45
Commentaires

Plantu annonce sa retraite

Nous l'appelions au sujet du dessin litigieux de son collègue Xavier Gorce. Mais Jean Plantureux dit Plantu en a profité pour annoncer son départ en retraite, fixé au 31 mars prochain. La fin d'une ère. Le collectif Cartooning for peace, qu'il a fondé en 2006, devrait prendre le relais du dessin de Une du quotidien papier, pour lequel il travaille depuis 1972. Plantu insiste sur le fait que cette décision n'a rien à voir avec la polémique Gorce. De son côté, le Monde n'a ni infirmé ni confirmé la décision.

Commentaires préférés des abonnés

Les gens qui voient les autres s'indigner à tout va, qui arrivent à la conclusion correcte que le monde va mal, mais qui pensent que c'est l'indignation des gens le problème...


(*hommes cis blancs âgés riches en capital culturel, symbolique, économiqu(...)

Je n'ai jamais vraiment aimé les pingouins de Gorce.  Je n'aimais plus les dessins de Plantu depuis longtemps.

Mais j'aime encore moins les cris de joie à l'annonce de leur départ.

Ce genre, la caricature de presse, est en train de disparaître. Et(...)

Approuvé 17 fois

A moins que ce ne soit la caricature de la caricature de presse qui prenne sa retraite.

Gorce a été censuré pour l'un de ses rares dessins où il n'insulte pas le "bas-peuple" et Plantu ne part pas sur un ultime dessin insultant envers les syndicats de(...)

Derniers commentaires

Ce message a été supprimé suite à la suppression du compte de son auteur

Autant j"aimais Plantu autrefois, disons "à la louche" jusqu'à Sarko, autant je l'ai trouvé très souvent réac après...

Et puis être génial tous les jours c'est pas une vie, non ? Enfin s'il pense rebondir tant mieux pour lui !

Sinon j'ai bien aimé les dessins de Chappatte du Temps pendant le 1er confi...


Sur "l'affaire Xavier Gorce" (qui ne m'a jamais amusé, lui)  : On me dit qu'une autrice à succès traitant partiellement sinon partialement d'un sujet sociétal difficile, issue d'une grande familia recomposée, serait très proche d'un haut dirigeant d'un grand quotidien du soir publiant beaucoup beaucoup sur son bouquin et que cette proximité pourrait être interprétée par de mauvais esprits comme une situation pouvant se rapprocher de ce que certains pourraient peut-etre appeller un semblant de conflit d’intérêt : Intox ou réalité ?

Donc, Plantu souhaitait partir il y a dix ans. Je pense que ça aurait été mieux pour lui (et pour nous). 10 ans, c’est l’âge de son dessin Mélenchon/Le Pen.

En tout cas, il est sympa de vous avoir donné le scoupe.

Si j’étais dessinatrice de presse depuis 43 ans (voire plus si il a commencé avant le Monde), je pense que je dessinerais un peu de la merde. :) Plusieurs idées par jour, durant 43 ans. Je pense que j’aurais fait... je sais pas... toujours le même dessin de ping... euh non... de vaches qui parlent et racontent des conneries acceptables par le pouvoir.

Je fais partie de ceux qui trouvent son style très sympathique, agréable. D’ailleurs je lui avais dit. Mais j’ai perdu sa dédicace, chier, elle était bien !

Si ça peut vous aider pour votre article sur la relecture dans la presse, Gorce n’était pas soumis au même type de relecture que les autres dessinateurs.


 »C’est ce qui a manqué dans le cas du dessin de Xavier Gorce, qui a été validé de nuit avant une publication au petit matin dans notre newsletter. Je lui ai indiqué, après ce problème, qu’un circuit de relecture durant la journée serait plus protecteur pour lui, comme pour nous. Exactement comme pour les autres dessinateurs. C’est ce qu’il n’a pas accepté.« dixit Fenoglio.


Plantu est soumis à ce type de relecture, par ex.


C‘est dans un article du Temps :

https://www.letemps.ch/monde/jerome-fenoglio-navons-jamais-lhistoire-monde-donne-place-provocation-gratuite

(Clique-droit)

Plantu ou la pauvreté graphique et humoristique. Ici, un avis éclairé que je partage, dans tous les sens du terme.


http://www.editionsdelan2.com/groensteen/spip.php?article21

un trait d´humour subtil tentant de condenser dans un tout petit dessin toute la complexité de l´actualité du jour. Bref tout l´inverse de ce que l´on vit à notre époque sur les réseaux sociaux. C´est sûr il représente le meilleur d´une époque révolue.

Extrait d'un billet d’Arrêt sur Images de 2011 signé Gilles Klein


"Plantu a reçu le prix «Doha Capitale Culturelle Arabe» (10000 euros) des mains de l’ambassadeur du Qatar, Mohamed Al Kuwari." 

The Economist, a créé un indice de démocratie en examinant 167 pays dans le but d’évaluer qualitativement leur niveau de démocratie. La France obtient le numéro 31, Cuba, 121, le Qatar, 137 (derrière la Chine) dans la catégorie Régimes autoritaires".

La vieillesse est un naufrage épisode 2004563217.... Bon heureusement il en a enfin pris conscience, il est temps de laisser la place aux jeunes.

N'est pas Daumier qui veut.

N'est pas Chaval qui veut


Serguei,  (Serguei Goizauskas) encore dessinateur au Monde, grand talent; accroche toujours ses tableaux dans ce journal de droite. Mais  n'est pas à droite ..politiquement. Maîtrise de la couleur comme aucun dessinateur de presse contemporain, épouse des thèmes et concepts d'un bloc.


Konk a dérivé, il dessinait au journal le Monde, talentueux, trait simple accroche immédiate, 2 secondes et emballé,  s'est égaré sans logique apparente à l'extrême droite


Plantu?  Un dessinateur pour pizza, dessinateur pour sous bok. Pas assez méchant. Trop tendre, Grave défaut, ça. Graphisme flottant..


 

La dernière fois que j'ai vu un dessin de Plantu (pas publié dans le Monde ) , c'était là :


http://laboiteaimages.alainkorkos.fr/post/2020/10/18/Plantu%2C-passe-plats-de-l’extrême-droite#top

Pauvres caricaturistes qui se piquent qu'on n'apprécie pas leur humour !

Loin d'être fan de Plantu ou de ses actions hors dessin, je l'apprecie dans sa capacité à faire les choses, et assumer pleinement. J'approuve pleinement sa position pour Gorce, étant juste triste de ne la connaitre que via ASI.

Tout devient "politiquement  correct" ou simplement impossible à exprimer, de+en+.

Et enfin oui, le Monde aurait tout à gagner d'éditer des caricaturistes aussi étrangers, pour une vision décalée, qui aurait du recul, pour encore mieux saisir la spécificité française, même si je n'y crois plus trop à voir les excuses de la direction de "l'impertinence" d'un dessin qu'elle dit regretter d'avoir diffusé.

 Je prévois une vision du Monde de +en+fade, sans relief, totalement "correcte" pour des lecteurs en attente de cercueil, pronant statut quo et subvention publique en soutenant représenter la diversité des médias par sa nécessaire existence. Bien d'autres médias font mieux le taf, sans aucune subvention, et c'est surement là qu'est le vrai scandale.

oh non; Plantu ne nous gratifiera plus de ses fameuses oeuvres dadaïstes (mais quand même toujours vaguement réacs et racistes). quelle immense perte.

en plus ça signifie la fin de @KaizuPlantu; un malheur n'arrivant jamais seul.

Bonne retraite. Je n'étais pas fan.

Certains sen vont.... mais , pour moi, il n'y a que Cabu qui soit irremplaçable !I 

Les gens qui voient les autres s'indigner à tout va, qui arrivent à la conclusion correcte que le monde va mal, mais qui pensent que c'est l'indignation des gens le problème...


(*hommes cis blancs âgés riches en capital culturel, symbolique, économique)

Il ne me manquera pas. Il va peut-être continuer sa carrière au Quatar.

Mais parions qu'après le départ de Gorce et Plantu le Monde trouvera des remplaçants tout aussi réactionnaires.

"Par exemple aujourd’hui, avec l’installation de Joe Biden à la Maison Blanche, on pourrait imaginer de publier à la Une du Monde un dessin américain, russe ou brésilien", explique Plantu. "


Quel est l'intérêt de publier un dessin étranger ? Avoir les mêmes dessins dans le NYT, Le Monde, El Pais, etc... ? Traiter de l'actu internationale, avoir des correspondants même étrangers, une revue de presse internationale, c'est évidemment utile. En revanche, ça me parait être un contre-sens complet d'uniformiser le dessin de presse. Il jette le regard d'un dessinateur français (parmi d'autres) et d'un journal sur un sujet. S'ils le souhaitent, les américains peuvent faire défiler les dessins du monde entier sur Biden dans leurs revues de presse, l'intérêt étant de ne pas avoir le même regarde partout

Je n'ai jamais vraiment aimé les pingouins de Gorce.  Je n'aimais plus les dessins de Plantu depuis longtemps.

Mais j'aime encore moins les cris de joie à l'annonce de leur départ.

Ce genre, la caricature de presse, est en train de disparaître. Et ce n'est pas bon signe.

A moins que ce ne soit la caricature de la caricature de presse qui prenne sa retraite.

Gorce a été censuré pour l'un de ses rares dessins où il n'insulte pas le "bas-peuple" et Plantu ne part pas sur un ultime dessin insultant envers les syndicats de gauche. Au moins, leur honneur est sauf.


Personne n'a été poussé dehors. Chacun peut revenir nous gratifier d'un désopilant  trait d'humour.

Et aussi, en post scriptum, chez Gorce, au comptoir de son Twitter, on traite les Traoré de nazis. Lui, vraiment, lui, je l'ai dans le nez.


Est ce bien la raison d'être de la caricature que d'appuyer le pouvoir établi ?


Voir les dessins de Gorce repris par Acrimed.fr

Et voir la phrase : "Je n'ai jamais vraiment aimé les pingouins de Gorce."

Tecniquement leur case de caricature est une case qui n'était pas donné à d'autres caricaturistes tout aussi acide, souvent plus, mais nettement moins réacs, et ils sont légions.

C'est pas le départ des mauvais caricaturistes qui porte préjudice au genre. Le problème c'est ces gens qui prennent la place d'autres, et ça pour faire de la caricature qui brossent les dominants dans le sens du poil. C'est la place donnée à la caricature oppressive, puisque la caricature contestataire n'a plus sa place dans une presse de plus en plus alignée sur les discours et intérêts bourgeois, qui affaibli le genre.


Donc oui, de la joie, parce que c'est le départ de gens qui font crever la caricature en la mettant au service des puissants, et parce c'est des places qui se libèrent, qui, avec de la chance, seront bientôt occupées par des dessins qui font vivre la caricature.

L'exemple du NY Times montre comment cela va se conclure, à plus ou moins court terme.

Il n'y aura plus de dessins de presse dans le Monde  et donc plus de possibilité d'aimer un dessin ou de le détester. 

Mais l'histoire nous le dira. Pour que je me réjouisse, il faudra que je voie qu'un(e) remplaçant(e) au moins propose des caricatures impertinentes et éventuellement drôles.

Le monde, pour le moment, précise bien qu'il n'est pas question de diminuer la place des dessins de presses en générale et des caricatures en particulier, on verra si ils tiennent leurs engagements.

Je les vois mal dire autre chose dans l'immédiat.
Mon intuition provient du positionnement du Monde. Elle est confirmée par les propos de Jérôme Fenoglio au "temps".

La contradiction est complète en deux phrases situées dans le même paragraphe, ce qui n'est pas étonnant car la position est intenable :


"Les dessins que nous publions peuvent bousculer, déranger,(...) Or en l’espèce, celui-ci a heurté (...) Qu’avons-nous donc fait? Nous avons présenté nos excuses à nos lecteurs. Nous avons reconnu nos torts qui sont uniquement ceux d’avoir publié un dessin qui n’aurait pas dû l’être."


Les dessins peuvent donc bousculer et déranger mais pas heurter. C'est un niveau de finasserie de langage remarquable qui tient selon moi de la contradiction.


On peut discuter de l'intérêt de la publication de ce dessin en particulier mais la justification donnée a posteriori sur cette erreur ne tient pas dans le sens où elle ne permettra pas de sélectionner les dessins à faire paraître. Qu'est-ce que des dessins qui "n’ont pas pour but de choquer nos lecteurs"? 

Il y aura toujours quelque part quelqu'un qui sera choqué par un dessin. Un électeur de LREM, un manifestant de la "manif pour tous", un syndicaliste, un patron de PME, que sais-je ?


C'est cette impossibilité qui a conduit le NYTimes a arrêter les frais.  


Je peux me tromper mais je pense que Le Monde va louvoyer un temps, subir encore l'une ou l'autre polémique sur de nouveaux dessins dont une aura finalement raison de ce genre dans le quotidien.

J'ai lu cet article, grace au lien twitter de DS, et je n'en tire pas la même chose que vous. La remarque sur la distance à prendre avec les résaux sociaux et la différence entre le traitement des proositions de Gorce et celles des autres caricaturistes m'ont parue assez éclairante et montre que la reflection est beaucoup plus au niveau du parcours éditorial des choix de publications. Le traitement particulier que Gorce avait, presque sans filtre, me parrait avoir été une complète anomalie.

Sinon, chercher à taper dans la marge entre "bousculer", ce qui fait que le dessin attire un interet, et "heurter", ce qui fait que la reflection qu'il veut pousser est inaudible, c'est la base du travail de publication de caricature, de tout temps.

C'est bien ça que souligne Fenogio, d'un coté il parte de "gratuité" du dessin, manquant de propos, et l'oppose à un "second degrée cherchant à suciter la reflection", ou encore il souligne que ce dessin est "incompréhensible". C'est donc bien dans le fait d'avoir un propos pertinent qu'il place la différence entre "choqué" et "bousculé", et il développe cette nuance sur tout un paragraphe.

Vu le passif du monde ça ne garantie rien, mais je ne pense pas qu'il y ait le même problème qu'avec l'argumentation du NYTimes.

Que peut être une caricature de presse dans une presse qui appartient aux puissants ?

Elle fait rire aux dépens des faibles, elle banalise le regard tourné vers la droite que les dominants portent sur le monde. 

Non, sur nous en fait .

Et on se croit malin d'en rire ....

DÉCOUVRIR NOS FORMULES D'ABONNEMENT SANS ENGAGEMENT

(Conditions générales d'utilisation et de vente)
Pourquoi s'abonner ?
  • Accès illimité à tous nos articles, chroniques et émissions
  • Téléchargement des émissions en MP3 ou MP4
  • Partage d'un contenu à ses proches gratuitement chaque semaine
  • Vote pour choisir les contenus en accès gratuit chaque jeudi
  • Sans engagement
Offre spéciale
3 mois pour 3 € puis 5 € par mois

ou 50 € par an (avec 3 mois offerts la première année)

Sans engagement
Devenir
Asinaute

5 € / mois
ou 50 € / an

Je m'abonne
Asinaute
Généreux

10 € / mois
ou 100 € / an

Je m'abonne
Asinaute
en galère

2 € / mois
ou 22 € / an

Je m'abonne
Abonnement
« cadeau »


50 € / an

J'offre ASI

Professionnels et collectivités, retrouvez vos offres dédiées ici

Abonnez-vous

En vous abonnant, vous contribuez à une information sur les médias indépendante et sans pub.