L'éternel retour des "nouveaux pères"
Les papas millénials trois fois plus investis que ceux de la génération précédente ? C’est ce qu’on apprend sur les réseaux sociaux, où médias et influenceurs célèbrent la révolution paternelle en marche. Une info aussi positive que virale, qui se révèle trompeuse… et très approximative.
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... et je rajouterais même que si le compteur ne tourne qu'avec "la présence avec les enfants", il continue de tourner avec "la masse de travail pour les enfants", alors que bien souvent il s'arrête de tourner pour le père qui choisit vélo.
(...)Les " nouveaux pères ", c'est comme les " nouveaux philosophes, ou les " nouveaux " cuisiniers : la nouveauté, c'est ce qui disparait le plus vite ....
De la même manière que le boulot d'un boucher est de vendre de la viande pour dégager un bénéfice et en vivre, le journaliste vend de la ligne. Que la viande soit bonne et ait été produite dans de bonnes conditions, c'est éventuellement un argument d(...)
Derniers commentaires
On est passé du "j'en glande pas une" à "je passe du temps avec mes gosses, mais pour jouer, les trucs cool quoi". On est passé du "je fais tout à la maison" à "mon mari m'aide, parce qu'un jour il a étendu une lessive".Et même pour les couples où le partage des taches est plus réglo, faut voir qui se tape encore la charge mental "annexe", hors corvées classiques donc (tel ménage, cuisine etc). Tout ces petits trucs qu'on délègue sans y penser (une liste à faire, untel à appeler, machin à penser, et l'anniversaire de bidule... etc).
Pour l’avoir connu, un père au foyer est incompris du monde professionnel, du voisinage, ... et de la famille.
Bref, de tout le monde, à l’exception du conjoint et des enfants. Le père passe au choix pour un branleur, un paresseux, un asocial, un marginal, voire un maquereau qui exploite sa femme, vit sur son dos et dépense son argent.
Voilà l’environnement auquel est confronté une famille - car la critique porte sur tout ses membres - où le couple se soucie en priorité du bonheur des enfants et d”un partage des soins. L’amour n’est pas une valeur admise en France.
Mis à part les inconvénients de vivre et baigner au milieu d’une telle culture archaïque et mentalité sinistrée, comme l’expérience de père au foyer permet de le découvrir, cela fait des enfants épanouis et une famille heureuse.
C’est une énorme récompense. Elle confirme la justesse du choix des parents et d’avoir su résister aux injonctions d’une société finalement assez peu évoluée, dont le moteur s’affirme assez clairement comme étant l’inertie d’une certaine médiocrité. Asinus asinum fricat
Ce n’est qu’un témoignage. L’expérience est positive. Tentez-là et laissez braire celles et ceux qui privilégient leur apparence sociale à la conscience et au souci d’être parent.
Nb : les parents n’avaient pas des salaires élevés, ils ont empruntés lors des moments difficiles, et leur retraites n’est pas terrible mais ils s’en sortent. Ils disent que leurs revenus leur permettent d’avoir une consommation avec une empreinte carbone limitée.
De la même manière que le boulot d'un boucher est de vendre de la viande pour dégager un bénéfice et en vivre, le journaliste vend de la ligne. Que la viande soit bonne et ait été produite dans de bonnes conditions, c'est éventuellement un argument de vente supplémentaire pour certain.e.s client.e.s. Pareil pour le contenu des médias et réseaux sociaux, la véracité est une option, l'important c'est que ça soit consommé et c'est fait pour.
Les " nouveaux pères ", c'est comme les " nouveaux philosophes, ou les " nouveaux " cuisiniers : la nouveauté, c'est ce qui disparait le plus vite ....
... et je rajouterais même que si le compteur ne tourne qu'avec "la présence avec les enfants", il continue de tourner avec "la masse de travail pour les enfants", alors que bien souvent il s'arrête de tourner pour le père qui choisit vélo.
