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Qui savait quoi : demain le diesel ?

Assez ri. Assez menti. Il est temps de parler.

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Je ne comprends pas comment dans cette dernière émission d'ASI de cette semaine, on a même pas évoqué les plaintes au pénal des 3 associations écologiques ? C'est peut-être pas grand-chose, mais ça au moins c'est concret !
Salutations
Pas d'interrogatoire aphatiesque des représentants des compagnies pétrolières ou des constructeurs de voitures qui, depuis une trentaine d'années, dans des conditions rocambolesques et largement méconnues, ont entrepris d'intoxiquer la France au diesel, avec la complicité de tous les gouvernements successifs.

Je suis vraiment content, cher Daniel, car avec cette chronique vous nous apportez un point de vue subtil, intelligent et apaisé.
Bonjour à tous,

Connaissez-vous ceci ?
http://www.quanthomme.info/qhsuite/GillierPantoneDe2004a2010/SystemesPantoneFranceMemo.htm

Une amélioration du rendement du moteur diesel à base d'eau. On ne sait pas trop pourquoi ça marche, en tout cas, résultat : décrassage du moteur, consommation divisée par 4 environ et surtout, combustion totale, plus de particules...
Expérimenté par des agriculteurs depuis 2000, ça devrait mériter une étude nationale non ?....
Impossible à réaliser par les fabricants de voitures ? n'importe quoi... ils le voudraient ils le feraient...
Ce n'est pas l'effet fiscal préférentiel qui m'a décidé, le diesel étant chez nous le plus cher des carburants, devant le "super", mais le fait que je voulais renoncer à une excellente voiture néanmoins lourde et gloutonne en essence, qui bouffait ses 12 l au cent de sans plomb. Je ne supportais plus l'idée de cette dépense et de ce gaspillage que je pouvais réduire. On pourra discuter à l'infini sur l’inutilité pour moi et tant d'autres de posséder un véhicule de 4,5 m de long quand une citadine conviendrait, ou les transports publics. Bref, cette grosse caisse était dans un état parfait, mais elle est partie polluer loin de chez moi pour des années encore, vu qu'ici, il semblait devenu économiquement préférable de la revendre dans un pays de l'Est ou d'Afrique du Nord.

C'est ainsi que, pour réduire la consommation de 12 à 7 l/100, j'ai changé pour une bagnole un peu plus petite et motorisée au diesel. On a beau incendier les dieselistes, je constate que je brûle 5 l/100 de moins qu'auparavant, et cela a été ce qui me semblait primordial dans cette démarche d'économies des deux ordres que j'ai mentionnés. Relever aussi que cependant je me suis débarrassé de la précédente, après moi le déluge, alors qu'elle était encore bonne pour rouler 150000 km, ce qu'elle fera probablement. Mais surtout, bien que je fréquente les sites comme celui-ci ou que je lise la presse depuis un certain temps, jamais en Suisse, il y a 4 ans, je n'ai été en mesure de comprendre le problème posé par cette motorisation, dont tout le monde parle en ce moment en semblant dire qu'il est de notoriété publique depuis la nuit des temps.

Aussi, je déclare, très simplement, que je ne savais pas, et je réfute toute condamnation. Je ne suis pas expert en écologie ni en technologie automobile, et compte tenu des normes toujours plus sévères en matière de pollution, j'estime devoir faire confiance aux autorités de contrôle, dans la mesure où ma naïveté de commande m'y autorise : je suis loin d'être un écologiste militant ou un décroissant convaincu, j'essaie de me dépatouiller de la condition dans laquelle je me trouve, avec de grands écarts qui parfois me font honte. Bref, il se trouve que parfois, ce que l'un sait n'est pas connu de l'autre. Si, cela arrive, et l'autre ferait bien d'en rabattre un peu dans sa dérive intégriste : mon gars, ce que tu sais, je l'ignorais avant que tu me l'enfonces à coups de latte dans le plot, et il y a certaines choses que je connais qui t'échappent complètement.
Depuis des semaines, dans mes montagnes, le ciel est d'un bleu si profond que c'en est presque indécent.
L'affaire du diesel est importante.

Par contre à propos d'"Omerta", notre époque se caractérise surtout par l''Omerta quasi complète sur :

http://blogs.mediapart.fr/blog/yt75/030713/transition-energetique-crise-actuelle

C'est à dire le fait que :
1) Nous sommes ACTUELLEMENT au "pic"(maximum de débit, de flux) mondial d'extraction de pétrole (et passé depuis longtemps par capita)
2) C'est la raison principale de la crise actuelle ne faisant hélas que commencer, même si souvent qualifiée de "financière", avec la valse des étiquettes associées ayant meilleur presse (sub primes, de la dette, de l'euro, de la grèce, des banques, etc)
3) c'est aussi la raison principales des guerres actuelles et récentes
4) A ce propos il serait extrêmement urgent de sortir d'un "mythe" ressassé à n'en plus finir, et que l'on pourrait résumer par :
"premier choc pétrolier (73) = Yom Kippour/embargo Arabe = histoire géopolitique = rien à voir avec les contraintes géologiques"
Quand le premier choc était surtout la conséquence du pic US ayant eu lieu en 1970 (DIX NEUF CENT SOIXANTE DIX), avec en parallèle le rééquilibrage entre majors et pays sur les poucentage de revenu, et aussi favorisé par l'abandon de Bretton Woods en 71 et dévaluation du $ associé, voir résumé en fin de post :
http://iiscn.wordpress.com/2011/05/06/bataille-et-lenergie/
5) On pourrait même dire que la crise actuelle est un double choc pétrolier, se caractérisant aussi par les montagnes de dettes, montagnes de dettes initiées suite aux deux premiers chocs "pour retrouver la croissance d'avant".
L'élite se délite. C'était écrit.
Mettre un bémol au diesel, vous n'y pensez pas.

Interdir la circulation automobile en cas de pollution extrême, est-ce par manque de courage ou parce que c'est inefficace que ça n'arrive jamais, même le week-end?
Le rôle du service public médiatique devrait faire de la pollution son domaine de prédilection, car si il n'existe pas pour être le garant de la diffusion des informations concernant la sécurité des populations et du territoire, il n'a pas lieu d'exister le service public de la radio-télévision. Au lieu de s'ingérer dans les affaires politico-judiciaires fadasses et communicantes ou de travailler à dénoncer du pseudo idioutilitarisme en loucedé.
Sur BFM c'est de la faute de l'Allemagne car les vents viennent de l'est MDR
je demanderai aussi quelques comptes à Mr Gallois et Pepy, "grands commis d'état",comme on dit, et fossoyeurs du chemin de fer français.
1) Le principe du "zero stock"
2) Le principe du "24h chrono"
3) A compléter...
Bonjour,

Jeune abonné, je me permets d'apporter une petite précision à votre (néanmoins très juste, comme souvent - MODE BROSSE A RELUIRE OFF) papier : certes, vous avez raison de pointer du doigt les véhicules diesel. Toutefois, dans ma précédente vie de journaliste pour un pure player d'info lyonnais (et dieu sait que Lyon est également impactée par cette pollution aux particules fines : de mémoire, 93 jours de dépassement des seuils d'alerte l'an dernier), j'ai eu l'occasion d'interviewer à ce sujet le président de l'Agence de l'air Rhône-Alpes. Celui-ci ne désignait pas le diesel comme responsable n°1, mais plutôt les rejets des usines aux alentours de l'agglo lyonnaise, et aussi... les chauffages au bois utilisés par les particuliers (poëles...), en particulier lorsque ceux-ci n'étaient pas assez bien entretenus (les systèmes de chauffage, pas les particuliers). Tout cela pour dire que, si la lutte contre la propagation des véhicules diesel est nécessaire, elle ne sera pas suffisante pour éradiquer ce phénomène, à Lyon, Paris, ou ailleurs. Le gouvernement Fillon (dont je n'étais pas vraiment fan, loin de là) avait eu l'idée en son temps de créer des Zapa (Zones d'actions prioritaires pour l'air), mais le projet a été abandonné par la ministre Batho, au début de ce quinquennat. L'heure est maintenant (ou plutôt, en 2013, lorsque j'étudiais le dossier) à l'élaboration d'un PUQA (bel acronyme, n'est-il pas), alias Plan d'urgence pour la qualité de l'air, qui devait être décliné, département par département, en PPA, a.k.a Plan de protection de l'atmosphère (vous suivez?). Bref, des réunions au ministère et dans les préfectures une fois tous les six mois, mais, aux dernières nouvelles, rien de bien concret.
Ok, je m'auto-réponds, après avoir finalement lu le papier de Sébastien Rochat, que j'avais zappé (pas en forme, moi, ce matin...) : bon, du coup, la valeur ajoutée de mon post précédent devient toute relative, c'est ballot de ma part...!
Mais je ne m'avoue pas vaincu (hé, hé) en balançant une dernière info : Bruxelles nous trouve trop laxistes à ce sujet, et nous risquons fort de payer des dizaines de millions d'euros d'amendes pour non-respect des normes européennes en matière de qualité de l'air.
oh ben, si ya PUQA alors yapukà :)
Une variation de la vieille loi journalistique des morts-km ?
Pour la ressusciter :
"toutes les 5 secondes, un enfant en dessous de 10 ans meurt de faim ; 37 000 personnes meurent de faim chaque jour et, sur les 7 milliards de personnes que nous sommes, presque un milliard sont en permanence sous-alimentés. Ils n'ont pas de vie sexuelle, pas de travail…ils sont mutilés par la faim, alors qu'il n'y a plus de manque objectif de nourriture : il y a un manque d'accès à la nourriture."
Jean Ziegler en 2011 dans le Courrier International
Les gouvernements successifs, gauche et droite confondues, ont tout mis en place pour favoriser le diesel et, peut-être..., pourrait-on considérer leur choix comme une mise en danger de la vie d'autrui de façon délibérée et les juger pour ce "crime", un crime qui ne peut passer inaperçu puisque tout le corps médical s'accorde à reconnaître qu'il fait beaucoup de victimes. Le scandale de l'amiante se répète avec le diesel, il faudrait que les politiques aient des comptes à rendre quant à leurs choix, il faudrait les responsabiliser sur le long terme, je rêve, je le sais mais à quoi se raccrocher.
Chaque fois que nous parcourons le trajet entre le bourg où nous vivons et la petite ville prochaine sur une nationale à 4 voies nous doublons ou croisons une bonne centaine de poids lourds en 14 kilomètres. Ce qui fait que malgré l' éloignement d'une grande ville ,notre air est vicié par la dictature du commerce international .Et dans le super marché sont proposés des asperges de Grèce,des haricots coco d'Espagne, des tomates de Hollande et des pommes du Chili. Qui dénonce cette absurdité ?Pourtant, les maraîchers de la région proposent sur les marchée des produits de saison tout à fait magnifiques. Nous vivons une époque moderne!!!!!
Excellent choix de sujet d'émission, ça fait vraiment plaisir lorsqu'ASI se concentre sur les vrais sujets - santé public et environnement en l'occurence - et fait son boulot. Par contre j'espère que vous aurez un bon plateau ;)
Mouin boune domou houde voum…

Ah ! Pardon, j’ai oublié d’enlever mon masque à gaz…
Je disais : très bonne nouvelle, cette émission sur le sujet !
Rrrâââhh ! Cette Une avec la Tour Eiffel sur fond gris-marronnasse à vomir !
Ils ont pas lésiné avec le photochope à Libé.
Si Paris était réellement enfoui sous cette merde, il y aurait de quoi s'alarmer.
Mais là, pas de suivi en direct. Pas d'interrogatoire aphatiesque des représentants des compagnies pétrolières ou des constructeurs de voitures qui, depuis une trentaine d'années, dans des conditions rocambolesques et largement méconnues, ont entrepris d'intoxiquer la France au diesel, avec la complicité de tous les gouvernements successifs.

Les gouvernements successifs ne sont pas les complices, ils sont les instigateurs, par leur volonté démago de satisfaire les routiers. Les vendeurs de bagnole et compagnie pétrolière n'ont fait que s'adapter à ce marché. Il aurait fallu être sacrément con en France pour investir dans des projets de bagnole à essence quand les pouvoirs publics font tout pour favoriser le diesel.

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