231
Commentaires

Mélenchon, le journaliste et sa tapette

Suite à la chronique de Daniel Schneidermann "Mélenchon et sa tapette", nous avons reçu le post suivant de notre @sinaute Mouffette.

Derniers commentaires

Apparemment, comme tout enthousiasme celui de Mélenchon est communicatif. Ca nous apprend beaucoup sur ce qu'il faut entendre par "charisme". N'oublions pas qu'avec la Raison, la Loi, et la Tradition, le charisme est l'un des fondements de la légitimité du pouvoir.
Juste pour signaler que la vidéo en version longue a peut être été mise sur le site Daylimotion le 20/02/2010 mais en version privé donc visible uniquement par son auteur.

Ivan Valerio expliquait d'ailleurs sur twitter qu'il ne la révélait que maintenant car à l'époque cela aurait pu faire un buzz positif pour Mélenchon et le parti de Gauche.
Je comprends votre colère à tous. Difficile en effet de gagner sa place dans un milieu qui ne vise qu'à vous dénigrer. Pourtant, Jean-Luc réussi à faire passer ces messages qui ont disparu du PAF il y a bien longtemps.

Mais la démarche de Daniel me parait très saine et un avertissement fraternel vaut mieux qu'un lynchage public.

Mélanchon a son caractère et il pourrait bien amuser les journalistes qui auraient vite fait de l'exhiber pour faire rire les Français. N'oublions pas qu'avec notre regard partisan chaque estocade de notre champion nous parait imparable. Mais pour celui que l'on aimerait voir rejoindre nos rangs, ces coups sont peut-être moins fédérateurs et entre séduction et moquerie son cœur pourrait balancer.

S'il est irréfutable que les journalistes font preuve d'une grande détermination pour empêcher Mélanchon de s'exprimer ou pour ignorer ses arguments, il faut se souvenir de ce qui est arrivé à Georges Marchais et au déclin du PCF sur la même période. Marchais n'arrivait plus à placer un mot sur un plateau sans devoir expliquer 10 fois pourquoi il ne répondait pas aux questions plus qu'orientées des journalistes.
Rien de mieux pour discréditer un prétendant à la plus haute fonction de l'état amené à gérer des situations difficiles.

Enfin, je suis lassé de certains sites d'information baignés de complaisance dans lesquels je ne peux pas prendre le pouls de la société dans sont ensemble.
Daniel Shnedeirmann n'a rien fait d'autre que de nous ouvrir une fenêtre sur des propos tenus ailleurs.

J'appelle cela du journalisme.
Plantu reçoit une dotation de 10000 euros du Qatar:
http://www.legrandsoir.info/Quant-Plantu-recoit-une-dotation-d-une-dictature.html
Pour monter au mât, il faut avoir le derrière propre !
Bravo Mouffette. J'ai découvert Mélenchon en cherchant pourquoi beaucoup l'attaquaient. Apparemment, il dérange. La plupart des politiques emploient la langue de bois, lui non. Il dénonce ce que quelques-uns d'entre nous connaissent déjà car nous nous informons, mais la majorité des téléspectateurs de TF1 l'ignore. Certains le qualifient de populiste, ce qui, dans leur bouche, prend une connotation négative. Je crois que Mélenchon , un jour, a repris ce mot, en a expliqué l'historique et l'a revendiqué dans le sens où s'appuyer sur le peuple, c'était ce qu'il désirait.
D'autres lui reprochent ses emportements, disent même qu'il en joue. J'ai regardé pas mal de vidéos et les fois où il s'emporte , ce n'est pas feint. Je réagis parfois de cette façon, à la fin d'un repas, lorsque surgit inévitablement la politique......
Je lis actuellement son dernier livre; un asinaute dit qu'il a du mal à comprendre, le style et le vocabulaire n'ont pourtant rien de compliqué. Lors d'un changement de page, il y a eu un raté, mais l'ensemble est très clair.
A l'heure de bouleversements au nord du continent africain, les sociétés occidentales qui veulent donner des leçons au monde entier, respectent-elles les libertés de ses citoyens? Offrent-elles la même justice pour tous? etc.......... etc..............
Sans être toujours d'accord avec ce que dit ou ce que fait Melenchon, je trouve à la fois ce post jouissif et utile ; et bravo à @si d'avoir le recul nécessaire de publier ce post.
D'autres seront jaloux que le leur ne soit pas publié ; c'est normal.
Ne demandez pas non plus de justification à une initiative sympa et pleine d'humilité.
Jubilons tous ensemble.
Toujours en Une, toujours pas d'explication de la rédaction sur la mise en avant de ce post.
Je ne voudrais pas donner l'impression que j'en fais un foin, mais je trouverais plus correct d'indiquer la raison de ce choix en entête de la page en question.

Si c'est un droit de réponse donné à l'homme politique ou au parti concerné par l'intermédiaire d'une militante, je ne vois pas le problème, tant que c'est indiqué clairement ou la rubrique intitulée de façon ad hoc.

Merci d'avance.
Récapitulons:

Acte 1: l'appel

Mélenchon, brute encagée
le 08/11/2010

« Rendez-nous la brute, en liberté! »


Acte 2: la harangue

Aux mélucho-ségolénistes, et autres bachi-bouzouks
le 01/12/2010

« Nous n'avons pas créé ce site, nous ne nous sommes pas débarrassés de tout risque de pression extérieure, pour succomber à la pression la plus perverse: celle de nos abonnés. Fin de la harangue, mille sabords. »


Acte 3: le chiffon (rouge)

Mélenchon et sa tapette
le 25/01/2011

« Soyons kamikaze, réveillons les forums, faisons un point sur Mélenchon. Ca faisait longtemps. Mais il nous tend la perche. »


Acte 4: le brouhaha

Mélenchon, le journaliste et sa tapette
Par Mouffette, @sinaute le 28/01/2011
« Suite à la chronique de Daniel Schneidermann "Mélenchon et sa tapette", nous avons reçu le post suivant de notre @sinaute Moufette. Voyons, voyons... »


Questionnement (ou « quiiiizzzzzzz »):

Selon l'une des hypothèses suivantes (à resituer dans l'année préélectorale):

1)L'entreprise de presse en ligne du « surmoi bœuf-carotte de la profession » a besoin d'un coup de fouet éditorial pour relancer les abonnements et améliorer son positionnement sur le marché. D'où création d'un brouhaha (c'est curieux qu'avec "brouhaha" c'est plus difficile de s'exciter sur le clavier qu'avec "buzzzzzzzzz") en provoquant là où il est quasi sûr que ça va fonctionner: avec les pasionarias du site promptes à chauffer la « perche tendue ».

2)Comme certains le supposent, DS roule pour Mélenchon. En connivence avec les mélanchonniens affichés il monte une manip pour faire parler encore et encore de leur leader.

3)Comme d'autres le supposent, DS ne roule pas pour Mélenchon. En agitant le chiffon rouge il vise à provoquer les outrances du genre en espérant discréditer Mélenchon, soit en l'"usant" par l'usage intempestif des vociférations, soit en finissant par trouver des porte-à-faux (Drucker, la médaille de la révélation politique de l'année,...).

4)Pour d'obscures raisons (pour les non initiés), la mise en éditorial d'un post d'abonné prépare une orientation nouvelle (ou une étape d'un projet) d'@si s'appuyant sur les abonnés puisqu'il s'agit de la « création d'un média alternatif » et que « les forums exercent une pression. Nous on les lit, ils nous nourrissent. » ("Souriez, vous êtes informés"...par @si (France Inter) le 27/01/2011)

quelle sera la prochaine étape?

Le gagnant ou la gagnante recevra au choix:
1)Un an d'abonnement gratuit plus une invitation en première classe au prochain pique-nique-nique de la grande famille d'@si.
2)Un bannissement à vie du royaume des cieux de la critique des médias.


Pendant le jeu, vous pouvez participer à cet autre jeu

et gagner au tirage au sort un merveilleux lot
"30 ans de ps le mélenchon, j'ai fait 2 ans de syndicat j'ai vite compris le système"

grosso modo, une citation de johan livernette

Désolé pour ceux qui placent leurs espoirs (encore) dans les urnes....

Idem pour besancenot, marine le pen, etc....

Kemi seba, alain soral, que des mecs infréquentables et qui tiennent eux un discours politique concret

au passage, au revoir au asinautes, mais arret sur images n'est malheureusement plus assez 'décalé' pour moi, vous raisonnez dans la même logique que le pouvoir en place, un tourbillon d'illusions qui accompagnera ceux qui s'y laissent prendre jusqu'à dans la tombe

amitiés : ]-|
Rien compris !
La dernière de Mélenchon qui, décidément, fait tout pour désespérer ceux qui auraient envie de le soutenir :
http://www.francesoir.fr/actualite/politique/trombinoscope-fillon-et-melenchon-meme-combat-67361.html

En 2003, Besancenot avait obtenu ce même prix, et il ne s'était pas déplacé pour aller le chercher.
merci mouffette petit cadeaux http://www.youtube.com/watch?v=-pYFGXu78Pc
Il est déplorable que cet article, publié en première page du site d'ASI soit si peu digeste... Il a beau être intéressant, le style le rend incompréhensible.
On peut rétorquer que sur le style, l'article provenant d'un post du forum, il ne correspond pas au format journalistique. Il n'empêche que lorsque je lis le papier en une du site, j'aimerais avoir un texte clair et précis, si possible dans une langue compréhensible, et non pas bourré de phrases lourdes et fourré de formules comme "Gniiiiiiiooooonnnnnnnn!".
Bref, je trouve cet article inutile, et à mon avis, il ne devrait pas être mis ainsi en valeur par la rédaction.

Ajoutons à cela que je ne m'identifie pas au parti de Gauche. Tous les jours ASI tape sur d'autres partis et figures du paysage politique français, pourquoi les ASInautes de gauche devraient-ils bénéficier d'un traitement de faveur? Pourquoi devrait on publier la réponse d'un partisan du parti de gauche, alors que d'autres personnes sont critiquées au travers d'ASI...
Force est de constater que cela fait des mois que vous attaquez, par exemple, le libéralisme (voir la série d'émissions et articles sur "Lesmarchés" et la crise) et ses partisans n'ont pu que très peu s'exprimer jusqu'à présent !

Merci pour votre attention et bonne continuation,
Jérémie
pourquoi les ASInautes de gauche devraient-ils bénéficier d'un traitement de faveur?

Parce que le Bien n'est pas apolitique.

Lisez Zinn, les textes des économistes atterrés, ou même Kant, et analysez un minimum la situation écologique, politique, économique et sociale actuelle en Europe et dans le monde. Vous vous rendrez compte que le libéralisme économique est incompatible avec l'idéal républicain, c'est à dire avec la défense de l'intérêt général, à court et long terme. Le capitalisme, qui se confond aujourd'hui avec les doctrines libérales et qui s'appuie nécessairement sur le productivisme, est d'ailleurs par essence court-termiste ; le mythe de la croissance illimitée mène notre planète et les peuples vers la catastrophe. Il faudra donc de toutes manières changer de modèle et carrément opérer une bifurcation culturelle, et autant le faire le plus tôt possible et de la manière la plus civilisée possible. Voilà pourquoi le Front de Gauche appelle à la révolution citoyenne, et il y a urgence.

http://programme.lepartidegauche.fr/index.php?option=com_content&view=section&id=1&Itemid=13

Citation:pourquoi les ASInautes de gauche devraient-ils bénéficier d'un traitement de faveur?

Parce que le Bien n'est pas apolitique.


J'apprécierai une intervention de la Rédaction pour donner une réponse intelligible à cette question, parce que si cette formule s'avérait une explication acceptable à la mise en exergue du post de Mouffette, le site aurait pour le coup définitivement franchi une ligne jaune de distanciation qui à mes yeux et malgré la couleur dominante des forums faisait l'honneur et la qualité d'Arrêt sur image.
Encore une fois, lisez You can't be neutral on a Moving Train, ou L'impossible neutralité en français, de Howard Zinn.
J'accepte avec plaisir tous les conseils de lecture, néanmoins si j'en crois les titres, ils risquent d'avoir peu à m'apprendre sur le sujet qui me préoccupe ici, à savoir non pas la neutralité, mais l'équité.

Et le 'Bien', je m'en remets pas, franchement... enfin je ferais sûrement mieux d'en rire.
Il vaut mieux toujours rire de tout, quand on le peut encore !
Vous aviez demandé au forum de vous signaler si, un jour, l'abus de votre ordinateur provoquait la rédaction de textes un peu bizarres. Du genre de ceux, "WTfuckesques" de Chronophagos.
Je sais bien que je suis le seul à ne pouvoir vous le dire, donc, mais passant sur ce détail technique, je vous préviens : vous avez écrit un texte bizarre. Un texte personnel, à l'écriture reconnaissable, une forme de signature stylistique, construit, mais en même temps poétique, au sens fort, créatif, désentravé, avec parfois même des suites de dizaines de lettres qui ne forment plus des mots mais au contraire, figurent le bruit qui parasiterait, noierait ad libitum la parole, le discours, la musique, le projet politique de Mélenchon.

Ce recours à la forme pour révéler (représenter) le fond, par exemple ces arguments noyés dans un bruit que vous gênerez vous-même, l'accélération nerveuse tendue crescendo vers le mot "fou" qui clôt votre article, tout ceci est d'essence poétique et inattendu dans quelque texte politique censé être non un pamphlet, une chanson ou une oeuvre littéraire, mais bel et bien une contribution argumentée à un débat. A ce titre (oui, à ce titre seulement), il n'est aucunement différent de ceux que vous brocardiez chez moi, et donc, puisque vous vouliez que vos lecteurs vous préviennent et que j'en suis, je m'exécute.

Je le fais d'autant plus volontiers, que si je ne suis pas d'accord avec tout ce que vous dites ici, je ne suis en désaccord profond avec rien. Et je ne peux m'abstenir du plaisir de ce petit rappel que l'écriture poétique, qui peut revêtir des formes très différentes comme votre texte le prouve, mérite mieux que votre petite pique passée : il est si facile de s'en prendre à tout ce qui s'écarte de la norme, n'est-ce pas, et de traiter de délirants, ces hommes qui ne roulent pas sur les autoroutes. Le meilleur étant bien sûr que ce soit vous, alors que c'est partout une denrée si rare, qui en fassiez la démonstration, à la fois par la forme d'un texte par moment étrange, et par le fond, la défense d'un homme perçu par la majorité comme radical, mais pire encore, dangereux.

Sinon, je pense que ce bruit ne concerne pas que le discours de Mélenchon au village (votre identification vous sensibilise davantage), mais tout signal en dehors des canaux HiFi dédiés à la communication commerciale dans le monde. Le rapport dB au sein de La Civilisation est extrêmement bas. Mais c'est un autre débat.


* (ou très bizarres, celui-là, j'aurais mieux compris)
Mettons de côté le "bien", du moins là, chez moi, dans ma petite case où je pose ma bétise du matin. Parce que le bien, entre guillemets, en italiques, ou même Le BIEN bien grassouillet, bien graissé, bien graisseux, The Bold And The Beautiful, c'est décidément un peu épais, ça déborde. C'est pas que je ne veux pas, mais je ne sais comment on fait avec l'humanité. Si Mélenchon et son programme savent, c'est une date inouïe, je ne vote pas seulement : je participe, je donne mes organes, je mélenchonne à 100 KMouffette de l'heure.

Par contre, la politique, oui, DS s'affiche très à gauche depuis un bon moment. Si la Ligne Jaune d'une impossible neutralité a été franchie, c'était il y a des lustres. Je ne vois pas de nouveauté, et, jusqu'ici, Daniel a à mes yeux une qualité essentielle : malgré ses idées, sa vision humaines forcément filtrées, courbées par toutes sortes de tropismes et imaginaires, il essaye vraiment de comprendre. Son attachement, non en tant que scientifique mais journaliste, à dénicher ce qui se cache derrière l'apparence n'a pas faibli.

Alors oui, fonction de nos propres idées et imaginaires sociaux, voire de connaissances qui nous sont propres et qu'il n'a pas, nous pouvons parfois grincer voire hurler devant notre écran. Mais préférons un site qui affiche clairement ses préférences tout en ne masquant pas ses agacements et ses critiques et continuant son travail de décryptage, même perfectible, que cette masse de l'inommé couard et le fait anticipé du Prince qui sont notre quotidien médiatique ailleurs. La diversité des perspectives est assurée par les invités. A eux d'opposer un argumentaire convainquant.

Cela en dit long, également, sur l'attente des a@inautes quant à leur site. Une attente souvent excessive, qui est aussi le signe d'une reconnaissance de ses qualités et de ses potentiels.

Oui, je suis de bonne bonne bonne, bonne humeur ce matin, il y a des matins comme ça.


PS, je viens de lire le post de Mouffette qui adoucit le trait, dont acte !
Bien : Je précise que lorsque je dis "ici je ne suis en désaccord profond avec rien", Mouffette, je parle toujours de votre texte qui fait débat, pas du forum ou du topic. Je n'avais pas lu ceci.

Le caractère apolitique ou non du Bien, est une gare centrale, un astroport même, d'où partent les vaisseaux vers l'ombre de ce mot immense et celle de son double, le mal, un voyage intellectuel, sensible, spirituel, métaphysique, qui ferait honneur à @si si nous étions assez courageux et outillés pour véritablement l'entreprendre. Mais je crains autant de moi que de nous tous.

En ce sens, je partage une des réticences, et majeure, de Nicolas Choureau.
Mélenchon, guerrier du Bien contre le Mal chef du Parti du Bien. Je suis persuadé qu'il ne pense pas avec cette radicalité-là. Il est ami avec des gens que vous conspuez. Le Mieux, encore, l'idée d'une direction morale, d'un horizon, ça passe. Mais Le Bien ?

Avis de Grand Frais (oui, oui, couvrez-vous, mais je ne me marre pas tant que ça : Mélenchon est bon, faudrait toutefois voir à ne pas le casser de l'intérieur)
Je voulais écrire un mini cours de philo ici, mais je me suis dégonflée. Je vais faire court ; et je peux me tromper.

Le Bien est pour moi un terme kantien assez banal, fondé sur le principe de l'universalisation, lié à celui de la République, et donc éloigné de la mièvrerie religieuse - quoique la République, qui est un idéal, pourrait être comparée à la religion au sens propre, puisque cet idéal relie tous les citoyens ; d'ailleurs, Mélenchon, sur son "facebook", a écrit dans la case "religion" : "la République". :-)

Bref, le libéralisme économique, avec sa "concurrence libre et non faussée", est selon moi incompatible avec l'idéal républicain, qui défend le bien commun ou l'intérêt général. Cette idée - le libéralisme économique - ne doit pas être universalisée, c’est-à-dire que l'on ne peut vouloir que tous les êtres humains l’appliquent, car elle tombe selon moi dans les trois raisons citées par Kant qui rendent immorale la volonté de l'appliquer :

* Elle rendrait l’action impossible à réaliser

* Elle entraînerait la destruction de l’humanité

* Elle irait à l’encontre des intérêts de tout être humain raisonnable.

À partir de là pourrait commencer un grand débat sur le libéralisme économique, ou le capitalisme et le productivisme qui se confondent avec lui. Je n'en ai pas le temps. Je voulais juste expliquer ce terme - le Bien - tel que je le comprends.

C'est pourquoi seuls des partis républicains, souhaitant donc mettre fin à cette idéologie destructrice, sont du côté du Bien au sens kantien. Les autres n'en ont pas la tête cornée et une long queue fourchue pour autant. Ils se trompent. Ils sont dans l'erreur, et dans l'immoralité, oui, d'autant plus que leurs erreurs ont des répercussions sur l'ensemble de l'humanité. Je n'ai pas peur des mots, puisque je peux les définir. Vous voyez donc maintenant que ma phrase n'a rien de choquante. Il s'agit de ma vision des choses. On peut et on doit bien sûr discuter sur mes raisons de déclarer que les doctrines libérales sont incompatibles avec l'idéal républicain, le principe d'universalisation, et sont donc immorales, non au sens judéo-chrétien, mais au sens kantien, et là, c'est un grand débat incontournable pour qui s'intéresse sérieusement à la politique - c'est à dire à lui-même. Je pense que nous, républicains, avons la réalité de notre côté, malheureusement pour ces libéraux qui croient encore que leurs doctrines sont justement universalisables et donc conformes au bien commun.

Je voulais écrire un mini cours de philo ici, mais je me suis dégonflée. Je vais faire court ; et je peux me tromper.

Le Bien est pour moi un terme kantien assez banal, fondé sur le principe de l'universalisation, lié à celui de la République, et donc éloigné de la mièvrerie religieuse - quoique la République, qui est un idéal, pourrait être comparée à la religion au sens propre, puisque cet idéal relie tous les citoyens ; d'ailleurs, Mélenchon, sur son "facebook", a écrit dans la case "religion" : "la République". :-)



Votre démonstration ressemble fort à ce qu'on appelle un syllogisme foireux. Au nom de quoi seule la République pourrait être liée à ce que vous appelez "le bien" ?
Des mouvements anarchistes se sont opposés à la République, ils n'en étaient pas moins opposés au libéralisme économique, avec sa "concurrence libre et non faussée". Ils n'en étaient pas moins défenseurs de l'intérêt général.
La République n'a pas plus à être universalisée que le libéralisme économique. Il n'y a pas qu'une façon de vivre ensemble.
Je donnais mon point de vue - "pour moi", ai-je écrit - de républicaine, et j'ai bien précisé que je pouvais parfaitement me tromper. Pas besoin donc de regarder de haut mes propos et de me faire dire ce que je n'ai pas dit : je n'ai jamais déclaré que seule la République pouvait être liée au "Bien" tel que je l'ai défini, même si je n'ai jamais été convaincue du contraire. Et je ne vois pas où se trouve mon "syllogisme foireux".

Mon texte représente un point de vue, celui d'une républicaine, qui doit être bien entendu confronté à toutes autres idées, pour faire avancer le débat. Dans mon esprit, la République est banalement l'idéal politique qui défend l'intérêt général, puisqu'elle est fondée sur l'universalisme. Dire que la République n'a pas à être universalisée est pour moi un non-sens, puisque la République est fondée sur l'idée même d'universalisation. Me comprenez-vous ? C'est un principe, un idéal. Après, dans la pratique, on ne peut bien sûr qu'approcher vaguement de cet idéal, et toute la question est de savoir comment.

Pour ce qui est de l'idéal anarchiste, je vous avoue que je ne l'ai jamais vraiment compris, même si je le respecte. Honnêtement, cette vision de la liberté, vue comme l'éradication de toute contrainte, de toute hiérarchie, de tout dirigeant, me semble irrecevable, d'abord parce qu'elle est réaction à quelque chose, ou négation. Mais je dois encore y réfléchir sérieusement. Cela va sûrement vous faire bondir, mais je n'arrive pas à ne pas penser à l'ultra-libéralisme quand je pense à l'anarchisme ; ça me vient presque automatiquement à l'esprit, et c'est sûrement pour avoir trop débattu avec des anarcho-capitalistes ou "libertariens", qui pullulent en Amérique du Nord.
Vous faites un total contresens il me semble, JiJi, en réagissant ainsi au texte de Mouffette. Car il ne s'agit pas d'un article ou d'une chronique au même titre que ce que la rédaction d'@si met en ligne habituellement. Il s'agit d'un long billet d'humeur d'une @sinaute qui réagit, en le décryptant, au traitement médiatique que la plupart des médias (y compris @si en l'espèce) fait subir à Mélenchon, exclusivement et systématiquement sur des aspects formels (et jamais de fond) prélevés sur ses interventions médiatiques. De surcroît, Mouffette étant militante engagée au Parti de Gauche, elle est particulièrement bien placée pour mesurer tout ce qui passe à l'as en ce qui concerne ce que Mélenchon peut apporter au débat politique en terme d'analyses et de propositions. Suffisamment impliquée aussi pour en être irritée.
J'ajoute que le site n'a pas vocation à être une plate-forme où tout un chacun pourrait venir exposer ses convictions idéologiques ou politiques. Que les options des uns et des autres transparaissent au travers des réactions et des analyses produites dans les commentaires me paraît naturel et inévitable, mais ne confondons pas les genres.
Superbement analysé Moufette! Et je précise, je ne suis pas "Mélenchoniste". Mais vous avez décrit parfaitement le journalisme d'aujourd'hui. Ou comment faire le buzz en accusant les autres de le faire.
Et,bravo à Daniel S. d'accepter les critiques avec autant de fair-play!
Un peu estomaqué de lire ce genre de tirade hystérico-branchouille sur un site qui a d'habitude mieux à proposer à ses internautes. Le mieux, c'est encore de passer mon chemin… Circulez, il n'y a rien à voir ici.
(...) Ca serait sympa de remettre plus de lignes jaunes vous avez bcp baisser dans le rythme des emissions (...)

C'est qu'on manque de sujets qui autorisent le passage de la ligne jaune, l'oeil de Moscou nous guette, et les murs ont des oreilles.
Je ne vois pas d'autre raison.
C'est quoi, l'image qui accompagne le texte ???
Moufette, pendant que je tiens quelqu'un d'actif au parti de gauche, je dois vous dire que j'ai cherché à contacter les comités de mon département, je suis tombée sur ça.
J'ai essayé de faire copier/coller sur mon navigateur, mais ça n'a abouti à rien. Avez-vous des infos ? Les Hauts de Seine, ce n'est pas au bout du monde.

Plutôt que vous répandre sur les forums et critiquer les autres, vous pourriez vous remettre en cause et bosser, au PG.

Parce que si on veut vous rejoindre, c'est mal parti. Il n'y a pas que les médias, il y a aussi le militantisme....
Article salvateur ! Les journalistes n'ont tellement plus l'habitude de parler du fond qu'ils sont tout simplement désarmés. À force de s'arrêter aux petites phrases, de ne rien préparer sur le fond, ils sont totalement désemparés dès que l'on sort de ce petit pré carré à l'horizon limité !
Mélenchon n'est pas dans le cadre, il refuse de répondre aux petites phrases, ça énerve ! Merci pour l'article ! Sur mon BLOG
Eh ben moi aussi je suis d'accord avec Mouchette, quelle énergie ce Melenchon, rien que pour ça je vais voter pour lui, il a tout le monde contre lui (enfin beaucoup de monde qui le traite avec un tel mépris) et même s'il a des défauts, ses qualités politiques sont largement supérieures....
A propos de fond, si ASI nous parlait de l'exploitation des gaz de schiste en France au lieu de brasser de l'air sur Mélenchon qui n'a pas besoin de ça le pauvre, tout le monde lui tape dessus.
C’est M. Mélenchon prit d’autodérision qui l’auteur de ce bleu ?
J'ai toujours trouvé horripilants les posts monomaniaques de Moufette... Mais je me suis un peu habitué, et je suis finalement assez content d'avoir de ses nouvelles de temps en temps, comme d'une vieille tante foldingue et saoûlante, toujours fidèle au poste. J'espère cela dit que JF Launay prépare un long post de représailles centristes, et que vous le publierez aussi.
Quant au dessin de Plantu, il n'était vraiment pas terrible, pourquoi aller chercher Le Pen, alors que le modèle de narcissisme tribunicien proposé par Mélenchon aujourd'hui rappelle le Sarko à la "racaille" facile et terroriseur de journaliste, autant que les autres populistes (surtout de droite) qui ont éclos en Europe ces dernières années. A mon sens, c'est un mauvais calcul, personne n'a envie d'un nouveau Georges Marchais ou d'un Chavez européen, ni même d'un Berlusconi de gauche (j'imagine très bien un Mélenchon au pouvoir se manifester en direct lors d'une émission de télé pour enguirlander le présentateur, comme Silvio l'a fait l'autre jour...). Qu'il se calme, il est intelligent et a des choses à dire, pas besoin de faire le pitre pour se faire entendre, c'est so 2006... S'il continue il fera même pas ses 5%.
j'adore! je suis tout à fait d'accord.
Quand on est on dit trop, ca ne va pas; quand on ne dit rien, ca ne va pas non plus ;
quand on est un etre de conviction, il est normal d'attaquer celui qui met fondamentalement a cause vos convictions
quand on est un etre humain, il est normal de dire des conneries, de ne pas se faire comprendre => dans ce cas, un petit temps de parole pour éclaicir le propos serait de bonne augure (enfin je dis ca, je dis rien...)

il est sur que dans cette société qui pousse au conformisme,à la dépassion du discours de la polis , à la sacro-sainte soit disante courtoisie et politesse avec le pire des opposants, quand on parle fort, on fait des vagues et donc du buzz. Pourquoi? parce que l'on sort du lot, et sortir du lot, affirmer sa différence ce n'est point la règle dans ce bas monde..

MELUCHE, je ne l'aime pas plus que cela, mais je lui reconnait une chose : c'est un homme de convictions qui refuse de se soumettre au calme que notre société nous impose. Je ne suis pas en accord avec ces idées, j'ai halluciné quand je l'ai entendue dire qu'il considérait pas cuba comme une dictature mais cela n'a pas rendu sa parole peu probante et ces actions insensées... clairement, cela m'a simplement rendue curieuse... curieuse d'entendre ses arguments... pour mieux les contrer... et peut être curieuse de l'entendre dire "putain j'ai dit de la merde" car je reconnait a meluche une chose: l'honneteté de son discours...

Et dans ce monde où la sacro-sainte "bonne parole" est de rigueur, pour ne pas dire que notre monde nous pousse sans cesse à nous soumettre à la parole du dominant, cela me fait grand bien d'entendre certains dont meluche nous dire sans détour ce qui est à ces yeux et nous montre sans détour ces défauts, ces bourdes, ces merdes!
Tout le fil de discussion résumé en une phrase par notre camarade @sinaute EM :

<< Son grand problème, c'est qu'il rugit contre les médias, et que les médias ne retiennent que le rugissement et pas les raisons qui le motivent. >>
"Le cas" Mélenchon pose, selon moi, le problème plus général de la démocratie et du rôle des médias. Il n'est pas le premier à vouloir lutter contre le capitalisme, vouloir une constituante etc...Des personnes l'avaient fait avant lui, sans grande résonnance, ni considération de la part des médias...
Or, comment pouvoir porter des idées au plus grand nombre quand l'accès est déteminé par les scores réalisés aux diverses élections, qui elles-mêmes dépendent de la médiatisation des idées que vous voulez exposer?
C'est un serpent qui se mord la queue, ou plutôt c'est l'assurance de n'avoir qu'une vision partielle et partiale d'un paysage politique...
D'autre part, du fait de la main mise d'oligarchies sur les médias, et du fonctionnement en vase clos de ces derniers, toute voix, forcément discordante du consensus implicite à ce système se retrouve discréditée...
Les médias ont progressivement pris "le pouvoir", ont leurs lois propres (en l'occurence pas très..), et se sont érigés comme "reflet de la société"...
Par exemple, des groupes commandent des sondages, dont les résultats sont considérés comme des "bases "de travail journalistique. Au vu de ces sondages, on invitera tel ou tel, non pour exposer un programme, mais pour commenter des sondages et répondre aux questions d'un journaliste, qui lui-même s'est auto investi du rôle de déterminer de quel ou quel sujet il est bon de parler...
L'épisode médiatique sur la constitution européenne, et le parti pris pour le oui de la plupart des médias, aurait dû conduire ces derniers à analyser leurs attitudes. Il est vrai que le résultat contraire à la pensée dominante, a pû laisser penser que les médias n'avaient finalement pas tant d'influence que celà, mais cela ne devrait pas compromettre une analyse globale du système médiatique...
Au lieu de nous aider à réflêchir en nous donnant les informations nécessaires, les médias, pour diverses raisons, nous font du "pré-maché" et sous pretexte de vulgarisation, n'abordent pas les problèmes de fond.
Les contraintes économiques, le dieu audimat, les réseaux d'influences déresponsabilisent l'ensemble des intervenants des médias, qui ne deviennent que leur propre caisse de résonnance...
Mélenchon, par ses interventions où il ne ménage pas le système, bouscule un peu "l'ordre établi", avec le risque assumé je pense, de rester enfermé dans ce rôle...
Celà a au moins le mérite de faire réflêchir et d'essayer "d'élever" un peu le niveau.
Pour être totalement clair, je suis militant PG, actif dans la création d'un Front de Gauche élargit, pour une constituante et une refonte des institutions (médias compris, vous l'aurez compris..) et pas Mélenchonâtre ou iste, bien que soutenant sa candidature (je pense qu'à l'heure actuelle, il est celui à même de fédérer le plus de monde pour porter nos idées de changement, mais c'est un autre débat...)
Les différences de traitement suivant que l'on soit "puissant" ou "faible" ne sont pas acceptables, les médias ne sont pas au dessus de la société, ils en sont partie prenante et doivent pleinement assumer leur rôle d'information.
Merci, je suis tout à fait d'accord et comme le demandait insistamment la journaliste de Canal +, j'espère que cela fera réfléchir notre cher Daniel, qui en a bien l'habitude et grâce à qui j'ai "découvert" Jean Luc Melenchon dans les très bonnes émissions sur la crise qu'il lui a consacré.
Rien à rajouté; je me met à la place de cet homme politique et me dit que me lever si tôt pour parler si peu de ce qui m'habite, me donne du sens à ma vie et... justement me fais me lever le matin; serait énervant, chiant (surtout que je suis pas matinal alors je serai encore plus désagréable que lui),...
Aller Daniel : une petite invitation à Jean Luc pour discuter de tout ça et peut être vous, qui connaissez bien les rouages médiatiques, lui donner votre opinions et vos conseils.
A quand aussi une invitation de Jacques Généreux? Un économiste très intéressant qui a écrit un livre remarquable (la grande régression).
Je reproche des choses à Mélenchon (et lui en ai fait part par mail) et me pose des questions sur le front de gauche, son parti,...mais des questions qui n'auront aucune réponse de la part des médias tant ils s'obstinent à ne rien vouloir creuser et à prendre ce personnage pour un pion solitaire, sans appareil derrière lui, sans programme.... qui n'aurait qu'à faire des analyses sur les stratégies des autres et faire peur pour relancer la magnifique idée du vote utile....
Vive la révolution citoyenne, même si elle devait venir de droite; mais qu'au moins on fasse des débats, on propose, on présente des projets... et que le peuple CHOISISSE ce qu'il veut!!!
Merci! Mouffette. Je me sens moins seule. Je suis pas une fan de Mélenchon (faudra qu'ils nous explique comment il veut traiter d'égal à égal avec la chine) mais ça fait du bien de l'entendre parler. Dire ce qu'on à envie d'entendre enfin dans la bouche d'un politique. Et si c'est une grande gueule, tant mieux, sinon on ne l'entendrait pas!
Une chose qui me frappe, en tant qu'observateur très superficiel de la politique en France, c'est le parallèle entre le ton de Mouffette et celui de Mélenchon, décrit (et décrié) comme gueulard, sanguin, caricaturalement poing-sur-la table. En parallèle, je connais très mal Eva Joly, mais les critiques de forme qui lui ont été adressées (registre trop intello-académique) me la rendent sympathique par défaut. Elle m'inspire confiance en reflétant le ton avec lequel je m'efforce de participer, ou, plus précisément, elle choisit de participer au débat politique sur un mode que nous valorisons tous les deux, ce qui me la situe dans un univers intellectuel familier (par ses codes). Je lui attribue, sans la connaître, une mentalité spécifique, dans laquelle je reconnais certaines de mes valeurs. Je préfèrerais a priori être "représenté" par elle, avant même le premier contact avec le contenu de ses positions politiques (ou, disons, le second contact : je sais qu'elle fait partie d'une sorte de gauche alternative, sans avoir creusé ce qui la distingue politiquement des autres gauches alternatives). J'avais le même a priori en écoutant parler Christiane Taubira.

Tout cela pour souligner que la forme joue un très grand rôle en France (en Suisse nous votons pour des partis plus que pour leurs représentants, sauf à l'extrême-droite où le culte de la personnalité est très développé). Et que les critiques vis-à-vis de journalistes trop occupés de la forme et de la personnalité des candidats me paraissent suspectes quand je soupçonne que cette forme et cette personnalité jouent un rôle fondamental dans les adhésions politiques - y compris des gens qui émettent ces critiques. Bref, je ne crois pas que ce mimétisme entre le ton de Mouffette et celui de Mélenchon (tel qu'il se voit et tel qu'il est décrit) soit un hasard. Pas plus que mes propres réflexes envers Joly (telle qu'elle est décrite), ou le succès du "parler mal" d'un Bush ou d'un Sarkozy. D'une part ces attitudes formelles sont des messages en soi, d'autre part ceux qui les dénoncent comme hors sujet ne sont pas nécessairement ceux qui leur ont donné la plus faible importance.


Bon. Voilà. Un truc. Un autre, c'est que l'image qui accompagne l'article est rigolotte, très explicite mais pas très gentille. Je n'aime pas beaucoup la façon dont on aime bien Mouffette : avec une forme de condescendance amusée vis-à-vis de ses petites griffes, due au fait que nous savons qu'elle est une 1) jeune 2) fille 3) auto-nommée "Mouffette". Je ne suis pas le dernier à être coupable de cela (ce qui joue un grand rôle dans le fait que ses insultes ne me touchent pas tellement), et elle n'est pas la dernière à en jouer. Je pense tout de même que cette ambivalence n'est pas très saine, et que ses messages, écrits sous un autre pseudonyme, par une personne qu'on se représenterait différemment, seraient accueillis d'une autre manière. Avec plus d'agacement peut-être, avec moins de complaisance, mais peut-être (paradoxalement) avec plus de respect et de sérieux. "Mouffette attaque" est un peu un double-jeu, entre la présentation des critiques et leur neutralisation d'office ("L'énervement d'une jeune militante exaltée c'est plus facile à circonscrire", écrit Goulven pendant que je tape cela). J'aurais préféré, une fois encore, que Mouffette se donne les moyens d'être prise plus au sérieux, et que ses interlocuteurs en jouent le jeu. La reprise de son post en première page, que j'ai interprétée comme une reconnaissance de son discours par @si, aurait été plus intéressante sans cette disqualification ironique et paternaliste par l'image.
Bravo Moufette, tout à fait d'accord avec cet article plutôt marrant. J'ajoute pour certains incultes : "que se vayan todos" ça veut dire = qu'ils s'en aillent tous ! Pas: tous pourris (même si c'est le cas), ni virez les tous.
Bonjour
Personnellement je trouve que JLM ne fait pas que se défendre, il contre-attaque et marque des buts
D'autres en marquent aussi mais plutôt contre leur camp
Mélenchon, auteur du "virez les tous", se plaint de sa sort.
Ne l'a-t-il pas cherché ?
J'aurais préféré que vous mettiez en avant cet excellent post, à mon avis bien plus à même de faire évoluer @SI ...

Mais c'est sur que c'est moins confortable pour vous. L'énervement d'une jeune militante exaltée c'est plus facile à circonscrire ...
Personnellement, je trouve les idées de Mélenchon, et la façon dont il les exprime, de plus en plus intéressantes. Lui reprocher de se défendre contre Plantu, c'est pas correct, l'attaque de Plantu est une attaque très dure et très malhonnête sur le FOND, et elle ne vise d'ailleurs pas que Mélenchon, mais tous ceux qui se situent à gauche du PS, sur le thème rebattu de la convergence des extrêmes, de l'assimilation du poing levé au salut hitlérien, c'est pratique un dessin, parce que c'est très polysémique et qu'on peut ensuite se défendre d'y avoir mis ce que certains y ont vu.

Il a tendance à être "grande gueule", façon tribun du front popu, finalement, c'est pas mal, ça nous manquait un peu en ces temps de consensus mou et insipide. Et d'ailleurs, il se soigne, il a compris que ça donnait lieu à manipulations et détournements vers le buzz. Nous aussi, on en a marre des journalistes qui détournent toujours vers des broutilles ou des faux problèmes les (rares) politiques qui parlent du fond. Mais si on tombe dans la polémique, on accentue le mouvement. Pas facile. Par ailleurs, il est aisément compréhensible, il utilise des mots simples, des formules imagées et populaires (ce qui lui vaut cette appellation infamante (?) de "populiste" où l'on retrouve l'idée de collusion extrémiste droite/gauche, le mot ne sert d'ailleurs qu'à ça).

Pour ma part, c'est tout simple, quand ça buzze autour de Mélenchon, je vais voir sur son blog (en vla une idée originale et nouvelle, aller voir à la source quand on nous ballade!). Je prends pas pour argent comptant tout ce qu'il dit, mais ça devient généralement plus clair, plus logique. Par rapport à Cuba, je le comprends: c'est très désagréable de voir comme les journalistes SOMMENT les politiques (de gauche) de prendre parti contre Cuba: pourquoi ne pas démarrer une interview de Copé en le sommant de déclarer que le régime colombien est une dictature sanguinaire, avec escadrons de la mort, charniers clandestins et meurtres de paysans pauvres? Il y a, à Cuba, des prisonniers politiques et de la misère, mais certainement pas autant que dans ces républiques bananières où des élections truquées servent de cache sexe démocratique.

Je terminerai en disant que je n'ai pas prévu de voter pour lui, pour une question de fond justement: pour moi, les luttes sociales et les luttes écologiques doivent non pas simplement se juxtaposer à dose variable, mais il faut en faire une SYNTHÈSE ce que, jusqu'à présent, aucune tendance politique ne fait de façon claire et satisfaisante.
Je pense que Mélenchon s'est fait dépasser par sa stratégie. Il était venu il y plusieurs mois expliquer sa méthode qui peut se résumer de façon simpliste à cela :

1. Les médias traditionnels n'aiment pas mes idées/ma personne. Ils véhiculent la pensée dominante. Ils caricaturent mes positions, mes idées.

2. Alors, dans ces médias classiques, mon objectif est de discréditer mon interviewer, de le prendre la main dans pot de confiture, en flagrant délit de raccourci malhonnête, quitte à l'attaquer personnellement;

3. Donc, chaque fois que je rembarre efficacement un journaliste, la machine à faire l'opinion tourne dans en sens inverse : "si c'est le journaliste (qui pense que le Mélenchon est dangereux, bête et méchant) qui est en fait malhonnête alors Mélenchon est quelqu'un de bien"

Cette stratégie agressive a bien marché au début surtout qu'en parallèle Mélenchon est un très bon pédagogue (ancien prof de français) doublé d'un bosseur. Il connait ses sujets à fond. Aujourd'hui il souhaite se sortir de cette posture agressive, pour paraitre plus présidentiable, mais les médias se sont rendus compte que les colères de Mélenchon créaient le buzz. Maintenant, ils le provoquent exprès pour faire augmenter leur audimat.
Je remets ici, comme test :
Jean-Luc & Mélenchon
Hum... Je n'imagine que personne n'est assez dupe pour penser que Mélanchon est un imbécile. Il suffit de voir quelques débat sur @si pour s'en rendre compte. je n'ai pas la prétention d'entré dans la tête de cet particulièrement intéressant. je ne parle ni de ses opinions ni de son programme mais juste de ce que je m'imagine qu'il fait.

Il est indéniable qu'il fait le buzz partout où il passe, télévision radio et j'en passe. Si je ne me trompe pas ce qui l'exaspère profondément c'est qu'il lui est impossible de développer ses arguments sans qu'il ne soit interrompus par des remarques concernant des points de détail ce qui a le mérite de brouiller le discours que ce soit de Melanchon ou bien d'un autre c'est de l'ordre du générale.

Jusque là ça se tient il me semble.

Qu'on aime où aime pas il s'avère que ce qui nourrie le monde audiovisuelle c'est le spectacle. Or si on ne propose aucun spectacle on est pas entendus.
Les média se désintéresse pas de parution etc...

Je pense que cet homme s'efforce d'attirer l'attention sur lui afin de faire passer ses idées. Parfois il se laisse emporter mais j'imagine aussi que pour trouver le juste milieux c'est assez compliquer.

Bon je ne dis pas que ce qu'il fait n'est pas sincère, je pense qu'il le fait avec beaucoup de sincérité parce qu'il est bien plus compliqué de simulée un emportement sur un débat alors que l'on est pas d'accord avec ses propres idées.

si on regarde a peu prés tout les débats qu'il puisse y avoir, c'est remplis de remarque sans intérêts de la part de journaliste. même vous monsieur Schneiderman vous l'avez fait a quelques occasion. c'est tout à fait normale. mais c'est ce qui porte le plus sur le système de Melanchon a mon sens.

Bref pour simplifier, les coups de colère de Mélanchon peuvent avoir pour rôle d' aiguiller la curiosité des téléspéctateurs. Même si c'est pour une simple recherche de rugissement de Mélanchon sur internet. car après ces coups de gueule il s'efforce de prolonger ses idées.
Ce que vous dites ne démontrerait que ceci: mélenchon se gourre complètement dans sa comm.. A beugler comme il le fait, il se ravale au rang des matamores médiatiques à la tapie, marchais pour rester "à gauche" (humour).
La télé est un monde de spectacle lissé à la mandarine, dont la caisse de résonance est si forte qu'il ne sert à rien de beugler pour que l'on vous entende crier...N'importe quel interprète vous le dira...
Donc, n'étant pas plus idiot qu'un autre, mélenchon sait tout cela et ne l'applique pas...

Il cherche par conséquent autre chose, et pourquoi pas la narcissique ivresse du tourbillon qu'il provoque.
hahaha bravo mouffette, j'ai toujours su que vous aviez un sacré verbe^^


je suis bien d'accord avec vos propos.


cependant je recommande à tout les gens, sympatisants mélenchonistes ou non, qui sont dérangés énervés par l'agressivité de Melenchon, même ceux qui ne le sont pas^^, de regarder attentivement ce débat entre lui même et Mr. Julliard, débat qui a eu lieu sur france culture en fin 2010:

http://www.dailymotion.com/video/xg5eu0_les-controverses-du-progreys-melenchon-julliard_news

C'est la première fois que j'ai entendu des arguments constructifs, pertinents et intelligents, à l'encontre de la stratégie de "com'" de Melenchon, qui n'est pas dénuée de maladresse, si on reste objectif, (et ça n'empêche pas d'en soutenir le fond) et qui pourrait bien être son point faible.

Ce dernier a dans cette vidéo, également pu se défendre calmement et s'expliquer clairement. ça parle effectivement de la forme, mais pas du tout en mode diffamation, ou autre formule choc à two cents. Tout ces ingrédients permettent, il me semble, de prendre beauuuucoup de recul sur tout ça et de se faire une opinion vraiment objective. (il me semble^^).


Je me permet de vous recommander ce visionnage Mouffette, ainsi qu'a Mr. Schneidermann
Je souscris entièrement au propos de Moufette.

Et j'aurais même tendance à penser que les politiques (et les médias) s'arragent pour faire buzzer Mélenchon par sa colère et son attitude, ce qui évite de le faire parler sur le fond. Car peut-être que, finalement, les politiques ont peur de lui et seraient incapables de le contrecarrer sur le fond.

Sur Culture, Mélenchon a pu un peu développer sa pensée lors d'une émission visant à débattre de la question suivante : "Le peuple a-t-il toujours raison ?" Dans ses réponses, Mélenchon déploie sa pensée (http://www.franceculture.com/emission-les-controverses-du-progres-le-peuple-a-t-il-toujours-raison-2010-12-31.html). Et ce n'est pas inintéressant, surtout lorsqu'il traite de l'Islande, qui a refusé de rembourser les puissances financières et autres créanciers (il l'a dit sur le plateau d'ASI, et un Frédéric Lordon avait lui aussi, sur ce même plateau, incité à faire cela). Qui plus est, l'Islande a mis en place une constituante, bref a fait sa révolution citoyenne. Ce genre d'informations ne doit sans doute pas être trop du goût de certains...

Quant à l'image de Mélenchon, je pense qu'il est sincèrement colérique (comme d'autres), qu'il sort des sentiers battus, et qu'il mène aussi une lutte contre la fonction d'écran déformant que remplissent les médias. Son grand problème, c'est qu'il rugit contre les médias, et que les médias ne retiennent que le rugissement et pas les raisons qui le motivent. Par ailleurs, le format actuel des émissions télévisées ne propose guère de possibilité de développer sérieusement ses théories politiques.
Je vous signal un debat spécial sur Europe1 Dimanche entre Melenchon VS Valls . Et pas oublier le 14 février le débat Melechon VS Marine Lepen sur BFM
Ayant une tendance melencho ( mais pas du tout Ségoliste attention!!) je suis pourtant plutôt de l'avis du papier de Daniel-"heu... j'veudire...heu...j'veudire"- Schneidermann. Melenchon est un sanguin, il est invité partout parce qu'il fait du Buzz et n'est invité que pour ça parce que les journalistes se fichent de ce qu'il a à dire, ils espèrent juste extorquer une petite séquence qui tournera sur le net pendant une semaine et fera mousser leurs émissions. Ils se fichent de Mélenchon parce qu'il est dans un petit parti et qu'il fera tout au plus 7 ou 8 % ( s'il y avait des chances qu'il fasse plus, jamais Demorand ne se serait montré aussi condescendant avec lui, il lui aurait montré la même déférence qu'à un BHL par exemple.). Donc Melenchon- dans sa parole- est quantité négligeable et est invité principalement pour le spectacle. Melenchon est content, ça lui fait une tribune mais il va finir prisonnier de son propre show. On commence déjà à le comparer à Marchais, dont, rappelons le, tout le monde rigolait de son vivant. Marchais c'était le pitre qu'on invitait pour rigoler à se dépens dans les années 80. Si Chonchon ne veut pas finir comme Marchais, il faudra bien qu'il change de disque.

On sait parfaitement que les termes "poujadisme" et "populisme" sont brandis par les médias pour discréditer ceux qui tentent de leur mettre le nez dans leur caca. C'est de bonne guerre, ça leur fait plaisir et ne trompe personne. Je ne comprend pas à quoi sert de relever les piques d'un Plantu ou d'un jean Quatremer ( dont tout le monde se fout, honnêtement, à part peut-être ses collègues? et encore... ), il suffit de voir son documentaire sur l'euro et on a déjà une petite idée du niveau journalistique ( rires enregistrés).

SI l'on suit l'idée du dessin de Pantu, nous aurions, nous -peuple crétin et toujours prompt à suivre le premier populiste fort en gueule venu- le choix qu'entre 2 partis "sérieux", des partis "d'adultes raisonnables", des partis "de bons pères de famille": le PS et l'UMP. Dont le programme ne différera sans doute pas tellement ormis sur la question des reconduite à la frontière... (je ne prends pas en considération le modem qui s'est autodétruit, on peut eventuellement voter vert si on aime s'allonger dans l'herbe avec une chemise hawaïenne, un brin d' herbe entre les dents mais ça ne fait pas très serieux). Finalement, je crois que Plantu est un partisan du changement dans la continuité. :)
@Kerbraz

Vraiment du grand n'importe quoi, plus de mauvaise foi tu meurs !!!!

Le jour ou tu me trouvera un politique, droite et gauche confondu, qui épluche autant ses dossiers et qui a une analyse aussi pertinente que Melenchon tu me fais signe ....

Va faire un tout sur son blog, tu vas apprendre ce qu'est la politique !!!
bien vu Moufette et merci aussi à l'équipe d'@si pour ce coup de projot sur le forum (que je n'avait pas lu) d'autant plus qu'il est critique vis-à-vis d'un article de Daniel, mais c'est aussi pour ça que je suis fan d'@si ;-)
ce que je vois surtout, c'est que daniel publie la moufette, avec forum pour nous y escagacer les dents et les doigts. daniel, c'est clair et c'était très clairement dit/suggéré sur l'émission france-inter/dailymotion, revendique son droit à la liberté de parole, d'opinion, et d'écriture, ceci malgré quelques ronchons (sic) parmi les 30'000 abonnés, les @sinautes comme est nommée cette nébuleuse multi-médias, hyper-informée, hyper-critique, et très réactive. daniel, il fait ksssi ksssi ksssi, il adore ça. et des fois, méluche l'énerve souverainement, il le dit. ksssi ksssi ksssi. moufette trouve qu'on maltraite le méluche, parce qu'on lui laisse pas en placer une d'intelligente, et on le coince sur des conneries. logique, il pète les plombs, gueule, pas commode le méluche, se laisse pas noyer dans les filets des gentilles sirènes journalistes à voix douce, il a envie de parler de son programme. lui. la pen, elle, elle se garde bien de parler de son programme facho. elle roucoule et navigue à vue, janus, entre caresser les angoissés dans le sens du poil, vendre des idées socialistes nationales (ça rappelle quelque chose), et elle flirte.

moi, critiquer le méluche, je trouve que ça fait partie d'une bonne hygiène de la pensée, qui aime bien critique bien (des fois pas bien, mais en somme, il y a quand même un peu à critiquer : la chine et cuba, je dois avouer, ça passe mal). mais alors qu'on m'analyse aussi, et avec autant d'alacrité, la marine de guerre. et vite !
A mon humble avis, Mr Mélenchon risque de se faire enfermer dans un rôle de bon client pour les médias dominants, ce que je trouve regrettable compte tenu de la valeur de ses analyses et de son talent d'orateur. Il fait le lit de ses détracteurs en ne ne graduant pas plus l'intensité de ses réponses.
Parfois ignorer une critique est plus efficace que d'y répondre. Il est vrai que c'est plus facile à dire qu'à faire !

Laisser dire et consacrer toute son énergie à construire une alternative, peut permettre au temps de donner raison à cette alternative. Par exemple, si la revue "Prescrire" a, de fait, remis en cause la pertinence du système de d'autorisation et de contrôle des médicaments, elle a choisi comme stratégie de proposer un tri des médicaments existants.
Il y a pire que Mélenchon, car lui on le laisse parler même si ce n'est pas de son programme. Invitez Asselineau si vous voulez un débat de fond !
Je crois qu'il y a une remarque qui s'impose pour remettre le débat dans de bon termes.

On n'attaque pas Mélenchon parce qu'il ne parle pas du fond. On l'attaque parce qu'il est bien l'un des seuls à en parler. La plupart des "belles personnes" (pour reprendre ce terme mélenchonien que je n'aime pas trop mais qui est utile en la circonstance) parce que son fond est de remettre en question le système qui leur profitent à eux plus qu'aux autres. Mais aussi certains comme DS qui (et ça crève au moins mes yeux) aiment en fait bien Mélenchon, voir ne sont pas bien loin de voter pour lui, (voir y sont), et veulent l'entendre toujours plus sur le fond, parce que c'est ce qu'ils souhaitent voir plus dans les débats.

D'un coté donc Mélenchon doit comprendre qu'il ne doit pas se disperser et en particulier éviter l'ad hominem. Je pensais que J4M était une merde bien avant qu'il fasse son attaque grotesque et ma foi, une réponse, pourquoi pas. Mais quel erreur de troll (et je m'y connais) de ne pas répondre à l'agressivité de J4M par une civilité irréprochable ? L'invective ne déshonore que son auteur dans un débat - rien n'est plus vrai. Et puis se laisser emporter dans un troll, après... Il aurait mieu fait de gérer comme Lagarde et de faire copain copain dans un train.

De l'autre il est vrai que la critique de Mélenchon est immédiatement instrumentalisée dans une guerre de l'opinion et à ce sujet, on peut garder à l'esprit que certaines remarques ont des échose néfastes en public qu'elles n'ont pas en privé - et ce même quand on fait profession d'une parole publique. Ceci dit, ayant invité les deux, dont un récemment, il était difficile à DS de ne pas en toucher deux mots, d'une façon qui me semble raisonnable au demeurant. J'ose espérer que les plus anxieux de la candidature de JLM auront compris, dans cette mise en avant de lettre de défense, qu'@si a une affection particulière pour cet homme politique là en particulier et se doit paradoxalement de composer une attitude autre qu'un soutien non critique qui la décrédibiliserait.

J'espère que JLM a lu la critique de DS et en a tiré quelque chose. Je ne doute pas que c'est ce que DS espère aussi.
Bravo Mouffette.J'avais déjà voté pour la chronique qui dénonce justement les excès conjugués des journalistes à propos des évènements d' Egypte. Dommage. Même si je ne partage pas toutes ses idées,je déteste aussi ce qui s'est tissé autour de cet homme.Et j'apprécie votre coup de gueule.
La critique la plus evidente qu on peut faire à Melenchon c est qu il est impulsif et ses reponses souvent cinglantes .Alors bien sur ,c est facile aprés de le decribiliser, en le faisant passer pour un excité qui insulte les gentils journalistes. Mais sur le fond, à chaque fois qu il essaye de parler de politique ou de son programme on le coupe ,pas interessant.. . L exemple le plus criant c est quand Melenchon est venu dans la salle d interrogatoirede Demorand à europe 1. A voir sur Youtube.atterrant.. ceci dit quoi qu on dise , c est le rare politique de gauche qui defend les plus demunis ,en ce moment helas les socialistes ils sont muets comme des carpes. C est à celui qui sera chef à la place du chef. Lamentable,s ils se cassent la gueule ils vont encore dire que c est la faute des autres..
Voilà, le site est devenu officiellement un site politique qui soutient JLM. Ou le nombre de pages vues était-il en baisse pour qu’il faille sortir un marronnier spécial ASI ?

Sinon pourquoi succomber aux forums et mettre en Une cet avis de Mouffette qui a le mérite d'exister mais ne représente en rien une analyse ou un travail journalistique mais est une opinion militante qui assume de grosses approximations. Mouflette ne reconnait en rien ce que JLM reconnait de lui-même, c'est-à-dire que même si les questions des journalistes ne lui semblent pas toujours scandaleuses il peut choisir (ce qu’il fait souvent) une position agressive, de déstabilisation pour se positionner dans un schéma simple : les médias sont du côté de la droite et sont contre JLM (cad que si l’on est contre JLM on est à droite).

« Le plus célèbre caricaturiste français dessine Mélenchon en nazi » nous dit mouflette surement sincère. Non il y a dans le dessin ce poing serré de JLM et sur le brassard qui raconte une autre histoire. Plantu n’a pas fait là son meilleur dessin notamment car il ne permet pas aux soutiens de JLM de se poser un peu plus de questions sur sa manière de faire de la politique et sa façon d’assumer le populisme. « Tous pourris » vs « qu’ils s’en aillent tous » … poser la question du parallèle à faire ou non me paraît au moins nécessaire.

Quand à interdire à JLM de parler sur le fonds… Rigolons un peu. Vous l’avez entendu expliquer un peu comment il allait obtenir l’unanimité des pays de la Zone euro pour réviser une nouvelle fois les traités et mettre en œuvre la gouvernance à son goût. Quels sont ses partenaires dans cette stratégie ? La gauche Allemande ? Raté … Ou veut-il sortir de l’euro ? Etudions ça, pourquoi pas ! Mais avec peut-être avant une petite étude d’impact. Son livre reste à la surface des problèmes. Il nous rappelle beaucoup de vérités dérangeantes, d’inégalités scandaleuses mais ne est très pauvre sur les différents leviers politiques et leur niveau d’exercice (local, nationnal, européen, mondial …). Mais il n'est pas le seul, les Français n'aiment pas parler du fond. Tout au plus ils aiment la philosophie ou la théorie politique … mais lorsqu’il faut parler milliards, détail des propositions, effets indirects, rapport de force dans les décisions… basta trop compliqué … pas assez de clic sur mon site.

Admettons que JLM ait été mal traité par Plantu mais Aubry, Royal, Bayrou … pourquoi ne pas créer à chaque fois un comité de soutien à ces pauvres politiques que Plantu arrange à la truelle ce qui fait sourire la majorité mais peu heurter les fans.

Et si les réactions au dessin de Plantu montraient qu’il avait touché un peu juste. S’il était vraiment hors sujet aurions nous droit à une telle polémique ? S’il était seulement un peu au-delà de la ligne jaune ?
J'approuve a 100% le message de Moufette.
Pour qui suit le blog de Melenchon serieusement on ne peut pas dire que ça manque de fond.
Apres le personnage a ses points faibles (?) : ses fameuses coleres (voulues ou pas?) et les journalistes font souvent tout pour le faire exploser
-> qui cherche le buzz ?

Et a ceux qui critiquent le titre coup de poing de son dernier livre "qu'ils s'en aillent tous" j'invite a aller plus loin que le titre pour en lire le contenu riche de propositions intéressantes que l'on soit ou non d'accord.

Ca me rappelle l'emission d'@si sur Marine Le Pen : on regarde que la forme (le caractere "je tape du poing sur la table" des interventions propres aux etremes, rappelez-vous de Georges Marchais) et pas le fond. Sur le programme il n'y a aucune similitude entre le FN et le front du gauche c'est l'exact opposé puisque le FN a un programme anti-social comme le mentionnait le journaliste de france 3 dans l'emission. Donc c'est vraiment d'une betise et d'une malhonnêteté supreme de faire partager le meme papier (donc programme) a Marine Le Pen et J-L Melenchon sur le dessin : pourtant cette idee tres defendue dans les medias fait son chemin. Il est donc normal que la personne attaquée s'en défende, je ne voit pas en quoi c'est choquant ...
Je m'attendais a quelque chose d'interessant vu qu'on fait rarement reference a ce qu il se passe dans le forum en une d'arret sur images, mais j'ai du louper un episode. C'est illisible, ca m'a fatigué. On doit pas avoir le même humour. Si il suffit que je m'excite sur mon clavier pour faire le "buuuuzzzzz" dans arret sur images faut me le dire.

Pendant que j'y suis pour les plaintes :) Ca serait sympa de remettre plus de lignes jaunes vous avez bcp baisser dans le rythme des emissions et je suis la depuis la premiere heure.

Je vous aime quand meme.
Bravo Moufette ! Je comprends votre exaspération. Les journalistes vont finir par me faire aimer ce ringard de Guy Béart avec sa voix de crécelle : "Le premier qui dit la vérité, il doit être exécuté'

"Le premier qui dit se trouve toujours sacrifié
D'abord on le tue
Puis on s'habitue
On lui coupe la langue on le dit fou à lier
Après sans problèmes
Parle le deuxième
Le premier qui dit la vérité
Il doit être exécuté..."


Et plus ça va (pas) plus j'ai envie de voter Front de gauche dis-donc. Rien que pour faire ch... ceux qui (me) font ch... C'est bête hein ?
Là ou je suis complément d'accord, c'est qu'il en faut du courage aux Mélanchon, Cécile Duflot et autres pour continuer a aller dans les média et [s]réussir à[/s] essayer de placer 3 mots de politique. Parler politique, c'est des idées, un programme, pas dire qu'on aime pas machin ou que le dernier sondage est intéressant.
Le PS a perdu cette manche là. Je ne suis pas d'accord avec leur programme, mais, contrairement a ce qu'il est de bon ton de dire, ils en ont un, de programme en ce moment, mais aucun média n'accepte d'en parler ni même que les socialiste invité n'en parle. Non, le journaliste préfère dire que l'UMP c'est des méchants et le PS, zon pas d'idées. C'est facile, ca ne mange pas de pain, ca donne l'impression de ne pas être partisan. Parfait.

Bizarrement, la seule qui a le droit de parler politique, c'est Marine Lepen. Là, les journaliste sont près a jeter leur sois-disante neutralité par la fenêtre, ils sont tous a vouloir démontrer que le programme de l'extrême droite est stupide, donc la font parler sur le fond et essaie de le démonter. Du coup, la Marine est la seule a donner l'impression d'avoir des idées, des projets, des solutions.

Et après, les même journaleux "politique" (hahaha) morigènent les français qui ne votent pas ou "mal" (extrême droite). Et apres, on va re-avoir sarkozy.

Je n'aime pas le monde dans lequel je vie.
Pourquoi Plantu en veut à Mélenchon? Cuba, what else....

http://www.legrandsoir.info/Plantu-ne-s-est-pas-plante-il-a-regle-un-compte-en-douce-Et-voici-lequel.html
Chers camarades,

Je ne suis malheureusement pas (tout a fait) d'accord avec vous. Que Melenchon joue a fond la carte gueularde me parait evident, que sa non-complaisance revendiquee envers les medias dominants releve un tantinet de la mise en scene et que cette attitude soit - paradoxalement - la raison principale de son exposition mediatique creve les yeux. Du beau spectacle comme ca, c'est du pain benit pour les journalistes, quitte a en faire les frais. Si c'etait vraiment le fond qui les interessait, pourquoi n'interrogent-ils quasiment jamais les autres partis/militants de gauche avec un discours au moins aussi interessant ?? Les communistes n'ont pas attendu Melenchon pour etre critiques du systeme capitaliste et des medias dominants. Simplement, nous n'existons pas pour les medias parce que nous refusons de mettre en avant un leader charismatique, justement par rejet de la personnification du pouvoir. Oui, Melenchon est un produit presque entierement mediatique, mais les journalistes seraient tres mal avises de s'en plaindre, puisque c'est bien a eux qu'il le doit.
Et DEGAGE est le slogan de la revolution tunisienne un message d amour pour le savoir faire français !!qu ils s en aiilent tous..
En version courte, pour les flemmards : Mélenchon est un gentil et tous les autres sont des méchants (Sauf Drucker). "Qu'ils s'en aillent tous" est un message d'amour. Amen.
C'est simplement génial Mouffette !!!!

Vous avez dit (et de façon magistrale) tout ce que j'ai sur l'estomac depuis un certain temps !

Vous avez juste oublié le "cinq sept boulevard" d'hier soir sur France Inter, la jolie chanson de Frédéric Pommier (je crois) faite de montages ignobles pour casser Melenchon (il fait peur ou quoi ?)
Lui aussi à la fin de son odieuse prestation s'est cru obligé de répéter 3 fois : moi j'aime bien Melenchon ! (ce qui, entre parenthèse a destabilisé un court instant son interlocuteur Collin...)
Moi, je me suis juste demandé ce qu'il aurait écrit s'il ne l'aimait pas..

En tout cas encore merci pour ce coup de sang !!!!

DÉCOUVRIR NOS FORMULES D'ABONNEMENT SANS ENGAGEMENT

(Conditions générales d'utilisation et de vente)
Pourquoi s'abonner ?
  • Accès illimité à tous nos articles, chroniques et émissions
  • Téléchargement des émissions en MP3 ou MP4
  • Partage d'un contenu à ses proches gratuitement chaque semaine
  • Vote pour choisir les contenus en accès gratuit chaque jeudi
  • Sans engagement
Offre spéciale
3 mois pour 3 € puis 5 € par mois

ou 50 € par an (avec 3 mois offerts la première année)

Sans engagement
Devenir
Asinaute

5 € / mois
ou 50 € / an

Je m'abonne
Asinaute
Généreux

10 € / mois
ou 100 € / an

Je m'abonne
Asinaute
en galère

2 € / mois
ou 22 € / an

Je m'abonne
Abonnement
« cadeau »


50 € / an

J'offre ASI

Professionnels et collectivités, retrouvez vos offres dédiées ici

Abonnez-vous

En vous abonnant, vous contribuez à une information sur les médias indépendante et sans pub.