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Commentaires

Merkel face à Trump : l'image qui valait (presque) mille mots.

Commentaires préférés des abonnés

Avec cette 17e vidéo, je boucle ma 1e année de chroniqueur pour ASI. Sachant que, dans la conversation en ligne, les critiques sont plus nombreuses que les compliments, je profite de l’occasion pour saluer celles et ceux qui prennent la peine d’expri(...)

Une chronique de grand intérêt public !!!

Ça pour une chronique, c’est une bonne chronique !

Derniers commentaires

Personnage très inquiétant sur cette photo: John Bolton.https://twitter.com/ambjohnbolton

Plus je suis cette chronique, plus je la trouve essentielle!

De plus en plus pertinent ! L'éducation à la propagande (voire fausse nouvelle ?) dans un contexte aussi tourmenté que le nôtre (à en voir cette "autorité" pointant son "idéal" de vérité officialisée) est plus que salutaire.


Merci pour cette chronique. Vous avez toute mon estime, ma reconnaissance, et mon soutien.

Avec cette 17e vidéo, je boucle ma 1e année de chroniqueur pour ASI. Sachant que, dans la conversation en ligne, les critiques sont plus nombreuses que les compliments, je profite de l’occasion pour saluer celles et ceux qui prennent la peine d’exprimer leur soutien, et les remercier pour leurs encouragements, qui ont largement contribué à me pousser à poursuivre l’aventure, dans un environnement qui est loin d’être de tout repos.


Pour être honnête, je considère mes premiers essais dans l’exercice comme franchement irregardables – et je ne désespère pas d’obtenir de Daniel Schneidermann qu’il efface ces balbutiements… ;) A tout le moins, ces premiers pas ont-ils pour vertu de démontrer la possibilité d’une amélioration, ainsi que les difficultés insoupçonnées de la gymnastique consistant à s’adresser avec naturel à un écran aveugle, comme s’il s’agissait d’un auditoire. Moi qui suis un homme de l’écrit, plus accoutumé au confort et à la protection qu’offre la mise à distance du clavier, j’ai découvert avec beaucoup d’intérêt les ressources subtiles de l’exposition incarnée. La vidéo, dont je ne maîtrise ni la réalisation ni le montage, est un instrument qui me place dans une zone d’inconfort – mais c'est aussi pour moi un outil d’auto-expérimentation des questions de l’inscription documentaire. Je remercie donc Daniel de m’avoir fourni cette occasion si intéressante d’explorer de l’intérieur une facette de l’image dont je ne percevais pas les détails.


Un mot à l’intention de ceux qui voudraient me voir changer de style, de ton, de sujets, de gestuelle, de tête, et peut-être de nom. Merci beaucoup pour les gentils conseils sur comment faire une chronique à la Korkos, mais Mister K. et moi ne sommes pas de la même école, et il n’est pas dans mes intentions de rivaliser avec mon prédécesseur. Plutôt qu’une herméneutique des images, ma méthode propose l’analyse de leur réception. Conforme à l'ADN qui est celui d’Arrêt sur images, mon programme est de détricoter, de manière objective et systématique, les mythologies élaborées autour des images. A cet égard, les lectures d'AK, ou celles qui voient la Vierge dans toute femme vêtue de bleu, font partie des objets que j'étudie.


On ne peut pas plaire à tout le monde, et je suis conscient que l’approche que je propose peut susciter des résistances. Mais mon but n’est pas de gagner les suffrages de tous les abonnés. ASI a invité un chercheur, et un chercheur est quelqu’un qui a un programme et des questions bien précises. Ce que je peux proposer de mieux, c’est de convier à partager cette exploration. Personne n’est forcé de la suivre.

Une réponse claire. Merci.

Et de grâce, ne changez point de nom. 

Tout comme le mien, le vôtre possède les lettres g, u, n, r et h.

Tres bonne idée, effacer ses débuts, réécrire l’histoire, très classe.

Merci pour cette "tranche de vie" et surtout, ne changez rien. 


Il nous a fallu nous habituer au départ de maître Korkos mais je crois que personne ici ne croyait que vous étiez là pour faire le clone.


[mode petits caractères]J'ai écrit ne changez rien. 

Sauf peut-être ceci. Evitez l'usage de cette horrible expression "l'ADN de".  Vous êtes un chercheur donc vous savez l'importance du vocabulaire.

 L'ADN d'un être vivant est une des rares choses qu'il n'a pas choisies.

Parler de l'ADN d'Arrêt sur images, c'est dire implicitement que le lider maximo et sa suite obéissent à des pulsions dont ils ne maîtrisent ni l'origine ni les conséquences.[fin du mode petits caractères]



D'accord sur l'ADN! J'enregistre!

Juste un mot.

Je ne trouve pas votre style agréable, et vos analyses me semblent discutables.


Mais se confronter à des pensées différentes me semble être à la base des tentatives que l'on peut faire pour comprendre le monde.


En voyant votre message, je crois que j'aimerais vraiment vous lire.


Mais je n'aime pas vous regarder.

Le format vidéo va du maître à l'élève, et je ne viens pas ici pour être considéré comme un élève.


Il vous est imposé par le maître des lieux, je ne discuterais pas ses choix.

Je me contente de me désabonner.


Avec beaucoup de regrets.

Pour me lire, c'est très facile: rendez-vous sur L'image sociale http://imagesociale.fr, consultable sans abonnement.

Tout d'abord, bravo pour cette année sur ASI et vos 17 chroniques. Bravo aussi pour être un des rares chroniqueurs/journalistes à venir débattre dans les forum, c'est tout à votre honneur.


Cela dit, vous semblez prendre assez mal les critiques que l'on vous fait, et vous vous défendez avec un ton qui est assez cassant, ce qui n'arrange rien. 


Non, personne ne vous demande de changer votre nom ou de faire du Alain Korkos. Seulement, vous n'assumez pas votre subjectivité (pourtant autorisée dans l'exercice d'une chronique) en prétendant analyser "objectivement" les images. De plus, vous prenez de haut un public qui est pourtant formé à la critique des média, oubliant que votre propre discours peut être analysé et décrypté. 


Tenez, petit décryptage de quelques parties votre message:


Sachant que, dans la conversation en ligne, les critiques sont plus nombreuses que les compliments,

-> c'est faux. Vous recevez plus de compliments que de critiques (comptez sur ce fil le nombre de critiques et le nombre d'encouragements). Vous avez peut-être l'impression qu'il y a plus de critiques car celles-ci vous touchent plus.


Un mot à l’intention de ceux qui voudraient me voir changer de style, de ton, de sujets, de gestuelle, de tête, et peut-être de nom

-> homme de paille

ou celles qui voient la Vierge dans toute femme vêtue de bleu, 

-> encore un homme de paille


On ne peut pas plaire à tout le monde, et je suis conscient que l’approche que je propose peut susciter des résistances.

-> ce ne sont pas des résistances, mais des critiques. Auxquelles vous répondez mal en règle générale.


ASI a invité un chercheur, et un chercheur est quelqu’un qui a un programme et des questions bien précises

-> appel à l'autorité.


Ce que je peux proposer de mieux, c’est de convier à partager cette exploration. Personne n’est forcé de la suivre. 

-> vous vous placez dans une position de domination: vous guidez l'exploration, on doit vous suivre sans avoir notre mot à dire. Pas vraiment la définition d'un partage...



Mon petit conseil pour bien commencer votre deuxième année: plutôt que de vous sentir blessé par la moindre critique, prenez un peu de recul et sachez reconnaître vos erreurs ou nuancer votre propos.

"c'est faux. Vous recevez plus de compliments que de critiques (comptez sur ce fil le nombre de critiques et le nombre d'encouragements). Vous avez peut-être l'impression qu'il y a plus de critiques car celles-ci vous touchent plus. "


Je pense que le sens de son propos était plutôt que la proportion des critiques/compliments ne reflète pas réellement le nombre de ceux qui critiquent/complimentent, la motivation pour déposer un commentaire critique ou élogieux n'étant pas de la même "force".

Encore un exemple de manipulation du sieur Le Gall. Lorsque j'évoque la "conversation en ligne", il est clair que je ne me limite pas à celle de ce forum (où en effet le ratio s'inverse). N'importe quel usager du web sait que l'effort du commentaire trouve plus souvent sa justification dans la critique que dans l'approbation, généralement muette. C'est pourquoi j'apprécie à sa juste valeur l'encouragement que manifeste cette expression positive!

Comme chacun pourra le vérifier aisément ici même, je réponds très volontiers aux observations et critiques de bonne foi. Seuls les trolls affectent d'être surpris que la malveillance ne rencontre pas la même attention.

Seul un troll peut commencer un commentaire par: «Plutôt que de vous gargariser de "bien lire" une photo», pour reprocher ensuite à l'intéressé de ne pas lui avoir répondu avec bienveillance. A noter qu'Arrêt sur images se consacre depuis plus de 20 ans au dégonflage des emballements médiatiques, et que s'il y a bien un reproche qu'on ne peut pas faire ici, c'est celui de ne pas se conformer à un buzz.


"Non, personne ne vous demande (…) de faire du Alain Korkos." Mis à part bien sûr Tristan Le Gall qui, après avoir décrété que mon approche est nulle et non avenue ("on s'en fout"), me recommande la pertinence de celle de Korkos, qui "nous manque pour ça". Est-il nécessaire de donner d'autres exemples de votre mauvaise foi?


S'il est une chose que le web m'a appris, c'est à ne pas poursuivre inutilement une conversation où les points de vue sont systématiquement niés, tronqués ou inversés. Merci beaucoup pour votre invitation à la nuance. Je serai heureux de la suivre dès que je constaterai que vous êtes capable d'appliquer les bons conseils dont vous êtes prodigue.

Ce message a été supprimé suite à la suppression du compte de son auteur

Comme chacun pourra le vérifier aisément ici même, je réponds très volontiers aux observations et critiques de bonne foi. 

OK, vérifions ici même. Vous avez reçu de multiples messages de félicitations, ainsi que trois critiques (je ne compte que les messages postés directement, pas les réponses à ces messages):

- la mienne (à laquelle vous n'avez pas répondu sérieusement)

- celle de Hallucined (à laquelle vous n'avez pas répondu)

- celle de nuage.r (à laquelle vous avez répondu "voyez-ça avec DS", avant de mieux répondre à son deuxième message)

Pas vraiment de quoi étayer votre affirmation...



Seul un troll peut commencer un commentaire par: «Plutôt que de vous gargariser de "bien lire" une photo»,


Soit vous ne savez pas ce qu'est un troll, soi vous êtes de mauvaise foi. Ma critique était argumentée et vous aviez tout loisir d'y répondre sereinement (certains autres commentateurs l'ont fait à votre place). 



Non, personne ne vous demande (…) de faire du Alain Korkos." Mis à part bien sûr Tristan Le Gall 

Ce n'est pas ce que j'ai dit. Vous déformez une fois de plus mes propos. J'ai dit qu'une analyse du type de celle que faisait AK était pertinente pour cette photo, et que vous auriez du y consacrer une place dans cette chronique. Je ne vous demande pas de le faire dans toutes vos chroniques.


après avoir décrété que mon approche est nulle et non avenue ("on s'en fout"),

Le "on s'en fout" ne concerne pas votre approche, mais le fait que  les regards sont en fait tournés vers Emmanuel Macron. Reprenez ma critique initiale, vous y trouverez que je vous accorde des points positifs mais que vous avez raté quelque chose de très important. Une foi de plus, vous déformez mes propos soit parce que vous ne les avez pas compris, soit parce que vous êtes de mauvaise foi.


C’est votre avis. Ce n’est pas le mien. Il n’y a évidemment aucun rapport entre l’iconographie mariale et la photo de Jesco Denzel. Il ne suffit pas d’énoncer un rapprochement formel pour le rendre pertinent. Pas plus qu’il ne suffit de postuler un «imaginaire collectif» qui vous arrange, basé sur l'autorité supposée de l’œuvre d’art et de la culture catholique, qui sont des poncifs d’une histoire de l’art d’un autre temps. La culture visuelle d’une majorité de nos contemporains est désormais largement laïque, composée de publicités, de photos d’actualité, de couvertures de magazines, de bd, de souvenirs cinématographiques ou télévisuels, bien plus que de tableaux de la Renaissance. Je sais bien qu’il existe un réflexe malheureux, du type de la pseudo-«madone de Bentalha», qui consiste à plaquer les icônes de la tradition chrétienne sur une photo d’actualité, en dépit de toute justification contextuelle. Je me bats depuis longtemps contre ce procédé qui n’a aucun caractère analytique, mais qui relève de la mystification.


Je ne pratique pas l’impressionnisme de la critique d’art. Mon approche est rationnelle, fondée sur une méthode d’analyse et sur des éléments objectifs, non sur une opinion personnelle et sur des postulats invérifiables. Chacun des éléments de ma chronique s’appuie sur les documents de la réception, qui forment mon matériau de travail. Je ne livre donc pas un avis ou une interprétation a priori d’une image (qui indiquerait pourquoi elle suscite l’attention, en vertu de critères formels postulés), je propose au contraire une analyse de discours a posteriori (qui constate sur quels éléments objectifs s’est construit le buzz). Ne comptez donc pas sur moi pour revenir aux mythologies imitées de l'histoire de l'art, qui ne sont que des effets de manche pour épater le gogo. Il existe un obscurantisme des images, que votre commentaire illustre. Mon travail est de déconstruire cette imposture.

Ce message a été supprimé suite à la suppression du compte de son auteur

Enfin une réponse avec un peu de contenu. Même si vous continuez hélas à ne pas comprendre ce que j'ai dit (ou à déformer volontairement mes propos....


Pas plus qu’il ne suffit de postuler un «imaginaire collectif» qui vous arrange, basé sur l'autorité supposée de l’œuvre d’art et de la culture catholique, qui sont des poncifs d’une histoire de l’art d’un autre temps.

Non, j'ai parlé de symboles d'autorité présents dans l'iconographie chrétienne, de la façon dont celle-ci représente des personnages supposés divins/sacrés. Je ne dis pas que la culture catholique aurait "naturellement" une autorité sur l'art, ou tout autre chose de ce genre. Quant à l'imaginaire collectif, il est formé par l'ensemble de nos références culturelles communes, dont la culture classique fait encore partie. Même si, je vous l'accorde, cette culture classique est moins présente que la pop culture dans notre quotidien, ses codes et certaines oeuvres particulièrement célèbres sont repris et/ou référencés par la culture pop, la pub, etc, et ce de manière parfois très explicite. Sans compté que bon nombre d'artistes contemporains ont une formation très classique. Voir aussi le récent évènement "Beyoncé et Jay-Z au Louvre" Aussi je ne pense pas qu'on puisse faire abstraction de cette culture classique ou de l'emprunte qu'elle a laissé dans la culture populaire.



De manière générale, il y a une certaine continuité dans l'art, à la fois pour les artistes (qui s'inspirent d'autres oeuvres) et pour le public (qui fait le rapprochement avec d'autres oeuvres), et qu'on ne peut pas étudier une oeuvre sans prendre en compte à la fois le contexte dans lequel elle a été créée, et le contexte dans lequel elle est vue/lue/écoutée. Et donc qu'on peut à la fois analyser comment l'oeuvre a été crée, et comment elle est reçue. Il est vrai que l'histoire de l'art privilégie traditionnellement le premier, tandis que vous privilégiez le second. Peut-être inscrivez-vous votre démarche dans le cadre de "la mort de l'auteur" théorisée par Roland Barthes. Autant je peux comprendre l'intérêt de votre démarche, autant elle me semble insuffisante pour comprendre certaines oeuvres, pour lesquelles il faut aussi analyser comment elles ont été construites ou ce à quoi elles font (volontairement ou non) référence. Il ne s'agit pas d'obscurantisme, ou de mysticisme, mais plutôt d'une analyse comme peut le faire l'excellent site TVTropes, qui identifie les "tropes" (schéma narratifs, archétypes, figures de styles, etc) dans des oeuvres et, inversement, liste des exemples pour chaque tropes. Cela permet de voir les liens entre les oeuvres parfois de genre totalement différent, et montre d'ailleurs bien les liens entre culture classique et culture populaire.


Enfin, en ce qui concerne "l'objectivité" de votre démarche, permettez-moi d'en douter sérieusement, pour rester poli. Votre "analyse a posteriori" n'est pas plus objective que les "analyses a priori" centrées sur l'oeuvre:


- Vous exercez votre subjectivité en ne sélectionnant que certaines réactions alors que cette photo a montré que les asinautes ont perçu dans cette photo autre chose que vous et moi y avons vu. 

- Vous exercez aussi votre subjectivité en écartant d'autorité certains éléments au profit d'autres. Vous n'êtes pas convaincu par les éléments que j'ai relevés, mais qui sont tout autant présents que ceux sur lesquels vous vous êtes appuyés pour faire votre analyse. Vous dites par exemple que cette photo a "buzzé" parce qu'elle illustre un discours préexistant sur l'opposition entre Trump et le reste du monde, mais pourquoi est-ce cette photo-là qui a buzzé, et non celle de Macron ou celle de Conde ou de Trudeau ? Votre analyse ne l'explique pas. 


Votre analyse est tout aussi subjective qu'une autre, vous piochez les éléments qui vont dans le sens de votre discours et écartez ceux qui vont à l'encontre de votre discours. Ce n'est pas une démarche objective et rationnelle, mais en même temps on ne vous demande pas d'être objectif ou parfaitement rationnel. Vous faites de l'histoire de l'art, pas de la science. Et vous êtes un chroniqueur sur ASI et à ce titre, vous avez le droit d'être subjectif, de donner votre avis, bref d'avoir un regard (oblique) sur l'actualité.




"certaines oeuvres particulièrement célèbres sont repris et/ou référencés par la culture pop, la pub, etc, "

 Voir aussi le récent évènement "Beyoncé et Jay-Z au Louvre" "

Vous êtes sûr d'avoir compris les paroles ?

Les paroles importent peu en soit.. Ce qui est intéressant c'est de voir que ces rappeurs ont insisté pour tourner au Louvre, devant ces "classiques", ce qui montrent bien que cette culture classique n'est pas ignorée ou rendue obsolète par la pop culture. Qu'ils l'admirent ou la déteste, la culture classique fait partie de leurs références.

Bite, ,pute, etc.. salissent les oeuvres devant lesquelles ils les prononcent.

Ils n'ont demandé de tourner au Louvre que pour le buzz et gagner plus de fric (première phrase)

Ce message a été supprimé suite à la suppression du compte de son auteur

Peu importe. Je réfutais l'idée de André Gunthert comme quoi l'iconographie classique n'est plus présente dans la pop culture. Le clip de Beyoncé et Jay-Z en est un contre exemple.

"Les paroles importent peu en soit" Encore un commentaire à côté de la plaque. Pour une explication mieux informée, voir le billet d'Ana Lucia Araujo: http://www.historianviews.com/?p=300 

Si vous vous étiez donné la peine de comprendre ce que j'écris, vous auriez compris que le billet d'Ana Lucia va dans mon sens. 


A force de poursuivre votre vaine vendetta, vous perdez tout esprit critique. Dommage.

Vous n'avez pas besoin de m'expliquer l'approche formaliste, je la connais bien, elle n'a rien d'original. La recherche de soi-disant "tropes" s'inspire de principes énoncés par Aby Warburg, dont l'héritier actuel est l'historien d'art Georges Didi-Huberman – un collègue de labo et un ami.


Mon approche corrige l'approche formaliste par la mise en relation de l'image et du récit qui l'accompagne en contexte. C'est l'élément que vous n'avez visiblement pas compris dans ma chronique. Pourquoi est-ce l'image de Merkel qui a buzzé plus que les autres? Mon explication, c'est que c'est la photo qui illustrait le mieux le récit privilégié par la presse soc-dem (Spiegel, Süddeutsche, NYT, Guardian, etc…) d'un affrontement des démocraties avec le trublion Trump. Le principe du montage image-récit est explicité en détail dans ma chronique sur la Marianne de Mai 68, que je vous invite à visionner:
https://www.arretsurimages.net/chroniques/le-regard-oblique/les-traversees-de-latlantique-de-la-marianne-de-68


On peut voir ce qu'on veut dans une image. C'est pourquoi vous, les asinautes, les twittos ou d'autres journaux ont proposé d'autres lectures. Mais mon analyse est une explication (synthétique) du buzz, et le buzz est bien la construction d'une sensibilité anti-trumpiste, sur les bases que je décris. L'image une fois signalée à l'attention générale, le jeu des légendages peut se poursuivre, mais on rentre ici dans un phénomène plus général, qui relève d'une anthropologie des médias, et qui n'intéresse pas directement ASI.


Un dernier mot sur la confusion constante que vous faites entre art et production médiatique. Comme vous l'énoncez sans le comprendre: "on ne peut pas étudier une oeuvre sans prendre en compte [son] contexte". Eh oui! Et c'est pourquoi l'irruption d'une référence biblique ancienne ne peut pas se faire par la simple opération du Saint-Esprit. Nous n'appliquons pas le même outillage mental à la vision d'une photographie d'actualité qu'à celle d'une œuvre d'art. En réalité, le rapprochement d'une photo avec un tableau, qui suppose qu'on change de registre de compréhension, est une conséquence du buzz, qui extrait une photo du flux informationnel, la singularise et invite à lui appliquer un regard culturel. Pour plus de détails sur ce point, voir mon article: "Les icones du photojournalisme: de l’information à la pop culture".

Mon approche corrige l'approche formaliste par la mise en relation de l'image et du récit qui l'accompagne en contexte. C'est l'élément que vous n'avez visiblement pas compris dans ma chronique.


J'ai très bien compris votre chronique et si je partage votre intention d'aller au delà de l'approche formaliste, je ne partage pas le dédain que vous avez pour ce type d'approches. 


Mon explication, c'est que c'est la photo qui illustrait le mieux le récit privilégié par la presse soc-dem (Spiegel, Süddeutsche, NYT, Guardian, etc…) d'un affrontement des démocraties avec le trublion Trump

Oui, mais vous n'expliquez pas pourquoi celle-ci était celle qui illustrait le mieux ce récit. Pourquoi celle-ci plus que celle de Justin Trudeau, ou d'autres photos qui semblent pouvoir illustrer tout aussi bien ce récit ? 


On pourra trouver des "éléments objectifs" comme le nombre de chefs d'états présents sur chaque photo, ou la posture des uns et des autres, etc. Peut-être est-ce le simple hasard, que toutes les photos se valent et qu'il n'y avait pas de raisons de buzzer sur cette photo plutôt qu'une autre. Pour ma part, je pense que la photo a été choisie car elle a des qualités propres qui permettent de mobiliser un imaginaire religieux comme je vous l'ai déjà expliqué.


Un dernier mot sur la confusion constante que vous faites entre art et production médiatique. Comme vous l'énoncez sans le comprendre:


Cessez de supposer que je ne comprends pas telle ou telle chose, ou que je suis inculte, bref cessez de prendre vos interlocuteurs de haut. Vous êtes d'autant plus mal placé pour le faire que vous avez ici même déformés (intentionnellement ou non) mes propos à plusieurs reprises. 


Nous n'appliquons pas le même outillage mental à la vision d'une photographie d'actualité qu'à celle d'une œuvre d'art.


En êtes-vous certain qu'il n'y a vraiment rien de commun entre les deux ? Que l'un n'influence pas l'autre ? Peut-être que les neuro-sciences permettront de le déterminer avec plus de certitudes, mais je dirais a priori que l'outillage mental pour ces deux tâches cognitives est en grande partie commun. Je comprends que le contexte est différent et donc que cela peut affecter notre interprétation des images, mais je pense que vous vous avancez un peu trop avec cette affirmation.


Pour plus de détails sur ce point, voir mon article: "Les icones du photojournalisme: de l’information à la pop culture".


Merci pour le lien. J'ignorai que ce phénomène était aussi récent. Cependant, je me demande si le phénomène d'iconisation dans les années 60-70 n'est pas à mettre en parallèle avec la légitimation de la photographie comme forme d'art qui a eu lieu a peu près à la même époque.

"Cessez de supposer que je ne comprends pas telle ou telle chose, ou que je suis inculte, bref cessez de prendre vos interlocuteurs de haut."


J'ai expliqué de façon claire les élements déterminants de la mise en exergue de cette photo: opposition de genre femme/homme, opposition de posture debout/assis qui, mis en composition, renvoient à des situations de réprimande maternelle ou professorale: telles sont en effet les premières interprétations qu'on a pu lire de l'image dans les journaux allemands puis sur Twitter. Ces facteurs distinguent évidemment la photo de Denzel des autres images du sommet. Comme vous ne tenez aucun compte de cette explication, je suis fondé à supposer que vous ne m'avez pas compris.


Cela dit, permettez-moi un conseil: plutôt que de vous sentir blessé par la moindre critique, prenez un peu de recul et sachez reconnaître vos erreurs ou nuancer votre propos.


J'ajouterai cette autre recommandation: si vous voulez qu'on vous réponde avec bienveillance, il est préférable de traiter vos interlocuteurs comme vous voudriez qu'on vous traite. Evitez de prendre vos interlocuteurs de haut (je cite: «Plutôt que de vous gargariser de "bien lire" une photo – franchement, on s'en fout que ce soit Macron qui parle à ce moment là –, vous auriez dû axer votre chronique sur la seule question qui vaille…»), vous verrez: ça fait des miracles!

J'ai expliqué de façon claire les élements déterminants de la mise en exergue de cette photo: opposition de genre femme/homme, opposition de posture debout/assis qui, mis en composition, renvoient à des situations de réprimande maternelle ou professorale:

Et il y a aussi d'autres "éléments déterminants" comme ceux que j'ai relevés: opposition des couleurs, lumière qui renvoient à des thèmes classique dans l'iconographie chrétienne.


Ces facteurs distinguent évidemment la photo de Denzel des autres images du sommet.

Pas vraiment. Ces éléments "déterminants" se retrouvent sur les autres images. Vous trouverez facilement des photos avec une opposition de genre, ou de posture, etc, et des photos qui donnent le beau rôle à tel ou tel personnage, comme vous l'avez d'ailleurs signalé. 


On peut argumenter que seule la photos de Merkel présente tous les éléments que vous avez relevés, et donc que ce qui est vraiment déterminant, ce sont l'ensemble de ces éléments et non chaque élément pris séparément.  Mais c'est un raisonnement a posteriori: quelle que soit la photo considérée, on trouvera toujours un ensemble d'éléments visuels qui permet de distinguer cette photos des autres, et on jugera cet ensemble "déterminant"  parce que c'est cette photo qui a buzzé. 


A contrario, on peut trouver (par l'analyse "formelle", comme vous l'appelez, même si je n'aime pas trop ce terme) des raisons qui font que ce cliché se distingue des autres par ses qualités propres, indépendamment du buzz. Même si, quotidiennement, la presse utilise les photos d'actualité pour illustrer son récit médiatique, rares sont ces photos sélectionnées par la presse qui sont comparées aux tableaux de la renaissance ou qui deviennent iconique. Je comprends que ce qui vous intéresse, c'est plus la construction médiatique autour de ces "icônes" que les images en elles-même, mais je trouve dommage négliger l'analyse d'image classique quand elle pertinente.



En dernière page du Canard enchaîné de cette semaine, un dessin d'Aurel à partir de cette  photo avec pour titre Dernier conseil de classe un peu tendu ; toute  l'équipe du collège admoneste l'élève Trump-Kevin.


On peut aussi imaginer que Trump est un peu patraque car il s'est trop goinfré lors du repas; les autres participants lui demandent s'il a besoin d'une cuvette et se tiennent à distance pour échapper aux éclaboussures.

Parlant d'image valant (presque) mille maux, regardez celles choisis pour illustrer la rencontre France - Italie (apparemment 1 - 0) par Le Monde, et en particulier la seconde qui illustra sa Une

Le roitelet soleil resplendit et fait la leçon

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Je regrette que cette chronique soit une vidéo plutôt qu'un texte.



D'une part je l'aurais lu en deux minutes au lieu de regarder quatre minutes de vidéo.


D'autre part la vidéo impose la conviction de M. Gunthert, justement par ses postures corporelles.

Ce qui rend la pensée critique plus difficile.


Enfin, j'ai l'impression que le texte s'adresse à un égal, qui peut le critiquer en lisant, alors que la vidéo s'adresse à un inférieur qui regarde et écoute parler le maître.


Ni centidieux, ni centimaîtres.

C'est amusant avant de lire ou d'entendre les commentaires sur cette photo j'y  ai vu tout le contraire de ce qui nous est expliqué. J'y ai vu un monarque assis au milieu de ses sujets tous débout, écoutant dédaigneusement les doléances de ses vassaux et peu disposé à mettre en œuvre autre chose que ce qu'il a décidé. Merkel dans cette situation n'est plus que celle qui a joué le mieux des coudes pour quémander une faveur particulière. 

Il me semble que la suite m'a donné raison.

Merci pour ce décorticage simple et efficace.

Bravo pour cette contre- analyse bienvenue.

On ne pouvait plus lire les articles des journaux qui remplissaient la page de mots pour dissimuler les informations absentes, voilà que maintenant on ne peut plus voir les photos qui viennent les illustrer


Ce que je note personnellement, c'est l'absence remarquable de Theresa May qui a fait de ce G7 un G6 qui rend d'autant stupide l'idée de Trump d'en faire un G8

Beinh pourquoi on passe à côté de l'analyse de André Gunthert ?

C'est juste l'attitude de Donald Trump  les bras croisés qui déclenche une réflexion sur les rapports entre les interlocuteurs.

Qu'il sourie ou non et à qui s'adresse-t-il ou non n'est le problème de cette narration fantasmée.

Ça pour une chronique, c’est une bonne chronique !

Chronique un peu à côté de la plaque. 


Plutôt que de vous gargariser de "bien lire" une photo (franchement, on s'en fout que ce soit Macron qui parle à ce moment là), vous auriez dû axer votre chronique sur la seule question qui vaille: pourquoi cette photo est-elle devenue iconique ? 


Bien sûr, comme vous l'avez dit il y a le fait qu'elle colle à un récit préexistant et qu'elle est en soi une caricature politique.


Mais il aurait été pertinent de développer plus sur ce à quoi cette image renvoie dans l'iconographie et l'imaginaire collectif (Alain Korkos nous manque pour ça). Et on peut analyser aussi pourquoi cette photo met en valeur Angela Merkel. Outre le fait qu'elle est au centre, elle est en bleu clair avec des cheveux blonds, cela donne l'impression qu'elle qui est éclairée par une lumière descendant du ciel. Cela renvoie, à mon sens, à toute l'iconographie chrétienne autour de la vierge marie et de Jésus, c'est une image qui renvoie directement à l'imaginaire religieux chrétien. 


C'est donc ce qui distingue cette image des autres clichés mettant au centre tel ou tel chef d'état. C'est ce qui explique que cette image est devenue virale. En soi, c'est une très belle image de propagande qui pose Merkel en chef/sauveur du monde. Il y a bien un message très fort dans cette photo. Que ce message soit vrai ou faux (ou plutôt, que vous le considérez comme vrai ou faux selon votre opinion politique) n'enlève rien à la force de l'image et de son message.



Je crois que ce qui m'a marque et que vous soulignez c'est qu'on a effectivement plutôt l'habitude de voir nos dirigeants dans des situations  formelles et formatées type intervention a l'onu. Cette image pour moi rend compte qu’il y effectivement une négociation en cours sans retenues ou formalites d'usage et que les negociateurs et diplomates ne font pas forcement tout en amont ou en aval. Par ailleurs la presence de bolton interroge sur la capacité de trump a négocier seul ...... indeniable qu'il ya  un buzz monte de toute piece autour de ce cliche mais tout n'est pas a ce jeter cependant.


On en vient a souhaiter que ces negotiations soient publiques (pour le meilleur et pour le pire).

Comme l'avait écrit un de nos compagnons asinautes (Germain Rital) il y a bien longtemps en une formule que j'ai retenue : "il n'y a d'image que pour qui imagine".


Merci M'sieur Gunthert !


  Excellent !

Une chronique de grand intérêt public !!!

Excellente chronique. 

Une image ne dit rien et on lui fait dire beaucoup de choses.  

Le flot ininterrompu des images atténue-il l'impact de chacune d'entre elles sur nos esprits? Je le crois. L'humain du XXIe siècle sera sans doute moins manipulable par l'iconographie que celui du passé. 

Par contre gare à la crise d’épilepsie!!

Top, rien à ajouter

Oui ! C'est exactement ça, le vide...!

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