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Macho man n'est pas mort...

Il y a des mots qui sont des nourrissons à l’échelle de la langue française mais des antiquités à l’échelle de la chroniqueuse. Aussi, quand le mot macho a fait la Une des journaux cette semaine, j’ai senti le méchant coup de vieux.

Derniers commentaires

Devinette : qui est capable de dire un jour :
« Elles ont bien raison ces femmes parlementaires de se révolter aujourd’hui contre le machisme politique »
et deux semaines plus tard :
« Tout enfant qui ne rêve pas d’être pilote de chasse, toute jeune fille qui ne rêve pas d’être poupée célèbre ou starlette de cinéma se trompe sur son destin. Il faut évidemment rêver, rêver haut pour essayer d’avoir un destin […] »
réponse : http://www.acrimed.org/article3619.html
Chère Anne-Sophie,

Vous rédigez un article passionnant sans insister, il me semble, sur l'essentiel: parler de machisme au lieu de sexisme, c'est une manière de minimiser le problème, et dire qu'en fait, c'est pas bien grave tout ça, ah, ces machos de français, on les changera pas, hein ?

Titrer "Marre des machos", à la une de Libé, c'est un comble ! Journal de gauche, officiellement porté à dénoncer les discriminations et les inégalités, il est le premier à ringardiser la lutte pour l'égalité hommes-femmes. Cela rejoint ce que dénonçait Mademoiselle S. au sujet du "un peu" de Benoît Hamon. Les politiques français ne sont pas sexistes, ils sont machos. Ils ne perpétuent pas l'oppression des femmes en transformant leur infériorité supposée en infériorité salariale, ils lancent de petites blagues inoffensives, leur font une petite tape sur la joue pour les féliciter, rien de plus. Rien de plus ? Mais si ! Le machisme, c'est le sexisme mou, sans gravité, sans conséquences. Sauf que c'est en commençant par tolérer les blagues machistes, en entreprise ou ailleurs, que l'on laisse l'air de rien se renforcer le sexisme, qui confine la femme aux fonctions subalternes et nourrit le cliché ancestral de sa faiblesse supposée.
voilà l'emission dont je parle sur certains fils :

http://tele.premiere.fr/News-Tele/Le-Monde-en-face-Serge-Moati-s-interesse-aux-trans-2686537

parait qu'on peut le voir sur dailymotion
Vous avez remarquez ? Avec toutes ces histoires, on parle des hommes machos, misogynes... On ne parle pas du tout des femmes machos ou misogynes !

Alors qu'autour de moi, j'entends souvent des femmes juger les autres femmes, par exemple, sur leur façon de s'habiller : "regarde cette salope, quelle allumeuse"... J'entends aussi des considérations féminines sur les femmes qui obtiennent par exemple une promotion, un poste à responsabilité, sur le fait qu'elle a dû "faire ce qu'il faut" pour en arriver là. Combien de fois j'ai entendu des femmes dire qu'elles préfèrent travailler avec un responsable, un patron, homme, plutôt qu'une femme !

En politique, principalement lors de la candidature de Royal, j'oserais à peine écrire ce que j'ai entendu dans la bouche de certaines femmes à son sujet !

Dans la vie plus intime, plus personnelle, j'ai souvent entendu des femmes me dire qu'elles aimaient les hommes virils, un rien dominateurs, qui prennent les choses en main... Et combien de fois ai-je entendu des femmes dire qu'en matière de séduction, c'est à l'homme d'agir, de conquérir, de faire "le premier pas"...

Beaucoup de femmes recherche chez l'homme une certaine virilité qui confine au machisme.
En fait ce débat lancé par l'affaire DSK part dans tous les sens à mon sens.
On commence par confondre viol et drague, ensuite on confond sexisme et drague audacieuse. Je m'explique.

D'abord évidemment ce qui est potentiellement reproché à DSK ou Tron à travers les plaintes, va à mon sens au-delà du sexisme, il s'agirait là de crimes. En ce sens quelque part on confond tout. Il ne me semble pas que quelqu'un qui use de violence (c'est le cas du viol présumé chez DSK) le fasse seulement par un manque de considération de telle ou telle catégorie de personne, il y a aussi un certain goût de la violence, d'user du pouvoir sur autrui, de faire du mal, de posséder, je pense que ça va au-delà du sexisme, le violeur serait homosexuel, le problème serait identique. Donc ici la composante essentielle n'est pas le sexisme.

Dans le cas du viol présumé de G. Tron, l'agression ne serait pas physique mais psychologique, l'abus d'une position de pouvoir, pétrifiant les victimes présumées, et se laissant faire. Là c'est l'abus de pouvoir, le fait de considérer que la position et le statut permet tout. Ici encore je ne suis pas sur que le sexisme soit la composante essentielle. Néanmoins cela entraîne tout un tas de témoignages sur le comportement pour le moins cavalier des politiciens et c'est là que notre débat commence.

Or concernant ce sujet je me pose des questions tout à fait différentes de celles qui sont en général abordées.
En l'occurrence il semblerait que les milieux de pouvoirs, considèrent les femmes comme des objets, et ont tendance à se permettre des choses et des réflexions qui ne reconnaissent pas la volonté des femmes concernées. En d'autres termes ils imposent leur volonté, et ne se soucient pas de la volonté de leurs "interlocutrices".

Or de mon expérience d'homme, la question de la séduction me semble être tout à fait compliquée. Il me semble que l'audace est une composante essentielle pour l'homme, afin de réussir à attirer vers soi (séduire). Et que cette audace implique de savoir lire (voire deviner) correctement les réactions des femmes, jusqu'à parfois se tromper. Et qu'entre la drague ou séduction réussie, et la drague gros lourd, à la limite du sexisme, il n'y a souvent que la non-réciprocité de l'attirance chez la femme, ou une erreur de jugement chez l'homme.

Alors s'il est clair qu'il y a des comportements qui sont terriblement sexistes et goujât, il y en qui me semblent très ambigu, et qui peuvent s'avérer tout à fait bienvenus (une certaine audace) parfois, (dans le cas ou la femme est séduite), et tout à fait désagréable et mal vécus d'autre fois (dans le cas ou la femme n'est pas séduite).
Les questions que cela pose, sont sur la nature dans nos sociétés du rapport de séduction entre hommes et femmes. Et la question que je voudrais poser aux femmes sur ce forum (et aux féministes) : où s'arrête la drague et où commence le sexisme?
Ou même : la drague n'est-elle pas elle-même sexiste par définition?
Et si tel est le cas, alors que beaucoup de femmes encore, attendent drague et audace, que faire?
Sexe signifie séparation. Entre hommes et femmes il n'y a ainsi pas davantage inégalité qu'égalité, pas davantage subordination que complémentation. Ils* doivent exister, chacun, non malgré mais dans cette séparation qui les définit hors tout rapport, mais évidemment pas hors toute relation. L'énoncé de Lacan selon lequel "il n'y a pas de rapport sexuel" ne veut pas dire qu'hommes et femmes n'ont aucune relation sexuelle: au contraire, il n'y a que cela, n' a-t-il pas manqué de préciser. Mais cela ne constitue jamais un rapport dont on puisse rendre (ou imposer) raison. Le sexisme se résume ainsi, à l'opposé, en ce contresens consistant à ériger en entités définies par des propriétés ce qui n'est en réalité qu'incomparabilité. Certes le machisme en est l'expression aujourd'hui dominante mais il est permis de se demander si le féminisme et les "gender studies" n'en partagent pas la détermination de fond: à savoir, qu'il existerait positivement quelque chose comme une sexualité dont, se contentent-ils d'ajouter, la plasticité serait susceptible des options les plus variées: ce qui permettrait de remédier à ses actuelles défectuosités. À quoi on peut opposer que l'essence de la sexualité consiste en sa négativité - qui se révèle possibilité d'invention en matière de civilisation. D'où la nécessité de se demander si la découverte freudienne, renouvelée par Lacan, ne réside pas, paradoxalement, dans la mise en évidence de l'insexualité constitutive de l'humanité.

* Pour n'être que deux en français, les genres grammaticaux n'y sont pas pour autant sexualisés: il, un, le (par exemple: le féminin), sont aussi bien du neutre que du masculin. Neutre qui pourrait bien être le genre originel: ce dont, au symbolique, pourrait témoigner le mythe biblique.
Bon ben je suis bien contente de tout ça. Merci Anne-Sophie!!

J'ai lu IT, rien à ajouter...

J'ai lu le coup de la ménopause... juste pour ajouter aux remarques qui ont suivies que c'est donc considérer que la pratique de l'acte sexuel détermine les rapports entre individus...

j'ai lu quelques uns qui pensent que les féministes veulent émasculer tout les hommes qui trouvent les femmes "sexy". C'est un gros classique qui contribue à la ridiculisation des combats féministes (allant jusqu'à les considérer castratrices, mal baisées et non plus égalitariste. Je ne dit pas que c'est ce que disent toutes les personnes de ce forum).
Mais c'est ce qui fait l'inertie des rapports de domination. Le refus de remettre en question ses pratiques du quotidien, d'avoir un retour sur ce qu'on est, ce qu'on considère comme l'identité idéal d'un homme, d'une femme etc... C'est pas très confortable mais c'est important.
Le tout quand vous dites complimenter l'aspect attirant d'un individu, c'est de voir si le contexte permet de le faire sans la rendre à l'état d'objet. Il vous faut questionner sur les éléments qui sous-tendent la relation. Quand on vous siffle dans la rue et qu'on vous dit "beau p'tit cul" je vous assure que c'est agressif et inconfortable pour de nombreuses personnes... Impossible de se sentir valoriser, c'est une petite agression sexuelle vocale car on vous renvoie à votre corps, à votre intimité, à ce que vous ne voulez pas forcément rendre publique. C'est pourtant courant.

Les femmes et les hommes sont aussi responsables les uns que les autres de l'actualisation d'un système sexiste. Les hommes ne sont pas "les gros méchants". Il s'agit de prendre du recule sur toute les formes, plus ou moins explicites, de la domination masculine (masculine ne veut pas dire "par les hommes"... je parle là du genre, par du sexe... ).
Attention donc Rémy et Pat de St-Rémy à ne pas rentrer dans un délire de persécution. Les choses ne sont pas bien comme ça dans les rapports hommes/femmes. Des choses doivent changer sans pour autant interdire les jeux de séductions! C'est fin, et complexe.
Il faut se rendre compte que les petites choses du quotidien sont dans le même processus qui fait que les instances de pouvoir politique sont sexistes.

Les gender studies ne "militent" pas pour une une déconstruction des genres, une unification des comportements sexuels etc... Elle ne sont pas dans le dénie d'identité. Mais pour la prise en compte des rapports de pouvoir que sous-tends cette différenciation féminin /masculin, qui se répercutent sur les individus biologiquement sexués dans leur construction identitaire et leur relations sociales. Donc pour l'égalité.
Rillons tant que nous voulons, c'est pas le tout, mais le temps passe...
Bah la chronique est déjà « contenu d'utilité publique ».
Pas la peine de voter.
Oh, puis si ! :)
macho, show man, mot chat, chameau !...

Le Chameau et les Bâtons flottants

Le premier qui vit un Chameau
S'enfuit à cet objet nouveau ;
Le second approcha ; le troisième osa faire
Un licou pour le Dromadaire.
L'accoutumance ainsi nous rend tout familier.
Ce qui nous paraissait terrible et singulier
S'apprivoise avec notre vue,

Quand ce vient à la continue.
Et puisque nous voici tombés sur ce sujet,
On avait mis des gens au guet,
Qui voyant sur les eaux de loin certain objet,
Ne purent s'empêcher de dire
Que c'était un puissant navire.
Quelques moments après, l'objet devient brûlot,
Et puis nacelle, et puis ballot,
Enfin bâtons flottants sur l'onde.
J'en sais beaucoup de par le monde
A qui ceci conviendrait bien :
De loin c'est quelque chose, et de près ce n'est rien.

J. de La Fontaine
Si, si Macho Man Randy Savage le catcheur est mort : http://fr.wikipedia.org/wiki/Randy_Savage

Bon je vais me coucher.
pffffff macho ne veut pas dire violeur...

Pfffff; les genres? bof il y a deux sexes pas des genres. Genre de quoi, genre encore de la vaseline en perspective...

C'est beau un phallus, c'est beau une vulve et un clitoris.

Les femmes meilleures que les hommes? Egales je dirais...

Je suis pour l'égalité style salaire et autres. Je suis contre l'avortement mais j'estime que ce n'est pas à moi de décider car ce n'est pas mon corps...

Qu'un homme ait un regard concupiscent, si je puis dire, en voyant une femme penchée vers un objet ou autre, est-ce une attitude macho,

Si oui c'est la même qui permet à Monsieur d'honorer Madame le soir quand la lumière ...baisse.

J'en ai marre des femmes qui parlent des hommes...
Serena, Tiphaine.. ne vous emm... pas à répondre à Pat, c'est vraiment inutile.

françou, delphes, sans doute d'autres....justement, ce que relève en liminaire Mademoiselle S c'est qu'au final, et aussi c'est pour cela qu'il perdure, il se trouvera toujours des gens (dont des femmes) pour parler d'humour dès lors qu'il s'agit de sexisme, comme s'il y avait du sexisme acceptable et du pas acceptable, tout le pbme étant alors de définir la frontière.
Faisons simple: dans ce genre de discours, remplacez 'femme' par 'noir' ou 'juif', et cherchez la frontière.

Allons, redonnons la célébrissime phrase de R.West:
""je n'ai jamais réussi à définir le féminisme [en 1913, bon elle est excusable], tout ce que je sais, c'est qu'on me traite de féministe chaque fois que mon comportement ne permet plus de me confondre avec un paillasson."
Si on demande "qu'est-ce qu'une femme sait faire mais pas un homme?", la bonne réponse est: un bébé (ceux qui ont dit le repassage, la vaisselle et le ménage, doivent passer l'aspirateur deux à trois fois par semaine pendant deux mois).

Si on demande "qu'est-ce que sait faire un homme mais pas une femme?", euh.

Alors imaginez tout ce que doit déployer un homme, le pauvre, pour compenser.
Bon, il faut que je fasse mon comming out : voilà, j'ai honte mais... il m'arrive de me laisser à aller, et dire à une femme que je la trouve sexy, même au boulot, quand elle arrive en jupe et hauts talons, par exemple... Des vêtements qu'elle a choisi totalement au hasard, sans la moindre idée de mise en valeur, encore moins de séduction... Mais moi, pauvre sagouin obsédé primaire, je salis tout en lui disant sans vergogne que je la trouve jolie...

Je suis un monstre...

Quand je me laisse aller à complimenter une jolie collègue, ou à offrir un verre à une femme que je connais à peine, dans l'espoir ignoble, oui, je l'avoue, de faire l'amour avec elle, je vois quel horrible individu je suis... Parfois, je vais même jusqu'à leur demander leur numéro de téléphone... afin de les rappeler... pour les revoir !! J'ai honte... Pardon... Pardon... Il arrive même qu'elles me le donnent (trop rarement à mon goût, mais je suis un malade, il faut me comprendre), sans doute terrorisées et humiliées par ma brutalité...

Attendez, ce n'est pas tout... Je vais très loin dans l'abjection... Parfois, avec des copains, on regarde passer les filles... Et on s'amuse à murmurer des commentaires sur leur physique, et on rigole, honteusement... Oh, ne m'accablez pas... Je sais qu'on est des ordures, des violeurs en puissance... J'en ai pris totalement conscience réellement en lisant l'article, parce que l'anecdote sur ce salaud de Hamon m'a fait sourire... Je suis une merde... Irrécupérable !

Que dois-je faire pour expier ?
il existe un avant et un après ménopause!!
avant la libido puissante parasite les relations humaines
après les relations hommes femmes sont plus désintéressées mais tout aussi inégalitaires dans leur rapport au pouvoir;
le gender studies est la tentative d'introduire une chimère dans la représentation que nous avons des différences sexuelles
Anne-Sophie, concernant les gender studies en France, il y a quand même eu Monique Wittig, grande figure du lesbianisme radical et de la pensée Queer, dont l'influence est grande aux Etats-Unis (où elle a finit sa vie), y compris chez Judith Butler.
Oui. Au rayon champignons, avec l'amanite phalloïde mortelle, vous avez aussi le phallus impudicus http://fr.wikipedia.org/wiki/Satyre_puant , ou satyre puant en français, qu'est pas mal non plus... Et qui pue, je le confirme, y'en a un qui s'érige chaque année dans le jardin de mes parents.

[quote=Du coup, seul un mot ringard vient à l'esprit pour décrire les pratiques ancestrales révélées par le déballage post-DSK]

Voilà.
La France, une des grandes patries du machisme ordinaire (et qui s'en flatte), toujours à la traine pour tout, mais qui s'autorise encore à se croire au-dessus de tout le monde.

Pour l'instant la presse fait son mea culpa, "révèle" l'ampleur du phénomène au grand jour parce que c'est d'actualité, un petit pas a déjà été fait en France avec cette "affaire DSK", reste à voir ce qu'il en restera à plus long terme !
Un petit pas en France ? Non, un grand aux États-Unis, ce qui est très différent !

Vos points d'interrogations indignés m'ont bien fait rire : je confirme ici même que ce n'est certainement pas à mes amies lesbiennes que j'irai demander des conseils en matière de relations homme-femme : un peu d'expérience ne peut pas nuire, en cette matière comme dans n'importe quelle autre !

Comme je n'irai pas demander de conseils sur la chasteté à DSK, ou sur le basket à Sarkozy, ni sur la réserve à Carla Bruni, ni sur l'humanité à Adolf Hitler, ni sur l'honnêteté à Bernard Madoff (ou Tapie, au choix), non plus que sur la peinture (ou la chanson) à Gilbert Montagné

France, patrie du machisme ?

On lapide les femmes adultères en France ? Ah ! Bon !

Faut que je m'informe, depuis mon retour de Mars je suis largué !
Si pour vous il faut aller jusqu'à la lapidation pour considérer un pays comme une patrie du machisme alors je ne m'étonne de rien. Bonsoir.
Je tentais juste de faire observer que tout est relatif (comme disait Einstein), mais j'avais oublié que tous les esprits ne sont pas accessibles à de telles subtilités... Pardon ! Je ne le ferai plus...
Je pense que vous avez tort. Rien ne vaut le conseil de quelqu'un qui est à distance d'une histoire, quelle que soit l'histoire. Si le problème est posé correctement, quelqu'un qui est à l'écoute, et qui connait les relations humaines en général vous répondra au mieux ; l'important est qu'il ne soit pas impliqué dans l'histoire.
Oh oui, Delphes. Même d'une autre culture, s'il est sensible, intelligent et bienveillant, il se renseignera sur la votre afin de créer la perspective. Le recul lui conférera la sagesse, et la proximité se fera par l'intérieur, la vibration des archétypes, des invariants, il y en a.

Alors il pourra en effet aider, peut-être. Si ce n'était pas possible, il n'y aurait pas eu d'humanité, pas de commerce, pas d'art, pas d'échanges culturels. Il n'y aurait pas eu de civilisation. Elle n'est possible que parce qu'il y a à la fois les invariants, et l'imaginaire qui multiplie les angles, qui fractionne la mémoire collective en une poudre toujours plus fine dont on fait les pigments des tableaux du futur.

Plus fine est la poudre de lego, plus nombreuses sont les possibilités de la réorganiser en pigments distincts, plus riche sera la peinture. Mais à la fin, c'est le peintre qui engendre l'oeuvre. Il y a 35000 ans, il a peint la vie avec la puissance d'évocation d'un maître des époques les plus fertiles. Nous n'avons pas répondu à toutes les questions, malgré les assurances que l'on sent également puissantes ici et là.
Je ne sais si mes conseils seraient judicieux.
C'est vrai que l'amour hétérosexuel et l'amour homosexuel sont "par essence" fort différents, ces gens là n'aiment pas comme nous n'est-ce pas?
D'ailleurs les hommes et les femmes n'aiment pas de la même manière non plus... Il n'y a pas des façons d'aimer différentes selon les individus, non tous ceux appartenant à une catégorie se comportent et aiment de la même manière.
Ainsi les femmes aiment comme des femmes, les hommes comme des hommes, les hétéros comme des hétéros, les homos comme des homos, faudrait voir à pas tout confondre.
Aberrant de penser que les lesbiennes puissent avoir un avis censé sur la relation homme/femme dans un couple hétérosexuel...
Déjà qu'elles aiment pas les hommes, elles vont pas en plus donner leur avis sur la question, manquerait plus que ça!
mal placé
*******
[quote=Michel Colot]Qu'un homme ait un regard concupiscent, si je puis dire, en voyant une femme penchée vers un objet ou autre, est-ce une attitude macho, (...)
Mais qui a dit ça?

[quote=Michel Colot]pffffff macho ne veut pas dire violeur...

Pareil, qui a dit ça?

[quote=Michel Colot]C'est beau un phallus, c'est beau une vulve et un clitoris.
Les femmes meilleures que les hommes? Egales je dirais...
Je suis pour l'égalité style salaire et autres. Je suis contre l'avortement mais j'estime que ce n'est pas à moi de décider car ce n'est pas mon corps...
Ça me va parfaitement. Je dirai même, que c'est une définition du féminisme.


[quote=Michel Colot]J'en ai marre des femmes qui parlent des hommes...
Ben oui, mais moi en tant que femme, j'en ai marre des hommes qui parlent des femmes, de "lafâme".
Et je trouve un peu rude de voir écrit noir sur blanc que je suis surement lesbienne car je suis féministe. Et que d'ailleurs faut pas se plaindre parce qu'en France les femmes ne sont pas lapidées (enfin bon ça arrive http://www.lexpress.fr/actualite/societe/la-lapidation-de-ghofrane-ouverture-du-proces_463905.html mais c'est illégal hein, donc ça compte pas vraiment)
C'est comme celles qui sont violées, immolées, battues, excisées, ou qu'on asperge d'acide, c'est interdit, mais ça arrive, en France aussi.

Edit : Je voulais répondre à Michel Colot, mais impossible de le mettre en suivant, tant pis j'ai essayé 3 fois de le mettre au bon endroit, je laisse tomber.
Bonjour,

oui sans doute mes réactions sont-elles épidermiques..

Je ne pense pas non plus qu'il y ait lafâme, il y a des femmes avec une tendance commune, une certaine victimisation mais bon; Chaque femme a sa pensée... Et c'est bien comme ça.

Epidermique car je ressens dans la prise de paroles de femmes une pression et un discours qui confond tout. Pas toutes les femmes. Un courant de pensée..

Je veux même bien admettre que je ressens cela car c'est une remise en question de mon statut dominant (dans la tête en tout cas). Mais dans ce cas-là je pars au combat. Et je dis marre des femmes qui parlent des hommes. Marre des hommes qui parlent des femmes aussi bien sûr. J'ai toujours aimé les femmes parce que je ne les comprends pas, j'espère que cela ne changera pas lol
bonjour ;-)
Une certaine victimisation. Non, les femmes sont victimes de discrimination et d'injustice et il arrive qu'elles ouvrent leurs bouches pour se plaindre. C'est bien trop rare à mon gout, tout est une question de point de vue.
Apparemment les revendications d'égalité et de dignité sont comme un bruit insupportable à l'oreille des hommes ( ils sont tous différents mais ils ont quand même cette tendance commune). Mais bon, chaque homme à sa pensée et c'est bien comme ça.

Epidermique car je ressens dans la prise de paroles de femmes une pression et un discours qui confond tout. Pas toutes les femmes. Un courant de pensée..
Je ne partage pas votre avis. J'ai envie de vous dire arrêtez de vous victimiser. Les critiques sont légitimes.

Je veux même bien admettre que je ressens cela car c'est une remise en question de mon statut dominant (dans la tête en tout cas). Mais dans ce cas-là je pars au combat.
Justement, de quel droit les femmes devraient-elles avoir le statut de dominées? En ce qui me concerne je le refuse, et je le dit. Et je continuerai à le dire et le répéter jusqu'à ce que ça donne un résultat. J'en ai plus qu'assez d'être une dominée, merde à la fin!
A 20 ans j'étais féministe.. Je voyais le statut de ma mère et je ne le trouvais pas juste.


Je suppose que la condition féminine a quand même bien évolué en 30 ans...


Pour tout ce qui est 'droits" ben oui faut les prendre et je soutiens. Mais le discours facile sur le côté "brut" des mecs, ça me , disons , turlupine... Beaucoup de mauvaise foi, d'incompréhension et de facilité de pensées...

je donne par ailleurs du coaching d'impro à des ados. Il y a des filles et il y a des garçons.Quand on demande dans une réunion un débrief personnel. Ben c'est les garçons qui prennent d'abord la parole...La prochaine fois j'essaie de favoriser la prise de parole "première" des filles. Mais bon après à elle de jouer...

Quand à la victimisation, bof ça sert à rien de me boomranguer.. C'est cela que j'appelle la facilité de pensée...
Vu d'où on partait, c'est heureux qu'il y ai eu une évolution.
Mais rien n'est gagné et il reste encore du travail.
Maintenant le discours sur les hommes qui seraient "brut" (brut de décoffrage, c'est ça que vous voulez dire ou brute? ) je ne pense pas qu'il soit le fait des féministes.
Le féminisme c'est une analyse du rapport homme/femme tel qui est organisé/imposé par la société, et la culture, au travers d'un certain nombre de normes (explicites ou implicites) et de lois.
Il ne s'agit pas de déconsidérer les hommes en les affublant de tous les vices, violence, sexualité incontrôlable et autres joyeusetés. Mais d'analyser et de remettre en cause un système patriarcal.
Prétendre que les féministes tiennent un discours anti-hommes, c'est comme prétendre que les critiques sur la politique que mène Israël sont des propos antisémites.
C'est une façon d'éviter le débat et de se soustraire à toute critique.
Pas une féministe n'a dit que les hommes étaient tous des violeurs, par contre il y a des hommes pour dire, les féministes disent que nous sommes tous des violeurs...
Mais je ne suis pas sure d'avoir bien compris si c'est à cela que vous faisiez référence en parlant du discours facile sur le coté "brut" des hommes?

Enfin toujours est-il que le discours féministe se fait entendre et qu'il y a naturellement des gens pour essayer le faire taire.

Quand à la victimisation, bof ça sert à rien de me boomranguer.. C'est cela que j'appelle la facilité de pensée...
Bof, moi j'appelle cela vous mettre face à vos contradictions ;-)

Sans rancune en ce qui me concerne.
Oui sans doute avez-vous raison, dit-il en regagnant sa caverne à la fois guilleret, primesautier et terriblement frondeur...;-)

Enfin, je vous dirai quand même une chose : il y a vraiment longtemps que j'ai dépassé cette vieille idée d'être face à ses contradictions...

Mes contradictions ne sont des contradictions que pour les autres... je suis un tout incohérent et ce n'a jamais été un problème pour moi.

Enfin, mon sentiment reste qu'il y a un fort sentiment anti-masculin. C'est sans doute normal puisque dans nos sociétés, il y a désormais une majorité de femmes et donc la pensée va souvent dans le sens de la majorité.

Merci pour notre petite conversation et bonne journée. Je vais bêcher mon jardin tant que la pluie a mouillé la terre.
Enfin, mon sentiment reste qu'il y a un fort sentiment anti-masculin. C'est sans doute normal puisque dans nos sociétés, il y a désormais une majorité de femmes et donc la pensée va souvent dans le sens de la majorité.

je vais chipoter, mais il y a une majorité de femmes dans nos société? Avant c'était différent? Que c'est-il passé exactement, y a-t-il eu une extermination massive des petits garçons qui a donné une population majoritairement féminine? (ah non pardon, c'est l'inverse mais pas chez nous).
Vous pensez que la majorité des femmes ont un fort sentiment anti-masculin? C'est un ressenti, tout comme certaines femmes vous diront que les hommes ont un fort sentiment anti-féminin.
Chacun voit midi à sa porte.
Mais sincèrement, c'est comme ça que vous le ressentez, notre société est majoritairement féminine et ce sont les femmes qui dictent "la pensé" dans notre société?
Vous êtes Zemmourien non?
Parce que c'est typiquement son discours.
Mais rassurez-vous, que ce soit dans les instances du pouvoir, ou dans les milieux intellectuels, les femmes restent très minoritaires, donc vous ne devriez pas vous inquiéter pour si peu.

Je vous remercie également pour notre conversation et vous souhaite un bon jardinage.
Bonsoir,
je vous répond par politesse car je ne pense pas que nous puissions rapprocher notre façon de percevoir les choses. Mais ce n'est pas grave en fait...

Dans nos sociétés, vu l'espérance de vie et jusqu'à nouveau retournement, il y a plus de femmes que d'hommes, c'est simple, c'est mathématique...
Je ne pense pas que la majorité des femmes aient un sentiment anti-masculin. Je parle juste du bruit médiatique actuel. Je pense effectivement que la peur et la volonté de diminuer les risques sont une tendance féminine actuellement. Je ne peux présager de l'avenir.

En fait fondamentalement, un certains nombre de choses m'irritent... Mais ce n'est pas grave, car j'ai une faculté d'opportunisme extrême. Ce sera toujours ma force, ma seule force et elle n'est pas liée au fait que je sois un homme ou une femme. Je peux également lutter pour mes idées mais en privilégiant le mode clandestin. Je n'aime pas m'exposer. Actuellement, mon sentiment prédominant est la joie le matin de sentir ma haie de légustrom en fleur. Et je me réjouis de n'avoir pas eu le courage de la couper plus tôt dans l'année. De l'opportunisme je vous dis...
Les femmes selon vous ont beaucoup de tendances, la victimisation, la peur et la volonté de diminuer les risques, le sentiment anti-masculin. Beaucoup de généralisations que je trouve pour ma part très clichées et abusives. Et qui en général m'empêche de vous répondre sereinement.
Mais je vais essayer de faire un effort pour voir si nous pouvons trouver un terrain d'entente, on ne sait jamais.

Je suis assez de votre avis (cependant je veux préciser qu'il ne s'agit pas des féministes, même s'il s'agit de femmes) sur le fait qu'en ce moment s'exprime un sentiment anti-masculin. Notamment aujourd'hui avec la manifestation des femmes de chambre syndiqués (j'en ai vu une qui se plaignait que les clients sortaient nus des chambres, que ce n'était pas bien et qu'elles étaient venues soutenir leur collègue). Mais je pense aussi à cet article qui s'intitulait le "droit du vieux dégueulasse" et qui avait été cité sur le forum.
Vous savez cela m'évoque la scène dans germinal de Maigrat, l'épicier qui faisait payer la nourriture par des faveurs sexuelles. Il y a un lynchage avec mouvement de foule, l'épicier se réfugie sur le toit, tombe et meurt. Alors les femmes présente l'émasculent et brandissent son sexe en guise de trophée.
je trouve qu'avec la manifestation des femmes de chambre on assiste au même genre (dans une moindre mesure naturellement) d'expression cathartique d'un rejet de la domination qu'elle soit de classe ou de genre d'ailleurs, car les deux se télescopent.
C'est comme si tout à coup, on redécouvrait qu'il s'exerce une forme de violence entre les sexes et plus généralement dans la société.
Voyez-vous je ne nie pas que dans un rapport personnel et privé dans un couple la violence soit tout autant du coté des femmes que des hommes. Je n'adhère pas à l'idée que les femmes seraient naturellement douces et aimantes, feraient preuve d'abnégation, de compréhension etc. Je pense qu'elles sont toutes aussi violentes que les hommes. Ni plus, ni moins.
Maintenant je pense aussi que notre société est organisée de telle manière que la violence masculine est relativement tolérée alors que la violence féminine est absolument tabou et immédiatement sanctionnée comme insupportable. Ainsi les hommes ont une marge de manœuvre plus grande dans l'expression de la violence.
De plus, on est pas tellement choqué qu'il y ai des hommes qui méprisent les femmes, mais l'inverse est très difficilement accepté (c'est mon sentiment en tout cas).
Et cette affaire DSK, c'est la goutte d'eau qui fait déborder le vase en quelque sorte. Alors, certes, ça se déverse. Vous appelez cela un sentiment anti-masculin. En tout cas c'est l'expression du rejet de quelque chose. Je ne pense pas que ce soit le rejet "des hommes" mais plutôt d'une certaine violence masculine. Vous avez l'air surpris. C'est comme si vous découvriez tout à coup que les femmes ne sont pas tout amour pour les hommes.
Je ne sais pas, en ce qui me concerne le sentiment "anti-féminin", je le vois s'exprimer souvent, d'une manière plus ou moins subtile, plus ou moins assumée. Enfin je ne sais pas si vous avez déjà lu Alain Soral par exemple, mais c'est de la haine à l'état pur.
Ce n'est pas le cas (je trouve) pour le sentiment anti-masculin comme vous l'appelez. De plus, il apparait actuellement. Vous même remarquez que c'est en ce moment qu'il s'exprime. Le reste du temps il est tu mais ce n'est pas pour ça qu'il n'existe pas.
Je ne trouve pas aberrant ce sentiment anti-masculin, il ne me choque pas plus que le sentiment anti-féminin. La seule différence c'est qu'il n'avait pas le droit de citer et que là il s'exprime.
C'est aussi une réponse à cette espèce de dictature du désir masculin. Voyez, je trouve qu'il y a une certaine apologie d'une sexualité masculine conquérante et dominatrice, avec une mise en scène des femmes comme objets sexuels dévolue à la satisfaction du désir masculin. L'"homme" est sujet (désirant) tandis que la "femme" est objet (du désir).

C'est comme si certains hommes étaient choqués d'apprendre que leur désir n'était pas forcément reçu comme une chose agréable, que quelque fois le désir masculin est perçu comme répugnant (le vieux dégueulasse) et que les femmes ne sont pas forcément flattées par ce désir qui est quelque fois imposé. Que cela peut provoquer une révolte et une réaction de rejet. Que s'en suive des commentaires tout sauf aimable sur la gent masculine (mépris et déconsidération) et que s'exprime alors un sentiment anti-masculin. Ou alors ils le savent très bien mais ne peuvent supporter qu'il s'exprime sans fard. Qu'il soit crument exposé alors que d'habitude il est soigneusement occulté.
Pour exprimer cela autrement, on est dans une situation où les hommes (en tant qu'individus appartenant au sexe masculin) sont stigmatisés ce qui ne leur arrive habituellement jamais. C'est en quelque sorte une inversion des rôles, ce ne sont plus les hommes qui parlent des femmes, mais l'inverse. Or il est considéré comme acquis que quand les femmes parlent des hommes ce doit être pour en dire du bien et c'est tout.

Bref, je comprends que vous trouviez cela très désagréable, mais pour tout vous dire j'ai beaucoup de mal à compatir, parce que je trouve que le sentiment anti-féminin s'exprime en permanence et qu'il n'y a pas grand monde pour s'en émouvoir (à part les associations féministes ce qui est logique). Alors quand c'est l'inverse (exceptionnellement) je trouve que ce devrait être une occasion pour la société de se remettre en question car tout de même, c'est l'expression d'un certain malaise. j'ai bon espoir que les mentalités évoluent un peu grâce à cette affaire.
Voilà j'ai essayé d'être honnête avec vous, et même si nous ne trouvons pas de terrain d'entente, j'aurai fait cet effort la.
Je vous souhaite du plaisir dans la contemplation de la nature qui est opportunisme tout à fait valable ;)
Merci de votre réponse qui me paraît sortir des clichés cette fois...lol?

Je suis en gros d'accord avec ce que vous dites et je comprends les sentiments ressentis par les femmes, certaines femmes ou une partie d'entre elles... Et si j'étais femme sans doute serais-je parmi les plus virulentes...

Il existe une question de génération aussi, je suis dans la cinquantaine et le ressenti des femmes plus jeunes, je ne le connais pas forcément très bien. j'essaie de parler de ressenti car la vérité c'est quelque chose qui ne m'est pas accessible.


Mais j'ai des côtés qui vous sembleront insupportables. Vous savez c'est un peu la fable du scorpion et de la grenouille. A la fin le scorpion pique parce que c'est sa nature...

je ne crois pas qu'il y ait un caractère naturel de la femme ou de l'homme. Nous baignons dans une certaine culture ce qui nous construit une seconde nature qui nous semble naturelle...

Nous sommes des mammifères relativement évolués... Pas plus pour moi. Donc je m'exprime dans ce contexte sans prétendre à une quelconque universalité. Je suis juste un cliché de pensée à un moment donné.

Il me semble que la sexualité masculine est plus violente... Pour des raisons pratiques, si vous voyez ce que je veux dire. Je considère également que l'homme a pour "but caché" même à lui même, de disséminer ses gènes. Se donner plus de chances de se perpétuer. Je ne parlerai pas des femmes... Mais je pense que pour elles, il y a deux types d'homme le bon géniteur et le bon éducateur.. Donc je pense qu'elles ne sont pas non plus contre une certaine dissémination...Merci de ne pas me frapper... Je n'essaie que de parler de mon misérable phallocrétinisme interne.

Par-delà se greffe l'amour ou le sentiment amoureux qui permet de vivre plus longtemps ensemble.

Un homme peut faire l'amour à une femme qu'il n'aime pas. Juste, il éprouvera moins de plaisir. Et passera moins de temps à l'amener vers son plaisir à elle. Je ne comprends pas le viol. Je pense qu'il faut de la haine pour commettre un viol. Mais franchement, je ne sais pas comment cela est possible.

Il faudrait demander à un violeur.. moi je ne sais pas... Maintenant, et je parle de ma génération, l'acceptation de la femme est relativement difficile à situer... Et aller dans les retranchements est une pratique qui est parfois nécessaire pour nous. Si un non surgit ben voilà c'est un non et puis c'est tout. Le râteau n'est jamais déshonorant...Mais quitte à vous choquer, il y a des zones grises où tout est possible. Certaines femmes ne sont pas forcément claires dans leur désir ou non désir. Certaines femmes peuvent même accepter pour vous faire plaisir alors que elles n'en n'ont pas particulièrement envie. J'espère ne pas être choquant c'est un ressenti ou un vécu rien de plus.
Voilà pourquoi, il est difficile de parler de ces choses là...
J'essaie dans la mesure de mon possible de dire des choses plutôt vraies. Méfiez-vous des hommes totalement féministes... lol Bon voilà j'espère ne pas juste apparaître comme un gros dégueu... Et en parlant de jardinage, je vais planter les tomates... Cela deviendra de la bonne sauce spaghetti pour l'hiver. Si le mildiou ne frappe pas... Bonne journée
Il me semble que la sexualité masculine est plus violente... Pour des raisons pratiques, si vous voyez ce que je veux dire.
Je vois ce que vous voulez dire mais je ne vois pas de violence dans l'acte sexuel. Les humains ont inventé tout un tas de raffinement qui va de la tendresse à la violence et ajoute à la sexualité de base des tas de composantes qui n'ont pas grand chose à voir avec la finalité biologique.

Je considère également que l'homme a pour "but caché" même à lui même, de disséminer ses gènes. Se donner plus de chances de se perpétuer. Je ne parlerai pas des femmes... Mais je pense que pour elles, il y a deux types d'homme le bon géniteur et le bon éducateur.. Donc je pense qu'elles ne sont pas non plus contre une certaine dissémination...Merci de ne pas me frapper... Je n'essaie que de parler de mon misérable phallocrétinisme interne.
C'est un avis relativement partagé que vous exprimez là. En ce qui me concerne, j'ai fait un tout petit peu d'éthologie (pas assez car c'est fascinant) et j'ai pu constaté que tout les modèles sont dans la nature. Aussi bien la polygamie que la monogamie. Ainsi, il s'agit de stratégies pour perpétuer ses gènes, et le recours au harem avec un mâle pour plusieurs femelles n'a rien de systématique. La monogamie animale contient quant à elle le recours à l'infidélité de la part des deux partenaires, quelques fois.
Ainsi le recours à la monogamie est une stratégie qui garantit à tous les mâles d'avoir une chance de transmettre leurs gènes. Dans la mesure où il renonce à avoir plusieurs femelles, le mâle se retrouve dans la même situation que la femelle à savoir, la nécessité de voir sa progéniture survivre car c'est un "one shot" si je peux me permettre. Et dans ce cas là il va participer à part égale à l'éducation des petits. A l'inverse, le modèle du harem va privé la plupart des mâles de la chance de transmettre leurs gènes car seuls les plus forts féconderont les femelles. Dans ce cas là l'éducation de la progéniture est à la responsabilité des seules femelles car pour le mâle comme la progéniture est plus nombreuse, il y en aura forcément des descendants qui survivront. De plus il lui est impossible de s'occuper de tous ses petits.
On observe généralement une corrélation entre les différences morphologiques entre mâles et femelles et modèle de transmission des gènes. Pour le harem les mâles sont beaucoup plus gros que les femelles. Pour la monogamie, il y a équivalence morphologique entre mâle et femelle. De plus, il y a tout un tas de modèles intermédiaires entre monogamie "vraie" et polygamie.
Qui plus est, réduire la sexualité humaine à la seule transmission des gènes est très réducteur car l'être humain fait parti des animaux (car il n'est pas le seul ex: les bonobos) à avoir séparé sexualité et reproduction. Il est donc assez peu judicieux de faire dépendre la sexualité humaine de la biologie. Car les hommes qui ont de multiples partenaires le font rarement pour avoir une énorme progéniture. Surtout que les humains ont inventé la pension alimentaire et que ça peu vite revenir très chère. La transmission des gènes ne peut être pris comme point de référence selon moi.
Bref, de mon point de vue ce sont des apriori. Car la sexualité humaine échappe largement à la seule visée de la transmission des gènes et la reproduction de l'espèce. De plus la sexualité animale est elle-même très diverse et beaucoup plus complexe que l'idée que l'on s'en fait au premier abord. Par exemple dans la monogamie, les deux partenaires vont pratiquer l’infidélité (à l'insu de l'officiel). Et dans les modèles de harem, il arrive que certaines femelles se choisissent des mâles non dominant pour se reproduire (à l'insu du mâle dominant)...

Le viol existe dans la nature, il y a notamment une espèce d'oiseaux où les mâles violent d'autres mâles. Les mâles violés deviennent plus ou moins dépressifs et cessent de se reproduire avec les femelles! C'est le but de la manœuvre. Ceux-là sont mis hors circuit reproductif.
Il existe aussi des "viols de guerre" chez les dauphins par exemple qui lorsque deux bandes se battent pour un territoire, tentent de violer le plus de femelles possible du camp adverse.
Il existe aussi des viols de groupe, enfin bref, les humains n'ont pas inventé grand chose en matière de sexualité à part un certain nombre de "perversions" incongrues que l'on ne retrouve pas chez les animaux.

Tout ça pour dire que je suis très loin d'être une spécialiste en éthologie, mais son étude m'a rendu très circonspecte quant aux lois naturelles de la "sexualité" car elles sont polymorphes. Ainsi je ne trouve pas le recours à la biologie concernant la sexualité humaine très pertinente.

Et aller dans les retranchements est une pratique qui est parfois nécessaire pour nous. Si un non surgit ben voilà c'est un non et puis c'est tout. Le râteau n'est jamais déshonorant...Mais quitte à vous choquer, il y a des zones grises où tout est possible. Certaines femmes ne sont pas forcément claires dans leur désir ou non désir. Certaines femmes peuvent même accepter pour vous faire plaisir alors que elles n'en n'ont pas particulièrement envie. J'espère ne pas être choquant c'est un ressenti ou un vécu rien de plus.
Je conçois tout à fait qu'envie et consentement ne vont pas forcément de paire. C'est bien de consentement qu'il s'agit et pas d'envie.
Le terrain du consentement est apparemment un terrain glissant.
Je ne pense pas pour ma part que ce soit si compliqué à trancher. Je pense que les hommes sont capables de comprendre quand ils forcent d'une manière ou d'une autre leur partenaire et que le "Le non d'une femme est un peut-être, et le peut-être un oui" est extrêmement dangereux. Dans le doute, mieux vaut s'abstenir. C'est là que commence le respect de l'autre.
Enfin il s'agit de mon avis sur la question. A part ça, vous ne me paraissez pas être un gros dégueu...
Pour les hommes totalement féministes, c'est un spécimen que je n'ai jamais eu l'occasion de rencontrer ;)
Que puis-je ajouter...
Pas grand chose...

Vous avez tout dit.


Il me semble que dans votre façon de présenter les éléments, il manque l'essence des choses... Beaucoup trop de superstructures.

Bien sûr que la vie a de multiples façons de trouver sa voie. Bien sûr que je ne suis pas un oiseau. Bien sûr que je n'ai pas de harem. Bien sûr que la vraie monogamie est rare. Bien sûr que le harem donne la prédominance non au plus fort mais au plus riche donc le plus à même d'élever la progéniture et que donc il faut trouver les "bons" géniteurs sur le côté...Bien sûr qu'il y a une composante violente dans la sexualité masculine. Bien sûr qu'elle est le plus souvent contrôlée. Heureusement. Mais dans l'essence elle est là. Elle est peut-être là aussi pour les femmes ou certaines d'entre elles. Il n'y a pas de règles si je puis dire. Mais l'absence de règles n'enlève rien à l'essence des choses. Devenez un homme et vous comprendrez...Et si je devenais une femme je comprendrais la stupidité de ce que je dis. Mais voilà je suis homme, c'est mon essence. Et je brûle parfois d'amour. Et là je deviens con et là tout me semble possible. Et là j'ai tort et parfois pas.

Bien sûr qu'un non est un non. Et que cela va de soit de le respecter. Jamais il ne me viendrait cette idée de ne pas comprendre un non. Bien sûr que certaines femmes sont flattées qu'on leur fasse la cour et c'est là qu'est la zone grise. Une zone fort agréable même si cela ne débouche sur rien sinon un amour platonique. Mais bien sûr qu'un homme qui ne tente rien n'a rien...

Je m'aperçois que je suis très loin du sujet finalement. je ne répond jamais là où l'on m'attend... Une vieille précaution lol.

Je ne comprends pas les femmes et c'est pour ça qu'elles m'intéressent. J'aime essayer de comprendre. Mais bon avec mes idées à la con, c'est pas gagné lol
Bon si vous voulez parler du discours facile sur le coté "brut" des hommes c'est à dire :
" lourd, pesant, brute, bête, stupide, déraisonnable, insensé " merci wiki
Je ne vous donne pas tort. Heureusement que tous les hommes ne sont pas comme cela, mais la mauvaise nouvelle c'est qu'il y en a quand même quelques uns, j'en ai fait l'expérience plus d'une fois.
M'est avis que les traits de caractères défauts ou qualités n'ont pas de sexe.
Du coté des femmes on a aussi notre quota de stéréotypes, sur les capricieuses, vénales, la "duplicité féminine", chochottes, garces etc. Je pense que vous n'avez rien à nous envier.

Je comprends tout à fait que vous trouviez cela pénible. C'est profondément stupide comme tous les stéréotypes. Bon. Cela posé, ça ne décridibilise pas le discours féministe. Car ce n'est pas le fait du féminisme.
Séréna, je crois que lorsque vous avez déjà répondu à un message, pour pouvoir répondre à un autre message sur le même forum avec une chance que votre deuxième envoi soit bien placé, il vous faut sortir du forum et revenir.
Si ce message est bien placé, c'est que j'ai juste ( suis sortie après avoir répondu à pat de Saint rémy et revenue pour vous répondre) ...

Je teste ....
oh, non, ne l'encouragez pas, elle est déjà assez saoulante comme ça...
N'y a t-il que moi qui trouve Mlle S intégriste à propos de la blague de Hamon? Est-ce que Pierre Desproges était antisémite?
Encore une chronique de génie ! Et d'une drôlerie stupéfiante… C'est une vraie sale manie.

Par contre vous jaspinez vachement mal : macho, putain, queue ! Là je ne vous dis pas bravo : et s'il y a des enfants qui vous lisent ? Vous y avez pensé petite écervelée ?

Bon, le coup des femmes de gauchistes est un pur bonheur et j'avoue que, bien qu'ayant vécu mai 68, je ne connaissais pas celle-là !

Et ces allusions aux phallus… Incroyable !

Au fait phallocrate aujourd'hui ça s'écrit : "oligarque", les temps changent – comme dirait Dylan - et les mots avec eux… Faut vous tenir au courant Anne-So, c'est votre job quand même les mots… S'il faut tout vous expliquer !

Queer (pédé en slang, il faut le savoir… mais c'est encore un dérapage du langage, foutrechaud !)

Je suis un mec, mais sensible, c'est grave doc ? Ah ! Les stéréotypes, j'vous jure !

Mais venons-en au machisme : qui ignore encore que non seulement beaucoup de femmes ont une certaine attirance pour les mecs (un peu, faut pas déconner) – on en parle quand de ce mot-là, Anne-So, parce qu'il n'est pas mal non plus ! – machos, et que beaucoup sont revenues des serviles crétins qui se coltinaient l'essentiel des corvées ménagères, laissant dans les piles de linge à repasser l'essentiel de leur charme et de leur prestige viril ?

Le féminisme c'est un secret de Polichinelle (mais pas dans le tiroir celui-là) est, en partie au moins, le fait de lesbiennes qui ne se sont pas les meilleures spécialistes des mâles…

Et la "vraie" erreur du féminisme est de prétendre à l'égalité, au lieu de revendiquer la différence et d'organiser le partage. Il est vrai que quand on a peu de cervelle on peut défiler en tant que femme pour réclamer une queue, ou comme homme pour réclamer des nichons… Notre époque redoute peu le ridicule, d'innombrables exemples sont disponibles sur simple demande !

Les “avancées américaines ou canadiennes” alors là je pouffe, des pays dans lesquels les médecins ou les professeurs sont obligés de faire venir un tiers pour recevoir une femme, ou au moins d'ouvrir la porte… Non seulement ce ne sont pas des avancées mais tout au contraire un incroyable recul du fait d'un stupide puritanisme mal digéré (sans compter que cela signifie à l'évidence que tout mâle est un violeur en puissance, une sorte de culpabilité présupposée en somme)

Tout ceci n'empêche pas, naturellement, que cette chronique soit un régal pour fins gourmets !
sisi il est mort: http://fr.wikipedia.org/wiki/Randy_Savage
"macho" revient car, comme vous le dites, il n'a pas la même portée, le même sens que "sexiste".
Etre sexiste, c'est politique : on envisage tout de suite les luttes pour l'égalité des droits, des salaires, la liberté financière, politique, etc.
"macho" ne parle que du comportement, de la façon d'être dans la vie de tous les jours... j'adore d'ailleurs les filles qui pensent que mettre une main au cul, c'est machiste, mais payer au resto, et ramener une fille chez elle, c'est juste poli et courtois.

et pour la "blague sexiste" relevée par Benoît Hamon... Faudrait arrêter parfois, deux minutes, d'être féministe pour tout et n'importe quoi, ça va. Je peux vous en faire des tonnes du même type sur les mecs.
Est-ce que l'égalité, ce ne serait pas parfois aussi devenir "machiste" à notre tour ? Pour ma part, je connais autant de mecs à qui on a mis des mains au cul, que de filles... La société évolue. Et peut-être que tout n'est pas crime ou expression criante de l'inégalité hommes/femmes.
petite faute de frappe: "Aujourd’hui les étymologistes reconnaissent ..."

sans machisme aucun bien évidemment!! :-)
Entièrement d'accord avec vous, Anne-Sophie, sur toute la partie concernant le mot "macho", je trouve aussi qu'il est vieillot, qu'il ne dit pas la conséquence du sexisme pour les femmes.

Pour autant, ne lancez pas trop la pierre à Sylvain Bourmeau, franchement ne tapons pas sur les alliés objectifs. Dans mon expérience, je connais des types qui sont largement sortis des clichés, qui font la cuisine (sans laisser trente-six casseroles à laver), qui repassent sans se prendre pour des Dieux sur terre, qui changent les gamins, qui apprécient un débat avec une femme sur le même pied qu'un débat avec un homme, qui font de la recherche avec des femmes qui sont leurs patrons de labo. Il y en a ...

Mais juste pour rire jaune, je regardais la très bonne émission hier soir rappelant que la France était au 116ème range (oui, 116) pour l'égalité des salaires hommes/femmes. Après l'Azerbaïdjan, ou je ne sais quoi, on est vraiment chtarbés quand-même, c'est vraiment une question, pourquoi les hommes français ont-ils tant de mal à reconnaître les compétences professionnelles des femmes, qu'est-ce qui résistent en eux, qu'y aurait-il de plus archaïque chez eux que chez les hommes de la plupart des pays du monde, c'est vraiment une énigme.

Peut-être après tout qu'ils sont restés "machos" !

http://anthropia.blogg.org
A la croisée de ces notions, la dernière affaire politico-sexuelle, que les tabloids appellent déjà le Weinergate: le député démocrate Weiner et la photo d'une partie de son anatomie (son "wiener" justement) qu'un plaisantin a semble-t-il introduit, enfin, mis, dans un twit soi-disant envoyé par le député à une jeune admiratrice.
Que penser alors du Satyre puant nommé aussi Phallus impudique.
Sans oublier que notre amanite phalloïde a son pendant, si j'ose dire, vaginé. Appelée encore coucoumelle ou grisette. Vaginée parce que sa volve, j'ai bien écrit sa volve, est en forme de fourreau, vagina en latin.
Et si le retour dans les titres des articles du mot " macho " ne signifiait pas le retour sur le devant de la scène intellectuel du mot, mais plus simplement tenait au fait que le titre est choisi par Monsieur le Rédac Chef ?
Et que d'une part, il ignore les combats féministes, que sa pensée sur le sujet est restée coincée aux année 70 et que d'autre part, ça ne lui fait pas mal d'écrire "macho" qui sent la virilité voyante et ridicule, transpirante avec chaine en or, torse velu et Renault Fuego.
Lui le Redac Chef (qui mate le cul des stagiaires et aime les blagues salaces mais boit du thé et écoute du Schopenhauer), ne se sent pas concerné, ni visé.

Je ne suis pas machiste, j'adore les femmes (la preuve : j'en ai une dans la cuisine à la maison).
http://www.youtube.com/watch?v=7NPmBJvZshw
La France est en retard sur le sujet, et pas qu'au plan universitaire, c'est vrai. A l'Université de Genève, il y a carrément une filière transversale d'"Etudes Genre" depuis 1995.

http://www.unige.ch/etudes-genre/index.html
Hello Anne So, dans la foulée, je vous propose d'aller lire le paragraphe intitulé Genre dans la kro de watrelot:
http://philippe-watrelot.blogspot.com/2011/06/revue-de-presse-du-jeudi-2-juin-2011.html
[quote=ASJ]Ces deux genres se sont construits culturellement.
Si les gender studies ont questionné l'essentialité supposée de la construction des genres, certain-e-s de ses penseurs et penseuses en sont même à nier le biologique, et d'autres (comme Butler) sont revenu-e-s de cette ineptie. Comment en effet imaginer que le fait d'avoir une biologie complexe (pour un humain, notamment, avoir donc de l'ADN, un corps, des organes, des hormones,etc.) puisse ne pas avoir de conséquences sur la construction de notre genre?
Comment penser la raison pure en faisant abstraction de ce qui la sous-tend, à savoir la biologie?...

Bref, Anne-Sophie, si LES gender studies ont questionné les rôles de la culture et de la nature dans la construction du genre, LES différentes pensées ne s'accordent pas pour dire que les "genres sont construits culturellement", mais seulement sur l'évidence que la culture joue sur la construction du genre.

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