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Commentaires

Salut Versac

Je viens de parler à Versac

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Heureusement d'autres sont là pour prendre le relais : Blogueuse Influente
Je me demandais si @SI allait en parler, mais vous ne m'avez pas déçue. Comme un écho au "Salut, Serge" du BBB....

Versac n'a pas cherché la notoriété mais il était conscient de la taille de son lectorat. Et balancer à ses innombrables lecteurs un court billet au vitriol, sorti de nulle part, sur Aphatie et Birenbaum, c'est s'exposer à une riposte explosive. J'estime trop Versac pour imaginer qu'il ne s'en soit pas douté. Il s'est ensuite violemment emporté contre la mauvaise foi des protagonistes. Mais tout blogueur reçoit dès ses débuts son lot de commentaires trolleurs, et doit décider vite de sa stratégie : accepter, censurer, répondre, négocier...Alors non, je crois que Versac au fond de lui même savait très bien où il allait. Il allait vers sa fin librement choisie, à la suprise de tous, mû par son seul bon vouloir. Et ça, c'est la grande classe et l'éthique suprême.
Alors oui, salut Versac...
Dominique>il semble que vous n'ayez pas compris ce que c'est qu'un blog. C'est un endroit personnel. On y fait ce qu'on veut (dans la limite des lois). Si on a envie de se prendre pour un éditeur du Monde ou de donner son avis sur la recette de soupe au choux de Robuchon, on peut. Personne n'est obligé de lire, et contrairement a l'éditeur du Monde, le blogeurinfluent de la blogobulle n'est pas payé grassement pour livrer son opinion, c'est gratos !
Le blog, c'est le nombril, non ? Si les blogueurs étaient moins nombrilistes, ne se prenaient pas la plupart pour des éditorialistes du Monde, peut être qu'il y aurait plus de collectif, vous trouvez pas ? Notamment pour lutter efficacement contre le démantèlement du service public de l'audiovisuel.
Hello Daniel.

Oui, c'eût été intéressant de discuter avec vous. Mais ma foi, sans caméra, c'est aussi bien. Et en commentaires et dans les fils de forums, sans la starification, c'est pas mal non plus. Je ne goûte pas trop cette bulle, et ce billet, élogieux et sympathique, confirme l'existence de cette bulle. Il nait et meurt des blogs tous les jours sur la toile.

Pourquoi arrêter, déjà.
> l'envie, daniel, l'envie, le plaisir. Le sentiment d'enfermement dans un personnage public qui est un pseudo qu'on ne maitrise plus.

Pourquoi aujourd'hui, pourquoi dans ce tourbillon de castagnes terminales (et un peu incompréhensibles) avec Aphatie et Birenbaum (je vous laisse les découvrir dans les derniers jours de son blog), qui lui ont valu de sévères retours de bâton.
> parce qu'il faut une goutte d'eau, pour faire déborder le vase. Cela faisait des mois que je n'avais plus de jus. J'avais déjà voulu arrêter il y a quelques mois, suite à quelques petites choses qui sont allées un peu trop loin chez des blogs pour le moins indélicats. Je ne faisais que repousser. Faut dire : comment tuer un truc qui vous prend autant de temps et de passion depuis aussi longtemps ? fallait-il tuer un truc qui est devenu médiatique (soit la valeur suprème chez tant de monde) ?

Mais au-delà, finalement, pourquoi avoir commencé ?
> Si je savais, Daniel, si je savais.

Lui qui a été choisi par lémédias comme le prototype du "blogueurinfluent", que l'on a mille fois vu dans les débats de LCI ou de I>Télé à chaque fois que ces chaines avaient besoin d'un blogueur de service, qu'est-ce qui l'a donc poussé à se glisser dans la peau de cet étrange -et nouveau- personnage du nobody, qui a quelque chose à dire sur tout ?
> alors, d'abord, je ne suis jamais allé à itélé (je leur en veux, ils ne m'ont jamais invités). Et sur LCI, seulement trois fois.
> ensuite, j'ai refusé énormément de sollicitations interviews et plateaux. pas le temps et pas le goût. J'ai tenté d'aller là où il y avait du temps et de l'espace pour la parole. ca n'a pas toujours marché. Quand Taddei, m'ayant laissé juste 5mn, m'a dit "on en refera une", j'ai hésité, mais j'ai dit "oh, vous savez, je ne crois pas". Et pourtant, je l'aime bien, l'émission de Taddei, mais expliquer ce web demande du temps, et je n'ai pas mon avis sur tout.
> je n'ai jamais voulu incarner ce personnage du neonobody.

Et une fois installé dans ces habits-là, une fois autorisé par le Système à dialoguer quasiment d'égal à égal avec les ministres et les éditorialistes-vedettes, que ressent-on ?
> D'égal à égal, faut quand même pas pousser. On est toujours un intrus, on pose un regard amusé, on en joue, on tente de profiter de ce regard extérieur pour rendre compte différemment. Quand on va, accrédité, au meeting de Sarkozy, on montre d'autres choses, et on va voir finalement les skaters faire des ollies.

> Griserie de sa notoriété, ou de son pouvoir d'influence ? Simple désir de bien faire ? Epouvantable terreur du sentiment d'illégitimité ?
Griserie, parfois, oui, quand on a un contact avec des personnes qu'on n'avait pas jusqu'ici osé contacter. Puis ligne claire et honnêteté, volonté de ne pas adopter les codes du système. de ne pas produire de la petite phrase. Et oui, sentiment d'illégitimité terrible quand des journalistes vous demandent votre avis sur tout, parce qu'il faut bien attraper un blogueur. Refus, surtout, nombreux, de participer au cirque.

Avec les peuplades voisines, on vit différemment selon leur nature. Avec les anciens et ceux qui apprennent à vous connaitre se créent des liens forts, de connaissance (qu'ils soient amis ou ennemis). Avec les lointains se créent un schisme. Jusqu'à ce qu'apparaissent ceux qui vous prennent pour cible, justement parce qu'ls considèrent que vous faites partie de cette élite médiatique. Et là, on rigole moins. Le plus étonnant, finalement, c'est d'être, pour les journalistes qui ne comprennent pas, le "pape des blogueurs", soit une engeance de ce qui va les tuer, et, pour nombre de blogueurs, le "blogueur des media", soit la dégénérescence de ce qu'ils aspirent à être.

Un moment, ce fut vertueux. Ca ne l'est plus tellement.
Salut le France,

VERSAC ferme est c'est une avalanche de posts ?

Franchement, cela motive la petite galaxie de Journaleux Français que se regardent leurs nombrils !

VERSAC avait et a une belle plume. Souvent énervant, il avait une audience justifiée.

Mais, en faire de facto une perte de la toile, c'est un peu fort.

D'autant, qu'à la lecture de sa pseudo dernère note, il annonce la couleur.

"Il a d'autres projets, et reviendra ailleurs !"

Il y a quelques mois, il avait déjà décidé de ne plus écrire. Cette fois, il semble plus sûr de sa vie du Net, ailleurs.

Alors, faire une note depuis ASI avec autant de pommade, c'est un peu fort de café.

Mais bon, la bulle des journaleux Parisiens est ainsi. Elle se croit indispensable aux internautes de France.

Ils devraient y réfléchir en deux fois. Nous sommes tous de passage sur cette terre, rien d'autre.

Bon vent à VERSAC ailleurs, point !

JD
(L'équipe)
gueulante.fr
Point de vue d'un utilisateur de blog.
Sur un blog, on a l'impression d'être entre nous, de pouvoir s'expliquer en tête à tête, de s'assurer de la mauvaise foi d'un interlocuteur par une petite question qui le démasque, de faire une remarque épidermique à un moment, puis de la nuancer sans la renier un peu plus tard. Sur un blog, on croit rester à une dimension humaine préservée de la sur-interprétation, du détournement, du fantasme, de la récupération, de la psychologie en base 1 : "j'ai raison/j'ai le pouvoir sur l'autre". Le blog pousse à l'humilité d'avoir à défendre ses affirmations, à les affiner, à fermer les portes aux malentendus. Le blog avec commentaires, c'est l'invitation au débat argumenté, ou pas, c'est ausi l'invitation à la dérive au gré du vent, à se charrier, à troller. À petite dimension tout cela fonctionne avec plus d'agréments que d'inconvénients.
A grande échelle, est-ce parce que cela empiète sur le monde des pro? Est-ce parce que le blogueur ne peut plus matériellement recaler, recadrer?, la construction s'écroule sur la tête de l'auteur qui se retrouve à lever des boucliers au lieu de deviser agréablement du bout de gras.
Versac n'en peut plus, on dirait.
Est-ce que cela vient de lui à ce moment x de sa vie?
De la notoriété extravagante de son blog?
D'une étiquette "blogueur influent", comme il le croit, faisant de lui l'homme à abattre par les médias pro du net?
D'une usure normale qui fait passer de la passion à l'habitude, de l'habitude à la routine, de la routine au dégoût?
Du vertige que doit avoir tout personnage public, vu flou par ceux qui sont le plus éloignés de lui, et pour qui ce double flou et faux devient insupportable?
Beaucoup de questions sans réponses puisqu'il ne veut pas venir causer à DS...

J'ai du mal à voir ce renoncement comme une capitulation face aux pisse-froids, comme dit Mr Eolas, il sur-dramatise! Ma parole, c'est bientôt lui qui va craquer aussi*...
Versac souhaite recommencer ailleurs de plus belle, c'est une fuite donc, et selon "l'éloge de la fuite" c'est pas plus mal pour échapper à des harcèlements pervers qui vous minent.

*si c'est le vrai, méfiance, méfiance. voir les faux david, alain de tout poil qui circulent innocemment sifflotant les mains dans les poches..
Tes tas de blogues ferment tous les jours, pq consacrer une émission à Versac ?

qu'a-t-il de si exceptionnel ?


(c'est une question qui appelle une réponse, comme dirait un de mes profs....)



http://lecourant.info

castagnes [...] un peu incompréhensibles [...] avec Birenbaum
On est toujours un peu étonné de voir se friter des gens qui semblent aller dans le même sens.
Schneidermann et Plenel, par exemple...
Ou Bourdieu et Schneidermann.

Quand à Versac, invitez-le plus tard, qund il aura surmonté son coup de mou.

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