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LK-99 : faux supraconducteur, vrai délire médiatique

Tous les samedis, l'édito médias de Pauline Bock (ici remplacée par Loris Guémart), envoyé la veille dans notre newsletter hebdomadaire gratuite, Aux petits oignons : abonnez-vous !

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Faut se préparer, va yen avoir tout plein de ces "délires" pseudo-scientifiques. Un  des objectifs, c'est nous convaincre qu'on va "sauver la planète" (qui n'a pas besoin de nous) sans céder un pouce de notre admirable confort de vie, qui nous p(...)

Juste retour de pendule Loris. Julien Bobrof, physicien et excellent vulgarisateur confirme sur Twitter  ce qui est un canular médiatique. Cela montre la solidité du monde scientifique, des chercheurs ont refait les calculs et démontré les erreu(...)

Point de vue d'un physicien, enseignant-chercheur dans une université française.

Je trouve la chronique pas bien meilleure que les autres reprises technophiles dans les médias. Quitte à critiquer les autres, autant faire cela avec mesure.



Une remarque (...)

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Point de vue d'un physicien, enseignant-chercheur dans une université française.

Je trouve la chronique pas bien meilleure que les autres reprises technophiles dans les médias. Quitte à critiquer les autres, autant faire cela avec mesure.



Une remarque qui me fait particulièrement tiquer : "Une prépublication, c'est bien pratique pour appliquer un vernis scientifique à un résultat de recherche faiblement probant. " C'est en effet très mal comprendre comment marche la science (en tout cas la physique et les maths) concernant les preprints (prépublications). 

Il faut voir que pour la très grande majorité d'entre elles, elles seront publié dans une revue scientifique (avec revue par les pairs) avec des modifications mineures. (La revue par les pairs étant par ailleurs loin d'être la panacée, cf les articles publiés dans Nature retirés ou en passe de l'être, ce qui mériterait une analyse en soit.) Elles ont aussi l'avantage d'être bien centralisée (avec un serveur dominant arXiv) et rapide : pas besoin d'attendre le processus de publication et de chercher dans la pléthore de journal pour trouver les articles récents, il suffit de suivre régulièrement ce qui est posté sur arXiv. 

Le seul inconvenient, c'est que le niveau de filtrage est très bas (il suffit en gros d'une adresse mail académique ou d'être parrainé), on y trouve donc de tout... du très bon, du médiocre et un peu de très mauvais. Donc tout scientifique qui se respecte fait le tri dans les papiers lus sur ces serveurs de preprint (comme on le fait pour tout article, publié dans une revue, prestigieuse ou non).


Au final, le processus scientifique s'est donc passé totalement comme il le faut : un papier a été mis sur arXiv, comme d'habitude. Il a été critiqué par les pairs (non lors de la publication ou après, mais avant). Le vrai problème vient des medias (au sens large, journaux mais aussi sites putaclic qui cherchent à vendre de la pub), mais on commence à avoir l'habitude. Ca serait mieux de critiquer les vrais fautifs...


Dernière remarque : il me semble que le papier de Das et collaborateurs, publié dans Nature il y a quelques mois, était sous embargo, et n'était donc pas paru en preprint. Si il l'avait été, il aurait été critiqué aussi vertement, et n'aurait probablement jamais été publie. On devra se contenter d'une retraction, si elle arrive un jour. Cela avait déjà fait beaucoup de bruit (pour rien) à l'époque, et il est probable que l'explosion à laquelle on a assisté maintenant n'a eu cette ampleur qu'à cause du bad buzz précedent.

Sur la remarque qui vous fait tiquer: il n'est pas dit que c'est un système, dans lequel "prépublier" est utilisé par tous les scientifiques verreux. Comment marche la science n'est pas en cause, d'après moi. C'est juste un constat que c'est dans un cadre où il y a moins de verrous de vérification. 

Donc je me demande, pour mieux connaître la science :-). Est-ce que vous voulez dire qu'il n'y a pas plus de verrous dans toutes les publications ou qu'une prépublication a des contrôles corrects?

Peut être que le meilleur "controle' se situe dans les neurones des lecteurs de ces prépublication..... qui comme la,revue Prescrire n'est pas destinée au'quidam moyen.


Ni'au premier journaliste ou influenceur à priori.


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"la,revue Prescrire n'est pas destinée au'quidam moyen."


Par son prix? En effet, n'acceptant aucune publicité, elle est très coûteuse. Ce qui peut nous faire réfléchir sur la liberté des revues qui acceptent les pubs pour se financer.


Par son contenu? Pour le coup, c'est faux: je l'ai lue pendant des années (en squatter) et elle est très claire, très "formatrice". Elle est pour beaucoup dans ma prise de conscience de l'univers de la santé en général et du rôle des labos en particulier. 


Une rubrique particulièrement intéressante, celle où ils parlent des nouveaux médocs, avec des figurines du genre Télérama. Le nombre des "N'apporte rien de nouveau" par rapport à celui des "Vraiment utile"... c'est carrément dévastateur. Ajoutons la présence, inadmissible de "Ah, non!" 


Je ne gara

Je ne garantis pas l'exactitude des rubriques, un peu contaminée, justement, par celles de Télérama. 

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Il est cependant sous-entendu que ces chercheurs coréens auraient utilisé la prépublication pour faire croire que leurs résultats étaient corrects, tout en sachant qu'ils ne l'étaient pas.

Alors qu'en fait, on a plutôt affaire à des chercheurs un peu à l'ouest, qui passe par la procédure standard. Et probablement que ce papier là n'aurait jamais été publié dans une revue scientifique (car très médiocre et ne tenant pas la route). Rien que de très normal. La vraie question, c'est pourquoi est-ce que les media se sont excités là dessus, au lieu de laisser ce preprint dans les bas-fonds de l'internet.

Faut se préparer, va yen avoir tout plein de ces "délires" pseudo-scientifiques. Un  des objectifs, c'est nous convaincre qu'on va "sauver la planète" (qui n'a pas besoin de nous) sans céder un pouce de notre admirable confort de vie, qui nous permet de tout obtenir en cliquant sur n'importe quoi. 


Mais le principal objectif, c'est de rapporter un max de fric à ceux dont c'est la seule raison de vivre et qui ne se sont pas encore aperçus que "l'argent ne se mange pas". 

Juste retour de pendule Loris. Julien Bobrof, physicien et excellent vulgarisateur confirme sur Twitter  ce qui est un canular médiatique. Cela montre la solidité du monde scientifique, des chercheurs ont refait les calculs et démontré les erreurs de la première annonce sur ce pseudo supraconducteur 

https://twitter.com/jubobroff/status/1689675902488043520?t=VjNq8r4Pcm9BX69oJoXW_Q&s=19

Charognards... puis gloutons! Le bilan de l'humanité ne s'améliore pas malgré les efforts d'une résistance certaine.

Lisez "le crépuscule de la France d'en-haut" de C Guilluy et vive le marronnage, non pas la démission mais la fuite vers d'autres modèles.

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