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Quelle France en 2021 ? "La radicalité n'est plus marginale"

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Avoir appartenu à un gouvernement qui promettait d'être l'ennemi de la finance et qui, à peine arrivé aux manettes, vote le TICE ( bon acronyme ?) Puis la loi travail imposée par 49/3 et violences policières interposés, et venir nous parler de "conve(...)

Ce qui m'a étonné dès le début de l'émission, c'est qu'elles ne constatent pas à quel degré de pauvreté est tombé la France. Pas toute la France, bien sûr. Elles sont de belles exceptions. Mais, quand même, 10 millions de pauvres. C'est quand même pa(...)

Dire que Hollande est un homme de gauche ,avec Valls premier sinistre et Macron ministre à L'économie ect...C'est un peu dur à avaler.Il y a belle  lurette qu'on sait qu'il sont de droite  .Ils ont trahit personne.

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Les acrobaties de N. Vallaud-Belkacem pour sauver le bilan des gouvernements auxquels elle a participé sont assez pathétiques...


D'ailleurs, je n'aimerais pas être à la place d'Emmanuelle Walter. Comment gérer cette invitée ? Soit on la laisse nous prendre pour des abrutis, en tentant d'effacer le souvenir des méfaits de son parti, afin de pouvoir se présenter comme l'avenir de la gauche... soit on la contredit, en la plaçant face aux faits, mais au risque d'un échange plus conflictuel et de perdant de vue le sujet de l'émission.


Vous oscillez entre ces deux options, avec une certaine agilité, mais le pari me semble perdu d'avance.


En conclusion, je trouve que l'invitation d'une ancienne hiérarque du PS et ancienne ministre de Hollande (et porte-parole du gouvernement) pour parler du présent et de l'avenir de notre société, est une idée vraiment farfelue.

Vallaud-Belkacem sur la radicalité ! Ce n'est pas pour ça que je paie un abonnement tous les mois.

Y'a pas de sous métiers mais en fait si, y'a des sous métiers quand des femmes blanches font faire des métiers à des femmes non blanches dont elles ont décidés de se débarrasser... Faut savoir

La lutte des classes ça commencerait pas par dire que nettoyer des logements et des bureaux et garder et éduquer des enfants c'est très important et valorisant ! A quand une revalorisation des salaires ? le monde de demain commence c'est demain...

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Extraordinaire cette manière d'interpeler l'ancienne ministre de l'Education par son prénom, Najat. 

Sans lien direct, c'est une façon de faire qu'on a entendu par le passé avec Saddam Hussein ou Kim Jong-Un.

 Je n'ai jamais entendu un journaliste invoquer Donald, Charles ou Vladimir.

(Ça faisait longtemps que je n'étais pas venue écouter une émission ici. J'ai beaucoup apprécié cet échange où la parole n'a pas été coupé par Emmanuelle Walter (merci) ni entre les intervenantes , où chacune laisse l'autre dérouler sa pensée mais où les questions sont néanmoins réellement posées)

Avant d'envisager 2021, si on fêtait 2020...



NVB et Ouasak...C'est le retour en force des manoeuvres socialistes des années 2000? A Bagnolet tous ces braves gens si radicaux, ont rejoint Tony Di Martino, vieille baderne du PS. Mais après Oussak vient donner des leçons de radicalité ? Et avec NVB en plus ? Foutage du gueule. 

Je suis très gênée par la tentative de retour de NVB dans l'espace médiatique. Elle restera toujours pour moi une opportuniste, une très mauvaise ministre du MEN, qui m'a coûtée des centaines d'euros par mois et qui fait l'inverse de ce qu'elle dit.

Rien de pire que les politiques prétendument de gauche qui font une politique de droite lorsqu'ils sont au pouvoir. C'est une cynique, on ne peut pas faire confiance à ce qu'elle dit.

Je viens de terminer l'émission. Je suis satisfait de la manière dont Emmanuelle Walter a conduit son entretien avec NVB. Elle lui en a mis juste ce qu'il fallait dans les dents, tout en douceur et avec le sourire ☺ Merci Emmanuelle !

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Je viens de voir l'émission et avant de lire les commentaires, je tiens à dire bravo à Mme F.Ouassac!

Je ne regarderai pas. NVB c'est zéro crédit politique, d'un gouvernement qui a été le pire du pire. Je rejoins de nombreux commentaires sur la politique éducative mis en place et autres. Je lui préconise un retour à l'anonymat complet pendant au moins une bonne vingtaine d'année encore. Qu'elle ne s'inquiète pas, nous n'avons pas besoin d'elle, on a déjà notre lot de ses anciens camarades de ministère à se délaisser.

Faisons le pari que la ci-devant camarade Najat est sur le point de développer une certaine sensibilité à la radicalité et essayons de l’y encourager. Peut-être parviendrons-nous à obtenir d’elle et de ses semblables de faire avec nous le chemin vers cette gauche véritable, originelle, radicale ?


Emmanuelle Walter dit au sujet du livre de Najat Vallaud-Belkacem que l’essence de la gauche [serait de] « faire que l’aide aux plus vulnérables soit central ». Je suppose que c’est une restitution fidèle des thèses du livre cité. Mais c’est justement ici que réside le malentendu avec ces camarades qui font l’immense effort de se sentir concernés par le sort des plus vulnérables. Ils ne comprennent pas que le traitement apostériori de la misère avérée tient du paternalisme condescendant radicalement (oui c’est le mot) éloigné de l’objectif d’égalisation des fortunes pour lequel nos ainés sont entrés dans la carrière dont ils n’en sont que rarement sortis vivants !


Par ailleurs, les partis politiques ne parviennent plus à être la chambre d’échos de la radicalité du moment pour au moins une raison : les officines politiques ont pris l’habitude d’imposer une hiérarchie des luttes de façon à déboucher sur des solutions qu’ils savaient déjà mettre en œuvre. La chose a naturellement fini par montrer ses limites. La radicalité du moment résulte de ce que nous n’acceptons plus de taire nos revendications catégorielles au profit d’une hiérarchie des luttes imposée d’en haut. Nous allons même jusqu’à refuser (comme l’a montré la crise des Gilets Jaunes) que nos luttes aient pour (unique) résultat d’engendrer des représentants qui ne tarderont pas à s’accrocher aux strapontins qui leur sont offerts aux côtés des dominants en raison même de leur désignation par nous pour défendre notre cause.


Il semble alors que le remède à cette nouvelle radicalité soit la convergence des luttes qu’illustre la position de Fatima Ouassak. Mais cette idée de convergence n’est pas nouvelle. Par exemple on n’en a déjà parlé à l’occasion de « Nuit debout ». La convergence à quelque chose d’intégrateur (comme dise les informaticiens) qui ne manquera pas de produire, entre autres, ses préposés aux strapontins, sans doute le seul résultat que nous puissions escompter avec certitude ? A tout prendre, je préfère « l’articulation des luttes ». Le champ des possibles me semble ainsi rester plus ouvert ! Et pour ce qui est de produire du résultat autre que la conquête de strapontins, nous devrions essayer de faire un peu plus le lien avec l’histoire. Il a fallu 5 ans à nos ainés (de 1789 à 1793) pour parvenir à l’abolition effective des privilèges féodaux.


Ils ne sont toutefois pas parvenus à « égaliser les fortunes » comme ils l’espéraient. Les « bons » ouvrages d’histoire disent que cette égalisation visait principalement la réforme agraire. C’est la bourgeoisie girondine attachée à la conservation des propriétés qui l’a emporté sur les sans culottes. C’est tout naturellement que le pouvoir ainsi récupéré par la bourgeoisie s’est traduit par d’autres privilèges qu’il est assez facile de reconnaitre aujourd’hui : les privilèges actionnariaux ! Il me semble que ces privilèges constituent le point d’articulation ultime (la cause pour ainsi dire) des différents symptômes que nous essayons de juguler par nos radicalités multiples.


Je suis donc prêt à sortir ma fourche pour aller tancer qui de droit aux cotés des camarades Najat, Fatima, Emmanuelle, Mathilde, Daniel et bien d’autres pendant que les états généraux du 21ème siècle (nous finirons bien par les obtenir) débattront de l’abolition des privilèges actionnariaux ! C’est tout ce que je nous souhaite pour 2021 !

1- NVB parle du "care" (mot valise aux interprétations néolibérales possibles, au même titre que revenu universel, etc...) Quelles différences introduit elle avec le splendide et galvanisant discours de Véran? Pourquoi n'est elle pas interrogée dessus? La confrontation aurait surement donné des similitudes réthoriques troublantes, vu son utilisation de la langue de bois bon ton.

2- faire la critique du traitement médiatique de la solidarité dans les quartiers, c'est bien, en évoquer la vision raciale et sociale (grâce à Fatima Ouassak) c'est important, mais ne pas rappeler le désengagement total des gouvernements depuis plus de 30 ans (cf les actions de ces collectifs ou la pérennité des restos du coeur et le nombre de pauvres grandissants ayant recours à leur service) ne permet pas, à mon sens, une analyse pertinente de la structure socio-politique du problème et donc d'une réflexion sur la refondation de la gauche 

3- D'ailleurs NVB n'arrive même pas à prononcer le mot "classe"... Une belle illustration de la trahison dont parle Fatima Ouassak.

4- je me pose des questions sur la pertinence sociologique de son utilisation de l'expression "classe ouvrière" pour parler de la classe des travailleurs précaires... Les prolétaires en somme... Je me trompe?

Arret sur image que j'aime!

à partir d'une heure :
Woo! C'est rafraichissant ce discours que l'on n'entend pas dans les médias ni nul part, et qui est une évidence :
Hollande et son gouvernement soi disant "de gauche" a trahi les classes populaires.
La loi travail passée en force avec l'anti démocratique 49/3 et etc...
(J'en était absolument persuadé avant même qu'il ne soit élu, alors perso, je me sens surtout trahi par ceux qui ont continué à croire en cette fausseté de coquille vide qui se nommait le PS)

Najat est pourrie mais n'est pas une pourrie :

En regardant l'émission entière, il faut tout de même percevoir et donc reconnaitre la sincérité d'une personne et de son discours.
Parce que sinon, vraiment, on ne voit absolument que de la langue de bois partout, et franchement c'est vraiment trop déprimant, et je pense que heureusement, c'est éronné !

Par contre, être à ce point incapable de voir les évidences du bilan du quinquennat PS;
et avoir ce mélange complètement ahurissant entre discours progressiste (qu'encore une fois je perçoit comme absolument sincère), et déni concernant ce bilan;
montre que c'est une personne sur qui l'on ne peut pas compter.
Aux moments décisifs (comme la loi travail) elle défendra systématiquement, et avec un fort déni, un gouvernement qui afficherai une pseudo couleur de gauche.

En ce sens, elle a trop fréquenté le milieu du système politique vérolé pour avoir la capacité d'en ressortir psychiquement indemne.
Allez, j'ai dit qu'elle est pourrie, j'y suis allé un peu fort : Elle est très abimée par trop de concessions que c'en sont des dénis.

La politique nouvelle; "politique" au sens de vivre ensemble; va se créer en dehors des systèmes politiques
Ce cnnr me donne envie d'aller creuser ce projet!
Depuis mon visionnage du film "la sociale", le CNR me parait un modèle hautement inspirant :
Cet équilibre des forces et des pouvoirs a permis à la France d'avoir construit une société ou il a fait bon vivre, pour la classe moyenne
(sans être parfait bien entendu, parce que ça n'a pas été si bon vivre que ça pour absolument tout le monde, notamment les immigrés post coloniaux et leurs enfants, et les classes les plus basses)

Cependant; et toujours dans cette idée peut être un peu idyllique d'un bon rapport de forces et de pouvoirs équilibrées; on peu tout de même continuer d'aller voter :
Pour élire un.e président.e :
ça ne sert rigoureusement à rien.
le système de vote présidentiel, ne permet en lui même rien de démocratique.
On peu voter blanc si on y tient.
Par contre, il peut être important de voter aux législatives, pour élire des sièges le plus possible à l'oposé de l'étiquette politique du / de la président.e

Il faut cesser de penser à "notre" président comme à un roi.
Et il faut contrebalancer au maximum son pouvoir qui est effectivement celui d'un roi.
Les législatives et d’élire un gouvernement de cohabitation (Tel celui de Chirac - Jospin) permet non pas de progresser, mais au moins de limiter les marges de manœuvre de destructions des gouvernements uni-étiquette.
Il est important de ralentir la destruction, le temps de construire une vraie politique des associations et des ong.

Aux législatives dernière, en Sarthe, il y avais le choix entre LREM et LR et j'ai voté blanc.
Dans ma nouvelle optique de constat toujours plus profond que le système politique officiel ne pourra pas redevenir démocratique avant très longtemps,
le vote ne doit à mon avis servir qu'à freiner les destructions des gouvernements trop uni-étiquette (quasi 100% LREM par exemple en ce moment)


Bonne année 2021!
De la lucidité sans cynisme :)

@arretsurimages Imaginez une emission avec avec Marine Le Pen et Finkielkraut comme invité, et Zemour comme présentateur.


Emmanuelle Walter niveau zero de la partialité, qui est devenu radical? la gauche? ou votre journal?


Valez-vous vraiment mieux que BFM ou LeFigaro? Je perds la foi là, je suis pas sur de l'intérêt de cette émission autre qu'une vitrine politique?


Mon dieu, NVB (j'ai la flemme d"écrire son nom en entier, qu'a-t-elle fait pendant qu'elle était ministre de l'Education Nationale ? étant instit, je peste tous les jours de l'absence du moindre éclairage du fonctionnement de ce ministère, de la formation des maitres et maitresses, confiée à des perroquets sans convictions, des girouettes, placés là, par des inspecteurs, pour porter leurs valises remplies de vent, de modes pédagogiques, de défiance et de mépris. NVB a-t-elle stoppé l'avancée du management débile, des évaluations continues qui minent le moral des plus faibles, l'empilement des "savoirs", le nombre d'élèves par classe, ce que Sarkozy a fait, elle l'a accompagné, elle a contribué à la lente destruction de l'école pour tous, et ce ne sont pas les 90 euros qu'elle nous filé juste avant les élections qui changeront cette triste réalité. Appel à journaliste : qui pourrait faire un travail de fond sur l'école primaire, quand j'allume la radio je n'entends que la voix du ministre, ses annonces. Même pour le covid 19 il n y a rien, seul la voix de l'état fait foi,  c'est insensé et mensongé du coup !


bon j’arrête je suis agacé



Le care est une ruse du néolibéralisme. 
Caroline Ibos, Aurélie Damamme, Pascale Molinier, Patricia Paperman 
2019
Sous de bonnes intentions affichées, le discours du care ferait-il le jeu du néolibéralisme : dérégulation et intermédiation du travail de care, renforcement des contrôles sur les personnes, dépolitisation ? En insistant sur l’importance du « soin à la personne », le care légitimerait-il le développement d’un « grand marché du soin d’autrui » soumis aux logiques néolibérales dérégulées et à l’émiettement des prestations, depuis les soins indispensables aux soins de bien-être (relaxation, cosmétiques, etc.) ? Quant à la promotion de l’éthique du care, n’aurait-elle finalement servi qu’à augmenter les exigences envers les travailleuses en les soumettant à des injonctions morales afin d’augmenter la performance, tout en cadrant « le travail émotionnel » dans des chartes de qualité, des trousses de bientraitance ou autres guides de bonnes pratiques pour standardiser et contrôler le facteur humain ? Le care ne serait-il alors qu’un miroir aux alouettes, la face morale du capitalisme, anticipant et légitimant un tournant moral dans l’action publique néolibérale ?
La première ruse serait d’associer le travail domestique au travail du care. Selon les sociologues François-Xavier Devetter et Sandrine Rousseau, « les pistes souvent évoquées pour “revaloriser les pourvoyeuses de care” s’appuient sur la dimension morale et émotionnelle du travail du care. Sauf à considérer que s’occuper des biens des plus riches puisse répondre à ces caractéristiques, le travail des femmes de ménage ne peut bénéficier de cette revalorisation…

tiens ! plus de masques?? ah ah ! Et oui Asi ! Très difficile en effet de critiquer les dérives "hygiénistes" des forces de l'ordre tout en continuant à porter des masques sur des plateaux ...Faudrait pas qu'on traite asi de collabo_facho_racistes...Ce ne serait pas malin...hein....Mais quelle hypocrisie...

... Il aura quand même fallu attendre 26 minutes avant que NVB s'entende enfin dire ce qu'elle est réellement, à savoir une sociale-traître. Le « care », quelle fumisterie... la solidarité n'a qu'un seul nom : la Sécurité sociale !!



On a un extrémiste autoradicalisé du néolibéralisme tendance libertarienne à l'Elysée. Un courant installé par Sarkozy. Même s'il y a eu entre-temps un social-traître avec un premier ministre fascistoïde pour cogner sur le peuple.


L'actuel occupant à titre gratuit de l'Elysée atomise le pays à coup de réformes (ou plutôt de déformes ). Il passe son temps à en déplorer les conséquences dans ses discours verbeux et creux. Et il ose appeler à l'unité nationale, la grandeur du pays, le courage et l'héroïsme de ceux qu'ils méprisent.


Quel clown sinistre.


Comme toutes celles et ceux qui le soutiennent ou s'en font les complices complaisants en le laissant radoter sur les antennes sans jamais le contredire en face.


C'est l'en pire français.


En réponse à plusieurs commentaires


Peut-être faut-il voir dans ce comportement de se dire de gauche tout en n'agissant pas comme une personne de gauche;  les   réminiscences de la fumisterie marxiste. Où un individu totalement imbu de lui-même (sic) a passé du temps à taper les autres gauches ( celles qui agissaient ) tout en n'ayant jamais eu d'action de gauche dans la réalité de son existence. Devenant en cela le meilleur allié du capital, tant il est aisé de le haïr pour chaque possédant quelque soit la réalité de ses possessions. L'économie n'ayant jamais été qu'un simple outil sensé faciliter les échanges matériels humains, pas un maître.

Imaginons une révolution russe sans la confiscation bolchevique ( minoritaire) où les Soviets auraient eu leur véritables fonctions et amené une gauche humaniste, populaire, mutualiste, libertaire... Face à cela combien de temps aurait tenu la ploutocratie ?

Uchronie ? agissons de gauche, sachons faire notre auto-critique, ne pensons qu'au bonheur de l'Autre sur que le notre en découlera et nous verrons que des types décrits comme les parangons de la gauche et se prenant pour la République lorsqu'ils sont contrariés et se pensant comme seuls légitimes dans le plus grand flou d'un pseudo parti; alors nous les verrons tels qu'ils sont réellement.

Les camelots n'arnaquent que ceux qui les croient

Tant que les gens du PS n'assument pas leur bilan, ils n'ont rien à faire à gauche, pas pour rien qu'Hollande ne s'est pas représenté à nouveau, Valls et Macron l'ayant dépouillé de tout humanisme pour faire court.

Cette ancienne ministre n'a dit, à part de la langue de bois, qu'une seule chose intéressante, que vous avez repris pour titre, cette radicalité qui, limite paraissait la surprendre, à voir qu'elle vit dans un autre monde qu'elle ne comprend pas ce fait en s'appuyant sur la politique d'un parti, qu'à force de foutage de gueule à répétition les gens arrivent dans la radicalité d'abord par nécessité, ce n'est plus un choix au bout d'un moment.

Merci pour cette double-interview, Emmanuelle Walter. Je craignais le pire avec Najat Vallaud-Belkacem en tête d'affiche, mais les questions incisives n'ont pas été éludées par politesse, et donc merci de cela. 


NVB incarne bien le problème de la gauche. De cette bourgeoisie qui se dit en toute honnêteté "de gauche" alors que tout dans l'expression, les actes, les accointances, trahit absolument le contraire. D'un côté une belle-intentionnalité de gauche, de l'autre des actes bien de droite (politique de l'offre de Hollande). 


Je n'ai jamais compris ou pris part à l'animosité contre NVB quand elle était ministre de l’Éducation Nationale. Cette animosité avait souvent l'air motivé par son genre, son âge et ses origines. En revanche, j'ai été profondément choqué le jour où j'ai appris qu'elle avait été recrutée par mon employeur de l'époque (Ipsos, en 2018) pour y occuper des fonctions fictives. Son titre résume la supercherie : "Directrice Générale Déléguée International research and social innovation". Dans cette boite, la longueur du nom est inversement proportionnelle à l'utilité du poste. Étant salariée d'une entreprise privée (en parallèle d'une activité de consultante dans l'édition), le problème est moral plus que légal. Mais, dites-moi, que signifie "être de gauche" quand on occupe deux postes fictifs pour conserver un niveau de vie élevé après être passé par un ministère? Je me demande si Benoit Hamon lui avait passé le tuyau car il avait lui-même occupé un poste de ce type quelques années auparavant ("Strategic planner"). Que ces gens abusent de leur carnet  d'adresse autant qu'ils le souhaitent pour faire du cash, c'est très malin, mais comment ces personnes peuvent avoir l'aplomb de parler inégalités, gauche, justice sociale et surtout prétendre à la moindre fonction élective dans la collectivité?


Vraiment, si NVB veut sincèrement que les idéaux de gauche accèdent au pouvoir d'ici deux ans (et je la crois sincère), le mieux à faire pour elle serait d'accepter de disparaître du champ politique, avec tous les sociaux-libéraux de feu le PS, ou qu'on appelait jadis la "gauche caviar". 


Désolé de ce coup de gueule, qui ne rend pas hommage à la qualité de l'interview et des interventions de Fatima Ouassak que je découvre, mais d'autres le feront j'en suis sûr.

Je trouve un peu regrettable la teinte de plus en plus politique que prennent les émissions d’asi (alors Najat, serez-vous candidate ?). L’analyse des médias passe un peu au second plan, au profit d’une sorte de passe plats politique où il y a peu de contradiction. Dommage.

ASI commence a de plus en plus tendance à faire des émissions sans aucune contradiction envers les invités, sans esprit critique, juste ponctuées de quelques divergences d'interprétation des images. en l'animatrice et ses invités. 

Personnellement je ne me suis pas abonné pour ça.
Je préfère largement par exemple les émissions comme celle sur Polansky, Mazneff et cie où l'effort de chacun  est souvent de sortir du dogmatisme, du plaquage d' idées incontestables sur les évènements.

Ce que dit Fatima Ouassak au début de l'émission m'a semblé très juste : le rappel de l'isolement davantage que la solidarité lors du 1er confinement ou la surdétermination des femmes, du genre qui peut entraîner la sous-détermination raciale. Des propos que l'on n'a pas souvent entendus...

J'ai moins aimé le reste de l'émission (et Vallaud-Belkacem a franchement du mal à se démarquer du gouvernement actuel, comme du précédent), même si cela pose une question que je trouve intéressante : est-ce que la "radicalité", telle qu'elle est dénommée dans l'émission à laquelle on pourrait rattacher Fatima Ouassak, ce serait simplement ça être "de gauche" aujourd'hui ?

Je la rejoins en tous les cas sur le peu d'espoir qu'il pourrait ressortir qqch de positif en 2022...

33 minutes bon j'arrête la ....  Je vais  faire un tour sur Thinker Wiew .......

Ce sourire de Fatima Ouassak (49'25") quand elle annonce qu'elle va se permettre de tout mélanger pour mettre en évidence la continuité entre les gouvernement de Sarko, Hollande et Macron, Hortefeux, Valls et Darmanin... 


Contrairement à plusieurs ici, je ne regrette pas la présence de NVB. Avec une journaliste coriace comme Emmanuelle Walter (salut à elle), ça donne un superbe exercice de langue de bois en zone de turbulences.

Comment une française d'origine marocaine peut elle occuper un poste de responsable politique au sein de la république française alors que les lois d'extradition avec le royaume du Maroc ne sont pas pleine et entière et sans risque de confusion juridique. Que faire en cas de trahison et refuge au Maroc sans risquer une confrontation armée ?

Le procédé que met en évidence Fatima Ouassak dès le début (héroïser/mépriser) est une vieille rengaine, bien connue des femmes, et parfaitement résumée par "La maman et la putain". 

Comme l'impression qu'une partie des @sinautes devient radicalement sourde...

Insupportable  NVB. ASI vous avez fait probablement une erreur en l'invitant car vous lui avez donné un plateau pour le blanchiment des idées de cette gauche pourrie dont elle à fait parti. Sa parole est inaudible agressante blessante. NVB retournez dans la vie civile pour rejoindre le genre humain (et je le dis poliment)

que ne s'est-elle radicalisée  NVB  quand les forces de la répression s'abattaient sur les opposants aux lois travail pondues par le gouvernement Hollande... On l'a peu entendue alors...

Mme NVB a fait tout ce qu'il fallait pour que les horaires disciplinaires diminuent au collège (réforme du collège 2016), tout ce qu'il fallait également pour que les programmes perdent beaucoup de sens et d'exigence. Merci à elle, j'ai encore des cœurs dans les yeux en me souvenant de certaines propositions de cours français-SVT de l'époque : "Madame Bovary mangeait-elle équilibré ?" 

Blanquer n'a pas encore fait pire qu'elle, pour le collège (mais on a bon espoir, c'est un gagnant).  

Les collégiens ont perdu 0h30 de cours de français et de maths en 6e, 0h30 de français en 3e, et j'en passe et des pires parce que c'est le jour de l'an. C'est à Mme NVB que l'on doit la mise à mort de l'enseignement du latin. Là où un professeur de lettres classiques disposait de 8h par semaine pour enseigner sa discipline, il ne reste plus que 5h, et celles-ci sont-elles soumises à la décision des autres collègues...  Il n'est plus rare qu'un professeur de lettres classiques n'ait plus que 4h au lieu des 8h, mais tout va très, très bien.

Mme NVB parle de "care", la belle affaire. Quand on souhaite que les gens ne soient pas vulnérables, on commence par mettre le paquet sur leur instruction, c'est vieux comme Condorcet. Quand on s'en est pris à ce point à l'instruction publique de ceux qui ne sont rien (pas à l'instruction privée, restons sérieux), on devrait avoir la décence d'éviter de faire semblant de se soucier de Jojo le gilet jaune et autres premiers de corvée.

 "Nous sommes nos actes", écrivait Sartre. Mme NVB a fait ses choix en s'attaquant à l'instruction publique des "vulnérables" dont elle parle.

J'apprécie les émissions d'ASI, souvent, mais certains individus n'ont plus aucun crédit en raison de leurs choix.


Ce qui m'a étonné dès le début de l'émission, c'est qu'elles ne constatent pas à quel degré de pauvreté est tombé la France. Pas toute la France, bien sûr. Elles sont de belles exceptions. Mais, quand même, 10 millions de pauvres. C'est quand même pas marginal. Je vis dans un quartier "sensible" comme on dit chez ces -gens-là et je suis effaré de voir combien s'est accru la pauvreté en 12 ans


Et le fait de parlé du "care" comme elles disent (pas seulement elles) me révulse. Elles parlent du " prendre soin", de charité quoi! Comme des dames patronesses.


J'ai arrêté de regarder à la moitié. Du bla bla dans un salon.


C'est pas de charité qu'ils ont besoin, mais de vrais revenus, de vrais salaires. D'arrêter les temps partiels, les CDD de merde. D'un SMIC à mini 1500€. etc, etc


Alors si elles veulent être crédibles, qu'elles gueulent haut et fort et qu'elles s'engagent et nous guident dans la révolution, car c'est bien une révolution qu'il faut faire.

C'est facile de taper sur NVB. Mais Fatima Ouassak assume carrément le fait qu'en se radicalisant (ce qui est en mouvement on le voit) la gauche ne sera plus au pouvoir pendant 10 ou 20 ans. Tant pis pour les pauvres et le réchauffement climatique. Dans 10 ou 20 ans il sera trop tard !


A mon avis la gauche fait une grave erreur en radicalisant sur les questions type féminisme / genre / séparatisme etc. au lieu de se concentrer sur l'économie. Perso une gauche qui serait très a gauche sur l'économie mais un peu moins extreme sur ces positions sus-citées. Et un peu plus républicaine aussi. Mais je sais qu'ici on est déjà contaminée par cette mode américaine et qu'en disant ça, on e traitera de facho.


Au moins aux USA ils ont eu Trump ce qui a permis d'élire Biden. Mais nous on n'a pas encore cette 'chance'…

Arrêtons de dire que le PS était et est de gauche ! Tout ceci ne sert que la droite et l'extrême droite.

Si j'ai trouvé passionnante cette discussion, bien qu'un peu superficielle (à vouloir aborder de nombreux sujets il est difficile d'approfondir), je reste extrêmement intriguée par les propos de madame Fatima Ouassak qui exprime son désir/projet qu'il n'y ait plus de police dans les banlieues. Signifie-t-elle de la sorte un rêve d'une cité harmonieuse où chacun(e) s'aime et se respecte ? Ou bien considère-t-elle que dans les banlieues, les lois de la république n'ont pas droit de cité? Auquel cas on peut laisser les islamistes exercer le pouvoir, parce que c'est déjà en partie le cas (cf Les Misérables - film). Madame Ouassak est-elle naïve? J'en doute parce que ses propos sont plutôt cohérents et relativement pertinents. N'a-t-elle pas mis les pieds dans une cité depuis longtemps? Ou bien dénonce-t-elle  légitimement racisme et violences policières pour en réalité fragiliser un état laïque ?

peut-être que la petite dame, bien propre qui a été porte-parle du gouvernement, essaiera un jour peut-être de désapprendre les phrases toutes faites d'un politique tout terrain. Demain, elle peut aller faire des conférences au CAC40 sans problème,avec le même discours "care"  ils la trouveront sympathique et très convenable. Il ne suffit pas d'avoir un nom et une origine, pour être représentante de la société d'en bas. Elle a du faire un très grand effort pour venir sur ce plateau, mais pour dire quoi ? qu'il n'y a pas de violence policière systémique ni de racisme institutionnel en France, finalement comme Valls. Si elle devenait présidente, elle prendre probablement le Catalan au ministère de l'interieur parce que finalement ce sont les mêmes socialistes. Bon, je ne vais pas continuer plus loin : comme on dit, on ne tire pas sur les ambulances, on salut les corbillards.

Dire que Hollande est un homme de gauche ,avec Valls premier sinistre et Macron ministre à L'économie ect...C'est un peu dur à avaler.Il y a belle  lurette qu'on sait qu'il sont de droite  .Ils ont trahit personne.

Jour de vœux, pieux en l'occurrence.

Najat, une belle tête d’escroc. 

écouter N. Vallaud-Belkacem nous parler de radicalité ? est-ce de l'humour ?

Riche et passionnant .Certains commentaires préfèrent ne s'arrêter que sur le parcours de NVB .C'est un tort à mon sens .Elle fait preuve d'intelligence ( Sur Valls entre autres),et de recul .Son rôle à l'époque c'était l'éducation .Quand on voit aujourd'hui à quel niveau Blanquer l'a mise(Plus bas que terre) ,oui on peut regretter son passage à ce poste .Mais deux femmes sur un plateau qui ne sont pas forcément d'accord ,qui sont capables de s'écouter sans s'écharper ,en argumentant de façon claire et pertinente sans se couper la parole  ,cela change des débats de bonshommes .Merci @si pour ce débat

"mouvement ouvrier"

Il est peut-être temps d'abandonner ce terme pour les pays riches où 75% des salariés travaillent dans le secteur tertiaire (voir INSEE, Eurostats).


Aujourd'hui c'est un mouvement d'employés de bureaux qui serait décisif, de "cols blancs" en plus des "cols bleus" et des sans cols : un mouvement d'employés de startups et de banques, d'ouvriers, de chômeurs, de cancres, de petits délinquants etc.



15' et déjà Vallaud-Belkacem m'épuise !

D'après ses propres mots, la pauvreté existait avant que les médias n'en parlent... Heu... elle était au gouvernement précédent non ? 

Procès d'intention : qu'aurait-elle fait s'il y avait une place pour elle dans le gouvernement de Macron ?

Pas envie de me barbouiller l'estomac à quelques heures du réveillon en l'écoutant plus avant...

Une belle émission. Des questions pertinentes, deux intervenantes avec un discours articulé. 

Je craignais, en voyant une ancienne ministre PS, de tomber dans une litanie de lieux communs ( il y en eu, bien entendu) mais cela fut assez riche, au final. 


Avoir appartenu à un gouvernement qui promettait d'être l'ennemi de la finance et qui, à peine arrivé aux manettes, vote le TICE ( bon acronyme ?) Puis la loi travail imposée par 49/3 et violences policières interposés, et venir nous parler de "convergences des luttes" (profond rire), personnellement ça me donne une envie forte de vomir. 

La radicalité, c'est ce genre de retournement de veste si naturellement vécu et imposé qui la produit pour une part non négligeable (ou pire, qui projettent les manipulés, car comment appeler autrement les électeurs ainsi trompés, vers le front national).

Pour moi, la politique est le lieu d'une forme de délinquance. Comme disait Bourdieu quelque part, les politiques ont bien de la chance qu'il n'existe pas, comme dans le commerce (lui encadré), des lois imposant de respecter les promesses faites sur le produit vendu quant à sa composition. Ce droit de manipulation de l'électeur, ici dramatiquement illustré par l'attitude bien légère de notre ministre (portée sur le care aux pauvres que l'abandon du socialisme par son gouvernement a produit),  il faudra l'abattre de gré ou de force. Foi de vrai démocrate prenant ce mot au sérieux.

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