour quelle raison Trump a-t-il échappé à ce qui est davantage problématique que ce qui est reproché à Hillary Clinton dans la mesure où gagner beaucoup est dans l'éthique américaine.

L'autre question est pourquoi Wikileak n'a pas agi lorsqu'il a été question par James Comey du FBI des "faux" emails à 8 jours de l'élection?
A ranger dans la catégorie émission pétard mouillé. Dommage.
question pour Elaine Sciolino:
pourquoi la feuille d'impôts et/ou les vantardises de ne pas payer d'impôts de mr D. Trompre n'ont-t-elle pas été publié ?
comment mr Trompe a-t-il passé la barrière de la primaire républicaine ? "?tricheries?"
partie J. Assange:
rien à publier sur Trump tout simplement ! ( à part cet histoire d'impôts et ses histoires de cul pour peopolisation ...)
trop de temps à parler de Wikileaks car l'objectif de Wikileaks a quand même quelque part révolutionner l'information;
toujours pour Elaine Sciolino:
http://michaelmoore.com/trumpwillwin/ en particulier la dernière raison, c'est aussi valable pour les élections présidentielles
françaises;
conclusion:
- les raisons de l'élection de mr Trompe ont été trop peu évoquées sans doute par manque de recul: frustration;
oui j'aurai aimé qu'on m'explique cette histoire de grands électeurs ...
- Hillary CLinton a obtenu + de voix que mr Trompe, l'"entre soi" ne s'est pas trompé;
- mme Le pen et mr Sarkosy emploient les mêmes méthodes que mr Trompe, j'espère que leurs adversaires en tiendront
compte pour les neutraliser lors des élections présidentielles françaises de 2017 ! ne pas faire comme Hillary Clinton;
J'ai trouvé l'émission intéressante, mais je me demandais si le paternalisme et la condescendance de D.S à l'égard de Branco étaient indispensables... Personnellement j'aurais davantage apprécié sans.
Amaelle Guiton a un propos très clair, elle resitue plusieurs fois le débat et oppose des arguments pertinents à Branco.
Quant à la fin de l'émission et au tweet antisémite, on frôlait le point Godwin.
Outre une traduction d'abord inexistante, puis catastrophique et incompréhensible, j'en retiens la volonté de bien faire comprendre au spectateur (au cas où cela n'aurait pas été assez clair auparavant) que Julian Assange est vraiment très très méchant. BOUH!
Franchement j'étais gêné pour Robin Andraca.
« Mon analyse est qu’il ne sera pas permis à Trump de gagner. Pourquoi je dis ça ? Parce qu’il a eu toutes les institutions contre lui. Trump n’a pas une seule institution, peut-être à l’exception des églises évangéliques si l’on les considère comme une institution. Les banques, le renseignement, les vendeurs d’armes, les investisseurs étrangers, etc.., sont tous unis derrière Hillary Clinton. Et les média aussi. Les propriétaires de média, et les journalistes eux-mêmes. » (*)

Il est facile a posteriori de se moquer de la prédiction de Julian Assange, selon laquelle les pouvoirs établis ne permettraient pas la victoire de Trump. Assange a été victime du syllogisme suivant : les pouvoirs établis sont très puissants, ils ne veulent pas de l’élection de Trump, il leur est possible d’assurer l’élection de Clinton. Or il s’agit d’un biais auquel il est facile de céder mais qui ne reflète plus la réalité. La puissance des pouvoirs établis ne réside pas dans la possibilité d’assurer une élection. Ou pour mieux le dire : ne réside plus dans la possibilité d’assurer une élection. L’effondrement de la capacité de prescription des média est une donnée récente qui rebat les cartes. Mais ça ne veut pas dire que les pouvoirs établis ne sont plus très puissants. Ils le restent et sans doute vont le démontrer très vite, s’il en était besoin. L’histoire n’est pas finie et pourrait à la fin donner raison à l’affirmation d’Assange. J'ajoute que, si comme le disent certains dans le forum, Trump peut être considéré comme appartenant à l'establishment, je ne pense pas pour autant qu'il faut en conclure qu'il était le candidat de l'establishment. Il est difficile de nier que beaucoup de forces se sont liguées contre lui. Donc pour moi cette hypothèse n'explique pas l'élection de Trump.

De deux choses, l’une :

- Ou bien Trump n’est pas l’incontrôlable que l’on décrit, et va agir de manière compatible avec la classe dirigeante, celle des décideurs économiques, politiques et culturels : dans ce cas, il va renoncer assez rapidement aux mesures protectionnistes de son programme et il n’y aura rien de nouveau (côté économique) sous le soleil américain. C’est le plus probable, il n’y a qu’à voir ses premières déclarations après la victoire, à la fois très prudentes et consensuelles.

- Ou Trump applique son programme et il est vraisemblable que tout l’appareil va se dresser contre lui. Chacune de ses erreurs sera exploitée, et vu de l’extérieur il risque d’être une cible assez facile : entre ses bévues futures, ses écarts de conduite, l’intérêt de ses affaires et une moralité douteuse, il y aura de la place pour l’affaiblir, et, en cas d’extrême nécessité, pour une procédure d’impeachment.

(*) Je choisis de traduire « establishment » par « institution » et non par le mot français à connotation péjorative « establishment », car il ne pourrait pas faire l’objet du découpage opéré dans la phrase (pouvoir établi conviendrait aussi) :

“My analysis is that Trump would not be permitted to win. Why do I say that? Because he has had every establishment off his side. Trump does not have one establishment, maybe with the exception of the Evangelicals, if you can call them an establishment. Banks, intelligence, arms companies, foreign money, etc. are all united behind Hillary Clinton. And the media as well. Media owners, and the journalists themselves.”
Je vois un peu partout des articles relatant le rôle d'Internet dans l'élection de Trump. Ça me laisse dubitative. Surtout si l'on voit le dernier film de Michael Moore, encore inédit en France, "Michael Moore in TrumpLand," où le réalisateur nous expliquait déjà pourquoi Trump allait gagner.
Ce commentaire n'a pas d'autre prétention que d'éviter une trop grosse déception à D.Schneidermann qui a prédit que le forum allait se focaliser principalement sur le sujet de savoir si machin était anti truc ou pas à travers l'analyse tweetesque effectuée par Robin Andraca en toute fin d'émission

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Emission très intéressante, merci !

Je suis assez peu documenté sur Julian Assange et je ne me permets pas de jugement. Par contre, il est important de ne pas ériger qui que ce soit au-delà de ce qu'il est. J'ai été particulièrement intéressé par la position d'avocat de Juan Branco. En effet, à chaque fois qu'on vient émettre même la possibilité d'une réflexion hypothétique sur
1. l'impact des révélations de données personnelles,
2. le positionnement de Julian Assange (ou même plutôt sur la perception par le public de son positionnement),
3. son "dogmatisme" qui participe à l'aveuglement général (on aurait pu aller plus loin sur l'influence sur des citoyens-électeurs que peut avoir le discours d'un lanceur d'alerte sur l'impossibilité d'une élection libre et transparence),
donc à chaque fois, l'interlocuteur se braque en disant à peu près qu'il ne faut pas diaboliser Wikileaks ou Assange.

En particulier sur les histoires de données personnelles, il peut être intéressant de dénoncer le système qui permet d'usurper une identité parce que le système est faillible. Seulement, ce n'était pas l'objectif de la manœuvre. Et il ne semble pas possible de débattre de cette question des dégâts collatéraux. Ce pourrait être un débat passionnant...

Pour moi la question est très différente de se demander : "en quoi WikiLeaks a favorisé l'élection de Trump ?" (et si ça se trouve, les Américains sont moins influençables sur ce sujet qu'on ne le pense, d'ailleurs...) ou "WikiLeaks a-t-il roulé pour Trump ?"
Il me paraît primordial, surtout sur un site de décryptage, de faire la distinction entre le message énoncé et celui reçu par l'oratoire, de par tous les filtres que sont le contexte, la forme du message, sans parler des incompréhensions

Imaginons que le tweet à propos des élections truquées [ridged] soit bien celui dont parlait Amaelle Guiton, on peut aussi se dire qu'elle a vu elections sur une ligne, ridged à côté (en-dessous), et voilà un positionnement fondé sur un malentendu...
Je n'ai pas beaucoup aimé cette émission, qui est partie en vrille sur Wikileaks et a commencé par le discours de haine de la rombière du NY times. C' était un mauvais choix qui ne confirmait que ce que l'on sait depuis le fameux scoop de la découverte des armes de destruction massives par un journal au service des pouvoirs depuis longtemps.. Le NY times est le journal de l'establishment, comme on dit et, mis à part qu'elle fréquente le gratin, cette femme n'a fait que répéter sa fierté de fréquenter le gratin (le pape! Vous vous rendez compte!). Puis l'émission s'égare dans une accusation de Wikileaks totalement hors sujet et dilatoire.
Je n'ai aimé que la partie sur l'utilisation des médias par Trump, et j'aurais aimé voir l'émission s'articuler autour de l'utilisation intelligente des nouvelles technologies par Obama, lors des élections précédentes, puis par Trump, opposé au soutien de Clinton par la presse Mainstream. C 'eut été assez ambitieux et moins brouillon. On aurait aussi pu approfondir les limites des médias: Clinton était mauvaise car sans fond et usée par le pouvoir et la corruption. Si Trump n'avait touché de vrais problèmes, son talent médiatique n'aurait pas suffi (je précise que je n'aime pas Trump et suis plutôt Sanders- jill Stein)
C'est vraiment si important que ça la Rust Belt ? Parce que quand on regarde exactement où c'est et ce que ça représente... c'est vraiment pas énorme à l'échelle des Etats-Unis non ?
Pourriez vous expliciter l'allusion à Bourdieu faite par l'un de vos invités, Juan Branco, qualifiant Julian Assange de "trop Bourdieusien" (à 1:05:35) ? Voir me conseiller la lecture d'un de ses livres en particulier en rapport avec cet allusion à ses réflexions sur la structure des pouvoirs ?
Merci d'avance d'aiclairer ma lanterne.
Cherchant si par hasard il n'y aurait pas en fin d'émission une chronique de Mathilde Larrère, j'entends à 1h19'08" DS annoncer :
"je ne voudrais pas qu'on termine cette émission sans avoir parlé du fond !"
J'ai bien fait de ne pas écouter avant.
Todd AVANT l'élection. Pour mourir moins con (et moins arrogant Juan Branco).



https://www.youtube.com/watch?v=xZYgUwmWWVw
A propos des "liens (ténus) [de Donald Trump] avec la complosphère américaine", voici un article que nous avions traduit sur Alex Jones.
Arrogance mal placée de la part de Branco et Assange qui nient l'évidence du problème des données personnelles divulguées.

On parle de la mégalomanie de Trump, qui est réelle, mais que dire de celle d'hommes qui n'acceptent pas que leur combat souffre de la moindre remarque, du moindre bémol ?

En espérant que cette intransigeance prétentieuse ne cache pas un radicalisme aveugle et arriéré - "on ne fait pas d'omelette d'establishment sans casser des oeufs de citoyen lambda".
Vaut mieux ne pas faire d'émission plutôt que commettre une nullité pareille.
Chapeau au pote d'Assange d'avoir réussi à garder son calme. S'il était parti en cours d'émission, je l'aurais compris.
Le pseudo-journaliste d'ASI n'a cessé d'agresser l'invité pour obtenir/inventer le scoop suivant : Assange roule pour Trump.
Mais comme l'invité a démonté tous les arguments avancés, le journaliste a sorti en fin d'émission la carte de .... l'antisémitisme (avec un tweet imbitable même pas traduit).
A cours d'arguments, le bougre. Et brouillon.
On est très proches du fond, Daniel. Ce journaliste (dont j'ai oublié le nom) est peut-être le fils d'amis proches, mais pitié, envoie-le chez BFM !
Et qu'il arrête la coke.
Mais je sens que tu t'es rendu compte de ton erreur de recrutement. Avec un peu de courage, tu sauras nous éviter de le revoir.
rien de nouveau ....pour libé assange est un affreux complotiste , limite antisemite , D.S. n'est pas loin , l'ex correspondante ricaine..n'en parlons pas , les garde-chiourme presentateurs a gerber , et , bien sur , et bien seul , le representant d'assange.Tout va pour le mieux , asi avait prevu trump , wikileaks a fait perdre clincton , clincton n'as jamais fait perdre bernie sanders , et marine le pen monte , monte , monte ....et , ici , chez asi , on se demande pourquoi ,
alors certes c'est facile, en buvant son café, de dire "bof" comme je le fais.
Mais la question se pose quand même : comment se fait-il que la semaine dernière j'ai passé un bon moment en regardant l'émission, et que là, bof ?
Moi? peut-être
Pourtant le sujet dans les 2 cas était intéressant.
Je me risque à émettre l’hypothèse que contrairement à la semaine dernière, il y avait connivence entre les invités et les journalistes pour dire "WL c'est pas bien". Et le pauvre avocat obligé de justifier l'apparition d'un numéro de secu (défendre un avocat, c'est bien la 1er fois que cela m'arrive). ça ressemble à une attaque par les bandes car WL dû t il jamais ne rien filtrer, ça ne répond quand même pas à la question - du moins dans ce cas -Quel rôle a joué Wikileaks dans l'élection du candidat républicain ?
Lorsque je dis connivence, cela ne veut pas dire qu'avant l'émission il y a eu réunion pour dire que l'on va manger du Assange au dîner. Mais juste que chacun en arrivant avait une idée sur la chose, et que c'était la même. On rajoute à cela l'esprit de groupe, qui n'autorise pas que l'on change d'avis en cour de route, et on se retrouve dans un commissariat de police.
Émission poil à gratter, difficile de dire quel invité m'a été le plus insupportable à suivre.
Le sujet du fourvoiement des médias américains au sujet de la vague de fond ayant favorisé D. Trump
aurait mérité une émission à part entière.
Par ailleurs, je ne voudrais pas chipoter cher Daniel, mais parler en début d'émission de
"l’élection de Trump" me parait un peu abrupt : Trump vient de remporter l'élection présidentielle,
il me paraîtrait plus correct de parler de "la victoire de Trump à l'élection présidentielle américaine".

Pour ma part, je salue la mobilisation l’électorat républicain,
et fonde l'espoir que H. Clinton ne revienne pas à la charge en 2020. En effet, la bougresse
avait soufflé tant et plus sur la nuque de B. Obama tout au long de ses mandats successifs
que cela en devenait indécent. Finalement, les outrances verbales de Trump et son manque de répartie
lors des débats n'auront pas autant pesé dans la balance que la duplicité présumée et l'arrivisme XXL de Clinton.

L'incident à la forte charge symbolique s'étant déroulé lors des dernières commémorations
du 11 septembre n'a pas du aider, je fais référence au malaise vagal qui s'était emparé d'elle
au moment de grimper dans son fourgon aux alentours de Ground Zero. Je ne suis pas médecin,
mais tellement peu crédible de la part de la com' de l'ex-first lady de l'avoir maquillé
comme symptomatique d'une pneumonie. Certes, elle avait pas mal toussoté
lors de certains discours, et Trump n'est quant à lui pas frais comme un gardon, mais
une pneumonie, who could imagine ? Guys.... un AVC des familles,
il conviendrait peut être de lui avoir diagnostiqué, mais chuuut!
Et cet échec des médias à prendre le pouls de la population (populiste - par définition) ne devrait-il pas interpeller Xavier Niel et Vincent Bolloré (entre autres) sur leur incapacité à domestiquer les voix divergentes ?
Mais en fait, non !
Ils savent très bien que Wall Street, le CAC 40 et le MEDEF, mettront tout le monde au pas. Que ce soit Trump ou Marine Le Pen.
Ma chemise que Trump deviendra rapidement "très raisonnable". La "finance" lui laissera une marge de manœuvre, mais elle le tiendra en laisse pour qu'il n'aille pas trop loin.
Plus ça change, plus c'est la même chose.
ce qui est revelateur dans cette election c'est que deja il y'a pas loin de 50/100 d'abstention.(et on compte pas tous ceux qui ne peuvent pas voter pour x raisons)..

que la campagne électorale ignore trois quarts des États où l’issue du scrutin semble acquise .

que les 50/100 restants qui votent ne suivent pas (plus)les injonctions des medias mainstream...

le sujet aurait du porter sur ça
Pourquoi la moitie des gens ne votent pas?

et ce malgre ,le fait qu'il faut faire barrage a l'affreux trump
bonjour
wkleaks révèle des éléments de correspondances "sécrètes" concernant les grandes puissances mondiales (politiques ou autre ...)
comme tout "diseur" de choses cachées il doit être éliminé ...
la façon dont certains argumentaires sont menés, me rappellent tout a fait la manière dont l'affaire cahuzac a été traitée en France, et aussi comment mediapart a été traité
comme quoi , quoique l'on fasse , tout peut recommencer ...
cela laisse rêveur ....
cdlt
Océane Rose Marie presque aussi drôle avec son accent étranger que Pierre Péchin ou Michel leeb .
Hélène Sciolino outragée une deuxième fois quand Robin Andraca lui demande si elle regardait la télé-réalité trumpiste.
Cela partait mal et a fini à peine mieux.
Dsl mais inviter un mec de wikileaks pour lui dire que c'est de leurs fautes si Trump a gagner, bah je trouve qu'il y avait mieux comme émission a faire sur l'actualité américaine ...

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Excellent débat, j'ai particulièrement apprécié Juan Branco, qu'on sentait assez déçu des accusations, mais qui a bien défendu le beefsteak.
Soit dit en passant, le passage où Assange intervient pour dire que Trump ne gagnera pas contre l'establishment est assez savoureux, parce son aveuglement est sans bornes : Trump fait partie de l'establishment, il en est même le représentant le plus emblématique : riche héritier, cynique, menteur, narcissique, incapable de comprendre le point de vue de l'autre, Républicain, méprisant envers les petits et de ce fait prêt à tout pour se maintenir...

Ce serait assez drôle si ce n'était pas si dramatique...
Il flottait, ce soir, dans le studio d' ASI, comme un parfum de naphtaline, d' illusions perdues...Un relent proustien, en quelque sorte, qui m' a, je l' avoue, enchanté...Le Temps s' était figé, et je retrouvais, dix ans passés, comme un souvenir des jours heureux: DS, au mieux de sa forme, renvoyant ses "Oui, mais...", d' un revers élégant de ses lunettes ( Non-cerclées d' écailles...Bizarre...) à la face, un rien décontenancée, de l' interlocuteur...Icelui se demandant si il devait poursuivre le déroulement de son argumentaire, en s'en tenant à la première partie de l' interjection, ou s' obstiner à expliquer la chose, choisissant, avec moins d' optimiste, mais, sans doute, plus de sagesse, de prendre en compte ce "mais...", lourd de tout ce que vous pouvez bien y fourrer!
Et une (la?) journaliste de Libération, s' étonnant, chère âme, que la liberté ne s' arrêta point aux limites d' une décence bien comprise...Un numéro de Sécurité Sociale, donné en pâture aux malveillants, rôdant deçi, delà...En voilà une idée bête et dangereuse!
Il y eut, même, le nom de Bourdieu, de prononcé...Si, si, je suis formel...Et n' eut été la persistance de mes bourrelets, de mon hernie vagabonde, et de ce je-ne-sais-quoi qui m' empâte la bouche, quand j' abuse, par trop, du réel, je me serais cru, carrément, sur la Cinq!
Le plus bizarre de tout ça, c' est qu' il semblait bien que ce flou temporel n' ait pas touché que moi...J' aurais juré, par delà mon écran, qu' on avait, tout comme moi, si ce n' est pour les mêmes raisons, quelques difficultés à regagner le présent!
Ah oui, le fond du débat: Wiki qui likerait Donald-la-Trompe...On a qu' à mettre ça sur le dos de la gueule-de-bois, hein...Promis, je dirais rien à personne!
Carpe diem...
Beauvais, la ville la plus glauque de la région Île de France…

Oceanerosemarie, Beauvais c’est en Picardie et cette ville a une cathédrale inachevée avec de superbes vitraux et une horloge astronomique
que tu m’en donneras des nouvelles.
Et puis, y’a Jeanne Hachette.
Je n'en suis qu'au début de l'émission, mais déjà, une remarque : cette brave dame ne parle pas et ne comprend pas assez bien le français, c'est extrêmement pénible à écouter, sans compter que ça pousse Daniel à finir ses phrases à sa place.
Il faut recruter des interprètes ou attendre un peu et sous-titrer tranquillement la vidéo.
Les gens qui ne sont pas parfaitement bilingues ou trilingues ont le droit, pour exprimer correctement toutes les nuances de leur pensée ou faire de l'humour, de s'exprimer dans leur langue maternelle. Ça coûte un peu plus cher, certes, mais c'est tellement plus agréable pour tout le monde.
Il y a quatre ans, après l'élection américaine, on avait eu droit aux analyses d'Emmanuel Todd. De là à dire que c'était mieux avant...
Une émission intéressante, à part les 8 premières minutes qui ne servent à rien et qui auraient pu sans problème être coupées au montage.
Et étrangetés de la politique où l'on voit soudain le FBI et Wikileaks faire un concours de : "eh ! oh ! on a des emails !".
En fait, le simple fait de dire qu'on va publier une correspondance privée introduit d'emblée un soupçon, comme avec le bouquin d'entretiens avec Hollande, ça stimule la pulsion inquisitrice-voyeuriste : qu'est-ce qu'ils nous cachent ces gens-là ? quels sont donc leurs petits secrets ?
N'est-ce pas la définition du privé, l'intimité toujours honteuse, "parties privées", "parties intimes" de nous-même que nous avons tous à cacher pour être respectables en public ?

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