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Monde d'après : et la presse libérale douta du libéralisme !

Le Financial Times milite pour la réduction des inégalités, l'interventionnisme des Etats et l'interruption de la mondialisation, comme une confirmation que rien ne sera plus tout à fait comme avant, y compris au plan économique et financier. The Economist et Les Echos s'interrogent aussi sur les anciens paradigmes néolibéraux. Mais ces évolutions échappent au Figaro.

Commentaires préférés des abonnés

Au moins, pour la France, Il me semble un peu osé d'essayer de faire la  distinction entre une presse libérale  et une autre(? )  presse.


La presse française est quasi-intégralement une presse libérale.


Est-ce utile de rappeler le nom de(...)

Quand des néo-libéraux remettent en cause le néolibéralisme c'est pour proposer un... néo-néolibéralisme.


Le revenu universel ou la monnaie hélicoptère, non rien de vraiment révolutionnaire.


Il existe deux visions du revenu universel, 

- l'une anti(...)

Quand on entend (ou plutôt quand on n'entend pas!) parler nos ministres sur comment et sur qui pèsera  le remboursement de la "dette" (sans parler de  l'effacement, une option pourtant nécessaire si on privilégie la vie des citoyens), on im(...)

Derniers commentaires

L’UE choisit comme conseiller sur l’environnement... BlackRock, investisseur dans le pétrole.


Le gestionnaire d'actifs, qui détient des parts dans les plus grandes compagnies pétrolières et les plus grandes banques du monde, a remporté un appel d'offre organisé par la Commission européenne et rédigera un rapport sur la manière dont la supervision bancaire de l'UE pourrait prendre en compte le climat. 


L'intégralité de l'article.

"Dans un incendie, entre un Rembrandt et un chat, je sauverais le chat "

disons que l'exemple est mal choisi car le chat a sept vies et quatre pattes

et le Rembrandt rien de cela sinon que le feu mettrait a mal son clair obscur si reconnaissable entre tous

et que je ne m'en remettrai pas, même si le tableau ne m'appartient pas


mais croire qu'un article verset de la Bible des néolibéraux va remettre en question sa théologie

c'est n'avoir pas prévu l'acte 2 et la scène suivante où le patron du Medef, Geoffroy Roux de Bézieux, sort au moment propice (après s'être réfréné de le dire avant) "il faudra bien se poser tôt ou tard la question du temps de travail "

et le gouvernement d'acquiescer en écho

c'est le pas de danse habituel, le Medef mène, sa partenaire suit


Lorsque la sauce doit prendre, faire gentiment monter l'appareil, et quand les grumeaux sont déliés, noyer la base jusqu'au raz de la casserole...

Le FT : "Vous êtes nuls : vous avez fait tout ce qu'on a dit !"

Le poisson d'avril a été facile à trouver cette année.

Comme dit quelqu'un sur Facebook : 

"Faites des réserves d'huile, de vinaigre et de moutarde, parce qu'est ce qu'ils nous servent comme salades."

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Rideaux de fumée et poudre aux yeux.


Comme le dit Cultive ton Jardin, il faut tout changer pour que rien ne change.

Quand des néo-libéraux remettent en cause le néolibéralisme c'est pour proposer un... néo-néolibéralisme.


Le revenu universel ou la monnaie hélicoptère, non rien de vraiment révolutionnaire.


Il existe deux visions du revenu universel, 

- l'une anticapitaliste, qui est loin de faire l'unanimité dans ce camp,  et qui, en gros, revient à allouer un revenu assez substantiel à chacun ;

- l'autre néolibérale, il s'agit de verser à vie quelques centaines d'euros à tous.... et de supprimer la plupart des prestations sociales en contrepartie.

Remettre sur la table le revenu universel, c'est en réalité profiter  de la crise actuelle pour se débarrasser de ce qu'il reste de la protection sociale.


Quant à la monnaie hélicoptère, là encore rien à voir avec une relance de type keynésienne, où l’État piloterait un programme de redémarrage de la production et de l'emploi.


Il s'agit, en fait de verser une somme à chaque consommateur (une seule fois, insistait Milton Friedmann son initiateur) . L'objectif est de court-circuiter l'action de l’État (le diable, dans la doxa libérale).


On peut faire un parallèle avec la crise sanitaire. La vision keynésienne, serait de donner les moyens au corps médical de lutter contre la pandémie, au besoin en creusant le déficit public ; la vision Friedmanniènne, donner à chacun un stock de chloroquine... en priant pour que ça marche.


sérieux ! vous comparez "The financial times", ce repère de crypto-communistes avec nos valeureux journalistes français honnêtes magnanimes et objectifs !


Shame on you @si !

Quand il y a avis de tempête, s'applique plus que jamais le principe de tout changer pour que rien ne change. Rassurez-vous, le Figaro est juste un peu en retard sur ses copains, faut le temps de traverser... les cerveaux lents.

Hypocrisie totale. Dès que la crise  du coronavirus sera terminée, ça repartira comme en 40. On peut presque dire que le figaro est le moins pire car le plus honnête sur ses reelle préoccupations.

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Merci pour cet article.


Je pense sincèrement que cette crise peut sonner le retour des libéraux contre les néolibéraux ! À suivre de près...

Quand on entend (ou plutôt quand on n'entend pas!) parler nos ministres sur comment et sur qui pèsera  le remboursement de la "dette" (sans parler de  l'effacement, une option pourtant nécessaire si on privilégie la vie des citoyens), on imagine sans peine ce qu'ils préparent: de petites concessions à la marge (retour d'un ISF light, de primes pour les infirmières,alors qu'on sait que les primes mettent en concurrence les salariés: lire le superbe ouvrage "le nouvel esprit du salariat" ), cela pour fournir un semblant de justice sociale en façade, et un discours sur la nécessité d'un effort collectif qui pèsera surtout sur les petits (baisse des retraites, des charges sur les entreprises pour la reprise, payée par une dégradation des services publics en parralèle, etc....). La seule chose qui pourrait les faire bouger sérieusement, ce serait une reprise musclée du mouvement des gilets jaunes et des vrais "écologistes sociaux" simultanément (on peut rêver). Là une vraie révolution de notre système absurde serait la seule porte de sortie. Mais sinon, la mort est encore au bout du chemin.

Merci.
J’ai remarqué, de plus, que Le Figaro version web fait une fixette sur le marché de l’immobilier.

C’est sûr que c’est le 1er souci pour chacun d’entre nous actuellement...

Au moins, pour la France, Il me semble un peu osé d'essayer de faire la  distinction entre une presse libérale  et une autre(? )  presse.


La presse française est quasi-intégralement une presse libérale.


Est-ce utile de rappeler le nom des quelques familles qui détiennent la quasi-totalité de la presse ?


Au mieux , il y a une presse libérale de droite,  et si l'on est très naif  ( ou très con ) une presse libérale de   "gauche "  ( je m'esclafferais dans mon masque, si j'en avais )


Ces éditoriaux qui émettent quelques doutes iront bientôt dans les poubelles ( de l'Histoire ), si  la crise s'atténue...Je parie la chemise de B. Arnault et le slip de Pinault.

quand on dit la France a la droite la plus bête du monde, le Figaro semble en être la parfaite expression.

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