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Plenel, aux risques du journalisme

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Pour rappel 


(...)

Pas un mot dans cette gentille (voire complaisante) présentation sur le rôle que Plenel a joué, avec ses complices Minc et Colombani, pour faire du Monde, journal de référence, un journal de déférence avec les puissants du moment. Acrimed a largement(...)

Autre rappel :


 Edwy Plenel à propos de Julien Assange

 

« Il y a plein de raisons légitimes d’être indifférent au sort de Julian Assange, arrêté le jeudi 11 avril par la police britannique dans l’ambassade d’Équateur où il s’était réfugi(...)

Derniers commentaires

Eh bien moi j'ai adoré cette conversation entre 2 très grands du journalisme français.

Vous imaginez, s'ils n'avaient pas existé ???

On a droit à quelques erreurs ou errements... et on ne tire pas toujours toutes les leçons... 

Mais on ne crée pas de telles aventures collectives sans tâtonnements, choix, revirements...

Et sans se salir les mains, parfois, hélas...

Comme dirait l'autre, "faites mieux"...  ces deux-là ont choisi de transmettre au lieu de s'acharner... quelle leçon !


On y vient, le génocide au Rwanda, évoqué par Plenel, un drame, que seuls, l'Humanité et le Figaro (grâce uniquement à son correspondant, Patrick de St Exupéry, viré ensuite), en France et Le Soir en Belgique, ont correctement couvert... Le reste des médias ayant été d'une  complicité ou d'une indifférence crasse. 

C'est en avril 1994 que j'ai cessé de lire Le Monde, écœuré par le mitterrandisme aveuglément pro-génocidaires, les rebelles du FPR (front patriotique rwandais) étaient même surnommés les "khmers noirs" dans les milieux mitterrandolâtres...  

Après l'horreur, c'est le "devoir d'inventaire", bienvenu, de Lionel Jospin, mais avant, ce sont la phrase terrible de Mitterrand, "un génocide en Afrique passera inaperçu" et l'invention de la fable d'un "deuxième génocide", D.S. doit vraiment se renseigner sur le sujet. En effet, les criminels contre l'humanité furent exfiltrés du Rwanda en RDC  (à l'époque encore le Zaïre) par l'opération Turquoise de juin 1994, cela contribuera, jusqu'à nos jours, à déstabiliser la région congolaise. L'Opération Turquoise fut rendue possible par cette invention d'un second génocide (qui risquait de frapper les génocidaires du Hutu power suite à leur défaite face au FPR), et qui a surtout servi à nettoyer la scène du crime... Sait-on que des armes, dont les machettes, furent livrées au cours du génocide, que Boutros-Ghali, responsable de l'ONU, différa la nomination du crime en "génocide" à la demande de son ami Mitterrand, que Clinton reconnait, dans ses mémoires, s'être "trompé" (ou avoir été trompé) sur la réalité de ce qui se passait, qu'un général Canadien, commandant les Casques bleus, attendit désespérément des "ordres clairs" pour protéger les Tutsis.

Donc, à l'exception de deux titres situés aux antipodes (l'Humanité et le Figaro), la presse française et l'ensemble des médias, ont traversé la période dans la négation la plus totale de ce qui se passait. Quelques voix, comme celle de Daniel Mermet ou de l'association Survie, un documentaire, plus tardif, "Tuez les tous" de David Hazan et R. Gluskmann, toujours l'Humanité et le PCF, quelques livres et témoins, ont tenté de réveiller l'opinion, mais en vain, car les deux camps de la cohabitation étaient en lutte, nous étions dans la tragédie bosniaque ou le bonheur de la paix d'Oslo, de la fin de l'apartheid et la fièvre de la mondialisation captivait le reste des esprits, bref, pas de temps à consacrer au Rwanda. 

Ce génocide est un marqueur du double standard, (comme le sont le Soudan et, dans une moindre mesure, Gaza actuellement), c'est devenu, pour certaines et certains, le moyen de différencier, trier, entre les gens de gauche, par exemple, Mélenchon se trouve, sur ce point, du mauvais côté, car il n'a jamais désavoué son mentor Mitterrand dont il faudrait, pour le Rwanda surtout, mais aussi pour sa position au cours de la guerre d'Algérie ou de la première guerre d'Irak, son jeu, dangereux, avec le FN, déboulonner les statues et renverser sa place de figure tutélaire de la gauche.

Serait-il possible d'avoir des fichiers qui fonctionne sur les freebox... ça commence à être gonflant d'avoir à demander cela 3 fois par an... 

pareil pour l'autre émission de la journée...
Merci d'avance.

Daniel Schneidermann aurait été beaucoup plus mordant s'ils s'étaient retrouvés en tête à tête ; mais là c'était une journée anniversaire, il y avait du public, c'eut été extrêmement malpoli d'être plus virulent.

Ceci pour dire que c'est compréhensible mais aussi que cet entretien un peu tiède est pas mal frustrant

Une génération qui a connu la télé et la presse papier. Une contestation qui pouvait légitimement croire à sa propre efficacité dans la transformation du monde. "A quoi avons-nous servi ?" Sûrement à nourrir des gens déjà acquis à une certaine idée de la pensée, de l'importance de la dimension historique et de son souvenir, de l'importance de la consolidation de l'information pour en faire des faits. Ça m'a quand même ému ce chant du cygne.

Comme Davesne, je suis assez consterné par la façon dont Plenel contemple son oeuvre avec satisfaction, et sans la moindre auto-critique, sauf celle qui consiste à opiner quand D. S.  lui reproche (sans lui en vouloir) de l'avoir froidement limogé. Ses multiples errements politiques, ou ses latences,  Plenel les justifie toujours par la nécessaire rigueur intellectuelle qui attribue du temps à l'analyse et à la connaissance, là où souvent j'ai lu chez lui de l'attentisme. 

Plenel se contemple.

Oui Plenel a préféré Macron à l'espoir de la gauche. Comme à chaque éléction il faut faire barrage au FN quitte à pousser celui qui met en oeuvre l'idéologie du Fn. J'amais ces gens là ne misent sur l'enthousisme et la dynamique, des batus d'avance. Pitoyables.

Plenel éternel donneur de leçons aux politiques est absolument incapable d'auto critique

Il a toujours raison, même d'avoir servi la campagne de Macron

Obsédé par la FI, il réussit à ne RIEN dire de positif sur ce mouvement,ni sur son combat contre l'islamophobie ni sur Gaza, ni sur Betharam ni sur l'opposition à Macron. Même dans ce court entretien, il a trouvé le temps de la critiquer  en laissant entendre que la FI s'est opposée à la condamnation de Le Pen à l'inéligibilité ce qui est faux


Il a fondé un grand média. Il a raison d'en être fier 

Mais Plenel peut se tromper, Mediapart aussi

On a le droit de le dire   


Merci, j'ai adoré cet échange !:-)


Indépendamment des détails (ou faits importants ?), moi je suis abonnée aux deux : ASI et Mediapart et en gros je leur fais confiance. En détails, à chaque fois, j'essaie de vérifier au mieux la fiabilité de leurs propos et mon bilan global reste celui-ci : je leur fais confiance !


Ici, C'est clair que Mediapart était sur le grill. Pourquoi ? Ca aurait été chouette, le même plateau mais les deux sur le gril : tant Mediapart que ASI...

N'empêche, Bravo à Schinderman, fidèle à lui-même, pour ses questions à la fois émicales et sans concessions !:-)


A part tout ça, le truc que j'ai adoré, c'est qu'ils choisissent de vivre 'Ensemble' ce moment, où le 'Ensemble' est le + important, et où les questions piège spnt des gages d'échange vrai, de refus des tabous (et surtout pas des prétextes à engueulades sans issue comme sur certains medias mainstream).  Perso, j'éprouve la même chose au moment du 'Nouveau front populaire'" et certaines autres occasions, c à d quand on ne nie as nos différences mais où on CHOISIT de faire cause commune.

Merci beaucoup pour ce plateau, qui fait partie de ceux (ares) qui donnent de l'espoir !!! :-)


le seul truc un peu intéressant et actuel, la réception de Macron par Mediapart en 2017 en des termes élogieux, prend 5min à la fin. tout le reste, c'est du ressassage d'histoires d'anciens combattants déjà revues 1000 fois.


Plenel qui critique le bouquin de Péan, mort il y a plusieurs années et donc plus là pour répondre.

Plenel a viré DS il y a 30 ans. Plenel a regretté. OK on sait, peut-on passer à autre chose?

Je regarde @arretsurimage depuis ses débuts en ligne. J'ai apprécié le passage de relai de Daniel Schneidermann à la nouvelle équipe. Mais là,  j'ai le sentiment que le "retraité" est plus présent que jamais et pas toujours à son avantage, ni en face de Judith Bernhard, ni en donneur de leçon devant Nassira, ni ici face à Plenel. PostPop et Sur la planche seraient peut-être suffisants comme occupation....

Tout comme Wauquiez,  Plenel est soupçonné d'insincérité dans ce forum. Tout comme Sarkozy ! Pas trop flatteur comme miroir ... 

Comme chez  beaucoup l'égo l'emporte sur l'honnêteté intellectuelle et les analyses intéressantes en sont dégradées. 

Je n'oublierai jamais la ligne pro-israélienne de Mediapart lors du génocide à Gaza. 

Pour une analyse détaillée, lisez la lettre ouverte signée par de très nombreux lecteurs, détaillant les biais du journal, et qui n'a reçu qu'un accueil méprisant :


https://blogs.mediapart.fr/jean-pascal-medurio/blog/271123/lettre-ouverte-mediapart


Et pour un bon résumé du personnage, sachez que lorsque le régime d'apartheid a bombardé l'hôpital Al Ahli de Gaza, Mediapart ainsi que Plenel, sur twitter, ont repris le bobard de propagande selon lequel c'était une roquette du Hamas.

émission pour initiés et pour vieux de la vieille. si on a moins de 50 ans ou si on n'est pas un fin connaisseur du journalisme et du monde politique des années 90, certaines choses sont difficiles à suivre.

Certains auraient préféré que Daniel bouscule un peu plus le moustachu qui se refait une beauté intellectuel au moindre faux pas qu'on lui fait remarqué.
J'en fais partie.


Cet homme est en partie responsable de l'état de la France aujourd'hui.
Il a fait de Macron son poulain.
Il nous ressert la même soupe avec De Villepin depuis janvier.


Il réécrit son engagement, ou plutôt, il essaie de cacher son manque d'engagement contre le génocide depuis 4 semaines.


Cet homme est ridicule. Il y a bien longtemps qu'il n'a pas été journaliste.

Cependant, sa couleur politique transpire dans les pages de Médiapart.


Un journal salutaire pour ses enquêtes.


Un autre Le Monde pour le reste.

On a servi à quoi ? les digues, les vents contraires, tout ça  ... un bon journal, c'est d'éviter de se faire tuer par le grand capital, pour qu'il vous laisse juste un peu d'espace pour que la cocote-minute "démocratie" n'explose pas à la figure des possédants. Lever des lièvres, oui, hum ... mais appeler un chat, un chat ... hola hola ... basta cosi ! en 2022, Plenel a bien appelé en personne à faire seulement barrage au RN au dernier moment avant le deuxième tour, oui certes ! on voit bien le résultat aujourd'hui, quelle clairvoyance sous sa plume ! 

Tout sauf Mélenchon ... et oui ... ils sont bien d'accord tous les deux sur ce point. De toutes les manières, il est certain aujourd'hui qu'il ne sera jamais président, car après 10 ans de RN, Le Jean-Luc sera vraiment trop vieux (humour)  

Plenel rappelle que l'indépendance journalistique c'est aussi savoir bousculer ou déplaire a son lectorat. 

On peut effectivement considérer sans ironie que de ce point de vue @si et Mediapart sont hautement indépendants ! Le Monde sans doute un peu moins du temps ou Plenel était aux commandes.

Merci en tout cas pour cet entretien, où l’on n’aura pas été encombré par un excès de modestie y compris chez DS qui se présente lui et Plenel  seuls face a la corruption du monde "toi et moi a quoi avons nous servi ?".  Je dis ca en toute affection, c'est sans doute parce que leurs créateurs ont des personnalités qui passent difficilement les portes que @si et Mediapart existent.


Seule déception  de cet entretien j'y découvre avec un certain malaise que DS prête crédit à la thèse des 2 génocides au Rwanda qui pour moi relève d'un révisionnisme historique bien accommodant pour les autorités françaises.


En tout cas ravi d'apprendre que nous n'aurons pas a attendre le 40ème anniversaire pour d'autres soirées meet up de ce genre. peut être faudrait il y ajouter une séance  de questions/réponses formelle ou informelle avec les @asinautes ?


Très  interessant, mais tout de même DS ...avec son "acceptation sociale de la corruption" citant Balkany,  y va un peu vite.  L'acceptation sociale dans son exemple est liée au fait que Balkany a  attiré des riches et enrichi ces riches. Un propriétaire à Levallois est assuré de revendre son bien beaucoup, beaucoup plus cher qu'il ne l'a acheté. Balkany disposait donc  d'un socle de citoyens qui étaient également des clients.

L'acceptation sociale de la corruption n'a pas fonctionné à Henin-Beaumont... et c'est pas trop difficile  de comprendre pourquoi.


Wow, et revoilà à la minute 20:50 la théorie du double génocide au Rwanda resservie par DS. Pour re-rappel:
"La qualification de génocide des Hutu n'a jamais été reconnue par la communauté internationale. Le rapport de la commission des droits de l'homme de l'ONU, dit « rapport mapping » a évoqué cette question sans pouvoir établir ce génocide. Les exactions examinées et commises par l'armée rwandaise contre des Hutu regroupés au Congo ne présentent pas le critère prépondérant d'intention de détruire, en tout ou en partie, un groupe selon les termes de la Convention du 9 décembre 1948 sur le génocide. Les autorités rwandaises, les rescapés du génocide (Ibuka), Bernard Kouchner, le ministre des Affaires étrangères du gouvernement Fillon, des journalistes comme Patrick de Saint-Exupéry (Le Figaro), Jean Chatain (L'Humanité), Colette Braeckman (Le Soir), des ONG internationales telles que la Fédération internationale des droits de l'homme (FIDH), Human Rights Watch, Amnesty International ou françaises comme la LDH, le CCFD, et Survie, estiment que si des crimes sont à reprocher au FPR, ils ne peuvent être qualifiés de génocide et ne peuvent être opposés "en miroir" au crime de génocide du Hutu Power en 1994." (CC wikipedia)

Et pendant que en 1994 on discutait au Monde de ce "double génocide" pour expliquer "que les choses sont plus compliquées" comme dit DS, la France a maintenu son soutien au gouvernement rwandais génocidaire malgré l'embargo imposé par l’ONU ... sur les armes. Notre histoire ne cesse de bégayer. Peut être que l'on peut trouver ici une explication au pourquoi "est ce que la classe politique française continue de se déshonorer de manière décomplexée en soutenant un génocide annoncé, proclamé et internationalement toléré : celui des Palestinien-nes". Question re-posée par l'association Survie. Finalement, ce n'était pas qu'un problème d'indépendance de la presse, mais d'une culture bien plus largement partagée et visiblement bien difficile à déconstruire. Heureusement, la relève est là, joyeux anniversaire à @SI, j'apprécie beaucoup TOUTES vos récentes émissions SANS DS et tout particulièrement sur la Palestine. Peut être que cette fois ci nous parviendrons à stopper cette mécanique infernale. 

Autre rappel :


 Edwy Plenel à propos de Julien Assange

 

« Il y a plein de raisons légitimes d’être indifférent au sort de Julian Assange, arrêté le jeudi 11 avril par la police britannique dans l’ambassade d’Équateur où il s’était réfugié depuis près de sept ans : les accusations de violences sexuelles qui le visent en Suède ; son aventurisme égocentrique dans la gestion de WikiLeaks qui a fait le vide autour de lui ; sa dérive déontologique vers la diffusion brute de documents, sans travail de vérification ni de contextualisation ; son obscure complaisance, à tout le moins, pour le pouvoir russe et son jeu géopolitique. »


https://www.monde-diplomatique.fr/2024/08/DAURE/67286



Le plus gros bobard de la fin du XXe siècle  ( Le diplo avril 2019)


Pas un mot dans cette gentille (voire complaisante) présentation sur le rôle que Plenel a joué, avec ses complices Minc et Colombani, pour faire du Monde, journal de référence, un journal de déférence avec les puissants du moment. Acrimed a largement documenté cette période où Plenel voulait livrer le Monde aux requins en l'introduisant en bourse. Je n'y reviendrais pas. Pas un mot non plus sur les baronnies que Plenel a confortés, comme Le Monde des livres, dirigé par Josyane Savigneau, où BHL et ses amis avaient leur rond de serviette. J'ai découvert récemment que Josyane Savigneau, toujours prête à défendre le pédocriminel Matzneff, sévissait toujours au Monde.

"j'ai tenté de passer Plenel à la question. Avec un handicap de départ : il s'est déjà beaucoup auto-raconté".

Ce n'est pas du tout un handicap. Il a tellement réécrit l'histoire, son histoire, que raconter Plenel tel qu'il est plutôt que tel il voudrait apparaître (avec succès auprès de ceux qui ont une mémoire de poisson rouge), c'est partir d'une page vierge. Mais je comprends la difficulté pour un proche de faire le job qu'ont bien fait les critiques des médias qui ne mettent pas trop d'eau dans leur vin.

Que celui qui n’a jamais péché lui jète la première comme on dit ! Plenel n’est pas tout blanc, certes, sauf que personne ne l’est. 

C’est un échange cordial, pas un réquisitoire. D’ailleurs, il a aussi fait son autocritique, précisément sur les sujets que vous citez. 

Je serais curieux de voir où il a fait son autocritique. Ce n'est pas le genre de la maison. Je le trouve plutôt dans le déni pour employer un mot qu'ASI attribue plutôt à ceux qui n'ont pas l'heur de plaire à Plenel.

Toutefois, bien que Plenel ne se soit pas montré tendre avec Mélenchon et ses insoumis, aux yeux de cette gauche, un homme qui s'est apitoyé sur "l'enfance misérable des frères Kouachi" ne peut être entièrement mauvais.

Toutefois, bien que Plenel ne se soit pas montré tendre avec Mélenchon et ses insoumis, aux yeux de cette gauche, un homme qui s'est apitoyé sur "l'enfance misérable des frères Kouachi" ne peut être entièrement mauvais. 


Écrire ça et se voir comme le dépositaire de la mémoire de Charb et Cabu quelle déchéance. 


« Expliquer, c’est déjà un peu excuser » disait Manuel Valls. Cette formule débile est devenue le mot d’ordre des zozos du Printemps républicain et des charlistes


L'usage du verbe "s'apitoyer" fait clairement partie du lexique de droite. De ces vieux réacs voulant faire passer la sociologie pour du sentimentalisme dégoulinant.

Regarder du côté des trajectoires sociales de jeunes hommes devenus assassins pour comprendre et prévenir c'est un truc de chochotte qui "s'apitoie"...

Gros malaise.




Douze personnes massacrées, onze blessées dont quatre grièvement, l’une d’entre elles, physiquement et psychiquement dévastée, ayant récemment mis fin à ses jours. 

Le bilan de vos deux héros ne se limite pas aux assassinats de Charb et Cabu. Eux avec qui Mélenchon posait, souriant, quelques mois avant l’attentat, pour finir par défiler aux côtés de quelques uns de leurs pires ennemis, ceux qui se sont réjouis de leur mort violente. Vos cheminements diffèrent, car contrairement à lui, vous n’avez jamais éprouvé la moindre sympathie pour les victimes, mais vous pataugez dans le même marigot.

Parler de "déchéance" pour ceux qui, comme moi, trouvent insupportable qu’on puisse se montrer complaisant vis à vis des auteurs de ce carnage, en dit long sur le regard que vous portez sur cet acte de barbarie qui n’est pour vous qu’une péripétie.

Vous aviez rarement atteint un tel niveau d’abjection.

Le bilan de vos deux héros ne se limite pas aux assassinats de Charb et Cabu. 


Combien d'année sur les fora à vous lire et à constater votre dérive.


Plenel qui "s'apitoie" et moi qui considère les frères kouachi comme des "héros."


L'abjection ce sont vos calomnies et votre refus de penser.

Se radicaliser à ce point en réaction à une vague d'attentat c'est donner le point aux terroristes.

Une mécanique d'enfermement et de refus qui rappelle les trajectoire islamistes.

J'espère que toute cette violence se limite à des divagations sur les réseaux.

 


Quel plus bel exemple d'inversion accusatoire ?
Vomir les terroristes, leur haine viscérale, leur violence aveugle, l'horreur des attentats perpétrés au nom de leur ami imaginaire et sanguinaire, c'est se radicaliser ! Je ne vaudrais pas mieux que ces islamistes que j'exècre.
Je me sens peu concerné par cette violence dont vous me "gratifiez". Cela en me gardant de toute forme d'extrémisme et en demeurant attaché à des valeurs, républicaines et laïques entre autres, très éloignées des vôtres.
J'ai toujours la désagréable impression, en vous lisant, que l'Histoire ne vous a rien appris.

Parler d’inversion accusatoire après avoir hurlé à la glorification des Kouachi ( et oublier que c’est vous qui avez commencé par accuser Plenel de complicité ) il faut un certain culot. Ou un petit trou de mémoire.


Très facile à trouver, dans ce podcast sur Mediapart, où il parle du Monde (le n°6), de ses erreurs passées (le n° 5), et de pleins d'autres choses : 


https://www.mediapart.fr/studio/videos/emissions/edwy-plenel-une-vie-d-enquetes

À un plaidoyer pro domo réservé aux seuls clients de sa boutique, où il ne risque pas la contradiction, je préfère les témoignages de ceux qui l'ont cotoyé au Monde.

Donc vous jugez un contenu que vous n'avez ni lu, ni entendu (désolé, mais contradiction, il y a, encore faut-il l'écouter) juste parce qu'il est "payant" (sauf erreur, vous payez la "boutique" ASI, non ?) alors que c'est leur seul moyen de rester indépendant (comme ASI), bref...

Quant au fond, évidemment qu'un avis extérieur est plus objectif sur ses agissements au Monde (ça a d'ailleurs été écrit mainte et mainte fois) , mais vous me demandiez initialement son "autocritique", sauf erreur, cela ne peut venir que de lui-même haha !


Si vous voulez une "critique", et non une "autocritique", il faut effectivement aller voir ailleurs que sur Mediapart. Le Figaro peut-être ? Le Point ?

Je prétends qu'il est incapable d'autocritique parce que je l'ai vu à l'œuvre face à ceux qui lui rappelaient ses positions et comportements passés. J'avoue que j'aurais du mal à payer un abonnement à Médiapart pour écouter le moustachu, même si ce que vous dites (Plenel ferait son autocritique, et pas seulement sur quelques points secondaires) constituerait pour moi un événement extraordinaire.

Quant aux critiques véritables, on les trouve plutôt à gauche. Il me semble que Le Figaro et Le Point n'ont guère à voir avec les insoumis ou les critiques des médias.

Vous prétendez une chose tellement fausse qu'elle est démentie en seulement 3 minutes d'émission... juste au-dessus de votre commentaire ! Il vous suffit d'appuyer sur play... Edwy y reconnait précisément sa faute dans le licenciement de Schneidermann, en référence à des différents passés (face à la personne concernée donc). On ne peut faire plus clair. Preuve qu'il est évidemment capable d'autocritique, comme tout un chacun. Il revient d'ailleurs beaucoup sur les critiques qui lui sont faites durant cette émission.


Et encore une fois, il l'a fait dans d'autres émissions, donc vous vous trompez plus d'une fois, je vous invite à creuser, au lieu de parler pour ne rien dire.


Je ne sais pas ce qu'Edwy vous a fait pour que vous supposiez à ce point du mal de lui, en vous trompant (vous commentez une émission sans l'écouter, déjà...), mais ça en dit finalement plus sur l'attaquant que sur l'attaqué...


Le simple fait que vous ayez des réticences à payer Mediapart (mon Dieu, payer pour de la bonne information ! Il faudrait être fou !), a fortiori "pour écouter le moustachu" [sic], prouve juste que vous êtes à côté de la plaque :  non seulement Edwy n'est plus à la direction depuis un moment et n'y écris presque plus (rassurez-vous : il n'aura pas 1 centime de vous, j'espère que vous vous sentez mieux), mais en plus, la rédaction compte près de 70 AUTRES journalistes, qui n'ont aucune raison de ne pas êtres soutenus, précisément pour les mêmes raisons que ASI, Blast et quelques autres médias en lignes : l'argent ne vient que de leur lectorat. 


Quant aux critiques "véritables", de gauche apparement, quelles sont-elles du coup ? 

Merci de confirmer ce que je disais. Il reconnaît qu'il n'aurait pas dû virer Schneidermann, ce n'est pas nouveau, et c'est ce que j'appelle dans mon commentaire un point secondaire. Sur le plus important, son rôle au Monde pour aider Jean-Marie Colombani à prendre la direction, il ne reconnaît rien. Lisez-donc le bouquin d'Alain Rollat, "Ma part du Monde" où il raconte comment, en tant que syndicaliste CGT il a aidé son ami Plenel à pousser Colombani au nom de l'exception sociale et combien il l'a regretté en voyant que Plenel n'a fait que conforter son pouvoir personnel et fait passer à la trappe la fameuse exception sociale.

Rollat, lui, a reconnu sa faute. 

Une très bonne recension du bouquin ici.

Donc si je résume, un passage qui dit l'inverse de ce que vous dites (sur l'autocritique), confirme ce que vous dites ? Belle logique, ... ça ose tout, c'est même à ça qu'on les reconnait comme on dit !


Quant à son avis sur Colombani et ses erreurs à son sujet, il l'a aussi beaucoup développé (preuve que vous parlez sans savoir, une fois encore), dans des livres mais pas seulement, rien que dans la vidéo ci-dessus il parle bien de la tyrannie de Colombani ! Juste, écoutez avant de parler, ça vous évitera de raconter n'importe quoi.


A croire qu'il a baisé votre femme ! Vu votre animosité (bancale) à son égard. 

Encore une fois, vous répondez à côté. Il peut dire, après coup, pire que pendre sur Colombani, ce n'est pas le sujet. Le sujet, c'est le rôle de Plenel dans l'avènement de Colombani et dans la dérive du Monde.

Qui ne fait pas d'erreurs dans sa vie ?


C'est vous qui mettez le sujet de l'autocritique, pas moi. Votre 2e message disait texto : "Je serais curieux de voir où il a fait son autocritique. Ce n'est pas le genre de la maison. " et plus loin "Je prétends qu'il est incapable d'autocritique ".

Ce qui est faux. Preuve à l'appui. Ce n'est pas répondre à côté.

Quant à votre allusion machiste sur ma supposée femme, elle en dit plus sur vous que sur moi et ne saurait fâcher que Nicole Lapierre, qui fut l'épouse de Plenel jusqu'en 2023.

Je note que vous ne vous excusez pas de vous êtes trompé ni d'avoir parlé trop vite ! Préférant jouer les chevaliers blancs sur des vannes secondaires plutôt que de parler du fond du sujet : Plenel a créé bien plus que ce qu'il n'a détruit dans sa carrière, c'est un fait. On peut lui accorder ce crédit, au delà des querelles secondaires. Sans Mediapart, sa structure singulière et son équipe de journalistes, pas d'affaire Sarkozy-Kadhafi, pas d'affaire Cahuzac, de Rugy, Woerth-Bettencourt et j'en passe. D'où cette invitation pour les 30 ans d'ASI, par une ancienne "victime". Preuve que le combat et plus importants que les accroches sur le chemin.


Je parle de la Lune, vous me parlez de mon doigt. 


Je note que vous ne vous excusez pas de vous êtes trompé ni d'avoir parlé trop vite ! Préférant jouer les chevaliers blancs sur des vannes secondaires plutôt que de parler du fond du sujet : 

Peut être parce qu'il ne s'est pas trompé et n'a pas parlé trop vite.


Le fait qu'on puisse à la fois avoir plein de reproches à faire à Plenel et saluer les enquêtes de médiapart vous semble contradictoire.

Pourquoi?


Le fait est que si, les faits sont les faits. 

Il commence par dire, je cite littéralement ses messages : 


"Je serais curieux de voir où il a fait son autocritique. Ce n'est pas le genre de la maison. " 

ou encore : "Je prétends qu'il est incapable d'autocritique ".

Ce qui est faux, je le prouve par au moins deux sources... dont la vidéo ci-dessus !


Qui est de mauvaise foi au final ? Je vous le demande. 

La mauvaise foi est du côté de celui qui appelle autocritique de vagues regrets sur des points secondaires.

De vagues regrets ?

Secondaire le licenciement de DS ? C'est allé jusqu'aux prud'hommes ! haha.


J'en déduis que vous n'avez toujours pas écouté le podcast, dans lequel tout y passe (plutôt repasse), dont sa période au Monde, y compris Panama sur lequel il a déjà beaucoup écrit de toute façon, autocritique comprise (La part d'ombre, etc.), où ses anciens collègues ne machent pas leurs mots (George Marion, etc.). Bref, peu de journalistes ici-bas accepteraient qu'on leur ramène autant de fois leurs erreurs passées sous les yeux !


Autocritique, encore en encore. Pas écrit, à l'oral, tout le temps. On lui demande en permanence de se justifier en réalité (dans les commentaires Mediapart, via Acrimed, ASI, etc.), comme vous le faites ici, et étrangement, il y répond à chaque fois ! 


Mais comme on dit, il n'y a pas pire aveugle que celui qui ne veut pas voir. Entendre en l'occurrence !

Parler sans savoir semble décidemment votre spécialité ! 

Oui, il répond... des conneries. Toujours dans le déni. C'est tout juste si il dit qu'il ne connaissait pas Minc et Colombani. Ou alors qu'ils s'opposait à eux.

"A croire qu'il a baisé votre femme ! Vu votre animosité (bancale) à son égard. "


Humour affligeant même au 15e degré

Pour rappel 


"enfin en alliés objectifs de l'aventure numérique et de la presse indépendante, nous nous côtoyons et -je parle pour moi- Edwy Plenel n'en finit pas de m'épater (et de m'agacer ?)"


Copains alors?


Triste sur le principe dans sa globalité.


Montre moi tes amis, et je te dirais qui tu es.

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