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Libé, Matzneff et Springora, portraits en eaux troubles

Libération a confié à Luc Le Vaillant le portrait de Vanessa Springora, auteure du "Consentement", un récit à paraître sur sa relation avec Matzneff lorsqu'elle avait 14 ans. Le Vaillant, 15 ans plus tôt, dressait un portrait admiratif de l'écrivain "transgressif et sulfureux". Analyse comparée.

Commentaires préférés des abonnés

En termes généraux / dans la théorie / dans l'idéal d'un monde bien ordonné, oui. Le problème ensuite n'est pas que ce soit trop compliqué mais bien trop simple pour résumer des situations complexes impliquant des personnes humaines.


Enfin le bois don(...)

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C'est gentil d'illustrer comment certains débats sont juste rendus impossibles par les crétins. Effectivement la peur d'être assimilé aux monstres est ce qui interdit à beaucoup d'être dans autre chose que de la gesticulation indignée quand ce genre (...)

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En lisant votre échange, je m'interroge à savoir si le grand écart à vouloir ménager un notable mondain mais néanmoins délinquant ne relève pas de " L'art du politiquement correct "


Les atteintes sexuelles sur mineurs de 15 ans sont un délit art 227-2(...)

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La parole des enfants, ce devrait être le seul critère valable.Encore faudrait-il qu'elle ait été, qu'elle soit recueillie avec toutes les précautions nécessaires, bien connues pourtant mais si peu appliquées que c'en est un crève coeur. 


Il y a eu l'affaire d'Outreau, où la parole des enfants a été recueillie dans des circonstances tellement incorrectes qu'on a fait subir à ces mêmes enfants une double peine, celle d'avoir été abusés, puis celle d'être "responsables" de fausses accusations ayant détruit les adultes concernés. 


La parole des enfants est éminemment fragile, plus fragile que les indices qu'on protège pourtant scrupuleusement sur une "scène de crime". Elle mérite d'être recueillie par un interrogatoire absolument neutre, non suggestif, par un enquêteur réellement formé à ce genre d'entretien lequel serait filmé en vidéo pour qu'on puisse vérifier que ces conditions ont bien été respectées. 


Si la parole des enfants était vraiment respectée, pas seulement dans un interrogatoire policier mais dans toute la société, on n'aurait pas à se poser le problème  qui oppose interminablement Carnéade de Cyrène et ceux qui l'accusent de bienveillance envers les pédophiles. 


Un enfant serait capable de dire, ou au moins de faire clairement comprendre s'il est sous emprise ou s'il est, s'il a été, libre de ses sentiments et de leur expression. 


Oui, il est artificiel de poser à 15 ans, 15 ans et trois mois, ou quinze ans moins un jour la maturité sexuelle. Oui, la puberté, si elle peut faire foi pour tracer la frontière entre pédophile et "simple" abuseur, est un critère insuffisant pour affirmer la maturité d'un enfant. Oui, le terme d'emprise, s'il est assez bien défini dans la théorie, est sujet à nombre d'utilisations approximatives. Nous n'avons que des "instruments" médiocres, peu fiables, contestables. 


Le respect de l'enfant et de sa parole (de la femme et de sa parole, de l'homme et de sa parole) sont les seuls moyens de s'approcher de la vérité. Ça devrait cependant suffire... dans un monde idéal dont nous sommes encore bien loin. Le "progrès" n'est pas que technologique.

La ligue du LOL. Maintenant le  chef de la rubrique portrait. J'ai le sentiment qu'il y a quelque chose de pourri au sein de la rédaction  de Libé. Il serait grand temps de faire de  la place aux femmes et aux jeunes dans cette rédac de neo reac. 

L'affaire Matzneff n'est-elle pas un indice que ce pays est dirigé par des cons avec un certain consensualisme médiatique ?

Un ado de 14 ans qui a une relation avec une adulte de 25 ans de plus, c'est pas un thème effleuré dans une émission récente (vers le 29 novembre) d'Asi ?  

Toute la vérité, rien que la vérité, sans haine et sans crainte. Le point commun entre Valérie Springora et Adéle Haenel, c'est qu'elles ont parlé clair et net. Leur parole efface aussi bien les doutes que les arguties. 


Ce qu'on peut espérer pour l'avenir, c'est que les adolescentes d'aujourd'hui n'attendent pas d'avoir 40 ans pour dire ce qu'elles ont à dire. Qu'elles le disent tout de suite, à qui de droit.  Avant plutôt qu'après avoir été malmenées.

Des salopards qui profitent de leur position pour obtenir la satisfaction de leurs envies (pas seulement sexuelles).

Des connasses qui pensent que se la jouer "Bimbo", "Marilyn", "sexy tease, tease" leur donne un pouvoir (pas seulement sexuel).

Des connards qui croient que toute exposition de "marchandise" autorise "de la prendre en main" (pas seulement le sexe).

Les tartuffes qui font semblant à postériori de découvrir les règles du jeu auquel ils ont accepté de jouer.

Les crétins qui croient ignorer les règles du jeu et qui hurlent avec chaque loup qui hurle le plus fort, pour se convaincre qu'ils ont une influence sur le déroulement des évènements.

Dites moi, ôtez moi d'un doute:

Dans la Loi, la MAJORITÉ SEXUELLE est bien toujours à 15 ans?

Parce que j'ai connu la majorité légale à 21 ans, du coup à ce stade, je propose de mettre la majorité sexuelle LÉGALE avec les sanctions qui vont bien pour les contrevenants majeurs ET mineurs, à 21 ans. 

Ainsi les choses seront claires.

Non..?

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