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Mise en scène (belge) ratée : le World Press Photo retire un prix

Après avoir défendu pendant plusieurs jours le prix attribué à des photos controversées de la ville belge de Charleroi de l’Italien Giovanni Troilo, le prestigieux World Press est revenu sur sa décision à cause d’une "falsification". Derrière la polémique, deux photographes belges qui ont mené l’enquête, avec l’aide de leur communauté Facebook, pour prouver la "mise en scène" des clichés.

Derniers commentaires

Voyez un peu l'impressionnant CV de Philippe Genion (qui ne fait pas que tenir un bar à vin)...

La tête posée sur le meuble est peut-être un moulage qui a servi pour Perfect Drug, un court-métrage de Toon Aerts dans lequel Philippe Genion se fait décapiter.

Drama In The Subway
(à;GRUMH... ?sur l'album No Way Out ; paroles de Philippe Genion et Jacques Meurrens & musique de Philippe Genion)
[…]
There's that woman lying
With blood on her legs
But you cannot see it
Don't want to see it…
[…]
Ben min tchot pere nostons plus fir diesse wallon! Tous chés journaleux ch'est rin qu'des minteries pour suceux d'babluthes qu'y dissent!

Ce message a été supprimé suite à la suppression du compte de son auteur

ajouter aussi que charleroi est la capital du nord de la mafia italienne , etc etc

J'ai un jour vu les statistiques de criminalité de charleroi(je suis bruxellois) , et j'ai plus les chiffres en tete, mais j en croyait pas mes yeux: c'est du genre un braquage a main armé par jour (ville de moins 200 000 habitants). Dutroux etait de la banlieu de charleroi, pour different viol il n'avait fait que qq mois de prison ferme !!!!!!


la belgique marche sur la tete ; Bruxelles est completement dominer par la mafia Albanaise et ex yougoslavie.


LA prostitution et la drogue sont la clef de voute de mon pays
Au Cabaret-vert
Depuis huit jours, j'avais déchiré mes bottines
Aux cailloux des chemins. J'entrais à Charleroi.
- Au Cabaret-Vert : je demandai des tartines
Du beurre et du jambon qui fût à moitié froid.

Bienheureux, j'allongeai les jambes sous la table
Verte : je contemplai les sujets très naïfs
De la tapisserie. - Et ce fut adorable,
Quand la fille aux tétons énormes, aux yeux vifs,

- Celle-là, ce n'est pas un baiser qui l'épeure ! -
Rieuse, m'apporta des tartines de beurre,
Du jambon tiède, dans un plat colorié,

Du jambon rose et blanc parfumé d'une gousse
D'ail, - et m'emplit la chope immense, avec sa mousse
Que dorait un rayon de soleil arriéré.

Arthur Rimbaud
Marrant que l'info ait porté si loin. Les photos sont bien sûr exagérées mais il serait intéressant de comprendre l'acharnement sur charleroi. La ville est l'archétype classique du pôle industriel, en particulier l'industrie du charbon et de la métalurgie, qui a décliné et ne s'en est jamais remis, certainement comparable avec des villes du nord de la france ; puis, ça s'est pas arrangé, des affaires de corruption, des travaux de métro qui se sont étalés depuis 30 ans, puis, tiens, tant qu'à faire l'affaire dutroux. Je suis né à charleroi. Mon père n'a quasiment jamais travaillé. A la place de ma maternité il y a à présent un stade de foot. Je le relève parce que c'est cliché, c'est probablement un coup de zoom injuste, partial, caricatural, mais voilà, on capture comme on peut sa frustration avec des anecdotes. J'habite à bruxelles depuis 15 ans. Au début, on reconnaissait mon accent, mes expressions de baraki, comme on dit, j'avais honte, je l'ai perdu. Je reviens parfois sur des expressions avec nostalgie et moquerie. La démarche abusive du photographe était probablement la même ; c'est malhonnête mais on veut taper un grand coup, alors on fait n'importe quoi, on se décrédibilise, et surtout on n'aide pas la ville à se remettre de sa réputation. Peut-être parce que c'est dur de dire qu'on a dû se casser et que c'est pas la peine de revenir, ça s'arrangera jamais ; on se sent comme un immigré.
"Aujourd’hui, le malaise social s’insère dans la vie des citoyens [de Charleroi]. Les routes, qui étaient à l’époque propres et fleuries, sont aujourd’hui abandonnées et en mauvais état. Les usines ferment et la végétation reprend ses droits dans les vieux quartiers industriels. Seuls une sexualité perverse et tordue, une haine raciale, une obésité névrotique ou un abus de drogues semblent être les solutions pour rendre ce malaise endémique acceptable. Charleroi est le reflet de ce qu’il se passe à plus grande échelle en Europe."

Ouf ils lui ont retiré le prix, tout va bien maintenant, le malaise social a disparu.

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