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Réforme du travail : "Evidemment", tous les amendements sont rejetés !

Tous les amendements rejetés? "Evidemment!" Un échange vidéo tiré de l'examen en commission à l'Assemblée nationale du projet de loi d'habilitation du gouvernement sur la réforme du code du travail a provoqué un mini tollé, après avoir été repris par plusieurs grands médias. De quoi s'agit-il ? Derrière la vidéo, une majorité parlementaire bien "en rang", et beaucoup d'amendements "de suppression".

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Pour les ceuxssss qui

Art1....
Art2....
Art3....

Une petite énigme pour alimenter la nuit:

https://youtu.be/u7Tcp2vKh5w
C'était Louis XIV qui se prenait pour Jupiter. Sous son règne, le parlement est devenu une simple chambre d'enregistrement.
Sous Emmanuel 1er aussi, on dirait...
Bonjour citoyens et citoyennes de la dictature souriante

Les godillots et les godillottes, parité oblige, sont en ordre de marche, tout marche en France, et plus ça marche plus ça marche en ronronnement
Les marcheurs et les marcheuses vont d'un seul homme, d'une seule femme donner au dictateur souriant tous les pouvoirs
Avec le sourire et le sous-entendu sarcastique "Evidemment" qu'on vous enc... (sorry pour l'écart langagier mais il y a parfois des mots qui réussissent l'exploit de tout dire en quelques lettres, au Scrabble ils remporteraient la mise, c'est assuré)

Et Le Monde qui sort un article "Les députés français sont-ils assez protégés contre les attaques informatiques ?" comme s'il y avait un intérêt quelconque pour une puissance étrangère ou un hacker d'aller fouiller dans les entrailles d'un godillot, d'une godillotte, ces "Walking Deads" de la démocratie.

Maintenant, l'assemblée nationale qui perd ses majuscules n'est qu'un séminaire d'entreprise où l'on occupe le personnel pour le convaincre qu'il prend part aux décisions alors qu'on les a déjà prises.
La question est de savoir à quoi servent les amendements dans cette parodie de démocratie. C'est un peu comme si on déposait des amendements à la Génèse .
Finalement,les seuls "députés" qui font le travail qu'on est en droit d'attendre d'eux sont des opposants. Ils devraient donc être les seuls à recevoir un salaire. Les autres,la "voix de son maître" qui n'ont qu'un rôle de croupion n'ayant aucune réelle activité seraient dispensés de présence et,en ne les payant pas,la république ne ferait qu'entériner cette situation. Quelle économie! Pour ne pas les payer à chômer on pourrait les convertir en postier,agent de police ou trouver quelque chose pour les occuper.
Loin de moi l'idée de défendre quoi que ce soit venant de Macron, pour qui je suis furieuse d'avoir été obligée de voter, comme beaucoup de monde, alors même que j'avais juré sur la tête de mes ancêtres (décédés, c'est plus prudent - et j'ai bien fait, du coup), de m'abstenir, mais là je trouve que le buzz est malhonnête.

On interprète sa réponse "évidemment, vous l'imaginez !" Comme une réponse à l'affirmation " tous les amendements sont rejetés ", auquel cas elle sous-entendrait avec l'ironie qu'on lui prête que c'est du fait de la majorité absolue. Mais pour moi, contrairement à cette interprétation que tous le monde semble prendre pour acquise, elle répond plutôt à la question-affirmation " [les amendements sont rejetés] avec un taux de 100%, donc ?"

Sa réponse et son rire viendraient alors de l'incongruité de la question, puisque c'est une évidence mathématique au vu de l'échange qui vient d'avoir lieu. C'est ainsi que je l'entends, plutôt que l'interprétation que tout le monde en donne, qui me paraîtrait témoigner d'une arrogance inimaginable et que je ne ressens pas, en tout cas pas dans les propos échangés dans l'extrait diffusé. Mais je suis peut-être naïve, je l'admets.
Franchement, je ne vois pas où est le problème et quel est le sujet d'étonnement.
Macron n'avait pas caché qu'il ferait une telle réforme du code du travail.
Il n'avait pas caché qu'il la ferait passer par ordonnances.
Les électeurs l'ont élu.
Ils ont confirmé en lui donnant une très large majorité à l'assemblée.
Et vous voudriez quoi ? Qu'il renonce à tout ça sous prétexte qu'il reste quelques députés de l'opposition qui veulent batailler ferme contre sa politique ?
Il me semble évident qu'il fera passer cette réforme, et les électeurs étaient prévenus.
Fallait pas l'élire et lui donner cette majorité. On ne peut pas lui reprocher de l'utiliser maintenant qu'il l'a.
L'opposition (la résistance !...) ne pourra se faire que sur d'autres terrains.

Et on est quand même bien loin d'une dictature !! Attention aux mots ! Dans une dictature, tous les gens ayant débattu sur ce forum recevraient une visite de la police, ou des messages d'intimidation, des trucs que certains russes ou certains chinois pourraient nous expliquer...
Et non on ne regrettera pas les vieux députés aussi godillot que les nouveau , sou Sarko , sous hollande que des lèches cul. Leur seul revendication c'est d'aller a la TV, et d'voir du fric.
Qu'ils dégagent, z avais qu'a voté FI , nous au moins on bosse. L'article fustige plus la FI (qui on aussi des député novices...) qui ne fait "que" des amendements de retrait, et c'est mal pour #lautredroite, comme Daniel et Plenel, eux qui ne s'engagent que pour leur pomme et leurs amis de reseau, ils ne savent qu''ereinter nos élus FI, Daniel le fait moins fort qu'a mdp, moins de lectorat et tout aussi a gauche. Il va falloir penser a créer des medias vraiment de gauche, moins intello que le monde diplo (celui de juin un régal) , mais tout aussi a gauche, #lautredroite doit aussi dégager, ils se croient majoritaire les nantis qui ont honte de se positionner a droite , mais qui adorent le libéralisme qui asservit les femmes et les jeunes .
C'est moi ou on va droit vers une dictature qui ne dit pas son nom ?! N'aurait-on pas eu meilleure compte à élire Le Pen ?
N'aurait-on pas eu meilleure compte à élire Le Pen ?

C'est clair qu'en terme de contre-pouvoirs, la présidence Le Pen semblait plus alléchante que la présidence Macron. Elle aurait eu contre elle le parlement, les médias, l'institution judiciaire, le conseil constitutionnel, et les syndicats. Elle aurait probablement été obligée de subir une cohabitation d'entrée de jeu.

Macron na contre lui qu'une partie des syndicats, tout le reste lui est acquis.
Petit rappel d'histoire récente pour rester motivé :
- image de l'Assemblée de 1993, la gauche au plus bas
- 1995, 1er gouvernement Juppé : coalition UDF-RPR représentant plus de 85% des députés, 492 sur 577.
- Grèves à l'automne 1995
- 7 novembre démission du gouvernement Juppé 1, ils en font un second, décident de réformer la Sécu par ordonnance, ça tient jusqu'en 97, Chirac dissous l'Assemblée en pensant gagner, et c'est la cohabitation.

Pour l'ambiance, des titres qu'on trouvait dans ce numéro du Monde Diplo de 1996 :
La grande révolte française contre l’Europe libérale ; Quand la société dit "non" ; Résister à l'insécurité sociale ; Les médias et les gueux ; « Réformes », « modernité », « globalisation »… vers l’explosion des mots piégés ; Noblesse et misères du syndicalisme ; Défense et illustration des services publics ; Une nouvelle proie, les télécommunications

Je crois qu'on est toujours proche de cette situation, aucune réponse n'a été donnée depuis 20 ans. Faudra être attentif à toutes les attaques envers le service public, les fermetures d'entreprise pour "optimiser" dans le privé, la poursuite des privatisations à venir (Le Maire voulait privatiser une partie de Pôle emploi...), les "efforts" demandés à l'hôpital, l'université, l'école etc. toutes ces choses concrètes qui mobilisent.
Il y a au moins la France Insoumise et des gens à la Ruffin pour faire de l'alerte permanente, ça peut bouger.

Et puis au niveau international, ils n'ont plus le mouvement global néolibéral avec eux, l'U.E. est mal en point, ils risquent de faire tout le contraire de ce qu'il faut pour résister à des forces plus hostiles, ouvrir pendant qu'en face ça met des protections partout (y'a des chances que les USA de Trump soient peu délicat envers l'U.E. et les intérêts français).
" Elle aurait eu contre elle le parlement, les médias, l'institution judiciaire, le conseil constitutionnel, et les syndicats" : Marine le Pen aurait eu pour elle le patronat, ça n'aurait pas changé grand chose de la politique des Sarkozy, Hollande, Macron pour le monde du travail. Pour les médias, ils ont aidé à propager les idées du front national.
une partie des syndicats que vous pouvez réduire à la CGT et Sud. Les autres ont déjà décapuchonné le stylo pour signer n'importe quoi.

Il n'existe plus en France qu'une seule véritable force d'opposition cohérente: la France insoumise. Et dans l'état actuel des équilibres, cette force n'est pas suffisamment forte pour espérer peser dans quoique ce soit au sein des instances dirigeantes.

La seule question réside dans la capacité de la FI à rester unie derrière son programme et cohérente dans ses propositions. Tout simplement, à rester la dernière force significative de Gauche en Europe(Syriza la cause est entendu, Podemos n'évolue pas vraiment favorablement en réalité, et la gauche portugaise reste un assemblage fragile).

Pourquoi ? Parce lorsque le macronisme triomphant ne pourra plus cacher ses contradictions et sa nature véritable (qui est profondément totalitaire), il sera très utile d'avoir un projet alternatif qui soit prêt.

Et c'est bien parce que la FI a quelque chose de différent et crédible à proposer qu'elle est réellement perçue comme le véritable danger, bien plus que la diablerie de confort que représente la PME Le Pen.

Et de toute évidence, toute la médiacratie a bien identifié la FI comme la cible à abattre, notamment en généralisant à tout le groupe parlementaire les attaques dégueulasse qu'ils réservaient jusqu'à maintenant au seul Mélenchon.

Mais pas que cela: on peut compter sur tout ce qu'il reste d'ancien apparatchik du PS ou de faux écolo d'EELV pour tout tenter contre la FI, afin d'éparpiller durablement toute gauche véritable, et torpiller définitivement tout projet d'alternative.

Ainsi vous avez donc par exemple Benoit Hamon, dont le mouvement a pris comme titre M1717, formé par la date de la démission du grand homme de son ancien parti, bien plus remarquable pour la gauche que celle de l'obtention des congés payés (le 20 juin 1936), ou de celle de la sécurité sociale (ordonnances du 4 et 19 octobre 1945)

Bref, il faut s'attendre à des attaques tout azimut, sans trêves et de toutes part y compris de nos anciens amis, et/ou "gauchistes médiatiques" à la Joan Sfar ou Laurent Ruquier. On va vers une période compliquée pour la gauche, ou effectivement elle peut se perdre pour très longtemps.
Sud n'était pas invité aux discussions, par contre FO s'oppose comme la CGT à la loi, et la CFTC emet des grosse reserves (si je me trompe pas). Par contre la CFDT fidèle a elle même n'as pas bronché. Sinon rappelons qu'il y a aussi des élus communistes, qui s'expriment contre la loi, même si ils sont moins actifs (et visibles) que la FI.
J'ai voté FI et je continuerais parce que c'est la seule alternative crédible aujourd'hui avec un programme cohérent même si imparfait.
"toute la médiacratie a bien identifié la FI comme la cible à abattre"
Evidemment et il sera d'autant plus difficile d’émerger dans l'opinion tant queMelenchon ferade sa personne, de ses outrances, de son discours aux relents moisis d'apparatchik des années 70 un repoussoir que n'ont aucun mal à exploiter les chiens de gardes. Du pain béni pour les rédactions du CAC 40.
Il se tire une balle dans le pied dès qu'il ouvre sa bouche et il est vraiment temps qu'il fasse de la place à un discours et à une personne dont l'image ne laisserait que le minimum de prise à la critique, parce que oui, malheureusement, en ces temps d'internet et de TV McDO c'est bien l'image qui fait et défait les opinions.
Cela n'existe pas Dijou la personne irréprochable dont vous parlez. Regardez le grand Jaurès, il était trainé dans la boue tous les jours et ils ont tellement poussé les gens à la haine contre lui, qu'un fanatique l'a assassiné.
Faut revenir dans la réalité, le moindre fait et geste, la moindre parole sera déformée et retournée contre vous, s'il n'y a rien ils inventeront, la calomnie, le mensonge, peu importe les armes.
Regardez comment cela fonctionne même sur vous qui vous dites pourtant sympatisant de ses idées.
L'image ce n'est pas la FI qui la contrôle, ce sont eux, ils feront de vous l'image qu'ils veulent, peu importe ce que vous ferez.
Le problème ce n'est pas Mélenchon, c'est l'hyper personnalisation, c'est ça qui leur permet d'évacuer tout débat politique en s'en prenant à la personne qui est mise en avant.
Sans déconner, vous avez vraiment cru que vous pouviez obtenir de tous ceux qui n'ont aucun intérêt à ce que les idées de gauche se développent la moindre bienveillance ???? Mais quelle naïveté !
C'est la république macronne. Ce n'est plus la République, c'est un truc inédit aussi incroyable dans ce pays que celui qui dirige. Inédit, incroyable avec un troupeau de moutons tondus .Les brebis égarées auront beau bêler, la marche jupitérienne avancera...jusqu'au croche pied inévitable
Une coquille à corriger : ce n'est pas "l'armée service" dans un des messages cités mais... "l'armée servile" (cf l'article de FranceInfo).
La brise du Pays du Matin calme souffle sur l'Assemblée...

La France allait mieux avec Hollande, maintenant elle va très bien.

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