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Reims et ses pleureuses

Désastre, calamité, désolation:

Derniers commentaires

Ségolène Royal a annoncé mercredi 19 novembre son intention d'élaborer un "plan d'urgence économique et social" face à la crise mondiale si elle est élue au poste de premier secrétaire du PS, dans "un contrat de gouvernance avec les militants socialistes" publié à la veille du vote.
"A partir d'un état des lieux conduit dans toutes les fédérations, nous élaborerons un plan d'urgence économique et social, porté, au Parlement et auprès des Français, par une grande campagne nationale", écrit la candidate, qui détaille son programme de travail en cas de victoire jeudi ou vendredi prochain.

"Coalition arc-en-ciel"

Ségolène Royal annonce par ailleurs l'organisation d'une "convention de la rénovation" du parti, où "seront remis à plat les modes de fonctionnement du PS, son adaptation à la société de l'information, les nouveaux modes de militantisme, ainsi que la question des primaires ouvertes pour la désignation du candidat de la gauche à l'élection présidentielle".
La candidate promet aussi une "convention nationale" sur la question ultrasensible de la stratégie d'alliances du PS. Cette convention nationale portera sur la constitution d'une "coalition arc-en-ciel", dont les contours ne sont pas précisés dans le texte, et "servira d'acte fondateur à l'élaboration d'un programme de gouvernement avec toutes les forces de gauche". Ségolène Royal rappelle sa volonté de rassembler la gauche autour d'un "contrat de gouvernement", puis de tendre la main "à tous les démocrates" pour "battre la droite".

"Appel à tous les talents issus de toutes les motions"

Ségolène Royal reprend sa proposition d'un "forum global européen" réunissant les PS européens, les syndicats et les ONG des 27 Etats-membres pour élaborer une stratégie commune face à la crise et préparer les élections européennes de juin 2009.
Elle entend lancer une "vaste campagne d'adhésions" et propose "une cotisation modique qui n'exclue personne", sans reprendre son idée de carte à 20 euros.
La candidate propose en outre des "assises de l'innovation territoriale" pour préparer les régionales et les cantonales de 2010 et 2011 et une "université populaire de la connaissance" afin que le PS "retrouve sa fonction offensive dans la bataille idéologique".
Ségolène Royal promet enfin que la nouvelle direction du PS "fera appel à tous les talents issus de toutes les motions". Les membres de la nouvelle équipe "prendront l'engagement de se consacrer pleinement à leur tâche", et de respecter les décisions collectives. (AP)

Nouvel'Obs

Et dire que Daniel Schneidermann trouve que Royal ne parle jamais de politique... Si c'est pas de la politique, ça, et de la bonne en plus, c'est quoi ?
Ce que lémédas ne disent pas, vous l'avez lu quelque part vous ?

Un proche du PS vient de m'envoyer une explication concernant le subite ralliement de Delanoë à Martine Aubry. Voici le texte :

Que doit-on comprendre ? Que lors du Congrès Bertrand Delanoë n'a pas agi selon ses convictions politiques ? Où alors que ses convictions sont fluctuantes ?
La vraie raison c’est un troc. B. Delanoë a demandé à Martine Aubry de retirer Mao Péninou le candidat qu’elle soutenait au poste de 1er secrétaire de la Fédération de Paris pour remplacer P. Bloche. Dès que celà fut fait, B.Delanoë annonça hors Congrès son ralliement à Martine Aubry et son appel à voter pour elle.

http://www.dailymotion.com/lang/fr/video/x7fay9_la-colere-de-julien-dray-16112008_news

Voilà pourquoi ces partis m'énervent, dans un parti d'élus, tout est tractation, sempiternelle.

http://anthropia.blogg.org
Premiers alliements de la motion A à Ségolène Royal:

- le député, André Vallini (motion A)
- le sénateur et président de conseil général (A)
- le député et président de région Jean-Yves Le Drian (A)
- le député, Louis-Joseph Manscour (A)
- le député, Victorin Lurel (A)
- le député, Armand Yung (A)
- la maire, Martine Lignères-Cassou
- le 1er secrétaire fédéral et maire, Gilbert Annette (A)
C'est clair, dans une pauvre France où les journalistes ne peuvent plus s'exprimer que sur des poncifs pré-établis pour s'assurer une part d'audience convenable, sur des thématiques à la mode, sans surprises et surtout sans avis détonnant, il est tout à fait logique de voir déferler sur le PS autant de quolibets et d'écrits ridicules.

Tenez, pour exemple: si Ségolène Royal avait été la seule candidate, et si elle avait obtenu 98% des voix, que n'aurait-on pas entendu à propos d'un PS qui se serait révélé, pour le coup, à pensée unique, (lire sans aucune pensée), et sous le coup d'un renouveau stalinien dramatique pour la démocratie...

Pourtant, un seul candiat, et les 98%, c'était bien les primaires de l'UMP, non ?

Oui, selon que vous serez puissants ou misérables, vous serez traité servilement ou comme des chiens par nos faiseurs d'opinions... Mais le pire n'est pas là, puisque la puissance de nos média ont convaincu la quasi totalité des militants du PS de leur faute, à tel point que ce-que-dit-la-presse-du-congrès a été un sujet vedette au congrès, qui fut lui-même largement couvert par la presse.

Ces socialistes qui se regardent non pas par eux-mêmes, mais à travers le prisme déformant des média de masse (et de droite), illustrent le biais d'appréciation fondamental de notre société vis à vis d'elle-même. La Société du Spectacle est incapable d'introspection, et elle se rêve une idylle libérale à grands coups de miroirs déformants se réfléchissant eux-mêmes, en une gigantesque mise en abîme...

Quel vertige !

Pourtant, à ce congrès, j'ai vu un franc et sain combat d'idées, et des combats de personnes, inévitables comme dans tous les partis, souhaitables même. Car comment pourrait-t-on présenter un éventuel candidat à la présidence vierge de tout combat ? Comment pourrait-t-il gagner, s'il ne commence pas par gagner les siens ?

Quel est donc le modèle vanté en creux par les médias ? Celui d'une UMP aux ordres et sans démocratie interne, dont un courant ultra minoritaire, issu d'Occident, a imposé sa loi aux Gaullistes, aux Vilepinnistes, aux Giscardiens, aux catholiques et à tous les autres ?

Oui, notre démocratie est bien malade. Mais il ne faut pas aller chercher la maladie là où il reste encore du débat !

Car, au bout du compte, le débat et le combat ne sont que l'expression démocratique la plus saine. Qui peut avoir intérêt à s'en moquer ?
il ne me semble pas tres judicieux de la part de Daniel de nous faire part de ses convictions politiques. Je me souviens qu'au cours de l'affaire Duhamel nous avions deja eu une amorce de debat sur l'opportunite de connaitre l'opinion des journalistes. (au final Daniel avait fait le choix de ne pas divulguer pour qui il allait voter a la presidentielle)

La neutralite c'est important et ca n'est pas etre tiede que de tenir pour soi, quand on est journaliste, ses penchants pour un parti ou pour un autre. Il est important que lorsque dans une emission avec des invites politiques par exemple on n'est pas toujours a l'esprit que les questions viennent d'un sympatisant pour quelque candidat ou parti que ce soit.

Je considere ASI comme un des principaux sites d'information en langue francaise et de la meme facon que les journalistes de la BBC ne font jamais part de leur opinion politique je prefererais que l'on s'en tienne a l'objectif ambitieux et necessaire de l'objectivite la plus impeccable.

Just a thought... (comme on dit ici)

R.
Tiens, puisque j'ai vu qu'on parle de Mitterand et d'une éventuelle filiation.

Est-ce que quelqu'un s'est posé la question de savoir si Ségolène Royal ne compte pas faire avec Bayrou ce que Mitterand avait fait avec le PC, l'utiliser pour se faire élire, puisque apparemment il n'y a pas d'autres solutions, puis le ramener à une position insignifiante ? Après tout, pourquoi pas, on a vu d'autres manœuvres dans le genre...
Je ne pleure pas sur le PS.
Je pleure tout court !

La gauche est morte, mais elle était dans le coma depuis déjà pas mal d'années.
J.F.Khan l'a proposé, il faut dissoudre le PS pour réinventer, recréer, régénérer... Non pas la révolution, mais une (r)évolution... (comme l'a écrit Werber).
La révolution proposée par le gouvernement actuel, cette fameuse fracture, ne casse rien (à par nos pieds pour rester poli), ne résout rien, mais revient à son point de départ. Comme le fait une révolution (un tour complet sur soi-même) !
Il fallait oser se remettre en cause tout de suite après la défaite, en songeant à rassembler, à unir, à édifier des idées, voir même reconduire une idéologie ! Changer tout !

Ils se gargarisent d'Obama, mais aucun ne veut agir comme l'institution qui à permis à Obama d'être là où il est... Les places ne sont pas libres, par mesure d'équité, (comme dirait Calvi) à droite, mais alors que la gauche pouvait marquer sa différence, elle joue dans la cour des petits, dans la cour de ceux qui se battent pour le sac de billes du camarade.
Le problème de taille, c'est que les billes, ils ne les ont plus depuis plusieurs récrés déjà !
Cher Mr Hollande,

Sachez que rechercher le consensus en permanence finit toujours par creer des tensions voire des fractures au sein de votre parti.
Vous êtes le responsable de la situation du PS...A force de ne rien décider afin de rassembler les forces de gauche au maximum produit l'effet inverse...CQFD
Pierre Marcelle, quand il parle de «Daniel S., chroniqueur fameux», il ironise ? Espérons qu'il n'est pas abonné à ASI.net.
Une fois de plus ce billet reflète complètement ma pensée. Merci. Enfin les masques tombent et l’arrière garde du PS, bras armé du Tout Sauf Ségolène tire à boulets rouges avec une violence, une mauvaise foi et une méchanceté indignes. Tant mieux s’il n’y a pas eu de synthèse molle. C’est l’occasion, espérons le, de se débarrasser de tous ces apparatchiks minables et rancis, les Hollande, Weber, Fabius, et Délanoé qui par dessus le marché vient d’appeler à voter pour Martine Aubry (dont les interventions en congrès sont dignes du soviet suprême). La palme revient à l’indestructible Jospin, grand fossoyeur du parti devant l’éternel qui n’en finit plus de régurgiter son amertume et son désir de vengeance. (cf. entre autres. ses interventions dans le doc de France 5 « l’enfer de Matignon », son livre « l’impasse » !! etc..).
Quant à la presse, nous avons une fois de plus l’expression d’une pensée unique, exempte de toute analyse, qui se désole et fait le lit de la droite. Pas un éditorial qui ne voit là l’occasion salutaire du grand ménage qui a tant tardé. Une chorale lénifiante qui découvre les dissensions du PS : quel scoop ! Pas une once d’espoir pour tous les sympathisants de gauche qui au fond ne doivent être fâchés que les assoiffés d’un pouvoir ringardisé et décadent se dévoilent.
A voir la saine colère de Julien Dray : enfin ! :
http://www.lepost.fr/article/2008/11/17/1328026_colere-de-dray-ils-sont-71-et-incapables-d-arriver-a-s-entendre.html
Désolé mais je ne renouvellerai pas mon abonnement à ASI cette fois. Si j'ai envie de surfer sur des sites de couleur politique de gauche ou de droite, ils sont nombreux sur le net et gratuits par dessus tout. Daniel, votre engagement claire et sans nuances pour le parti socialiste (et votre préférence affichée pour Royal) discréditent votre travail même si celui-ci reste très estimable. Votre site n'a peut être pas la pression de la publicité et du monde économico-médiatique mais il est tout de même sous l'influence idéologique et politique de son patron, c'est à dire vous Mr Schneidermann.
Votre posture peut être à double tranchant, d'un coté les gens naturellement à gauche s'y retrouvent dans vos articles, mais pour certains tout en étant de gauche veulent avoir une autre information à savoir une analyse des médias et de la presse au dessus de toute orientation politique affichée, c'est juste une question de crédibilité.

Cordialement

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c'était le meilleur scénario possible !!!!

1. la motion fourre tout et hétéroclite a disparu
2. les divergences entre personnes renvoient aussi à des positionnements (de droite à gauche, de Ségo à Hamon) qui certes peuvent apparaitre minorés par la grandiloquence des discours mais renvoient bien à des convictions profondes (Valls par ex est symptomatiquement avec Royal, ce gars qui dans une trubune de Libé a réussi à oublier que l'économie française est encore en partie en dehors du marché : école, etc) = bref le PS aura une ligne plus visible
3. le vote final par des militants donnera une grande légitimité au vanqueur, bien plus que tout accord à 3 h du mat', et ce vote à deux tours se fera bien à la majorité (30% c'est pas 50%)


Mais comme taper sur le PS est devenu proverbial ... d'ailleurs pour le sens du vent y a les communiquée de Lefebvre ...
Si seulement ils se décidaient à enterrer le PS en tant que parti.
Bonjour,

Peut être hors sujet? mais qu'en est il du bourrage des urnes dans les fédérations?
( Marseille? Frêche? - y a t il un deal avec soeur sourire du coeur flamboyant? - Nord pas de Calais?)
Quelle légitimité si les votes sont truqués?
cela ne serait qu'anecdotique?
Cela risque t il de se reproduire pour les votes à venir?
JL Mélenchon l'avait dénoncé sur son blog...
Pas très curieux les journalistes.......
;o)
Très bonne analyse, Daniel : effectivement, le catastrophisme des commentaires relève plus du goût démédias pour le sensationnalisme que d'une analyse exacte de la situation.

En revanche, ce qui est sûr, c'est que le PS a encore perdu la bataille de la communication...
Ah ! Pardon cette mascarade aura eu un effet très positif sur le chiffre d’affaires du Best Western - Hôtel de La Paix à Reims (suites à 350 €uros) et sur celui des marchands du piquette (Dom Perignon et Cristal Roederer, si vous me lisez…) : un pareil triomphe ça s’arrose, et pas qu’un peu ! Au diable l’argent du contribuable !

La théorie du chaos va incontestablement trouver des occasions de s’affiner dans les prochaines années, mais hélas les chaos historiques sont d’une drôlerie très relative : la fin des empires est en général assez sinistre…

Sans parler des révolutions sanglantes : Russie ou Cambodge par exemple, mais on s’en voudrait de ne pas évoquer Hitler, Mussolini ou Pinochet symétriquement !

D’autant que nous devons Hitler essentiellement à la crise de 1929, qui ressemble par bien des aspects à celle qui débute en ce moment…

C’est un joli mot “chaos”, malheureusement ce qui se cache derrière est moins avenant !

***
Tant que j'y suis, je viens de tomber sur une citation de Rocard dans Le Monde du 8 novembre, qui résume bien les raisons de la torpeur du PS pour tous [s]nos camarades[/s]les wannabe premier secrétaires qui veulent un parti de miliitants :

[quote=Michel Rocky]"Qui sont-ils, les socialistes français ? Pour un tiers des conseillers municipaux, pour un autre tiers des gens qui veulent devenir conseillers municipaux et pour un troisième tiers des curieux de passage qui s'en vont vite parce qu'ils s'ennuient ferme aux réunions de section"

Ya encore du boulot. Une fois [s]qu'on[/s] que le PS aura un million d'adhérents dans le pays, ça sera plus dur de perpétuer le vote des fédérations en fonction du vote du chefaillon en place.

edit : ah oui on n'est pas sur le forum du PS ici
Au final qui l'a emporté du match PS vs G20 ?
La couverture médiatique du Congrès de Reims a firsé le ridicule. Il y a un affrontement de personnes, plusieurs candidats. Et alors, comme dans toute élection démocratique, non ?

Quand le Congrès réalise la synthèse, la droite et les médias raillent les apparatchiks qui marient la carpe au lapin pour préserver leurs postes. Quand le Congrès est un congrès d'affrontement, la droite et les médias raillent les apparatchiks incapables de se mettre d'accord.

Deux poids de mesure, car c'est évident que l'on ne fait pas ce procès de l'oganisation aux partis de droite, tant leur déficit démocratique est profond. Oui, le PS lave son linge en public, c'est un processus transparent et ouvert (malgré les élucubrations de rue89 qui avait dans le pif un demeuré du service d'ordre), où les militants votent. 700 journalistes couvraient le Congrès de Reims. Combien étaient dans le bureau de Sakozy quand il a décidé d'adjoindre Bertrand et Pécresse à Devedjian à la tête de l'UMP ?

Qu'on nous foute la paix cinq minutes avec le boxon du PS, c'est un processus lent et compliqué certes, mais tant mieux. La presse n'a pas tant raillé les un an et demi de la primaire démocrate aux US, ou le vote bonapartiste de l'UMP le 14 janvier 2007.
La distribution des baffes n'est pas terminée... Après le jeudi noir, le dimanche sanglant, en attendant un autre jeudi obscur. Ce qui marque le plus cette quinzaine "socialiste", c'est le revival de l'acharnement contre la Ségolène. Rien de ce qu'elle a dit d'important n'a été relevé par ce que nous avons vu du travail de "800 journalistes". Non... rien. Comme s'il fallait la maintenir dans le rôle de la gourde qui ne comprend rien à rien. Ce qui était valable en 2006-2007 reste valable en cette fin d'année 2008.
Incroyable que personne n'ait pris ceci en considération: Ségolène est l'archétype de la petite fille élevée dans une nombreuse famille dirigée par un psycho-rigide, une petite fille qui pour connaître sa résilience a dû se bagarrer contre son père, ses frères et la jalousie des frangines. A part un frère officier, elle est la seule à émerger d'un milieu qui, à notre époque, fait terriblement "has been". Je vais me faire évidemment engueuler, mais il y a, chez Ségolène, quelque chose de l'itinéraire de François Mitterrand : elle aussi vient d'un milieu "national-catholique". Sans doute le pire pour le magma laïc, trotskiste, grande gueule, bien assis dans ses certitudes, rouge parodique oublieux du "socialisme réel"... qui constitue le bloc de gauche. Au lieu de "comprendre" et de fraternellement soutenir le parcours, les haineux en remettent une couche. Il paraît évident qu'il faut à Ségolène, comme Mitterrand en 1971, susciter un "18 Brumaire"...
Pourquoi on pleure aussi ?
Parce que nous aussi on veut notre Obama, et qu'apparemment au PS, yen n'a pas. Ailleurs non plus. Nos espoirs ont besoin que quelqu'un les porte.
En attendant il ne reste que la déprime, la perspective d'un deuxième mandat présidentiel pour l'utlradroite qui se profile. Ouah, superbe avenir, j'exulte !
En somme Daniel, qu'importe la panne de démocratie militante (le Congrès en est l'essence : construire une majorité qui ne soit pas sur un seul nom), puisqu'il y aura un "vote bonapartiste" ? Ouh que je n'aime pas ce socialisme-là...
Je ne comprends pas (sinon pour des raisons de prise de pouvoir interne) que les royalistes aient mis en avant le Modem pendant ce congrès, à ce point. C'est vraiment se tirer une balle dans le pied pour la gauche !
Bayrou a été celui qui a fait perdre Royal en 2007 en n'appelant pas à voter pour elle...

La gauche peut se reconstruire avec d'autres alliés bien plus responsables !
Pendant ce temps, les Verts, eux, sont en passe de réussir leur congrès (et de rassembler y compris au centre, mais sur des idées de gauche) http://www.lepost.fr/article/2008/11/16/1327752_vote-des-militants-verts-les-resultats.html
Les autres? Les autres ne se désolent pas ils rigolent.
D'ailleurs Peillon vient de passer sur France2 et a déclaré qu'il fallait arrêter de faire rigoler la droite.
Résumé de l'évolution du PS: tous contre l'UMP -> arrêter de faire rire l'UMP -> ?
Il y a comme un embouteillage de partis de gauche à l'horizon, mais s'il faut en passer par là pour avoir autre chose qu'un centrisme libéral légèrement incliné au gré du vent.
Et puis tout de même, ce congrès a éliminé Delanoé, ce qui n'est pas rien.

En attendant le vote des militants, le combat des cheffes fera l'affaire.

Moi ce que je constate, c'est qu'à faire précéder le vote pour le dirigeant d'un travail sur le projet, on nivelle par le bas, puisque le projet s'amoindrit pour devenir le plus gros commun dénominateur, qui est en fait le plus petit projet dans l'absolu.

J'ai personnellement bien aimé la voie ségoliste, quand elle dit dans son discours (visible sur Marianne.fr) qu'elle mettra au référendum du PS les projets d'alliance notamment avec le Modem, ce qui a été ovationné par bon nombre du public (see the video) et qui n'a pas souvent été relevé par lémédias, qui pourtant aurait mérité de l'être, puisque c'était le sujet (alibi) qui fâche la synthèse des motions.

http://anthropia.blogg.org
Le vote des militants sur les alliances ? Lémédia n'ont parlé que de ça !
Du coup on fait une supermégapub à Bayrou :
- celui qui n'a pas dit pour qui il voterait au 2e tour en 2007
- celui dont le "mouvement" soutenait Darcos aux municipales de 2007
- celui qui n'a pas réussi à se faire élire à Pau, ville gauchiste s'il en est

C'est à n'y rien comprendre, cette tactique royaliste ! sinon pour de pures considérations internes, malheureusement.

Delanoë avait autrement bien joué, lui, aux municipales de 2007 : laisser de Sarnez (conseillère de Paris + députée européenne Modem) choisir, ce qu'elle n'a pas su faire.

Pour capter le Modem et non s'y inféoder, il est évident que la gauche peut l'inviter à gouverner / gérer mais APRES chaque élection (comme Aubry l'a fait à Lille au 2e tour des municipales par exemple), histoire d'établir des rapports de force et de tenir compte du choix des électeurs. Enfin si l'on considère qu'il y a toujours une différence entre gauche et droite même centriste.
Delanoë avait beau jeu de laisser De Sarnez choisir... il n'avait pas besoin d'elle pour se faire réélire.
La vraie question c'est est-ce que le PS est prè à perdre, des régions, dans 2 ans, si elle ne peut les garder sans faire alliance (au 2e tour, c'est évident) avec le Centre ?
Et, vous confondez, les alliances avec le Modem dès le 1er tour, ce n'est pas S. Royal qui le propose, c'est Michel Rocard.
Rebsamen et Collomb se sont alliés au Modem au premier tour en 2008, ainsi que le maire de Grenoble il est vrai. Quant à Rocard en 2007, il voulait faire un accord pour tenter de stopper la vague sarkoziste car à l'évidence Royal n'y arrivait pas seule - mais c'est une autre histoire.
Sur les régions : le bilan de la gauche plurielle y est bon depuis 2004, la droite est impopulaire, donc pourquoi aurait-on besoin du Modem pour garder les régions à gauche en 2010 ? On peut gouverner à gauche les régions, et prendre le risque de soumettre le bilan aux électeurs tel quel, sans tout chambouler. ça s'appelle la continuité et la loyauté en démocratie. Si le Modem veut rejoindre les exécutifs PS-Verts-PC, pourquoi pas ? Mais je ne trouverais pas absurde ni impossible qu'on associe une partie de la "gauche de la gauche" à la gestion des politiques régionales.
La gauche de la gauche, c'est souvent celle qui ne veut pas participer au gouvernement, fut-ce d'une région.
Je suis tout à fait d'accord avec vous sur le bilan des régions de gauche. Puissiez-vous avoir raison sur les résultats éléectoraux. Mais, comme vous le savez, les scrutins régionaux sont "nationalisés" médiatiquement et les questions de politique générale peuvent donc interférer lourdement dans le vote. Surtout si lémédias décident d'aller dans ce sens.
Ah parce que la politique nationale de la droite est bonne et populaire en ce moment ?
Bonjour,

Je vous reprends sur cet argument : "la gauche de la gauche" ne veut pas participer.... Car c'est une idée que j'entends de façon très courante dans les médias, et que je trouve fallacieuse. Pourquoi ? tout simplement parce que les mouvements de la gauche radicale refusent non pas de gouverner, mais de participer à des gouvernements qui appliquent des politiques contraires à leurs principes.
Cet argument que vous utilisez n'aurait jamais été utilisé il y a encore vingt ans, alors que la position de ces mouvements étaient la même. Simplement, depuis, "on", c'est à dire les partisans du dogme de la régression sociale, se sont habitués à gouverner en pratiquant la même politique, sans alternative. Et par un bizarre glissement sémantique, le fait de pratiquer cette politique est devenu simplement "gouverner".
J'ai bien dit "participer au gouvernement" et pas "gouverner". Je sais parfaitement que leur objectif est de devenir majoritaire. Je pense même que les mouvements à gauche du PC sont en train d'évoluer et qu'il n'est pas du tout impensable d'imaginer que Besancenot participe dans le futur à un gouvernement de gauche.
Mais en l'occurence je nevois pas de déformation médiatique lorsque l'on dit que les partis d'extrême-gauche ne veulent pas entrer dans un gouvernement qu'ils ne dirigeraient pas. C'est simplement leur position. Sans compter que les partis révolutionaires (ok, aujourd'hui ce n'est plus le cas) n'avaient à l'origine pas pour but de gouverner mais de voir arriver "le grand soir".
Heu, sans vouloir vous contredire, le PS vote théoriquement d'abord sur son projet, puis pour son chef: le vote sur les motions (le 6 novembre) est celui qui doit arrêter la ligne politique du parti. On ne vote sur la tête du parti que 15j plus tard, après que les représentants des motions ont essayé de faire synthèse. Je pense que ce système est totalement dépassé, mais, en pure théorie, le choix des orientations précède bien le choix des personnes.
Je pense, personnellement, que dans notre démocratie ultra-médiatisée, cet ordre ne tient plus. Dans la Ve République, révisée par le Quinquennat, on choisit le leader qui porte un programme puis on lui donne une assemblée. Cela donne une importance peut-être démesurée au Président, mais au moins, les choses sont claires.
C'est donc en quelque sorte accepter le bonapartisme de fait. Evidemment c'est peut-être obligé dans la Ve république. Alors on aura bien ce parti de supporters et non de militants.
Je trouve que Royal aurait dû se retirer de la course au PS malgré ses 29%, vu le caractère hyper-personnalisé de sa démarche. Mais faute de mieux on votera pour elle en 2012, c'est sûr.
Ah, mais je livrais juste ma vision de la façon dont les choses se passent.
Personnellement, je pense que la Ve République a fait son temps, et qu'il est temps d'en concevoir une Ve, plus parlementaire sans être parementariste, et qui en finisse avec l'Exécutif bicéphale. Je pense à peu près pareil pour les statuts du PS, mais j'ai moins d'idées sur comment réorganiser le machin.

Et la démarche de Royal est pour part personnelle (pour supporter les sifflets, huées, insultes, faut quand même qu'elle ait personnellement envie d'y aller). Celle de Martine Aubry, Benït Hamon ou feu-celle de Bertrand Delanoë (jusqu'à ce que le Phoenix blablabla) étaient purement altruistes, c'est évident !

Alors on aura bien ce parti de supporters et non de militants.


J'adore ce 2e clivage tout aussi fabriqué que le premier. Cette accusation venant du camp Hamon qui vit depuis 15 ans sur sa bande de supporters du MJS (et sur le MJS actuel connu pour sa gestion totalement libertaire de ses militants encore démontré pendant ce congrès) et de la motion D composé de Fabius et de Cambadélis bien connus aussi pour leur détesation de stroupes au garde-à-vous.

Un parti largement ouvert où l'on peut adhérer facilement sera bien au contraire un parti de militants, de citoyens libres qui s'engagent sur les idées et non dans une écurie. Ces nouveaux militants compenseront le poids des élus et de leurs équipes (salariés, adjoints, etc).
Gestion libertaire des militants par le MJS actuel ? Boarf, je trouve que le MJS actuel, pour assiter à la cuisine interne, fait preuve d'autant de machiavelisme que les vieux pour faire rentrer dans le rang les têtes qui dépassent et faire "bien voter" les fédérations... Si c'est ça la relève, j'ai peur que Hamon, malgré son discours attirant soit dans la plus droite lignée des barons socialistes.
Photine parlait par anti-phrase dans son premier paragraphe !
Effectivement, j'ai pas les yeux en face des trous, j'avais pas tout lu, il est tard ici. Juste une réaction épidermique quand je lis "MJS". Son message est aussi drôle que juste.
Pourtant il y a bien une différence entre un parti de supporters (UMP, adhésion à 20 euros, jolis tongs sur la plage, briquets et capotes pour l'été) et un parti de militants (commissions, réflexion à la base, et pas seulement "débat participatif" devant une madame Loyal, tractage et action collective aux côtés des mouvements sociaux, associatifs, etc.)

Aux Verts, la différence existe, une petite minorité veut imposer la conception "parti de supporters" et de nombreux militants résistent.

J'ai l'impression, sans me faire d'illusion sur le MJS (j'y ai eu des connaissances aussi, y compris des gens très bien) ni sur Fabius ni sur le PS, qu'il y a quand même une décision de taille à prendre entre l'écurie Royal-Collomb-Rebsamen-Mennucci (voir la photo sur la page d'accueil de son blog ! ça dit tout de sa conception du socialisme) et les autres.
Cette question des alliances est sans fondement.

Pour avoir alliance, il faut qu'il y ait programme. Le ModeM est même pas foutu d'en avoir un. Et pour les élections de 2010, c'est quoi le Modem au niveau local ? À Paris, des étudiants/jeunes cadres/ex du PS/geeks ; à Lille, la petite bourgeoise replète du nord notaire-médecin, en Auvergne les giscadiens contrariés ou les virés de l'UMP. La plupart du te mps, un attelage hétéroclite des décus de tous poils. "L'arche de noé des déserteurs de la pensée" comme écrivait Charb dans Charlie Hebdo.

Pas un n'a posé le préalable du programme, se contentant d'agiter qui l'exemple italien, qui l'exemple allemand.

Ensuite honte à Royal d'évacuer les questions qui fâchent en proposant un référendum, pour éviter de prendre position. Elle avait déjà fait le coup avec la Turquie pendant les présidentielles.


Ensuite honte à Royal d'évacuer les questions qui fâchent en proposant un référendum, pour éviter de prendre position.

Toujours la haine. Reprocher à Royal de ne pas prendre position, c'est vraiment le comble.

Elle n'a pas évacué la question qui fâche, elle a annoncé un référendum militant. Pendant la campagne interne, elle défendra sa position, ses adversaires feront de même et les militants décideront.
ça s'appelle la démocratie.

Honte à vous de nier aux militants le droit à la démocratie.
Du calme, du calme. Pourquoi faire voter les militants sur une question qui se posera dans 3 ans. Et quelle sera la formulation de la question ? "Voulez-vous que l'on fasse alliance avec le modem' ? Dans ces cas là faut faire voter les militants sur toutes les modalités de l'accord, Quelles circonscriptions réservées, quels accords programmatiques.

Ah oui le Modem n'a pas encore de programme. Ah oui, pardon, il faut d'abord demander l'avis du modem avant de demander aux militants. Je râle après une promesse démago qui n'a pas de sens : promettre un référendum sur les alliances avec le centre, comme ca, en plein Congrès, c'est comme promettre un référendum sur l'adhésion de l'Ukraine à l'UE sans que celle-ci n'en ai exprimé l'envie.
Pas la peine d'être ccondescendante en me donnant des leçons de démocratie, dire que je me réjouissais à la lecture de votre message du dessus (le premier, celui sur la joie et la bonne humeur).
Non, je pense qu'il faut demander l'avis de militants d'abord... Et seulement parce que les leaders du parti ne sont pas d'accord entre eux et surtout ne mettent pas leur discours en cohérence avec les actes. Quant à savoir quelle question sera posée exactement au militant, vous avez raison, c'est un point crucial... Si ce n'est, qu'en réalité, une majorité est plutôt d'accord: alliance, au second tour et seulement si le parti du centre (qui sait ce que sera le MoDem dans 2 ans) vient sur nos positions, au moins partiellement.


Royal s'est prononcée pour une position (elle l'a reformulée dans son discours de samedi): alliance d'abord à gauche, puis, si nécessaire "main tendue" au centre, c'est à dire proposition au Centre de nous rejoindre.
Et puis tout de même, ce congrès a éliminé Delanoé, ce qui n'est pas rien.

+1

je suis impressionné par Benoit Hamon qui parle EXACTEMENT comme shakeqi , c´est flippant.

Royale, gagnera ( j´ai beaucoup aimé le texte de votre blog sur la guerre des cheffes). elle est agaçante. mais c´est une pro qui arrive à dire les mots qu´on attend d´un chef , notamment à propos du choix stratégique à faire par les militants, ses propos sur le nouveau front populaire et les financiers qui appellent l´état comme on appellerait un valet font mouche.

Judith a raison de critiquer sa locution , elle est vraiment énervante et son côté catho de gauche est totalement insupportable.

wait and see, now
Mais, chère Anthopia, la mère Royal n'a jamais rien fait d'autre que de dire : "Mettez moi dans le siège confortable, donnez-moi tous les avantages qui vont avec et ensuite vous gouvernerez pour moi..."

D'autre part nous avez bien raison de vous féliciter de l'élimination de Notre Drame de Paris, mais pour ma part il me semble que c'est le PS dans son ensemble qui a achevé de s'auto-détruire. Il est vrai qu'il ne restait pas grand chose à faire !

L'ennui c'est que tout ceci enchante le petit homme, et ça c'est vraiment désolant...

***
Et que si le P.S a besoin, comme François Mitterand, de trois scrutins pour se faire élire président on est en Sarkosie jusqu'en 2017 ! Et j'ai bien peur (age) de ne pas connaitre ce temps là .....


J'ai personnellement bien aimé la voie ségoliste, quand elle dit dans son discours (visible sur Marianne.fr) qu'elle mettra au référendum du PS les projets d'alliance notamment avec le Modem, ce qui a été ovationné par bon nombre du public (see the video) et qui n'a pas souvent été relevé par lémédias, qui pourtant aurait mérité de l'être, puisque c'était le sujet (alibi) qui fâche la synthèse des motions.

http://anthropia.blogg.org

Pour ma part, j'ai rarement entendu aussi débile que cette proposition. Et contrairement à ce que vous affirmez, la proposition de référendum a été sifflée. Il faut dire, tout d'abord, que la question des alliances avec le MODEM était un clivage artificiel lors de ce congrès, parce que les programmes (sauf celui de Benoît Hamon, clairement à gauche) se ressemblaient fortement. Ensuite, personne ne peut dire 3 ans et demi à l'avance quel sera le paysage politique en 2012. Je pense que Ségolène Royal a eu tort de s'enferrer dans cette question de l'alliance avec la droite. Mais elle pouvait faire difficilement autrement avec les jeunes loups libéraux qui l'entourent (Vals, Peillon...). Qu'est-ce que c'est que cette proposition malhonnête qui consiste à dire qu'on va d'abord rassembler toute la gauche (ou du moins ce qu'il reste des décombres de l'Union de la gauche) avant de se tourner vers la droite ? C'est prendre les partenaires de gauche en otage et pour des imbéciles.
La question des alliances, toute prématurée qu'elle soit, a tout de même un sens politique, et le congrès du PS, que la presse juge catastrophique parce qu'il n'a pas accouché d'une synthèse (si c'est pour faire une synthèse molle comme la dernière fois, c'est plutôt tant mieux), a tout de même donné des indications nettes en se déterminant sur cette question. Les trois quart des délégués ont manifesté qu'ils étaient contre une alliance avec la droite et exprimé le désir d'un ancrage à gauche. Aubry et Hamon ont fait un tabac en affirmant cela. Reste à savoir, maintenant, si le vote des militants pour désigner le premier secrétaire va se faire sur cette question ? Ou si la télévangéliste Royal aura réussi, avec ses bondieuseries, à hypnotiser suffisamment d'idolâtres.
Débile ou habile? On ne peut pas être si catégorique.
Quand on veut la faire passer pour l'affreuse qui tend vers la droite dans le parti, c'est une parade comme une autre, qui a le mérite d'être lisible pour les esprit simple comme le mien, encore capable d'une écoute au premier degré...
Et si je ne lis pas au premier degré, mon interprétation ne tend pas non plus vers votre conclusion et l'estampille "débile". Delanoë est un peu mou du genou face à Sarkozy, il se préserve en restant en retrait. Martine Aubry prend de tout temps les responsabilités qu'elle veut bien, et donc n'est pas prête à rouler pour elle-même on dirait. Et les autres, il y en a pour tous les goûts, même ceux de Judith... C'est une ligne de front plus cohérente qu'on croit.
Deux cas possibles : Sarkozy ne se représente pas en 2012 ou Sarkozy se représente en 2012... Dans le premier cas, imaginez la droite (en miette, sans son leader qui les a ridiculisés) et imaginez Bayrou. Il ne demande rien au PS, Bayrou..., et le PS le ratatine un peu pour plus tard, en n'en faisant pas un opposant crédible à la gauche. Et dans le deuxième cas de figure, rien à perdre pour le PS. Divisé ou souhaitant ratisser large? Si on veut se débarrasser démocratiquement de celui qui apparait de plus en plus comme un mec plus illuminé qu'éclairé, l'électorat fera avec ce qu'on lui propose. Estimons nous heureux si la gauche n'abuse pas de la situation et si elle reste variée et dans le débat interne.
voilà ce que j'ai écrit il y a quelques minutes dans un autre post mais cet avis est mieux ici................ je suis tout à fait d'accord avec votre analyse (argh j'ai du mal à le sortir, je déteste être "trop" d'accord avec quiconque :-) j'rigole !) ;

c'était dans le post "ils ont obama nous avons ségolène"

"pour répondre à quelques posts qui tentent de comprendre quelles peuvent être les personnes qui finissent par soutenir Ségolène ROYAL, je n'ai jamais été une "encartée" et j'ai toujours mis un point d'honneur à ne jamais écouter de discours politiques car ils sont tous du niveau d'un bonimenteur...

mais pour les derniers évènements du parti socialiste, je m'y intéresse car je "pressens" (oui je fais partie des fans "émotionnels") qu'il est urgent que le parti socialiste se range derrière un leader, seul(e) et unique car le pays va vraiment mal avec la politique favorable aux plus riches et raciste de ce gouvernement d'"ultra droite" et que si personne ne prends les rênes de la contestation, c'est le peuple qui va se démerder seul... et dans la rue !!!
je préfèrerais que ça se passe dans les urnes et derrière un programme de gauche qui reprends l'intérêt pour les personnes.... et, à ce propos, j'espère que les nouveaux socialistes seront plus socialistes que les anciens... à suivre !!!

alors pourquoi je pense que ROYAL a été la plus brillante à Reims ? non pas parce qu'elle se présente comme une victime (la journaliste qui a avancé cela à Ripostes a toujours des théories bizarroïdes pour ne pas dire nulles à mes yeux !), elle n'a pas besoin de cela, il suffit de se souvenir des attaques subies pendant la campagne et de celles d'aujourd'hui pour comprendre que les collègues de ROYAL ne supportent pas l'idée qu'elle devienne leur chef !!! elle, issue de la même génération, un scandale pour eux, impossible à gérer narcissiquement !!
eh bien, perso je pense qu'ils sont tout simplement moins bons ; ROYAL dans tous ses discours ce WE, a déjà mis en avant un programme de lutte, rangé et clair, contre les décisions de la droite française et au-delà, et surtout pour remettre du social dans sa politique quand elle sera élue, et j'espère qu'elle le sera car je pense que c'est quelqu'un de parole....... ;
c'est ce genre de discours que les militants et les français attendent.... et non, comme l'ont fait les autres, des discours expliquant où devrait en être le parti aujourd'hui et qu'elle est leur vision du parti aujourd'hui, etc... de cela tout le monde se fout !!!
quelle est la capacité des socialistes à se battre dans le monde d'aujourd'hui, voilà ce qui intéresse !!

on parle de son ambition, de son autorité, de son mauvais caractère ?? selon moi ce sont des qualités nécessaires à un homme politique, qualités que n'avait pas HOLLANDE (et de voir son poulain DELANOË se retirer à la HOLLANDE montre ce qui s'est passé durant toutes ces dernières années dans ce parti : la recherche de LA synthèse, ridicule dans un parti qui compte des milliers de militants et des fortes têtes) ;
si la france devait être gouvernée par un leader sorti d'une synthèse (?), le pays serait bloqué depuis longtemps...
la démocratie ça n'est pas ça ; c'est chercher la majorité et imposer les idées de la majorité... ce qu'on subit d'ailleurs depuis 2007 = un programme de merde voté par une majorité trompée par un candidat qui a passé son temps à mentir.....

voilà pourquoi, à l'avenir, le bon électeur sera celui qui arrivera le mieux à détecter le plus gros menteur pour que celui-ci ne passe plus au suffrage universel ;
et alors on pourra dire que les électeurs seront devenus de bons électeurs.... tout un travail et pas si facile !!!

.... mais ça n'est que mon avis........."

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