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Commentaires

OGM : Marie-Monique Robin contre Monsanto

Un documentaire né grâce à internet, et qui déclenche les passions sur internet.

Derniers commentaires

Est-ce qu' il n' est pas dangereux de remettre en question la liberté de la recherche scientifique telle qu' elle existe dans le monde démocratique? Est-ce que ça ne disqualifie pas la science?
Je prends le fil de la conversation un peu tard... merci à Dan Israël pour cette super enquête, il se trouve que je m'intéresse depuis peu à la question de Monsanto en particulier et des OGM en général, et je tombe sur cet article sur mon site d'info préféré: chouette!

Juste pour dire que je ressens exactement la même chose que Dan Israël vis-à-vis de la question des OGM. Plus je m'y penche, et plus il m'est difficile de trancher... Les deux camps font une partie de ping-pong en se renvoyant la patate chaude systématiquement: le manipulateur c'est toi, l'idéologue c'est toi, le partisan c'est toi. Résultat les arguments se percutent et il m'est impossible de trancher ni d'être convaincu par l'un ou l'autre camp (sur les OGM j'entends, Monsanto c'est quand même une belle bande de truands)

Un truc quand même. Les pro OGM ont manifestement super bien organisé leur défense. Généralement les internautes forumeurs, sur ce site et sur d'autres, penchent majoritairement à gauche, sont plutôt friand des théories du complot, et pensent se faire disons avoir par le système. Donc moi je les voit quand même plus anti-ogm (cf posts au-dessus). Or sur les sites, blogs spécialisés ou pas(même sur yahoo.fr dis-donc), les pro OGM sont hyper présents, et très bien organisés, et procèdent méthodiquement à la contre-attaque. Ils répondent à tout, même des attaques un peu bidons de jeunes pré-pubères disons, ils répondent systématiquement.

Ca me rappelle pendant la campagne présidentielle, ou je crois des jeunes UMP allaient sur divers sites d'info comme libé, défendre leur bout de gras.

Ca mériterait enquête je trouve, même si c'est compliqué, sur les cybers contre-attaques de forumeurs pas forcément enclins à utiliser ce genre d'arme, mais qui s'en servent de manière méthodique. Cf blog de Marie-monique Robin, où ils sont peu nombreux mais très bien organisés.

Bon désolé pour la clarté de mon propos mais cette enquête m'a bien enthousiasmé du coup.
Cordialement
Pendant la guignolade les travaux continus et ils les font manger a des hêtres vivants leurs OGM. Non! Quasiment comme avec l'amiante et le reste des saloperies qu'ils nous ont déja infligés. Bonne année quand même.
J'apprécie beaucoup la société Monsantos.

Je trouve que ce sont des gens biens, et respectables.

Chez moi, j'ai un poster du PDG de monsantos dans ma chambre.

Une preuve que ce sont des gens biens: les journalistes de jeudi investigations ont interviewé un journaliste de monsantos qui confirme: "je n'ai jamais voulu dire qu'on m'a dit qu'il parait
que les OGM ne sont pas aussi modifié que la rumeur ne le dit pas; bien au contraire."


Concrètement, si les OGM de monsanto eut été en vente libre; la faim dans le monde aurait disparu. Or, si la faim dans le monde eut disparue, les africains n'auraient plus faim. Si les africains n'eussent plus faim, Pascal Sevran ne serait pas mort. Si Pascal Sevran ne fut pas mort, Elkabach serait toujours journaliste à TF6. Si Elkabach fut toujours journaliste pour Tiji, il ne serait pas condamner à rédiger des articles pour le réseau voltaire. Donc, si les OGM étaient en vente libre, la démocratie serait sauvée.

P.S: N'oublions de mettre en avant la plus belle invention de monsantos:

www.leroundupspécialjournalistejeudiinvestigation.com


P.S 2: Si vous trouvez cette intervention inutile, merci de réfléchir au concept d'inutilité.

.
Bonjour
Pourquoi ce reportage et pas un autre? Le sujet Monsanto ne manque pas d'essais en la matière!

J'en ai regroupé quelques un sur mon site [large]ICI[/large]

Voila, si le sujet vous intéresse y'a de quoi faire.

a+
Mail personnel à D. S:
Bonjour, je pense que ce serait une exellente idée d'inviter Marie Monique Robin, pour qu'elle parle de son documentaire sur la forme (ainsi cela rentre dans le cadre de votre emission) mais aussi sur le fond. C'est vraiment indispensable, que cette femme soit soutenue et qu'on lui laisse l'occasion de parler de son travail. je crois que ce serait vraiment un acte citoyen de l'inviter!! Vraiment!! Quand l'economie devient aussi criminelle, hegemonique et folle que la pire des ideologies, il faut la dénoncer!!! Mais ne soyons ps naif, l'economie est aussi ideologie l'argent, la puissance sont à la base du politique mais quand toute morale disparait nous avons affaire à des extremistes et ceux ci ne sont pas islamistes...et ils sont bien plus dangeureux!!
Allez Daniel, que chacun mette sa pierre à l'edifice, chacun à son niveau (moi je vais soutenir et divulguer ce documentaire via mon listing de mails en France, Espagne, Italie, Argentine...et j'éspère que mes amis en feront autant.).
Merci
valérie
L'intérêt du documentaire ( que j'avoue ne pas avoir encore vu ) réside plus, à mon humble avis, dans les questions qu'il soulève, plutôt que dans la pertinence des informations scientifiques qu'il véhicule. Mais peut être que je me trompe lourdement.
Pour ma part, je pense que le danger réside plus dans les brevets ( facteur économique ) et dans la méconnaissance totale de ce qu'impliquerait une propagation a grande échelle... que dans la toxicité proprement dite du produit OGM.

cordialement,

Anthony [ un autre blog est possible ]
Il serait temps de dégonfler la baudruche Philippe Cohen, et tous les autres, Eric Zemmour, Elisabeth Levy, Eric Nolleau, pour qui la critique candide et systématique fait office de légitimité. Humf, bâillement, comme dit l'autre.

Le "J'ai pas lu votre bouquin, je suis novice, je n'y comprends rien, mais vous avez sûrement quelque chose à cacher", ça va bien deux secondes. Ya des non-renouvellement de Cartes de presse qui se perdent.
La captation de la totalité de la chaîne alimentaire est l'objectif ultime des transnationales de l'agrochimie : cf. ouvrage sorti en mai 2000 « Nourrir le monde ou l'agrobusiness. Enquête sur Monsanto », par Isabelle Delforge.

Monsanto, danger public
Monsanto c'est, bien sûr, les OGM, les produits phyto-sanitaires, etc.
Mais c'est essentiellement une entreprise capitalistique dont le redoutable bras armé est le BREVETAGE du VIVANT.
Consulter l'article "Monsanto à Babylone" sur :

http://www.alterinfo.net/MONSANTO-A-BABYLONE,-Par-Joelle-Penochet_a17251.html

où l'on explique comment Monsanto (comme à son habitude) s'empare actuellement, en IRAK, des céréales locales pour les breveter et vérouiller économiquement l'agriculture locale vivirière.
La guerre n'est pas seulement affaire de chars et de missiles.
Juste une théorie sur la question des OGM entre autres (regardez la totale, ça vaut le coup) :

La décroissance, slogan économique
Merci pour cette enquête, qui montre la difficile recherche de la "vérité" dans une période où tout le monde la voudrait claire, nette et précise, "scientifique".

A propos, il n'y a pas que les rats qui n'aiment pas trop les OGM : les oursins aussi, dixit le Canard il y a deux semaines (voir http://pascal.ledisque.free.fr/wordpress/?p=738 et http://www.rue89.com/2008/02/16/ogm-quand-monsanto-seme-la-terreur ). De là à s'opposer aux "OGM" par principe et en général : c'est évidemment idiot, on peut faire de la recherche OGM intelligente et sans culture en plein champ, contaminante. Mais n'est-ce pas aussi la responsabilité des boîtes comme Monsanto, de pousser à l'amalgame et ainsi faire passer leurs opposants pour des obscurantistes ?

Sinon, Marcel Kuntz, un rapport avec Francis Kuntz, reporter au Groland ? http://chez.francis.kuntz.free.fr/
On peut lire dans votre chronique que la critique adressée à Maire-Monique Robin provient du fait qu'elle n'est pas habilitée à juger du vrai et du faux concernant la dangerosité des OGM.

« Comme la plupart des personnes convaincues par avance du caractère néfaste des OGM (...), la réalisatrice, non outillée pour faire le tri entre le vrai et le faux sur le plan scientifique, ne se montre ainsi perméable qu'aux seuls arguments allant dans le sens de ses a priori et expose aux téléspectateurs l'image d'un monde binaire, avec des bons et des méchants. »

Ce n'est pourtant pas l'objet de son documentaire, du tout. Ce que montre Mme Robin c'est davantage comment fonctionne le pouvoir dans notre monde globalisé, comment une multinationale peut prendre le contrôle de toute une partie de la production de nourriture au niveau mondial, ET que cette multinationale est animée par une seule logique économique au détriment des effets réels de ses actions. Mme Robin ne critique pas les OGM en tant que tels, en tant que technologie. Elle les critique en tant que produits d'une firme précise, qui en commercialise 90% dans le monde. Mais il est dit à plusieurs moments du documentaire, par des scientifiques interviewés, que ce n'est pas la technologie OGM qui est en cause, mais plutôt la méthode d'insertion du gène dans la plante. L'exemple est illustré avec des fleurs si mes souvenirs sont bons.

Si Mme Robin critique les OGM, ce sont les OGM de Monsanto tels qu'ils existent aujourd'hui et à cause de leurs conséquences sur l'agriculture et même les structures sociales, comme en Inde où on observe un taux de suicide qui augmente.

Il me semble donc que ce qui est dénoncé dans ce film c'est davantage les vices de l'économie mondiale et les absurdités des régulations internationales/nationales qui permettent à une entreprise à grand capital de manipuler le politique et le social. La conclusion à tirer de ce film n'est pas "non aux OGM" mais "non à cette forme de fonctionnement du pouvoir", "non à cette soumission du politique à l'économie globalisé". Ce qu'elle fait est simple : elle va demander à ceux qui sont confrontés aux OGM : est-utile ? La réponse des paysans qui en sont victimes est sans appel : non. La stabilité scientifique des OGM n'a rien à voir là-dedans : c'est la stabilité scientifique des produits de Monsanto qui est en question. D'ailleurs le documentaire se tourne vers... des scientifiques pour en avoir la preuve.

Je trouve donc un peu facile de la part de l'Afis de poser la question dans des termes qui n'ont rien à voir avec la question de fond proposée par le documentaire. Ce sont eux, dans ce cas, qui établissent cette dualité "bons contre méchants", en cadrant la discussion dans un "pour ou contre OGM". "Le monde selon Monsanto" fait partager une vision bien plus complexe de la réalité où la responsabilité est plurielle et partagée, tout en montrant comment le système sur lequel personne ne s'interroge aujourd'hui donne libre champ à une multinationale d'agir comme Monsanto le fait.

Car, enfin, il y a une critique implicite dans ce documentaire, c'est une critique du journalisme. La première chose que Mme Robin dit est que "tout est sur internet", tous les documents sont disponibles, tout le travail de préparation à l'investigation sur site est là. Pourtant, personne n'a fait ce travail, et surtout pas les journalistes.
Les critiques à son encontre se basent aussi sur un mécanisme un peu facile : face à l'immensité du travail qu'elle a accompli, certains relèvent telle ou telle approximation et en profitent pour crier à l'imposture. Sans blague. Même les rapports scientifiques de haut niveau contiennent des approximation, ce n'est pas la question. La question est : que faites-vous, critiques, pour réduire celle-ci ? La constater n'a aucun intérêt.
Moi ce qui m'étonne le plus dans ce débat c'est qu'a aucun moment les journalistes (et les pequins comme nous avec eux) s'interrogent sur l'utilité des OGM. Car au final c'est ça la vrai question, non ? On nous parle d'alicament (produits agricoles qui serviraient de medicament), de plantes ne consommant pas d'eau (ou très peu) etc... etc.. mais que je sache, aucune de ses merveilles n'existent encore sous forme commerciale ! A l'heure actuelle seule des plantes insecticides (c'est à dire qui produisent et/ou resistent à un insecticide) sont commercialisés. Dans les 2 cas, ces types de produits sont discutables : le premier qui consiste pour la plante à sécreter son insecticide est quelque peu perturbant et inquiétant pour les consommateurs que nous sommes. Le second, consiste à dire : on vous fourni un pesticide/insecticide intégrale (et donc massivement nocif) pour éradiquer toutes les nuisances agricoles et vous vend avec la semence qui est immunisé contre ce dernier. Bonjour l'écologie. Bonjour la libre concurrence. Bonjour le brevetage du vivant. Qui peut se satisfaire de ces produits si ce ne sont les semenciers (dont le métier est de vendre et capté une clientèle) et certains agriculteurs (dont le métier est de travailler le moins possible tout en gagnant le plus possible). Et le consommateur dans tout ça ? Reste aussi une question éthique : a t'on le droit de violer la nature en créant des hybrides qui n'auraient jamais pu se faire ce manière naturelle (ges genes de poissons/méduse dans une plante ?) ? Et quid des effets à long terme sur l'ecosystème ? Quid des allergies ? Bref beaucoup de questions dont personne n'a de réponses... Alors entre dire oui aveuglément en considérant les risques potentiellement énorme et sans retour possible et dire non et se priver de produit agricole qui n'améliore en rien la qualité et/ou la quantité (comprendre : pour être auto-suffisant) et bien le respect strict du principe de précaution me semble évident...
Evidemment, dans ce genre de dossier tout le monde se renvoit la balle, et quand les arguments scientifiques ont fait leur temps, le militant et le scientifique soi-disant intéressé financièrement par la cause qu'il défend s'opposent , puis on s'attaque à la crédibilité de l'individu qui défend la thèse adverse, quitte à faire perdre au débat de son épaisseur. C'est une pratique récurrente, je pense au "cauchemar de Darwin" récemment rediffusé par Arte, et dont le réalisateur fut accusé d'avoir fourni des chiffres inexacts, d'avoir manipulé la réalité. Soit. Il n'empêche que ce documentaire délivre une vision qui me permet de prendre conscience de la complexité des intérêts en jeux, qu'il y a derrière mes choix quotidiens des conséquences à l'échelle du monde. Le travail d'Hubert Sauper conserve pour moi malgré les accusations une réelle valeur, parce qu'il m'aide à appréhender le monde et ouvre des horizons de réflexions.

"Le monde selon Monsanto" ne m'a pas semblé n'être qu' un pur produit de propagande anti OGM. Ce que j'en retiens, c'est surtout l'opacité d'une firme qui a menti depuis sa création, qui manipule, empoisonne son prochain en prétendant, entre autre, que son poison est "biodégradable", et tout cela est démontré, avéré. Il nous alerte sur les moyens utilisés par cette firme pour embobiner l'opinion. Quant aux cultures "round up ready", modifiées génétiquement pour résister au défoliant produit par l'entreprise elle-même, entreprise qui semble plus se préoccuper de ses revenus que de questions d'altruisme, leur existence me donne de quoi m'interroger et m'inquiéter. Il y aura toujours chez moi un petit manque d'objectivité dont je ne suis pas dupe, mais bon, c'est sans doute mon côté militant qui l'altère. Ca ne m'empêche pas d'essayer de me servir de mon cerveau.

Je suis ravie de trouver une chronique autour de ce documentaire, je m'étonnais qu'il ne suscite pas plus de réactions médiatiques. Avoir des contradicteurs donne d'autant plus d'importance au travail de M-M Robin ; tant qu'il y aura débat, nous auront matière à réfléchir. On ne peut rester ni neutre ni indifférent, et c'est bien. C'est mieux que de s'en foutre. Il faut creuser encore, m'est avis que l'histoire n'est pas finie et qu'il y en a encore de belles à mettre à jour sur ce sujet brûlant.
Enorme dossier , beaucoup d'explications , des liens , de quoi pouvoir réfléchir en profondeur.
Merci Dan Israël.
En ce qui concerne l'Afis, un des commentaires de leur "groupe de discussion" fut le suivant : nous savons ce que cela rapporte à José Bové...", lorsque la question leur a été posée de savoir ce que ça lui rapportait, ils ont répondu : "avec tous les livres qu'il a édités..."... Mais de toute manière la remise en question de la personne avait été faite... et nous retrouvons cela souvent dans leurs commentaires... jusqu'à insinuer que José Bové est à la tête d'une secte ! (sic !)...
La remise en cause de la personne est l'un de leurs meilleurs arguments, je le confirme pour les suivre depuis dix ans...
à poser pour les pro-OGM. Elles consistent en

l'opacité totale des résultats scientifiques de l'OGM;

la politique de pressions et d'infiltration dans les rouages politiques, donc du pouvoir;

le fait que cette société existe toujours, malgré sa désinformation en son temps de sites pollués (désinformation entretenue est cautionnée par le gouvernement à l'époque en Amérique), malgré son produit-phare, le round-up et la duperie qui a duré de longues années, malgré les milliers de morts qu'elle a à son actif grâce à son agent orange;

sa volonté depuis les années 80 à vouloir s'imposer, toujours en Amérique, en faisant la pression pour que soient dissoutes les lois obsolètes qui connement demandent rien de moins que le principe de précaution soit adopté avant d'émanciper les OGM au grand air, tant que leur côté inoffensif n'a pas été démontré par des laboratoires indépendants (quelle vanité je ne vous le fais pas dire);

d'ailleurs, à ce propos, pourquoi ils veulent absolument que l'on ne se fie qu'à leurs propres études, malgré les silences et les pages manquantes dans nombre de leurs rapports (vieille émission passée sur C+);
se demander pourquoi autant de chercheurs se sont vus remerciés de leurs bons et loyaux services, après avoir comme par hasard odieusement insinué que certains résultats sont loin de prouver que les OGM sont inoffensifs et que, comble de l'horreur, des dessous de tables sont versés par monsanto pour que sa propagande puisse être relayée en haut-lieu;

simplement constater le résultat catastrophique en Inde révélé par le documentaire, quant aux méthodes employées et leur impact sur l'humain, notamment sur ceux obligés d'acheter leurs semences à prix d'or faute de concurrence par exemple;

se demander si, comme l'a souligné ce rétrograde de José Bové dans le débat qui a suivi le documentaire (dans lequel un journaliste allemand particulièrement odieux se permet de reposer 2 puis 3 fois la même question à la pauvre qui défendait les OGM, bien seule face à ce barbare moustachu et à ce scientifique sournois qui eût l'audace d'opposer des arguments dérangeants sous le prétexte infâme qu'il connaissait le sujet - elle fut bien obligée de répondre, devant tant de harcèlement) pourquoi il n'a jamais été envisagé de cultiver en Europe même la nourriture du bétail européen, plutôt qu'être obligé de l'importer systématiquement et d'être entièrement tributaire de ... qui déjà ? Quand je pense que ça a voulu être président de la république, heureusement un vote intelligent pour le troisième fois consécutive l'a mouché proprement, ce sacré réac; (ou fumé, comme dirait Lionel XIII :)

des lois limpides, claires et précises concernant l'étiquetage de tout produit issu de près ou de loin des OGM. Efficacement contrées par la charge héroïque de politiques UMPistes comme Bizet par exemple ( ** lien non contractuel et visiblement orienté ** ), qui estime qu'il n'est pas nécessaire de le préciser sur l'emballage (un sacré écologiste, toute cette encre économisée), quand la brave bestiole qui se retrouve dans des barquettes et autres emballages a ingurgité ou non des aliments transgéniques. Sous prétexte qu'aucun rapport de cause à effet n'a été démontré (faute de rapports transparents faut-il le rappeler ?). Ce qui permet astucieusement d'éviter le sujet des pesticides employés qui restent emprisonnés dans les aliments ingurgités. On se doute bien qu'en cours de route, ils se volatilisent.


Bon ça devrait suffire pour aujourd'hui, surtout qu'Elisabeth Lévy me dirait que cette fort distrayante indignation qui m'anime me dispense de penser.
Mais bon, toujours selon sa logique, comme je me pose des questions au grand air, serais-je sur la mauvaise pente ?
La dame est un peu agitée. Bon. Mais allez savoir pourquoi, je n'aime pas du tout ce papier de Dan Israel. Il n' apporte pas grand chose si ce n'est des insinuations pas très assumées sur la déontologie de la dame (façon, "je dis ça mais je dis rien"). Un constat, que vous faites aussi, on fait du sur-place sur cette question depuis des lustres. Pourquoi ?
Contacté par @si, Louis-Marie Houdebine s'insurge contre « ce mensonge à l'état pur », et réfute tout conflit d'intérêt.
« On ne peut pas débattre avec ceux qui critiquent les OGM dans leur principe, en disant que tout ça est douteux mais sans prendre chaque cas individuellement, lance-t-il. Je ne dis pas qu'ils sont obscurantistes, mais ils sont dans une critique globale de la société de consommation. Je peux tout à fait le comprendre et avoir de la sympathie pour ces critiques, mais ils ne parlent pas vraiment d'OGM. »

[quote=Marie-Monique Robin]« Cette association est connue pour ses prises de position scientistes pures et dures et son soutien sans faille à l'establishment scientifique, dont elle estime que la parole et les travaux ne sauraient être questionnés par des citoyens aussi ignares qu'impies parce que non scientifiques. C'est précisément au nom de cette science « au-dessus de la mêlée » et qui n'a de compte à rendre à personne, qu'ont pu avoir lieu les grands scandales sanitaires des vingt dernières années : affaire du sang contaminé, crise de la vache folle, drame de l'hormone de croissance, ou désastre criminel de l'amiante. »

C'est amusant, on met ces 2 citations dans cet ordre côte à côte et on a l'impression d'avoir une réponse à un argument.
Ce que j'en retiens c'est que Houdebine est dans son rôle de lobying, une critique globale de la société de consommation? Oui, bien sûr, est-ce malvenu?
Si les OGM actuelles de Monsanto risquent de causer de graves dégâts il faut bien réagir. Etudier les OGM en laboratoire ou les imposer au Monde à travers les failles du système marchand, ça mérite quand même d'y regarder à 2 fois.
Ce qui me plaî dans cet article, c'est que l'auteur reconnaît humblement être incapable de comprendre les arguments avancés par les scientifiques. Et de fait, en tant que simple citoyen, je dois avouer que je reste dans le doute sur le sujet des OGM, incapable de savoir quels arguments pour ou contre leur innocuité, sont plausibles et acceptables. Et la passion qui anime souvent le débat politique au sujet des OGM ne me semble guère favoriser l'émergence de la vérité...

Bon, après, que Monsanto ait des pratiques et des comportements ignobles comme bon nombre de multinationales (de Nike à Ikéa en passant par Dow Chemical), ça ne me paraît pas non plus être un scoop...

Hurluberlu
Oulala, ça fait beaucoup de complots en puissance dans l'air sur le site, en ce moment. Epis de maïs et tours jumelles, même combat ? Je crois que je frôle l'indigestion.
Mais je réserve tout de même mes dernières forces pour souligner que le débat anti ou pro OGM ne se résume pas à un duel journalistes/scientifiques : je me souviens d'un Allô Docteurs sur France 5 consacré à la question qui a donné lieu à de violentes invectives entre Christian Vélot et Louis-Marie Houbebine (dont vous parlez dans votre article). Bref, le débat scientifique est considérable et la polémique journalistico-citoyenne ne fait que le suivre - contrairement à ce qui s'est passé avec le sujet du 11 septembre.
Bonjour,

Ce qui m'avait frappé (paaaff) dans "parlons net" c'etait le niveau d'information des journalistes (causeurfr et mariannefr) qui commentent, contestent après avoir vu (d'un œil négligeant?) le dvd mais surtout pas lu le bouquin (trop dur? pas assez de photos?) et le pupuce de causeur.fr qui se demande toujours si le coca light c'est cancérigène ou pas (pour ses enfants vous comprenez!!) .
Ils apprennent quoi dans les écoles de journalisme? se regarder le nombril et écrire des bouquins d'autofiction, et faire des bancs d'essais des petits fours avec les politiques?
Spécial dédicace pour monsieur Abiker qui pose une question hyper cochonne à mme Robin " vous seriez pas un peu militante.." (de mémoire ;o)
Heureusement qu'il y avait la journaliste de Bakchich.
( d'ailleurs voir sur le site Bakchich le reportage sur les scientifiques sponsorisés quand ce n'est pas carrément payé par coca, et qui vous recommandent de boire des sodas parce que la flotte ce n'est pas "plaisir" )

[quote=http://www.bakchich.info/article3434.html]Prenez France Bellisle, nutritionniste reconnue et directrice de recherche à l’Inra dont le rôle dans la présentation de « l’enquête » du Credoc a été largement évoqué hier… Une scientifique, dont il ne s’agit pas de remettre en cause ici les qualités professionnelles, mais qui ne semble pas effrayée par la présence grandissante de l’industrie agro-alimentaire dans les coulisses de la médecine et de la recherche.

Mieux encore : interrogée par Bakchich, elle révèle n’avoir pas été engagée par le Credoc mais par… Coca-Cola : « Mon travail de recherche porte le plus souvent sur la prise alimentaire humaine. C’est à ce titre que Coca-Cola, qui souhaitait avoir de l’information sur les consommations de boissons, a fait appel à moi, en complément de l’équipe d’experts du CREDOC ». Un point essentiel qui n’a jamais été mis en avant lors de la conférence de presse du 20 mars dernier, même s’il est aujourd’hui confirmé par Coca-Cola France.

.../...Une proximité épinglée aux États-Unis par l’association de consommateurs CSPI dans le cadre du programme « Integrity in Science », c’est-à-dire « intégrité et science ». Il y a un an, le groupe révélait qu’une synthèse bibliographique co-signée par France Bellilse et publiée The American Journal of Clinical Nutrition (AJCN) avait « négligé de révéler les liens financiers unissant les deux auteurs et l’industrie de la boisson ». Le CSIP expliquait par exemple que France Bellisle siégeait au sein de l’advisory board de McDonalds. .../...
Bon là j'ai craqué.
Après le "vie des bêtes", la vie des journalistes [large]RAS LE BOL[/large]
Ben oui ras le bol...
Madeleine

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