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Nuit debout : "Ce n'est pas Periscope qui va foutre la trouille à Valls !"

Et maintenant, que va devenir La Nuit debout ? Que va devenir ce mouvement social imprévu, inclassable, hyper-connecté, et qui s’est étendu ces derniers jours à plusieurs villes de province et d’Europe ? Faute de boule de cristal, on peut néanmoins tenter de comprendre le mouvement en le comparant à d’autres rassemblements similaires mais aussi à des mouvements revendicatifs plus traditionnels avec nos trois invités : Jean-Pierre Mercier, délégué syndical CGT de PSA Peugeot Citroën, Arnaud Contreras, producteur pour RFI et France Culture et Judith Bernard, fondatrice du site Hors-Série et partie prenante du mouvement.

Derniers commentaires

L'état- providence, la sécurité sociale, n'ont été qu'un grand rêve. Réveillons-nous. La réalité, c'est la comptabilité. Certes, " rentable" ne veut rien dire, mais si tout le monde pense le contraire, soyons cons avec tout le monde. Mieux vaut se tromper avec les cons qu'avoir raison avec deux-trois intellos.
Nuit de Chine, nuit câline, nuit debout.
bonjour,

je me permets de poster ici (en mon nom propre, bien évidemment) la vidéo du plateau radio organisé par nuit debout toulouse, FMR radio, et campus fm, avec la participation de plusieurs invités a l'occasion de Global Debout , (commémoration du 15M)

Le sujet étant "la relation entre la presse et les mouvements sociaux", l'émission me paraît faire écho aux problématiques d'arrêt sur image, et de cette émission.

L'idée était d'inviter des journalistes en tant qu'invités, et des participants à nuit debout. Préparée par la commission animation et des journalistes, le plateau a été possible grâce à la collaboration de nombreux partenaires, merci à eux.

C'est aussi l'occasion de découvrir un peu comment cela se passe à Toulouse.

Suite à cela, la commission communication travaille à reproduire ce genre de dispositif, n'hésitez donc pas à donner vos avis .

https://www.youtube.com/watch?v=BGkiFbZ6_Iw

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J'ai toujours été favorable à la dissolution de la secte " Lutte Ouvrière".
Poursuite du débat ailleurs, Lordon et Mercier chez Mermet : L'intello et l'ouvrier
Bonjour,

Je ne comprends pas, vue de ma lointaine province, cette manifestation.
J'imagine une place Tahrir avec ses tentes... ses conséquences...
Dernière heure :
Voilà pourquoi Jean-Pierre Mercier ne voulait pas participer à Nuit Debout !
http://www.lutte-ouvriere-journal.org/2016/04/13/nuit-debout-lambiguite-dun-mouvement_67221.html
J'attends avec impatience de voir ce que ça va donner:
- d'un côté twitt de la préfecture qui exhibe une vitrine cassée pour faire haro sur les manifestants,
- et de l'autre côté des twitts de gens qui filment et qui disent avoir le plan du gars qui casse et qui ensuite tape la discute avec les CRS, alors qu'il devrait être en train de courir, coursé, et de se faire balancer au sol face la première (vu à la télé) par ces mêmes CRS.
un peu le même contenu que mon post sur les baskets de Mélenchon, mais en beaucoup plus drôle

[blogs.mediapart.fr]

Excellent!
un peu le même contenu que mon post sur les baskets de Mélenchon, mais en beaucoup plus drôle

https://blogs.mediapart.fr/swank/blog/110416/daniel-schneidermann-l-homme-qui-savait-tout
J'arrive à cette minute de la 3ème vidéo où il est question de l'unique moyen de pression qui ferait fléchir, la grève générale, et de twitter qui ne ferait même pas peur à Valls.

Je ne crois pas en la grève générale en l'état des choses. En l'état de crainte générale de chacun pour son emploi.

Mais il est une arme plus adaptée et plus terrible qui demanderait par contre une discipline de fer : la grève de la consommation, autre que celle des produits de première nécessité.

Et cette forme de grève aurait un impact décisif sur les Peugeot, Valls et Macron.
La preuve qu'on peut tenir un blog sur Médiapart, en étant aussi mauvais dans la satire que dans le style d'écriture.
Pour Dany : https://blogs.mediapart.fr/swank/blog/110416/daniel-schneidermann-l-homme-qui-savait-tout
C'est la Reunion qui donne l'exemple:
http://www.clicanoo.re/518517-greve-du-btp-des-jeunes-de-la-riviere-des-galets-s-en-melent.html#forum1094931

Faut dire que le medef y est allé fort en provocation: la federation du BTP a donné un ultimatum aux syndicats pour accepter leur proposition d'augmentation de 0,8% dans le cadre des NAO sous peine de passer à 0,4% a compter du 12 avril midi. Une provocation gratuite de la part de l'un des représentant de la federation du BPT qui part à la retraite la semaine prochaine...
Périscope ne va pas foutre la trouille à Valls, peut-être ... mais ça m'a permis de suivre l'AG en direct jusqu'à maintenant, alors que je n'avais aucune possibilité d'y être physiquement.
Jean Pierre Mercier est tellement pris par ses activités syndicales, son travail et sans doute autre chose qu'il ne trouve pas le temps de ce rendre place de la République. Il a pu cependant dans cet emploi du temps hyperchargé caler 2 ou 3 heures pour participer à cette émission. C'est bien car enfin nous avons appris qu'il est contre l'homme providentiel ( que personne ne prétend incarner à gauche ) et que si tout va comme il est prévu les masses vont se mobiliser et renverser le pouvoir oligarchique. Quant aux programmes, ceux-ci sont inutiles : il suffit d'attendre l'avènement du surgissement révolutionnaire pour que celui-ci accouche au fur et à mesure de son accomplissement des solutions à mettre en oeuvre. Pendant ce temps les autres d'en face regarderont tranquillement que les choses s'accomplissent dans l'harmonie.
Et dire que je lis régulièrement le blog de LO où s'écrit toujours des analyses pertinentes de l'état de notre société. Ha ! oui une dernière chose : le compromis n'est pas forcément une compromission.
Voilà pourquoi je ne m'abonnerais jamais à "Hors-série" : http://www.arretsurimages.net/breves/2016-04-11/Lordon-ne-dit-rien-sur-l-offensive-contre-les-musulmans-Bouteldja-PIR-id19786

Le PIR(e) est à voir chez HS et payer pour ça en plus ? Non mais vous rigolez madame Bernard ?
Pas assez raciste à votre goût, HS ?

tout se perd, ma bon' dame !
Après "l'affaire Chouard", ça donne un (bon?) aperçu de la ligne éditoriale de HS.
Voilà pourquoi je m'étais désabonné. Je ne l'ai jamais regretté.
Dommage pour vous, l'émission est très intéressante.

Judith Bernard pose des vraies questions à Houria Bouteldja, qui donne des vraies réponses, avec lesquelles on n'est pas obligé d'être d'accord, mais qui peuvent faire réfléchir.

Mais bon, on est à l'ère du buzz hein. C'est mieux de s'en tenir à 3 phrases sorties de leur contexte, et rassemblées dans une séquence youtube de 3 minutes.
Bien dit, entièrement d'accord.
Ça va finir comme Libé...
Pile poil de quoi ne pas renouveler son abonnement après des anti Mélenchonades à répétition . Lassant .Ciao .Abonnés de la première heure...
Quitte à faire du buzz, il faudrait que HS interviewe aussi les amis de Bouteldja. Kémi Séba par exemple...
Allez, copier-coller de la présentation de l'émission par Judith Bernard, c'est bien tourné je trouve (les soulignements sont de moi) :

"Les races, on le sait, n’existent pas ; le racisme pourtant existe, mais cela on ne le sait que variablement, selon qu’on en fait soi-même l’expérience, ou pas. Peut-être est-ce d’avoir enseigné dans les lycées du « 9-3 » depuis quinze ans ? D’avoir côtoyé des ados « non-blancs » gorgés d’offense, infiniment blessés et bouleversants ? La révolte des racisés me prend à la gorge : elle m’interpelle, elle me convoque, elle réclame justice et je veux lui faire droit.

Le livre d’Houria Bouteldja vient donner une forme à cette révolte, et je veux les accueillir (le livre, son auteure), quitte à me les prendre en pleine face. Dès le titre, ça claque : Les Blancs, les Juifs et nous – ces catégories suspectes, trop séparées, froidement mises à distance – et la gifle aussitôt change de courbe, le geste se métamorphose en sous-titre : Vers une politique de l’amour révolutionnaire. Tout le livre tient dans l’ambivalence de ce geste qui tout ensemble accuse et appelle, geste qu’il faut attentivement regarder et, me semble-t-il, accepter de recevoir.

C’est un exercice difficile. Houria Bouteldja appartient au Parti des Indigènes de la République, que sa réputation sulfureuse a rendu « infréquentable » aux yeux d’une large frange de la gauche pourtant officiellement soucieuse d’antiracisme. Les autoproclamés Indigènes seraient « racistes » (anti-blancs) et même « antisémites » (puisqu’il sont antisionistes). Regrettables contresens qui confondent la violence avec la haine ; qui oublient qu’on ne s’émancipe jamais d’une domination sans une lutte révolutionnaire, laquelle n’est pas un pique-nique. Mais un combat, si vigoureux soit-il, exige aussi beaucoup d’exactitude pour ne pas virer au massacre : si la lutte est justifiée, elle ne paraît pas toujours juste et l’on voudrait souvent l’ajuster pour pouvoir la rejoindre tout à fait. C’est décidément un exercice difficile, car Houria Bouteldja ouvre le dialogue comme on ouvre le feu.

Sa rhétorique est celle des offensés qui ne consentent plus à l’offense : elle puise dans la provocation, cherche l’affrontement, veut inspirer la crainte – qui permet d’être enfin respecté, quand les autres voies ont invariablement échoué. Le PIR fait peur, et ça lui convient : c’est une dimension de sa tactique, qui passe par des transgressions faussement désinvoltes parmi les totems et les tabous de notre époque. Nulle inconséquence dans cette audace blasphématoire ; il s’agit de « leur faire peur ». A qui ? Aux Blancs. Oui, les Blancs, ça existe, quoi qu’il nous en coûte de l’admettre. Non comme essence, mais comme condition sociale. Une condition de dominants historiques qui a constitué, dès la découverte du "Nouveau Monde" en 1492, les non-Blancs en dominés, selon une hiérarchie raciale que le droit prétend interdire, mais que les faits, têtus comme on sait, persistent à prouver.

Il importe d’en finir avec cette hiérarchie raciale, ce qui suppose d'en reconnaître d’abord les effets, bien réels, et d’entendre ce que les racisés ont à en dire, fût-ce dans une langue trempée à la colère. Il faut les entendre, car ils ont beaucoup à nous dire, et à offrir aussi : des alliances, un combat à mener de front, et même : « l’amour révolutionnaire ». Révolutionnaire, parce que c'est le capitalisme qu'il s'agit de renverser ; comme il a bati son empire sur la colonisation, il n'est pas absurde de mettre la cause décoloniale au coeur de la lutte. Quant à l'amour, c’est moins suave que ça n’en a l’air : ça suppose à la fois de se prendre la main et de se prendre des baffes. Mais le jeu en vaut la chandelle : selon Houria Bouteldja c’est la dernière option, juste avant la fin du monde, pour en changer in extremis, et l’arracher à la barbarie. A moins qu'il ne soit, déjà, trop tard ?
"

Tremblez tristes blafards, le jihad de l'amour révolutionnaire est là ! (oui, Merle vient de me convertir à l'Islam, c'est la panique, panique, panique).
Tremblez tristes blafards, le jihad de l'amour révolutionnaire est là ! (oui, Merle vient de me convertir à l'Islam, c'est la panique, panique, panique).

Merci Faab pour votre travail de pédagogie vis à vis des exaltés islamophobes.

Sur d'autres sujet nous sommes en désaccord mais vous résistez intelligemment à la lame de fond anti musulmane.

Je fourni ce lien aux Martagon , M.Pat, Yannix, Munstead, Fan de Canard et tous ceux qui s'évanouissent à chaque fois qu'on tend le micro à des figures comme Bouteldja et qui pestent contre les indivisbles ou LMSI en les trouvant dangereux.

J'aimerai qu'ils acceptent de s'interroger sur les dispositif médiatiques iniques et injurieux auxquels tout arabe ou tout musulman est confronté en France depuis 20 ans. ( Pour ça qu'ils rugissent à chaque fois qu'on traite correctement un Médine, un Ramadan ou une Bouteldja )

Cet interview de Marwan Muhammad du CCIF est un modèle du genre pour moi car la personne [s]soumise à la question[/s] interrogée réussi l'exploit de déconstruire en direct le dispositif dans lequel le journaliste essaie de l'enfermer. A visionner avec bienveillance https://www.youtube.com/watch?v=gMptf3il1no

Je me régale quand ce genre de moment de vérité vient bousculer le train train de la stigmatisation systémique du musulman.

Mes adversaires du forum aurons-t-ils l'humanité et l'empathie nécessaire pour interpréter les choses de la même façon que moi? j'en doute mais je remet une pièce dans la machine en précisant que le doute m'habite.

Je ne sais pas quoi faire pour leur dire qu'ils se trompent de combat et qu'ils sont les agresseurs.

Face à ces hordes de petit bourgeois soit disant de gauche mais complètement arque-boutés sur des sujets aussi insignifiant que l'habillement des femmes et la question religieuse je suis de plus en plus séduit par la radicalité tout aussi intransigeante du type indigènes de la République ou brigade antinégrophobie.

A l'époque des black panthers ou de la nation of islam on sait pour qui ils aurait roulés. Tant de figures que j'admire : Césaire, Fanon, Huey Newton, Agela Davis, Malcolm X, Cheikh Anta diop ou Fela Kuti ont été cloués au pilori pour les même raisons exactement.

En tant que métis je n'aime pas le communautarisme car je sais que c'est une illusion qui peut mener à la désillusion mais on atteint un tel niveau de communautarisme blanc laïc (complètement inconscient ) chez les personnes qui encourage à ce qu'on traite les musulmans qui ne baissent pas la tête et qui ne se flagellent pas comme des merdes.

Ces donneurs leçons me foutent en rogne. Notre premier ministre tue la laïcité en s'en prenant aux femmes voilées au nom de la laïcité. C'est le comble du comble.
bon c'est un honneur de faire partie de vos "adversaires"... Là tout occupé à mes activités de petit bourgeois de gauche s'apprêtant à regarder un match de foot financé sur une chaîne qatarie (oui le paradoxe est en moi...) je n'ai point le temps de vous répondre et de regarder votre lien, mais je le ferai.
Pour vous rassurer la dernière prestation de Bouteljah chez Taddei et l'extrait que j'ai vu de hors série ne me font pas changer d'avis : cette femme est une ordure.

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jeanbat qui fait sa mijaurée, on aura tout vu...
Dommage que vous vous contentiez de Taddei et d'un extrait parce qu'avec quelqu'un comme Judith Bernard, quand elle a le temps de développer sa pensée, on a droit à un discours d'une intelligence rare, conscient de ses forces et faiblesses.
Je vais voir si je trouve un endroit dans le forum où en parler sans que ce soit trop hors-sujet.

Mais pour combiner Nuit Debout et les thématiques de l'entretien, une question, par curiosité : a-t-on vu des femmes en hijab dans les prises de parole à République ? Quelqu'un a parlé de l'"apartheid" selon Valls ? On se limite à dire qu'on diffuse du rap comme preuve qu'on s'intéresse "aux-banlieues" (le sauvageon viendra-t-il à l'appel de la beatbox...) ?
a-t-on vu des femmes en hijab dans les prises de parole à République ?

Oui

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si j'étais encore abonné à HS je l'aurais malgré tout regardé Faab... Bouteldja je l'ai découverte à l'époque où l'émission de Taddei passé ' soirs par semaine. C'était une bonne cliente, il m'arrive même d'aller ll lire sur le site du PIR (e). Désolé elle me donne la nausée mais il me semble qu'elle assume sa radicalité comme une grande...
Copié-collé de mon commentaire à l'émission sur Hors-Série.
"Très intéressante émission. Une pénétration approfondie et intelligente dans le texte d' Houria Bouteldja que je ne connaissais que par quelques échos plutôt défavorables.
Par ses questions subtilement extérieurement référencées, Judith Bernard met en évidence des faiblesses dans une rhétorique à priori séduisante.
Elle nous laisse un peu sur notre faim en ne poussant pas son avantage comme dans le cas du colonialisme arabo-musulman. Cette émission m'a permis de réévaluer mon opinion mal documentée sur Houria Bouteldja. Merci Hors-Série. "
je n'ai point le temps de vous répondre et de regarder votre lien, mais je le ferai.

Et par la même vous pourrais peut être me dire ce que vous en pensez.

Ou pas?
« J'aimerai qu'ils acceptent de s'interroger sur les dispositif médiatiques iniques et injurieux auxquels tout arabe ou tout musulman est confronté en France depuis 20 ans. »

En même temps, Houria Bouteldja a son rond de serviette dans une émission du service public. On a vu pire, comme ostracisme.

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J'ai regardé la vidéo... Je connais assez peu Marwan Muhammad... Sur ce que j'ai vu il s'en sort assez facilement (mais il aime bien esquiver, classique...) face à un Julien Arnaud hargneux, mauvais (frères musulmans et salafistes ce n'est pas la même chose il me semble) et finalement contre productif dans sa volonté que Muhammad "clarifie" ses positions. Je suis bien d'accord avec vous que ce traitement de faveur tout le monde n'en bénéficie pas sur les médias mainstream...

Mais (quand même, comme Boueldja avec Lordon) l'islam (ou l'islamisme) est au centre d'un certains nombre de problématiques en ce moment... Se poser des questions à ce sujet transforme tous ceux qui s'interrogent en ignobles racistes... C'est sur que les propos de Bouteldja sont exempt de tout racisme (sans parler de sa tolérance pour les homosexuels...)
Mais j'avoue que je n'ai pas lu son livre, je crois que le courage (et l'envie aussi) va (vont) me manquer...
Je vous laisse à votre radicalité bourgeonnante... A mon niveau je continue ma radicalisation de blanc laïc... Un peu contraint et forcé.
La critique du bouquin, par Jack Dion de Marianne.
Méfiance, Dion est un Blanc. Il est donc raciste. Probablement athée, sa responsabilité est engagée dans cette "impiété collective" qui menace la France.
Pauvre fille.
citer Dion ici... Vous êtes inconscient Ervé...
J'espère que vous prenez pas son article pour une critique du bouquin...

Pour rappel "blanc" = condition sociale (cf présentation de l'émission plus haut).
Vous savez, ce genre de truc qui fait que certains ont droit à un contrôle policier et pas d'autres ou qu'on a testé les CV anonymisé pour éviter l'effet produit par le fait de s'appeler "Mohammed".
D'autres part, "race" est utilisé avec le terme "racisé" (perso, j'eus préféré que ce soit "racialisé" mais c'est "racisé" qui s'est imposé dans les milieux militants), c'est-à-dire le fait d'être assigné à une de ces catégories créées par les européens, le genre Zemmour pour qui "Noir" concerne des gens de Chicago à la Nouvelle-Calédonie, qui est aussi myope qu'un gars du XIXe siècle, ne voit pas de différence.

Au moins, ce que Dion a réussi à voir, c'est que Bouteldja s'appuie sur Genet, et sur Sartre : elle en parle avec Judith Bernard qui lui demande pourquoi elle ne s'est pas appuyé sur les figures classiques des combats anti-coloniaux ou pour les droits civiques des noirs américains (Césaire, Fanon,, Malcom X, Luther King, Angela Davis etc.). D'après vous ? Pourquoi Sartre et Genet ?
À mon avis, ce forum n’est pas le lieu pour discuter de cette émission.
Les abonnés d’ASI ne l’ont pas vue. Et ce n’est pas le sujet de l’émission ci-présente.
Du coup, les commentaires ressemblent à du charabia.

Causez-en sur Hors-Série, siouplait. Merci.
A defaut de hors serie on fait du hors sujet...
En fait, il y a un lien avec Nuit Debout mais c'est sûr qu'il est compliqué de parler de l'émission sans qu'elle ait été vue.
On peut au moins faire remarquer que le bouquin de Bouteldja mérite sans doute d'être lu si on s'intéresse au sentiment d'"apartheid" en France et ce que ça implique pour les luttes sociales.
Dans les mots de Bouteldja reprenant Raffarin, ça donne en gros : il y a la France d'en haut, la France d'en bas et la France d'en-dessous d'en bas, celle à qui on dit "rentre chez toi".

On sent bien depuis quelques années que c'est un problème à gauche à cause de l'Islam, ça a été évoqué lors des attentats de novembre avec le ciblage des "terrasses", quand le mouvement #onvautmieuxqueca fait sa vidéo, Usul explique qu'il prend soin d'y inviter Naya qui traite de ces sujets (moyennement à mon goût) et lorsque l'émission de Hors-série est présentée sur @si c'est avec le titre "Lordon ne dit rien sur l'offensive contre les musulmans" (Bouteldja, PIR).

Pour ma part, je verrais bien la question comme : où sont "les-banlieues" dans tout ça ? Quelle différence entre Nuit Debout et les révoltes de 2005 ? Aurait-on d'un côté un prolétariat/bourgeoisie (au moins en capital culturel pour parler bourdieusien) politisé et de l'autre un sous-prolétariat sans conscience politique ? Ou bien le politique ne peut pas s'exprimer de la même manière selon qu'on soit à République ou à la cité des 4000, au centre ou dans les marges, "blanc" ou "non-blanc" ?
"Blanc" comme condition sociale, ça veut dire "normal", caractéristique associée au prototype de Français, qu'on ne met pas dans une minorité. En cela, Bouteldja dit par exemple qu'elle est "blanchie", dans un entre-deux des conditions socio-politiques, ce qu'elle voit notamment en Algérie où elle est vue française tandis qu'en France on la dit "arabe".

Enfin bon, difficile d'exposer toutes ces thématiques qui renvoient aux études et langages de l'anti-colonialisme ou des luttes pour les droits civiques américains.

Recommandation de lecture au passage : "Orphée noir" préface de Sartre à "Anthologie de la nouvelle poésie nègre et malgache" de Senghor.

"Ecoutez le monde blanc
horriblement las de son effort immense
ses articulations rebelles craquer sous les étoiles dures,
ses raideurs d'acier bleu transperçant la chair mystique
écoute ses victoires proditoires trompeter ses défaites
écoute aux alibis grandioses son piètre trébuchement
Pitié pour nos vainqueurs omniscients et naïfs.
"

Cahier d'un retour au pays natal, Aimé Césaire
Oblivion a raison, ce n'est sinon hors sujet du moins pas à sa place.
. Après nous sommes tellement habitués aux forums des émissions d'asi qu'il est parfois frustrant de ne pas pouvoir discuter des émissions de Hors-série (qui ne possède pas de forum).
Et j'en suis d'autant plus frustrée qu'étant en train de lire le bouquin en question et après avoir vu l'émission, je ne suis pas du tout, du tout emballée par la proposition amoureuse de l'auteur !
Ce n'est pas un texte émancipateur, à aucun point de vue. Aux blancs, elle dit "l'Islam ne vous appartient pas, vous ne pouvez ni le commenter ni le comparer ni le critiquer, il vous est tabou; démantelez, détruisez Israël; ne vous souciez ni des femmes, ni des homosexuels ni des apostats indigènes, ils sont à nous et en aucun cas vous ne devez vous en mêler, l'individu indigène devant céder le pas à la communauté souffrante ; vous pouvez faire des enfants avec nous à nos conditions, c'est à dire par la conversion (ça ce n'est pas dans le texte mais les références "biologiques" qui affleurent dans son bouquin trouvent un étrange écho à son entretien à Vacarme); ainsi nous serons quitte de l'esclavage et de la colonisation et alors, en échange nous vous aiderons à détruire le capitalisme. Sinon c'est la guerre civile"
Quel beau contrat social !
Mais j'ai encore la chance de ne pas être juive car là c'est carrément "Luttons ensemble contre tous les états-nations (c'est proposé aussi aux blancs) mais en premier lieu Israël. Attention, pas dans une idée anarchiste (dépassement de la famille, de la tribu, de la patrie puis enfin de la nation), non, pour revenir à ce que Dieu a donné aux Hommes, c'est à dire des terres d'essence arabe ou occidentale et qui ne peuvent donc être juives (ni rrom du coup) en aucun cas. Sinon, c'est la haine et ça sera de votre faute."
Alors là, y a même pas de contrat, juste une obligation morale (elle qui fustige le racisme moral, c'est assez cocasse) assortie d'une franche menace.

Bref, et promis, je ne parlerais plus de ça Oblivion ici, mais réfléchir sur les banlieues "non-blanches", leur absence dans le mouvement Nuitdebout et dans la prise de parole politique avec le texte de Bouteldja me semble pernicieux.
Joli retour, Pythias !
Je suppose que les guillemets ne sont pas des citations mais votre propre compréhension (?), c'est ça ?
En tout cas, elle va peut-être en faire un best-seller si on l'achète pour mieux l'aimer ou le détester...

Les Blancs disent...

Les Blancs disent que c'était un bon nègre, un vrai bon nègre, le bon nègre à son bon maître.
Je dis hurrah !
C'était un très bon nègre,
la misère lui avait blessé poitrine et dos et on avait fourré dans sa pauvre cervelle qu'une fatalité pesait sur lui qu'on ne prend pas au collet ; qu'il n'avait pas puissance sur son propre destin ; qu'un Seigneur méchant avait de toute éternité écrit des lois d'interdiction en sa nature pelvienne ; et d'être le bon nègre ; de croire honnêtement à son indignité, sans curiosité perverse de vérifier jamais les hiéroglyphes fatidiques.
C'était un très bon nègre
(...)
le négrier craque de toute part... Son ventre se convulsé et résonne... L'affreux ténia de sa cargaison ronge les boyaux fétides de l'étrange nourrisson des mers !
Et ni l'allégresse des voiles gonflées comme une poche de doublons rebondie, ni les tours joués à la sottise dangereuse des frégates policières ne l'empêchent d'entendre la menace de ses grondements intestins.

Aimé Césaire, Cahier d'un retour au pays natal, éd. Présence africaine, 1947
Pythias je partage en grande partie votre avis sur les propositions faussement amoureuse de Bouteldja.

Sa posture de radicalité est extrêmement séduisante pour des personnes qui, j'en fais partie, se sentent appartenir (malgré eux) au groupe des non blancs.

Mais c'est une pensée adolescente, irrationnelle et racialiste qui propose de diviser pour rassembler.

Mais les opérations de comm antimusulmane du gouvernement me rendent extrêmement sensible aux personnes qui proposent, comme le fit Malcolm X en son temps, d'inverser le dispositif. De ne plus baisser la tête de ne plus s'excuser.

Que l'interviewé indigène ne se retrouve plus dans une position d'accusé, de délinquant devant se justifier de ces actes mais au contraire qu'il accuse l'intervieweur (blanc comme toujours) et lui demande des comptes

J'ai une branche de ma famille musulmane très pratiquante en mode voile pélerinage prosélytisme et tout l'attirail ce sont des gens comme les autres ils ne menacent en rien le vivre ensemble et sont très humbles. Très peu éduqués pas de livre pas d'accès à la culture immigrés récent arrivés en France après le génocide.

Ils vivent dans un ghetto fançais cité HLM de Tours aux côté des fils et filles d'immigrés africains arrivés bien avant eux car c'est le seul endroit ou on trouve a se loger quand on est noir et pauvre. Et culturellement ils sont à des années lumières des forum d'ASI. 15 ans en France à vivre entourés d'autres non blancs.

Que tout ces donneurs de leçons qui les insultent à longueur de temps aillent se faire voir! Ceux qui veulent empêcher à ma tante de monter dans un bus pour une sortie scolaire ou a ma cousine de trouver du travail.

Qu'un seul de ces privilégiés qui n'ont connu ni la guerre ni le racisme ni la discrimination touche à un de leur cheveux et ils me trouverons sur leur chemin pour les défendre .

S'ils savaient ce que ça fait de se faire chier dessus sans arrêt ils ne traiterai pas d'ordure Bouteldja il lui tendrai la main en lui demandant de se calmer un peu.

Je navigue dans les deux mondes et je constate de jour en jour le repli sur soi de certains blancs charlie catho zombie petit bourgeois de gauche intellectuelle .

Leur couroux est provoqué par une découverte soudaine de l'altérité qui leur était cachée du temps ou le noir et l'arabe était un être exotique dépourvu de toute pensée autonome et qu'on pouvait le convoquer comme une figure de l'opprimé sans qu'il puisse parler de sa condition.

Du temps ou les niqab étaient cantonnés au XVIe et au champs Élisée il n'y avait aucun souci d'ailleurs il n'y a pas vraiment de souci les amitiés franco saoudiennes se portent bien.

Quand il ne correspond pas à l'image de bon sauvage qu'on lui prêtait la déception est si grande que l'amour se transforme en haine les bataillons de françaises de la troisième génération voilée et les rappeur façon Médine sont des agression pour le regard de cette vieille gauche moisie.

Je place cette gauche dans le même panier que les indigènes de la République ils sont également excessifs ce sont des extrémistes et s'il faut sermonner un des deux pôles je choisi de m'en prendre au fort plutôt qu'au faible.
Juste un mot : j'ai le sentiment que Bouteldja est consciente de ses provocations, qu'elle ne titre pas "Les blancs, les juifs et nous" sans savoir que ça en est une, dans une rhétorique polémique faite pour ça, alors qu'en face, on a plutôt des gens prétendant parler le langage de la raison même quand ils disent "ordure".
P.S. : et du coup, je n'entends pas là une pensée adolescente mais une pensée de combat, encore en recherche (elle le dit dans l'entretien) mais adulte.
P.S. : et du coup, je n'entends pas là une pensée adolescente mais une pensée de combat, encore en recherche (elle le dit dans l'entretien) mais adulte.


Ça se discute. Je gère des ados et je constate qu'ils ont du mal a prendre du recul à se distancier de leur condition pour appréhender celle des autres.

Son différentialisme à un côté rebelle en pacotille et la condition d'indigène en 2016 c'est quand même autre chose qu'en 1966.

Mais c'est parce que je suis en profond désaccord sur sa hiérarchie des luttes pour moi la condition sociale prime sur la condition ethno raciale elle ne devrait pas demander au Klur de faire un effort ils sont déclassés et relégués pas à cause de leur couleur mais ça change pas grand chose.

Et puis je vis en Martinique ici la bourgeoisie mulâtre (capital financier et culturel au top) a été biberonnée aux écrits de Césaire et Fanon ce que je vois c'est qu'ils ne veulent pas mettre fin à la domination mais être eux aussi de légitime dominants. Rentrer dans les cercles de pouvoirs sans barrières.

Adolescente au sens ou elle fait ce qu'elle reproche aux autres. Ils sont européocentrés elle est européocentrée. Elle croit parler pour les damnés de la terre mais en réalité elle parle surtout pour les damnés de la France (et encore les asiatiques qui ont connu le colonialisme ne sont pas dans son univers)

Malcolm X avait mis de l'eau dans son vin (ah ah) après son pélerinage à la Mecque Bouteldja gagnerait à voyager davantage et à pénétrer un monde ou on se fout d'Hitler mais on se fout aussi de l'Islam des arabes des noirs.

Tiens au Japon par exemple? Échange de regard avec Merle dans l'avion coup de foudre et métissage.

Je suis fatigué...
Vous dites ça en ayant vu l'émission ?

J'attendrais d'avoir lu son bouquin pour me faire une idée plus précise de là où elle en est mais de ce qu'elle dit dans l'entretien, elle me semble consciente de tout ça.

Par exemple, quand elle se dit "blanchie", elle exprime sa position dans un entre-deux : vue comme française, "blanche", en Algérie, comme "arabe" en France. Quand Judith l'interroge sur le rapport à sa base parce qu'on reproche au PIR d'être un groupe peu représentatif et assez intellectuel, elle ne nie pas que c'est compliqué pour eux, ne serait-ce que parce qu'ils sont mal vus des pouvoirs publics et que les associations subventionnées les évite, mais elle défend l'importance de l'intellectuel, de penser la décolonisation, sans croire que tout a été fait une fois qu'on a dit "le racisme c'est mal", "touche pas à mon pote", à bas l'esclavage" etc.
De Zemmour au jihadisme en passant par les trucs genre Kemi Seba, le moins qu'on puisse dire c'est qu'on n'a pas réglé les problèmes et que les polarisations sont des réalités de fait.

En France, ces formes de militantisme sont peut-être nouvelles, il n'y a pas comme aux USA tous ces milieux universitaires axés sur ces questions vu l'état de la ségrégation là-bas et l'historique des luttes. Certains leur reprocheront de "communautariser" à l'américaine, d'intensifier les ségrégations, et ça peut en effet se discuter, mais il ne faut pas non plus confondre le discours militant qui s'autorise d'être tranchant, polarisant, et l'objectif de ce discours.

Au demeurant, c'est l'horreur pour certains, mais en France, on a des Médine et Tariq Ramadan dont le discours hérite d'autre chose que du blanc/noir, une pensée islamique qui voit les choses dans des rapports culturels ("Nous avons fait de vous des nations et des tribus, pour que vous vous entre-connaissiez", Coran 49:13.).

Je ne sais pas ce que tout ça peut donner, il y a aussi tout le poids des luttes anti-coloniales à prendre en compte, des luttes par les armes (cf hymne algérien, la France désignée comme ennemi...) mais ça reste pour moi des radicalités positives sur le fond, cherchant à faire bouger les choses sans qu'on ait à choisir entre les jihadistes, les délires suprémacistes blancs, noirs, arabes etc. et les chantres de l'expulsion d'Europe des "arabo-musulmans".

Deux liens (en anglais, désolé) pour illustrer le genre de chose qu'on entend là-bas :
- Why do white people insist race doesn't matter ?, dr Robin DiAngelo, PhD en Multicultural Education ("multicultural education", qui penserait à ça en France ?)
- pour rire un peu : compilation de Louis CK sur le thème de ce que c'est que d'être blanc
En France, ces formes de militantisme sont peut-être nouvelles, il n'y a pas comme aux USA tous ces milieux universitaires axés sur ces questions vu l'état de la ségrégation là-bas et l'historique des luttes. Certains leur reprocheront de "communautariser" à l'américaine, d'intensifier les ségrégations, et ça peut en effet se discuter, mais il ne faut pas non plus confondre le discours militant qui s'autorise d'être tranchant, polarisant, et l'objectif de ce discours.


C'est pour ça que les haut le cœur et les condamnations surjouées (Comme Guenolé chez Taddéi) sont ridicules et dangereuses.

Quand à Ramadan sa diabolisation est un scandale raciste il est mille fois plus modéré que Bouteldja qui en rajoute peut être pour faire bouger les choses comme vous dîtes mais c'est aussi je pense une façon de dissimuler un manque de consistance intellectuelle.

Difficile de savoir quoi penser de telle ou telle idéologie quand les cris d'orfraie et les crachats vous empêchent de les appréhender sereinement merci à Hors Série de me permettre de penser de faire confiance à mon intelligence.

J'ai jeté un coup d’œil au programme de la nuit debout République les questions soulevées par les indigènes de la république en sont absentes ( dommage ?) Si les commissions féministes non mixtes sont possibles une parole noire ou arabe qui se passerait (pour les même raisons ) d'intermédiaires non noirs ou non arabe a peut être sa légitimité je me pose la question.
Si j'ai bien compris vous suggérez un dortoir garçons et un dortoir filles à la nuit debout ?
( sinon autant parler d' "intermédiaires"blancs ça serait plus simple quoique ça incluait peut être les chinois aussi je me pose la question)
d'intermédiaires non noirs ou non arabe a peut être sa légitimité je me pose la question.


Ca, c'est le genre de truc qui choque l'anti-racisme ne voulant pas voir que le discours est conditionné par d'où on parle. L'idée qu'il y ait une réunion où on demande au "blanc" de se mettre en position d'écouter seulement, où il peut tout au plus poser des questions après que ce soit développé un discours "non-blanc", est perçu comme entériner un apartheid alors qu'il s'agit de laisser s'exprimer une pensée et une parole liées à un vécu qu'il n'aura pas.

Tout un travail à faire sur le dépassement de la conception abstraite du débat public entre citoyens égaux/identiques en droit, pour que soient prises en compte les réalités socio-politiques. Au demeurant, comme vous dites, la question est sans doute mieux comprise dans le cadre du féminisme mais aussi dans les relations "marxistes" : laisser parler le prolo, que le sympathisant bourgeois, notamment celui ayant le capital culturel facilitant la chose (prof, chercheur etc. habitué à ça), ne monopolise pas la parole.

Citation:d'intermédiaires non noirs ou non arabe a peut être sa légitimité je me pose la question.



Ca, c'est le genre de truc qui choque l'anti-racisme ne voulant pas voir que le discours est conditionné par d'où on parle. L'idée qu'il y ait une réunion où on demande au "blanc" de se mettre en position d'écouter seulement, où il peut tout au plus poser des questions après que ce soit développé un discours "non-blanc", est perçu comme entériner un apartheid alors qu'il s'agit de laisser s'exprimer une pensée et une parole liées à un vécu qu'il n'aura pas.



Tout un travail à faire sur le dépassement de la conception abstraite du débat public entre citoyens égaux/identiques en droit, pour que soient prises en compte les réalités socio-politiques. Au demeurant, comme vous dites, la question est sans doute mieux comprise dans le cadre du féminisme mais aussi dans les relations "marxistes" : laisser parler le prolo, que le sympathisant bourgeois, notamment celui ayant le capital culturel facilitant la chose (prof, chercheur etc. habitué à ça), ne monopolise pas la parole.




Mince ! Je n'ai pas beaucoup de temps aujourd'hui...C'est dommage parce que c'est passionnant (désolée Oblivion)
Mais dans ce cas, comment Bouteldja et le PIR en général peuvent-ils se dirent la voix des "indigènes" dans leur ensemble? Ils se disent le voix de tous les non-blancs (noirs, descendants d'esclaves, rroms, enfants de l'immigration maghrébine; les juifs, les asiatiques, les réfugiés du Moyen-Orient sont ou absents ou un problème parce que artificiellement blanchis).
Le PIR s'inspire du marxisme pour conceptualiser sa vision du monde: luttes des classes sociales=luttes des classes racialisées.
ok, je veux bien l'entendre; elle, porte-parole des racialisés, propose une alliance à la classe moyenne (ou supérieure mais pas dominante) blanche une alliance. Comme la société a pourvu ma classe sociale d'avantages dont la sienne est dépourvue, il faut donc que la mienne fasse un effort.
Effectivement, on est pas loin de Guérin dans Fascisme et grand capital où l'auteur propose une alliance de la classe moyenne tentée par le fascisme avec la classe des prolétaires. Sauf que là où le bat blesse, c'est le contrat social qui en découlerait (ce qui répond à votre message sur les guillemets de mon dernier message: oui, c'est mon interprétation de ce qu'elle me propose, maintenant les mots "terres arabes", le champs lexical de la biologie pour évoquer le corps social et la terre, la religion comme tabou/ciment de l'alliance,la primauté de la communauté indigène sur l'individu, l'antisionisme radical comme pré-requis est d'elle, pas de moi).
Elle m'en demande beaucoup, elle m'en demande trop et le contrat social qui en découlerait ne m'enchante pas du tout.

Il n'y aucune réflexion sur la représentation des non-blancs par communauté, issue de l'Histoire (et pourtant elle se place dans une perspective historique); les rroms, les juifs, les asiatiques non-musulmans et issus de la colonisation française peuvent-ils vraiment se sentir liés par le tabou religieux et la lutte contre Israël ? Si la destruction des états-nations peut parler aux rroms, n'est-ce pas anxiogène pour les juifs français surtout si son dépassement est accompagné par une conception essentialiste des sols habités ? Ce ne sont que des exemples.

A votre question pourquoi a -t-elle choisi Genet et Sarte ? C'est pour avoir des références françaises à la lutte décoloniale; ce qui est une bonne chose à mon sens. Les références des luttes pour les droits civiques américaines peuvent parfois mener à une impasse dans un contexte français. Les noirs américains ne sont considérés comme allogènes dans la société américaine raciste mais comme intrinsèquement inférieur; lorsqu'elle même reçoit des phrases comme "rentre en Algérie", elle est vue comme pas à sa place; ce sont deux perspectives différentes; raciste certes, mais du coup les réponses ne peuvent être les mêmes. Dans un cas, il y a un refus de nationalité, dans l'autre de citoyenneté. Les luttes qui en découlent ne peuvent être les mêmes.
Ceci n'est pas une réponse Pythias mais une pierre à baliser un chemin de réflexion, hors des champs (dits "communs")

16 février 2009-- lors des émeutes en Antilles "françaises".
Un article paraît dans Le Monde de neuf intellectuels antillais.

Manifeste pour "des sociétés post-capitalistes".
Je l'ai dégusté et le déguste encore.

http://www.lemonde.fr/politique/article/2009/02/16/neuf-intellectuels-antillais-contre-les-archaismes-coloniaux_1156114_823448.html
Quitte à poursuivre la discussion, je vais essayé de rester sur la question de la convergence-divergence des luttes en rapport avec Nuit Debout, savoir quelle peut être la place de mouvements comme le PIR dans tout ça.
Ca concerne d'ailleurs d'autres pans de la société : les ouvriers comme évoqué dans l'émission mais aussi des marges activistes, les "soraliens", les "dieudonnistes", les "chouardiens", les fascisants etc. vont-ils se sentir concernés, seraient-ils exclus des places publiques, le mouvement va-t-il s'affirmer dans un style "gauche citoyenne", propre sur elle, un rien bourgeoise, mal à l'aise avec les marges plus ou moins sauvages ou même le monde ouvrier ?

Pour le PIR, je crois qu'ils se voient surtout comme une sorte d'avant-garde/think-tank sur ces sujets, un mode d'action militant assez classique et pas forcément pour tous les "indigènes" : l'intérêt pour le sujet doit pas mal dépendre de sa condition sociale, quand on a accédé à la classe moyenne, on se sent moins concerné, on est "blanchi", le costume-cravate et la carte bancaire effacent pas mal de différences...

Et ce n'est pas pour rien que le titre est "Les blancs, les juifs et nous", que "juif" n'est pas "blanc" parce que leur problématique est proche de celle des Juifs face à l'antisémitisme. A l'époque de l'affaire Dreyfus, pas mal de gens demandaient aux Juifs de disparaître en tant que Juifs, de "s'assimiler", c'était d'ailleurs un débat entre juifs assimilationnistes, juifs du type "Bund" voulant garder une spécificité en Europe et sionistes pensant à se barrer vite fait.

On a un peu la même chose aujourd'hui avec "les-noirs-et-les-arabes" et le PIR pourrait être rapproché du positionnement du Bund : anti-capitaliste mais sur la base de l'affirmation d'un droit à ne pas être "comme-tout-le-monde", à garder des spécificités culturelles si on a envie, sans que ça n'implique discrimination (pas positive...) voire répression d'Etat.

Ca n'intéresse pas forcément tout le monde, je pense même (sans données chiffrées, de ce que je ressens dans la société), que la majorité "des-noirs-et-des-arabes" veut surtout être traité "comme-tout-le-monde", sans envie particulière d'affirmer une spécificité. Il n'en reste pas moins que les affirmations minoritaires sont aussi à entendre.

Et puis, si on reprend l'historique juif, n'oublions pas qu'il a été rappelé aux "assimilés" que pour nombre de "blancs", ils restaient juifs. Pour le coup, c'est les sionistes qui avaient raison et le Bund a sous-estimé le péril, ils n'auraient sans doute pas cru que les "civilisés" feraient Auschwitz, que les pogroms n'étaient pas qu'un truc de campagnes arriérées.

Mais bon, à par Merle sur le forum, qui penserait que l'Europe pourrait revenir à ses vieux démons ? Nous sommes civilisés aujourd'hui, démocrates, anti-racistes, tout ça, un peu sur la défensive vis-à-vis de ces étranges étrangers qui abordent nos côtes, disant qu'on ne peut pas accueillir toute la misère du monde, mais pas méchants, pas comme nos grands-parents (la génération de mes grands-parents a fait la 2nd Guerre Mondiale).

P.S. : j'ai laissé un long commentaire sur Hors-serie où j'abordais aussi la question intériorité/extériorité et celle de la ré-adaptation des discours des années 60 ou des USA à la situation européenne. Mais je crois que Bouteldja a conscience de tout ça, work in progress.

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Ca faisait longtemps que je n'étais pas allé sur Agoravox, les commentaires sous l'article sont assez... comment dire... "confusants" ?

Mention spéciale à "Voici le texte fondateur de "Nuit Debout", digne de n’importe quelle "révolution colorée". Il fait expressément référence aux révolutions colorées organisées par la CIA, avec les Frères Musulmans, vassaux des USA."

C'est typique de la communauté d'Agoravox actuelle ou c'est le nom "Chouard" qui attire ce public ?

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La communauté Agoravox est faite des gens sur Agoravox, comme la communauté @si est faite des gens sur @si.
Les "chouardiens", "dieudonniste" etc. sont les gens qui sont attachées à ces personnes-là, les suive, se sentent en accord avec eux et en reproduisent les discours comme les "aristotéliciens", les "spinoziens", les "nietzschéens" etc.

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Je ne trouve pas ça réducteur, mais je crois qu'on a deux modes de pensées assez différent, que je retrouverais même dans la divergence Descartes et Spinoza.

L'occasion d'un développement plus général (désolé si ça ne vous intéresse pas trop) :

Du côté cartésien, le "Cogito", "Je pense", le personnel, l'individu et son libre-arbitre, la conscience, le bon sens, l'évidence, l'égalité de droit des opinions, la récusation des étiquettes,, faire des choix/jugements en toute indépendance en n'appartenant qu'à soi-même

Du côté spinozien, la "Cogitatio", l'impersonnel, la pensée comme champ avec des courants, affects inconscients, mouvements d'opinion convergeant, divergeant, un sens se forgeant dans un travail de forces, sans libre-arbitre réel, dans l'interdépendance, où on ne s'appartient que pour autant qu'on est dans un saisie réflexive de ce dans quoi on est pris.

Ca peut sembler abstrait mais concrètement, ça renverrait à deux attitudes conditionnant deux approches de la liberté politique :
- chercher à échapper au pouvoir pour être libre, "électron libre",
- chercher dans quel pouvoir, dans quel champ, courant, on pourra s'exprimer sans se sentir contraint parce qu'on en partage le mouvement.

Du coup, je vais passer mon temps à chercher à quel(s) courant(s) appartient ceci ou cela, ceux auxquels je peux moi-même joindre mes forces et porter les étiquettes tandis que de votre côté, vous défendriez la valeur intrinsèque d'une individualité s'enlevant les étiquettes dès qu'on lui en colle une, voulant échapper aux courants.

Et je crois qu'on comprend mieux toutes ces choses floues qu'on appelle "confusionnisme", "complotisme" etc. si on les voit comme un effort pour échapper aux pouvoirs de contrainte, effort de libération qui en soi n'a rien de négatif mais qui devient problématique quand on cherche à constituer des forces sociales de changement, des forces effectives demandant une (auto-)discipline, un positionnement déterminé dans le champ socio-politique.

Le milliardaire sénateur vendeur d'arme peut se permettre le pouvoir solitaire, le leader d'opinion, mainstream ou des marges, peut se permettre de refuser les étiquettes, mais si le "peuple", la multitude, veut éviter de rester sur place à force d'aller dans tous les sens, il faut bien une orientation commune, déterminée, positionnée, et l'acceptation de porter au moins une étiquette, et autant que possible en évitant qu'elle soit définie par quelque leader charismatique qui n'aurait pour but que de voir les forces de chacun renforcer son pouvoir personnel (de l'ambivalence de la gloire, entre honneurs pour service rendu et jouissance personnelle des honneurs ...).

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Vous parlez du passé, je parle du futur.
Le futur, c'est construire une alternative plus efficace que celle du Front de Gauche en 2012, une, pour parler un langage marxiste, qui puisse rapprocher une part de la bourgeoisie et des prolétaires, y compris des prolétaires qui ont voté F.N., ex-communistes etc.

Je crois que Ruffin dit un peu la même chose ces temps-ci.

Et si il n'y a pas d'alternative qui monte suffisamment vite pour 2017, eh bien pour ma part, je serais patient, j'ai même un plan B par le biais du numérique pour un parlement parallèle préparant l'alternance. En tout cas, le FN restera pour moi ce qu'il ne faut surtout pas avoir en gouvernement, en pouvoir exécutif, maître de la police et de l'armée (comme force parlementaire minoritaire, ça me dérange moins).

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????
Je ne sais toujours pas ce que vous proposez comme alternative concrète, buts et moyens...
J'ai cru comprendre que la violence n'était pas votre truc et donc, vous avez une idée de quoi faire, vraiment concrètement, sur le terrain, dans les mois et années qui viennent ?
Vous savez vous-même ce que vous ferez ou ne ferez pas (pour certains, ne rien faire et attendre le pourrissement total est aussi un geste politique) ?

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Faire l'homme nouveau, la construction mentale par une éducation du collège à la mort ?
Certains ont déjà essayé, ça n'a pas été très concluant, et il se dit (chez Spinoza...) que les affects l'emportant sur la raison, l'éducation raisonnée n'est pas suffisante, qu'il faut un gros travail sur soi, par soi-même, pour ne pas en rester à du conditionnement par apprentissage susceptible de s'effondrer devant le premier Iphone alléchant ou une blague d'Hanouna.

Même les communautés hippies avec peace & love écrit partout ont explosé. Ou alors, si, il y a le style Amish, qui ont résisté tant bien que mal par une norme sociale rigoureuse et le catéchisme obligatoire.

C'est un peu le problème de nos luttes sociales depuis 150 ans : elles se font sur fond de "matérialisme historique", un Progrès de l'estomac et une revendication qui devient celle d'un... pouvoir d'achat.

Disons qu'à court terme, c'est pas gagné.

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"La plupart des pédagogies sont fondées sur des théories du développement cognitif. Nombre d'entre elles tentent de répondre à la question : comment l'enfant apprend ? et relativement peu pourquoi ? (...)
A quelle condition la libido (c'est-à-dire le désir) peut-elle être canalisée en libido sciendi, voilà la question qui paraît fondamentale. Or ce désir est d'abord, chez l'enfant et plus tard chez l'adulte, un désir identitaire. Lorsque l'enfant apprend, ce n'est pas pour le plaisir d'apprendre mais parce qu'il souhaite recevoir de la part de ses modèles identificatoires, en retour de son acte d'apprentissage, une gratification narcissique qui le conforte dans sa construction identitaire.
C'est sur ce mécanisme qu'il faut bâtir nos pédagogies
"
Présentation de
Education et identité - De Piaget à Spinoza


Pourquoi tant de gens désirent plus rigoler devant Hanouna qu'aller à un cours du soir d'éducation populaire ?
Qui pense que les cours du soir ne sont pas pour lui, que c'est un truc pour intellos et retraités ?
Cas d'étude : la catégorisation socio-professionnelle avec des termes comme "Cadres et professions intellectuelles supérieures", expression de cette horreur intellectualo-scolaire qu'est la production d'une segmentation identitaire manuel/intellectuel, demander au gens de se dire "non-intellectuel", quasiment de se définir par un rejet du savoir et de la pensée.
Will Hunting, bon film sur le sujet, comment l'image de soi dont l'identité sociale peut inhiber l'accès aux études.

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Perso, j'ai plutôt compris la conclusion du film comme disant : ne pas se laisser enfermer dans un rôle social dépréciatif, y compris celui induit par des amis qui voudraient qu'on reste "à sa place". "Deviens ce que tu es", comme disait l'autre (Pindare repris par Nietzsche), mathématicien si tu es mathématicien.

Pour les écoles à la Summerhill, difficile de dire ce que ça donnerait en éducation de masse et surtout, le fait que ce soit de la pédagogie minoritaire montre que le problème est plus vaste que l'école, que ce sont les mentalités qui sont en jeu. Les parents mettant leurs enfants dans des écoles "expérimentales" sont déjà dans une dynamique différente de la plupart des gens qui restent dans l'esprit d'une école faite pour l'insertion économique : orientation professionnelle, débouchés, salaire à la fin, comment "s'en sortir" etc.
Pas facile pour des parents d'engager leur enfant dans une voie originale, de lui faire risquer un hors-norme pouvant se transformer en marginalisation.

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La communauté Agoravox est faite des gens sur Agoravox, comme la communauté @si est faite des gens sur @si.
Les "chouardiens", "dieudonniste" etc. sont les gens qui sont attachées à ces personnes-là, les suive, se sentent en accord avec eux et en reproduisent les discours comme les "aristotéliciens", les "spinoziens", les "nietzschéens" etc.

Ça fait longtemps qu'Agoravox a une dominante d'extrême droite vous faîtes l'ingénu pour confondre Jean Bat n'est ce pas?

Attaquer le messager plutôt que le message?

C'est un site qui accepte tous les discours de l'extrême droite à l'extrême gauche.

La pensée la plus repoussante en France est à l'extrême droite (pour des raisons historiques évidentes et de niveau intellectuel moyen plus faible ;-) du coup leurs gens sont à la recherche d'une oreille d'une plateforme coûte que coûte un site qui ne censure pas a priori est une aubaine pour eux.

(Ce qui ne veux pas dire que la vision chomskienne de la liberté d'expression produira des dominantes d'ED c'est parce qu'il y a censure que les espaces de liberté sont investi par l'ED)

C'est ainsi qu'on a souvent des intervenant d'extrême droite sur Asi (Komodor, Merle, retraité volontaire la liste est longue) alors que je pense qu'il y a peu de gens de gauche qui vont essayer de se faire une place sur les forum d'ED.

Chouard a été ostracisé de la gauche et du M6R suite à ses ambiguïté vis à vis de Soral . Je pense que ça amène une sympathie envers lui de la part des fachos.

Mais il n'y a pas de communauté de pensée sur agoravox on trouve de tout et des positions complètement opposées

Refuser de se boucher les oreilles vis à vis d'une pensée ne signifie pas y adhérer entièrement sinon vous pourriez être qualifié de Bouteldjien ce serait réducteur et cela ferait de vous un repoussoir absolu pour tous ceux qui voit Bouteldja comme une ordure raciste.

Pourquoi être tenté de sortir la petite baguette magique disqualifiante, le petit pas de côté qui empêche à une discussion de démarrer?
C'est inutile et ça fait perdre beaucoup de temps.

Parenthèse fermée petit bilan de ma participation à la nuit doubout martinik hier au soir sur la Savane à Fort de France ( jardin public à côté de la statue vandalisée de Joséphine de Beauharnais )

Nous étions très peu nombreux environ quinze personne. Une grande mixité en terme de genre et de couleur de peau. Surreprésentation des métro et négropolitains ( l'accent ne ment pas).

Aucune personne des classe populaire a faible niveau d'étude. Petite bourgeoisie ou classe moyenne intellectuelle.

Les échanges ont beaucoup porté sur les questions environnementales et les moyens de lutter contre les ravages de la société de consommation nous sommes une île infestée par les centres commerciaux, les fast food et les publicité. Plus proches de US que du vieux continent en terme mode de vie pour la masse.

J'ai été très content de pouvoir parler est d'être entendu c'est revigorant je le conseille à tous et le moment ou mon discours a suscité le plus d'approbation fut celui au cours duquel je développait ce que j'avais retenu des positions de Chouard et Van Reybrouck sur la démocratie réelle.


Pour la plupart des intervenants c'était une découverte j'ai en fait rebondi sur une évocation du tirage au sort par une intervenante. Elle n'avait pas convaincu car elle n'expliquait pas ce en quoi cela consistait.

Se priver de Chouard pour la nuit debout est une erreur mais je doute que les habituels érigeur de cordons sanitaire changent leur habitude.

L'entrisme de l'extrême droite dans un mouvement horizontal est démocratique ne me fait pas peur car l'extrême droite est allergique à la démocratie dans son ADN j'en veux pour preuve la demande de dissolution de la nuit debout par le FN.
Sans culte du chef, sans autoritarisme, sans ostracisme le facho est tout nu et désespéré ce qui me chagrine c'est que certains gauchos soient tout aussi désespéré quand on leur enlève un de ces piliers.

La trahison de la France, la collaboration et le nazisme ont entrainé la disqualification de l'extrême droite dans une large partie de la bourgeoisie d'argent dans laquelle elle dominait avant guerre.

Cette bourgeoisie s'est en partie détachée du conservatisme et de la pensée réactionnaire quand elle a compris que ça ne remettait pas en cause sa domination. Ou inversement quand elle a vu que le progressisme devenait dominant.

Les 1% sont très aussi ouverts à la pluralité qu'agoravox en leur sein on trouve toutes les écoles (athéisme, scientisme, créationnisme, wahabisme , christianisme , shintoisme, mormonisme, bernardtapisme, scientologisme, bouddhisme, judaisme, hindouisme) et tous les modes de vie car eux ont compris ce qu'était la convergence des luttes!

Si nuit debout fait comme le M6R elle sera condamnée à rester dans l'entre soi. La ou j'ai un petit espoir c'est qu'un dispositif qui partage la parole a égalité rend plus difficile les manipulations et les procédés rhétoriques diabolisant et disqualifiant.

Le diviser pour régner dans lequel on est amené à se vautrer (moi le premier avec ma sensibilité pro black pro muslim allergique à la gauche charlie ) alors qu'il y a tant de choses qui nous réunissent.

Faab vous êtes partisan de l'ouverture de la nuit debout aux banlieue aux femmes voilées et aux indigènes de la République moi aussi. Les chouardien? Les Bricmoniens? Les UPR? Les charlie?

Pani tchak nou kontan we zot!!! Lyannaj général kont pwotitassion!!
Ah ben, non, je savais pas pour l'évolution d'Agoravox...
Précision en lien avec la réponse à Jeanbat juste au-dessus : l'ouverture à tout, peut signifier l'immobilisme parce que ça partirait dans des directions contradictoires, irréconciliables.

Donc, je suis d'abord favorable à la définition d'une orientation du mouvement qui déterminera qui s'y joint, d'une manière quasi-naturelle.

Et je crains qu'on ait du mal à réduire le clivage entre la gauche amatrice de la République-Une-et-Indivisible basée sur une citoyenneté de droit, uniforme, sans distinction de race, religion etc., et celle qui prend en compte les diversités de fait conditionnant un rapport différencié à la France et à la chose publique.

Quant à voir Asselineau applaudit par ceux qui peuvent applaudir Ruffin ou Lordon, j'ai du mal à l'imaginer mais bon...

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Je répondais à Pierre Mas qui concluait en demandant si j’étais favorable à l’ouverture à x mouvements dont l’UPR, ce à quoi je disais qu’on ne pouvait déterminer qui se joindrait au mouvement si celui n’était pas lui-même défini, qu’on ne savait pas où il allait.

Les divisions, les clivages, ne sont pas le fait d’une quelconque “oligarchie” sauf si on ne conçoit ce qu’il se passe que comme opposition à cette “oligarchie”, comme si il y avait une “union sacrée” contre une minorité au pouvoir, sans savoir ce que chacun attendait de son renversement. Dynamique à la libyenne, égyptienne, ukrainienne etc., avec derrière la surprise de qui vient au pouvoir ?
C’est vraiment ça l’idée ?
On renverse qui, quoi exactement, pour quel projet derrière ? Mené comment ? Vous voulez de l’action sans réflexion, en finir avec les discours et tout casser, on verra bien ensuite ?

C’est qui, en fait, “la plupart des gens” dans votre esprit ? Qui se sent réellement tyrannisé en France ?
En 2007, c'est Bayrou qui était présenté comme "révolutionnaire"...
C’est sûr qu’on va avoir du mal à convaincre Lutte Ouvrière que la révolution est là vu leur perception de la chose.

Et pour moi, si je voyais le club Rivarol essayer de s’approprier la chose, ça serait niet, non merci (et puis, un Merle au cri d’alerte si caractéristique m’a converti à l’Islam, je dois désormais être considéré par eux comme un traitre qui n’a plus sa place en France. La faute à l’”oligarchie” ?).

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C'est un peu la question de la dernière émission.

Si on prend la voie institutionnelle, élective, alors la décision dépendra de ceux qui ont voté P.S. ou RPR/UDF/UMP/LR depuis 35 ans, et si on en reste en l'état actuel des choses, si une force alternative nouvelle ne se constitue pas, le seul parti qui se présentera en alternative crédible sera le FN y compris avec des marges à la Rivarol que papi LePen essaie de conserver.

Si une autre force se crée, alors il ne faut pas s'attendre à ce qu'elle soit réellement révolutionnaire puisqu'elle visera aussi des électeurs PS/LR, ce sera tout au plus du Podemos, quasiment "Le changement c'est maintenant" de Hollande avec la promesse que ce qui était annoncé sera réalisé.

Et si on part sur du vrai mouvement révolutionnaire, violent, alors le pan de la société qui est prêt à durcir les choses n'est pas forcément celui qu'on voudrait.
Je crois que c'est Hazan dans l'émission qui dit que 50% des policiers et militaires votent FN.
L'idéologie officielle de Pétain, c'était : la révolution nationale...

P.S. : Donc, pour moi, "la plupart des gens" sont "centristes" (quasiment par définition) et ceux qui ont les intentions et éventuellement les moyens de la radicalité sont plutôt très à droite, faut peut-être éviter de trop jouer avec ça, d'intensifier les polarisations, l'envie de tout casser.
Eric Hazan est un jaune. Ca ne fait aucun doute.

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Oui, je parle de moindre mal, de qui gouvernera en 2017, de quelle radicalité se rapproche du pouvoir depuis 15 ans, de qui est le premier parti de France aujourd'hui.

Sur le principe que la décision politique se fera dans les urnes l'an prochain, quelles sont les chances d'un alter-mondialisme, anti-capitalisme, d'un respect des minorités seraient-elles adeptes des mosquées, d'avoir au moins une petite place audible auprès d'un gouvernement en France, aujourd'hui ?

Si il y en a une, à mon sens, c'est surtout en s'adressant poliment à la bourgeoisie comme le faisait Jaurès en son temps, en lui rappelant quels sont ses idéaux quand elle se dit "éclairée".

Et non, je ne crois pas que fermer les télés comme si le capitalisme en France n'était qu'un effet de propagande, soit pertinent. A nouveau, le capitalisme n'est pas subi en France, il a été accepté par la société, y compris par le Front Populaire, y compris par le monde ouvrier en 68 qui s'est arrêté à un meilleur statut des salariés et syndicats avant que la droite ne soit remise au pouvoir par les électeurs dans les élections qui ont suivi.

Soit on fait une dictature pour aller vite et ré-éduquer les masses bourgeoises (ça marche pas, de ce que j'ai vu de mes contacts avec le monde soviétique dans les années 80, juste avant la chute de l'URSS), soit on prend le temps de les mettre face à leurs contradictions entre dénonciation de la tyrannie de la finance et alimentation de la finance.

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"l'oligarchie,ce sont ceux que Guillemin appel les possédants.
ceux qui par leur richesse contrôlent et exploitent les travailleurs."

Oligarchie=Bourgeoisie : Ceux qui possèdent le capital...

Des gens comme Bolloré ou Schneidermann par exemple...

:-)

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Ce discours est d'une naïveté affligeante. Il ne tient pas compte du fait que quand que le temps que l'on alloue à la politique est fini, et très largement inégal selon les personnes. Il ne tient pas compte du fait que quand on écoute une personne, on ne peut pas en écouter une autre en même temps. Il ne tient pas compte du pouvoir des mensonges et de la propagande malhonnête, et de la nécessité de les combattre. En fait ce discours s'accorde bien avec l'idée que tout se vaut, et c'est évidemment parfaitement imbécile et inacceptable.
On peut avoir l'esprit toujours ouvert, c'est à dire ne pas disqualifier une idée pour d'autres raisons que la raison elle-même, et pourtant bien comprendre que l'on doit faire des choix, dans ses sources d'informations, si on veut être bien informé, que l'on doit se battre, prendre position, et non pas juste être spectateur si on veut que l'ordre social change un jour. Celui qui relaie des mensonges, ou les laisse être relayés sans intervenir, agit bel et bien sur l'ordre des choses, et il n'agit clairement pas dans l'intérêt général. L'idée que l'on n'a pas besoin des autres pour faire les bons choix, qu'après tout nous pouvons seuls décider de ce qui est bien ou mal, bon ou mauvais, est une vision individualiste de l'être humain, totalement irréelle. Nous avons évidemment besoin des idées de chacun, de leur avis, pour se faire le meilleur avis possible nous même. Nous sommes connectés.
Ne vous laissez pas impressionner par les arguments d'autorité de gens comme Jeanbat qui voudrait nous mettre des idiots comme Chomsky comme autorités morales ou intellectuelles, sans jamais parler de ses idées réellement.

Je suis en train de lire les leçons politiques de game of throne écrit par Pablo Iglésias et quelques autres intellectuels espagnols, ils ont bien identifié ce type de personnage, comme celui de Ned Stark, qui évidemment est parfaitement honorable, plein de bons sentiments, mais qui quand on prend du recul n'agit que pour lui-même, pour son propre honneur, pour sa propre moralité, et certainement pas dans l'intérêt général. Le monde est-il meilleur après qu'il ait choisit de ne pas prendre les armes contre l'enfant du roi Joffrey ? Bien sûr que non. Il a agit selon sa morale, dans un monde qui en est dépourvu, et ce sont les gens immoraux qui en ont profité. Chomsky sur la liberté d'expression c'est la même chose, il est clair que l'idée de donner sa vie pour défendre la liberté d'expression des autres même si ces idées nous font horreur est belle, elle est parfaitement honorable, mais elle ne va nullement dans l'intérêt général. S'il donne sa vie cela fera une personne morale en moins, et il aura permis à des personnes immorales de véhiculer plus facilement leurs idées et de rendre le monde encore pire.

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Je ne vois pas pourquoi j'aurais honte de dire la vérité.

Mais je comprends vous voulez tellement en faire une autorité que c'est un sacrilège de le ramener à sa condition d'humain, et en plus de le présenter sous sa véritable forme.

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J'ai expliqué pourquoi c'était un idiot dans le message juste au dessus, mais comme d'hab toujours la même malhonnêteté.

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Ici Game of thrones n'est qu'un support pour parler de politique, pour que les gens accèdent plus facilement à des réflexions philosophiques et politiques qu'ils n'auraient jamais pris la peine de lire autrement. Et il me semble que cela a réussit à Pablo Iglésias vu le succès de Podemos. Cela lui a permis d'ouvrir les gens à des pensées comme celles de Nicolas Machiavel, Thomas Hobbes, Antonio Gramsci, Lénine, Carl Schmitt et Ernesto Laclau pour les analyser et les critiquer. Donc malgré les apparences, auxquelles vous vous limitez, parce que vous avez l'ouverture d'esprit d'une huitre, c'est un livre politique certainement bien plus intéressant que tout ce qu'aura pu écrire votre Chomsky à la noix. Et en terme d'efficacité, rappelez moi les accomplissements de Chomsky ?
Chomsky représente la moralité chrétienne, c'est quelqu'un d'absolument inutile voir néfaste pour l'intérêt général. Il veut être un homme bien avant d'agir pour le bien. Etre bon soi-même ne suffit pas, et c'est parfaitement illustré dans cette série, qui met en avant les personnages politiques, ayant un projet politique et agissant pour l'intérêt général, et qui met les personnages "bons pour eux-mêmes" face à leurs contradictions philosophiques, qui leur sont souvent fatales. C'est un très bon support pour éveiller les esprits, si on dépasse le seul caractère show télévisé, et cela parle à des millions de personnes, car c'est une série qui est suivie par énormément de monde.

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C'est trop facile cette posture, c'est à vous de nous donner un début d'argument pour étayer vos affirmations. Vos "arguments d'autorité" ne valent rien.

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Comme quoi la thèse que j'avance sur l'idée de Chomsky sur la liberté d'expression est fausse. Mais on connait votre raisonnement circulaire, c'est délirant donc ce n'est pas la peine d'argumenter. Et puis si on avance des arguments, ce ne sont pas des vrais arguments, donc vous nous accusez de ne pas avoir d'arguments. Un sketch.

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Pas dutout.

Je peux tout à fait comprendre que l'on soit sincère en croyant dur comme fer au bienfondé de la thèse de Chomsky sur la liberté d'expression.
Ce que j'explique c'est que c'est une erreur, et que l'appliquer ne conduira qu'à un monde pire qu'avant.
C'est là toute la différence entre être bon, et faire le bien.
Chomsky nous dit d'être bon, et croit naïvement que cela suffira à faire le bien, il imagine certes des arguments pour se justifier, mais rien que pour les diverses raisons que j'ai cité, et qui sont pourtant loin d'être exhaustives, il ne fait pas le bien, il n'agit pas dans l'intérêt général, il contribue à ce que le monde soit encore plus pourrit qu'avant. Car contribuer à libérer la parole des fascistes n'aura pas d'autre effet que de leur donner encore plus de pouvoir. Et c'est bien pour cette raison que les fachos n'hésitent pas à citer Chomsky à toutes les sauces, ils ont bien compris où était leur intérêt et à quel point un gars comme lui pouvait leur donner une légitimité et une caution morale.
C'est leur idiot utile, il n'a fait aucunement avancer la cause de la liberté d'expression, la seule cause qu'il fait avancer c'est celle des fachos. Et c'est là toute la différence entre la charité chrétienne et la solidarité, entre la moralité et la justice, on retrouve toujours ce décalage.
Même s'il y a une ressemblance, qui tient à la présence ou à l'absence de projet politique et la négation du monde réel, il ne suffit pas d'avoir des bons sentiments, il faut les mettre en application. Et il faut donc s'en donner les moyens ... Et pour cela il faut avoir la lucidité de reconnaître les difficultés et les limites des principes que l'on défend. Non on ne donne pas sa vit pour qu'un facho puisse répandre sa haine, désolé.

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En quelque sorte, vous fantasmez l'idée du "facho". La séparation des gentils contre les méchants (les fachos) est un fantasme.

Car contribuer à libérer la parole des fascistes n'aura pas d'autre effet que de leur donner encore plus de pouvoir.
Je vous ferais remarquer que les "fachos" sont déjà au pouvoir, tout là haut. Ce sont eux les fascistes, pas l'abruti du coin.

(En plus, le raisonnement est fallacieux. C'est une affirmation gratuite.)


Disons-nous tout, et réglons les problèmes par l'échange plutôt que par le rejet catégorique.
Désolé mais cette novlangue ne fonctionnera pas ici, même avec tout le ressentiment que l'on peut avoir pour les gens actuellement au pouvoir en raison des politiques qu'ils mènent, et à quel point cela nous défoulerait de les traiter de tous les noms, nous savons encore faire la différence entre les fascistes et l'oligarchie au pouvoir.
Chacun connait l'histoire, nous savons quelles idées ils portent, quel projet politique ils défendent, qu'est-ce qu'ils feraient s'ils obtenaient à leur tour le pouvoir.
Aussi ils sont à combattre, eux et leurs idées, autant que ceux qui sont actuellement au pouvoir.
"nous savons encore faire la différence entre les fascistes et l'oligarchie au pouvoir. "

Et ce jour-là, le monde de Sandy s'effondra.
J'ai déjà lu cette rhétorique dans les extraits d'un livre de Soral où il cherchait à réhabiliter le concept de national socialisme, et cela ne m'a pas plus convaincu cette fois-là que suite à vos affirmations bien creuses.
Enfin, tout le monde peut voir, c'est gros comme une maison, que le seul intérêt de désigner comme fascistes d'autres personnes, c'est permettre de réhabiliter les vrais fascistes ;) Il n'y a pas que les fascistes qui sont à combattre, et il n'y a aucun intérêt à confondre tous nos adversaires politiques, tous les adversaires de la justice, de l'égalité et de la démocratie. On a tout intérêt à bien les distinguer au contraire.

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Enfin, tout le monde peut voir, c'est gros comme une maison,

Une variante du traditionnel : "nous savons bien que"

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Sandy conçoit la vie dans un ring de boxe.

Et il parle a la première personne du pluriel.

Sont plusieurs dans sa tête?

Nous savons tous que Sandy est le cheval de Troie du totalitarisme.
Je le verrais plutôt jucher dessus agitant les bras pour être sûr qu'on le reconnaisse !

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Ah calomnier quelqu'un en groupe, que c'est courageux ;)
Le monde est-il meilleur après qu'il ait choisit de ne pas prendre les armes contre l'enfant du roi Joffrey ?

Gnnéé ? Je veux bien que l'on s'amuse à tirer des leçons politiques de romans de fantasy, m'enfin le minimum serait de les lire avant !

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Ou à vous de réfléchir un minimum.
Pas vraiment besoin de réfléchir pour savoir qu'il n'y a pas d’enfant du roi Joffrey contre lequel Ned l’étêté ait pu prendre les armes, un minimum de capacité à lire et un peu de mémoire suffisent !

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Effectivement il n'y a pas besoin de réfléchir pour savoir ça, mais pour vous demander pourquoi j'aurais écris une chose pareille si c'est faux.
Avec un peu de jugeote vous vous seriez aperçu qu'en mettant une ponctuation au bon endroit, tout à coup cela colle avec l'histoire de la série, et du coup votre agression gratuite n'avait juste pas lieu d'être.
Mais bon c'est plus facile de prendre les autres pour des cons que de réfléchir un minimum.
C'est surtout plus facile, pour se faire comprendre, d'utiliser la ponctuation à bon escient.

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Pas "confusants", confusionnistes plutôt. C'est un classique des zozos d’extrême droite de diviser le prolétariat selon tout un tas de critères débiles. Celui de Bouteldja est la couleur de peau, ce qui n'est pas une innovation politique majeure qui lui vaudrait un prix Nobel a vrai dire...

Quand à "Agogovox", Chouard, et HS et sa productrice, ils ont déjà prouvé de quel coté du manche ils se trouvaient.

La boucle est bouclée AMHA, où il faut vous en remettre une couche ?
Celui de Bouteldja est la couleur de peau, ce qui n'est pas une innovation politique majeure qui lui vaudrait un prix Nobel a vrai dire...

Vous avez choisi la pratique religieuse pour diviser. Chacun son truc.


Quand à "Agogovox", Chouard, et HS et sa productrice, ils ont déjà prouvé de quel coté du manche ils se trouvaient.


Hors Série du côté du pouvoir? Ben mazette.

Vous vivez sur la même planète que moi Yannix?
Nan, je suis un martien et sur Mars, on se fout totalement des terriens dans votre genre qui auraient un religion particulière liée à la couleur de peau (qu'on a plutôt verte par ici).

Avez vous vu le film "Total Recall" ?
Avez vous vu le film "Total Recall" ?

Le quel ? Le tout pourri ou le très tout pourri qui à suivi ?

--
Je ne peut que constater votre mauvaise foi concernant les films sur notre planète. J'en parlerais au syndicat d'initiative ! :-(
Pas mieux que Yannix mais le talent de Verhoeven doit vous dépasser...
Ben oui que voulez-vous, je me suis arrêté aux talents de Dick et d'Heinlein, il a donc largement eu le temps de me dépasser... après doit-on obligatoirement dénaturer pour dépasser ?

--
J'ai lu le roman (ou la nouvelle ) de Dick aussi... Faudrait que je révise tout cela mais dans mon souvenir le film était une adaptation très digne dans un contexte hollywoodien...
Après à chacun sa perception bien évidemment.
Après à chacun sa perception bien évidemment.

Tout a fait! On ne saurait mieux dire ;-)
Notez que l'histoire de Philip K. Dick est assez explicite concernant la colonisation par les terriens et la libération finale des martiens...

Je vous laisse réfléchir si vous y voyez une quelconque ressemblance avec la réalité qui ne serait que pure coïncidence bien entendu ! :-)
Pour être explicite Dick est explicite, à tel point que dans sa nouvelle il n'est aucunement fait mention de la colonisation de Mars et que les seuls martiens qui apparaissent sont six ascarides morts et quelques protozoaires desséchés trainant au fond d'un tiroir d'un Hermes Rocket portative sis dans un modeste conapt terrien.

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Ben voyons,

Et pour la "planète hurlante", il a juste parlé d'un vulgaire Valls qui trainait ses bottes dans le marché d'Evry ? Jusqu'à ce que les bébêtes le dévorent ?
:-)
Ben voyons,

C'est tout vu, je viens de relire la nouvelle il y a trois heures. Je veux bien que j'ai la mémoire d'une huitre, mais pas à ce point là !

--
Dont acte.

Sinon, à tout hasard, vous ne seriez pas "John Connor" ?
Moi je veux bien tenir le manche avec Maja ! ;-)

--
Tiens Maja je m'étais retrouvé à côté d'elle dans la fosse à Bercy à un concert de Depeche Mode... A l'époque on pouvait encore fumer (officiellement) dans les salles de concert...
Bon je suis encore hors sujet, je revenais vers vous au sujet de K.Dick... Notre petit échange m'a donné envie de rejeter un coup d'oeil à mon anthologie "substance rêve" qui contient "glissement de temps sur mars" que je confondais avec Total recall que je suis moins sûr d'avoir lu finalement... C'est toujours compliqué avec Dick... Pour la petite histoire mon "substance rêve" a pour voisin une anthologie de Jack Vance auteur de la Cugel Saga si ma mémoire ne me joue pas encore des tours...
"Glissement de temps sur mars"... je l'avais complètement oublié celui-là... oups, après dix pages de lecture je remarque que je ne l'avais pas seulement oublié, je ne l'avais jamais lu non plu ! :-)

Pas problème pour cette case de votre mémoire, Vance est bien le père de Cugel.

--
je vais faire en sorte de me procurer total recall assez rapidement... Le forum d'@si n'est pas toujours une perte de temps :-)

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Purée ! je n'avais pas vu qu'il y avait un forum sur Hors-série... Je vais aller lire votre commentaire.
@ Pierre mas

Votre texte est très intime; j'avais rédigé une réponse en retour mais je ne suis pas forcément très à l'aise lorsqu'il faut expliquer les raisons intimes de ses choix politiques et le témoignage un peu personnel (ce n'est pas une critique; c'est moi qui ait du mal avec ça). Je l'ai donc effacée sans l'envoyer.
Mais j'ai envie de vous répondre. Peut-être en mp, je ne sais pas encore.
Votre texte est très intime; j'avais rédigé une réponse en retour mais je ne suis pas forcément très à l'aise lorsqu'il faut expliquer les raisons intimes de ses choix politiques et le témoignage un peu personnel (ce n'est pas une critique; c'est moi qui ait du mal avec ça)

Purée je viens de voir que j'avais plein de MP non lus je ne consulte pas cette boite.

Les raisons intimes de nos choix politiques sont un élément de compréhension essentiel et (même si je la respecte) je suis en désaccord avec votre pudeur.

Et je regrette que les forumeur ne nous disent pas plus d'où ils parlent.
Une romancière qui ne sera jamais interviewée à Hors-série.
Invitée (hier soir) à La Grande Librairie, en compagnie de Nancy Huston et de Annie Ernaux. Son lot de consolation.
Ce qui n'est pas forcément très grave puisqu'on l'a déjà entendue (recherche vite fait juste avec son nom dans la partie vidéo de Google) chez Ardisson, sur Europe1, chez Ruquier époque Zemmour-Naulleau, au Grand Journal etc., et que si elle était à La Grande Librairie, c'est peut-être que le plan média/promo de Grasset est en marche (il est sorti quand le roman ?).
Le roman est sorti le 06/04/2016, en format 140 X 205 mm pour 208 pages, coûte 18 €, et 12.99 en numérique.
Ça va pour cette fois, mais n'attendez pas que le Blanc dominateur, paternaliste et néo-colonialiste que je suis, fasse à nouveau la recherche à votre place.
Le grand Bwana Ervé (non colonialiste) est trop bon!

Merci.

Rien de tel qu'un as de la recherche et des petites notes et des petites cases et des petits classements...un métier qui se perd, M'dam Michu!
Même pas.
Ces indications figurent dans mon lien (ci-dessus) vers le roman de Chahdortt Djavann.
Décidément, vous avez vraiment besoin qu'on vous mâche le travail !
Ben oui, j'suis un sans-dents!!
C'était une question rhétorique, j'avais vu la date...

D'ailleurs, le compte Twitter de Grasset pour voir qu'ils sont mobilisés sur la promo. Il semble y avoir aussi pas mal de Bruckner en ce moment.
plus ça va plus je constate que ce média cherche à faire de l'anti- Mélenchon
le choix des participants et les petites phrases sont évidents
lutte ouvrière est dans le système , la CGT est dans le système ,il attend quoi le délégué pour lancer son mouvement insurrectionnel
Je suis assez abasourdi sur les commentaires sur les violences sur les CRS et le discrédit du mouvement. Depuis une semaine, la jeunesse se fait matraquer tranquillement (je passe sur les vidéos qui circule allègrement sur ces violences). On peut chercher à les expliquer (pas obligatoirement les comprendre), violence inhérente à ce corps d'État, fatigues des flics, état d'urgence..., mais se désolidariser et parler de discrédit du mouvement me paraît totalement à côté de la plaque. Simplement parce que les premières violences ont été commises par les flics sur des manifestant-es jeunes et qui ne les avaient pas arrosés et quand bien même. Les provocations des flics, les pressions constantes ne devraient appeler qu'à une chose l'autodéfense ouvrière contre l'appareil d'État, même si je pense que nous n'en avons pas les moyens actuellement.
La Coordination nationale étudiante l'exprime très bien par sa porte parole à i télé. (itw de CNE)
Le mouvement ouvrier a su a des moments s'affronter avec la police quand celle-ci outrepassait ces missions et voulait faire taire le mouvement. Depusi quelques années, on veut nous faire croire que toutes revendications doit se passer tranquillement. Par exemple, Lordon appelle à la grève générale. Croyez-vous sérieusement que l'État laissera faire sans réagir ?
Cette notion de discrédit du mouvement est un vieux truc pour contrôler un mouvement mais surtout ne pas remettre l'ordre établi en cause, mais surtout la place de la police dans notre société. Bref la diversité des tactiques, c'est à dire que l'on peut avoir de la place pour les deux : manifestations "normales" et affrontement avec la représentation de l'état c'est bien cela ce qui est en question actuellement. Allons nous lâcher ces jeunes qui sont matraqué par la police ?
On est quand même vachement dans l'ambiance baba djembé merguez weed. Y a un peu la même ambiance à "Nuit Debout" qu'à Rock en Seine entre 2 concerts. J'attends de voir Lordon se rouler par terre torse-nu à la Iggy Pop. Là les choses bougeront.
J'ai très apprécié les messages d'hallucined ! Je pense qu'il mérite un "chapeau" , j'aimerais bien que vous vous joignez a moi pour le faire .

Bien - sur , vous ne pouvez pas "tourner" vos mains devant votre portable ........ alors faites - moi plaisir , votez ces messages .

Il serait temps que les asinautes fassent un geste vers la classe ouvrière .

Merci .
Vous avez un gros problème: vous ne vivez pas dans le même monde; je parle du seul monde qui vaille: le monde imaginaire. Certains refont 1968, d'autres 1936, d'autres enfin la commune de Paris … vous allez avoir du mal à converger. Cela dit, je dois avouer que j'ai raté l'essentiel de l'émission, étant un handicapé télévisuel -,je m'endors presqu'instantanément quand une émission démarre. Mon imaginaire à moi se complaît à côtoyer Morphée.

Vous devriez tenir compte de cette difficulté ( je parle des mondes imaginaires divergents ) et même pourquoi l'analyser, après tout cela pourrait être dans la thématique du site, "déconstruire les narrations médiatiques" même se déconstruire soi-même est sans doute la chose la plus difficile qui suit, voire même peut-être assez risquée.

Je divague.

Vague.
C'est bien la première fois que je pleure de rage devant une émission d'@si. J'ai l'impression que même en tant que média alternatif vous ne comprenez rien à ce mouvement et ses nouveaux outils (périscope...). Ca me fait peur surtout quand j'entends DS dire qu'il a réalisé moult émissions sur l'insurrection !!! ET bien oui là nous y sommes, nous sommes devant une insurrection du peuple. Ca fait trop longtemps que vous ronronnez vous aussi dans un entre soi médiatique, réveillez vous je vous en supplie.
Une émission délirante entre un syndicaliste ouvrier qui n'a pas du voir une caisse à outils depuis l'âge de ses cinq ans et une prof qui semble disposer de beaucoup de temps libre, comme tous les fonctionnaires ,avec ses 20 semaines de vacances, ses formations, ses arrêts maladies, pour aller baguenauder ou jongler tous les soirs entre ses différentes activités dont on peut douter de la productivité.

Deux mois de grève en 2003, et pourquoi pas six mois ou douze, décidément la mesure ne semble pas être le fort de cette Mme Bernard !!!

De plus tous les Français, le savent et nous l'avons encore entendu dans la bouche de la très grande éditorialiste Catherine Nay, les profs en règle générale, sont payés les jours de grève et il est assez poilant de les voir se mobiliser contre la courageuse réforme du code du travail alors qu'ils ne sont pas concernés et bénéficient de conditions plus qu'acceptables, surtout si on les compare à celles de leurs collègues allemands qui ne rechignent pas, eux, à travailler davantage en face de leurs élèves.

Passons sur sa compagnie de théâtre sans doute avant-gardiste subventionnée par des mairies laxistes avec l'impôt du contribuable pour monter des pièces sous-titrées jouées devant trois pelés et un tondu.

Décidément, le monde déraille de plus en plus, il semblerait que les lanceurs d'alerte comme Brunet, Zemmour ou Levy aient cédé la place à des personnages dont on croyait s'être débarrassés après la gabegie des années 60.

Les archaïsmes ont la vie dure, on se nourrit de pseudo scandales financièrs et fiscaux qui feront pschiiit dans quelques semaines, on ressort la vulgate marxiste avec des économistes comme ce Frédéric Lordon dont on connaît la proximité avec le Stalinien Mermet dont on peut se réjouir qu'il ne soit plus à l'antenne de Paris Inter.

Bref, il y a dimanches où l'on préfère regarder de vrais spectacles populaires avec de grands champions comme Paris Roubaix, course aux valeurs (probité, courage, esprit d'équipe...) bien éloignées de celles de ces parasites installés et vautrés sur les différentes places de France.

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Juste une remarque faire rentrer 1000 personnes dans la salle Grande Croizat de la Bourse du Travail c'est quasi impossible (mais c'est un détail)
Pour le reste
Étant à SUD PTT, secrétaire fédéral, ayant monter la sono que l'on a prêté suite à une demande (et on confirme on est pas derrière cela mais juste en soutien...) ce que je vois sur ce qui se passe. Rassemblement un peu foutraque donc réjouissant par certains aspects, certaines difficultés avec les infiltrations des conspis, le fait que tout le monde a droit à la parole et donc des fois un peu n'importe quoi. Mais cela repolitise un peu. Mais je reste quand même dubitatif sur une issue à ce truc.
C'est incroyable tous ces gens qui affirment et disent "savoir".
Ils veulent absolument enfermer le mouvement dans une nouvelle (ou ancienne) petite boite, tandis que Nuit debout est un appel à la libération.
Et la partie adverse ne le laissera pas faire sans heurts car ses intérêts sont considérables.
Tout mon respect à l'honnêteté et à la rigueur de Judith Bernard. Chaque acteur de ce mouvement a la valeur de son engagement pour cette libération.
Rien ne sert d'insulter...
Jean-Pierre Mercier totalement à côté de la plaque concernant Mélenchon.

La constituante, c'est quoi exactement ?
On revient de la manif de Paris.
Quand on est arrivés à République, il était pas loin de 15 heures, et on a pris la queue du cortège, derrière la CGT.

Comme il menaçait de pleuvoir, on a remonté petit à petit le flot à moitié sur les trottoirs, à moitié sur la chaussée.
Au niveau du métro Reuilly Diderot, juste après avoir dépassé Laura Raïm qui discutait avec animation avec un grand type, une masse compacte nous a empêchés de continuer à remonter. Comme ce groupe avançait vite, et qu'on aurait eu du mal à se frayer un passage, on est restés avec eux. Pas de banderoles ni de drapeaux, et tous en foncé et avec des capuches.
Quand ils ont tous scandé "Tout le monde déteste la police", c'est devenu étrange.

On arrivait sur la Place de la Nation. Donc on a pu les dépasser, et on a vu au premier rang, certains avaient des écharpes sur la bouche.
Là on a décidé de dégager vite par l'autre bout de la place. On a entendu un grand bruit et en nous retournant, on a vu ces mecs qui se précipitaient avec gourmandise pour cogner.
On ne sait pas qui car on a quitté la place, un grand CRS expliquait à ses hommes comment il fallait se positionner et faire passer les "civils", et on a entendu que ça pétait.

J'en ai vu des manifs, mais aussi énervées, jamais... Celle du 31 mars, il parait qu'il y a eu des heurts, mais rien vu rien entendu. Pourtant on l'avait remontée aussi.
Très bonne émission, trop courte, merci.

Un condensé de certains paradoxes de "nuit debout".. et de la France.

Jean-Pierre Mercier de la CGT, avec sa tirade politique finale (bien dans la ligne LO) n'est finalement pas si loin de F. Lordon et de son "nous ne revendiquons rien" : attendons le grand soir, rien d'autre ne compte, et d'ailleurs on a gagné à Aulnay, la défaite c'est la victoire (coucou Orwell).

Alors que Judith Bernard me semble tellement loin de Fakir ! Avec son idéalisme (on sent qu'elle attendait ça depuis longtemps), son appel SCANDALEUX à la violence (peu commenté sur cette page d'ailleurs, à part "Oblivion"... mais que dira-t'elle si demain il y a trois jeunes morts ? Qu'on ne fait pas d'omelette sans casser d'oeufs ?), le moment quand même assez embarrassant où elle explique qu'elle prefère ne pas parler entre autres de peur d'être promue leader (prix "Marcel Dessailly" de la modestie 2016), son bla bla sur l'horizontalité, sur le fait qu'elle ne représente pas nuit debout (mais qu'est ce qu'elle vient foutre là alors ??)...

Pour une future émission sur nuit debout, j'aimerais beaucoup entendre parler du FOND des idées, car de ma fenêtre (provinciale) on dirait un énorme gloubi boulga assez peu engageant.

* Un côté 100% bobo (pour l'instant),
* une détestation des structures et institutions qui me semble un peu bê-bête (et héritée de mai 68),
* le fantasme de l'autoorganisation et de faire table rase du passé ("allez les copains on écrit une constitution ce soir").

Et en tout cas ça part bien loin de l'ambition qu'on lit dans Fakir malheureusement. En espérant franchement que la suite me donne tort, car ce n'est pas tous les jours que quelquechose bouge.

PS au passage : Y a t'il des écrits résultants des AG ou des divers travaux ?
oh mazette, ça les défrise ceux qui ont un programme à vendre, qu'il y ait des gens pour dire que non merci, aucun programme politique ne leur paraît au point, pas plus gauche de la gauche que droite de la droite ou politique de nulle part juste du pouvoir, et que donc ils pensent que ce qu'ils ont de mieux à faire c'est de réfléchir et d'inventer quelque chose.

"on arrête tout, on réfléchit. et c'est pas triste" :)
Le samedi, il est plus facile de parler avec mes patates, qui ont parfois l'intelligence du silence, qu'avec les trublions volatiles et autres briseurs systématiques d'envolées et votants F.N avoués...

Lire devient un pensum.
Donc je saute.
Tout ça c'est bien beau mais Wall Street est toujours debout et continue pareil.
Ah merde, c'est pas Occupy..!?
Ah bon...
Merci Daniel, pour avoir fait dire à l'invité Syndicaliste, à la fin de l'émission, d'où il parlait.
J'étais gêné de l'entendre à ce point archaïque dans son rapport aux nouveaux médias, dans son engoncement dans le "hors du travail point de salut".
Maintenant je sais pourquoi.
Les printemps arabes seront ravis de savoir qu'internet et les réseaux sociaux n'ont aucun impact sur la marche du monde...
Bizarre la pub en démarrage de la vidéo moi qui pensais payer pour éviter ce type de désagrément et en plus depuis que j'ai un bloquer de pub et de cookies, la vidéo ne se lance plus. Vous essayez manifestement de nous pister.
Bref c'est faite comme je dis pas comme je fais si je fais référence à votre émission sur la publicité sur les sites d'info
Pour info je vis à l'étranger et en intro de votre émission c'est une publicité de la caisse d'épargne allemande...
A quand Schneidermann dans les Havana Papper ;-)
Enfin un réveil, enfin une forme de lutte nouvelle, enfin l'espoir de retrouver une véritable citoyenneté, enfin enfin... alors, de grâce! Ergoter sur les mots, se demander qui sont les vrais travailleurs, qui sont les vrais authentiques trucs machins, qu'est-ce que ça vient faire ? C'est une lutte, nouvelle, par Ag démocratiques, par recherche de solutions imaginatives, et avec ce minimum de visibilité qui démolit l'idée que l'heure des "révolutions" mentales et autres est définitivement close, que les Français ont enfin abandonné leur histoire révolutionnaire, qu'ils sont rentrés dans le rang de la fin de l'histoire (démocratique), il était temps ! C'est exaltant et faire la fine bouche, faire de la critique faussement prolo, se demander si ça rentre dans les formes habituelles (évidemment, non! C'est sa force), la barbe. Debout, oui, c'est l'idée. C'est surtout l'action. Il était temps!
Emission étonnamment courte et n'apportant rien (a mes yeux) ...
Décu!
Déjà, le concept de "nuit debout" semble exclure d'emblée tous les salariés, et surtout les plus précaires.

J'y vois surtout la trouille des enfants de la classe moyenne supérieure, citadine, blanche, diplômée, de ne pas avoir le même niveau de vie que leurs parents (ce qui peut se comprendre).

Un mouvement qui me semble totalement déconnecté du monde du travail, des banlieue, du monde rural.
Émission intéressante qui met en face deux mondes différents de la lutte en France actuellement, dont on peut mesurer les accords et désaccords. Une émission qui veut aussi apporter sa pierre à l'édifice qui est en train de se construire en ce moment à Répu.

Au delà des points de vus théoriques avec lesquelles je suis en accord ou désaccord, je trouve dommage que Jean Pierre Mercier n'ait pas été présenté aussi en tant que membre de LO (il a par ailleurs représenté le parti pendant les régionales de 2010 il me semble). Non pas que je critique son appartenance, mais je pense que pour les non initiés au paysage de l'extrême gauche en France cette information serait bénéfique. Malheureusement elle n'est présente ni lors de l'émission, ni sur le compte rendu de celle-ci. Et elle donne une saveur bizarre à la fin de celle-ci. Bien que dans l'ensemble, je pense qu'elle est de qualité (aussi bien par ce qu'elle montre que par ce qu'elle ne montre pas).
un peu décourageant ce forum, tous ces gens qui condamnent le mouvement sous des prétextes à peu près convergent "ils sont pas légitimes, ils ont jamais fait un vrai travail de leur vie, c'est des gamins qui se font plaisir, c'est qu'une bande de bobos, seul le noble ouvrier qui souffre de son travail peut donner un sens à la VRAIE lutte, de toute façon c'est perdu d'avance...".
En gros l'ouvrier ou l'employé du tertiaire regarde le précaire/"bobo"/jeune/intello en chien de faïence et avec un mépris certain, juste parce qu'il essaye, et j'ai l'impression avec la meilleure volonté du monde, et un regard critique sur lui-même. Les raisons sociologiques sont pas très difficile à comprendre, mais du coup c'est pas gagné la convergence des luttes. La division c'est exactement ce qui sert et maintient le pouvoir.
La force de "merci patron" c'est justement de pas tomber dans le misérabilisme ou l'héroïsme de l'ouvrier, mais de montrer des êtres humains touchants, courageux, avec des défauts, et de pouvoir s'en moquer gentiment, sans oublier que le véritable ennemi est un ennemi commun.
Pour ce qui est des banlieues, c'est pas gagné du tout non plus, néanmoins certains militants politisés des "quartiers" étaient présents ces derniers jours à République, et vont essayer activement de rallier du monde à cette cause là. voir le collectif aclfeu.
http://www.aclefeu.org/
j'étais en sympathie vague, un peu agacée… et vais aller voir sur place puisque nous aurons notre nuit ici
Mercier OUI et il faudrait qu'on arrive (peut être grâce à cette fichue loi venant après les autres) à des grèves coordonnées à défaut d'une grève générale…
mais malheureusement Judith Bernard me confirme dans mon attentisme - désolée ce qui m'intéresse ce n'est pas une remise en cause totale qui n'aura pas lieu puisque ni elle ni aucun de nous n'est décidé et capable d'une révolution - l'espoir ne peut venir que de la lutte des employés zt ouvriers ceux qui peuvent bloquer la machine (et c'est ce qui a prolongé et réussi au moins en partie en 68)
sans cela c''est formidable, on se fait plaisir, on parle (à condition de ne pas être censuré parce qu'on n'a pas le jargon adéquat) c'est sympa.. et finalement ça aide plutôt les puissants
Pour ma part cela fait depuis longtemps que j'attends un mouvement social d'ampleur en France à la podemos. Et je me réjouis que les gens se bougent enfin. Mais il faudra construire quelque chose en le fondant sur l'intelligence, sur l'espoir, sur l'entraide, l'ouverture vers les autres et pas sur les peurs, la méfiance et le rejet des autres. Sinon je ne vois pas comment cela peut fonctionner.

A bon entendeur.
Depuis de nombreuses années la culture urbaine a monopolisé le vocabulalre, plus ou moins militant.

Peut-on cesser de dire: bobo, prolo, gaucho, intello, boulot, dodo, métro, trotsko, anarco...?

Ce dont je suis sûr, c'est que dans mon milieu rural, on ne se désigne pas comme ça.
Peut-être parce qu'on se connaît et que nous n'avons pas besoin de se mettre dans des petites boîtes avec l'étiquette dessus sur l'étagère à confiture.

Resserrez votre "local" et pensez le plus petit dénominateur commun, tissez les lien, réfléchissez.

Cela évitera, peut-être, d'échapper à la règle générale du tous connos...
Mon Dieu, boboland dans sa splendeur ! Un mouvement si sectaire qui pense représenter une révolution des idées
Pour voir ce qui se passe ailleurs (en Russie par exemple) ce forum de militants des droits divers et variés à l'Est, cet après-midi dans le 2e (pas très loin de la Répu donc) avec ce beau titre http://russie-libertes.org/2016/03/25/forum-societe-civile-en-russie-tous-des-agents-de-letranger/
Un truc quand même qui me chiffonne : dans "Imperium", Lordon critique la foi naïve dans un principe d'horizontalité pure, ne prend celui-ci que comme principe à suivre (idée régulatrice) pour un idéal, idéal inatteignable pour la constitution d'une force sociale d'une certaine ampleur. A priori, il fait ça suite à son expérience avec les anar' du genre "Comité invisible" et pour la défense d'une participation à la vie étatique sans attendre l'utopie d'un monde sans hiérarchie.

Son analyse est discutable sur bien des aspects, il me semble notamment réduire un peu vite les possibilités de la pensée libertaire à l'âge d'internet, mais je me demande comment il s'adapte ou va s'adapter à tous les refus de verticalité, de hiérarchie dans le mouvement.

Dit-il des trucs du genre : l'improvisation, c'est bien, mais à un moment il faut stabiliser une instance organisatrice pour que la force de mouvement ne se perde pas dans la dispersion chaotique des initiatives ?

Fait-il des propositions de connexion au politique comme institution, d'avoir d'emblée comme objectif de passer des places publiques au pouvoir public (autre traduction possible de "imperium, au passage...), dans une visée élective comme Podemos ?

Il reste sur la réserve, ne propose rien, laisse faire pour voir ce qui se crée spontanément ?
Le débat de "Ce soir ou jamais", hier soir, était passionnant.
De très bons intervenants qui pour une fois étaient assez d'accord.

Pour ce qui est de Nuit Debout, on verra, mais l'émission @SI a le mérite d'en parler et de fournir des informations utiles.
Je ne sais pas pourquoi, je me lasse de plus en plus des émissions où la gauche de la gauche parle à la gauche de la gauche.

Dans les années 2000, elles étaient pertinentes: la gauche était divisée, pas crédible.
Désormais, une expérience a eu lieu en France: Mélenchon a porté le projet de la gauche de la gauche de manière unifiée.
Résultat de l’expérience: Seuls 10% des français gros maximum sont intéressés par ce projet.

Du coup, voici ma question: est ce que la gauche de la gauche est encore pertinente pour changer les choses de manière démocratique?
Idéologiquement, le néolibéralisme n'a jamais été aussi fort, le conservatisme aussi, et les idéologies de gauche n'ont jamais été aussi faibles.
Comment appliquer l'anarchisme quand les citoyens sont menacés de toutes parts:
- Vont ils revendiquer dans leur entreprise? Leur boite est sur le point de déposer le bilan.
- Vont ils vouloir plus de libertés? Ils peuvent désormais connaitre les joies de se faire égorger pour une cigarette.
- Vont ils vouloir plus de tolérance? Ils ont le plaisir de pouvoir visionner sur internet les preches haineux de leur mosquée la plus proche.
- Vont ils vouloir moins de frontières? Ils comprennent qu'ils se font entuber avec les flux migratoires et de capitaux.
- Vont ils vouloir plus de droits sociaux? Ils payent deja 500 euros d'impots sur leur salaire brut, auquel on a deja déduit 340 euros de charges salariales et 600 euros de charges patronales. Leur état est surendetté.

Mélenchon a été battu a plate couture par le FN plusieurs fois. Pourquoi?

Les gens ne veulent pas de grands soirs ou de grands discours. Ils veulent qu'on leur rende la sécurité. Ils veulent pouvoir vivre décemment encore dans six mois. Ils veulent pouvoir faire des enfants sans se dire qu'ils font une grosse connerie. Ils veulent pouvoir se balader dans la rue sans risquer une agression ou un crachat. Ils veulent pouvoir mettre leurs gosses à l'école publique sans se dire qu'elle les transforme en attardés. Rien ne peut être construit sans ça. Seul le FN ou presque leur parle de tout cela. Est ce si dur à comprendre?

Je n'ai pas regardé l'émission, je la regarderais juste parce qu'il y a Judith Bernard.
Vous allez voir quand la droite va passer aux prochaines élections...vous allez voir et comprendre la différence.....j'attends de vous voir et vous entendre à ce moment là !!!!!
@ Bruanne, Rico, Sandy, Sébastien

Je viens de lire vos échanges.
Je n'ai pas tout compris dans la finesse des détails.
Je me couche de bonne heure car la sieste de l'après-midi est loin et que la nuit est longue...
Mais je pense que les neurones se sont activés.

J'aime bien mettre en situation.

Donc, je dirais que "Revendiquer" c'est parler, agir sur de l'Existant pour l'améliorer, le transformer...enfin agir autour.
C'est, qu'on le veuille ou non subir la loi, ce cet existant (parce qu'on pense l'autour de lui) que l'on veut voir bouger et donc se soumettre à son existence.

Alors que "affirmer" nous permet d'aller Ailleurs (un de mes mots préférés) pour agir autrement.
C'est penser ce qui n'a peut-être pas été pensé. C'est se soustraire de l'existant pour "Inventer" "Rêver" les possibles.
Et là, tu n'es plus soumis à cet existant qui t'encombre.
Tu es libre d'aller ailleurs.

Est-ce plus limpide que ce que j'avais dit plus haut?
Pour moi, oui.
Mais...

Bonne journée.
La parcelle à pommes de terre est prête et elle revendique ma présence pour que je puisse y déposer les tubercules.
Je ne peux que m'y soumettre ou aller acheter mes "spuntas" dans le SuperU du canton, ou attendre mon maraîcher du marché.

Je deviens l'esclave de ma terre, qui me donne la liberté de planter, en lui donnant mes restes de force pour la préparer...

Cercle vicieux.
Sondage : quelle catégorie socio-professionnelle a la plus grande force de blocage de l'économie ?

Je dirais les informaticiens.
Je vote pour une émission par semaine pour suivre toutes les Nuits debout !!

@si debout ?
Trotsky tue le ski !
Jean-Pierre Mercier est raccord avec son parti. Aucune trace de La Nuit debout sur le site de Lutte Ouvrière.
http://www.lutte-ouvriere.org
Qui se fait massacrer sur ce forum-ci ?
Ça devient assez classique sur le forum d'@SI.

Quand l'émission est médiocre, on tape sur Daniel et son équipe (qui aime bien, châtie bien).

Quand elle est réussie, si un intervenant est de droite (P.S. et au-delà), c'est lui qui morfle.

Mais quand les intervenant sont assez proches ou tentent des rapprochements, les forumeurs se livrent au jeu de massacre tous azimuts et poursuivent le combat sur le forum...

Excellente émission. Forum, très amusant.
Ce qui est dommage c'est que le gars de PSA ne veut pas a cause de ces émotions s'allier a #nuitdebout alors que bcp de mouvement (et mai 68 en est la preuve) démarre par les jeunes, qui est rejoint par le monde du travail (les employées ont remplacé bcp d'ouvrières , comme les ouvriers ou ont remplacé les paysans) qui feront bouger réellement les choses . Si les travailleurs ou qu'ils bossent ne rejoignent pas le mouvement c'est sur faudra recommencer en 2017 .
Vu l'ambiance a république , je ne crois pas que si ça s'arrête et que rien ne change, ont supportera de nouveau les élections qui se profilent et qui nous font plutôt vomir, donc même si l'a ça prend maintenant pas ce sera en 2017, la classe moyenne qui vote sera bcp trop dégoûté pour rester tranquille surtout avec l'exemple et l'expérience de ce qui passe dans les places Française .
Demain 9 avril (#40mars) tous a la manif , faut au moins que cette loi qui nous ferra du mal a tous (pas qu'aux jeunes) sois retiré totalement.

Merci Daniel enfin une émission sérieuse sur les mouvements qui s'animent.
Et pourtant l'ami Lordon l'a bien dit : il faut passer du revendicatif à l'affirmatif.

Si maintenant même l'ami Schneidermann n'écoute pas...
J'écoute l'acte 2, Mercier redit ce qu'est la grève dans le monde industriel, et pourquoi il croit à cette forme d'action.
Sa position est juste, mais ça " m'énerve " quand il parle de l'industrie et qu'il dit " le monde du travail" ...
non, monsieur Mercier " bloquer le fonctionnement pour acculer les décideurs n'est pas un mode d'action transposable tel quel de l'industrie vers d'autres formes de travail. Tout simplement parce qu'il y a des tas de gens qui ne " produisent" pas des biens marchands, mais ces gens font bien partie du "monde du travail".
C'est probablement simplement une maladresse de sa part, je n'imagine pas que pour lui seuls les ouvriers sont des travailleurs, mais c'est à ce genre de détail qu'on voit qu'il y a du boulot pour se retrouver tous unis.

Idem lorsqu'il a parlé de la jeunesse de banlieue, en disant qu'elle était là : dans les usines.
Oui, sauf celle qui est à la fac, celle qui est dans le tertiaire et celle qui a pas de boulot.

Encore avant, il a dit "on est tout, c'est nous qui produisons".

... trois fois, donc, qu'il tient un discours qui, à mes yeux est un discours assez décalé.
Oui, les ouvriers sont très importants, et la grève, dans le milieu de la production industrielle est un outil très puissant de lutte.
Mais on ne peut pas en rester là, il y a trop de gens qui ne peuvent pas utiliser cet outil, les ouvriers ne sont pas assez nombreux pour porter seuls toutes les luttes nécessaires, et quand bien même, ça n'aurait pas de sens.
Il y a des tas de chômeurs, de travailleurs qui ne "produisent" pas, d'étudiants, de retraités, de sans papier... qui doivent inventer autre chose.
Nuit Debout, on ne sait pas ce que ça donnera, mais faut que les syndicats de la production entendent.
Comme quoi un bon syndicaliste peut être un politique contre-productif.
Ah le gauchisme de Lutte Ouvrière !! Superbement stérile !! Les salariés vont se gouverner et changer les choses sans hommes politiques, et prendre le pouvoir sans élection............Disons-le franchement : voilà aussi une des raisons pour lesquelles les choses ne changeront pas. Un obstacle à faire sauter, donc. LO et ses rêveries infantiles, à écraser.

Ce message a été supprimé suite à la suppression du compte de son auteur

Jean-Pierre Mercier n'adhère pas à la formule de Lordon "Revendiquer c'est se soumettre... etc.", et ne comprend pas son langage.
Comme je comprends qu'il ne le comprenne pas !
Mercier est un ouvrier qui sait ce que revendiquer implique, ce que lutter signifie concrètement dans le monde du travail.
Lordon est étranger à ce monde, et je ne vois pas grand chose qui puisse les rapprocher.
Pour ceux qui connaissent les éléments de langage de LO, inutile d'attendre le dénouement de l'émission pour connaître le pedigree du "copain" de PSA -on ne dit plus camarade, à LO, c'est tout le charme convivial de la secte : point de salut sans et hors (comme on dit au RC lens) la classe ouvrière, l'alliance de classes a été à l'origine de l'échec de 36 comme de 68, etc...

Donc opposer les deux discours n'a guère de sens : en faisant de l'entrisme dans les syndicats majoritaires, le militant LO ne revendique pas au sens traditionnel (salaires, temps de travail...). Il rejoint ainsi une partie des adeptes de l'insurrection qui vient, dont les mythologies remontent parfois aux sources de l'action directe (tiqqun et le parti imaginaire, dans les bouquins édités par Hazan).
" L'insurrection qui vient n'aura pas lieu" (Judith Bernard).
Bon, mais qui la souhaite vraiment ?
Très belle émission. J'apprécie les différences d'opinions, et surtout, surtout, les rapprochements que l'on sent, malgré les paroles, malgré la geste différente et séparée.

Voilà qui atteste de l'existence d'autres affects, moins tristes, si ce n'est joyeux !

Edit: M... je voulais pas répondre au commentaire, mais commenter l'émission...
Edit 2 : ;D
Très belle émission malgré le final surréaliste avec Mélenchon, pas besoin d'être fin psychanalyste pour se rendre compte qu'il parle de lui quand il éructe que les interviewers sont morts de trouille.
J’arrête le visionnage. Prôner la violence sur les personnes, comme ça, sans que personne ne moufte, je ne peux pas.
pour la nuit debout assis dans son canapé, oubliez Rémi Buisine, ya une radio
http://mixlr.com/radiodebout/
et une TV
https://www.youtube.com/watch?v=kck-Hgjafgs&nohtml5=False
C'est bien beau tout ça. Je me demande qui sera le petit malin qui réussira à tirer la braise pour sa sardine.
Malaise devant cette émission

Ce syndicaliste qui use ses semelles dans l'organisation de luttes sans y arriver, qui est content d'une lutte qui a échoué, et qui boude les lieux où ça bouge un peu. Qui ne comprend pas que c'est par l'union des mouvements qu'il s'en sortira, qu'il ne comprend pas qu'il a davantage besoin de Périscope et de Twitter, de Nuit Debout que des ténors de sa centrale syndicale.

Bien sûr, que les syndicats seraient mieux entendus s'ils relayaient leur lutte par des moyens contemporains, que l'image d'un patron ou d'une boîte aujourd'hui est aussi un capital sur lequel il faut taper pour se faire entendre.

Et penser que les ouvriers ne seraient pas plus fiers de lutter, s'ils étaient relayés par la société debout et par les médias non traditionnels, c'est une grave erreur stratégique.

Et quand je pense que c'est à PSA que ça se passe, le syndicalisme d'aujourd'hui qui lutte avec les moyens d'hier, c'est triste.

Quand il se met à critiquer Mélenchon, c'est de lui qu'il parle, toujours les mêmes méthodes, dit-il. Quand ça ne marche pas, on en change, non ?
Judith suit le mouvement depuis le début. Elle occupe la place mais pas forcément toute la nuit puisqu’elle jongle avec ses différents emplois du temps. Non seulement elle a tout suivi mais elle est aussi partie prenante du mouvement. Elle l’accompagne sans mot dire car elle préfère ne pas l’ouvrir pendant les assemblées générales. Elle estime avoir déjà assez de couverture médiatique et ne souhaite pas monopoliser la parole. Elle rechigne surtout à l’idée de devenir leader. Pas de chef. Pas de porte-parole.


Est ce qu'il n'y a que moi qui trouve cette phrase hallucinante ?
Alors, Judith elle y va mais pas tout le temps, parce qu'elle a d'autres trucs importants à faire. C'est sûrement là la grosse différence avec une occupation "à l'ancienne", les ouvriers de PAS, ou même ceux de LIP dans des temps plus anciens, n'ont pas le loisir de choisir d'occuper ou pas en fonction de leurs emplois du temps bien chargé. Judith, elle, elle "jongle". C'est un mot important, ça veut tout dire. Et puis, elle est bien bonne de rechigner à devenir leader, parce que si elle voulait, elle pourrait prendre tout ça en main en deux coups de cuiller à pot.
Quel délire...
Une réaction à propos du making-off. J'étais place de la république mardi soir quand Ruffin et Davisse sont venu faire leurs speechs. Je précise que je peux pas être à République tout les soirs, alors j'avais choisis mardi pour assister aussi à leurs interventions. Et l'impression que j'en ai retiré est la suivante :
- Il y avait beaucoup de monde. Peut-être plus que le premier soir d'ailleurs.
- l'intervention était prévue pour 19h je crois. Mais c'est vers 20h30-21h, alors que l'AG battait son plein depuis plus de 2h, que la modératrice a annoncé la présence des 2 invités, et a un peu "imposé" une suspention de l'AG pour leur laisser la place (elle a dit qqch comme "tout le monde est d'accord je pense pour laisser F Ruffin et F Davisse intervenir). Il y a eu acclamation de la foule, mais on a pu sentir que tout le monde n'était pas d'accord et il y a eu quelques protestations à voix haute, qu'interrompre le déroulement de l'AG même pour Ruffin - surtout pour Ruffin - c'était une entorse aux principes du mouvement.
- Ils ont fait leur intervention qui portait sur l'esthétique des films sociaux, et à moi, ça m'a parut en décalage avec le moment, alors qu'on sortait à peine du CR de la commission action et de ses prises de parole libres, qu'on était bien dans le jus.
- au final, les 2 intervenants ne sont pas resté longtemps. J'ai eu l'impression qu'ils avaient écourté leur intervention car ils ont senti eux-mêmes qu'ils n'étaient pas vraiment à leur place à ce moment là... Ruffin !...
Bref, j'en est conclu 2 choses :
- Le mouvement est lancé et a pris sa propre dynamique. Beaucoup des participants, même "fan" de Ruffin, sentent l'impérieuse nécéssité d'avoir un mouvement sans porte parole, avec une exigence démocratique très haute.
- Les commissions devraient avoir la possibilité de monter des sessions d'invitation pour faire descendre dans l'arêne de la République des personnalités comme Ruffin (en fait, je rêve de voir quelqu'un comme Badiou par exemple au milieu de la place dans une discussion à 500 ou 1000).
Je vais me taire et attendre la fin de l'émission..

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