"On va faire un fichier recensant les cadeaux aux parlementaires"
Les parlementaires sont-ils réconciliés avec Internet ? Après les escarmouches contre la Toile ayant marqué la période sarkozyste, l'alternance politique, et l'arrivée de députés plus jeunes, ont-ils facilité une meilleure compréhension d'Internet par les élus ? De l'usage de Twitter, au choix de logiciels libres pour équiper les ordinateurs de l'Assemblée, notre émission, élaborée avec PCINpact, passe en revue les points de fracture (et de rapprochement) entre les élus, et le monde mystérieux de la Toile.
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Derniers commentaires
Mais je ne comprends pas pourquoi : Open Office travaille très bien avec des fichiers Excel, non ?
Ou est-ce un problème de licence ?
Merci pour vos lumières.
(désolé si quelqu'un a déjà fait la blague, j'ai pas lu tous les coms, j'avoue...)
Une petite news, vu l'utilisation dans les diverses émissions de Skype.
Il semble qu'en décembre 2013, Microsoft aura mis à jour Skype (en enlevant la Skype API), ce qui aura pour conséquence l'impossibilité (définitive) d'enregistrer ce qui en sort.
À bon entendeur...
(un conseil, désactivez toute mise à jour automatique de Skype, mais ce ne sera qu'un pis-aller, et temporaire)
Un partenariat de distribution ? Une émission ?
L' esclave habituel chargé de la réalisation a refusé l' offre qui iui a été faite de bosser pour rien ou presque rien ? Combien d' intermittents du spectacle ont-ils refusés l' offre d' emploi qui leur a été faite ? Il est temps d' engager de vrais professionnels de la réalisation audiovisuelle... au vrai prix du marché !
Et ça fait pitié. Avec un logiciel comme Open Broadcaster Software (OBS - http://obsproject.com/) qui est totalement gratuit, on fait 10 fois mieux que cela. Lâchez les mac les gars !
Qu'un magazine informatique comme PCInpact soit infoutu de régler les contraintes techniques qu'imposent une diffusion en streaming ne donne pas une très grande confiance sur leur contenu rédactionnel. Même les youtubeurs qui passent leur soirée à se diffuser en direct en train de jouer à des jeux ont une qualité de diffusion autrement meilleure.
Arrêt Sur Image ne se rends pas service en laissant passer cela.
Ne reprenez l'émission que lorsque vous serez capable de la réaliser dans de bonnes conditions techniques.
mon député c'est S.: pour le voir il faut un certain temps:
c'est un cumulard;
en + d'autres sujets l'intéressent beaucoup + !
Quelqu'un a une idée ?
Cette émission laisse une impression de "on parle entre nous de choses que l'on connait" et vraiment pas de rigueur... Sans compter qu'à la fin, on ne sait toujours pas comment "hacker le parlement". Objectif un peu prétentieux pour un café du commerce entre geeks.
Et effectivement, beaucoup de sujets. J'en saisis un au vol.
A propos du fait que les administrations rechignent à se mettre à l'OpenData alors que ça ferait des économies substantielles.
J'appartiens à une grosse administration qui compte plus de 100 000 personnes. Nous sommes sur informatique de uregrande enverg depuis une vingtaine d'années. Nous sommes relativement bien organisés pour des changements en continu et pour une réformite aigüe qui parait-il simplifie les choses mais de fait les complexifie en accéléré.
Il y a deux trois ans, on a décidé au plus haut niveau de nous mettre sur OpenOffice. On nous les a installés et la formation a suivi.
Dans mon service de 13 personnes, un traitement de textes et un tableur sont les principaux supports, même si nous avons accès à un internet foisonnant et parfois indéchiffrable vu le nombre de données qui y circulent s'étant accumulées depuis 20 ans.
En tant que gestionnaire informatique du service, qui de plus utilise OpenOffice chez moi, j'ai persuadé mes collègues d'arrêter Word et Excel et de se mettre à l'Open. Je les dépannais s'il y avait besoin; Ils regimbaient mais ça venait tout doucement.
Puis on nous a annoncé qu'on allait conserver Word et Excel parce que pour transférer les fichiers par courriel, de toutes façons, on en avait besoin, et il semble que des services ne s'y étaient pas mis. On n'en a pas su plus.
Un mois plus tard, tout le monde s'était remis à Word. Sauf moi, qui avais de très bonnes raisons d'y rester.
Mais en même temps, je les comprends, ils avaient souffert dessus pendant vingt ans. A quoi servait de se prendre la tête si on pouvait faire autrement ?
Les administrations, ce sont des trucs très lourds, quand il faut changer, il faut enclencher à tous les niveaux des processus, et si on en oublie un, ça ne marche pas très bien. Et tout cela s'est complexifié à l'excès ces dernières années, et c'est parti dans tous les sens. Et je ne suis pas sûre que quelqu'un maîtrise l'ensemble. En tout cas, pour maîtriser, il faudrait écouter les soutiers, et ça c'est trop dur.
Je crois qu'il ne faut pas caricaturer systématiquement le conservatisme des services de l'Etat et préjuger d'un attachement borné à l'offre MS. La dépendance à MS n'est-elle pas encore plus importante dans les grandes entreprises que dans la sphère publique ?
Me trompé-je ?
Il me semble que c'est la même chose entre Outlook (qui s'appelle désormais Windows Mail) et Thunderbird.
En fait, je connais rien à tous ces machins. C'est juste un stratagème pour essayer d'avoir une formation en ligne gratuite
Un bon logiciel, c'est un outil auquel on ne pense pas quand on l'utilise, pour employer le cerveau au boulot. Ce sont vos doigts qui savent. Si vous hésitez parce que vos doigts ont d'autres réflexes, c'est raté.
Le passage à Thunderbird ne nous a pas posé de problèmes, on ne s'est aperçus de rien. On a eu du mal avec nos archives, mais c'est tout.
Le vrai intérêt du "libre" il est juste la gratuité du produit. Par contre le support, lui, sera toujours payant et un contrat avec une SSII (française) ça se paie presque au même niveau que word. Sauf que ça fait vivre des français plutôt que des américains.
Pour le reste le libre n'apportera rien. Le seul utilisateur qui est plus "libre" sur linux (parce que soyons honête, c'est le seul OS libre qui évoque quelque chose aux gens) c'est le développeur car il peut aller désactiver un sous module d'un module de sous module en une simple ligne de commande et tout en ayant une aide sur internet de gens qui parlent le même langage que lui. De même vous n'êtes pas moins enfermés quand vous utilisez OO à la place de MSO.
Je ne ferai pas l'apologie du logiciel payant car pour les mêmes raisons que le libre n'est pas une solution en soit, payer n'est pas un gage de réelle valeur ajoutée. On le voit avec Thunderbird (perso ça fait longtemps que je n'utilise même plus ce genre d'outil, les interface web me suffisant amplement), mais aussi avec tant d'autres. Lorsqu'une administration -qui a donc des budgets conséquents et des possibilités d'économiser à grande échelle si elle fait un bon choix- part à la recherche d'un logiciel elle doit réfléchir intensemment à ce qu'elle fait.
Enfin je rappellerai à chacun que gratuit ne signifie pas libre pas plus que libre ne signifie gratuit. Beaucoup de logiciels propriétaires sont gratuits (mais si vous voulez ajouter le sous module X au module Y de l'extension Z faut payer, c'est ce qu'on appelle un modèle freemium) et surtout quand on commence à tapper dans le SaaS (Google, Ofice WebApp...).
Les logiciels de la suite Open Office sont entièrement gratuits, de même que Gimp, logiciel de traitement d'images identique à Photoshop.
L'un des avantages des logiciels libres (gratuits ou non) est que l'utilisateur est assuré (peut-être suis-je naïf ?) qu'il ne peut pas être grugé par le producteur, celui-ci n'étant pas tenté de placer dans son produit des fonctionnalités cachée "malveillantes" puisque toutes les fonctionnalités sont visibles et contrôlables. Alors que Windows, Apple, Skipe ou Google nous rendent paranoïaques.
Il me semble que c'est la tendance actuelle.
Mais je me pose une question : comment, avec cette méthode, gérer son courrier?
En le laissant chez son fournisseur d'accès, n'est-on pas condamné à ne plus jamais pouvoir changer de fournisseur sans se résigner à perdre son courrier ?
c’est dommage, je n’arrive pas à suivre le 14h42 à cause de la faible qualité sonore.
Beaucoup trop de bruits parasites, j’ai mis sur «arrêt», puis «stop».
:-(
je suis en retraite et j'ai toujours travaillé avec l'informatique m^eme pendant mes études !
si les élus ne connaissent pas les dossiers c'est qu'il ne les bossent pas; peut être ont-ils trop de mandats?
ça donne le texte "Amazon" qui aboutit à augmenter les prix et les marges d'Amazon de cinq points.
lire la passionnante analyse d'Olivier Berruyer
http://www.les-crises.fr/
Sujet qui ouvre de nouvelles discussions, sur les lobbies, les "cadeaux", les logiciels libres, la hadopi et bien plus encore.
Le comportement de la hadopi étant un point souvent mis en avant par PcINpact.
Par contre, sur la forme, je trouve que y'a beaucoup trop de soucis, et pas simplement techniques.
Au début, on entend une personne utilisant un clavier mécanique, c'est très désagréable.
Globalement, la qualité sonore est assez médiocre.
- le piratage zéro n’a aucune importance, mais il est techniquement aujourd’hui tout à fait possible de faire énormément baisser le piratage (et sans interdire de protocoles, ni monitorer les flux utilisateurs) :
http://iiscn.wordpress.com/2011/05/15/piratage-hadopi-etc/
- une offre légale basée sur écritures de droits d’accès sur des comptes offrirait une vraie plus value à acheter par rapport à pirater, c’est à dire une offre vraiment atawad (any time any where any device)
- c’est d’ailleurs dans ce sens qu’évoluent l’offre légale : amz, gg play, ultraviolet, plus ou moins itunes
- si l’on considère que le fait que cela se termine en 2 ou 3 monstres n’est pas forcément souhaitable
- si l’on considère que la confidentialité des bibliothèques personnelles est quelque chose d’important
- c’est surtout un nouveau role, plusieurs organisations dans le role, et séparation des rôles qui est nécessaire :
http://iiscn.wordpress.com/2011/05/15/concepts-economie-numerique-draft/
Avec aussi :
- une très forte baisse des prix (pari nécessaire : plus "grosses" bibliothèques chez chacun)
- aucun DRMs du genre "traficotages de fichiers pour empêcher la copie", qui ne font qu’emmerder ceux qui achètent
Quant à la licence globale (ou autre approche taxe) cela se résume à :
1) Prélèvement uniforme indépendant des contenus écoutés/consultés/lus, etc
Ensuite pour la redistribution soit :
a) mesures d’audience et de consultations précises : approche nécessairement la plus Orwellienne possible (pour éviter les consultations simulées par exemple)
b) revenus des taxes redistribués sous forme de "subventions à la création", c’est à dire mise en place du ministère omnipotent de la culture gardien du bien et du bon goût.
Sans parler de praticité de la mise en place au dessus d'une infrastructure de piratage
http://iiscn.wordpress.com/2011/07/03/licence-globale/