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Militer en confinement, premier bilan

Des balcons bruissant d'applaudissements et habillés de banderoles, un colloque écolo chic et numérique, un meeting en ligne de la France Insoumise... Retour sur la créativité militante pendant le confinement.

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Cet article m'intéresse mais j'ai vraiment dû surmonter mon choc à la lecture de l'intro : "Sans possibilité d’établir des contacts directs, les balcons sont devenus l’un des thêatres du militantisme-Covid-19. À commencer par les applaudissements de (...)

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Très bien vu...


ça me rappelle ce graffiti "16 juin 2020* : la bourgeoisie applaudissante a piscine"


* journée de manifestation des soignants...

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Cet article m'intéresse mais j'ai vraiment dû surmonter mon choc à la lecture de l'intro : "Sans possibilité d’établir des contacts directs, les balcons sont devenus l’un des thêatres du militantisme-Covid-19. À commencer par les applaudissements de 20 h en l’honneur du personnel hospitalier, devenu rituel dans la France confinée. Ils ont fini par inclure l'ensemble de la "première ligne" (éboueurs, caissières...) à mesure que le confinement s'allongeait.

Personnellement, j'ai vécu ces applaudissements obligés comme l'opposé du militantisme, un conformisme absolu, une espèce d'obligation sociale où on vous regarde comme un monstre si un sentiment confus de quelque chose de pas très juste vous empêche d'effectuer ce geste de bigoterie conventionnel. Le vrai militantisme eut consisté à aller dans les parcs et les forêts, interdits pour des raisons sanitairement injustifiables. Le vrai militantisme a consisté, pour beaucoup d'associatifs, à se mobiliser pour les plus démunis qui seraient morts de faim si des bénévoles n'avaient pas bravé ces consignes idiotes pour les secourir. Pendant que le gouvernement payait des millions de salariés à s'abrutir devant zoom, et à surtout ne rien faire, une poignée a bossé comme des dingues dans l'adversité. A aucun moment la population n'a été mobilisée pour venir en aide aux soignants. Ces applaudissement n'ont servi qu'à soulager leur mauvaise conscience à bon compte. à nous dispenser de réfléchir à leur rémunération et à leurs conditions de travail. Soyez bien sûr que les éboueurs et autres caissières virés pour cause de manque de sous ne feront pas couler une larme à ceux qui les ont applaudis pendant deux mois. Nous étions ravis qu'ils s'occupent de nos déchets avant le confinement, ravis qu'ils prennent le risque de tomber malades à notre place pendant, et ravis qu'ils continuent à débarrasser nos tables après.

Très bien vu...


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