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Omicron : Polony dédramatise, un médecin et un épidémiologiste répondent

Lundi 3 janvier, sur France Inter, la directrice de "Marianne" Natacha Polony a remis en cause dans un billet d'humeur l'affolement autour d'Omicron, et la vaccination des enfants. Surpris par ses assertions, le médecin Christian Lehmann et l'épidémiologiste Mahmoud Zureik, membres du collectif Du côté de la science, lui répondent.

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Derniers commentaires

Ben ça, c'est violent, très violent pour beaucoup d'entre-nous.

"Vaccination des enfants : l'accord des deux parents est un «obstacle», pour Alain Fischer

Sur RT France : https://francais.rt.com/france/94454-vaccination-enfants-accord-deux-parents-obstacle-alain-fischer "

Bonjour,


Dans l'interview, il est dit ceci : 

Mahmoud Zureik : "Les enfants développent peu de formes graves, mais il y a de plus en plus d'hospitalisations de 6-11 ans depuis novembre. Une étude en pre-print sud-africaine (qui n'a pas encore été révisée par les pairs, ndlr) suggère que les enfants seraient plus à risques d'être hospitalisés (mais avec moins de formes graves) avec Omicron qu'avec Delta : parmi les personnes hospitalisées lors de leur vague Omicron en novembre et décembre derniers, 18 % étaient des enfants et adolescents, comparé à moins de 4 % avec les autres variants


Je suis allé voir la dite source, et il est écrit ceci : 

"About 4.9% of cases were admitted to hospital during the fourth wave compared to 18.9% and 13.7% during the second and third waves (p<0.001"


Donc l'inverse de ce qui est dit, à savoir que le variant Omicron est moins dangereux que les précédent variants. Par ailleurs, sauf erreur de ma part, à aucun moment il fait mention d'enfants dans l'article cité.

C'est bien de citer les articles, mais c'est mieux de ne pas déformer les propos de l'article.

Je sais que n'est pas la rédaction qui a dit cela, mais il aurait été pertinent à mon sens que la rédaction commente le contenu de l'article et de l'interview, car je ne suis pas sûr que tout le monde va le lire.

Bonne journée.





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Bonjour,

Merci pour la correction. Je n'ai pas pensé à ouvrir le document, car les chiffres cités par Mahmoud Zureik étaient présents dans le résumé, mais c'était des une coïncidence de tomber sur des chiffres qui avaient la même valeur sans être les mêmes. Quoi qu'il en soit, j'aurais du ouvrir le document. Pour ma défense, ça m'arrive tellement de fois de tomber sur un paywall que je ne pense plus tout le temps à le faire. Concernant vos explications, j'en conclu donc qu'il n'est pas absolument démontré que le virus soit plus dangereux qu'avant pour les enfants et les adolescents et que l"on peut juste dire que les adultes sont mieux protégés et que le virus est plus contagieux, même si j'en conviens, les chiffres ne sont pas rassurant. Toutefois, l'article évoque les enfants et les adolescants sans distinction (<20 ans), alors que Mahmoud Zureik omet de préciser qu'il s'agit aussi de jeune adultes en évoquant uniquement les enfants. Car personnellement, ça ne m'étonne pas que de jeune adultes soient concernés par le coronavirus, il m'a semblé que cela a toujours été le cas. Quoi qu'il en soit, pour toutes ces raisons, il n'est pas possible selon moi d'affirmer quoi que ce soit de définitif concernant les enfants et le variant Omicron sur la base de cet article. J'espère que des études plus précises existent ou existeront à ce sujet.

J'espère avoir été tout aussi clair que vous.


J'ai relu l'article, et Mahmoud Zureik parle tantôt d'enfant et d'adolescants (6-11 ans) et tantôt uniquement d'enfants :


"Une étude en pre-print sud-africaine (qui n'a pas encore été révisée par les pairs, ndlr) suggère que les enfants seraient plus à risques d'être hospitalisés. 


Cette confusion n'est pas salutaire selon moi.

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Bonjour,

Ce n'est pas la première fois que j'entends des médecins dire des choses qui vont dans le sens d'une certaine doxa, alors que les données qu'ils citent ne permettent pas de dire quoi que ce soit. Je l'ai vu pour le pass sanitaire avec le vacccin qui stopperais la contamination, et je l'ai vu dans le passé sur le masque en extérieur qui serait utile. Je peux citer mes sources (OMS, articles scientifiques).

Donc maintenant, je me méfie de ce genre de "détails" qui n'en sont pas. Et ici, l'information est glissée l'air de rien dans une interview, je suis attentif à ces informations, et j'ai vérifié. Il ne s'agit pas d'un mot qui a été mal pesé dans l'article, mais d'une interprétation qui a été dite dans l'interview et qui n'a pas été établie et encore moins argumentée dans l'article. Bien sûr, je ne présuppose de rien quant à la réalité des choses, ni de l'intention réelle du médecin. Je sais que dans la recherche, il est normal et sain d'être poussé à croire puis à vérifier une hypothèse, mais ce n'est pas à nous de faire ce travail. Mon seul axe de la discution a été de discuter les aspects scientifiques, car si je suis abonné à un journal, c'est pour être informé, pas l'inverse.
D'ailleurs, je n'ai pas bien compris pourquoi vous faisiez le lien entre scientifiques et "charlatants" dans cette discussion, à moins que vous ne m'incluez dans l'un des deux cas. Et là non plus, je ne vois pas pourquoi. Vous semblez appliquer une généralité gratuitement comme une présomption par défaut, vous utilisez l'argument d'autorité, vous signalez le manque de rigueur de certains, et pourtant je n'en ai pas manqué. Cela ne permet pas un débat de bonne tenue à mon avis.

Mais si vous voulez entrer dans le domaine de l'opinion, je peux poursuivre votre raisonnement. A chaque fois qu'un politique prend une décision, des citoyens discutent leur décision, et les politiques crient au charlatanisme, et ainsi, non seulement une partie des citoyens sont sortie de la discussion, mais toute idée alternative aussi par la même occasion. Une partie de la population en profite pour traiter l'autre partie de stupide (depuis de le début de la crise d'ailleurs), ce qui d'une certaine façon permet d'invalider le processus démocratique (et je ne parle pas d'élection). Bien sûr, des exemples seront donnés sur des abus ici et là par certains pour appuyer un droit à un bias de confirmation, mais personne ne citera une étude sociologique sur la population. Donc si vous le permettez, je préfère dans telles conditions rester dans le domaine scientifique, et sortir de l'opinion des uns sur les autres.

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"Bon, cessons là cet échange qui ne fait apparemment qu'augmenter votre conviction que Mahmoud Zureik est idéologiquement orienté" 

Je répond par la précision que j'ai donné plus bas dans mon commentaire plus haut : 

"Bien sûr, je ne présuppose de rien quant à la réalité des choses, ni de l'intention réelle du médecin. Je sais que dans la recherche, il est normal et sain d'être poussé à croire puis à vérifier une hypothèse, mais ce n'est pas à nous de faire ce travail.".

Donc ne craignez rien, je n'ai pas de sentiment sur ce M, ni dans un sens, ni dans l'autre. Je mesure que j'ai pu être un peu dûr, mais c'est sans doute sans le vouloir, et c'est en réaction à l'historique qu'il y a eu depuis la crise dans laquelle nous avons tous été approuvés qui justifie ma méfiance. Quoi qu'il en soit, je m'excuse au près de lui s'il devait se sentir injustement qualifié. En revanche, je constate que vous usez de présomption ce qui est tout aussi injuste. 

Quant à mes conclusions concernant l'article, elles vont exactement dans le sens de la votre, tout du moins en partie :

"Vous avez raison, les données distinguant les enfants des adolescent·es manquent. De plus, la responsabilité d'omicron est supposée mais pas attestée expérimentalement." 

Puis vous ajoutez "Libre à vous d'interpréter ça comme vous voulez". Justement, je n'ai pas donné d'interprétation et ai préféré garder ma réserve : "Bien sûr, je ne présuppose de rien quant à la réalité des choses".

Je suis d'accord pour arrêter d'en discuter, je crois que nous nous égarons.

Nous concernant, je préfère rester sur une note positive, et je vous remercie encore une fois de bien avoir voulu rectifier mon premier commentaire, sans quoi je serais resté sur une mauvaise interprétation.

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Oublions donc tout ceci, ce n'est probablement pas si important. 


Je ne sais pas ce qui est important, mais j'ai été intéressée de lire vos échanges. Les réactions de JazZ51 que je trouve pertinentes (avec beaucoup d'autres sur ces forums), mais aussi vos retours

Bonjour, ça fait plein de fois que je lis des trucs sur cette histoire de "doxa", de "dogme" ou de "pensée unique", mais je n'ai jamais vu personne définir cela clairement. J'ai l'impression qu'un synonyme c'est "ce qui ne me plait pas"

Bonjour,


Vous avez cette définition par exemple : https://fr.wikipedia.org/wiki/Doxa

Ah enfin une bonne nouvelle , Dominique Seux vient de faire faire l"apologie de notre système de santé , qui marche a merveille ! Ce mec est une merveille télécommandée , faudra l'empailler celui là!

Christian Lehmann et Mahmoud Zureik, tous deux signataires de la tribune du 25 Decembre qui demandait le report de la rentrée scolaire. Tant qu'à interviewer 2 professionels de santé, ça aurait peut-être été plus pertinent de s'assurer qu'ils aient des positions un tant soit peu divergentes, histoire d'apporter un peu de nuance et un semblant de débat.


J'encourage aussi tout le monde à lire la réponse (plutôt cinglante) qui a été faite à cette tribune par les sociétés de pédiatrie : POSITION CONJOINTE DE LA SFP, DU CNPP, DE L'AFPA, DU GFRUP ET DU GPGSE SUR LA RENTREE SCOLAIRE DE JANVIER 2022 DANS LE CONTEXTE DE LA CRISE COVID-19.


Juste pour bien clarifier (au cas où il y aurait un doute) que ces deux personnes re représentent pas un consensus, et que s'ils sont du côté de la science, de toute évidence la science à plusieurs côtés.

Bon, un médecin et un épidémiologiste qui font partie d'un collectif qui s'appelle "du côté de la science"..."du côté de la science", sérieusement???? rien qu'avec ça je passe à autre chose ...sans déc, s'appeller du côté de la science...fallait oser...mais comme disait Audiard...

« Alors pourquoi ne pas conseiller le vaccin pour les enfants » parce que le CCNE a dit que les parents se trouvaient devant un pari à double incertitude Par exemple…

On lui dit à Mahmoud Zureik que si c’était la santé des gens qui est le but premier on aurait éviter de laisser les vaccinés se balader partout sans se tester ? On aurait évité de dire que le,masque n'était plus obligatoire avec les pass sanitaire ? Je ne suis pas médecin mais ça je l’ai compris depuis juillet 2021… On aurait équiper les classes, mis des moyens de remplacement ? Embaucher du personnel soignant ? Etc

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Le professeur Grimaldi , apparement un grand professeur , moi je sais pas j'y connais rien en professeur , a posé la question a un million "Faut il réanimer ceux qui ont participé a la casse de l'hôpital publique ?"


D'accord pour réanimer 


Pas d'accord 

Heu... je suis très bête.

J'ai entendu dire qu'il y avait eu 1 millions de mort du Covid dans le monde.

J'ai aussi entendu dire qu'il y avait eu 1,4 millions de mort dans des accidents de voiture.

Heu... ne faudrait il pas aussi interdire les voitures?

Il parait aussi que les piscines sont mortelles...

Bon amusement, je regarde le spectacle.

C’est bizarre que les trois posts à plus de suffrages soient tous en faveur de la dame incriminée, non ?


Sinon, il n’y a pas qu’elle, avec Pujadas sur LCI c’est un vrai festival de « tout va bien Madame la Marquise » et cela sur tous les sujets, encore hier soir à propos d’Omicron…

Enfin de l'optimisme !



Tyra Grove Krause, qui dirige le département d'épidémiologie de l'Institut national du Sérum du Danemark, a annoncé la fin de la pandémie sous deux mois, lundi à la télévision. Son optimisme se fonde sur les conclusions d'une étude conduite par son organisation.

Encore deux mois à serrer les dents avant un tassement de l'épidémie, faute d'individus à infecter ou d'aptitude à causer des formes graves, et un retour à la vie normale? C'est le diagnostic qu'a posé ce lundi à la télévision l'épidémiologiste la plus éminente du Danemark à la télévision.


Tyra Grove Krause dirige le département d'épidémiologie de l'Institut national du Sérum, une position qui fait d'elle la plus importante sommité de son pays en la matière. Et c'est d'ailleurs à elle qu'est revenue ce lundi la responsabilité de présenter aux médias les enseignements de la nouvelle étude conduite par son organisme portant sur les risques d'hospitalisations entraînés par Omicron comparativement à Delta.

Devant les caméras de la chaîne Danish TV 2, elle a expliqué que ce danger était plus faible de moitié et a lancé, comme l'a repéré notamment le site News.com

"Je pense qu’on en a pour deux mois, et puis j’espère que l’infection commencera à se calmer et que nous retrouverons une vie normale."

Une perspective qui peut sembler indécente de prime abord tant le Danemark traverse actuellement une mauvaise passe sanitaire. La semaine dernière, il a connu en moyenne plus de 20.000 infections quotidiennes, ce qui a fait de lui, proportionnellement, la nation la plus touchée par l'épidémie actuellement. 

Mais l'addition du caractère relativement bénin de ce variant - plus indulgent que les souches précédentes - et sa diffusion rapide permet justement de nourrir un espoir inédit, d'après l'étude révélée par Tyra Grove Krause. "Omicron est là pour rester. Il va conduire à une propagation massive de l’infection au cours du mois à venir. Quand ce sera fini, nous serons en meilleure position qu’auparavant", proclame ainsi le document, cité ici par le Daily Mail

Entendre toujours autant de conneries après 2 ans de pandémie est vraiment désespérant... Respect à tous les personnels hospitaliers au bout du rouleau qui la subissent, eux, de plein fouet cette connerie. Bon courage, à défaut d'une année... 

Je ne comprends vraiment rien à la façon dont les grands medias traite la crise sanitaire.

Un exemple avec le Monde


"Covid-19 : malgré les critiques, l’exécutif fait le choix de vivre avec Omicron

Déterminé à éviter toute mesure restrictive « à l’ancienne », le gouvernement a pris la décision de laisser se propager le virus, ce qui l’oblige à un suivi continu des effets de la cinquième vague sur l’état des hôpitaux."

" pris la décision de laisser se propager le virus" alors que va vers un passe sanitaire, qu'on ferme les boites, que le masque revient dehors. Et que évidemment, on ne reviendra pas au confinement, car ça créerait des tensions conséquente dans le pays ("A l'ancienne", mon cul).

Franchement, je ne comprends pas. Quelqu'un peut-il m'expliquer le sens de l'article du Monde (au moins pour la partie lisible pour les non-abonné.es ? C'est une vraie demande.


l'article se réfugie derrière la "caution" scientifique et oublie de faire de la politique. Car l'intervention de Polony - même avec ses imprécisions et ses erreurs -  est politique. Comme celle de JLM à l'assemblée nationale contre le passe vaccinale et qui pour moi est la seule parole crédible sur la politique sanitaire.

aucun de ces medecins, epidemiologiste n'a de credibilité dans la mesure ou on ne les jamais entendu en 2019, avant le covid lors des mobilisations contre le copermo, la T2a et la fermeture des services . 


[url=https://zupimages.net/viewer.php?id=22/01/y0bs.jpg][img]https://zupimages.net/up/22/01/y0bs.jpg[/img][/url]


Deja en 2010, la presse parlait de vies en danger dans les urgences engorgées. 


Ou étaient ces gens là? qu'on-t-il dit?   alors qu'ils se taisent au lieu de venir nous dire comment nous devons gerer nos vies et nos libertés.


Je n'aime ni Polony, ni ses idées rances, ni son journal nationalo-conservateur.
Ceci étant dit, son billet ne me choque pas. Et je suis content d'avoir pu lire les réponses des spécialistes, qui me expliquent très bien pourquoi elle a tort (avec des nuances entre eux sur le dernier point d'ailleurs).
Ce que j'aimerais, moi, pour 2022, c'est qu'on puisse débattre vraiment.
On peut rêver de ce calme-là, pourquoi pas?

"mais pas dans un train, hein, on est assis tout pareil mais c'est très différent." ...on peut penser que Polopolo n'était pas dans le TER Paris-Strasbourg de 16h35 ce 2 janvier...nombre de passagers debout !


"Je refuse 2022 , on ne sait pas ce qu'elle contient , on manque de recul !"

Le risque de COVID long est le grand oublié une fois de plus. Je suis stupéfait que ces deux médecins ne le mentionnent même pas. Avec les variants précédents on a constaté un très grand nombre de personnes qui souffrent encore 6 mois après la contamination (entre 10 et 50% selon les études), principalement sous forme de fatigue chronique et difficulté respiratoire qui peuvent être extrêmement invalidantes, pour certains peut-être à vie. Il est trop tôt pour dire si Omicron va causer les mêmes dégâts mais les centaines de milliers qui s'infectent joyeusement en se disant que c'est sans danger feraient mieux d'y réfléchir.  Polony, Pujadas et tant d'autres qui cherchent à dédramatiser Omicron porteront une lourde responsabilité s'il cause autant de COVID longs. Pour l'instant, c'est toujours une prudence maximale qui s'impose.

Merci pour ce papier. Ce texte, l'intervention de Polony et la réponse des médecins sont salutaires pour plusieurs raisons.

Déjà parce qu'en France, la parole médicale est démonétisée parce qu'inaudible.

Donc que deux médecins répondent à Polony, c'est autant de pédagogie de gagnée (à voir la visibilité de ces deux-là comparé à l'audience de FI).
Mais avec cette nuance que beaucoup pourront penser que la parole Lehmann et Zureik n'a pas plus de valeur que celle d'autres "spécialistes" affirmant sur le même ton... le contraire .

Aussi parce que le contexte, rappelé par Polony, est une absence volontaire de politique de santé par Macron pour casser le modèle social français. La journaliste détonne dans son propre milieu, médiatique, en critiquant le fond de la politique sanitaire.

Pour ma part, la somme du papier d'Emmanuelle, Polony et le duo de toubibs me livrent une sorte de vérité.

C'est plus fort que moi, j'aurai toujours un doute quand des professionnels se donnent, au-delà de leur compétence propre, pour mission de communiquer dans les médias sur la pandémie : j'ai peut-être tort mais ces deux là ont l'air d'avoir clairement en tête que l'objectif (convaincre les gens de vacciner leurs enfants) est plus important que la présentation des données scientifiques dans leur complexité. De fait, certains médecins médiatiques ont honnêtement avoué lors de cette pandémie mettre parfois l'accent sur certaines infos et en occulter d'autres pour pousser à la vaccination et c'est parfaitement humain voire compréhensible, mais c'est plus honnête de le faire savoir. 


Là, je ne peux que rester sur ma faim quand ce Professeur d'épidémiologie constate que dans l'étude Sud Africaine citée 18% des hospitalisations liée à omicron concerneraient les enfants contre 4% pour le variant beta. Or, à sa lecture, nulle trace d'une affirmation selon laquelle omicron s'attaquerait plus aux jeunes. La conclusion de cette étude ne concerne que la population générale dans la province du Gauteng : avec omicron, il y a moins d'hospitalisations (4,9% des cas contre 18,9 et 13,7% dans les 2 vagues précédentes), et les hospitalisés ont, eux, 73% de chances en moins d'avoir des affections graves qu'avec le Delta, tous âges confondus. Tirer des informations qui ne sont pas dans les conclusions d'une étude paraît toujours suspect. En effet, si les auteurs n'ont pas jugé utile de tirer une telle conclusion sur les enfants, c'est peut-être qu'elle n'est pas significative... de plus, la différence entre omicron et beta étant le taux de vaccination des personnes à risques, là serait peut-être si elle existe, la cause d'une moindre représentation des vieux par rapport aux enfants dans les populations hospitalisées dans la dernière vague omicron ? Sujet toujours infiniment compliqué à traiter avec plus de prudence à mon avis. 


En tout cas moi, je ne suis toujours pas convaincu du bénéfice pour les enfants de cette vaccination contre le covid. Mais au moins cette fois, ce n'est pas un journaliste scientifique qui déclame des grandes certitudes, je salue l'effort d'ASI ;)

D'un côté une journaliste qui se situe sur le plan de la santé mentale en dénonçant le traitement politique des informations médicales qui impactent la vie sociale...

De l'autre côté des médecins focalisés sur l'épidémie qui argumentent pied à pied et qui semblent oublier que la santé est un phénomène qui concerne aussi bien le corps que l'esprit ( le mental)...

Au final, un dialogue de sourds... Rien de bon ne peut en résulter actuellement et cela n'augure rien de bon pour   la suite étant donné l'incohérence des mesures qui impactent nos vies où plus rien ne paraît exister que ce fichu virus qui ressemble de plus en plus à un trou noir.

Resaisissons nous : les réponses actuelles politiques et médicales sont avant tout technocratiques et sont si sûres d'elles-mêmes qu'elles étouffent toutes les autres aspirations à la vie en disant vouloir sauver nos vies !

ASI a eu le défaut avec "ce débat" de rentrer dans une polémique stérile ... j'en attend mieux !

« Qui a envie d'aller en réanimation et d'être intubé ?  Il vaut mieux tout simplement éviter d'en arriver là ! Cette logique est bizarre. »


mais c'est quoi cette réponse ??? N. Polony avance seulement l'idée que les chiffres des hospitalisations/réa sont plus pertinent que cette surenchère sur les chiffres de contamination... A t'elle dit qu'elle voulez que les gens se retrouvent intubé ?

Quelqu'un pourra m'expliquer le rôle du CO2 dans cette histoire. En quoi connaître le taux de CO2 dans un pièce est-il important ? Le virus a des problème de respiration ? Ou se nourrit du CO2 ?

Nous savons tous que Madame Polony a   poursuivi  ses études à la Faculté de Médecine de Rochefourcat...


( sans jamais les rattraper )

Ras le bol de ces disputes entre TRissotin(e) et DIafoirus

On a bien compris votre position sur le COVID. Pour démonter une thèse qui ne vous plaît pas , vous faites intervenir 3 personnes qui conforteront votre position, notamment C Lehmann confrère de D Schneiderman à Libération ,un peu le chouchou ici à ASI .

Des procédés dignes de certains médias que vous critiquez tant.

Il y a d'autres aussi éminents spécialistes qui pensent différemment.

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