Bienvenue dans ce premier épisode de notre série d'été 2025 ! Au fil des semaines, nous allons nous pencher sur la manière dont la télévision et les médias sociaux, en particulier, parlent des adolescent·es, et parfois mêmes des plus jeunes, ou s'adressent à eux. Au menu : des discussions sur les jeunes issu·es de quartiers populaires, la représentation des ados dans les séries, les médias en ligne pensés pour les jeunes, la question de la sexualité des ados dans les médias ou encore, le genre et de l'orientation sexuelle dans les dessins animés. 

Pour ce premier rendez-vous, nous nous penchons sur un sujet crucial, interpellant, dont les indicateurs touchent au coeur : l'état psychologique, mental, des plus jeunes. Il faut dire que les chiffres relayés par la presse sont alarmants. On entend régulièrement que le suicide est la seconde cause de mortalité chez les jeunes. On entend moins que les ados sont la tranche d'âge dont le taux de suicide est le moins élevé, de plus de 10 points par rapport au reste de la population, selon les données de la DRESS en 2025.

Évidemment, personne n'est ici pour minimiser ces problématiques de santé mentale surtout chez les jeunes, qui restent une catégorie vulnérable. Il fallait toutefois dresser un état des lieux complet, nuancé, scientifique de la situation. Pour se demander, aussi, si le tableau noir qui est dépeint à la télé ne risque-t-il pas d'aggraver la situation, au lieu de l'améliorer.

Autour de la table, pour en discuter : Cécile Peltier, rédactrice en chef adjointe du magazine Sciences Humaines qui a publié un dossier entier sur la socio et la santé mentale des jeunes, Viviane Kovess-Masféty, épidémiologiste et psychiatre spécialistes des enfants et ados, qui a coordonné plusieurs rapports pour l'Assemblée nationale et le CESE sur le sujet, et ⁠Margot Brunet, journaliste scientifique à Cerveau&Psycho.