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Politiques et journalistes s'écharpent sur le statut de Gaspard Glanz

Depuis la garde-à-vue de 48 heures subie par Gaspard Glanz, le statut de journaliste du reporter-vidéaste est âprement débattu, dans le monde politique comme journalistique. Deux arguments reviennent régulièrement : le jeune homme n'a pas de carte de presse, et il serait un militant déguisé en journaliste.

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Le  titre de l'article de Monsieur Barbier  ( journaliste émérite et de renom , et " connu pour être célèbre " ) était :  " G. Glanz n'est pas un héros ".


Je suis toujours étonné ( malgré mon âge ) quand les rampants, les péteux, et &nb(...)

Une partie de ce débat est tranchée depuis longtemps. La carte professionnelle n'a jamais fait le journaliste. Pour en être titulaire depuis plus de cinquante ans ( Hélas !... honoraire désormais...) je puis certifier en avoir vu de nombreux porteurs(...)


"Je demeure convaincu qu’un journaliste n’est pas un enfant de chœur et que son rôle ne consiste pas à précéder les processions, la main plongée dans une corbeille de pétales de roses. Notre métier n’est pas de faire plaisir, non plus de faire du tor(...)

Derniers commentaires

Relevée sur Tweeter, cette info de Taranis News, le site de Gaspard Glanz :

Violences policières dans le cadre du mouvement des Gilets Jaunes : aucune enquête IGPN n'a pour l'heure abouti (via BFMTV).

Etonnant, non ?


le jour ou on me démontrera que Couturier et Barbier ne sont pas avant tout des militants... Pour écouter Couturier sévir depuis des années sur France Cu. Il en viendrait presque à nous faire regretter Gerard Alain SLAMA... ( bon j'ai dit presque ! )

Mais il ne suffit pas de causer dans l'poste pour être journaliste ! Ou pour avoir une carte de presse... Je connais, j'ai connu des gens (dont une personne représentante du SNJ) qui n'ont jamais fait un reportage... je connais une foultitude de gens qui ont fait des reportages ou ont écrit des chroniques qui n'ont pas eu leur carte de presse... ni le statut de journaliste. A la télé où je bossais, la carte de presse donnait accès à beaucoup de privilèges : un dégrèvement d'impôt (plafonné à env. 7 mille Euros/mois) , des coupe-files, accès à plein de "trucs" en service de presse, à la Convention Collective des Journalistes (complètement différente de celle des personnels de l'audiovisuel public par exemple)... à des frais de représentation (moyennant justificatifs... mais il se disait à l'époque que beaucoup s'étaient fait des petites fortunes en faux justificatifs) et à un 13e mois, ce qui n'était pas le cas pour le reste du personnel à l'époque.  


Donc la carte de presse n'est pas un signe de reconnaissance de tout journaliste... c'est juste un moyen, qqfois, de pantoufler confortablement, surtout à Paris...

"surtout à Paris..."

C'est parfois vrai dans la France profonde (?).

J'ai connu une grrraaaannnddde station de ski qui offrait régulièrement des forfaits gratuits à des journalistes (avec carte bien sûr) en "espérant" un petit article promotionnel.



Je parlais des journalistes parisiens... de l'audiovisuel public que j'ai connus... certains d'ailleurs étaient invités en Tunisie pour des longs week-ends dans un nouveau club (je le sais, j'y suis allée à la place d'un journaliste qui ne pouvait pas y aller, avec une collègue... c'était il y a longtemps). Et puis j'ai connu des présentateurs qui téléphonaient pour demander des engins genre ordinateurs ou cameras gratos... en service de presse. Et s'adressaient à la direction si l'attachée de presse rechignait ;)

Le problème avec les journalistes dits "non militants", c'est qu'ils acceptent l'idée de ne pas saisir les enjeux relatifs aux reportages qu'on leur demande de faire... 

Aphatie président!

On attend de notre lumineux ministre de l'intérieur qu'il ponde une loi "ad hoc", stipulant que le métier de journaliste ne peut être exercé qu'avec une carte de presse. Ainsi il se donnerait raison à lui-même.


De la part d'un gouvernement qui n'a trouvé d'autre solution que d'interdire les manifestations pour régler une crise sociale et politique plus rien ne m'étonne. A quand donc une modification de la loi anti-casseur pour ajouter un nouveau déli: s'habiller en noir ou en jaune lors d'une manifestation? En plus de dissimuler tout ou partie de son visage... Ainsi ils seraient tranquilles: tout le monde ou presque serait hors la loi!


Pour ce qui est du "statut", il me semble qu'il n'est pas discutable. Mais C.Barbier serait-il C.Barbier s'il n'aboyait comme il le faut??? 


Et en quoi jounalisme et militantisme seraient forcément incompatibles? C'est précisément parce qu'on comprend le monde selon nos propres convictions qu'on peut produire une analyse.

On dirait que le bon fond d'Aphatie était tapi sous le tapis de l'Apathie jusqu'à aujourd'hui.

Albert Londres était-il "journaliste"? Était-il "militant"? Il me semble qu'il s'est beaucoup "battu", avec ses outils de (vrai) journaliste, contre l'horreur qu'étaient les bagnes.


"un "journaliste militant ou engagé, ça n'existe pas : les journalistes au fond sont toujours militants de quelque chose, consciemment ou inconsciemment". 


J'aime bien cette citation d'Aphatie, qui pour le coup remonte beaucoup dans mon estime. Pour la seconde fois. Continue, mon gars!

Une partie de ce débat est tranchée depuis longtemps. La carte professionnelle n'a jamais fait le journaliste. Pour en être titulaire depuis plus de cinquante ans ( Hélas !... honoraire désormais...) je puis certifier en avoir vu de nombreux porteurs qui n'avaient de journaliste que ce morceau de carton orné de tricolore.


Mais alors,  de journalistes, rien d'autre ! Ni la plume, ni le talent, ni l'esprit. Et rien, absolument, du métier.  Certain pondait une fois l'an un laborieux poulet juste pour justifier sa réduction d'impôt auprès de la Commission. Nous avions l'indulgence d'en rire !


La carte est une commodité professionnelle, utile et respectable, mais en rien un sacrement. 


Dans ce débat, le clown à l'écharpe rouge se range d'évidence dans la catégorie des journalistes douteux.  Et d'autant plus intransigeant. Comédien plus que journaliste, débitant des textes qu'il ne confronte que rarement à la réalité, Barbier, d'ailleurs barbant et filandreux, est l'idéal client des chaînes à débit continu. 


Mais il faut bien reconnaitre qu'il est d'une nature plus diverse d'Albert Londres ou de Kessel que n'e l'est le vaillant Gaspard Glanz.


Donc entre les deux, Gaspard est à mes yeux mille fois plus journaliste que Christophe.


Aphatie, dont l'exercice professionnel semble assez proche, a gardé le souvenir du temps où journaliste politique, il hantait en effet les lieux où se fait l'information. Du coup, il a tenu un discours de coeur et de raison et on l'en félicite. 


Car par ces temps troublés, ce qui importe au vrai journaliste, c'est de défendre ceux qui se battent pour que rien ne soit tu ou occulté qui puisse aider à la liberté et au droit de triompher.

"journaliste militant ou engagé, ça n'existe pas : les journalistes au fond sont toujours militants de quelque chose"

Mais qu'est-ce qu'il a Jeannot en ce moment, crise de conscience ou retournement de veste parce qu'il se dit que quand même, merde, ça pourrait être le prochain sur la liste vu la gueule des "progressistes " au pouvoir?

Donc du coup si l’on considère qu’il n’est pas journaliste mais militant cela légitime automatiquement sa garde à vue?


Euh ça n’est pas un peu dangereux ça?

Vous avez oublié l'avis du mauvais dessinateur Xavier Gorce :

https://mobile.twitter.com/xaviergorce/status/1120248133047455745?s=12

Le  titre de l'article de Monsieur Barbier  ( journaliste émérite et de renom , et " connu pour être célèbre " ) était :  " G. Glanz n'est pas un héros ".


Je suis toujours étonné ( malgré mon âge ) quand les rampants, les péteux, et  les turpides critiquent ceux qui paraissent brillants, sincères et  désintéressés .


J'espère toujours ( malgré mon âge )  voir partir Monsieur Barbier  , journaliste mondain, spécialiste de tout , et  qui a un avis éminent sur tous les sujets  , en reportage au Soudan, au Yémen et en Syrie ....


Je souhaiterais qu'ils emmènent dans son périple " héroîque ",  ses valeureux confrères : par exemple Yves Calvi et Pascal Praud...


"Je demeure convaincu qu’un journaliste n’est pas un enfant de chœur et que son rôle ne consiste pas à précéder les processions, la main plongée dans une corbeille de pétales de roses. Notre métier n’est pas de faire plaisir, non plus de faire du tort, il est de porter la plume dans la plaie"

 Albert Londres 

Et pour cela pas besoin de carte de presse 

Ce message a été supprimé suite à la suppression du compte de son auteur

Mais pas de doute , Gaspard Glanz est bel et bien un journaliste, n'en déplaise aux bouffons du Roi!

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