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Maison "squattée" : retour sur un fiasco, malaise au "Parisien"

En juin dans une vidéo et un article du "Parisien", un couple d'acheteurs prétendait avoir découvert des squatteurs après avoir acheté une maison à Ollainville (Essonne). La vidéo devient virale, le ministre de l'Intérieur appuie le couple… qui avait en fait connaissance de la présence d'occupants. Un élément absent de la vidéo. Avec à la clé des violences envers la famille occupant la maison, elle-même victime d'une escroquerie. Retour sur un fiasco journalistique dont la rédaction du quotidien refuse d'assumer totalement la responsabilité.

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Cette erreur de la part de nombreux médias n'a évidemment rien à voir avec le fait que les gentils acheteurs s'appellent Laurent et Élodie alors que le méchant squatteur s'appelle Saber et parle mal français.

affaire montée de toute pièce dés le début pour agiter la panique morale réactionnaire du "et si on part en week end c'est normal que des squatteurs s'installent chez nous?"

donc d'entrée de jeu non il n'est pas possible de squatter un habitat occupé (...)

Ils ont prévu de faire un crossover avec Le Point?

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"Video unavailable

  This video is no longer available due to a copyright claim by Le Parisien"

Je comprend que le Parisien ait du mal à assumer une erreur qui a mis toute une famille dans la merde. Cependant qu'il l'avouent ou pas, ils pourraient au moins se montrer compatissant avec eux et faire un article pour raconter leurs problèmes depuis et pourquoi pas faire un appel à leurs lecteurs pour les aider à retrouver un logement et à se faire dédommager pour l'arnaque qu'ils ont subi puis le préjudice moral qui s'en est suivi. Du moins ça serait une manière digne à défaut d'honnete de faire, amende honorable même sans avoir à admettre véritablement une faute déontologique.


Je suis encore surpris, ces temps-ci de voir à quel point certains n'ont aucun problème à passer pour des crevards.

Le parisien met en clair, lisibles par tous, les articles qui relaient la parole de Laurent, mais réserve aux abonnés l'article du 11 juillet qui donne la parole à Saber. Voilà voilà.

Si c'est pour sauver la face, en restant bien dans la story telling du début pour masquer la faute journalistique lourde de conséquences : c'est un fiasco, c'est carrément le coup de grâce qui achève de convaincre le lecteur que ce journal nous prend pour des abrutis.


D'ailleurs le fait que "Laurent et Élodie" sont pris en flagrant délit de mensonges plein de fois (on savait pas que c'était squatté, on a visité la maison, on a les clés, déjà 3 gros mensonges) ne les empêche pas de faire à nouveau pleine confiance à Laurent le menteur : "j'étais chez moi quand la famille s'est faites agresser par des gens cagoulés".


En dehors du couple d'acheteurs, du faux vendeur qui a pris la fuite, des intimidateurs anonymes (bénévoles peut-être mais phénomène pas si fréquent qu'on puisse le croire improvisé), est-ce que parmi tous ces compères, dont un pote à Darmanin?, de cette escroquerie triangulaire bien ficelée,  il n'y en aurait pas un en interne dans le journal? Un qui tient toute la troupe, pas un petit..


Il semble que dans le milieu de l'immobilier, on s'en méfie des ventes de biens squattés, au point de se couvrir par des vidéos. Il doit y avoir des raisons, autres que le droit des squatteurs, leurs recours ne se situant pas à ce niveau si ce sont de véritables squatteurs précaires. C'est donc plus par rapport aux acheteurs, en toute logique, que l'agent immobilier se couvre.

Une simple vérification de l'acte de vente de la part des journalistes aurait permis d'éviter ce crash journalistique. La mauvaise foi des acheteurs aurait été démasquées et l'article aurait pu porter sur l'ensemble de l'affaire - vendeur fictif, famille victime, situation inextricable. L'émotion a été privilégiée à la rigueur.

Et l'ancien propriétaire qui n'a pas échangé avec son "squatteur" ? Il aurait pu identifier l'arnaque à la vente.
Le Parisien devrait indemniser la famille mise en danger.

A quand un épisode d'ASI sur les journalistes manipulés ? La saison 2 de Newsroom porte sur un crash de ce type.

Y'a pas eu un truc y'a pas longtemps sur des Roms qui auraient volé un gamin et tout un quartier aurait fait justice ?  Oui mais c'était internet , et les fakes news ...Et dernièrement le point ou l'obs je sais plus , ils ont pas racontés de grosses conneries sur Corbiere ? Et Assange ? Y'a il encore quelqu'un dans la salle de presse ? Et vous avez vu , on a pas parlé de BFmerde encore , ni du débile a écharpe rouge ....Des journalistes , ouais j'ai entendu cette légende urbaine , mais Batman est + crédible .

Comme l'a relevé un des commentateurs, le problème le plus grave est le comportement du ministre Darmanin qui, une fois de plus parle sans savoir (cf Stade de France), ce qui semble avoir des conséquences dommageables pour les occupants de bonne foi.

Un tel niveau de bêtise et d'incompétence à répétition devrait sérieusement pousser à sa démission.

il y a des zones d'ombre dans cette histoire.


Saber B. "achète" la maison en Novembre 21.

Le couple de trafiquants de drogue l'achète légalement en Mai 22.


Que s'est il passé entre les deux dates? le proprio légal est-il entré en contact avec Saber B. ? si oui, pour lui dire quoi? une action en justice a t'elle été intentée à ce moment là ?

Puisqu'on sait qui a vendu la maison à M. Saber et sa famille, n'est-il pas possible de le poursuivre et de lui imposer de reloger cette famille qui est victime sur toute la ligne. Ils ont dépensé 120000 € !!!

affaire montée de toute pièce dés le début pour agiter la panique morale réactionnaire du "et si on part en week end c'est normal que des squatteurs s'installent chez nous?"

donc d'entrée de jeu non il n'est pas possible de squatter un habitat occupé (occupé ça veut dire un locataire avec un bail ou un propriétaire qui habite le lieu; preuve à l'appui; de type impots locaux / compteur electrique etc). C'est la même logique qui protège d'ailleurs les squatteurs d'etre expulsé manu militari par la police. Rentrer par effraction dans un logement occupé c'est un cambriolage et on vous emmene directement au poste.

Ensuite dés la vidéo il est clair qu'il y a un truc pas net; on a jamais le point de vue des soit disant squatteurs; et "un couple marocain avec trois enfants plutot installé" ce n'est pas du tout le profil de gens qui squattent un logement. Et d'autant plus une fois qu'il est clair que le bien va être recupéré; qu'ils restent sur place.

les étrangers et racisés sauf si ils sont vraiment dans la merde se mettent pas dans une situation où ils risquent des problèmes avec la police ou judiciaire, ça devrait être évident. Pour avoir ouvert des squats le profil du squatteur c'est plutot des gens ultra-précaires ou réfugiés (dans ce cas là avec des coups de main); ou des "CSP+ précaires"; des gros capital culturel/petit capital économique quoi, et souvent seuls sans famille. Et si il est évident qu'on va finir par se faire déloger; on cherche une solution de repli; et si le recours judiciaire est possible à la fin on se fait quand même jarter; ou après la trève hivernale (qui n'existe plus je crois).  

Ensuite la video sort (déniché par l'internet; pas par le parisien donc; encore un mensonge) où la femme admet avoir acheté le logement squatté moins cher; donc là c'est clair l'ancien proprietaire a arnaqué la famille marocaine; puis trouvé un couple d'acheteurs pas trop scrupuleux et clairement raciste pret à faire venir des gros bras pour virer la famille. La cerise sur le gateau c'est evidemment l'Abject Darmanin (c'est son nom) qui fait fi de toute enquête judiciaire et expulse la famille de manière totalement illégal. Bref de l'immondice de A à Z; des journalistes de préfectures qui flattent les bas instincts des fachos (et qui s'en lavent les mains après, une famille escroqué de 120 000 euros mise à la rue; harcelée et agressée; sous fond de racisme beaucoup trop ordinaire.

Ils ont prévu de faire un crossover avec Le Point?

Cette erreur de la part de nombreux médias n'a évidemment rien à voir avec le fait que les gentils acheteurs s'appellent Laurent et Élodie alors que le méchant squatteur s'appelle Saber et parle mal français.

Est ce que l'article ne devrait pas aussi préciser que le couple d'acheteurs est mis en examen pour trafic de stupéfiants


https://www.leparisien.fr/essonne-91/maison-squattee-en-essonne-le-couple-de-proprietaires-mis-en-examen-pour-trafic-de-stupefiants-14-06-2022-NY4EBEVHLJAU7LFIUIZP3T7RFA.php


d'ou un plus grand malaise au Parisien

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