Merci, Nat, pour vos commentaires bien informés. Je ne suis pas, comme vous, connaisseuse du sujet, mais il m'a semblé aussi que Viviane Kovess-Masféty écrasait l'échange du haut de sa superbe, avançant des chiffres non vérifiables et se targuant de (...)

J'ajouterai juste qu'il est fatigant de voir, une fois de plus, tout le monde se tomber dans les bras sur des sujets consensuels de lutte (légitime) contre l'extrême-droite pour mieux éluder la protestation nécessaire contre les politiques ultralibér(...)

Bonjour,,

Et merci d’aborder cette thématique.

Il est désolant de ne pas inviter un clinicien autour de la table. La « caution » médicale est représentée par une épidémiologiste (certes psychiatres, enfin j’aimerais connaître son activité clinique si e(...)

Vous terminez l’émission en expliquant que vous n’aurez pas eu le temps d’aborder l’important sujet de l’écoanxiété alors que le chef vénéré a répété si souvent que «  ici, on est sur Internet, on a tout le temps qu’on veut ».

C’est fréquent que les émissions se terminent alors que les invité·es ont clairement encore des choses à dire, alors pourquoi ne pas pousser un peu plus ? Est-ce qu’il y’a des raisons techniques ou financières ? Le coût du montage ? De la diffusion ? Expliquez-nous…

Je crois qu'un spectre hante cette émission et ce sont les positions défendues par cette épidémiologiste psychiatre pendant la période du COVID.

Alizée annonce dès l'introduction : "Personne n'est ici pour minimiser ces problématiques de santé mentale qui sont importantes, d'autant plus chez les jeunes qui sont une population vulnérable".

Ce que, évidemment, l'invitée va s'employer à faire pendant une heure, en jouant sur les deux tableaux de son profil, qui lui permettent à la fois d'imposer les constats et de s'autoriser recommandations et jugements (voir le passage sur la responsabilité des parents).

Reconnaître un éventuel impact à long terme des choix politiques sur la santé mentale des jeunes pourrait entrer en contradiction avec certaines prises de paroles antérieures.

https://www.20minutes.fr/sante/3004359-20210322-coronavirus-confinement-aere-gouvernement-veut-eviter-tout-prix-burn-out-collectif

https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/33706216/

https://www.santemagazine.fr/psycho-sexo/psycho/coronavirus-le-confinement-cest-desagreable-mais-pas-insurmontable-432875

https://www.rfi.fr/fr/podcasts/invit%C3%A9-france/20211202-cinqui%C3%A8me-vague-de-covid-en-france-le-probl%C3%A8me-dramatique-arrive-sur-les-h%C3%B4pitaux

Merci, Nat, pour vos commentaires bien informés. Je ne suis pas, comme vous, connaisseuse du sujet, mais il m'a semblé aussi que Viviane Kovess-Masféty écrasait l'échange du haut de sa superbe, avançant des chiffres non vérifiables et se targuant de sa "longue expérience" auprès des jeunes.

Et pourtant, comme vous le soulignez et comme le souligne cyjack, ses propos sont lénifiants (il n'y a pas de malaise aujourd'hui, pas plus que de tout temps, car de tout temps l'adolescence a été une période de fragilité, etc.), très macrono-compatibles, son rejet des arguments de Salomé Saqué est très violent. Elle n'a aucune remarque sur la misère de la psychiatrie et, plus généralement, l'étranglement de la santé publique par les politiques libérales actuelles. Cette dame est "conseiller psychiatrie à la Cour de Comptes qui prépare un rapport sur le financement de la psychiatrie"*... Cela a de quoi inquiéter.

Contrairement à ce qu'elle affirme, nombre de jeunes souffrent de la violence sociale et sont inquiets de la catastrophe environnementale, beaucoup décident qu'ils et elles n'auront pas d'enfants dans ce monde terrible que nous leur laissons.

Les autres invitées, visiblement impressionnées par l'assurance de Madame Kovess-Masféty, ne sont pas à la hauteur pour contrer ses arguments.

Une fois de plus sur ASI, on a un plateau déséquilibré par le choix des intervenants. C'est vraiment dommage, car le sujet de l'émission était important et intéressant. Mon impression est qu'on est passé à côté.

* https://lpps.u-paris.fr/annuaire/viviane-kovess-masfety/

Bonjour,

J'ai récemment lu cette "boîte noire" sous un article de Mediapart :

"Si vous avez des idées noires ou que vous subissez des pensées suicidaires, nous vous recommandons de vous faire aider.

Appelez le numéro national de prévention du suicide : le 31 14

Consultez le site de l’Union nationale pour la prévention du suicide (UNPS)"

Et dans une émission récente, je me souviens qu'un journaliste faisait un oralement un disclaimer du même genre à chaque occurence de ce thème. L'avez-vous envisagé pour cette émission ?

Bonjour,,

Et merci d’aborder cette thématique.

Il est désolant de ne pas inviter un clinicien autour de la table. La « caution » médicale est représentée par une épidémiologiste (certes psychiatres, enfin j’aimerais connaître son activité clinique si elle existe) et qui minimise un phénomène clairement établi dans les données…

Il est inquiétant d’avoir en 2025 une normalisation de ce que serait une espèce de « crise d’adolescence ». Toute souffrance psychologique est à considérer.

Il y a deux phénomènes importants à relever du fait de la détérioration des indicateurs de santé mentale chez les jeunes. 

D’une part les jeunes ayant une vulnérabilité psychiatrique (souvent sur le spectre bipolaire) vont décompenser plus précocement du fait d’un contexte environnemental délétère (et quid de la gestion de leur trouble par la suite : on sait que l’âge de la première décompensation est un facteur prédictif négatif dans le cours évolutif du trouble).

D’autre part, et il est important la de sortir d’une vision purement comptable…. Une partie des jeunes présentant des symptômes psychiatriques, certes ne développent pas de troubles par la suite, mais cela rend compte de symptômes dépressifs exogènes dont la cause est purement environnementale et bien liée au contexte actuel (sanitaire peut être en partie lors du Covid) mais également politique, écologique, financier…

Cette vision globale et systémique est indispensable à garder en tête. La psychiatrie a déjà du mal à prendre en charge les personnes présentant des troubles psychiatriques, soigner le système (qui se meurt à petit feu) c’est soigner une bonne partie des problématiques de « santé mentale » des jeunes !

Viviane Kovess-Masféty ne parle pas de n'importe où , et surtout ne semble pas connaître son public, éducateur dans un foyer d'ado avec diverses expériences dans des foyers sociaux ou pour des activités extérieures les jeunes s'inquiètent de l'avenir, qui est au réchauffement climatique, à la guerre que semble vouloir nous faire faire les élites . Je n'ai jamais entendu autant de jeunes filles dire qu'elles n'auront pas d'enfant car pas d'avenir. Viviane Kovess-Masféty devrait de temps en temps sortir de son bureau et rencontrer les jeunes tous les jeunes et elle verrai que le moral n'est pas bien beau les dérives liées à la drogue ou à des accidents de moto des délits de fuite exetera peuvent être comptés aussi comme des suicides indirects. Ce plateau n'est pas équilibré il aurait fallu pour cela inviter Salomé saqué.  sa réponse après la question de Salomé saqué au président de la République m'a semblé totalement  macroniste.

Merci pour cette émission, je vote, en espérant que "les jeunes" la regardent, mais pas seulement.

Je ne connaissais pas l'effet Papageno... alors qu'il est de salubrité publique...

Une remarque que n'ont peut être pas osé faire les invitées : l'hôpital Robert Debré est situé à l'est de Paris. Il est probable qu'il "attire" plus de jeunes confinés dans des logements exigus que la moyenne française.

Dommage de n'avoir pas déjà un peu traité l'écoanxiété, mal diagnostiquée et mal traitée. 

Je vois des professionnels qui la traitent comme n'importe quelle anxiété, alors qu'elle est fondée sur des faits pouvant conduire au désespoir.

Certes, chaque période a ses sources d'inquiétude - et ce serait intéressant de les retracer - mais j'avoue avoir tendance à plaindre les jeunes victimes de changement climatique "programmé". Et de la prévalence des psychopathes à la tête des états les plus puissants de la planète. Rester positif dans ce contexte, c'est un challenge quotidien - pas un heureux hasard - j'aurais aussi bien aimé que l'émission débouche sur quelques pistes utiles ici et maintenant...

En période de vacances, ya moyen de faire plus long !

Même chose, c'est la troisième émission que je dois télécharger pour arriver à regarder sans glitch depuis le mois dernier. Dailymotion, il est temps de tirer sa révérence… il y a pleins d'alternatives solides à DM et Youtube !

Bonsoir, l'utilisation de Daily motion s'avère problématique : je reçois des images fixes avec un son qui déroule, des sons différents qui dominent l'émission en cours, des séquences doublées. Suis-je le seul ?

Bonjour,

super sujet, et super série pour tout l'été !

Juste une petite remarque : la newsletter de cette semaine commence par "Les médias adorent parler des jeunes, de leur santé mentale, de leur sexualité, parfois avec eux, souvent sans " et on constate d'emblée que c'est aussi le cas sur ce plateau ^^

Je comprends que faire venir "un jeune" (terme qu'il serait intéressant de définir) pour le faire parler de son expérience personnelle n'est pas très pertinent, mais n'existe t'il pas des associations d'enfants ou d'adolescents dont des membres pourraient avoir un regard intéressant sur ces sujets ?

Est-ce que dans les prochaines émissions, il sera possible d'aborder les questions qui les concernent avec eux justement ?

Merci !

Les problèmes techniques ne sont pas présents dans la version téléchargeable.

Thème à aborder d'urgence, et très intéressant, malgré les problèmes au début de la vidéo !!

Bonjour ,pareil que mes camarades .Problèmes techniques 

Bonjour

Echanges intéressants, dommage qu'il y a des problèmes techniques en début de la séquence.