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#PasDeVague : le hashtag du ras-le-bol...

20 000 tweets en quarante-huit heures ! Avec #PasDeVague, les enseignant.es racontent ce qu'ils et elles vivent comme un abandon de leur hiérarchie après l'événement de Créteil. Côté syndicats, on est resté à bonne distance de ce mouvement spontané... sauf le SNALC, classé à droite, qui a retweeté frénétiquement et occupé les plateaux télé.

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Quelques remarque depuis le terrain :

1) Les opinions politiques des enseignants sont diverses et variées. Mais ils sont à 99,9% exaspérés par la politique du "pas de vague" en vogue depuis quelques années. 

2) Les non-enseignants auraient bien to(...)

J'ai un gros problème avec la répétition du "ancré très à droite" dans l'article pour définir les profs qui reprennent ce # pour faire part de leur expérience... Ça ressemble beaucoup à ce qui se pratique dans les médias pour discréditer un témoignag(...)

A lire ce que vous pensez être une contribution, on comprend soudain pourquoi il est si difficile d'essayer de comprendre ce que vous écrivez.


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D'autant plus surprenant que ce "surtout pas de vagues" je l'ai déjà entendu dénoncer pas mal de fois, de la part d'enseignant plutôt syndiqués SNES-FSU, et CGT-Educ, qui n'en peuvent plus de devoir casser le thermomètre pour ne pas voir la maladie.

De même que la manière bien de chez nous (pour la hiérarchie) de penser régler un pb en le déplaçant.

Le SNALC, ils sont plus connus pour leur aptitude à défendre les heures supp', la rémunération "au mérite", une certaine forme d'élitisme, que les profs harcelés. Peut-être une spécificité locale du département.

#PasDeVague ça pourrait d'ailleurs être le hashtag universel, pour la police, les hôpitaux, la sncf (souvenons-nous, l'accident de Brétigny: des cheminots avaient été menacés par les chefs  pour avoir signalé un problème, avant l'accident), les centrales nucléaires, etc..., car "Pas de vagues!" c'est synonyme pour les haut-placés, d'un déroulement de carrière optimal, d'être digne d'accéder aux plus hautes fonctions.


Concernant l'abandon des profs par leur hiérarchie, c'est malheureusement souvent vrai mais c'est lié à la compétence (ou l'incompétence...) des chefs d'établissement. Et ce n'est heureusement pas toujours vrai. J'ai vu, je vois encore (heureusement pour moi) des chefs d'établissement très compétents qui ne cachent pas la poussière sous le tapis, qui n'hésitent pas à intervenir directement auprès des élèves, à appeler un parent dès que nécessaire et qui bossent vraiment beaucoup. J'ai beaucoup de respect et de reconnaissance pour ceux qui travaillent comme ça et il est important de dire qu'il y en a. 

Malheureusement, j'ai aussi croisé des chefs d'établissement moins convaincants voire... totalement incapables d'exercer leur métier. Et les effets secondaires de l'incompétence sont souvent catastrophiques : l'établissement est moins bien organisé donc les occasions de déconner plus nombreuses pour les gamins, quand ils déconnent on ne sait pas quoi en faire, donc on les ramène aux profs en prétendant qu'ils ne savent pas gérer leur classe et ainsi de suite... jusqu'à l'incident grave. En attendant, des classes entières pâtissent de conditions d'enseignement dégradées et les profs souffrent. Parce qu'il y a de quoi décourager des gens pourtant parfois motivés et dévoués à leur métier au départ. C'est un grand gâchis. Un mauvais prof, c'est un problème mais dans le secondaire, ça a des effets modérés puisqu'un élève a toujours plusieurs enseignants. Un mauvais chef d'établissement, ça a des répercussions graves sur tout l'établissement. Les rectorats les connaissent parfaitement mais, comme l'éducation nationale n'a pas de procédure qui permettrait de les obliger à faire autre chose, sauf faute gravissime, ils se contentent de les balader d'un établissement à l'autre, charge aux équipes et aux parents d'élèves de râler suffisamment pour qu'ils n'y restent pas trop longtemps. C'est scandaleux et vraiment catastrophique. 

Et ce n'est pas que le problème des profs, c'est avant tout le problème des élèves et des parents d'élèves. Personnellement, en tant qu'enseignante, j'ai actuellement la chance de pouvoir compter sur une bonne équipe encadrante. En revanche, mon fils ainé est scolarisé dans un collège REP donc le principal et l'adjointe rivalisent d'incompétence et c'est purement et simplement déprimant.

La multiplication des hashtags d'anecdotes plaintives catégorielles en tout genre pose question quand il existait déjà #viedemerde pour traiter de tous ces sujets.

Les p'ov choux ... ca fait bien longtemps que les profs ont abandonnés le éléves. D'ailleur ils sont bcp dans les partis a militer, donc ils ont du temps, et envie de dominer.  Ils ne font depuis les annee 90 que hierarchiser les gamins, il leur faut des livreurs aux prof qui achetent sur amazon,.. Ils jugent les meres responsables de tout (rarement les peres, ils ont trop peur des males, il preferent humilier les meres) , et que pensez vous que les enfants ressentent quand leur mere est humilié ?  quand elle est jugé par des femmes bourgeoise ?  ne pas oublier que prof ou assistante sociale pour une femme des beau quartiers est bien vu, ca permet le controle de la population .. quand même vous ne ressentez rien en voyant ses ecoles salit par des tagues , enver les enfants qui y vivent ?  et jamais remise en l'etat, par exemple en banlieu (Marseille, ou la FI a oeuvré a remettre en etat une maternelle) . Les gamins de riches eux aussi dègradent , mais pour eux l'etat nettoie ... Que les profs se posent un peu de questions, et se mettent en greve vraiment s'ils estiment que l'education doit etre egalitaire, et aussi qu'ils arrêtent le machisme .. Mes notes de physique, math, et bio n'etaient jamais commentés, étonnant , j'avais les meileures de la classe et pas les mecs, j'avais rien compris a l'époque et j'ai arrété mes etudes , entre la violence chez moi et celle des profs mâles au lycee (pas avant, au college,ils etaient content d'avoir une moteur de classe), j'etais cernée de betise et de jalousie. Le pire si t'es dans la classe d'un mome du prof et que t'es meilleure .. la ca va mal. Les sprofs ne protègent qu'eux même et leur progenitures.. y'a qq exception mais pas asez pour sauver les plus prolo, les plus atteint par la violence sociale , ou la violence tout court.  

Quelques remarque depuis le terrain :

1) Les opinions politiques des enseignants sont diverses et variées. Mais ils sont à 99,9% exaspérés par la politique du "pas de vague" en vogue depuis quelques années. 

2) Les non-enseignants auraient bien tort de ricaner devant cette situation. Car les victimes du "pas de vague" ce sont aussi leurs enfants qui subissent racket, humiliations et violence mais qui n'osent rien dire car ils savent que cela est inutile et dangereux.

3) Que les syndicats soit réticents devant toute initiative venant de la base n'est malheureusement ni nouveau ni spécifique à l'éducation nationale.


Je me permets de conseiller un article sur le site de France info qui met la question en perspective

De quoi se plaignent-ils ? N'ont -ils pas de plus en plus de professeurs agressés?

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Bonjour la team ASI !

Quelle est la légitimité des comptes twitter que vous citez ? 

Lorsqu'on suit leurs TL, aucune, quasiment, ne représentent les enseignants... 

Ce ne sont que des grandes gueules dont la popularité est faite par leurs followers qui n'ont pas beaucoup plus de légitimité qu'eux... 

Fabrice

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J'ai un gros problème avec la répétition du "ancré très à droite" dans l'article pour définir les profs qui reprennent ce # pour faire part de leur expérience... Ça ressemble beaucoup à ce qui se pratique dans les médias pour discréditer un témoignage. Est-ce que c'est le but? Parce que je trouve ça très grave de jouer à ce petit jeu quand on sait qu'il est là question de la capacité l'Education Nationale à produire la future génération de citoyen. 

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