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Pénuries et inflation : "Geoffroy Roux de Bézieux devrait lire Karl Marx"

Commentaires préférés des abonnés

Super émission avec des invités qui chassent un peu le brouillard de ma connaissnce du domaine.

Un ton enjoué et volontaire, on sent que vous avez tous pris plaisir à faire cette émission. 

Je vous remercie  pour ce bon moment.


(...)

Anne-Laure Delatte explique clairement que la majorité des journalistes racontent n'importe quoi en matière d'économie, notamment en matière d'inflation, qu'ils confondent avec l'hyperinflation. Romaric Godin explique bien que tout est question de ré(...)

Bonjour Helene, merci de vous être intéressée à l'émission. Je prends bonne note de votre remarque. Loin de moi l'idée de vouloir faire du "manterruptipng" comme vous dîtes - si je puis me permettre, il faudrait arrêter de voir du sexisme systémique (...)

Derniers commentaires

une vidéo intéressante sur une nouvelle chaîne YouTube (recommandée par François Boulo) :


Bon, moi j'ai regardé ça avec beaucoup de retard (imaginez le 14 novembre ! quelle honte !). J'ai trouvé ça très clair, hyper-utile, on se sent presque intelligent après (je ne suis pas spécialiste de ces questions). Mais je suis aussi très très étonné par certain des commentaires "critiques". Je ne sais pas où leurs auteurs vivent ?

Suis-je le seul à avoir remarqué au moins deux interruptions assez brutales de la part de l'animateur lorsque c'était l'intervenantE déroulait un argumentaire, dont l'une d'entre elles (33 min 40 s) sert à carrément lui ôter la parole et la passer à l'intervenant (sans E), qui, gêné, essaie de rappeler (tant bien que mal) que c'était elle qui parlait: "Anne-Laure va sans doute..." (il garde l'usage de la parole, pourtant). Pas très "ASI-compatible", à mon goût, presque choquant.

Sauf inatention de ma part, les retraites n'ont pas été évoquées. Comment les retraites ex-salariés sont-ils considérés : salariés ou rentier d'un capital virtuel ? 


Je me suis aussi souvent demandé si les problèmes de retraites ne viennent pas des taux d'intérêts trop bas qui obligent les fonds à investir en bourse pour les rendements et à augmenter les durées de cotisation ? 

Ce message en tant que scientifiquetravaillant dans la recherche : Epsilon publie des grosses bêtises, quasi-systématiquement, pour faire des unes et articles à sensation. Je comprend votre solidarité de journalistes pour les aider MAIS votre rôle est aussi de questionner ces RECITS scientifiques pour faire vendre du papier. Epsilon comme science et vie sont les BFM des sciences (ce que BFM est pour la politique et l'économie : du pseudo-journalisme pour faire de l'audimat et de la vente).


Votre enumération des titres est risible. Cette dame est spécialiste de tout, mais ne comprend rien des thématiques que vous énoncez dans ses articles.


J'espère un jour une émission pour faire le point sur ce genre de sujet : le récit des sciences à la TV et dans les journaux (mais bon, comme partout ailleurs j'imagine que chez vous aussi, il n'y a pas un scientifique...et qu'autant à l'époque bénie de Laélia Veron, vous étiez prêts à inviter régulièrement une chercheuse en linguistique car c'est dans vos formations, autant j'imagine mal que vous invitiez un scientifique pour faire la critiques de ces récits scientifiques chez les journalistes pseudo-scientifiques)



 

mais d'où sort ce chiffre inférieur à 2? Pourquoi le Smic aurait-il augmenté automatiquement de par sa clause des 2%! l'UE a fait état d'une moyenne européenne de 3.5%! alors que tous nos indicateurs sont toujours à la traine en Europe, qui peut croire que le taux en France soit meilleur et surtout des allemands! comme quoi la "concurrence loyale et non faussée"débouche surtout à une entente des prix à la hausse, mais pas à une amélioration du pouvoir d'achat dont le gouvernement, sans rire, s'enorgueillit! comme il prétend que le mode de calcul des diagnostiques thermiques augmente les logements en classe F et G, je suis locataire d'une passoire thermique et je n'ai aucun moyen de contraindre le propriétaire d'améliorer la situation! de toute façon il y a pénurie de matière première, de produits manufacturés et de main-d’œuvre pour faire le boulot, et nous n'accueillons pas les migrants à bras ouverts! les entreprises allemandes en ont 15% dans leurs effectifs!cherchez l'erreur! pour les emprunteurs(très riches certainement puisque je n'ai jamais pu emprunter!) l'inflation est une bénédiction, mais pour les pensions bloquées c'est la fin des haricots! ma facture d'électricité augmente déjà alors que je n'ai pas encore allumé le chauffage! ne devait-il pas y avoir un bouclier tarifaire?la cotation du gaz diminue, les prix ne diminueront pas avant des mois, s'ils diminuent...je n'ai jamais aussi peu roulé en véhicule par an! heureux les autonomes qui vivent en autarcie!

Très bonne émission.


Je trouve très intéressant ce que soulève Romaric Godin sur la construction des récits économiques.

Il me semble qu"il y a une sorte de pensée économique majoritaire qui s'est imposé petit à petit (l'inflation, c'est mal, les déficits publics, c'est mal) et qui est répétée par ceux à qui elle profite mais aussi souvent par ceux à qui elle ne profite pas.

La macro-économie est quelque chose de compliqué alors on a parfois tendance à trop faire confiance aux "sachants". 

Mais il me semble qu'il devrait y avoir dans les médias une approche équilibrée qui explique les avantages et les inconvénients de chaque politique économique et à qui cela profite ou pas.

Ce n'est pas souvent le cas.

Quant aux politiques, qu'ils approuvent ce système ou qu'ils le critiquent, ils ont souvent une approche hyper simpliste de ces sujets pour de basses considérations électorales...


D'ailleurs, dans la campagne présidentielle qui s'ouvre, j'ai peur que les sujets économiques et sociaux, pourtant fondamentaux, ne soient relégués loin derrière des sujets zemmouriens...

Prendre du recul sur l'inflation est très utile et permet de voir que ce n'est pas "grave" quand ça n'atteint pas des sommets comme l'hyperinflation et là on retrouve un autre intérêt de cette émission qui est de tordre le coup à la "légende" de l'hyperinflation ayant amené au pouvoir Hitler (merci Romaric).

Par contre continuer à parler encore de nos jours de croissance, croissance, croissance??? Sont-ils au courant que la croissance au mieux stagne depuis au moins 30 ans et que surtout elle n'est pas souhaitable étant donné que jusqu'à présent elle s'est toujours accompagnée d'une croissance de la consommation de matières premières et d'énergie (qui ne sont pas en quantité infini sur notre planète aux ressources justement finies) tout ça entrainant un dérèglement climatique catastrophique?

A moins que l'on puisse passer d'une croissance des biens à une croissance des liens comme le propose François Ruffin.

Quant à parler de la dette (toujours publique d'ailleurs, la grande absente et pourtant la plus dangereuse étant la dette privée) pour dire qu'on a une énorme dette sans expliquer d'où elle vient comme si c'était une fatalité...c'est lassant et pour ma part décevant concernant Romarin Godric (je ne connaissait pas l'autre intervenante). Cette dette n'a rien d'une fatalité, elle n'est que le résultat de plusieurs décennies de politique libérale / néolibérale qui ne cesse de diminuer les recettes (même chose pour la dette sociale (le soi-disant trou de la sécu) concernant la sécurité sociale) et donc de créer et d'augmenter les déficits...pour venir nous dire ensuite que c'est de notre faute car on vivrait "au-dessus de nos moyens".

Ne pas remettre en question le financement de l'Etat par les marchés financiers (alors que c'est la 1ère cause de notre dette publique) c'est aussi très décevant.

Quant à résumer l'élection présidentielle à la course à celui qui promettra le plus alors qu'il serait obligé de faire de l'austérité ensuite...c'est juste insulter notre intelligence et faire croire qu'il n'y aurait qu'une seule politique possible (on nous l'a déjà fait ), tout ça étant très bon pour une abstention massive!

Non, on peut promettre beaucoup de chose tout en expliquant comment financièrement faire tout ça...ça s'appelle l'Avenir en commun et cela demande un changement radical de politique nécessitant un truc de dingue : aller chercher l'argent là où il est (évasion fiscale, niches fiscales, exonérations de cotisations sociales, impôt progressif et universel etc...)

commentateurs spectateurs. Les salaires sont amputés par l'inflation.. que d'âneries sont répétées même ici ou le discours du Medef fait flores sous forme doctorale.  affligeant d'idées convenues

Merci pour l'émission,

J'ai noté 2 points

1) l'exemple des couches culottes : + de demande = augmentation des prix

- de demande = augmentation des prix

Face je gagne pile tu perds, monde merveilleux du capitalisme

2)L'intervention de Gaël Giraud :

L'inflation, danger absolu. C'est un mythe, un taux d'inflation de 4%/5% serait une très bonne chose. (la mort du rentier)

programme LFI version 2017 : inflation prévue 4%

La journaliste économique de Libé trouve l'analyse de Giraud est très intéressante, elle l'aurait trouvé beaucoup moins délicieuse présenté par Mélenchon.

Malgré mon intéret pour le sujet, je ńai pas dépassé les 10 première minutes. J’ai trouvé insupportable la façon dont l’économiste est interrompu par le journaliset à chaque fois qu’elle commence un propos argumenté et donc un peu long. Cette interruption ne se justifie pas par ce qu’elle est en train de dire, ni par une question, c’est juste de la redite moins bien  bien dite. J’ai eu l’impression d’assister à une vraie scene de manterrupting caricaturale. 

C’est dommage, elle dit des choses très intéressantes dans l’émission.

Mon message n’est pas clair, je précise donc : c’est dommage que vous ne regardiez pas l’émission en entier. ;)

Hélène, je partage entièrement votre avis !

C'est proprement insupportable et impoli de conclure à la place de l'invité, et j'ai plusieurs fois été tenté  de ne  pas aller jusqu'au bout de l'émission.

L'autre intervenant tenait un peu mieux le cap devant ces interruptions stupides en adoptant ce que j'appellerais volontiers "La méthode Piketty". 

Piketty, quand il est confronté à une interruption, répète en boucle le morceau de phrase qu'il avait commencé en élevant un peu la voix, jusqu'à ce que le journaliste, de guerre lasse abandonne sa tentative de digression et le laisse finir son raisonnement. 

Parce que, ce qui est en jeu, ce n'est pas tant quelques mots, mais une réflexion dont les termes s'emboitent selon un déroulement logique. Si on interrompt un raisonnement économique ou politique, on ne comprend plus rien.

Si c'est pour retrouver sur @si les travers d'une Salamé ou d'un Bourdin (et d'un Schneidermann), autant s'abonner à Blast, au Média ou à "Hors-Série" où on laisse les invités s'exprimer et les auditeurs suivre leur raisonnement.

Je me demande comment on apprend le métier d'intervieweur dans les écoles de journalisme : se mettre en avant, ne pas écouter l'invité et répondre à sa place semblent être devenus les règles du métier. On a l'impression qu'ils sont tous bâtis sur le même modèle et que les exceptions sont de plus en plus rares.

"Je me demande comment on apprend le métier d'intervieweur dans les écoles de journalisme"


Si on pouvait aussi leur rappeler de ne pas faire de longs "heuuuu" tout le temps aussi, ça serait pas mal.

Bonjour cequejevois. Je suis preneur de tout conseil ou remarque constructifs sur le contenu de mes émissions. Si on pouvait éviter les mesquineries sur les tics de langage - que j'essaye de corriger par ailleurs - j'aime autant. Bonne journée, et merci d'avoir regardé l'émission ! 

Bonjour Maurice!

J'ai trouvé l'émission bien présentée, et que vous avez fait globalement du bon boulot.

Je suis d'accord sur le fait que certaines interruptions/relances étaient superflues.

Bon courage pour la suite :)

Bonjour,


La forme que j'ai employée dans mon commentaire à la suite du visionnage de l'émission était inappropriée, j'en conviens. Je suis désolé qu'elle ait paru mesquine et je préfère aussi les remarques constructives. J'ai réagi dans l'immédiateté.


Mais ce tic de langage m'a vraiment gâché le visionnage de l'émission. J'ai trouvé dommage qu'il soit aussi présent et donc que la forme (me) gâche le fond. C'est une critique, oui, que j'espère constructive, et tant mieux si vous vous employez à y remédier. Ce n'est que parce qu'il m'a semblé nuire à l'émission elle-même que j'y ai réagi et ce n'était pas, même si je comprends qu'elle ait été perçue comme telle, une remarque mesquine.


Voilà, maintenant ce n'est pas plus intéressant que cela, surtout si ça ne concerne que moi.


Bonjour Cobalt 60, merci pour votre commentaire. J'ai répondu à Helene, j''espère qua vous y trouverez des éléments de réponse adéquats ! Très bonne journée. 

Bonjour Helene, merci de vous être intéressée à l'émission. Je prends bonne note de votre remarque. Loin de moi l'idée de vouloir faire du "manterruptipng" comme vous dîtes - si je puis me permettre, il faudrait arrêter de voir du sexisme systémique dans n'importe quel échange ponctuel entre un homme et une femme. Du reste, mes interruptions n'étaient là que pour tenter de relancer mes invités, de leur demander d'être plus explicites parfois, enfin de clarifier leurs propos ou de donner plus de rythme à l'émission et d'éviter d'être embarqués dans des "tunnels" où on peut se perdre parfois - surtout quand on est un peu à côté de la plaque en économie.
Toutefois, sur le fond, je ne peux vous donner tort : j'ai parfois tenté de couper/relancer mes invités à contre-temps, les interrompant parfois dans des développements très interessants, et ayant moi-même des relances pas toujours très pertinentes. J'ai en effet manqué de lucidité à certains moments dans la conduite de l'émission. Mais ce n'était que mon second plateau et je suis certain que les prochains seront meilleurs. J'espère que vous aurez l'occasion de regarder l'émission dans son entièreté, car je pense que vous y trouverez des analyses et des propos qu'on entend rarement dans les médias.
Merci en tout cas d'avoir pris le temps de commenter ! Je vous souhaite un très bon week-end et à bientôt. 

J'avais le même sentiment qu’Hélène, et donc j'apprécie que tu ais répondu de manière constructive. C'est vrai que ton attitude avait un peu gâcher le plaisir de l'émission surtout sur un sujet toujours un peu difficile à saisir pour des béotiens comme moi en la matière. Après je suis un peu déçu par la posture un peu négative de Romaric Godin sur la politique qui pourrait être mise en œuvre après la présidentielle, comme si il n'y avait pas d'alternative, il fait du Thatcher sans le savoir

Bonsoir. 


Votre réponse est assez... pitoyable et me fait hautement réagir. Vraiment. 


La meilleure phrase de votre part "il faudrait arrêter de voir du sexisme systémique dans n'importe quel échange ponctuel entre un homme et une femme."....???? Non mais vous vous rendez compte de votre réponse??? Alors qu'Hélène met le doigt sur quelque chose qui devrait hautement vous interroger car elle n'est pas la seule à avoir eu ce sentiment.


Vous devriez vous relire tellement c'est hallucinant : regardez à nouveau votre prestation, parlez en avec l'équipe et d'autres personnes car vous ne vous êtes pas rendu compte de votre tendance quasi mécanique à couper votre interlocutricE alors que votre interlocuteuR non, surtout à des moments intéressants. Même Romaric Godin redonne la parole à Anne-Laure Delatte sur la question des taux par ex.


A contrario d'Hélène j'ai regardé toute l'émission et c'est clair et net malgré vos dénégations. Vous ne voyez pas le sexisme car vous n'êtes pas sexiste SAUF que durant l'émission on voit autre chose. Nous, nous ne voyons que l'émission et... çà donne des coupures intempestives masculines à l'écran -pas des couper / relancer comme vous le dîtes pudiquement - lors de développements de Mme Delatte.


Je crains à vous lire que vous manquiez cruellement de recul. Remettez vous vraiment en question et faîtes comme vous le faîtes pour les autres regardez-vous... VRAIMENT ! C'est justement la force d'ASI d'être capable de mettre les bons mots sur les bons maux afin de corriger ce qui se voit à l'écran et qui ne semble pas être une tendance naturelle...


Bref soyez plus ASI et clairvoyant.


Bon we à vous.






Si je ne m'abuse, les restaurateurs ont bénéficié d'une baisse de la TVA. Est-ce qu'ils l'ont répercutée sur les prix ? Non. Est-ce qu'ils ont embauché du personnel ? Non. Est-ce qu'ils ont augmenté les salaires ? A l'évidence, non.

C'était pourtant les arguments qui ont servi à justifier cette baisse. Il était même question de rétablir le taux initial si aucun effet n'était constaté. Alors ? Chiche ?

Sinon Maurice Midena a retenu les leçons de Daniel : couper systématiquement la parole des invités. Le changement dans la continuité.


Merci Maurice,  bonne émission qui fait grosso modo la part des choses et permet d''approfondir la chronique de DS sur le sujet,  pour résumer :


- il n'y a pas de problème d'inflation (et encore moins d'hyperinflation) systémique qui mettrait en danger l’économie (surchauffe) et  pourrait justifier  la mise en place de politique d’austérité d'inspiration néolibérale dont Godin nous explique de toute façon qu'elles ne résolvent rien voir créent les conditions d'une récession.


- il y a un problème d'inflation a l’échelle du salarié moyen dans la mesure ou cette augmentation  des prix n'est pas compensée par une augmentation des salaires et creuse un peu plus les inégalités, d'autant que ce niveau d'inflation comme l'explique Godin pourrait être durable. les entreprises augmentent leur marge en profitant d'un effet d'aubaine, essentiellement une reprise de la demande forte immediate face a une offre faible consequence d'un redemarrage productif laborieux et inégal mais également de des pénuries artificielles organisées dans un but purement spéculatif.   

Je mettrais donc juste en garde sur la position qui consiste a dire qu'une inflation soutenue a 5% est souhaitable comme le dit Giraud. oui  l’inflation c'est effectivement bien quand on a des dettes (autrement dit un crédit a la consommation , un crédit immobilier ou n'importe quelle autre dette avec un taux fixe). Mais toute le monde n;a pas un crédit et  si les salaires ne suivent pas c'est juste le pouvoir d'achat qui se réduit comme peau de chagrin au fil des ans. j’apprécie énormément la pédagogie que déploie Anne Laure mais  cette théorie vertueuse qui consiste a dire que si les prix augmentent alors les salaires augmentent est une fumisterie,  la ou  l'inverse est une quasi certitude : on peut faire confiance aux chefs d'entreprise pour répercuter une hausse du coût du capital (salaires) sur leurs prix pour maintenir leur marges. en revanche une augmentation des prix "mécanique" suite a une augmentation de la demande face a une offre limitée ne se répercute pas forcement sur les salaires..... ça part peut être un peu dans les salaires mais surtout  dans les dividendes et dans le réinvestissement des moyens de productions (non humain).


Bref il ne faut pas crier au loup sur l'inflation (et a fortiori sur l'hyperinflation) mais il ne faut pas adopter une position dogmatique/idéologique pour autant qui consisterait a se satisfaire sans conditions d'une inflation importante (3-5%) durable. On peut également s'interroger sur la pertinence du mode de calcul choisit par l'INSEE pour mesurer l'inflation, en particulier la constitution du fameux panier.


AH les chiffres de l'inflation qui n'incluent pas le prix de l'immobilier.

Immobilier dont les variations de prix sont differents selon l'endroit ou vous habitez. Mais comme il a ete rappele dans l'emission, l'inflation au niveau de la France c'est un chiffre qu'il faut prendre avec des pincettes enormes.


Mais bon, l'inflation c'est surtout tout bon pour tout ceux qui ont un credit. ET ca tombe bien car plus on est riche plus on a un credit et plus celui-ci est eleve. 


L'inflation infini voulu par Gael Giraud, ca me fait surtout penser a croissance economique infini. M'etonnerai pas qu'il a rencontre Dieu celui la. Croissez et multipliez vous et inflation pour tout le monde.

Rdz vou dans 50 ans pour voir si l'inflation est toujours le modele.

Très bonne émission où l'on termine en se disant que l'on a vraiment appris des trucs

Anne-Laure Delatte explique clairement que la majorité des journalistes racontent n'importe quoi en matière d'économie, notamment en matière d'inflation, qu'ils confondent avec l'hyperinflation. Romaric Godin explique bien que tout est question de récit et que nous nous dirigeons vers une campagne électorale encore plus mauvaise que la précédente.


Les deux intervenants s'accordent pour démonter le discours dominant de l'austérité. Ils expliquent qu'une bonne économie est une économie qui admet un peu d'inflation et que s'il y a de la croissance il y a nécessairement de l'inflation.


L'inflation est bonne pour les travailleurs, mauvaise pour les capitalistes. L'inflation permet aux ménages modestes de se désendetter et de connaître une hausse des salaires. L'austérité est bonne pour les capitalistes et mauvaise pour les travailleurs. Les ménages modestes ne peuvent pas s'endetter pour s'équiper car leur revenu n'est plus augmenté, nonobstant la suppression des allocations sociales supprimées au motif de réduire la dette.


Macron va promettre une hausse des salaires pour être réélu mais va appliquer une politique d'austérité une fois élu. Attention à la surenchère des promesses de la droite qui ne seront pas tenues.


Super émission avec des invités qui chassent un peu le brouillard de ma connaissnce du domaine.

Un ton enjoué et volontaire, on sent que vous avez tous pris plaisir à faire cette émission. 

Je vous remercie  pour ce bon moment.


Pas encore vu l’émission, mais elle commence par …. Une pub, comme sur une vulgaire chaîne YouTube sponsorisée. Sérieusement ?

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