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New French Wave ?

Projections et débats dans les clubs branchés de New York à Tokyo, informations régulières sur les sites spécialisés anglo-saxons, dossiers critiques admiratifs. Vu de l’étranger, le cinéma français connaîtrait depuis dix ans une «nouvelle nouvelle vague» faite d’œuvres jeunes, radicales, dérangeantes, contestataires. Pourtant, la majorité du public français n’a jamais entendu parler ni de ces films ni de leurs auteurs.

Derniers commentaires

Pour cotoyer pas mal d'étrangers, j'ai l'impression que pour la plupart, il y a le même étonnement que pour la majorité des Français quand on leur explique que par exemple, Daft punk ou Phoenix sont des Français.
le parallèle qui est fait entre la french horror touch et le pacte des loups c'est cette volonté de revenir au genre qui a fait les marques de noblesse du cinéma français depuis son invention (par nous rappelons le quand même :) Méliès tout ça, c'est nous, c'est personne d'autre, un peu triste de voir que le cinéma français n'est devenu que du film d'auteur 3pièceikéa ou de la comédie Kolossal.
Je suis assez étonnée par le fait de mettre en parallèle Le Pacte des loups avec cette vague de "French Horror". Il me semble que, tant du point de vue du budget que de la réalisation, le premier est nettement plus hollywoodien... et a eu un assez grand succès en salles, y compris dans les multiplexes.
L'absence de succès grand public pour les autres films cités me semble plus ou moins inévitable. Pour des spectateurs non habitués au gore, les films comme Saw font partie d'un format Hollywood dont ils ont l'habitude, et semblent plus faciles à regarder et moins dérangeants, d'une certaine façon, que ces films. Cela dit, je me souviens avoir vu Haute tension à sa sortie, dans un UGC, un jour de fête du cinéma, et la salle entière applaudissait les scènes finales...
Enfin, c'est un lieu commun, mais les chiffres de spectateurs en salles ne reflètent pas vraiment le nombre réel de spectateurs français qui ont vu ces films. Leur très faible diffusion en salles, et le type de public visé, les condamnent plus ou moins au téléchargement illégal. J'ai beaucoup entendu parler de La Horde (que je n'ai toujours pas vu), mais par bouche à oreille, à un moment où il n'était visible dans aucune salle à Paris et pas encore disponible en dvd - la plupart de ceux qui m'en parlaient l'avaient donc téléchargé.
Sur la critique, et la tendance à l'appliquer via une idéologie, voir cet entretien avec houellebecq (attention c'est long), vachement interressant.

http://www.dailymotion.com/video/xept62_entretien-de-michel-houellebecq-rin_creation?start=445#from=embed
J'ai vu le docu Viande d'origine française et il est à la fois passionnant et très équilibré. D'un côté il met en avant la ségrégation dont est victime le film de genre en général et le film d'horreur en particulier, de l'autre il n'oublie pas de faire la critique de la qualité de certaines productions et de souligner que l'herbe n'est pas forcément si verte que ça chez le voisin.
Néanmoins on voit bien que le système de financement français actuel ferme la porte à quasi tout ce qui sort de la case 20h30 de TF1 (j'adore quand le mec de Wild Side dit qu'en France on produit des super téléfilms pour le cinéma). Et c'est un vrai problème pour la diversité du cinoche français : on croirait qu'on a jamais eu de Melville, de Delon, de Bébel... Sans parler de films d'horreur, on a même plus de polars d'action tout simples, à part les quelques films d'Olivier Marchal. A une époque y'avait un Delon ou un Bébel en superflics par moi ! Un prophète était tellement une exception que tout le monde s'est extasié dessus : y'a une part de qualité du film, c'est sûr, mais je suis persuadé que ça vient aussi d'un manque chronique dans le style qui permet à la moindre réussite de sortir encore plus du lot.

Et y'a aussi certainement la faute d'un public français pas réceptif à tout ça tout simplement. Un public qui accepte très facilement la suspension d'incrédulité dès que ça vient des USA, de Corée voire d'Espagne, mais qui refuse obstinément de se laisser embarquer dans des trucs franco-français. Y'a qu'à entendre les critiques sur les polars de Marchal (entre autres) : ouah c'est pas crédible les flics y roulent en merco et les fusillades lol, alors que Al Pacino qui habite dans une maison d'architecte à 10 millions dans Heat et qui roule en je sais plus quelle caisse de luxe, ça passe, pas de blème. Les Français sont des veaux !
Du coup jme suis revu Frontière(s) hier... et ce soir c'est Martyrs.
C'est juste que le public Français s'insurge dès qu'une faute de frappe est faite, dès que quelque chose "semble" trop évident et n'est pas traité à travers dix milles couches d'interprétation.
Le cinéma doit impérativement véhiculer un message fort, comme Inception par exemple où l'on passe deux heures à écouter des gens parler de leur rêve comme si ils étaient perdus dans un supermarché.
Preuve en est dans ce Thread où, quand la discussion devient constructive quelqu'un débarque pour demander si le signe * qui traine négligemment après un mot est un message codé cynique, une attaque larvée contre l'interlocuteur coment ça une faute de frappe? Mais non je suis sur que l'étoile est un symbole crypto-fasciste dissimulé dans le message pour me faire perdre ma convenance.

Et quand un interlocuteur s'avoue à court d'argument (on en serait à moins quand on voit la véhémence et la mauvaise foi absolue dont certaines personnes font preuve) et bien il faut encore lui courir derrière comme homme qui voudrait finir le débat avec les mains.

"Viens te battre si t'es un homme"

En fait, le public français va au cinéma non pas pour voir des films, mais pour débattre de la nécessité d'aller voir des films.

Nous sommes dans pays où tout est tellement étiqueté lustré, rangé archivé qu'on ne peut pas aimer la série Z, les films de Guy Maddin, le Free Fight et la physique quantique etc...

Sinon on est un espion, où un menteur. Il faut à tout prix se ranger derrière un camp, le camp de celui qui gueulera le plus fort et qui sortira la phrase la plus 20ème degré possible.

Mais en fait, la pensée unique reste de la pensée unique quand on persiste à haïr tout ce qui ne ressemble pas à la norma.

Et comme la norme évolue selon l'importance des divers camps, et bien nous avons là un beau serpent qui se mord la queue.
Hello,
histoire de trouver une piste quand au pourquoi les films français B, Z etc ne marchent pas ou peu en France, Je dirais, en voyant le succès des Chtis, ou du Pacte des Loups ( l'exception), c'est que le public français cherche de l'authenticité culturelle, ses racines, du terroir d' abord pour ensuite s'enfoncer dans une histoire originale... à voir.
Seb
Allez, une petite chronique sur Martyrs. Attention, spoilers inside.
Et une vidéo interview du réalisateur, Pascal Laugier.

Un homme intelligent parlant intelligemment du cinéma de genre, et qui réalise de bons films. Que demander de plus?
Article très intéressant, je me considère moi-même comme cinéphile et force est de constater que si j'avais déjà entendu parler de ces films je n'en ai vu aucun.
Un petit mot sur le coté "cheap" comme explication possible de leur echec, il ne tient pas la route face aux saw qui effectivement marche très bien alors qu'ils sont abjects et nul, avec une photo dégeu, des cadreurs débutants, un montage chaotique et des acteurs en carton.

Mais bon comprendre le public français, à l'impossible nul n'est tenu comme on dit.
Y'a surtout des vrais problèmes de copinage et de "fils/filles de" qui bloquent la création de certains films. On se rend pas compte de la mafia du bon goût et du trafic d'influence que peut constituer le CNC. Le filtre c'est :
- le porteur du projet est-il un ami/famille de ?
- le sujet est-il culturellement correct ? (le traingle amoureux entre bobos rive gauche ou la crise existentielle d'un(e) quadra parisien(ne) étant des thèmes phares)

Si on fait pas partie du sérail et qu'on a un sujet un peu audacieux, c'est quasi fichu (quasi parce que y'a des exceptions : le récent Djinns en est une). Le système d'avance sur recettes n'est pas fondamentalement mauvais, mais il étouffe effectivement la diversité potentielle du cinéma français, couplé qu'il est à des producteurs très frileux qui ne financent que des projets ultra calibrés (la comédie franchouillarde ou le drame sentimental à la française pour aller vite).
Ça serait intéressant de voir comment le cinéma Coréen fait : il a explosé à l'internationale en partant de pas grand chose (comparé à la France), et livre des films dans TOUS les styles.
Rafik :
LPR :
"Haute tension, La Horde, A l’intérieur, Frontière(s), Martyrs. [...] (que nos collègues américains appellent le «lesbian chic»)"
ah bon ?

Oui, je sais. Au début, ça m'a surpris également.
Et puis en réfléchissant un peu :
l'héroïne de Haute tension est effectivement une lesbienne refoulée; c'est même explicité (scène de la masturbation)
A l'intérieur gravite entièrement autour du combat très "charnel" de deux femmes. l'enjeu est la possession du corps de l'autre.
Frontière(s) contient une scène extrêmement troublante où l'héroïne se fait tondre "délicatement" par une autre femme; puis elle affronte une autre femme tout en portant une robe de mariée ensanglantée.
Les héroïnes de Martyrs vivent ensemble, dorment ensemble, tuent ensemble - et je ne parle pas de la scène de bain, finalement sensuelle, avec l'espèce de femme mutante qui arrive en milieu de métrage.

Nos amis américains ne sont donc peut-être pas complètement à côté de la plaque.


En reponse : les films d'horreur jouant beaucoup sur toutes sortes de fantasmes nottament tous raprochements entre sexualite, violence et morbidite, le fantasme tres masculain du lesbiansime est effectivement presque toujours present dans ces films.
Mais une ou deux sequance dans un film ne suffit pas a qualifier un film dans un genre.
La phrase de la chronique laisse penser que nos amis americains classent ces 5 films cites dans le genre "lesbian chic", or ca n'est pas du tout le cas.

Autrement, je suis quand meme assez trouble par l'ensemble de l'article.

Qu'il y ait une "mode" ou un renouveau du cinema d'horreur parmis les realisateur francais et qu'on s'interesse a ce phenomene, soit.

Mais de la a dire : "La nouvelle nouvelle vague que l'étranger adore, et que les Français ignorent", je ne suis pas du tout d'accord.

A part "Haute tension" qui est sorti officielement en salle aux USA, "La Horde", "A l’intérieur", "Frontière(s)" et "Martyrs" n'ont ete presentes aux USA que lors de festivals ( Martyrs sorti dans quelques salles a NYC et L.Al. ), ou le public est forcement deja conquis et loin de representer le grand public, et/ou sont sortis directement en DVDs.

Ces film sont egalement, sortis directement en DVD dans la plupart des pays non francophones : Ils n'ont ete presentes en salles qu'en France, ou ils ont fait la tres grande majorite de leur box office, ce qui implique que c'est en France que le public est le plus large et le plus ouvert a ces films cites.

Je suis heureux de voir les mentions du succes en Italie pour un des films, et au Japon pour un autre, mais c'a m'a l'air d'etre des cas tres isoles, ne justifiant pas, a mon avis le sous-titrage d''"adoration" de tout le monde sauf les francais pour ces films.
Et dans le genre "tentative d'explication d'un phénomène inexplicable", il faut revenir sur la guéguerre Cinéma de genre vs Cinéma d'auteur. Si elle a ffectivement bien eu lieu jusqu'au début des années 2000 dans les revues citées (Starfix, Cinéphage, Mad...), il faut bien se rendre à l'évidence : elle n'a plus lieu aujourd'hui. Quand Aja est interviewé dans Première ou que Martyrs a de bonnes critiques dans Télérama; on se dit que tout ça, c'est du passé. Or, une revue comme Mad Movies (que je ne peux même plus feuilleter tellement c'est bourré de mauvaise fio et de réflexes intellectuels d'ados attardés) continue d'alimenter cette "guerre", de deux façons : 1/ en défendant aveuglément le cinéma de genre contre le reste du monde, comme si le cinéma "pas de genre" n'avait pas depuis longtemps assimilé le sexe, le gore et la violence, 2/ en continuant de cracher sur le cinéma d'auteur, régulièrement voué au gémonies à coup de comparaisons foireuses ("mieux vaut se taper la Horde qu'un Pialat chiant").
C'est peut-être aussi ce genre d'attitude, "moi contre le reste du monde", qui handicape la plupart des réalisateurs de cinéma de genre français dès la base de leurs projets. Et bloque ensuite tout le processus de commercialisation des films.
Or, une revue comme Mad Movies (que je ne peux même plus feuilleter tellement c'est bourré de mauvaise fio et de réflexes intellectuels d'ados attardés) continue d'alimenter cette "guerre"

De nombreux sites aussi...
Tout à fait, Mad était juste cité en exemple... Un bon exemple en ce qui me concerne, puisque c'est un magazine que j'ai lu longtemps, et que j'ai abandonné justement à cause de ça.
Y'a un moment où il faut se rendre compte qu'on peut aller voir Martyrs ET Ozon, La Horde ET Téchiné.
Y'a un moment où il faut se rendre compte qu'on peut aller voir Martyrs ET Ozon, La Horde ET Téchiné.

Exact.
De là à les mettre sur le même plan, c'est une autre histoire.
Non, justement, c'est EXACTEMENT cette histoire. Le "mépris" n'est pas plus valable dans un sens que dans l'autre. Par exemple, je préfère laaaaaaaaargement Martyrs au dernier Téchiné (La fille du RER), que j'ai trouvé merdique.
Non, justement, c'est EXACTEMENT cette histoire. Le "mépris" n'est pas plus valable dans un sens que dans l'autre.

Pas d'accord, il n'y a pas de mépris dans ce que je dis.
J'aime voir un bon film d'horreur, et je sais pourquoi je vais le voir. Et parfois je suis surpris d'y découvrir quelque chose que je n'attendais pas, a priori.
J'aime voir un bon Téchiné, et je sais pourquoi je vais le voir (j'aime moins Ozon, à part Sous le sable et Huit femmes, pour des raisons totalement opposées...). Et je suis parfois totalement déçu.

Par exemple, je préfère laaaaaaaaargement Martyrs au dernier Téchiné (La fille du RER), que j'ai trouvé merdique.


Mais bien sûr, aucun problème !
Ce qui est important, ce qu'on peut aimer voir les deux, pour ce qu'ils sont.
Pas d'ostracisme ou d'élitisme.

Par exemple, j'aime écouter I Am et John Coltrane.
Eh bien, malgré tout l'intérêt que je porte au groupe marseillais, leur importance et leur "poids", leur influence, leur impact créatif, les nouveaux paradigmes esthétiques qu'ils auraient apporté dans l'art qu'ils pratiquent, la musique, ne peuvent en aucun cas être comparés à ceux du saxophoniste.

Ça ne m'empêche pourtant pas de les écouter, de les apprécier.
Mais je ne recherche absolument pas la même chose en écoutant l'un ou les autres.
Et je tiens l'un pour un génie, pas les autres.

Et l'on pourra encore rediscuter des mérites comparés de Coltrane et Bach.

Je ne dis pas que ça s'applique aux réals que vous citiez, c'est juste pour expliquer qu'une certaine "hiérarchie" peut exister, et qu'elle n'a rien de méprisant, et qu'elle n'est en aucun cas une quelconque preuve d'un esprit fermé, obtus.
Bien au contraire.
Tout ne se vaut pas, c'est comme ça, le tout est d'être capable de ne pas se couper de quoi que ce soit par simple esprit d'opposition, d'éducation, de classe, etc.
De profiter de tout ce que l'expression artistique peut nous offrir, et de la recevoir pour ce qu'elle est. Sans lui inventer des qualités qu'elle n'a pas, ni lui en retirer.
C'est un "travail" de tous les jours...
OK, je vois mieux ce que vous vouliez dire.

Et en effet, il y a des films qui ont plus de "valeur" que d'autres. Maintenant, je pense pour ma part qu'il y en a vraiment de chaque côté - que ce soit dans le cinéma de genre ou dans le cinéma "officiel". Et pour reprendre la comparaison entre Martyrs et La fille du RER, je pense même que le premier a beaucoup plus de valeur cniématographique que le second; au delà même de mon ressenti subjectif.

On pourrait même pousser plus loin en disant que le Cinéma a souvent bien plus progressé par le cinéma dit "de genre" que par le cinéma plus généraliste. Chaplin et la comédie, Hitchcock et le polar, Kubrick et la SF... En France, Godard et Truffaut étaient des fans de cinéma de genre américain, et c'était leur influence principale. Même un grand comme Orson Welles a autant révolutionné le cinéma avec Citizen Kane qu'avec le polar très B "La soif du mal". Encore récemment, on peut penser ce qu'on veut des évolutions technologiques de Cameron dans Avatar, mais c'est encore un film de SF, donc "de genre" qui fait évoluer le cinéma vers autre chose.

Si la hiérarchie existe évidemment entre les oeuvres, elle n'est pas cantonnée à reléguer le cinéma de genre en dessous du reste.
(et c'est ce que Rafik essaie de faire ici, et qui suscite l'incompréhension de certains).
Maintenant, je pense pour ma part qu'il y en a vraiment de chaque côté - que ce soit dans le cinéma de genre ou dans le cinéma "officiel".

Tout comme moi.
Sachant que c'est toute cette catégorisation systématique qui empêche de juger sereinement si un film est "bon" ou pas...

Et pour reprendre la comparaison entre Martyrs et La fille du RER, je pense même que le premier a beaucoup plus de valeur cniématographique que le second;

C'est très possible, je n'ai vu ni l'un ni l'autre, donc je ne me prononcerai pas.
Mais je suis sûr que vous pouvez étayer ce que vous avancez (aucune provo, ni second degré, ni sous-entendu de ma part, pas plus qu'une demande d'explication), et qu'on peut acquiescer à votre jugement si l'on est intellectuellement honnête, et si effectivement les "preuves" sont là (pas le temps d'affiner les mots choisis, j'espère que vous comprenez ce que je veux dire).

On pourrait même pousser plus loin en disant que le Cinéma a souvent bien plus progressé par le cinéma dit "de genre" que par le cinéma plus généraliste.

Peut-être aussi parce que cette catégorisation n'existait pas encore telle qu'on nous l'a imposée depuis quelques décennies. Ou tout du moins que les frontières étaient bien plus perméables qu'elles ne le sont maintenant. Mais il fallait bien que la critique et le business segmentent pour cibler, n'est-ce pas ?

Si la hiérarchie existe évidemment entre les oeuvres, elle n'est pas cantonnée à reléguer le cinéma de genre en dessous du reste.

Non, pas par défaut, c'est exact. Ce serait un pré-supposé qui n'a aucune raison d'être.
Statistiquement, on peut cependant, sans en faire une condition ou une généralité, plutôt une conséquence (interviennent séparément ou conjointement ambition, moyens, technicité, invention, compétence, etc.), constater que le "genre" (les genres ?) contient peut-être plus de déchets que le cinéma plus "classique".
Merci de bien comprendre ce que je viens de dire...

(et c'est ce que Rafik essaie de faire ici, et qui suscite l'incompréhension de certains).

Certains, oui.
De mon côté (mais je ne vais pas refaire l'historique), ce n'est pas le but, mais les moyens utilisés que je questionne.
C'est fou d'être à ce point coincé dans sa bulle et hors de la réalité* pour croire que le cinéma post Nouvelle vague est un cinéma classique face au "cinéma de genre" qui a bien 50 ans de plus.
Pouvez-me dire où j'ai dit ça ?

Et que signifie la petite étoile ? Un oubli lors d'un copié-collé ?

Va falloir apprendre à lire correctement si vous voulez qu'on discute et ne pas préjuger de qui est dans la réalité, et qui ne l'est pas.
le "genre" (les genres ?) contient peut-être plus de déchets que le cinéma plus "classique".

J'ai du mal comprendre ce que vous entendez par "classique" ou "genre" alors



La petite étoile, c'est un des internes et sa chef de clinique qui rentre dans le bureau alors que je ferme la fenêtre de l'ordi en catastrophe --->
Donc quand vous lisez ça :

le "genre" (les genres ?) contient peut-être plus de déchets que le cinéma plus "classique".


Vous en déduisez que je suis capable de :

croire que le cinéma post Nouvelle vague est un cinéma classique face au "cinéma de genre" qui a bien 50 ans de plus.

Ce n'est plus de la lecture, là...

La petite étoile, c'est un des internes et sa chef de clinique qui rentre dans le bureau alors que je ferme la fenêtre de l'ordi en catastrophe --->

Et ils vous laissent sortir bientôt ?

ps: humour
pps : débile
ppps : pour être en phase
Eut égard à l'ensemble de vos contributions, je l'ai compris comme ça. Maintenant je vous (ré)invite à préciser le sens que vous attribuez à "genre" et "classique"
Comme je suis "coincé dans ma bulle et hors de la réalité", je compte sur vous pour m'éclairer, eu égard à l'ensemble de vos contributions...
J'hallucine.

Vous sur-interprétez mes phrases et vous me demandez de me justifier ?
Vu l'ensemble de vos contributions, vous voudriez que je vous réduise à l'image qu'on pourrait avoir en survolant rapidement vos posts, sans chercher à s'arrêter sur le fond : que vous n'êtes qu'un p'tit mec qui cherche la baston, incapable de lire correctement les propos de vos contradicteurs, bourré d'a priori et de complexes, qui en chie dans son boulot et qui cherche à se faire bien voir de son chroniqueur favori ?

On peut pas faire autre chose que ce type de gamineries, bordel ?
On parle de la même chose, du cinéma.

Si vous m'avez lu, vous saurez que je regarde à la fois ce qu'on appelle abusivement le cinéma d'auteur (tout film est un film d'auteur) et le cinéma de genre (chaque type de film est à ranger dans un genre, si on veut).

Ce que je voulais dire, en précisant de bien vouloir me comprendre, je me re-cite :

Non, pas par défaut, c'est exact. Ce serait un pré-supposé qui n'a aucune raison d'être.
Statistiquement, on peut cependant, sans en faire une condition ou une généralité, plutôt une conséquence (interviennent séparément ou conjointement ambition, moyens, technicité, invention, compétence, etc.), constater que le "genre" (les genres ?) contient peut-être plus de déchets que le cinéma plus "classique".
Merci de bien comprendre ce que je viens de dire...


C'est que statistiquement, on a plus de chances de se planter quand on veut faire un film, par exemple fantastique, et qu'on n'en a pas les moyens, la technicité, l'invention, les compétences, etc.
Parce qu'il faut autre chose en plus, difficilement définissable.
Et qu'à tourner dans un studio (l'habitat, pas le plateau) avec un scénario très dialogué, on prend (a priori) moins de risques que d'essayer de reproduire une armada intergalactique avec des pots de yaourt. Ce qui n'implique pas automatiquement de produire un bon film.
L'"école" Corman est un parfait exemple de cinéma de genre, où les réussites les plus inattendues côtoient les bouses infâmes, alors que les moyens techniques et financiers sont les mêmes.

Et quand je parlais de cloisonnement plus imperméable assez récent, c'était pour dire que personne ne songeait à ennuyer Huston quand il passait du Faucon Maltais au Trésor de la Sierra Madre, de Moby Dick aux Désaxés.
Pour finir une carrière éclectique par une superbe adaptation de Joyce.

Et quand je dis "ennuyer", c'est pour marquer la différence avec ce qui se passe maintenant, où des réalisateurs qui ont commencé dans le "genre" sont marqués comme d'une marque d'infâmie.
Et devront lutter deux fois plus pour prétendre réaliser (mode CNC-vision on) "un film d'auteur"(mode CNC-vision off).
Ce qui n'implique pas que leurs films de genre soit bons, pas plus que leurs films d'auteur...

Un rappel : lisez moi correctement, pas trop vite avant le retour de vos chefs, mot par mot, dans l'ordre, entièrement. Merci de votre attention...
...

on va arrêter là alors sinon on va encore dire que je cherche la baston.
Ah oui ?
Dommage, il y avait là des arguments que vous pouviez contredire.
Sans faire de raccourcis.

Bien évidemment vous avez pris le paragraphe vous concernant comme acquis, sans voir le conditionnel ?
Figure de style.
Si je le pensais, je n'essaierais pas de discuter avec vous.
Qui pourtant me casiez "dans une bulle, hors de la réalité".

Et si je vous invite à me lire lentement, et entièrement, c'est bien parce que je vois que vous interprétez de façon incorrecte ce que je veux dire, et que vous avez vous-même précisé que vous lisez et répondez dans les moments de liberté de votre boulot...

Je vous signale que j'ai répondu à votre invitation.
Et maintenant vous arrêtez ?

Faites ce que vous voulez.
"Dommage, il y avait là des arguments"

c'est peut-etre aussi ca le probleme
Je sais. J''avais des choses à répondre sur cette vision Zemmourienne des cultures mais je n'aime pas le ton de la discussion, et un modérateur me surveille (c'est pour ça que je zappe automatiquement les messages de LPR qui cherche à me faire déraper à chaque occasion)
Ma première intervention vous a peut être vexé mais pas de quoi dépasser autant les limites de la courtoisie.

Bref : plus envie.
Je n'ai pas dépassé les limites de la courtoisie. J'ai dit "et si ?"

Que vous le preniez pour une vérité n'est pas de mon fait, alors que je vous avais dit que la discussion serait impossible "si je"...

Quant à asséner un "vision Zemmourienne des cultures", sans l'étayer et en se barrant, excusez-moi, mais là le discourtois, pour rester poli, c'est vous.
J'attends au moins des explications sur ce que je considère comme une insulte.

Et on peut très bien discuter sans s'invectiver, ce que je vous disais dans la deuxième partie de mon post (arrêtons les gamineries...).
Encore faudrait-il que vous l'acceptiez au lieu de vous contentez de phrases lapidaires.
Et alleeeeez...
C'est reparti....
Si tu n'as rien d'autre à dire, ce n'est pas la peine de t'en mêler, merci.
Ha ben c'est sûr, si vraiment votre passion c'est de vous envoyer des gnons, je vais finir par pas m'en mêler. C'est dommage, on aurait bien aimé comprendre.
-Vous expliquez à mots couverts que Reda est un pauvre type écervelé et énervé.
-Ce dernier renonce à poursuivre l'échange, vous laissant le mot de la fin (ce qui y rare sur un forum, la forme poussant à toujours vouloir avoir ce mot de la fin).
-Vous en remettez une nouvelle couche ("Ah ? Vous ne répondez plus ? Il y eu pourtant matière. Mais bon, on a la répartie que l'on peut, pauvre ami !")

Alors qui est le plus gamin des deux ?
Celui qui éteint l'incendie, ou celui qui le nourrit à l'alcool brut ?

Et voilà surtout que vous dégagez avec suffisance et mépris Djac Baweur, qui ne fait que souligner à quel point cette dernière tirade est futile.
Avant de traiter les autres comme des fanatiques, il va falloir songer à balayer devant sa paroisse.
Djac est une personne que je connais IRL, nous suivons une discussion via mail depuis quelque temps sur ce sujet, je lui parle de cette façon car je sais qu'il comprend ce dont il s'agit.
Je ne me serai jamais permis de m'adresser à quelqu'un que je ne connais pas de cette manière, s'il était intervenu sur ce sujet, à ce moment-là.

-Vous expliquez à mots couverts que Reda est un pauvre type écervelé et énervé.

Non, je réponds à Reda que si je pratique comme lui, en ne m'arrêtant pas au fond de ce qu'il écrit et seulement sur la forme, on pourrait (le conditionnel, partout, relisez) le considérer comme ça.
Ce que je ne fais pas.
Je dis "Et si ?"

Je pense qu'il a compris et accepté ce que je voulais dire, puisque l'échange se poursuit.
Eric Zemmour adore les Rolling stones mais refuse de les considérer comme des grands musiciens, sous pretexte qu'ils font du rock.

Pour justifier ma comparaison qui n'est pas une insulte et qui ne tombe pas de nul part.
Le jour où vous me verrez dire ça, vous pourrez me taxer de ce que vous voulez.

Maintenant, si vous considérez que tout se vaut, on peut en parler.
Désolé, en train d'éditer, puis j'ai oublié que j'étais en édition.
Donc le post, en entier :


Le jour où vous me verrez dire ça, vous pourrez me taxer de ce que vous voulez.
Par exemple, Richards est un des plus grand rythmiciens de la guitare rock, et oui, à ce titre c'est un grand musicien (i.e. pratiquant de son instrument). Nier ça révèle si besoin est la connerie de Zemmour (d'où le truc resté en travers du gosier...).

Maintenant, et malgré tout le plaisir que j'ai pris sur Sticky Fingers ou Aftermath, aucune de ses compositions n'atteint la perfection du Requiem de Mozart ou l'extraordinaire modernité dissonante de la Xe de Mahler.
Voir l'extrême sophistication rythmique et mélodique d'un Zappa si l'on veut faire contemporain des Stones.
Et alors ? Et était-ce le but recherché ?

Non, et on s'en fout, les quatre sont jouissifs.

Haute Tension n'approche pas la perfection de Citizen Kane, la riche épure (oui, je sais, c'est un oxymore, volontaire) de n'importe quel Kurosawa, l'esthétique de Wenders, l'inventivité visuelle de Seijun Suzuki, le génie de la mise en scène des Chaplin muet, et alors ?

Tous sont jouissifs.
Chacun a leur niveau.

Vouloir toujours tout opposer ou tout mettre au même niveau n'a aucun sens.
Ça n'a rien à voir avec une conception zemmourienne, ni avec un quelconque élitisme, ou ce que vous voudrez.
Parce qu'il n'y a pas de pré-supposé figé disant que aucun film d'horreur (exemple) n'atteindra jamais la réussite artistique des plus grands films.

En tout cas, vous ne me verrez pas dire ça.
Je l'attends, l'ai peut-être manqué, mais je suis tout à fait persuadé de cette possibilité.

Et ça n'empêchera pas ces cinéastes d'être de "très grands maîtres de leur métier" (pour reprendre Haneke cher à votre cœur).
Ce qui ne veut pas forcément dire qu'ils feront de très grands films.
cf mon nouveau post plus bas. J'étais bien dans le vrai.
Re- mon post plus bas expliquant pourquoi je pense que vous avez tort quant à mon conception de la différence entre les deux...
J'ai omis de préciser qu'il se jusstifiait en avançant que le rock ne pourrait jamais égaler la musique classique.
C'était lors d'une discussion avec Joey Starr sur le rap (qu'il qualifiait de sous culture).

Cela me semble assez proche de votre comparaison Coltrane/IAM.
Si vous n'êtes pas à même de comprendre que Coltrane a inventé, là où I Am est excellent dans son genre mais n'apporte rien à l'art musical, je ne peux pas grand-chose pour vous.

À moins de commencer à vous parler de sa conception de l'improvisation basée sur la substitution d'accords par rapport à une grille donnée, et le jeu sur les tensions et résolutions (je fais simple...).
Cette conception poussée à l'extrême par Coltrane a influencé quasi tous les saxophonistes ténor (sans parler des autres musiciens) depuis la découverte d'albums comme Giant Steps, ou ses multiples variations autour d'une scie comme "My Favorite Things". Et je laisse de côté sa dernière époque...
Il a inventé un nouveau langage musical.

Maintenant, d'un point de vue purement musical, I Am n'invente rien, et alors ?
Leurs albums sont-ils bons ? Oui.
Leurs textes intéressants ? Oui.
Leur maîtrise technique et vocale digne d'intérêt ? Oui.

Voilà en quoi je fais la différence entre Coltrane et I Am.
Et j'aime pourtant les deux.
Paradoxe ?
Non, ouverture.

Et parce qu'indépendamment des apports de l'un ou des autres, leur musique se ressent.

Et, pour finir, et malgré les différences entre musique dite savante et musique dite populaire, vous ne me verrez pas qualifier quelque chose de sous-culture.
J'aimerai aussi vous inviter à lire les nombreux bouquins où musiciens de rock reconnaissent eux-mêmes, et non pas par fausse modestie, mais par sens de la réalité (musicale), qu'ils n'arrivent pas à la cheville des compositeurs classiques.
Et alors ? On s'en fout, mais on ne fait pas comme si ça n'était pas un fait.

Ceci dit, en passant, les mariages rock/orchestre des années 70, à prétention d'écriture symphonico-savante, à quelques exceptions près sont d'horribles bouses.
Ça s'est heureusement arrangé quelques années plus tard, quand les artistes folk et rock se sont tournés vers des compositeurs/arrangeurs ayant une vraie culture de l'orchestre, de son écriture et de son histoire.



En revanche, je m'élèverai toujours contre la culture de masse, qui n'a rien à voir avec la culture populaire.
Je l'avais déjà évoqué, et renvoie ceux que ça intéresse au bouquin de Christopher Lasch déjà cité (Culture de Masse Ou Culture Populaire ? en cours de réimpression, il me semble)
Oui, en effet, cette segmentation doit avoir quelque chose à voir avec des critères commerciaux, histoire de vendre des "produits" aux "clients". Mais elle peut être aussi le résultat de cette assimilation par le "Cinéma de genre" (je continue d'utiliser le terme pour qu'on voit bien de quoi on parle, mais no plus, j'aime pas ces catégorisations) par le cinéma conventionnel. Quand dans les années 70 des films comme L'exorciste, Les dents de la mer, Star Wars et bien d'autres - gros produits de majors qui intègrent les codes de la SF et de l'horreur dans un cinéma grand public - cartonnent, il y a un tournant. Un cinéma qui était jusque là déviant devient non seulement acceptable par le plus grand nombre, mais devient même LE cinéma dominant. Du coup, le réflexe de la critique et de la profession devient de marginaliser encore plus le cinéma de genre "pur et dur", celui qui refuse de se laisser absorber par les grands circuits.

Concernant la comparaison Téchiné/Laugier, et un peu vite parce que pas trop le temps : disons que "La fille du RER" est un drame intimiste "à la Téchiné", dans la droite lignée de ses films précédents, sans rien de révolutionnaire ni de nouveau sous le soleil. Il me semble que c'est réalisé en numérique, mais même là, il n'en fait rien de spécial, il remplace juste une technique par une autre. Alors que Martyrs, ne serait-ce que par ses prétentions auteurisantes - poussées à un niveau rare dans ce type de cinéma - se hisse au dessus du lot. Du lot du genre, déjà. Mais même du cinéma en général, en proposant de l'inédit, en happant le spectateur non seulement par sa violence et sa noirceur, mais aussi par ses thèmes et la manière de l'aborder.
Entre un film lambda et une expérience cinématographique, je mets donc en avant plutôt le second, si on veut parler Histoire du Cinéma (pour employer de grands mots). Et ce, au delà de tout critère de qualité ou autre truc subjectif.
Tiens a propos de cette distinction Cinema de genre vs Cinema "conventionnel", il me semble qu'il n'y a pratiquement qu'en France que ce distinction existe : Dans les pays anglo-saxons, tous les films se rattachent a un genre, et les "batailles" autours des genres, est plutot de la part de ceux qui pensent qu'aucun film en definitive appartient vraiment a un genre precis, et que c'est un terme qui fut invente par les critiques.

Certains, tentent de definir des films appartenant a aucun genre ... En creant/utilisant des genres ( films familiaux, documentaires, films d'animation )

Je serais heureux de savoir ce qu'on appelle films de genre, en francais, quels sont les films qu'on peut y rattacher, et quels sont les films consideres comme n'etant pas des films de genre.

Je serais heureux de savoir ce qu'on appelle films de genre, en francais, quels sont les films qu'on peut y rattacher, et quels sont les films consideres comme n'etant pas des films de genre.


film de genre en France : film d'aventure, film d'horreur, film de baston, film d'action, film fantastique (miaming bientôt Le Village des Ombres :)), polar, slasher, survival,

film pas de genre : comédie et film d'auteur 3piècescuisinesIkéa
" et que c'est un terme qui fut invente par les critiques."

Pour rappel (cela a été dit à l'occasion d'un précédent article de Rafik), le terme "film d'auteur" a lui aussi été inventé par des critiques cinéma.
Comble : ce n'était pas pour définir des films type "Art et Essai", mais bien pour désigner les films américains (satan, donc) en les inscrivant dans le filmographie globale de leur réalisateur".

La notion de "film de genre" n'est pas encore clairement construite dans l'esprit du public, mais qui sait, avec le temps...

Citation:Y'a un moment où il faut se rendre compte qu'on peut aller voir Martyrs ET Ozon, La Horde ET Téchiné.Exact. De là à les mettre sur le même plan, c'est une autre histoire.Modifié 1 fois. Dernière modification le 13:02 le 27/09/2010 par sleepless.


C'est sûr, "Ozon n'est pas Ozu et regarde la mer aurait du s'appeller regarde la merde" .
LeVeilleur invente deux choses : après le jazz, le chasse, et après le scat, le scat-o.
Félicitations, vos contributions tournant autour de la merde et du cul sont sans aucun doute les plus brillantes du forum.
Le veilleur, vous perdez de votre vernis de garçon poli et tout en retenue ... pour nous assainer des jugements de valeurs de peu d’intérêt. dommage ...
c'est tellement in de citer Godard, n'essepas ?
Quel humour, quel sens de la formule !
Toutes mes félicitations aux 3 personnes qui viennent d'insulter Jean-Luc Godard, pas mal :) J'avoue que c'était pas trés sport, mais alors quel rire quand vous avez pas marché, mais courru. Et pourtant j'avais mis les guillemets :) qu'on me reproche pas de pas avoir clairement stipulé que c'était une citation, je l'ai fait.
N'avez pas vu mon post au-dessus ?
Se camoufler derrière les propos d'un autre pour dire ce qu'on pense en disant qu'on ne le fait pas, que c'est juste des citations, pas mal non plus...
Sinon, mes remarques (sur vos contributions...) s'adressaient à la quasi totalité de vos posts ici, qui pour "discréditer" un cinéaste ou quelqu'un que vous n'aimez pas, tournent autour du cul et de la merde.
Haneke d'abord, Ozon ensuite.
Brillant.

"Le veilleur est un imbécile, t'en fais pas ma vieille."
Richard Stark

Aah, puis vous nous pardonnerez, mais Godard ne mettra jamais deux L à "s'appeller" ni n'oubliera l'accent circonflexe sur le "du".
Vous comprendrez qu'on ait d'abord eu le réflexe de vous attribuer cette phrase...
N'est-ce pas, le sur-diplômé en lettres modernes ?

N'avez pas vu mon post au-dessus ? Se camoufler derrière les propos d'un autre pour dire ce qu'on pense en disant qu'on ne le fait pas, que c'est juste des citations, pas mal non plus... Haneke d'abord, Ozon ensuite. Brillant. "Le veilleur est un imbécile, t'en fais pas ma vieille." Richard Stark Aah,


Je me suis pas camouflé derrière les propos d'un autre, j'ai juste fait un trait d'esprit qui apparemment vous a échappé, j'ai pas dis ce que je pensais d'Ozon, j'ai dis ce que Godard en pensait et trop occupé à vous dire, tiens on va se payer le Veilleur, vous êtes tombé au fond du gouffre insondable du "owned"

"Sinon, mes remarques (sur vos contributions...) s'adressaient à la quasi totalité de vos posts ici, qui pour "discréditer" un cinéaste ou quelqu'un que vous n'aimez pas, tournent autour du cul et de la merde".

j'essaie de me mettre à votre niveau, et il faut le dire c'est pas facile :) Apprenez-aussi à compter accessoirement, 2 post ça fait pas quasi totalité.

"puis vous nous pardonnerez, mais Godard ne mettra jamais deux L à "s'appeller" ni n'oubliera l'accent circonflexe sur le "du". Vous comprendrez qu'on ait d'abord eu le réflexe de vous attribuer cette phrase... N'est-ce pas, le sur-diplômé en lettres modernes ?"

ouah l'excuse en bois, tu aurais fait la même remarque si la citation avait été bien écrite, tu étais juste trop pressé de te payer le Veilleur, manque de pot tu t'es payé Jean-Luc le génie :) Soit pas rageux, ça arrive à tout le monde de pêcher par excès d'orgueuil ;) Ensuite sur les fautes, je crois déjà avoir dit plusieurs fois que quand j'étais énervé contre les posts imbéciles dans ceux de votre genre et de vos collègues j'avais une certaine tendance à faire beaucoup de fautes d'orthographe. Etonnante cause à effet. Les diplômes n'empêchent pas les fautes d'orthographe, certes, regardez-vous, et vos diplômes ne vous empêchent pas d'être un intolérant aussi, n'est-ce pas ?
Sinon, mes remarques (sur vos contributions...) s'adressaient à la quasi totalité de vos posts ici, qui pour "discréditer" un cinéaste ou quelqu'un que vous n'aimez pas, tournent autour du cul et de la merde.

comme vous êtes trés forts vous ou un autre pour dire à Reda que "prendre des vessies pour des lanternes" n'est pas une insulte, je vous encourage vivement à faire de même avec ce lien sur les définitions de peigne-cul, dans lesquelles aucune ne parlent ni de cul, ni de merde, mais bon on peut pas tout savoir, n'est-ce pas ?

http://www.languefrancaise.net/bob/detail.php?id=5555
Merci Rafik, encore une fois pour ce papier. Je suis de plus en plus impressionnée par le travail d'Alexandre Aja ! Piranha 3D, mais quelle claque de mauvais goût et de réjouissance ! Incroyable d'imaginer ce genre de films en 2010.
Pour la Horde, je vais être de mauvaise foi, car j'avais pu jouer a la figurante dans ce film, ou je me fait dégommer au fusil d'assaut dans les 10 dernières minutes. Un peu déçue par le syndrome 'Banlieue 13' qui a légèrement affecté le film, mais bon, un film de zombie français de qualité, ca se fait rare. (dit-elle en pensant a Jean Rollin et au Lac des Morts-vivants :)
Excellent article, comme d'hab' - n'en déplaise aux Asinautes qui, article après article, vont continuer de reprocher inlassablement à Rafik de parler de films qu'ils estiment sans intérêt (mais bon, le jour où ils auront compris que c'est le principe de la rubrique, hein...).

Néanmoins, il me semble qu'on n'aborde jamais (ou peu) ce qui me semble être le vrai problème de l'insuccès de ces films : c'est qu'ils sont mauvais, pour la plupart !
Perso, je fais partie des 80000 spectateurs en moyenne de ces films, parce que je ressens ça comme une sorte d'acte militant, et parce que j'espère toujours tomber sur une (nouvelle) pépite. Mais je dois avouer que c'est une sacerdoce et que je me force souvent à y aller à reculons. Et en le regrettant en sortant de la salle.
Et dans ces conditions, je sauve 3 films de cette nouvelle vague : Haute Tension, Maléfique, et Martyrs (énorme, celui-là; et à la liimte Saint Ange était déjà très bien, dans son genre) + Le pacte des loups, mais bon, c'est un autre domaine. Mais pour le reste, il semblerait justement que les réalisateurs hésitent tout le temps entre faire plaisir à la fanbase de films d'horreur (A l'intérieur, La Horde...) et faire un "vrai" film avec un propos et des ambitions artistique (Frontières...). Résultat, en ne sachant sur quel pied danser, ils passent à côté des deux publics.
Dans tous les cas, même en ce qui concerne les films "réussis", les réalisateurs élevés à Mad et Starfix sont toujours trop conscient de faire un cinéma référentiel pour que ça parle au maximum de gens. Tout en voulant faire un cinéma universel, et donc en cachant leurs références. Ce qui les coupe de tous les publics.

Mais bon, j'irai encore voir La Meute, en espérant la naissance d'un nouvel Alexandre Aja ou un nouveau Laugier, tout en sachant très bien que ça sera juste un nouveau film sur lequel Mad se paluchera parce que c'est fait par un pote; mais que ça vaudra pas un pet de lapin.
Je l'ouvre pas souvent sur le forum, mais franchement je trouve que dans les chroniques de Rafik la plupart des commentaires sont réellement affligeants de mauvaise foi ou totalement hors sujet. Le pompon étant le très insultant "rendez nous alain", d'un bon gout certains. Rafik propose des visions intéressantes et étayées sur des genres ou des oeuvres le plus souvent dénigrées, et ça devrait mériter un minimum de respect, à défaut de susciter l'adhésion de tous. Les chroniques de Rafik peuvent et doivent lancer des débats, pas la sodomie des drosophiles.
Honnêtement, Rafik, c'est une histoire de SF, que vous nous racontez.
JE N'AI JAMAIS ENTENDU PARLER D'AUCUN DE CES FILMS !!!


Mais je me souviens que le cinéma allemand alternatif, dans les années 70, était pratiquement ignoré en Allemagne et faisait des cartons dans certains pays d'Europe.

Et d'une discussion que j'ai eue avec des amis italiens à propos de Dario Argento :
Haw, ces morts qui reviennent zombies et qui ne pensent qu'à retrouver le centre commercial et leurs caddies de consommateurs bovins, c'est d'un symbolisme... Magnifique !
Hey ! Yanne! Réveille-toi, Argento c'est de la daube capitaliste en boîte ! Aucun intérêt !!!

Heureusement que vous nous en parlez, ça augmente mes chances de ne pas mourir idiote.....
Il est dommage que cet article fasse l'impasse sur le meilleur film d'horreur de tous les temps, que ce soit en terme d'interprétation, de décors, de façon de filmer, de budget, d'originalité et d'effets spéciaux.
Pourtant c'est bien un film que l'on peut considérer comme étant un classique du genre.

J'ai nommé: Bad Taste.

Trop la honte.
Cela s’est produit respectivement dans les films Haute tension, La Horde, A l’intérieur, Frontière(s), Martyrs. Et, sauf erreur, vous êtes moins de 80 000 personnes en France à avoir souhaité découvrir ces délices (que nos collègues américains appellent le «lesbian chic») sur un grand écran.

Pas de commentaires, juste des faits.

D'abord les sources : Comme au Cinéma, Cinefeed, qui prennent eux-mêmes leurs chiffres chez CBO-boxoffice.com, site sur abonnement réservé dirons-nous aux professionnels (à 9500 roros HT l'année, il faut en avoir l'utilité...)

Ensuite :

Martyrs

Cumul IDF : 23 461 entrées
Cumul France : 89 968 entrées

Haute Tension
110 000 spectateurs cumulés France
(pas de résultats plus précis la plupart des sites de compilation de données ne prennent en compte que les années les plus récentes)


La horde
119 copies

Cumul Paris: 20 000 spectateurs
Cumul France: 59 000 spectateurs

A l'intérieur

108 copies

Cumul Paris: 24 000 spectateurs
Cumul France: 71 000 spectateurs

Frontière(s)

92 copies

Cumul Paris: 26 000 spectateurs
Cumul France: 100 000 spectateurs

Total : 429 968 spectateurs pour l'ensemble des films.

Et même si dans le papier, il est dit, un peu plus loin (c'est ce qui m'a fait tiquer, l'opposition entre les deux) :

(la plupart de ces films n’ont pas dépassé les 100 000 entrées)

Pourquoi donc ce chiffre de 80 000 ? Ce n'est pas une erreur de virgule...
C'est étrange, je dois faire partie des 80000 : j'ai vu tous les films cités dans cet chronique avec un plaisir coupable toujours renouvelé. Merci Rafik, je me sens moins seul !
Un autre exemple : Enter the Void de Gaspard Noé, même pas entendu parlé ici et pourtant salué outre atlantique ici par exemple
je peux dire un truc...?
et puis non !
pour être voyant, je me suis fait voyou.
serai-je donc aveugle et sourd..?
sécheresse des afficionados, psychologie à toutes les sauces, technologie et technique pour art, sensibilité ténue
tout ça manque un peu de poésie pour défendre son bout de gras...
... alors, muet derechef...
J'en ai assez qu'à Arrêt sur images, on ne voie le cinéma qu'à travers le prisme du genre (science-fiction, comédie américaine, cinéma bis, film d'horreur, pour citer les genres évoqués par Rafik Djoumi sur le site). Il existe aussi un cinéma qui fait éclater les règles des genres préétablis ou s'écarte de tout genre défini. Souvenons nous de la leçon de Renoir qui prônait le mélange du drame et de la comédie dans La Règle du Jeu.
Les citations au début de l'article (Benjamen Rocher, Xavier Gens) sortent d'où? Interviews faites par Rafik Djoumi? Et la citation qui commence par "mais il est clair pour eux.../...", qui s'exprime? Pourquoi les guillemets, l'italique?

La notoriété à l'étranger peut nous ouvrir les yeux sur un talent incompris de l'intérieur, mais cela peut aussi être un baratin de "technique de com", ou bien un phénomène dû à des préjugés caricaturaux (je ne sais plus quel chanteur français, sans aucune carrière ni tentative de carrière hexagonal, est une vedette au Japon). Patricia Kaas plait aux pays de l'est. Moustaki au Brésil.. C'est comme ça, grand bien leur fasse, on ne va pas se mortifier pour autant sur nos goûts propres.

Les circuits du cinéma ne me plaisent pas. Ce qui sort ne me semble jamais à mon goût. Je n'arrive pas à trouver un critique sur qui me caler pour choisir sans risque. Et je m'aperçois trois ans après en empruntant à la médiathèque qu'il y a de bons films qui m'échappent. Donc il y a à redire car je ne dois pas être la seule insatisfaite à propos du cinéma et pareil pour la chanson, le théâtre, les livres, mais la démonstration de Rafik Djoumi nous entraine dans des contrées lointaines où on le suit à tâtons.
Un article intéressant sur les difficultés de production de films d'horreur (fantastiques) en Chine.

Pour les non-anglophones et les fainéants, la censure impose une explication rationnelle aux films, alors que les oeuvres littéraires desquels ils sont parfois adaptés sont souvent plus ambigües. D'où souvent une explication finale très bateau, du type "c'était juste un rêve", qui dénature et gâche le film.

http://www.danwei.org/film/yang_jian_horror_films.php
Superbe !

La dernière phrase "Mais..." mériterait d'être encadrée et envoyée au ministère de la culture. In fine ce qui s'exporte le mieux c'est la culture geek ? Ah Ah ! (/Nelson/).
Houa, un énorme merci pour ce papier, Rafik, je fais partie du public de ce "genre", il y a un certain nombre de films que j'ai volontairement laissé passer ces dernieres années, Frontires, Martyrs en particulier, en me basant de fait sut la critique presse et sprectateurs glannée sur le net, et je trouve cet approche par l'internationnale tres interressante. Je pense que ce qui caractérise aussi des réalisateurs comme Aja, c'est que tout simplement ils ne résonnent pas pour un public spécifiquement français. Je suis loin d'etre convaincu par "Haute tention", je trouve le "twist final" totalement foireux, en revanche sa reprise de "la coline a des yeux", c'était brillant.
Content d'entendre parler de Maléfique, que j'avais été voir en salle un peu au pif, avec un grand plaisir.

Je ne suis pas sur de lire le reste du forum par contre, j'ai comme l'impression qu'on va y revoir les même messages que sous chaque texte de Rafik ...
Rafik je vous aime !!!
Merci pour cette chronique Rafik !
Rafik : la différence qu'il y a, je le pense à titre personnel, entre le cinéma de genre et le cinéma traditionnel français et qui fait que les étrangers considèrent cette vague comme une vague d'auteur, c'est que le premier possède à la fois un scénario et une thématique quand le second fait de sa thématique son scénario.

Un exemple tout con qui me vient à l'esprit :

Pour parler de l'adolescence, on nous sortira LOL avec sophie marceau.
Pour parler de l'adolescence, Otomo a fait Akira.

Mais au final on nous parle de la même chose : la rébellion contre l'autorité, l'irresponsabilité parentale, le corps qui change/mute, la sexualité, les rêves inasouvis, les parents qui font porter leurs rêves sur les épaules de leurs enfants, etc..

Les amateurs du premier film trouveront ça très bien que tout soit au premier plan, que l'histoire soit bateau, du moment qu'on la comprend et qu'elle est simple et agréable. Ils trouveront Akira violent, dénué de sens, et ne verront pas les thématiques cachées derrière le scénario.

Les amateurs du second film le trouveront génial qu'on se divertisse avec une histoire mais qu'on oublie pas de parler de choses essentielles, humanistes et universelles. Mais ils trouveront LOL trop premier degrès, moralisateur, partisant d'une idéologie normative et clichée, et surtout prévisible scénaristiquement.

Le jour où nos élites qui décident ou non de nous financer le cinéma comprendront qu'on est pas obligé de se faire chier et de décalquer le réel pour s'instruire, peut-être qu'on verra un peu plus de diversité. Ayant été sur des tournages cet été pour des films très "genre" justement, je fus surpris que tous les réalisateurs me sortent les arguments du CNC pour le refus de financement : "scénario lourd et inintéressant", "Malsain et sans intérêt" reviennent souvent.
Je dois être bizarre, j'ai vu tous les films cités par Rafik dans l'article, et je les ai aimés en plus !
Pourtant ils sont d'un malsain (à part la Horde qui est vraiment drole) !
Why not évoquer ce type de cinématographie, mais le problème est que 70% de l'article est consacré à l'étude du nombre d'entrées, des ventes de dvd ainsi que des recettes. Quelques lignes sur les influences communes de ces réals c'est très peu. Est ce que Xavier Gens est aussi influencé que Argento par Hoper je ne sais pas. Est ce que tout ces réals ont envie de faire avancer le cinéma dans un même élan pas sure.
Après reste qu'il est toujours intéressant de garder un oeil ouvert aux aux ovnis! Quentin Dupieux en est le meilleur exemple!
Article instructif mais franchement je n'aime pas du tout ce genre de film.
Tiens, mon post élogieux a disparu, sûrement parce que je répondais à un gros troll.

Donc, je persiste : oui, cet article m'a plu et intéressé. Non seulement cela ajoute un peu d'épaisseur à ma maigre culture cinématographique, mais c'est un véritable plaisir à lire.

Maintenant, je reste franchement pantois devant les interventions de certains du type "rendez-nous Alain" (non seulement ce n'est pas le propos, mais vu que ça ne le fera pas revenir, on comprend plutôt "virez Rafik" et, pour résumer ce qui a déjà été écrit, pourquoi tant de haine ?) ou, plus nombreux, du type "les films d'horreur, moi, personnellement, j'aime pas ça" parce que, ne le prenez pas mal, mais qu'est ce qu'on peut bien en avoir à foutre de ce type d'interventions à moins de cultiver le goût fadasse du hors-sujet ?
Merci en tout cas à ceux qui sont restés dans la ligne du propos et ont apporté de vrais éléments de réflexion.
Je résume ma sensation au sortir de l'article : merci beaucoup, il était nécessaire de faire le point là-dessus.

J'ai appris quelque chose aujourd'hui, et ce n'est pas peu de choses.
Merci pour cette chronique super intéressante. Si je comprends bien, à la vue rapide de certains commentaires, rien d'étonnant à ce que ces films et plus généralement cette culture ne marchent pas en France, patrie toujours un peu réac'.
Amateur (entres autres) des "films de genre", je n'avais pas été particulièrement convaincu par ces réalisateurs français jusque... Martyrs! Un très grand film, dérangeant et envoûtant comme un Pasolini, un Lynch ou un Haneke.

Merci Rafik pour ce papier très instructif!
Pour ma part je suis très agréablement surpris de voir un article traitant du cinéma extrême français sur @si ; merci Rafik !

J'espère sincèrement que les commentaires de quelques asinautes ayant une idée très arrêtée de là ou commence et ou s'arrête la culture ne freinerons pas ce genre d'initiatives...
mauvaise ambiance sur ce forum...
pas moyen de s'engueuler gentiment ?
J'ai vu "A l'intérieur" avec Béatrice Dalle au Cinéma . La projection de ce film
était proposé exclusivement à partir de 22h . Il faut admettre que dans ce huit
clos , le gore est à son paroxisme ! C'est réellement dérangeant mais il faut noter
quand même la réussite de ce film qui bouscule pas mal les lignes . J'ai raté "Frontières"
dont j'avais vu la bande annonce qui avait l'air très prometteur dans ce style .
Il faut reconnaitre le mérite de ces réalisateurs qui osent réaliser ces films . Je ne vois
pas pourquoi la France serait privé de ces talents et que ce genre de film serait uniquement
le fait des américains (Saw - Hellraiser , ect..) ou des japonais (The Grudge - The Ring , ect..)
Je pense que c'est une fois plus l'oeuvre de ces critiques francais intello du cinéma considérant
ce style de film uniquement comme un divertissement pour ado prépubères en mal d'émotions fortes !!
Ces mêmes critiques qui sont souvent des pseudos acteurs de 3ièm zone frustré et revanchard
qui vomissent sur les films qu'ils considèrent ne pas faire partie de leur microcosme de critique parisien
nombriliste .
Bref vive le cinéma gore (ou appeler ca comme vous voulez) francais et qu'on laisse ces réalisateurs
s'exprimer normalement . Les étrangers reconnaissent nos films gores , eux .....
Je n'ai pas lu l'article...
... mais rien que les affiches présentées ça ne m'emballe pas. Mais alors pas du tout.
Maintenant je vais lire l'article.
Petit message destiné au modérateur de ce forum :

- que vous supprimiez les messages insultants est une chose

- que vous caviardiez en même temps les messages de gens qui ne font que donner un avis (randal) me paraît quelque peu exagéré...
Certes son avis était critique sur la présente chronique, mais ne contenait pas, que je sache, de grossièretés.

Que ce bon Reda prenne l'expression "prendre des vessies pour des lanternes" pour une insulte, c'est compréhensible, en revanche que le surveillant en chef en fasse autant m'inquiète beaucoup ...

Merci de votre attention.
Je ne comprendrais jamais ceux qui trouvent intérêt au cinéma d'horreur.

Pour moi, il s'agit vraiment de la bassesse ultime de l'esprit, ce divertir à voir l'horreur et la souffrance mise en scène, ce sont pour moi les même il y a 2000 ans qui se satisfaisaient du festin des fauves dans les arènes romaines...

Je ne remet pas en question le droit à ces réalisateurs de réaliser ce type de film, c'est leur droit le plus sacré, sauf que je comprends pas pourquoi mon avocat me dit que je ne peux pas éditer mes mangas pour adultes sous prétextes que les filles qui sont dedans ont l'air un peu trop jeunes... alors que ces réalisateurs peuvent éventrer autant d'enfants qu'ils veulent ça ne posera jamais le moindre problème.
C'est quoi ces films de daube ? On avait déjà eut droit aux nanards ricains sans aucun interêt ... c'est quoi la suite ? Le porno ?
Oui Gavroche a bien raison, Alain nous manque déjà.
Pour la modération sauvage, ça aurait été sympa d'y aller plus doucement. J'avais pris mon temps pour écrire un truc m'enfin bon
J'aimerai quand même comprendre d'où vient ce déferlement de haine anti-rafik (et plus largement anti-culture populaire) qui suit chacun des articles de monsieur Djoumi?
Juste un mot pour remercier Rafik Djoumi de ses chroniques iconoclastes et brillantes. Une recrue de choix pour @si! J'adore!
Rafik : en tant que lecteur assidu de Mad Movies depuis 20 ans, on peut développer les raisons de cet embargo français.

La réalité de notre cinéma est malheureusement désormais qu'une très grosse partie est financée par les sociétés de production télévisuelles.
=> il va de soit avec ce postulat qu'il est plus facile de produire une comédie pour un 20h30 sur TF1 qu'un film comme Martyr...

Canal + a pendant des années assurer une partie du financement de certains films de genre, grâce à sa politique d'abonnements et son type de spectateurs qui était plutôt "différent" de celui regardant le JT de JP Pernault.
Mais là encore, la chute de son nombre d'abonnés lui a fait revoir cette politique et Canal+ réoriente désormais plutôt ses crédits vers le financement de "série de genre" (qui sont d'ailleurs également des succès à l'étranger).

Pour produire désormais un film de genre, il faut donc soit tomber sur un cinéphile au nez creux (genre Luc Besson qui a produit avec sa société EuropaCorp le très bon Haute Tension), soit chercher des financements multiples à l'étranger, soit carrément partir à l'étranger (A. Aja, réalisateur de Haute Tension, vient de finir l'excellent Piranha 3D aux States)...

Et pourtant... le cinéma de genre possède des joyaux qui nous interrogent sur nos valeurs, notre vision du monde et nos préjugés (Irréversible de G. Noé par exemple).
Peter Jackson par exemple a pu réaliser le film le plus gore du cinéma avec Braindead et un magnifique film intimiste comme Créatures Célestes. Guillermo de Toro a pu tourner Hellboy 1 & 2 pour nous pondre le tétanisant "Le labyrinthe de Pan".
Un des grands intérêts du cinéma de genre est de ne pas forcément prendre les spectateurs pour des idiots, de pouvoir manier les contres-pieds et de mélanger différents "catégories" jugés en France étanches comme le comique, l'horreur, l'aventure, l'action, le huit clos, le drame ou l'introspection.

Attention cependant à ne pas rêver sur la qualité même de notre cinéma horrifique hexagonale : pour un Haute Tension, combien de navets ?
Si certains films sont injustement oubliés, il est tout de même vrai que certains films manquent clairement de professionnalisme et virent des fois rapidement vers le portnawak...
Citation : " Avez-vous déjà vu Cécile De France réduire en bouillie le crâne d’un camionneur à l’aide d’une batte de baseball surmontée de fil de fer barbelé? Imaginez-vous Claude Perron jeter un frigo pour écraser la colonne vertébrale d’une jeune femme menaçante? Vous plairait-il de voir Béatrice Dalle plonger avec délectation un couteau de boucher dans le ventre d’une femme enceinte? Est-il concevable qu’Estelle Lefébure puisse aider un vieux néo-nazi à sectionner les tendons de cheville d’un jeune de banlieue? Accepterez-vous...... "

Avez-vous déjà vu ... ?
Non, jamais. J'aurais dû ?
"Haute tension, La Horde, A l’intérieur, Frontière(s), Martyrs. [...] (que nos collègues américains appellent le «lesbian chic»)"

ah bon ?

juste celle-ci, parce que c'est peut-etre la plus marrante et surtout ca ne sert a rien de perdre du temps ce week end, que je souhaite tres bon a tout le monde
J'imagine bien Daniel avec une grande cape noire et des dents de vampire.... Brrrr
et pis non, tiens...
J'ai rencontré Jaume Balaguero au festival de Gerardmer 2009 qu'il présidait. Son enthousiasme pour certaines oeuvres récentes m'avait extremement surpris, il avait l'air de penser que cétait l'étendard internationale de l'exception française. Et peut être pas à tort.
Une certaine élite détient et contrôle SA culture et se sert de l'alibi "cartésien" afin de décider que le Français n'aime pas rêver. Le peuple doit penser très intelligemment s'il est de gauche ou rire de bon cœur avec Clavier s'il est de droite. Mais rêver vous n'y penser pas !

Rêver c'est bon pour les enfants. Ces derniers imaginent n'importe quoi, que le monde pourrait être meilleurs, même après un cauchemar peuplé de tronçonneuses.

Allons Rafik, redevenez raisonnable quoi, cessez de nous égarer en digressant sur ces univers enfantins, c'est très justement puéril et anti-économique. Imagine t-on que le pays puisse un jour sortir de la crise avec de telles fadaises pseudo culturelles ? Un cinéaste français pourrait-il un jour vendre quoi que ce soit avec, je sais pas moi, un fille coincé dans un vaisseau spatiale face à un monstre, un couple poursuivit par un poid-lourd fou furieux ? Un romancier français pourrait-il vendre un bouquin racontant l'adolescence difficile d'un apprenti magicien ou d'une société futuriste droguée à la cannelle faisant du rodéo sur des asticots sur-dimensionnés ? Que nos éditeurs/producteurs nous préservent d'une telle déchéance !

Le redressement économique et moral de la France ne saurait passer par là.
Est-ce que le film "de genre" (j'ai du mal avec cette appellation) n'a pas systématiquement plus de succès à l'étranger que localement, d'où qu'il soit ? Est-ce que je me trompe, ou les succès de l'ex-nouvelle vague du cinéma fantastique espagnol, par exemple, ont été plus modestes en Espagne qu'au-delà de ses frontières ?
Juste pour le plaisir, avant les déchirements et le trolling : preums =).
Quant au reste, les films d'horreur me font très peur et je n'aime pas trop, et j'ai tant de classiques à voir, lire, écouter, que désolé Rafik.
Y'a des films sur les retraites ? Sur les présidents de l'Assemblée puschistes ?

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