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"On va faire un fichier recensant les cadeaux aux parlementaires"

Les parlementaires sont-ils réconciliés avec Internet ? Après les escarmouches contre la Toile ayant marqué la période sarkozyste, l'alternance politique, et l'arrivée de députés plus jeunes, ont-ils facilité une meilleure compréhension d'Internet par les élus ? De l'usage de Twitter, au choix de logiciels libres pour équiper les ordinateurs de l'Assemblée, notre émission, élaborée avec PCINpact, passe en revue les points de fracture (et de rapprochement) entre les élus, et le monde mystérieux de la Toile.

Derniers commentaires

C'est par ici. Avec en particulier le référencement impossible pour les moteurs de recherche.
Benjamin Ooghe-Tabanou nous explique qu'Excel n'est pas un support possible pour diffuser de l'open data.
Mais je ne comprends pas pourquoi : Open Office travaille très bien avec des fichiers Excel, non ?
Ou est-ce un problème de licence ?

Merci pour vos lumières.
Génial ce clin d'oeil au visiophone de Fogiel !
(désolé si quelqu'un a déjà fait la blague, j'ai pas lu tous les coms, j'avoue...)
Salut chez @si,

Une petite news, vu l'utilisation dans les diverses émissions de Skype.
Il semble qu'en décembre 2013, Microsoft aura mis à jour Skype (en enlevant la Skype API), ce qui aura pour conséquence l'impossibilité (définitive) d'enregistrer ce qui en sort.
À bon entendeur...
(un conseil, désactivez toute mise à jour automatique de Skype, mais ce ne sera qu'un pis-aller, et temporaire)
Voilà le tant attendu documentaire sur les BigBrother des Internets mondiaux. Remarqué et primé, TACMA (Terms And Conditions May Apply) est disponible sur Vimeo On Demand: http://vimeo.com/ondemand/termsandconditions

Un partenariat de distribution ? Une émission ?
J'ai aussi arrêté l'émission sur la forme (son, image…) c'est insupportable ! Dommage
Concernant l'accès aux données publiques : j'apporte ma pierre en mentionnant que dans mon domaine également il est très difficile d'accéder aux données de l'administration. Les réactions vont d'une absence totale de réponse à "mes pourquoi voulez-vous accéder à _nos_ données ?" Le plus inquiétant étant cette dernière réponse, parce que, que je sache, ces données n'appartiennent pas à l'administration. Elles ont été payées par de l'argent public et appartiennent donc à tous les citoyens. Mais bon, mentionner cet argument nous vaut la plupart du temps (au mieux) que réactions interloquées et moqueries.
Il ne sert à rien de dénoncer le LOW COST dans Arrêt sur Image... mais dans le même temps nous proposer une émission digne du département audiovisuel de la 5 ème D du Lycée Jean Girault de Connerré - Beillé (Sarthe).
L' esclave habituel chargé de la réalisation a refusé l' offre qui iui a été faite de bosser pour rien ou presque rien ? Combien d' intermittents du spectacle ont-ils refusés l' offre d' emploi qui leur a été faite ? Il est temps d' engager de vrais professionnels de la réalisation audiovisuelle... au vrai prix du marché !
J'ai arrêté l'émission qui pourtant m’intéressait au bout de 10 minutes à cause de la qualité catastrophique du son. C'est franchement insupportable.

Et ça fait pitié. Avec un logiciel comme Open Broadcaster Software (OBS - http://obsproject.com/) qui est totalement gratuit, on fait 10 fois mieux que cela. Lâchez les mac les gars !

Qu'un magazine informatique comme PCInpact soit infoutu de régler les contraintes techniques qu'imposent une diffusion en streaming ne donne pas une très grande confiance sur leur contenu rédactionnel. Même les youtubeurs qui passent leur soirée à se diffuser en direct en train de jouer à des jeux ont une qualité de diffusion autrement meilleure.

Arrêt Sur Image ne se rends pas service en laissant passer cela.


Ne reprenez l'émission que lorsque vous serez capable de la réaliser dans de bonnes conditions techniques.
aller voir mon député !!!!!!!
mon député c'est S.: pour le voir il faut un certain temps:
c'est un cumulard;
en + d'autres sujets l'intéressent beaucoup + !
Je suis curieux de savoir quel logiciel a été utilisé pour cette "visioconférence".

Quelqu'un a une idée ?
Pour info, il est possible de connaitre un peu internet et de ne pas aimer Ubuntu..Je n'aime pas trop cette association qui a été faite "logiciel libre" = "Axe du bien absolu contre Microsoft représentant le grand méchant". On sort rapidement de la connaissance et de l'analyse pour rentrer dans l'idéologie.

Cette émission laisse une impression de "on parle entre nous de choses que l'on connait" et vraiment pas de rigueur... Sans compter qu'à la fin, on ne sait toujours pas comment "hacker le parlement". Objectif un peu prétentieux pour un café du commerce entre geeks.
Moi j'ai eu une bonne réception. J'ai trouvé l'effet visuel assez moche, mais à part ça, j'ai suivi sans problème.

Et effectivement, beaucoup de sujets. J'en saisis un au vol.
A propos du fait que les administrations rechignent à se mettre à l'OpenData alors que ça ferait des économies substantielles.

J'appartiens à une grosse administration qui compte plus de 100 000 personnes. Nous sommes sur informatique de uregrande enverg depuis une vingtaine d'années. Nous sommes relativement bien organisés pour des changements en continu et pour une réformite aigüe qui parait-il simplifie les choses mais de fait les complexifie en accéléré.

Il y a deux trois ans, on a décidé au plus haut niveau de nous mettre sur OpenOffice. On nous les a installés et la formation a suivi.
Dans mon service de 13 personnes, un traitement de textes et un tableur sont les principaux supports, même si nous avons accès à un internet foisonnant et parfois indéchiffrable vu le nombre de données qui y circulent s'étant accumulées depuis 20 ans.

En tant que gestionnaire informatique du service, qui de plus utilise OpenOffice chez moi, j'ai persuadé mes collègues d'arrêter Word et Excel et de se mettre à l'Open. Je les dépannais s'il y avait besoin; Ils regimbaient mais ça venait tout doucement.
Puis on nous a annoncé qu'on allait conserver Word et Excel parce que pour transférer les fichiers par courriel, de toutes façons, on en avait besoin, et il semble que des services ne s'y étaient pas mis. On n'en a pas su plus.
Un mois plus tard, tout le monde s'était remis à Word. Sauf moi, qui avais de très bonnes raisons d'y rester.
Mais en même temps, je les comprends, ils avaient souffert dessus pendant vingt ans. A quoi servait de se prendre la tête si on pouvait faire autrement ?

Les administrations, ce sont des trucs très lourds, quand il faut changer, il faut enclencher à tous les niveaux des processus, et si on en oublie un, ça ne marche pas très bien. Et tout cela s'est complexifié à l'excès ces dernières années, et c'est parti dans tous les sens. Et je ne suis pas sûre que quelqu'un maîtrise l'ensemble. En tout cas, pour maîtriser, il faudrait écouter les soutiers, et ça c'est trop dur.
J'ai travaillé jusque récemment dans un grand ministère aussi bien en service départemental qu'en administration centrale. J'ai connu le passage à OpenOffice et l'abandon d'Outlook au profit de Thunderbird. Je n'ai pas observé de mouvement de retour en arrière vers MS. J'imagine bien que cela peut se produire dans certains services ou certains ministères différents de ce que j'ai connu.

Je crois qu'il ne faut pas caricaturer systématiquement le conservatisme des services de l'Etat et préjuger d'un attachement borné à l'offre MS. La dépendance à MS n'est-elle pas encore plus importante dans les grandes entreprises que dans la sphère publique ?
J'ai un peu pratiqué Word et Open Office Writter et j'ai eu l'impression qu'il y avait très peu de différence entre ces deux logiciels.
Me trompé-je ?
Il me semble que c'est la même chose entre Outlook (qui s'appelle désormais Windows Mail) et Thunderbird.

En fait, je connais rien à tous ces machins. C'est juste un stratagème pour essayer d'avoir une formation en ligne gratuite
Lorsque vous êtes depuis 2O ans sur Word, c'est difficile de se trouver avec un autre logiciel mais qui ressemble beaucoup. Les applications, quand elles sont très différentes, sont plus faciles à appréhender.
Un bon logiciel, c'est un outil auquel on ne pense pas quand on l'utilise, pour employer le cerveau au boulot. Ce sont vos doigts qui savent. Si vous hésitez parce que vos doigts ont d'autres réflexes, c'est raté.

Le passage à Thunderbird ne nous a pas posé de problèmes, on ne s'est aperçus de rien. On a eu du mal avec nos archives, mais c'est tout.
Il faut quand même faire attention car depuis quelques années, pour word + excel il y a une très grosse différenciation par rapport aux autres logiciels gratuits.
Le vrai intérêt du "libre" il est juste la gratuité du produit. Par contre le support, lui, sera toujours payant et un contrat avec une SSII (française) ça se paie presque au même niveau que word. Sauf que ça fait vivre des français plutôt que des américains.

Pour le reste le libre n'apportera rien. Le seul utilisateur qui est plus "libre" sur linux (parce que soyons honête, c'est le seul OS libre qui évoque quelque chose aux gens) c'est le développeur car il peut aller désactiver un sous module d'un module de sous module en une simple ligne de commande et tout en ayant une aide sur internet de gens qui parlent le même langage que lui. De même vous n'êtes pas moins enfermés quand vous utilisez OO à la place de MSO.

Je ne ferai pas l'apologie du logiciel payant car pour les mêmes raisons que le libre n'est pas une solution en soit, payer n'est pas un gage de réelle valeur ajoutée. On le voit avec Thunderbird (perso ça fait longtemps que je n'utilise même plus ce genre d'outil, les interface web me suffisant amplement), mais aussi avec tant d'autres. Lorsqu'une administration -qui a donc des budgets conséquents et des possibilités d'économiser à grande échelle si elle fait un bon choix- part à la recherche d'un logiciel elle doit réfléchir intensemment à ce qu'elle fait.

Enfin je rappellerai à chacun que gratuit ne signifie pas libre pas plus que libre ne signifie gratuit. Beaucoup de logiciels propriétaires sont gratuits (mais si vous voulez ajouter le sous module X au module Y de l'extension Z faut payer, c'est ce qu'on appelle un modèle freemium) et surtout quand on commence à tapper dans le SaaS (Google, Ofice WebApp...).
Le vrai intérêt du "libre" c'est interopérabilité... un point sur lequel le "propriétaire" à encore de grand progrès à faire.
Linux est libre, certes, mais il n'est pas gratuit (même s'il est trois fois moins cher que Windows). Ce n'est pas un logiciel, mais un Système d'exploitation. Ses utilisateurs sont dépendants de la volonté des fabricants de logiciels de produire des applications tournant sur Linux, ce qui n'est jamais assuré, alors que tous les programmes disponibles sur le marché pour le grand public fonctionnent sous Windows ou Macintosh. Par exemple, j'utilise (sous Windows) un logiciel de saisie de partitions musicales (un outil absolument merveilleux nommé Melody Assistant, coûtant 30 euros - prix dérisoire comparé à celui des séquenceurs dits "professionnels" qui ne sont guère plus performants) que je n'aurais pas pu utiliser avec Linux (la version pour Linux n'a été publiée que tout récemment)
Les logiciels de la suite Open Office sont entièrement gratuits, de même que Gimp, logiciel de traitement d'images identique à Photoshop.
L'un des avantages des logiciels libres (gratuits ou non) est que l'utilisateur est assuré (peut-être suis-je naïf ?) qu'il ne peut pas être grugé par le producteur, celui-ci n'étant pas tenté de placer dans son produit des fonctionnalités cachée "malveillantes" puisque toutes les fonctionnalités sont visibles et contrôlables. Alors que Windows, Apple, Skipe ou Google nous rendent paranoïaques.
On le voit avec Thunderbird (perso ça fait longtemps que je n'utilise même plus ce genre d'outil, les interface web me suffisant amplement)

Il me semble que c'est la tendance actuelle.
Mais je me pose une question : comment, avec cette méthode, gérer son courrier?
En le laissant chez son fournisseur d'accès, n'est-on pas condamné à ne plus jamais pouvoir changer de fournisseur sans se résigner à perdre son courrier ?
Cette émission est un plagiat des moyens de communication de la RDA : images et sons digne d'une vieille lada.
Collaborer, partager, communiquer n'est pas dans les habitudes de travail en France. En France, c'est la centralisation, la hiérarchie, l'écrit. Par exemple, Facebook ou Twitter c'est de l'écrit communiquant, un écrit qui n'a pas de valeur solennel. Pourtant on donne très souvent un caractère solennel à ces messages courts dans les médias. D'autre part, les groupes de pression (les lobbies) sont plutôt mal perçus dans la démocratie en France, pourtant ces organisations sont courantes et nombreuses à l'Assemblée nationale et au Parlement européen. Si les outils du web n'existaient pas, personnellement je n'aurait pas pris conscience de leur forte implication dans la conception des lois et réglements. Et d'autre part, la traduction inappropriée des termes anglophones ne permet pas de mieux comprendre comment fonctionnent les outils du web. "social network" ne correspond pas à "réseau social" - "digital" ne correspond pas à "digital". Pas étonnant donc que les députés utilisent mal ou pas du tout les outils du web. Mais les choses changent avec l'usage et avec le temps. Enfin je crois.
Bonsoir,
c’est dommage, je n’arrive pas à suivre le 14h42 à cause de la faible qualité sonore.
Beaucoup trop de bruits parasites, j’ai mis sur «arrêt», puis «stop».
:-(
qu'on cesse de considérer qu'à 60 ans on est ignare
je suis en retraite et j'ai toujours travaillé avec l'informatique m^eme pendant mes études !
si les élus ne connaissent pas les dossiers c'est qu'il ne les bossent pas; peut être ont-ils trop de mandats?
ça donne le texte "Amazon" qui aboutit à augmenter les prix et les marges d'Amazon de cinq points.
lire la passionnante analyse d'Olivier Berruyer
http://www.les-crises.fr/
Emission très intéressante, même si la durée est plutôt courte pour un tel sujet.
Sujet qui ouvre de nouvelles discussions, sur les lobbies, les "cadeaux", les logiciels libres, la hadopi et bien plus encore.
Le comportement de la hadopi étant un point souvent mis en avant par PcINpact.


Par contre, sur la forme, je trouve que y'a beaucoup trop de soucis, et pas simplement techniques.
Au début, on entend une personne utilisant un clavier mécanique, c'est très désagréable.
Globalement, la qualité sonore est assez médiocre.
Résumé de point de vue :

- le piratage zéro n’a aucune importance, mais il est techniquement aujourd’hui tout à fait possible de faire énormément baisser le piratage (et sans interdire de protocoles, ni monitorer les flux utilisateurs) :
http://iiscn.wordpress.com/2011/05/15/piratage-hadopi-etc/
- une offre légale basée sur écritures de droits d’accès sur des comptes offrirait une vraie plus value à acheter par rapport à pirater, c’est à dire une offre vraiment atawad (any time any where any device)
- c’est d’ailleurs dans ce sens qu’évoluent l’offre légale : amz, gg play, ultraviolet, plus ou moins itunes
- si l’on considère que le fait que cela se termine en 2 ou 3 monstres n’est pas forcément souhaitable
- si l’on considère que la confidentialité des bibliothèques personnelles est quelque chose d’important
- c’est surtout un nouveau role, plusieurs organisations dans le role, et séparation des rôles qui est nécessaire :
http://iiscn.wordpress.com/2011/05/15/concepts-economie-numerique-draft/

Avec aussi :
- une très forte baisse des prix (pari nécessaire : plus "grosses" bibliothèques chez chacun)
- aucun DRMs du genre "traficotages de fichiers pour empêcher la copie", qui ne font qu’emmerder ceux qui achètent

Quant à la licence globale (ou autre approche taxe) cela se résume à :
1) Prélèvement uniforme indépendant des contenus écoutés/consultés/lus, etc
Ensuite pour la redistribution soit :
a) mesures d’audience et de consultations précises : approche nécessairement la plus Orwellienne possible (pour éviter les consultations simulées par exemple)
b) revenus des taxes redistribués sous forme de "subventions à la création", c’est à dire mise en place du ministère omnipotent de la culture gardien du bien et du bon goût.
Sans parler de praticité de la mise en place au dessus d'une infrastructure de piratage
http://iiscn.wordpress.com/2011/07/03/licence-globale/

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