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Scoop : les auteurs du scoop sur les ventes d'armes ne sont pas journalistes !

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Rappelons un grand principe :


Un pays qui respecte les Droits de l'Homme  ne vend pas d'armes à un état dictatorial ...


( sauf s'il paye comptant )

C'est légal de vendre des armes en secret alors que nous, citoyens, devrions non seulement être informés, mais avoir notre mot à dire, puisque c'est "en notre nom" qu'on les vend. 


De même, c'était légal de décider une intervention militaire au M(...)

de toute façon, tout ça c'est une tempête dans un verre d'eau ! puisque Florence Parly a bien expliqué que ces armes n'avaient qu'une fonction défensive (Le Monde 18/4/19 ) 

Et elle le sait Florence ! elle est quand même ministre  j'te ferai(...)

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Ce message a été supprimé suite à la suppression du compte de son auteur

Je réserve mon vendredi.

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Ces convergences autour de "qui est/qui n'est pas" journaliste ne présagent rien de bon. Surtout quand le fait d'être pointé comme "militant" sert d'argument. En même temps, c'est la preuve que faire simplement son métier de journaliste met le pouvoir en danger. Nous avons intérêt à défendre becs et ongles la liberté de tous nos journalistes, de même que celle des particuliers qui utilisent simplement leur portable pour nous donner à voir ce qui est destiné à nous rester caché.

D.S. : "Soyons clairs : en matière de vente d'armes, comme en matière de Défense en général, l'Etat est parfaitement dans son rôle en protégeant des informations confidentielles".


Un peu rapide cette reprise d'éléments de langage, non ?


En quoi la vente d'armes devrait-elle être protégée par un "confidentiel défense" ou autre ? Ce n'est pas parce que des turpitudes ont la vie dure qu'il faut les considérer comme normales ou naturelles.


Sur les questions de Défense : si la confidentialité n'est pas à exclure, elle devrait être sous le contrôle de représentants du corps électoral présentant des garanties d'indépendance du pouvoir exécutif et, plus généralement, du complexe militaro-industriel.


Ce qui n'enlève bien sûr pas à la presse son rôle de vigile démocratique... qui devrait être sa mission première.


Pour le reste je suis d'accord... c'est un pas de plus (en rangers cloutés) qui nous éloigne de l’État de droit.

"Légal" pour l'Arabie Saoudite ? 


Pourquoi j'entends "létal" pour le Yemen ?

Merci pour cette salutaire vigilance. Je me demande où en est cette question du statut des journalistes des sites d'information qui ne sont pas l'émanation des journaux papier. Pouvez-vous nous dire ce qu'il en est sur le plan du droit ? En tout cas il semble que ça devient urgent pour la santé de la démocratie, de clarifier et de renforcer ce statut de journaliste. Ca paraît dingue que la police puisse choisir d'interroger un journaliste "en tant que journaliste" ou PAS "en tant que journaliste", selon ce qui l'arrange. Elle ne pourrait pas faire cela avec un avocat ou un médecin.

En générale quand un pays situé dans une zone politiquement tendu achète des armes c'est pas pour les exposer lors de la fête nationale ou tricoter des chaussettes, c'est pour s'en servir à plus où mois cours terme. Et j'iamerias bien que les medias se demande pourquoi l'inde et l’Égypte ont besoin d'autant de rafale pourquoi l'australie achète autant de sous marin etc etc. vu les enjeux géo-stratégiques à venir avec le changement climatique on doit pouvoir y trouver un rapport non? Tiens d’allers, ASI je vous conseille d'inviter M. Jean-Michel Valentin spécialiste du changement climatique et chercheur en géostratégie militaire  pour votre emissions de Vendredi.

Une bonne fois pour toute : la France n'est pas "le pays des droits de l'homme". C'est la pays de la déclaration des droits de l'homme. 

Une fois que l'on sait cela, on peut arrêter de pousser des cris d'orfraie en présence de violation des droits de l'homme

Ceci dit, cette convocation est à vomir.

Encore une fois, Macron et sa clique utilisent leur novlangue : on vend des armes à une dictature mais ce n'est pas pour faire la guerre qu'elle mène au Yemen.


Cette chronique me parait un peu tirée par les cheveux : deux personnes qui sont peut-être journalistes  nous communiquent des faits probables mais pas vérifiables servis grâce à une carte difficilement lisible. Ces deux"journalistes" sont seulement interrogé...

de toute façon, tout ça c'est une tempête dans un verre d'eau ! puisque Florence Parly a bien expliqué que ces armes n'avaient qu'une fonction défensive (Le Monde 18/4/19 ) 

Et elle le sait Florence ! elle est quand même ministre  j'te ferais dire !


;-))

C'est légal de vendre des armes en secret alors que nous, citoyens, devrions non seulement être informés, mais avoir notre mot à dire, puisque c'est "en notre nom" qu'on les vend. 


De même, c'était légal de décider une intervention militaire au Mali sans en informer quiconque. 


C'est pas la notion de "légal" qu'il faut sérieusement dépoussiérer? Étriller, même!

Ce n'est pas la notion de légal qu'il faut réformer mais les prérogatives liées au statut de président de la république.

On pourrait commencer par ça... vous semblez penser (espérer?) que ça suffira... mais peut être que si on commence à réfléchir on y prendra goût, méfiez-vous...

Le problème vient du mot qui est mal choisi. Ce qui est "légal" c'est ce qui est conforme à la loi et non pas ce qui est nécessairement éthique. Dans une dictature, faire emprisonner ses opposants ou faire emprisonner des journalistes peut être tout à fait légal si la loi le permet (Voir le régime Turc par exemple). 


Si l'on considère que la loi est le language du pouvoir, alors la loi peut devenir équitable comme martiale selon le gouvernement qui l'écrit. 


La question ne se pose donc en termes de démocratie, d'éthique ou de république (on peut prendre la question sous différents angles comme la morale ou les institutions). Il faut alors interroger ceux qui la font et le système qui la produit.

La loi, c'est le résultat d'un rapport de forces. Ce n'est ni éthique ni moral… mais exclusivement et entièrement politique.

"c'est le résultat d'un rapport de forces."


Tout à fait. Je dirais même plus: c'est le résultat d'un rapport de forces à un moment donné. 

Sans déconner la France vend des armes au non de sa population ?

Je croyais que c'était un mélange de pognon avec un zeste de politique étrangère.


La France vend des armes, et pour ça comme pour plein d'autres décisions, la population aimerait bien avoir son avis à donner, mais ne travestissons pas les faits.

"la France vend des armes au non de sa population"


Sympa, la faute d'orthographe! Plus sérieusement, n'entendez-vous pas dire à tout bout de champ que "nous" vendons des armes et que c'est bon pour "notre" économie? 


"Ne travestissons pas les faits" 


C'est bizarre, cette première personne du pluriel qui semble vous englober.

D'ou la limite de la notion d "Etat de droit" bien surestimée quand on regarde l'état du droit.

Question interventions militaires, un article indiquant ce qui est constitutionnellement possible pour l'exécutif : Qui décide des interventions militaires françaises ? 

J'ai pris cet article de 2013 parce qu'il parle du blocage d'une intervention en Syrie par la Chambre des Communes, d'Obama qui s'en remettait au Congrès alors que Hollande, lui, n'avait qu'à décider tout seul.


Et question armes et légalité, il y a le cas de ce projet de loi contre la violation des embargos  qui, je crois (à vérifier), est bloqué depuis  13 ans, n'a pas été définitivement adopté : normalement, ça mettait dans notre Droit une directive européenne pour punir ceux qui contournent des embargos notamment sur les armes. Si c'est bel et bien bloqué, ce doit être pour raison d'Etat avec des livraisons non-officielles, par exemple en Syrie à des groupes anti-Daech, livraisons susceptibles de provoquer des poursuites contre nos décideurs, intermédiaires etc.

Dans la philosophie républicaine la loi est l'expression de la "volonté générale". 


Dès  qu'on laisse un lobbyiste entrer dans un Parlement ce principe est piétiné.


Dépoussiérer, étriller... ho oui ! Et peut être même nettoyer les écuries d'Augias.


Dès  qu'on laisse un lobbyiste entrer dans un Parlement


et quand c'est 300, ça fait quoi ?

Hé hé, GJ dans la rue, on est làà, on est lààà ... !


(3 nouveaux coms, 3 salves de Cartouche, courtes et incisives, bravo)

Rappelons un grand principe :


Un pays qui respecte les Droits de l'Homme  ne vend pas d'armes à un état dictatorial ...


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