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Nigeria : "On sait que les médias ne comprendront pas"

Sophie Bouillon est directrice adjointe du bureau de l'AFP de Lagos. Elle vient d'écrire "Manuwa Street", un livre qui décrit l'expérience et le travail d'une agencière au Nigéria, et revient avec Daniel Schneidermann sur un pays complexe et divisé, trop souvent réduit, dans les médias, à deux mots : "Boko Haram".

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Super émission ! J'aurais pu vous écouter pendant 2h de plus ! Je retiens :
- il y a 200 millions d'habitants. 20 millions d'habitants à Lagos. "Une petite ville, c'est 3 millions d'habitants."
- les conflits sont nombreux mais surtout de différentes n(...)

Le Nigéria est un poids lourd de l'Afrique de l'Ouest et jouera un rôle capital dans l'avenir du continent et au-delà, de par sa démographie, ses ressources naturelles et son dynamisme culturel (Nollywood, premier producteur mondial de films, et je n(...)

Témoignage courageux. 

On ne peut que souhaiter bon retour au Nigeria à cette sympathique journaliste   et lui conseiller la prudence dans cet énorme pays ce qui doit être forcément difficile quand on a la charge d’informer !

Derniers commentaires

Très bonne émission qui m'a permis d'en apprendre beaucoup à la fois sur le Nigeria et sur le travail de correspondant AFP.

Bien sûr, on aimerait en savoir encore plus vu la complexité du pays. D'ailleurs, tous les pays sont complexes si on regarde de près. Simplement, certains sont très peu traités par les médias français et le Nigeria en fait partie.

Daniel, cela aurait été intéressant de confronter ton invitée avec un ancien correspondant de FT (Financial Times) à Lagos, Tom Burgis. Il est actuellement basé à Londres pour le FT. Il vient de sortir un livre ('en anglais), autrement plus puissant "The looting machine" un livre sur les entreprises, les politiciens et les intermédiaires qui conspirent pour piller les ressources africaines.  Contact tweeter https://twitter.com/tomburgis 

J'ai adore l'émission.


J'aurai voulu savoir qu'elle vision a la journaliste du Nigeria dans disons 30 ans.


Contrairement a Brenda je suis d'etre positif sur le futur de ce pays. 

Un pays globalement pauvre, tres tres jeune, qui maintient une natalite elevee, un regime politique faible, et une densite de population deja superieur a 200hab/km2.


On verra si je me trompe mais pour moi ca m'a tout l'air d'etre surtout une bombe a retardement.

Enfin bon plus de consommateur pour le capitalisme ca va faire exploser le PIB du pays, mais pas certain que le PIB/hab augmente significativement.

Quelle super émission !


J'oubliais la bagarre avec ses propres rédactions parisiennes qui "savent" toujours mieux que vous ce qui se passe sur votre terrain ou qui réagissent en urgence sur un sujet que vous leur avez proposé une semaine avant, parce qu'un autre media en a parlé et donc, "c'est vrai". 

Intéressant de se focaliser sur une journaliste, sur un pays, parce qu'un livre sort. Mais il serait passionnant de faire aussi une émission transversale, sur le travail d'information des journalistes correspondants de terrain étranger.

Vous entendrez alors que les défis sont plus ou moins les mêmes, que l'on soit au Nigéria ou en Grèce. 

Il faut sans cesse se bagarrer 

- avec les autorités locales, qui veulent donner une belle image du pays (un sujet à part entière) et qui vous soudoient avec fric, honneurs, invitations   

- avec les autorités françaises sur place, qui veulent le moins de bruit possible

- mais aussi avec soi-même pour ne pas tomber dans une fascination exotique ou exotique du pays  et de ses us et coutumes, et lutter contre la facilité en se laissant embrigader dans la petite caste francophone (ou anglophone) local.

Le coup de servir de bouclier (ou d'éclaireur) pour les médias locaux est un classique aussi. Combien de fois j'ai posé des questions en conférence de presse à la place de mes collègues qui ne pouvaient le faire, au risque de se griller . "Vas-y toi, comme cela si Libération ou RadioFrance en parle, on pourra en parler nous aussi, en justifiant qu'on répond à une attaque étrangère (toujours cette fameuse image du pays) 

Un peu plus d'analyse politique et économique dans le rendu journalistique serait aussi bienvenu de la 

côté musique, dans les années 60-70 il y a eu Fela Kuti, de nos jours les artistes nigérians qui cartonnent, c'est ce genre-ci (12 millions de vues pour ce clip de la diva Yemi Alade publié il y a 4 mois) :



Visiblement même avec des bons sentiments ASI ne comprend pas non plus le Nigeria.

Déja la capitale du Nigeria n’est pas Lagos ( certes fut un temps) et dire que le Nigeria est juste scindé en 2: le sud riche et le nord pauvre c’est aussi réducteur que la bouse de BHL.

Oui le sud est plus riche du fait du pétrole mais l'économie du Nigeria ne se limite pas qu’à ça. Le nord est aussi riche à cause de sa puissance commerciale.Ce n’est pas un hazard que Aliko Dangote vienne du coin.


C’est comme si on regarde la France par le prisme d’ile de France.


La capitale du Nigeria est Abuja et est située en plein milieu.


Vous avez raison qu’il ya toujours eu des conflits inter communauté et c’est très localisé ça n’a jamais été à l'échelle nationale.

Je n’utiliserai pas le terme ethnique que je trouve assez réducteur car c’est quoi une ethnie au Nigeria sachant que les Haussa Fulani peuvent être vus comme un ou 2 groupes ethniques selon les critères qu’on veut bien y mettre. 


Dire que le Nigeria n’est pas un pays démocratique c’est quand même un pays gros peu importe le passé politique. On parle du présent cher Daniel. 

 


Tout est question du public cible!


J'ai regardé cette émission avec intérêt, bien qu'un peu brouillonne, la complexité du Nigeria, une puissance africaine régionale est touchée du doigt. La carte était une très bonne idée et j'ai découvert avec un peu d'effroi la partition de fait entre « l'état islamique de l’Afrique de l’Ouest » et le reste du pays.

Cette émission a été instructive à plus d'un titre, le journaliste parle à un public et il ne me semble pas que le public de Sophie Bouillon et par l'extension de L'AFP soit les Nigérians. Quand Bouillon parle de la "chance" du Nigeria, concernant l'épidémie d'Ebola, elle illustre parfaitement la condescendance occidentale analysée, dans un article d'Aljazeera de 2014. Je vous laisse le découvrir ici Nigeria, Ebola and the myth of white saviours | Ebola | Al Jazeera (en anglais). Enfin "end SARS brutality" avait été largement couvert, par une grande partie de la presse britannique : BBC, Channel 4 news, The Guardian, etc. ... La brutalité de la répression a aussi été diffusée sur les écrans de TV ici. Il me semble, que les britanniques travaillent de plus en plus avec la presse locale, qui n'est évoquée par la directrice adjointe de l'AFP, qu'à la trente cinquième minute de l’émission.

Ce n'était pas seulement parce que Buhari se déclarait anti corruption, que son élection a suscité autant d'espoir, c'est aussi parce que la transition démocratique, avec le président sortant acceptant sa défaite et reconnaissant la victoire d'un opposant était un fait historique pour le pays.

Ayant le privilège d'habiter au Royaume-Uni, j'ai constaté la pugnacité des journalistes britanniques, lorsqu'ils questionnent leur corps politique, ca change nettement de l'obséquiosité des journalistes français envers le pouvoir exécutif. Entre petits billets, glissés aux journalistes nigérians et grands voyages luxueux accordés à certains grands noms du journalisme français …

Pas de mention non plus du statut de producteur de pétrole du pays, et sur le manque de redistribution des richesses ?

Ceci dit, j'ai trouvé les questionnements de Sophie Bouillon sur le rapport du journaliste à l'ethnie ou à « la sorcellerie », sur la manière de décrire ces réalités, en tant qu'outsider, très pertinents. J'ai aussi été touchée, par sa volonté de documenter, la mort "des petites gens", ceux auxquels personne ne s'intéresse, il y a des jours, comme ça ou je ne désespère pas complètement du journalisme, que je fasse ou non partie du public cible!


En voyant l'intervention de BHL, je peux comprendre que Sophie Bouillon ait eu du mal à répondre à toutes les bêtises que raconte BHL car presque chaque mot qu'il dit (ou qu'il fait dire à son intervieweuse) est une bêtise:

- le chrétien pentecôtiste au Nigéria, présenté comme celui qui l'aurait gentiment appelé : ces mouvements sont parmi les plus dangereux dans le monde et encore plus dans ces pays où ils font des ravages depuis des années. Si j'osais, je dirais même qu'ils sont complices de l'appauvrissement du pays tellement ils ponctionnent la population pour leur petit confort : les prêches enflammés sont très suivis et permettent de récolter des fonds, les prêcheurs roulent en belles voitures et ont intérêt eux même à maintenir des tensions pour garder leurs ouailles auprès d'eux. Donc premier point, la source est pourrie. Il est de plus manipulé par une ONG Chrétienne dans un pays où il y a aussi des oppositions sur le partage des richesses entre chrétiens et musulman (les chrétiens sont dans la zone pétrolière et ont le contrôle de la source de richesse, et de corruption).


- les bergers peuls comme l'explique bien Sophie ne sont pas obligatoirement radicalisés. On parle bien ici d'opposition entre nord et sud qui existe depuis des décennies (en tout cas cela existait déjà au siècle dernier). Deuxième point : la simplification de l'islamiste dangereux fait encore des ravages (après en avoir fait en Syrie dans les textes de la France Insoumise et consorts, BHL n'a pas le monopole des conneries)


- "l'état nigérian qui est un grand état, un état qui fonctionne" : celle-là, Sophie a oublié de la relever mais pour toute personne qui a été au Nigéria, c'est comment dire... En langage des forums, je ne pourrais le résumer que avec un bon ROTFL des anciens. Non, à la rigueur dire que l'état est grand, on peut le dire, mais penser qu'il fonctionne... Il faut se rappeler que le Nigéria est l'inventeur de l'escroquerie nigérianne. Vous la connaissez tous sous la forme de ce riche qui a un problème pour faire sortir de l'argent et qui vous demande votre numéro de compte... Au Nigéria, c'est l'arnaque 419 du numéro de la loi qui régit ces escroqueries, ce n'est pas pour autant que ces infractions sont condamnées!


- "un état assis sur des richesses considérables, sur une rente pétrolière énorme" : alors oui, l'état est bien assis sur ces richesses, dire que pour autant c'est l'état qui en profite, c'est abracadabrantesque. La devise quand j'y suis passé : l'état nigérian exporte ce qu'il n'a pas et importe ce qu'il a : son armée allait un peu partout pour imposer la démocratie et il importait du pétrole car la raffinerie ne fonctionnait pas... Donc non, l'argent du pétrole ne va pas obligatoirement à l'état : le Nigéria s'est longtemps battu pour garder le titre de pays le plus corrompu au monde!

Donc dernier point, croire que l'état nigérian peut faire quelque chose quand il n'arrive toujours pas à contrôler ni les armed robber qui trainent dans tout le pays, ni les affrontements ethniques historiques (et entretenu par les anglais et les français, souvenez vous du Biafra), ni le reste, c'est n'avoir rien compris au pays. Si l'état nigérian contrôlait quelque chose, ce pays serait le plus riche du continent et il aurait recommencé à attirer les élites même européennes à l'université d'Ibadan.


NawaO


Merci à Sophie Bouillon pour son témoignage. Je peux hélas lui dire que la violence existe depuis très longtemps au Nigéria, elle est juste passée à une échelle supérieure après s'être calmée pendant longtemps : certains disaient là bas que la violence de la guerre du Biafra avait calmé les risques d'un retour à ce niveau, il faut croire que la mémoire de cette guerre s'est perdue.


M. Schneidermann commet une erreur factuelle en début d'émission en présentant Lagos comme capitale du Nigeria. Certes Lagos est la plus grande ville du pays, sa capitale économique mais la capitale du Nigeria c'est Abuja.



Emission très intéressante. Merci.

Je trouve qu'il faudrait qu'elle soit vue par un max de gens cette émission ...et puis j'aimerai tant la partager !

En tout cas, Merci 

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> "Il y a des dépêches que j'écris parce qu'il faut qu'elles soient dans les archives. TV 5 Monde les reprendra peut-être, mais à Franceinfo on n'entendra pas parler du massacre à Makurdi, par exemple."


La dépêche AFP que TV 5 Monde a publié le 15 janvier 2018 (lien ci-dessus),
France24.com l'a publié 4 jours plus tôt, le 11 janvier. Comme ça vous savez.


Sans oublier que France24 a également consacré une interview à Sophie Bouillon et son livre le 23 avril 2021.


Il suffit de suivre.

Le Nigéria est un poids lourd de l'Afrique de l'Ouest et jouera un rôle capital dans l'avenir du continent et au-delà, de par sa démographie, ses ressources naturelles et son dynamisme culturel (Nollywood, premier producteur mondial de films, et je ne parle pas de la musique qui a été évoquée). Mais nous n'en connaissons rien, si ce n'est ce que la télé nous dit, c'est-à-dire que c'est un pays violent, et qu'on y siphonne du pétrole.


Manuwa street est sur Ikoyi, une île de Lagos extrêment protégée et contrôlée, où se trouve une bonne partie des expats et bureaux de multinationales (notamment pétrolières). C'est un peu une prison dorée car les conditions de vie des expats sont très bonnes. Ça doit être un peu étrange d'exercer le métier de journaliste dans une telle situation, c'est un peu comme être dans l'oeil du cyclone.


Me voilà nostalgique des aloha pineapple en terrasse à chocolat royal. Des rencontres à la Nike art gallery. Des immenses arbres aux troncs noirs. Des joggings dans le quartier des ambassades. Des imbéciles qui font des pointes sur 100m avec leur Ferrari sur Banana Island parce que c'est le seul endroit où les routes sont pas defoncées, inondées ou bouchées. Du bruit permanent des clims et des générateurs, auxquels on est si habitués que le silence, lorsqu'il se produit, inquiète. Des tapis roulants de l'aeroport toujours en panne, avec le moteur démonté et qui reste sur le côté pendant des années. Quelqu'un a dû essayer de le réparer un jour. Des rencontres bizarres comme ce techicien anglais de Rolls Royce qui voyageait avec des pièces pour faire l'entretien d'une voiture d'un client richissime. Des agents a l'aéroport qui demandent toujours si on a quelque chose pour eux, et qui cherchent ce qu'ils pourraient bien confisquer. Du "petit personnel" qui vit dans les boys quarters au pieds des grandes résidences de leurs "masters" qui jouissent de tout. De leur superstition et de leur foi. De notre "cook" Victoire, qui allait et venait chaque weekend du Bénin sur un taxi okada (mobylette) et qui s'est gravement brûlé le mollet sur le pot d'échappement lors d'une chute, disant que ce n'etait rien. Le docteur, ce n'etait pas pour elle, trop cher, alors il ne reste que la charité de "monsieur" et "madame". Elle est morte de maladie un an après que nous avons quitté le pays, à 40 ans à peine, ils ne vivent pas vieux là-bas. Elle nous manque, mais elle a surtout dû manquer à ses enfants pendant les années où elle s'est occupée des nôtres. Cette bulle, je la regarde avec nostalgie, mais cela ne suffit pas à en cacher la laideur. Reste le sourire de Victoire.

Merci pour cette passionnante émission, on y apprend beaucoup de choses. 

Si cette émission nous a un peu décrassé le cerveau, il en faudrait autant pour nombre d'autres pays, je pense!

Entretien passionnant, qui nous fait un peu sortir du cadre habituel dans lequel on traite l'Afrique et ses problèmes.


BHL s'est encore fait avoir. La prochaine il faut que ce soit Botul qui s'y colle : il est plus crédible.

D une semaine a l'autre sur ASI on traite de sujets qui ressemblent à une douche écossaise. Vendredi dernier on touchait le fond de l' insipide avec des jeux vidéos et là on est dans du lourd. 

Nigeria 200 millions d habitants, âge médian de la population 18 ans et, une journaliste qui dit (avec le sourire) pendant toute l'émission "c est complexe": zones de non droits, corruption, problèmes ethniques, religieux. Mais démocratie quand même, dans le sud une jeunesse éduquée qui adore la musique et regarde vers les USA. Quel gloubi-boulga que ce pays. Une question dans tout ça, quand on est une journaliste qui vit et travaille dans un pays comme celui là ne risque t'on pas sa vie tous les jours ?

Super émission ! J'aurais pu vous écouter pendant 2h de plus ! Je retiens :
- il y a 200 millions d'habitants. 20 millions d'habitants à Lagos. "Une petite ville, c'est 3 millions d'habitants."
- les conflits sont nombreux mais surtout de différentes natures : Nord-Est -> Boko Haram, devenu ISWAP (motivations idéologiques) ; Nord-Ouest -> différents groupes motivés par l'argent ; centre du pays conflits autour des terres, des peuls, etc.
- le passage sur les manifestations qui ont eu lieu pendant les élections américaines et peu après l'assassinat de Samuel Paty. #EndSARSNow TT sur Twitter pendant un certain temps. Les journalistes occidentaux (souvent décriés par ailleurs) ont cette fois été largement reconnus comme très utiles car leurs images ont permis d'attester que les manifestants n'étaient pas armés. Je n'avais pas entendu parler : un nouvel exemple qui illustre la représentation très orientée du monde que j'ai en tête.
- les difficultés que les journalistes rencontrent pour accéder au pays (une fois, il a fallu 8 mois à Sophie Bouillon pour obtenir un visa)
- il y a à peu près autant de chrétiens que de musulmans. Les tensions entre les deux existent.
- ce que les médias ne parviennent pas à couvrir de manière pertinente : Juju (pratiques spirituelles faisant appel aux surnaturels) et conflits entre ethnies.
- le président Boiré a 78 ans. A l'époque, son élection a suscité beaucoup d'enthousiasme (moment journalistique très fort pour S. Bouillon). Mais finalement, "il ne tient pas le pays".
- l'âge médian est de 18 ans. wouah : en 2017, l'âge médian en Afrique est de 19,6 ans, l'âge médian à l'échelle mondiale est de 30,4 ans, en Europe il est de 42,2 ans...
- le Nigeria, ce n'est pas que Boko Haram. Problème : même si on veut parler d'autres sujets, ça prend beaucoup de temps de d'énergie pour couvrir les conflits. S. Bouillon explique que recroiser les sources prend des heures et des heures. Et puis, on ne peut pas ne pas parler des horreurs qui surviennent (devoir de mémoire envers les victimes et fonction d'archivage).

- Le Nigeria, c'est aussi : le cinéma nigérian (Nollywood) et la musique.

Bref, merci !

Témoignage courageux. 

On ne peut que souhaiter bon retour au Nigeria à cette sympathique journaliste   et lui conseiller la prudence dans cet énorme pays ce qui doit être forcément difficile quand on a la charge d’informer !

La semaine dernière, le sujet ne m'intéressait pas à priori... et l'émission fût absolument indigeste.
Cette fois, Daniel est là et le sujet peu ordinaire est captivant !
On apprends beaucoup de choses et on aurait même voulu que l'émission soit plus lo,ngue !

PS AU fait, Daniel, en Thaïlande, au Vietnam et sans doute aussi en Chine, le rituel de l'enveloppe au journaliste local est un passage obligé.
Parfois même avec un DVD de photos "prêtes à l'emploi" ou un article "clé en mains" à recopier, résumer...
Vous sembliez découvrir la pratique, sachez qu'elle est universelle !


Bien à vous et merci pour cette remarquable émission

Quand vous écrivez « universelle », vous signifiez, ici, en FFrance aussi?

Durant l’écoute, j’ai pu faire des parallèles entre le traitement de l’information au Nigéria et en France: par ex sur les morts qui tombent de covid.  J’aurais apprécié plus de développements sur la diversité du pays, des activités.

Et un grand merci à S. Bouillon, une fière journaliste.

Bah, en France les rétributions sont symboliques. En province, surtout...

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