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Nuit debout : "Ce n'est pas Periscope qui va foutre la trouille à Valls !"

Et maintenant, que va devenir La Nuit debout ? Que va devenir ce mouvement social imprévu, inclassable, hyper-connecté, et qui s’est étendu ces derniers jours à plusieurs villes de province et d’Europe ? Faute de boule de cristal, on peut néanmoins tenter de comprendre le mouvement en le comparant à d’autres rassemblements similaires mais aussi à des mouvements revendicatifs plus traditionnels avec nos trois invités : Jean-Pierre Mercier, délégué syndical CGT de PSA Peugeot Citroën, Arnaud Contreras, producteur pour RFI et France Culture et Judith Bernard, fondatrice du site Hors-Série et partie prenante du mouvement.

Derniers commentaires

L'état- providence, la sécurité sociale, n'ont été qu'un grand rêve. Réveillons-nous. La réalité, c'est la comptabilité. Certes, " rentable" ne veut rien dire, mais si tout le monde pense le contraire, soyons cons avec tout le monde. Mieux vaut se tromper avec les cons qu'avoir raison avec deux-trois intellos.
Nuit de Chine, nuit câline, nuit debout.
bonjour,

je me permets de poster ici (en mon nom propre, bien évidemment) la vidéo du plateau radio organisé par nuit debout toulouse, FMR radio, et campus fm, avec la participation de plusieurs invités a l'occasion de Global Debout , (commémoration du 15M)

Le sujet étant "la relation entre la presse et les mouvements sociaux", l'émission me paraît faire écho aux problématiques d'arrêt sur image, et de cette émission.

L'idée était d'inviter des journalistes en tant qu'invités, et des participants à nuit debout. Préparée par la commission animation et des journalistes, le plateau a été possible grâce à la collaboration de nombreux partenaires, merci à eux.

C'est aussi l'occasion de découvrir un peu comment cela se passe à Toulouse.

Suite à cela, la commission communication travaille à reproduire ce genre de dispositif, n'hésitez donc pas à donner vos avis .

https://www.youtube.com/watch?v=BGkiFbZ6_Iw

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J'ai toujours été favorable à la dissolution de la secte " Lutte Ouvrière".
Poursuite du débat ailleurs, Lordon et Mercier chez Mermet : L'intello et l'ouvrier
Bonjour,

Je ne comprends pas, vue de ma lointaine province, cette manifestation.
J'imagine une place Tahrir avec ses tentes... ses conséquences...
Dernière heure :
Voilà pourquoi Jean-Pierre Mercier ne voulait pas participer à Nuit Debout !
http://www.lutte-ouvriere-journal.org/2016/04/13/nuit-debout-lambiguite-dun-mouvement_67221.html
J'attends avec impatience de voir ce que ça va donner:
- d'un côté twitt de la préfecture qui exhibe une vitrine cassée pour faire haro sur les manifestants,
- et de l'autre côté des twitts de gens qui filment et qui disent avoir le plan du gars qui casse et qui ensuite tape la discute avec les CRS, alors qu'il devrait être en train de courir, coursé, et de se faire balancer au sol face la première (vu à la télé) par ces mêmes CRS.
un peu le même contenu que mon post sur les baskets de Mélenchon, mais en beaucoup plus drôle

[blogs.mediapart.fr]

Excellent!
un peu le même contenu que mon post sur les baskets de Mélenchon, mais en beaucoup plus drôle

https://blogs.mediapart.fr/swank/blog/110416/daniel-schneidermann-l-homme-qui-savait-tout
J'arrive à cette minute de la 3ème vidéo où il est question de l'unique moyen de pression qui ferait fléchir, la grève générale, et de twitter qui ne ferait même pas peur à Valls.

Je ne crois pas en la grève générale en l'état des choses. En l'état de crainte générale de chacun pour son emploi.

Mais il est une arme plus adaptée et plus terrible qui demanderait par contre une discipline de fer : la grève de la consommation, autre que celle des produits de première nécessité.

Et cette forme de grève aurait un impact décisif sur les Peugeot, Valls et Macron.
La preuve qu'on peut tenir un blog sur Médiapart, en étant aussi mauvais dans la satire que dans le style d'écriture.
Pour Dany : https://blogs.mediapart.fr/swank/blog/110416/daniel-schneidermann-l-homme-qui-savait-tout
C'est la Reunion qui donne l'exemple:
http://www.clicanoo.re/518517-greve-du-btp-des-jeunes-de-la-riviere-des-galets-s-en-melent.html#forum1094931

Faut dire que le medef y est allé fort en provocation: la federation du BTP a donné un ultimatum aux syndicats pour accepter leur proposition d'augmentation de 0,8% dans le cadre des NAO sous peine de passer à 0,4% a compter du 12 avril midi. Une provocation gratuite de la part de l'un des représentant de la federation du BPT qui part à la retraite la semaine prochaine...
Périscope ne va pas foutre la trouille à Valls, peut-être ... mais ça m'a permis de suivre l'AG en direct jusqu'à maintenant, alors que je n'avais aucune possibilité d'y être physiquement.
Jean Pierre Mercier est tellement pris par ses activités syndicales, son travail et sans doute autre chose qu'il ne trouve pas le temps de ce rendre place de la République. Il a pu cependant dans cet emploi du temps hyperchargé caler 2 ou 3 heures pour participer à cette émission. C'est bien car enfin nous avons appris qu'il est contre l'homme providentiel ( que personne ne prétend incarner à gauche ) et que si tout va comme il est prévu les masses vont se mobiliser et renverser le pouvoir oligarchique. Quant aux programmes, ceux-ci sont inutiles : il suffit d'attendre l'avènement du surgissement révolutionnaire pour que celui-ci accouche au fur et à mesure de son accomplissement des solutions à mettre en oeuvre. Pendant ce temps les autres d'en face regarderont tranquillement que les choses s'accomplissent dans l'harmonie.
Et dire que je lis régulièrement le blog de LO où s'écrit toujours des analyses pertinentes de l'état de notre société. Ha ! oui une dernière chose : le compromis n'est pas forcément une compromission.
Voilà pourquoi je ne m'abonnerais jamais à "Hors-série" : http://www.arretsurimages.net/breves/2016-04-11/Lordon-ne-dit-rien-sur-l-offensive-contre-les-musulmans-Bouteldja-PIR-id19786

Le PIR(e) est à voir chez HS et payer pour ça en plus ? Non mais vous rigolez madame Bernard ?
plus ça va plus je constate que ce média cherche à faire de l'anti- Mélenchon
le choix des participants et les petites phrases sont évidents
lutte ouvrière est dans le système , la CGT est dans le système ,il attend quoi le délégué pour lancer son mouvement insurrectionnel
Je suis assez abasourdi sur les commentaires sur les violences sur les CRS et le discrédit du mouvement. Depuis une semaine, la jeunesse se fait matraquer tranquillement (je passe sur les vidéos qui circule allègrement sur ces violences). On peut chercher à les expliquer (pas obligatoirement les comprendre), violence inhérente à ce corps d'État, fatigues des flics, état d'urgence..., mais se désolidariser et parler de discrédit du mouvement me paraît totalement à côté de la plaque. Simplement parce que les premières violences ont été commises par les flics sur des manifestant-es jeunes et qui ne les avaient pas arrosés et quand bien même. Les provocations des flics, les pressions constantes ne devraient appeler qu'à une chose l'autodéfense ouvrière contre l'appareil d'État, même si je pense que nous n'en avons pas les moyens actuellement.
La Coordination nationale étudiante l'exprime très bien par sa porte parole à i télé. (itw de CNE)
Le mouvement ouvrier a su a des moments s'affronter avec la police quand celle-ci outrepassait ces missions et voulait faire taire le mouvement. Depusi quelques années, on veut nous faire croire que toutes revendications doit se passer tranquillement. Par exemple, Lordon appelle à la grève générale. Croyez-vous sérieusement que l'État laissera faire sans réagir ?
Cette notion de discrédit du mouvement est un vieux truc pour contrôler un mouvement mais surtout ne pas remettre l'ordre établi en cause, mais surtout la place de la police dans notre société. Bref la diversité des tactiques, c'est à dire que l'on peut avoir de la place pour les deux : manifestations "normales" et affrontement avec la représentation de l'état c'est bien cela ce qui est en question actuellement. Allons nous lâcher ces jeunes qui sont matraqué par la police ?
On est quand même vachement dans l'ambiance baba djembé merguez weed. Y a un peu la même ambiance à "Nuit Debout" qu'à Rock en Seine entre 2 concerts. J'attends de voir Lordon se rouler par terre torse-nu à la Iggy Pop. Là les choses bougeront.
J'ai très apprécié les messages d'hallucined ! Je pense qu'il mérite un "chapeau" , j'aimerais bien que vous vous joignez a moi pour le faire .

Bien - sur , vous ne pouvez pas "tourner" vos mains devant votre portable ........ alors faites - moi plaisir , votez ces messages .

Il serait temps que les asinautes fassent un geste vers la classe ouvrière .

Merci .
Vous avez un gros problème: vous ne vivez pas dans le même monde; je parle du seul monde qui vaille: le monde imaginaire. Certains refont 1968, d'autres 1936, d'autres enfin la commune de Paris … vous allez avoir du mal à converger. Cela dit, je dois avouer que j'ai raté l'essentiel de l'émission, étant un handicapé télévisuel -,je m'endors presqu'instantanément quand une émission démarre. Mon imaginaire à moi se complaît à côtoyer Morphée.

Vous devriez tenir compte de cette difficulté ( je parle des mondes imaginaires divergents ) et même pourquoi l'analyser, après tout cela pourrait être dans la thématique du site, "déconstruire les narrations médiatiques" même se déconstruire soi-même est sans doute la chose la plus difficile qui suit, voire même peut-être assez risquée.

Je divague.

Vague.
C'est bien la première fois que je pleure de rage devant une émission d'@si. J'ai l'impression que même en tant que média alternatif vous ne comprenez rien à ce mouvement et ses nouveaux outils (périscope...). Ca me fait peur surtout quand j'entends DS dire qu'il a réalisé moult émissions sur l'insurrection !!! ET bien oui là nous y sommes, nous sommes devant une insurrection du peuple. Ca fait trop longtemps que vous ronronnez vous aussi dans un entre soi médiatique, réveillez vous je vous en supplie.
Une émission délirante entre un syndicaliste ouvrier qui n'a pas du voir une caisse à outils depuis l'âge de ses cinq ans et une prof qui semble disposer de beaucoup de temps libre, comme tous les fonctionnaires ,avec ses 20 semaines de vacances, ses formations, ses arrêts maladies, pour aller baguenauder ou jongler tous les soirs entre ses différentes activités dont on peut douter de la productivité.

Deux mois de grève en 2003, et pourquoi pas six mois ou douze, décidément la mesure ne semble pas être le fort de cette Mme Bernard !!!

De plus tous les Français, le savent et nous l'avons encore entendu dans la bouche de la très grande éditorialiste Catherine Nay, les profs en règle générale, sont payés les jours de grève et il est assez poilant de les voir se mobiliser contre la courageuse réforme du code du travail alors qu'ils ne sont pas concernés et bénéficient de conditions plus qu'acceptables, surtout si on les compare à celles de leurs collègues allemands qui ne rechignent pas, eux, à travailler davantage en face de leurs élèves.

Passons sur sa compagnie de théâtre sans doute avant-gardiste subventionnée par des mairies laxistes avec l'impôt du contribuable pour monter des pièces sous-titrées jouées devant trois pelés et un tondu.

Décidément, le monde déraille de plus en plus, il semblerait que les lanceurs d'alerte comme Brunet, Zemmour ou Levy aient cédé la place à des personnages dont on croyait s'être débarrassés après la gabegie des années 60.

Les archaïsmes ont la vie dure, on se nourrit de pseudo scandales financièrs et fiscaux qui feront pschiiit dans quelques semaines, on ressort la vulgate marxiste avec des économistes comme ce Frédéric Lordon dont on connaît la proximité avec le Stalinien Mermet dont on peut se réjouir qu'il ne soit plus à l'antenne de Paris Inter.

Bref, il y a dimanches où l'on préfère regarder de vrais spectacles populaires avec de grands champions comme Paris Roubaix, course aux valeurs (probité, courage, esprit d'équipe...) bien éloignées de celles de ces parasites installés et vautrés sur les différentes places de France.

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Juste une remarque faire rentrer 1000 personnes dans la salle Grande Croizat de la Bourse du Travail c'est quasi impossible (mais c'est un détail)
Pour le reste
Étant à SUD PTT, secrétaire fédéral, ayant monter la sono que l'on a prêté suite à une demande (et on confirme on est pas derrière cela mais juste en soutien...) ce que je vois sur ce qui se passe. Rassemblement un peu foutraque donc réjouissant par certains aspects, certaines difficultés avec les infiltrations des conspis, le fait que tout le monde a droit à la parole et donc des fois un peu n'importe quoi. Mais cela repolitise un peu. Mais je reste quand même dubitatif sur une issue à ce truc.
C'est incroyable tous ces gens qui affirment et disent "savoir".
Ils veulent absolument enfermer le mouvement dans une nouvelle (ou ancienne) petite boite, tandis que Nuit debout est un appel à la libération.
Et la partie adverse ne le laissera pas faire sans heurts car ses intérêts sont considérables.
Tout mon respect à l'honnêteté et à la rigueur de Judith Bernard. Chaque acteur de ce mouvement a la valeur de son engagement pour cette libération.
Rien ne sert d'insulter...
Jean-Pierre Mercier totalement à côté de la plaque concernant Mélenchon.

La constituante, c'est quoi exactement ?
On revient de la manif de Paris.
Quand on est arrivés à République, il était pas loin de 15 heures, et on a pris la queue du cortège, derrière la CGT.

Comme il menaçait de pleuvoir, on a remonté petit à petit le flot à moitié sur les trottoirs, à moitié sur la chaussée.
Au niveau du métro Reuilly Diderot, juste après avoir dépassé Laura Raïm qui discutait avec animation avec un grand type, une masse compacte nous a empêchés de continuer à remonter. Comme ce groupe avançait vite, et qu'on aurait eu du mal à se frayer un passage, on est restés avec eux. Pas de banderoles ni de drapeaux, et tous en foncé et avec des capuches.
Quand ils ont tous scandé "Tout le monde déteste la police", c'est devenu étrange.

On arrivait sur la Place de la Nation. Donc on a pu les dépasser, et on a vu au premier rang, certains avaient des écharpes sur la bouche.
Là on a décidé de dégager vite par l'autre bout de la place. On a entendu un grand bruit et en nous retournant, on a vu ces mecs qui se précipitaient avec gourmandise pour cogner.
On ne sait pas qui car on a quitté la place, un grand CRS expliquait à ses hommes comment il fallait se positionner et faire passer les "civils", et on a entendu que ça pétait.

J'en ai vu des manifs, mais aussi énervées, jamais... Celle du 31 mars, il parait qu'il y a eu des heurts, mais rien vu rien entendu. Pourtant on l'avait remontée aussi.
Très bonne émission, trop courte, merci.

Un condensé de certains paradoxes de "nuit debout".. et de la France.

Jean-Pierre Mercier de la CGT, avec sa tirade politique finale (bien dans la ligne LO) n'est finalement pas si loin de F. Lordon et de son "nous ne revendiquons rien" : attendons le grand soir, rien d'autre ne compte, et d'ailleurs on a gagné à Aulnay, la défaite c'est la victoire (coucou Orwell).

Alors que Judith Bernard me semble tellement loin de Fakir ! Avec son idéalisme (on sent qu'elle attendait ça depuis longtemps), son appel SCANDALEUX à la violence (peu commenté sur cette page d'ailleurs, à part "Oblivion"... mais que dira-t'elle si demain il y a trois jeunes morts ? Qu'on ne fait pas d'omelette sans casser d'oeufs ?), le moment quand même assez embarrassant où elle explique qu'elle prefère ne pas parler entre autres de peur d'être promue leader (prix "Marcel Dessailly" de la modestie 2016), son bla bla sur l'horizontalité, sur le fait qu'elle ne représente pas nuit debout (mais qu'est ce qu'elle vient foutre là alors ??)...

Pour une future émission sur nuit debout, j'aimerais beaucoup entendre parler du FOND des idées, car de ma fenêtre (provinciale) on dirait un énorme gloubi boulga assez peu engageant.

* Un côté 100% bobo (pour l'instant),
* une détestation des structures et institutions qui me semble un peu bê-bête (et héritée de mai 68),
* le fantasme de l'autoorganisation et de faire table rase du passé ("allez les copains on écrit une constitution ce soir").

Et en tout cas ça part bien loin de l'ambition qu'on lit dans Fakir malheureusement. En espérant franchement que la suite me donne tort, car ce n'est pas tous les jours que quelquechose bouge.

PS au passage : Y a t'il des écrits résultants des AG ou des divers travaux ?
oh mazette, ça les défrise ceux qui ont un programme à vendre, qu'il y ait des gens pour dire que non merci, aucun programme politique ne leur paraît au point, pas plus gauche de la gauche que droite de la droite ou politique de nulle part juste du pouvoir, et que donc ils pensent que ce qu'ils ont de mieux à faire c'est de réfléchir et d'inventer quelque chose.

"on arrête tout, on réfléchit. et c'est pas triste" :)
Le samedi, il est plus facile de parler avec mes patates, qui ont parfois l'intelligence du silence, qu'avec les trublions volatiles et autres briseurs systématiques d'envolées et votants F.N avoués...

Lire devient un pensum.
Donc je saute.
Tout ça c'est bien beau mais Wall Street est toujours debout et continue pareil.
Ah merde, c'est pas Occupy..!?
Ah bon...
Merci Daniel, pour avoir fait dire à l'invité Syndicaliste, à la fin de l'émission, d'où il parlait.
J'étais gêné de l'entendre à ce point archaïque dans son rapport aux nouveaux médias, dans son engoncement dans le "hors du travail point de salut".
Maintenant je sais pourquoi.
Les printemps arabes seront ravis de savoir qu'internet et les réseaux sociaux n'ont aucun impact sur la marche du monde...
Bizarre la pub en démarrage de la vidéo moi qui pensais payer pour éviter ce type de désagrément et en plus depuis que j'ai un bloquer de pub et de cookies, la vidéo ne se lance plus. Vous essayez manifestement de nous pister.
Bref c'est faite comme je dis pas comme je fais si je fais référence à votre émission sur la publicité sur les sites d'info
Pour info je vis à l'étranger et en intro de votre émission c'est une publicité de la caisse d'épargne allemande...
A quand Schneidermann dans les Havana Papper ;-)
Enfin un réveil, enfin une forme de lutte nouvelle, enfin l'espoir de retrouver une véritable citoyenneté, enfin enfin... alors, de grâce! Ergoter sur les mots, se demander qui sont les vrais travailleurs, qui sont les vrais authentiques trucs machins, qu'est-ce que ça vient faire ? C'est une lutte, nouvelle, par Ag démocratiques, par recherche de solutions imaginatives, et avec ce minimum de visibilité qui démolit l'idée que l'heure des "révolutions" mentales et autres est définitivement close, que les Français ont enfin abandonné leur histoire révolutionnaire, qu'ils sont rentrés dans le rang de la fin de l'histoire (démocratique), il était temps ! C'est exaltant et faire la fine bouche, faire de la critique faussement prolo, se demander si ça rentre dans les formes habituelles (évidemment, non! C'est sa force), la barbe. Debout, oui, c'est l'idée. C'est surtout l'action. Il était temps!
Emission étonnamment courte et n'apportant rien (a mes yeux) ...
Décu!
Déjà, le concept de "nuit debout" semble exclure d'emblée tous les salariés, et surtout les plus précaires.

J'y vois surtout la trouille des enfants de la classe moyenne supérieure, citadine, blanche, diplômée, de ne pas avoir le même niveau de vie que leurs parents (ce qui peut se comprendre).

Un mouvement qui me semble totalement déconnecté du monde du travail, des banlieue, du monde rural.
Émission intéressante qui met en face deux mondes différents de la lutte en France actuellement, dont on peut mesurer les accords et désaccords. Une émission qui veut aussi apporter sa pierre à l'édifice qui est en train de se construire en ce moment à Répu.

Au delà des points de vus théoriques avec lesquelles je suis en accord ou désaccord, je trouve dommage que Jean Pierre Mercier n'ait pas été présenté aussi en tant que membre de LO (il a par ailleurs représenté le parti pendant les régionales de 2010 il me semble). Non pas que je critique son appartenance, mais je pense que pour les non initiés au paysage de l'extrême gauche en France cette information serait bénéfique. Malheureusement elle n'est présente ni lors de l'émission, ni sur le compte rendu de celle-ci. Et elle donne une saveur bizarre à la fin de celle-ci. Bien que dans l'ensemble, je pense qu'elle est de qualité (aussi bien par ce qu'elle montre que par ce qu'elle ne montre pas).
un peu décourageant ce forum, tous ces gens qui condamnent le mouvement sous des prétextes à peu près convergent "ils sont pas légitimes, ils ont jamais fait un vrai travail de leur vie, c'est des gamins qui se font plaisir, c'est qu'une bande de bobos, seul le noble ouvrier qui souffre de son travail peut donner un sens à la VRAIE lutte, de toute façon c'est perdu d'avance...".
En gros l'ouvrier ou l'employé du tertiaire regarde le précaire/"bobo"/jeune/intello en chien de faïence et avec un mépris certain, juste parce qu'il essaye, et j'ai l'impression avec la meilleure volonté du monde, et un regard critique sur lui-même. Les raisons sociologiques sont pas très difficile à comprendre, mais du coup c'est pas gagné la convergence des luttes. La division c'est exactement ce qui sert et maintient le pouvoir.
La force de "merci patron" c'est justement de pas tomber dans le misérabilisme ou l'héroïsme de l'ouvrier, mais de montrer des êtres humains touchants, courageux, avec des défauts, et de pouvoir s'en moquer gentiment, sans oublier que le véritable ennemi est un ennemi commun.
Pour ce qui est des banlieues, c'est pas gagné du tout non plus, néanmoins certains militants politisés des "quartiers" étaient présents ces derniers jours à République, et vont essayer activement de rallier du monde à cette cause là. voir le collectif aclfeu.
http://www.aclefeu.org/
j'étais en sympathie vague, un peu agacée… et vais aller voir sur place puisque nous aurons notre nuit ici
Mercier OUI et il faudrait qu'on arrive (peut être grâce à cette fichue loi venant après les autres) à des grèves coordonnées à défaut d'une grève générale…
mais malheureusement Judith Bernard me confirme dans mon attentisme - désolée ce qui m'intéresse ce n'est pas une remise en cause totale qui n'aura pas lieu puisque ni elle ni aucun de nous n'est décidé et capable d'une révolution - l'espoir ne peut venir que de la lutte des employés zt ouvriers ceux qui peuvent bloquer la machine (et c'est ce qui a prolongé et réussi au moins en partie en 68)
sans cela c''est formidable, on se fait plaisir, on parle (à condition de ne pas être censuré parce qu'on n'a pas le jargon adéquat) c'est sympa.. et finalement ça aide plutôt les puissants
Pour ma part cela fait depuis longtemps que j'attends un mouvement social d'ampleur en France à la podemos. Et je me réjouis que les gens se bougent enfin. Mais il faudra construire quelque chose en le fondant sur l'intelligence, sur l'espoir, sur l'entraide, l'ouverture vers les autres et pas sur les peurs, la méfiance et le rejet des autres. Sinon je ne vois pas comment cela peut fonctionner.

A bon entendeur.
Depuis de nombreuses années la culture urbaine a monopolisé le vocabulalre, plus ou moins militant.

Peut-on cesser de dire: bobo, prolo, gaucho, intello, boulot, dodo, métro, trotsko, anarco...?

Ce dont je suis sûr, c'est que dans mon milieu rural, on ne se désigne pas comme ça.
Peut-être parce qu'on se connaît et que nous n'avons pas besoin de se mettre dans des petites boîtes avec l'étiquette dessus sur l'étagère à confiture.

Resserrez votre "local" et pensez le plus petit dénominateur commun, tissez les lien, réfléchissez.

Cela évitera, peut-être, d'échapper à la règle générale du tous connos...
Mon Dieu, boboland dans sa splendeur ! Un mouvement si sectaire qui pense représenter une révolution des idées
Pour voir ce qui se passe ailleurs (en Russie par exemple) ce forum de militants des droits divers et variés à l'Est, cet après-midi dans le 2e (pas très loin de la Répu donc) avec ce beau titre http://russie-libertes.org/2016/03/25/forum-societe-civile-en-russie-tous-des-agents-de-letranger/
Un truc quand même qui me chiffonne : dans "Imperium", Lordon critique la foi naïve dans un principe d'horizontalité pure, ne prend celui-ci que comme principe à suivre (idée régulatrice) pour un idéal, idéal inatteignable pour la constitution d'une force sociale d'une certaine ampleur. A priori, il fait ça suite à son expérience avec les anar' du genre "Comité invisible" et pour la défense d'une participation à la vie étatique sans attendre l'utopie d'un monde sans hiérarchie.

Son analyse est discutable sur bien des aspects, il me semble notamment réduire un peu vite les possibilités de la pensée libertaire à l'âge d'internet, mais je me demande comment il s'adapte ou va s'adapter à tous les refus de verticalité, de hiérarchie dans le mouvement.

Dit-il des trucs du genre : l'improvisation, c'est bien, mais à un moment il faut stabiliser une instance organisatrice pour que la force de mouvement ne se perde pas dans la dispersion chaotique des initiatives ?

Fait-il des propositions de connexion au politique comme institution, d'avoir d'emblée comme objectif de passer des places publiques au pouvoir public (autre traduction possible de "imperium, au passage...), dans une visée élective comme Podemos ?

Il reste sur la réserve, ne propose rien, laisse faire pour voir ce qui se crée spontanément ?
Le débat de "Ce soir ou jamais", hier soir, était passionnant.
De très bons intervenants qui pour une fois étaient assez d'accord.

Pour ce qui est de Nuit Debout, on verra, mais l'émission @SI a le mérite d'en parler et de fournir des informations utiles.
Je ne sais pas pourquoi, je me lasse de plus en plus des émissions où la gauche de la gauche parle à la gauche de la gauche.

Dans les années 2000, elles étaient pertinentes: la gauche était divisée, pas crédible.
Désormais, une expérience a eu lieu en France: Mélenchon a porté le projet de la gauche de la gauche de manière unifiée.
Résultat de l’expérience: Seuls 10% des français gros maximum sont intéressés par ce projet.

Du coup, voici ma question: est ce que la gauche de la gauche est encore pertinente pour changer les choses de manière démocratique?
Idéologiquement, le néolibéralisme n'a jamais été aussi fort, le conservatisme aussi, et les idéologies de gauche n'ont jamais été aussi faibles.
Comment appliquer l'anarchisme quand les citoyens sont menacés de toutes parts:
- Vont ils revendiquer dans leur entreprise? Leur boite est sur le point de déposer le bilan.
- Vont ils vouloir plus de libertés? Ils peuvent désormais connaitre les joies de se faire égorger pour une cigarette.
- Vont ils vouloir plus de tolérance? Ils ont le plaisir de pouvoir visionner sur internet les preches haineux de leur mosquée la plus proche.
- Vont ils vouloir moins de frontières? Ils comprennent qu'ils se font entuber avec les flux migratoires et de capitaux.
- Vont ils vouloir plus de droits sociaux? Ils payent deja 500 euros d'impots sur leur salaire brut, auquel on a deja déduit 340 euros de charges salariales et 600 euros de charges patronales. Leur état est surendetté.

Mélenchon a été battu a plate couture par le FN plusieurs fois. Pourquoi?

Les gens ne veulent pas de grands soirs ou de grands discours. Ils veulent qu'on leur rende la sécurité. Ils veulent pouvoir vivre décemment encore dans six mois. Ils veulent pouvoir faire des enfants sans se dire qu'ils font une grosse connerie. Ils veulent pouvoir se balader dans la rue sans risquer une agression ou un crachat. Ils veulent pouvoir mettre leurs gosses à l'école publique sans se dire qu'elle les transforme en attardés. Rien ne peut être construit sans ça. Seul le FN ou presque leur parle de tout cela. Est ce si dur à comprendre?

Je n'ai pas regardé l'émission, je la regarderais juste parce qu'il y a Judith Bernard.
Vous allez voir quand la droite va passer aux prochaines élections...vous allez voir et comprendre la différence.....j'attends de vous voir et vous entendre à ce moment là !!!!!
@ Bruanne, Rico, Sandy, Sébastien

Je viens de lire vos échanges.
Je n'ai pas tout compris dans la finesse des détails.
Je me couche de bonne heure car la sieste de l'après-midi est loin et que la nuit est longue...
Mais je pense que les neurones se sont activés.

J'aime bien mettre en situation.

Donc, je dirais que "Revendiquer" c'est parler, agir sur de l'Existant pour l'améliorer, le transformer...enfin agir autour.
C'est, qu'on le veuille ou non subir la loi, ce cet existant (parce qu'on pense l'autour de lui) que l'on veut voir bouger et donc se soumettre à son existence.

Alors que "affirmer" nous permet d'aller Ailleurs (un de mes mots préférés) pour agir autrement.
C'est penser ce qui n'a peut-être pas été pensé. C'est se soustraire de l'existant pour "Inventer" "Rêver" les possibles.
Et là, tu n'es plus soumis à cet existant qui t'encombre.
Tu es libre d'aller ailleurs.

Est-ce plus limpide que ce que j'avais dit plus haut?
Pour moi, oui.
Mais...

Bonne journée.
La parcelle à pommes de terre est prête et elle revendique ma présence pour que je puisse y déposer les tubercules.
Je ne peux que m'y soumettre ou aller acheter mes "spuntas" dans le SuperU du canton, ou attendre mon maraîcher du marché.

Je deviens l'esclave de ma terre, qui me donne la liberté de planter, en lui donnant mes restes de force pour la préparer...

Cercle vicieux.
Sondage : quelle catégorie socio-professionnelle a la plus grande force de blocage de l'économie ?

Je dirais les informaticiens.
Je vote pour une émission par semaine pour suivre toutes les Nuits debout !!

@si debout ?
Trotsky tue le ski !
Jean-Pierre Mercier est raccord avec son parti. Aucune trace de La Nuit debout sur le site de Lutte Ouvrière.
http://www.lutte-ouvriere.org
Qui se fait massacrer sur ce forum-ci ?
Ça devient assez classique sur le forum d'@SI.

Quand l'émission est médiocre, on tape sur Daniel et son équipe (qui aime bien, châtie bien).

Quand elle est réussie, si un intervenant est de droite (P.S. et au-delà), c'est lui qui morfle.

Mais quand les intervenant sont assez proches ou tentent des rapprochements, les forumeurs se livrent au jeu de massacre tous azimuts et poursuivent le combat sur le forum...

Excellente émission. Forum, très amusant.
Ce qui est dommage c'est que le gars de PSA ne veut pas a cause de ces émotions s'allier a #nuitdebout alors que bcp de mouvement (et mai 68 en est la preuve) démarre par les jeunes, qui est rejoint par le monde du travail (les employées ont remplacé bcp d'ouvrières , comme les ouvriers ou ont remplacé les paysans) qui feront bouger réellement les choses . Si les travailleurs ou qu'ils bossent ne rejoignent pas le mouvement c'est sur faudra recommencer en 2017 .
Vu l'ambiance a république , je ne crois pas que si ça s'arrête et que rien ne change, ont supportera de nouveau les élections qui se profilent et qui nous font plutôt vomir, donc même si l'a ça prend maintenant pas ce sera en 2017, la classe moyenne qui vote sera bcp trop dégoûté pour rester tranquille surtout avec l'exemple et l'expérience de ce qui passe dans les places Française .
Demain 9 avril (#40mars) tous a la manif , faut au moins que cette loi qui nous ferra du mal a tous (pas qu'aux jeunes) sois retiré totalement.

Merci Daniel enfin une émission sérieuse sur les mouvements qui s'animent.
Si on résume: Mélenchon se prend pour Pablo Iglesias, Lordon se rêve en Pablo Iglesias... d'autres également... Ça commence à faire beaucoup de Pablo Iglesias.. Mais les gars, vous n'avez même pas les cheveux longs alors arrêtez à la fin..

Et le coup "revendiquez c'est déjà se soumettre... " J ADORE! LOL
En 2s, c'est toute l'Histoire de l'humanité à la poubelle! Très bon.
Ben oui, "revendiquer c'est déjà se soumettre"

Définition: REVENDIQUER, verbe trans.
Étymol. et Hist. 1. a) 1437 « réclamer une chose qui nous appartient, qui nous revient légitimement et dont nous sommes privés »

Exiger, aller prendre, affirmer...ce n'est pas se soumettre.

Revendiquer c'est : "M'sieur, voulez-vous bien nous rendre, notre bon maître, ce que vous nous avez pris."
C'est être en état d'infériorité, c'est se mettre sous quelqu'un Donc, se soumettre.

Désolé de faire appel à la langue qui fait lien.
alors on te vole un truc et essayer de le récupérer c est se soumettre? Mais c est quoi ce délire?
de Spartacus à la commune en passant par tes congés payés, c etait que de la revendication derrière. Faut etre sérieux desfois..
Mais si ce truc que tu veux, personne ne l'a , tu ne l'as jamais eu et donc personne ne te l'a volé ?
... si tu le veux, tu l'inventes, et tu le fabriques.

Ça ne servirait à rien de le revendiquer : personne ne peut te l'accorder.

Tu peux revendiquer le droit d'avoir les moyens de l'inventer (par exemple revendiquer le droit d'occuper la place de la République afin d' y organiser des AG qui affirmeront un certain nombre de choses, dont quelques-unes deviendront peut-être des revendications à leur tour.)
affirmer? affirmer quoi? rien en fait.
Sauf si on se met à revendiquer. Et en vrai, nuit debout c est de la revendication sinon ca va s eteindre comme ca a commencé.. en discutant au café..
revendiquer ? revendiquer quoi alors ?
GP, là tu déconnes à donf ( et Lordon aussi, d'ailleurs).
Comme d'ailleurs les mecs qui ont jamais vraiment vécu dans leur chair les menottes aux poignets pour pas que la presse à emboutir te nique pas les mains, ou que t'aies le droit à 20 secondes de temporisation entre deux appels dans ton call center. Et là tu vois, les mecs de LO ou du NPA, ils ont beau avoir des vieux relents trostkos et même un peu stalinos des fois, ben ils ont pas complètement tort.
Et c'est peut-être aussi pourquoi Olive, il a un vrai public à la Poste et ailleurs.
Pour revendiquer.
La longueur de la chaîne?
Oui, mais c'est mieux que juste la couleur du collier.
Et revendiquer sur la chaîne, c'est juste commencer à la voir.
La chaîne.

Édit: un x aux poignets
Pourquoi LOL ?

En quoi l'histoire de l'humanité serait-elle celle de la revendication ????
Je ne comprends pas votre position.

Bien sûr que seuls les soumis ( qui n'ont pas choisi de l'être, et ne s'en satisfont pas) "revendiquent". Une revendication, étymologiquement, c'est un peu comme un recours en justice.
Quand on recourt à la Justice, on se soumet à une autorité, qu'on considère supérieure ( Dieu,le Roi, L'Etat, le Patron, la Liberté, l'Egalité, le Droit ...). Et par voie de conséquence on se situe soi-même en infériorité par rapport à cette autorité.

Mais si on ne croit plus à la supériorité de cette autorité ou si on conteste cette autorité, alors on ne "revendique" pas : on affirme, on statue, on décide ... en dehors du schéma dans lequel on pourrait revendiquer.

Des ouvriers revendiquent une augmentation. Des associés décident de s'augmenter.
Ben disons que quand tous vos ancêtres (qui ne se sont contentés à vous entendre que de "revendiquer") ont quand même donné leurs vies et leur sang pour que vous ayez un minimum de droits, il me semble quand même assez navrant que vous l'ayez oublié et que vous cherchiez à changer le sens de ce mot pour rabaisser leur combat.
Je pense qu'il n'y avait pas besoin de faire ça pour faire entendre l'idée qu'il ne fallait pas juste demander gentiment au gouvernement mais bien se mobiliser et se battre pour l'y obliger, je trouve ça assez maladroit d'opposer ainsi les gens à travers ce mot.
sandy,
nous ne nous sommes pas compris, la revendication n'est pas inféirure ou moins noble que l'affirmation à mes yeux. J'ai répondu plus bas à Rico, sur le même malentendu, dont je suis peut-être responsable car je n'ai pas pris la peine de pondre un message clair.

Par contre, ce que vous écrivez montre qu'il y a de votre côté aussi un truc pas clair :
" il n'y avait pas besoin de faire ça pour faire entendre l'idée qu'il ne fallait pas juste demander gentiment au gouvernement mais bien se mobiliser et se battre pour l'y obliger "
Depuis quand Nuit Debout souhaite obliger le gouvernement en particulier à une chose précise ? Et laquelle ?
Si c'était la cas, alors, oui, ils seraient dans la revendication ( ce qui n'est pas dégradant, je le redis) , mais justement ce n'est PAS ça.

Une dernière chose, mais ça m'a fait sourire : " tous mes ancêtres", pas plus que tous ceux des autres ne se sont probablement saignés pour que " j'aie" ( moi personnellement je ou quiconque d'autre) un minimum de droits : parmi les salauds d'avant, il y a nos ancêtres aussi. Enfin, moi, en tout cas, je ne crois pas être la descendante de tous les Justes depuis la nuit des temps. y'a probablement des exploiteurs, des voleurs, et tout un tas de trucs comme ça dans mes ancêtres ou dans les vôtres...
Depuis quand Nuit Debout souhaite obliger le gouvernement en particulier à une chose précise ? Et laquelle ?

Je ne suis pas certain que ce genre d'hypocrisie tienne longtemps et soit très productive. Chaque personne a des raisons de se trouver là, elle veut un changement de société et le but est clairement qu'il émerge une volonté commune capable de l'obtenir.
Au départ il y avait évidemment la lutte contre la loi El khomri.
J'espère bien que cette revendication, c'est à dire obliger le gouvernement à retirer ce projet de loi, est toujours d'actualité.
C'est le minimum à court terme.
Ensuite vous pouvez interroger chaque personne, elle vous dira ce qui ne va pas dans notre société et ce qu'elle veut voir changer.
Tous les thèmes qui y sont débattus le prouvent. Education, santé, travail ...

Comme je l'ai dit plus haut, il y avait d'autres façons, qui n'opposaient pas les gens entre eux, et qui ne manifestaient aucun mépris pour les luttes des autres personnes passées ou présentes, pour dire qu'il ne fallait pas juste demander gentiment au gouvernement mais se battre ( donc ici maintenir la pression populaire en étant plus nombreux aux occupations ) pour réellement l'obliger à céder.

Et vous ne vous en sortirez pas par ce genre de rhétorique.
Avouez simplement que c'est maladroit.
Non, ce n'est pas maladroit, c'est un constat.

Réécoutez l'intervention de 14 minutes de Lordon dans laquelle il a tenu ce propos.
http://www.dailymotion.com/video/x40ymf3_frederic-lordon-a-tolbiac-le-30-mars-2016_news


Le retrait de la loi travail, oui, vous avez raison, c'est l'urgence, c'est une grande et juste revendication, ...mais ça ne suffira pas.
Si cette loi est retirée, alors on "revient" à la situation actuelle, et on affirme que cette situation-là, ne va déjà pas.
Tous les intervenants que j'ai entendus ( à grand peine, faut vraiment que Nuit Debout trouve une bonne sono) ce soir, ils ne décrivaient pas "les risques" de la loi travail, mais le désastre de la situation actuelle.
Et ils cherchent ce qu'on pourrait faire pour que ça bouge, pour que ça cesse, pour que ça change.

Vous, sandy, on le sait, vous avez votre idée sur ce qu'il faut faire : votre réponse ( et je la respecte beaucoup), c'est qu'il faut voter pour Mélenchon.
Mais il y a beaucoup de gens qui partagent avec vous le constat de la mauvaise situation actuelle mais ne voient pas dans ce candidat et son programme la solution qu'ils attendent. Ils ne la voient nulle part, et ils la cherchent.
ça ne veut pas dire qu'ils la trouveront.
mais ce soir encore, c'est bien sur l'idée de grève générale que s'est terminée l'assemblée, exactement la même idée que celle qui était en grand sur la banderole à Tolbiac le 23 février.
Au fait, dans " les ancêtres qui ont lutté", vous voyez ce qui différencie 1848 de la Commune ?
Exactement la différence entre revendication et affirmation.
Pas tout à fait d'accord avec ce point précis – sauf s'il était utilisé comme une analogie; ce n'est pas "exactement" ça. La Commune n'a fait que reproduire le système antérieur déserté pour remédier aux nécessités. Elle l'a fait différemment, mais pas tant que ça, elle n'a affirmé qu'à la marge ou dans la forme, pas dans le fond.

Globalement d'accord avec tout le reste, cependant. Apparemment il y a deux types de gens: ceux qui comprennent ce qui se passe à #NuitDebout et les autres. Amusant à lire.
sauf s'il était utilisé comme une analogie

Il l'était, mais effectivement cette analogie est mal choisie, dans ce contexte. j'aurais dû au contraire choisir deux éléments totalement extérieurs à des mouvements politiques ou sociaux...
@Bruane

-1848, c'est la colère et le rêve, dans des clubs de discussion. Bref, c'est ce à quoi ressemblait le mai 68 des étudiants (vs la grève générale) ou ce à quoi ressemble la NuitDebout (mais, ils commencent à peine). 1848, c'est aussi les journées de juin et les massacres de Cavaignac.

-La Commune, c'est la prise du pouvoir. Bref un avant-goût des soviets. Moins la nationalisation de la Banque de France. Erreur fatale qui a permis le financement de la répression versaillaise.

Deux expériences à méditer quand on veut faire de la politique autrement.
Je redis ce que j'ai dit plus haut à gemp : ma comparaison ne se voulait qu'une analogie, et je l'ai très très mal choisie.
Si je pouvais supprimer le message je le ferais, mais je ne peux pas.
@ Bruanne c est exactement le contraire, et ca ne m etonne pas que vous ne le compreniez pas. Vous etes intoxiqués par TF1, sans même vous en rendre compte. La lutte revendicative, ca va, de l exigence d avoir des pauses pour aller aux toilettes à la récupération de la liberté de l'esclave. Vous pensez qu il y a une différence. Il n y a en a pas. Dans les deux cas, vous vous opposés aux puissants, aux dominants.. après ce sont des degrés d'oppression et de lutte.
Ca s appelle la lutte des classes, et l'histoire de toute société est l'histoire de la lutte des classes...
Vu que je ne regarde plus la télé depuis plus de 20 ans, ça doit pas être la faute à TF1 ... mais comme je ne les aime pas, si vous voulez les rendre responsables, ok.

On ne se comprend pas, et appremment vous croyez que je suis contre la revendication, ce qui serait assez étonnant dans ma position, vu que via mon syndicat et mes grèves je revendique beaucoup de choses, et je ne suis pas prête à renoncer.

MAIS, si un jour je désobéis dans l'exercice de mon métier, si je m'octroie un droit que par revendication je n'aurai pas obtenu, si je décide que maintenant c'est comme ça même si c'est en dehors des règles, alors ce jour-là je ne revendiquerai pas, j'affirmerai, et je me soustrairai, sur ce point-là, à leur autorité.

Je reprends votre exemple de la pause pour aller aux toilettes :
- si on la revendique, on le fait par les voies prévues : on écrit, on en parle dans les instances paritaires, éventuellement on fait grève pour obtenir le droit de faire cette pause. On se soumet aux règles habituelles dans le milieu du travail. Et c'est très bien, je n'ai rien contre les revendications, loin de là !
- si, à force de revendiquer sans obtenir un jour on s'arrête de travailler, on abandonne son poste pour aller pisser puis on revient et on reprend le boulot, alors même que c'était interdit, ce jour-là, on n'a pas revendiqué. Ce n'est ni mieux ni moins bien, c'est juste autre chose.
Arrêtez de vous enfoncer. Les revendications que l'on peut avoir ne préjugent en rien de la dureté du combat que l'on va mener pour les obtenir. C'est débile de vous en prendre au mot revendiquer. Une très mauvaise idée.
Eh, oh, faut se calmer sandy !
Le sujet de la discussion c'est le terme " revendiquer", suite à la déclaration de Lordon et à la question que pose DS à Mercier dans l'émission.
Si ça vous emmerde de parler de ça, allez sur un autre fil au lieu de nous trouver débiles d'en parler !

Vous l'avez écouté, le discours de Lordon ?
Vous l'avez regardée l'émission ?
Là, sincèrement j'en doute.

Vous parlez de quoi, vous, alors ? Que je juge si c'est plus ou moins débile que ce qui m'intéresse moi.
Si moi ça m'intéresse de débattre sur la différence entre revendiquer et affirmer et que j'ai des interlocuteurs, alors j'affirme que je le fais ici. Sans avoir à revendiquer ce droit auprès d'une quelconque autorité.
Si vous voulez en parler, bienvenue, si vous trouvez que c'est inintéressant passez votre chemin... mais intervenir pour dire que c'est débile, je ne vois pas trop l'intérêt.
Lordon contribue à la décomposition politique de la gauche de gauche... au même titre que Melenchon et les partis actuels (PC, NPA, LO, PG) mais pour des raisons complétement différentes (opportunisme ou/et sectarisme) . C'est ca le problème.. mais là c'est trop chaud pour s en rendre compte..
reste la lutte... mais sans dynamique politique, ca va etre compliqué...
Si c'est trop chaud pour s'en rendre compte, comment se fait-il que vous vous en rendiez compte ?
;-)
parce que je suis attentif... -:)
" reste la lutte... mais sans dynamique politique, ca va etre compliqué... "

Non, ça VA pas être compliqué, c'est très compliqué déjà, et depuis longtemps.

C'est bien une dynamique politique qui fait défaut, des luttes il y en a plein, plein, plein, tous les jours ... et peut-être que Nuit Debout expérimente un mode ( très fragile) d'élaboration d'une dynamique politique justement ?

En tout cas, ils font quelque chose.
Bon sang, apprenez à lire ...

Je ne vous trouve pas débiles d'en parler et encore moins de réagir à ce qui se dit dans l'émission ... c'est le principe du forum ...

Je trouve débile de vouloir transformer le sens du mot revendiquer, et j'ai expliqué pourquoi ...

Ayayaïe ...
"- si, à force de revendiquer sans obtenir un jour on s'arrête de travailler, on abandonne son poste pour aller pisser puis on revient et on reprend le boulot, alors même que c'était interdit, ce jour-là, on n'a pas revendiqué. Ce n'est ni mieux ni moins bien, c'est juste autre chose."

vous êtes juste viré, pour abandon de poste...
alors que si vous vous organisez avec vos collègues, gréve, occupation, retentissement de votre lutte alors peut etre vous aurez une chance d obtenir satisfaction.

Mais en fait je viens de saisir le truc. Vous etes persuadé que vous pouvez dépasser le statut d'exploité... Nous sommes soumis à des règles, des lois en effet, qui nous sont dictées par des puissances politiques et économiques. Le seul moyen de se défaire de ces chaines, ce n est pas en s imaginant qu on ne les porte plus aux pieds, c est en les brisant. Et cela passe par la revendication ...
vous êtes juste viré, pour abandon de poste...

Si c'est un seul qui le fait, probablement.
Si celui qui le fait a le soutien des autres, si les "chargés de l'autorité" se retournent ?

Briser les chaines, ce n'est pas de la revendication.
par la revendication on peut obtenir que le Maître retire les chaines.
par l'affirmation, on les brise soi-même ( mais pas tout seul !)
vous décrivez une lutte sociale... mais vous refusez d assumer que les formes de lutte classique revêtent les vôtres. Car l'image du syndicaliste/salarié revendiquant, fabriquée par la pensée dominante joue à plein..
vous risquez de tomber dans un truc ultra gauche, narcissique. C'est un peu ce qu on pourrait reprocher à Judith Bernard. Les gens qui ont l impression d'inventer quelque chose, généralement reproduisent des expériences passées avec juste une petite spécificité temporelle qui donne l impression que c est nouveau ou tout simplement par ignorance de la militance internationale et de l’accumulation des expériences.
Mais entre Seattle, les indignés en passant par les pratiques des centres sociaux italiens... tout ceci n est pas forcement nouveau. Et on s en fout d ailleurs, ce qui compte c est ce que cela existe..
Vous affirmez de façon très péremptoire ce que vous croyez comprendre de ma position, et vous vous plantez complètement. Mais alors complètement.
Je suis salariée, je suis syndiquée depuis plus de 20 ans, et j'ai été déléguée syndicale.
Je suis très militante dans mon syndicat, et je ne le regrette pas.
En ce moment-même je suis impliquée dans l'organisation d'actions syndicales car nous portons des revendications fortes. ( vous noterez que j'ai bien dit " renvendications", là).

MAIS je vois aussi les limites politiques de cette façon-là de participer à l'évolution de la société.

Bien que militante syndicale, il m'est arrivé de faire des actions pour lesquelles je n'étais pas "couverte" par mon syndicat, et même parfois en désaccord total avec lui, et les deux fois où ça m'est arrivé ( la troisième est pour dans quelques jours, je pense, mais 3 fois en 20 ans, c'est pas beaucoup) ça a consisté à désobéir, pour affirmer. Sortir de ce cadre-là, parce qu'à ce moment-là aucune solution n'était dans le cadre, et le cadre était même une partie du problème.
Faut surtout prendre en compte que le cadre dans lequel Lordon parle d'affirmer est celui de réunions (AG) à volonté politique globale où il s'agit bien d'affirmer un autre modèle de société plutôt que de revendiquer des trucs au gouvernement. C'est-à-dire: nous ne revendiquons pas le retrait de la loi El Khomri, nous inventons un autre modèle de société (voire: nous l'essayons ici même). Puis nous luttons pour le mettre en place. Bien sûr ce n'est que le tout début. Revendiquer le retrait d'une loi VS Affirmer un autre modèle social, politique, économique.
Il ne s'agit pas, je pense, dans l'esprit de Lordon, des revendications que peuvent avoir des salariés & syndicats pour leurs droits dans des luttes locales, sur leurs entreprises.
Bonjour, il ne faut pas opposer les deux choses. Cela n'a aucun sens. Le retrait de la loi c'est une urgence, c'est du court terme, et cela n'empêche en rien de réfléchir à la société que nous souhaitons et comment la mettre en place.
Pensez à toutes les personnes qui vont subir de plein fouet cette loi, ce n'est pas acceptable, et nous devons tous et toutes nous mobiliser pour éviter ce malheur. Ne rendez pas ce service au gouvernement en détournant les gens de cet objectif immédiat. Et s'il est obtenu, pensez à combien cela légitimera ce mouvement naissant, et combien cela incitera les gens à venir gonfler ses rangs.
Le fait que le retrait de cette loi ne doit pas être le seul objectif, que l'objectif soit bien plus ambitieux, ne change rien au fait que cela doit être un objectif là maintenant.
Bonjour, il ne faut pas opposer les deux choses. Cela n'a aucun sens

Courage Bruanne. La pédagogie est l'art de la répétition.

C'est vous et vos lunettes déformantes qui opposez Sandy.

Et quand vous faîtes une fixette sur une opposition imaginaire vous tournez en roue libre personne ne peut vous faire entendre raison.

Lordon et Bruanne n'opposent rien du tout ils distinguent.

Revendiquer c'est très bien.

Affirmer, imposer, exiger c'est différent et c'est très bien aussi.

Envie de lire des choses intéressantes marre de me coltiner vos objections hors sujet qui polluent les fils de discussion.
Distinguer revendiquer et exiger, c'est bel et bien faire le postulat que revendiquer ce n'est pas exiger.

Un jour je vous donnerai des cours de logique.

Aussi c'est réduire revendiquer à ne pas exiger, et donc à la caricature comme quoi cela serait "quémander".

C'est donc dénigrer toutes les luttes qui portent des revendications.

C'est donc opposer les gens entre eux, d'un côté ceux qui revendiquent, et de l'autre ceux qui sont au dessus de la revendication, qui ont beaucoup plus d'ambitions, pas comme les autres pecnos archaïques qui sont restés avec leurs méthodes passéistes malgré leurs échecs répétés.

Voilà l'idéologie qui ressort de cette rhétorique. Et je trouve cela très dommage. Car Lordon pouvait très bien expliquer qu'il ne fallait pas se contenter de quémander sans pour autant dénigrer les autres formes de luttes et ceux qui y ont participé. C'est d'autant plus dommage quand on reconnait tout ce que ces luttes ont apporté, fort heureusement.

Réfléchissez avant de parler, merci.
@ MARTIbis
J avais bien compris, mais c est juste que l'autre modèle social il va se construire en opposition justement à ce que représente la loi Hollande/Valls/El Khomri, donc c'est relier, le versus ou le "nous sommes au delà de etc.. " sont justes dangereux. Surtout que c'est l'opposition à cette loi qui gonfle les rangs des manifestations.. et que nous sommes encore qu'au début et que tout reste à faire..
@ Bruanne. En fait ce que je ne comprends pas pourquoi vous opposez les formes de lutte avec une hiérarchisation en plus. Il y a diverses formes de résistance, et s acharnait à les opposer, c'est juste inutile et dangereux pour le mouvement lui-même. Les limites du syndicalisme sont réelles puisqu'elles délimitent uniquement le cadre de l'entreprise. Mais toutes les formes de lutte ont leurs limites, c'est en ca qu il faut agréger un maximum de formes pour augmenter l'aire de la contestation. Chacun apprendra de tout le monde et on deviendra le nombre.
Vous êtes aujourd'hui à la fois syndicaliste et militante politique (j imagine que votre action se situe dans un changement ou une rupture avec la société existante), vous avez une expérience particulière à offrir au mouvement, des formes d'action, des manières de communiquer pour faire passer une idée de résistance etc.. Le débat sur, on est en train de faire quelque chose de nouveau, on mesure notre puissance, on est au dessus de toutes les autres formes de lutte.. nous renvoient plus à un nombrilisme de l'action plutôt qu'à une volonté d'agréger, de se renforcer et de construire autre chose.. C'est cela qui m'inquiète.
Des paroles de bon sens merci rico.
@ Bruanne. En fait ce que je ne comprends pas pourquoi vous opposez les formes de lutte avec une hiérarchisation en plus. Il y a diverses formes de résistance, et s acharnait à les opposer, c'est juste inutile et dangereux pour le mouvement lui-même.

J'en lis deux qui opposent et qui s'acharnent à cause d'un problème de malcomprennette. Vous et Sandy.

Relisez posément les réponses de Bruanne SVP.
A noter que finalement Lordon lui-même est revenu sur ces propos.
Je crois avoir lui Lordon dans le MD, plus que réticent à l'égard de Podemis et Iglesias. Il relevait les occurrences de l'expression "no podemos". Ce qui est un comble pour un mouvement qui prétend le contraire. Bref, je parierais 1 peseta sur leurs chances de renverser le système. Mais pas plus.
Et pourtant l'ami Lordon l'a bien dit : il faut passer du revendicatif à l'affirmatif.

Si maintenant même l'ami Schneidermann n'écoute pas...
J'écoute l'acte 2, Mercier redit ce qu'est la grève dans le monde industriel, et pourquoi il croit à cette forme d'action.
Sa position est juste, mais ça " m'énerve " quand il parle de l'industrie et qu'il dit " le monde du travail" ...
non, monsieur Mercier " bloquer le fonctionnement pour acculer les décideurs n'est pas un mode d'action transposable tel quel de l'industrie vers d'autres formes de travail. Tout simplement parce qu'il y a des tas de gens qui ne " produisent" pas des biens marchands, mais ces gens font bien partie du "monde du travail".
C'est probablement simplement une maladresse de sa part, je n'imagine pas que pour lui seuls les ouvriers sont des travailleurs, mais c'est à ce genre de détail qu'on voit qu'il y a du boulot pour se retrouver tous unis.

Idem lorsqu'il a parlé de la jeunesse de banlieue, en disant qu'elle était là : dans les usines.
Oui, sauf celle qui est à la fac, celle qui est dans le tertiaire et celle qui a pas de boulot.

Encore avant, il a dit "on est tout, c'est nous qui produisons".

... trois fois, donc, qu'il tient un discours qui, à mes yeux est un discours assez décalé.
Oui, les ouvriers sont très importants, et la grève, dans le milieu de la production industrielle est un outil très puissant de lutte.
Mais on ne peut pas en rester là, il y a trop de gens qui ne peuvent pas utiliser cet outil, les ouvriers ne sont pas assez nombreux pour porter seuls toutes les luttes nécessaires, et quand bien même, ça n'aurait pas de sens.
Il y a des tas de chômeurs, de travailleurs qui ne "produisent" pas, d'étudiants, de retraités, de sans papier... qui doivent inventer autre chose.
Nuit Debout, on ne sait pas ce que ça donnera, mais faut que les syndicats de la production entendent.
Comme quoi un bon syndicaliste peut être un politique contre-productif.
Ah le gauchisme de Lutte Ouvrière !! Superbement stérile !! Les salariés vont se gouverner et changer les choses sans hommes politiques, et prendre le pouvoir sans élection............Disons-le franchement : voilà aussi une des raisons pour lesquelles les choses ne changeront pas. Un obstacle à faire sauter, donc. LO et ses rêveries infantiles, à écraser.

Ce message a été supprimé suite à la suppression du compte de son auteur

Jean-Pierre Mercier n'adhère pas à la formule de Lordon "Revendiquer c'est se soumettre... etc.", et ne comprend pas son langage.
Comme je comprends qu'il ne le comprenne pas !
Mercier est un ouvrier qui sait ce que revendiquer implique, ce que lutter signifie concrètement dans le monde du travail.
Lordon est étranger à ce monde, et je ne vois pas grand chose qui puisse les rapprocher.
Pour ceux qui connaissent les éléments de langage de LO, inutile d'attendre le dénouement de l'émission pour connaître le pedigree du "copain" de PSA -on ne dit plus camarade, à LO, c'est tout le charme convivial de la secte : point de salut sans et hors (comme on dit au RC lens) la classe ouvrière, l'alliance de classes a été à l'origine de l'échec de 36 comme de 68, etc...

Donc opposer les deux discours n'a guère de sens : en faisant de l'entrisme dans les syndicats majoritaires, le militant LO ne revendique pas au sens traditionnel (salaires, temps de travail...). Il rejoint ainsi une partie des adeptes de l'insurrection qui vient, dont les mythologies remontent parfois aux sources de l'action directe (tiqqun et le parti imaginaire, dans les bouquins édités par Hazan).
" L'insurrection qui vient n'aura pas lieu" (Judith Bernard).
Bon, mais qui la souhaite vraiment ?
Très belle émission. J'apprécie les différences d'opinions, et surtout, surtout, les rapprochements que l'on sent, malgré les paroles, malgré la geste différente et séparée.

Voilà qui atteste de l'existence d'autres affects, moins tristes, si ce n'est joyeux !

Edit: M... je voulais pas répondre au commentaire, mais commenter l'émission...
Edit 2 : ;D
Très belle émission malgré le final surréaliste avec Mélenchon, pas besoin d'être fin psychanalyste pour se rendre compte qu'il parle de lui quand il éructe que les interviewers sont morts de trouille.
J’arrête le visionnage. Prôner la violence sur les personnes, comme ça, sans que personne ne moufte, je ne peux pas.
pour la nuit debout assis dans son canapé, oubliez Rémi Buisine, ya une radio
http://mixlr.com/radiodebout/
et une TV
https://www.youtube.com/watch?v=kck-Hgjafgs&nohtml5=False
C'est bien beau tout ça. Je me demande qui sera le petit malin qui réussira à tirer la braise pour sa sardine.
Malaise devant cette émission

Ce syndicaliste qui use ses semelles dans l'organisation de luttes sans y arriver, qui est content d'une lutte qui a échoué, et qui boude les lieux où ça bouge un peu. Qui ne comprend pas que c'est par l'union des mouvements qu'il s'en sortira, qu'il ne comprend pas qu'il a davantage besoin de Périscope et de Twitter, de Nuit Debout que des ténors de sa centrale syndicale.

Bien sûr, que les syndicats seraient mieux entendus s'ils relayaient leur lutte par des moyens contemporains, que l'image d'un patron ou d'une boîte aujourd'hui est aussi un capital sur lequel il faut taper pour se faire entendre.

Et penser que les ouvriers ne seraient pas plus fiers de lutter, s'ils étaient relayés par la société debout et par les médias non traditionnels, c'est une grave erreur stratégique.

Et quand je pense que c'est à PSA que ça se passe, le syndicalisme d'aujourd'hui qui lutte avec les moyens d'hier, c'est triste.

Quand il se met à critiquer Mélenchon, c'est de lui qu'il parle, toujours les mêmes méthodes, dit-il. Quand ça ne marche pas, on en change, non ?
Judith suit le mouvement depuis le début. Elle occupe la place mais pas forcément toute la nuit puisqu’elle jongle avec ses différents emplois du temps. Non seulement elle a tout suivi mais elle est aussi partie prenante du mouvement. Elle l’accompagne sans mot dire car elle préfère ne pas l’ouvrir pendant les assemblées générales. Elle estime avoir déjà assez de couverture médiatique et ne souhaite pas monopoliser la parole. Elle rechigne surtout à l’idée de devenir leader. Pas de chef. Pas de porte-parole.


Est ce qu'il n'y a que moi qui trouve cette phrase hallucinante ?
Alors, Judith elle y va mais pas tout le temps, parce qu'elle a d'autres trucs importants à faire. C'est sûrement là la grosse différence avec une occupation "à l'ancienne", les ouvriers de PAS, ou même ceux de LIP dans des temps plus anciens, n'ont pas le loisir de choisir d'occuper ou pas en fonction de leurs emplois du temps bien chargé. Judith, elle, elle "jongle". C'est un mot important, ça veut tout dire. Et puis, elle est bien bonne de rechigner à devenir leader, parce que si elle voulait, elle pourrait prendre tout ça en main en deux coups de cuiller à pot.
Quel délire...
Une réaction à propos du making-off. J'étais place de la république mardi soir quand Ruffin et Davisse sont venu faire leurs speechs. Je précise que je peux pas être à République tout les soirs, alors j'avais choisis mardi pour assister aussi à leurs interventions. Et l'impression que j'en ai retiré est la suivante :
- Il y avait beaucoup de monde. Peut-être plus que le premier soir d'ailleurs.
- l'intervention était prévue pour 19h je crois. Mais c'est vers 20h30-21h, alors que l'AG battait son plein depuis plus de 2h, que la modératrice a annoncé la présence des 2 invités, et a un peu "imposé" une suspention de l'AG pour leur laisser la place (elle a dit qqch comme "tout le monde est d'accord je pense pour laisser F Ruffin et F Davisse intervenir). Il y a eu acclamation de la foule, mais on a pu sentir que tout le monde n'était pas d'accord et il y a eu quelques protestations à voix haute, qu'interrompre le déroulement de l'AG même pour Ruffin - surtout pour Ruffin - c'était une entorse aux principes du mouvement.
- Ils ont fait leur intervention qui portait sur l'esthétique des films sociaux, et à moi, ça m'a parut en décalage avec le moment, alors qu'on sortait à peine du CR de la commission action et de ses prises de parole libres, qu'on était bien dans le jus.
- au final, les 2 intervenants ne sont pas resté longtemps. J'ai eu l'impression qu'ils avaient écourté leur intervention car ils ont senti eux-mêmes qu'ils n'étaient pas vraiment à leur place à ce moment là... Ruffin !...
Bref, j'en est conclu 2 choses :
- Le mouvement est lancé et a pris sa propre dynamique. Beaucoup des participants, même "fan" de Ruffin, sentent l'impérieuse nécéssité d'avoir un mouvement sans porte parole, avec une exigence démocratique très haute.
- Les commissions devraient avoir la possibilité de monter des sessions d'invitation pour faire descendre dans l'arêne de la République des personnalités comme Ruffin (en fait, je rêve de voir quelqu'un comme Badiou par exemple au milieu de la place dans une discussion à 500 ou 1000).
Je vais me taire et attendre la fin de l'émission..

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