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Peut-on être créateur de contenu... et journaliste ?

Alors que la précarité des journalistes, notamment pigistes, est plus forte que jamais, de nouvelles figures issues des réseaux sociaux et plateformes vidéos viennent questionner le modèle économique et le positionnement éthique des médias traditionnels.

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Ben st criq , fressoz , le permanenté et d'autres sont soit disant journalistes ...Pourquioi pas nabila ? Ou cet hugo ? Je sais pas si sur asi vous etes journalistes , parce que journalistes on sait plus trop ce que c'est .Vous etes plutot des montre(...)

Pour moi, Hugo ne décrypte rien du tout. Il est plat. Le plus insupportable c'est lorsqu'il essaie de reprendre les postures "professionnelles" des journalistes télé, c'est d'un cliché... Au final il ne vaut pas plus qu'une Anne Claire Coudray qui n'(...)

ca dépend  effectivement si vous prenez la définition corporatiste du journaliste  du larousse  qui correspond  grosso modo aux critères  d'attribution de la carte de presse : 


Personne qui a pour occupation principale, r(...)

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Les messages sponsorisés sur youtube sont devenus complétement banalisés; au mieux ils sont integrés à un segment distinct de la vidéo avec un message indiquant clairement le fait que ce soit remuneré; au pire le message publicitaire fait entièrement partie de la vidéo et est integrée au sujet central. On appuie sur avance rapide en soufflant; tout en comprenant leur problèmatique de financement. Sur twitch aussi c'est extremement fréquent; la stratégie de certain-es étant d'établie une sorte d'hyper tranparence vis à vis de ça en explicitant les biais impliqués. On s'y est complétement habitué (surtout vu à quel point c'est pas grand chose par rapport aux véritables pubs qu'on repousse tant bien que mal à coup d'adblock); mais il n'y a rien de réjouissant là dedans.

On aimerait justement que les journalistes créent du contenu et ne se contentent pas trop souvent de rapporter les paroles d'untel ou unetelle. 

Combien de titres d'articles de presse ou de chroniques de radio se limitent à une citation (exemple aujourd'hui : « Ce procès est une infamie », les premiers mots d’Eric Dupond-Moretti devant la CJR, site LeMonde) alors qu'on aimerait des éléments factuels et une vraie analyse plutôt qu'une simple caisse de résonance de propos au mieux aussi creux (quand ils ne sont pas faux) que la caisse elle-même.

Merci à toi Vincent pour cet article, et bienvenue à ASI. 

Moi je trouve ca mignon quand il prend les "poses de journaliste télé": le sérieux surjoué, l'attitude corporelle, le propos consensuel et creux mais l'oeil aux aguets pour finalement ne rien dire d'interessant. C'est très meta-journaliste. 

Et on consomme ca comme une serie tele: nos influenceurs aux pays des bombes, nos influenceurs font du décryptage média bien lisse, notre influenceur fait l'exercice de courbette devant le président, l'influenceur nous explique le monde...

En fait, ce qui me gêne le plus, c'est cette envie d'être aimé et respecté. Ca ne devrait pas être si visible, est-ce finalement vraiment le prix de la précarité ou le mal de l'epoque?

Un autre problème sérieux de ces nouveaux "journalistes" (je ne sais pas si le terme est approprié mais peu importe) ou "créateurs de contenu" c'est l'archi-dependance à la plateforme Youtube.

Pour un oui ou pour un non, des chaines peuvent être victimes d'un "strike", et comme le dit la phrase consacrée au baseball, devenue loi,  "3 strikes, you're out!". 

La modération étant pour l'essentiel automatisée, les recours sont difficiles, et baser ses revenus là-dessus est périlleux si vous créez du contenu jugé critique ou politiquement orienté (même sourcé, factuel, inattaquable s'il s'agissait d'un article de journal papier).


Le gros reproche qu'on peut faire à la charte de Munich, c'est de mélanger travail d'informations et activité rémunérée, comme si, quand ne se fait pas rémunérer pour informer, on n'est pas vraiment un journaliste. Je me rappelle avoir déjà eu ce débat dès les années 2005-2006 au moment du lancement de Wikinews. Et d'y avoir repensé, désolé, devant le looooong silence de Reporters sans Frontière sur le cas de Julian Assange.

ca dépend  effectivement si vous prenez la définition corporatiste du journaliste  du larousse  qui correspond  grosso modo aux critères  d'attribution de la carte de presse : 


Personne qui a pour occupation principale, régulière et rétribuée, l'exercice du journalisme dans un ou plusieurs organes de presse écrite ou audiovisuelle


ou celle beaucoup plus large de wikipedia


 Un journaliste est une personne qui recueille ou recherche, vérifie et écrit puis distribue des informations sur tout type de support média


Pour ma part il me semble que le travail de journaliste s'exerce dans tous types de médias et pas seulement dans les "organes de presse" donc je pencherais pour la définition wiki.  La carte de presse n'a tout simplement plus de raison d'être, c'est une forme de discrimination arbitraire qui entretient le corporatisme. HugoD ou Gaspard G, ostpolitik, samuel etienne  et bien d'autres font un travail de journaliste, même si leur orientation politique ou leur complaisance peut déplaire.

Quant a l'aspect deontologique ,  le sponsoring télé ou radio  n'a rien a envier a celui qui peut exister sur les autres plateformes numériques. quand vous écoutez une matinale d'info sur une radio privée et que vous vous faites ramoner le cerveau par la pub toutes les 5 minutes il me semble que c'est autrement plus toxique que d'aller écouter un streamer twitch faisant une revue de presse avec un logo de sponsoring ou  un message de 1 minute en début de stream, de ce point de vue les remontrances concernant NordVPN me semblent un peu hypocrite. Au final il revient aux autorités de contrôle d'être vigilantes dans un cas comme dans l'autre, les abus sont toujours possibles....   


Concernant la précarité dans le journalisme , c'est effectivement tragique et a l'image de notre monde du travail toujours plus "flexibilisé" mais ca n'est malheureusement que le début entre l'avarice des patrons, la concurrence due a la multiplication des nouveaux acteurs  médiatiques et surtout l'IA que l'on peut  moquer pour le moment  (souvent a raison) mais qui n'aura aucun mal demain à restituer l'information de manière plus fiable en temps réel avec on peut le supposer différents styles et degrés de subjectivité a la carte.  

Le régulateur légifère un peu sur l'IA sans se préoccuper pour le moment des aspects  productivistes. Pendant ce temps les détenteurs privés de ces AI prônent en apparence la modération  tout en multipliant les investissements et les initiatives, pas sur qu'il sera possible d'empêcher un capitalisme aux abois d'imposer une IAisation de la société toujours au profit d'une minorité. Il est décevant que notre société qui a probablement évité ou tout du moins retardé la création d'un  "meilleur des mondes" ou d'un "Gataca" avec les lois de bioéthique semble un peu a la bourre sur la techno éthique.


Si vous prenez la définition de wikipédia, tout le monde peut se dire journaliste. Suffit de publier sur X (ex Twitter) pour ses abonnés les potins recueillis dans son quartier. Vous comprendrez bien qu'il faut bien une définition légale. Et que les questions de déontologie telles que publiées dans différentes chartes, comme la Charte de Munich, reconnue par la plupart des organisations de journalistes, importent. L'article rappelle bien que l'on peut être journaliste sans avoir de carte de presse.

Oui mais il n'y a pas de respect absolu des principes de la charte de Munich sur les supports recevant de la publicité et/ou des financements extérieurs (privés ou publics, si sous conditions). On voit bien que des journaux évitent de critiquer les entreprises de leur propriétaire, évitent d'indisposer leurs annonceurs, etc. Sans parler des infomercials et autres placements de produits déguisés en articles ! J'ai du mal à refuser l'appellation de journaliste à la personne qui partage les potins de son quartier sur Twitter, comme vous dites.

Réflexion intéressante. C'est vrai qu'on a tendance a séparer exagérément les deux métiers, quand un gros paquet de youtubeurs font du travail de journaliste (qu'on parle d'ailleurs de ceux qui font de l'information, de la critique culturelle ou de l'éditorialisme).


Enfin pour les Huguo décrype et compagnie c'est pas trop ma tasse de thé, mais tant mieux s'ils arrivent à toucher un public qui se désintéresserait complètement de l'actualité et plus encore de tout ce qui ressemble à de la politique sinon.

au début, je regardais Hugo décrypte, mais trop propre sur lui, trop gentil, peu critique, alors j'ai laissé tombé; Pour ça il y a la télé, même si,les journalistes sont be

Pour moi, Hugo ne décrypte rien du tout. Il est plat. Le plus insupportable c'est lorsqu'il essaie de reprendre les postures "professionnelles" des journalistes télé, c'est d'un cliché... Au final il ne vaut pas plus qu'une Anne Claire Coudray qui n'interrompt jamais son interlocuteur (Macron par exemple) alors que ce dernier dit des contre-vérités. 


 Il n'est aucunement journaliste, tout comme Coudray ne l'est pas. Il fait la promo d'hommes et femmes politiques pour pouvoir avoir plus de vues en faisant mine de réinventer les interviews politiques sauf que c'est totalement raté et ça en devient de la simple communication crasse. 

cet article fait un peu publi reportage.

Vincent Manilève fait de la lèche aux jeunes stars de youtube, épisode 37438482. @si était pas censé être un site de critique médiatique ? Ou alors je suis sur le site de Paris Match et j'avais pas vu ?

"Grâce" au web 2.0, n'importe qui peut devenir créateur de n'importe quoi, n'importe quand, n'importe où, n'importe comment.

Et maintenant, "grâce" à l'IA, même plus la peine de se fatiguer à écrire, filmer ou commenter. Le contenu tombe tout cuit, comme une pizza via Deliveroo.

Vive cette époque, vive les journalistes aux 4 fromages.

Créateur de contenu.


En grattant sur l'internet, j'ai découvert que c'est un métier.

 A lire la description de ce métier, ça ressemble influenceuse (ou ceur). 


Alors, peut-on être journaliste et femme ou homme sandwich ? 


Suivant votre degré de probité et de conscience professionnelle, la question, elle est vite répondue (avec l'accent vaudois).


Mais c'est l'expression créatrice (ou teur) de contenu qui m'interpelle.


Je crois me souvenir qu'à l'origine du déploiement massif de  l'internet (années 90 en Europe), il nous était présenté comme un tuyau partant de partout et allant partout. Il n'y avait qu'à remplir ce tuyau, merveilleux contenant, avec du contenu. 

MySpace, puis Facebook, puis d'autres permettait à toutes et tous de remplir le tuyau avec ce qui leur passait par le tête via le clavier.

Ainsi donc, comme M. Jourdain nous sommes toutes et tous des créateurs de contenu même si souvent, appliqués à ce que l'on lit sur son écran, les mots créateur et celui de contenu semblent bien prétentieux. 


Ici même il y a quelques créateurs (et quelques trices) de contenu (en un seul mot) dont je me passerais bien mais c'est ainsi, tout le monde à le droit de remplir le tuyau.


Et pour revenir à la question initiale, peut-on écrire n'importe quoi et être journaliste ? Je ne pense pas.


 

il a copier:


 


https://www.youtube.com/@thinkerview/featured

Ben st criq , fressoz , le permanenté et d'autres sont soit disant journalistes ...Pourquioi pas nabila ? Ou cet hugo ? Je sais pas si sur asi vous etes journalistes , parce que journalistes on sait plus trop ce que c'est .Vous etes plutot des montreurs de vérités un nouveau truc a inventer , les autres sont l'homme qui a vu l'homme qui a vu l'ours ...Et quand on gratte un peu la peau est mitée , et l'ours imité ...

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