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Médias : à la recherche de l'étoile polaire

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Hahahaha, purée, j'ai oublié ... Je garde la question sous le coude, je pense que j'aurai l'occasion de reparler de la matrice :).

on pourrait aussi voir comment sont choisis les intervenants extérieurs sur toutes les chaines pour interpeller l' invité


comme par hasard ils correspondent toujours à l' air du temps

Si la chronique est intéressante, je pense que la mode, issue je pense de celle des compas politiques,  de vouloir classer des choses sur des représentations en 2D mériterait une petite critique au passage.


 Je veux dire c'est devenu une man(...)

Derniers commentaires

Très intéressant, mais il manque quand même la dimension de fronts bien délimités et des affrontements politiques que ça suppose.

Chanson : l'esprit ouvert

"Si tu tiens à ta conclusion

Alors je veux la partager.

Je ne suis pas débile profond,

Tu dois pouvoir m’expliquer.

Si c’est toi qui as raison

C’est ta responsabilité."

Bonjour, merci pour la chronique qui m'a permis de découvrir cette matrice.


Il y a cependant quelque chose qui me chiffonne, c'est son apparente symétrie.  Or je pense qu'être un média de gauche et un média de droite n'est pas symétrique dans le rapport à la vérité factuelle. Non pas que la gauche serait plus honnête que la droite. Mais que toutes ces opinions, articles, faits, sont rapportés dans un écosystème de médias (aka la matrice) qui penche lui-même forcément globalement à droite, car il doit rendre des comptes à l'économie libérale pour maintenir ses conditions d'existence. Les médias de droite rament donc plutôt avec le courant, les médias de gauche rament plutôt à contre courant. Ca change pas mal de choses.  Visuellement, il faudrait peut-être installer votre matrice sur une sorte de tapis de course de salle de fitness, pour faire ressortir ces courants, porteur ou contraire. Ou quelque chose du genre (ou une 3ème D ?). 

Merci encore !

En lisant Médiapart je sais ce que je vais y trouver... et ne pas trouver. Mais en lisant aussi des journaux classés à droite comme Le Figaro j'élargis mes sujets et je me forge mon opinion. Je trouve moins important l'orientation politique d'un média que son honnêteté et son attachement à l'objectivité.

on pourrait aussi voir comment sont choisis les intervenants extérieurs sur toutes les chaines pour interpeller l' invité


comme par hasard ils correspondent toujours à l' air du temps

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La chronique de JL Fourquet est pleine de bon sens, et l'idée de l'étoile journalistique est bien vue, théoriquement. Quand on ne peut pas atteindre cet impossible objectif, il est préférable que les médias soient divers et c'est là que le bas blesse.

Quand la presse dominante est possédée par 9 milliardaires, quand les journalistes de TV et radio d'état sont plutôt favorables au pouvoir, il est vain d'attendre que le "4ème pouvoir" fasse son travail de façon neutre. L'extrême centre, la droite et l'extrême droite étant très majoritairement visibles et audibles, les médias de "gauche" ont intérêt à tordre le bâton dans l'autre sens. 

Pour prendre un exemple caricatural : Les résistants qui s'opposent à l'occupation et au régime pétainistes ne voulant pas se mettre hors la loi. Quand le dominant triche, il faut cesser de jouer avec ses règles. D'ailleurs, la constitution française (jusqu'à ce qu'elle soit modifiée) admet le principe de l'insurrection.

conclusion : quand peut-on affirmer qu'on est en dictature?


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Si la chronique est intéressante, je pense que la mode, issue je pense de celle des compas politiques,  de vouloir classer des choses sur des représentations en 2D mériterait une petite critique au passage.


 Je veux dire c'est devenu une manie ces dernières années de vouloir placer des choses en fonction de deux axes (bon on me dira c'est toujours mieux qu'un seul), réflexe qui est issue de ce qu'on pourrait qualifier d'un biais de confort, c'est juste plus pratique que de représenter les choses en 3D, sans même parler des x dimensions qui permettraient d'identifier les différences entre des objets aussi complexes que des médias (en particulier sachant que l'axe politique mériterait lui même 2 ou 3 dimensions au minimum) mais qui seraient euh... difficiles à illustrer pour un humain.


Imaginons par exemple un troisième axe, qui serait celui de la hiérarchisation de l'information, où s'opposeraient le suivisme (accepter la hiérarchisation dominante, traiter en priorité les informations qu'un grand nombre de médias jugent importantes) et l'excentricité (avoir des critères totalement propres quant aux informations méritant d'être traitées) avec comme point médian désirable l'indépendance vis à vis du concert médiatique (ne pas juger un sujet important parce que les autres en parlent, ni rechercher l'originalité de ceux traités à tout prix). 


Il ne s'agit plus nécessairement d'un biais politique de ne pas être suiviste, comme Mediapart a pu l'être sur Mila, ou même (soyons fous :) comme Valeurs Actuelles peut l'être en plaçant très haut dans sa hiérarchie de l'information des faits divers que d'autres, insensibles au terrible problème que créent les immigrés pakistanais, ne traitent pas. Pour pouvoir l'affirmer il faut avoir une idée de quelle affaire mériterait objectivement d'être traitée.  Peut être ici aucune des deux, peut être les deux, ça peut se débattre.


Personnellement je serais de l'avis très conformiste que Mediapart a eu plutôt tort de ne pas traiter Mila, et VA encore plus de donner cette attention à des faits divers flattant les biais de son lectorat (et que ça traduit indéniablement leurs biais politiques respectifs), mais également conscient que cet avis est très conformiste. 


Leurs manières de hiérarchiser l'information peuvent se justifier (Mila ? il n'y a pas eu mort d'homme, et juste des insultes virtuelles pas de raison de détourner un journaliste d'un sujet plus important, les faits-divers de VA ? on pourrait les voir comme nettement plus importants sur ce même critère d'une violence réelle).


Ce qui traduit le biais politique, ce n'est pas cette hiérarchisation de l'information ne suivant pas la moyenne mais son manque de cohérence. Par exemple il est probable que VA en fasse moins des caisses sur des faits divers aussi graves impliquant des policiers que sur ceux concernant les immigrés, et il ne m'étonnerait pas que Mediapart traite régulièrement d'histoires de harcèlement (metoo et tout) mais ait fait une exception pour celui subi par Mila.


Enfin pour en revenir à l'étoile polaire du journalisme le risque que je verrais dans l'usage des ces exemples ce serait, en n'abordant pas la question de la hiérarchisation, de la faire rimer avec le conformisme quant à l'importance à accorder à tel ou tel sujet.

Bonjour ,

Sur votre premier point sur les représentations en deux dimensions, je suis tellement d'accord avec vous que j'en ai fait un bon bout d'un de mes derniers articles qui peut, par conséquent, vous intéresser (vu qu'il confirmera votre vision :)):
Post-vérité, contre l'obscurantisme qui vient, une vérité plus "inclusive" ?

Je pense même que représenter les choses sur UN seul axe est déjà un progrès par rapport à l'attitude moyenne actuelle qui est d'avoir simplement deux cases.


Pour la suite de votre commentaire, pour moi, il va tout à fait dans le sens de ce que j'essayais d'expliquer. C'est à dire que le biais politique est illustré par un choix de couverture qui vous semble incohérent (et personnellement, je vous suis dans les deux cas) mais qui est cohérent avec la vision du monde que ces médias veulent diffuser.

Je partage totalement les remarques de Carnéade de Cyrène et j’irai dans la même direction que lui en faisant remarquer que les concepts de gauche et de droite sont beaucoup trop vagues pour être employés tels quels.


Prenons l’exemple du protectionnisme pour illustrer ma thèse.


Si on pense que le protectionnisme est le symptôme d’un replis nationaliste et d’une accentuation de la concurrence économique entre les nations, alors c’est un sujet de droite.

Si on pense que le protectionnisme est un moyen de limiter la concurrence frontale entre les systèmes sociaux et fiscaux et les normes environnementales des différents pays, alors c’est un outil de gauche permettant d’enrayer le nivellement par le bas des salaires, des protections sociales, de la dépense publique et de la régulation écologique.

Je connais des militants de gauche, type NPA, pour lesquels, le protectionnisme est réactionnaire : ils refusent de réfléchir à la question de la concurrence des normes nationales par peur que cela détruise l’idéal internationaliste.

Et je connais nombre de politiciens libéraux (du PS au FN) qui utilisent l’argument selon lequel les normes et les régulations doivent être pensées au niveau international pour ne surtout pas offrir plus de protection social ou de régulation écologique.


Et on pourrait faire de même sur d’autres questions.


Le revenu minimal, c’est un outil d’émancipation des travailleurs pour pouvoir négocier de meilleures conditions de travail dans les entreprises du fait de leur crainte moindre de sombrer dans la misère ou bien est-ce que c’est un outil libéral pour rogner toutes les autres avancées sociales ?


Le voile islamique, c’est le symbole de l’invasion arabo-musulmane (sujet de droite) ou de la soumission de la femme au patriarcat (sujet de gauche) ?


Et l’on pourrait explorer bien des thèmes ainsi.


Et j’avoue que ce que j’attendrais des organes de presse de gauche (parce que c’est ma famille politique), c’est qu’ils creusent ces complexités, ces contradictions plutôt que de m’expliquer à la manière d’un Edwy Plenel ce qu’il faut penser de manière définitive. Qu’ils fassent l’effort de nous expliquer comment des hommes et des femmes de gauche peuvent être légitimement en désaccord complet tout en ayant tous raison d’un certain point de vue.


Bref, j’attends que le journalisme entre dans la complexité… en somme ce que je demande à mes collégiens. Et peut-être qu’un jour, on pourra attendre des nos médias le même degré de hauteur de la pensée que la nation exige que nous essayons d’inculquer à nos lycéens et collégiens ?

Si je puis me permettre, vous n'ajoutez aucune complexité à l'analyse de JL. Fourquet. Sélectionner un angle (tout en renonçant à ceux qui ne confortent pas l'idéologie défendue) en traitant d'un sujet donné est exactement ce dont il est question dans la chronique. Car ce qui est à l'oeuvre et expliqué dans la vidéo, en plus du choix d'un fait divers particulier, ce sont les éléments d'analyse choisis pour aborder une question traitée par tout le monde. Autrement dit, une même question sera traitée à la manière de la gauche par Mediapart, et à la manière de la droite par le Figaro. Il en est ainsi de toutes les questions, et notamment de celles que vous évoquez : le protectionnisme, le revenu minimal, le voile, etc.

Oui c'est vrai que ce que j’appelais manque de cohérence est en fait une cohérence dans le sens d'une narration favorisant leur tendance politique (genre VA ne considère pas les faits-divers dont ils parlent importants car ils font des victimes réelles, mais parce qu'ils sont commis par des immigrés).


Après telle que je vois la question de la hiérarchisation l'information, c'est une fois qu'on parvient à en déterminer la règle, les critères, pour un média apparait elle neutre ou au service d'une propagande politique.


La neutralité serait "je traite un événement même s'il désavantage mon camp si mes critères habituels me font le juger important".  Ce que je voulais rappeler c'est qu'avoir des critères habituels autres que suivre la hiérarchisation adoptée par la moyenne des médias ne relève pas par contre nécessairement d'un biais politique.

 "Je veux dire c'est devenu une manie ces dernières années de vouloir placer des choses en fonction de deux axes (bon on me dira c'est toujours mieux qu'un seul), réflexe qui est issue de ce qu'on pourrait qualifier d'un biais de confort, c'est juste plus pratique que de représenter les choses en 3D, sans même parler des x dimensions qui permettraient d'identifier les différences entre des objets aussi complexes que des médias (en particulier sachant que l'axe politique mériterait lui même 2 ou 3 dimensions au minimum) mais qui seraient euh... difficiles à illustrer pour un humain."


Je sais que c'est parfois faire insulte à un militant politique que de lui dire que le monde qu'il observe n'est probablement pas aussi complexe qu'il l'imagine. Il n'est nul besoin d'augmenter le nombre de dimensions pour vos représentations. En rester à 2 dimensions tout en augmentant le nombre d'axes devrait déjà améliorer l'exhaustivité et la justesse d'une analyse graphique. Ainsi, je vous propose, pour vos prochaines illustrations, de partir non pas sur les représentations d'un hypercube, mais sur un diagramme de Kiviat

Oui j'aurais dù y penser.

Je me demande si votre opposition suiviste / non-suiviste est pertinente.


Dans votre proposition d'axe dichotomique de dimension n, il y a deux choses implicites bien distinctes. Explicitement, il y a d'une part l'idée de ne pas parler de ce dont tout le monde parle, et d'autre part, il y a l'idée de parler de ce dont personne ne parle. Parce-que parler de ce dont personne ne parle, à priori, c'est aussi ne pas aller dans le sens du vent. Qui ne s'est jamais prononcé sur D. Raoult ? Levez la main ? Qui a déjà gribouillé un papier sur la détection comparée d'un génome, d'un gène, et d'une protéine ? Levez la main ?


Tout le monde ou presque s'est prononcé sur D. Raoult. Que ce soit pour se déclarer pro-Raoult, anti-Raoult, ou de manière plus neutre : je-m'en-fous-de-Raoult-tout-ce-qui-compte-c'est-la-méthode-scientifique-évaluant-l'hydroxychloroquine. En revanche, presque rien sur la détection comparée d'un anticorps, d'un génome, et d'une protéine.


Oh... Il y a toute une pléthore, une théorie, une abondance, une logorrhée, une tétrachiée d'articles et de papiers qui vous expliquent que sérologique, PCR, et antigénique sont des tests qui portent respectivement sur les anticorps, les génomes, et les protéines. Ils vous racontent même qu'il y en a un qui se fait par prise de sang et d'autres où il faut se faire enfoncer des trucs dans les orifices. Mais qui vous explique la différence entre un anti-corps et une protéine ? Entre un génome et un gène ? Entre un gène et une protéine ? Entre un anticorps et une protéine ? Qu'un anti-corps est une protéine ?


Vous pensez savoir qu'un test sérologique est bien plus long que les nouveaux tests antigéniques. Mais dans les deux cas, il ne s'agirait que de détecter une protéine, non ? Alors pourquoi l'analyse de sang serait plus longue que l'analyse de glaire ? Il ne s'agit que d'examiner la présence d'une protéine dans deux fluides, non ?


Subséquemment, il y a deux sortes de non-suivistes : il y a ceux qui n'ont pas tiré le portrait de D. Raoult, et il y a ceux qui parlaient biologie. L'intérêt quand on parle biologie, c'est qu'on peut toujours parler politique. Le désavantage quand on parle d'histoire et de sociologie, c'est qu'on peut toujours passer à côté de la physique et de la chimie.


C'est même un devoir, je te ferais dire.


Du coup, à mon sens, l'axe suiviste / non-suiviste devrait en fait définir deux axes bien distincts : l'axe du suivisme, et l'axe du non-suivisme.


L'axe suiviste serait la capacité d'un média à dire d'où il parle quand bien même le sujet à propos duquel il lui serait enjoint de se placer n'est pas son cheval de bataille. L'axe non-suiviste serait la capacité d'un média d'être avant-gardiste. Et je considère qu'être à la pointe de la production de savoirs (dans le vrai sens de la recherche scientifique, pas au sens galvaudé de l'Éducation Nationale) c'est être avant-gardiste.


nb : il serait intéressant de dresser la liste des personnes politiques avant-gardistes, au nez desquelles nous avons collectivement rit; et à la barbe desquelles nous avons collectivement et cyniquement repris les idées dont nous nous étions préalablement moqué. Sans une once d'honnêteté intellectuelle.

Explicitement, il y a d'une part l'idée de ne pas parler de ce dont tout le monde parle, et d'autre part, il y a l'idée de parler de ce dont personne ne parle. Parce-que parler de ce dont personne ne parle, à priori, c'est aussi ne pas aller dans le sens du vent.  


Pour moi c'est un peu la même chose dans la mesure où les médias n'ont pas des moyens, et par conséquent une pagination illimitée.

En d'autres termes en choisissant de ne pas traiter Mila, Mediapart libère un journaliste pour parler d'un autre sujet, ou en choisissant de traiter tous les faits divers possibles impliquant des immigrés, VA sacrifie nécessairement son traitement d'autre chose que les titres adoptant la hiérarchisation moyenne au lieu de cet intérêt démesuré pour eux traiteraient d'avantage.


Après sur un sujet comme celui que vous évoquez, il y a la question des compétences pour faire de la vulgarisation scientifique qui me semble différente. 


Critiquer ou plébisciter Raoult ça me semble pour beaucoup d'articles se baser sur deux choses, la manière de communiquer et sonorité du discours de Raoult (sa mise en parallèle avec des discours populistes, complotistes, etc... ou au contraire une célébration de son coté iconoclaste) et la reconnaissance ou pas de sa compétence (basée sur sa position, son parcours et le nombre de médecins qui le soutiennent ou critiquent ou d'études allant ou pas dans son sens) ; toutes choses ne nécessitant pas d'avoir un journaliste scientifique capable de critiquer lui même ses travaux, juste au plus d'en avoir un connaissant les critères d'évaluation d'une étude pour avoir une idée desquelles devraient peser le plus.


Par contre faire de la vulgarisation sur un sujet pointu (et tout en la rendant attirante pour les lecteurs, il y a la question d'arriver à en tirer un truc assez sensationnel aussi, comment faire du clic avec ça coco ?)  il y a une question de moyens, que tous les journaux n'ont pas forcement (comme on le voit quand ils en font sur d'autres sujets d'ailleurs).


Enfin quand je parlais de trucs en n dimensions, il y aurait peut être encore d'autres axes à considérer par là.

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