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Commentaires

"Les vapoteurs, c'est aussi une communauté qui défend son espace de liberté"

La cigarette électronique est-elle dangereuse ? C’est peu dire que les messages médiatiques sur le sujet sont confus. Mais cette confusion s’explique par la multitude d’intervenants dans cette bataille : médecins, buralistes, pharmaciens, fabricants et importateurs, l’Etat, écartelé entre impératif de santé publique et recherche de recettes fiscales, sans oublier la presse des consommateurs. Pour tenter d’y voir plus clair, trois invités sur notre plateau : Thomas Laurenceau, rédacteur en chef de 60 Millions de consommateurs, l’épidémiologiste Catherine Hill et le médecin-journaliste Jean-Yves Nau, blogueur sur Slate.fr.

Derniers commentaires

Je suis étonnée qu'il n'y ait pas eu un seul vapoteur invité à cette émission...
Les 5 dernières minutes sont énormes !
Vous avez pu avoir accès au rapport de Catherine Hill à propos du prix du tabac ?
Quelques vérités incontournables:

L'ecig n'est pas un jouet, ni un produit andin
Elle est infiniment (combien?) moins dangereuse que le tabac
Elle coute relativement chère, mais moins que les cigarettes "normales"
Il faut absolument que ça dure du point de vue de la santé publique (pas de taxe!!!!)
Certains produits contiennent des substances potentiellement plus dangereuses que ceux de bonne qualité.

Conséquences:

Interdiction de la vente aux mineurs
A déconseiller aux non-fumeurs
Inciter les fumeurs à migrer vers ce type de produits (comme pour les patchs ou les chewing-gum à la nicotine)
Ne surtout pas augmenter les tarifs à coup de taxes d'état (allez chercher vos sous ailleurs!) ou en réglementant (type vente en pharmacie), ce qui aurait comme conséquence immédiate une forte augmentation du prix de vente, sans aucune garantie pour la santé (les labos pharmaceutiques sont de loin les pires requins et les plus forts lobbyistes connus: voir les innombrables scandales actuels et à venir)
Créer ou utiliser (je crois qu'il en existe déjà) des organismes certificateurs pour les liquides utilisés.
Aider à la reconversion des buralistes: ça va être très dur pour eux...


Olivier Arcangioli, abonné à ASI
Medecin handicapé
Ancien gros fumeur, très satisfait de sa migration à la e-cigarette
Conseille à tous les fumeurs de faire de même.

mail: arcxray@orange.fr
twitter: @arcxray

Amis vapoteurs, signez la petition AIDUCE !

Ce message a été supprimé suite à la suppression du compte de son auteur

C'est sur que le niveau a baissé.Que devient l'union avec Mediapart?
Je rejoins les râleurs. @si a tout à fait le droit de parler des cigarettes électroniques ou du caca des gens du voyage (j'espère vraiment qu'on aura une émission là-dessus). @si a tout à fait le droit de s'unir à Canard PC pour parler de je sais pas quoi. Mais UNIQUEMENT si par ailleurs vous créez AUSSI une émission d'idées au sens large EN PLUS de l'émission aléatoire de Judith (existe-t-elle toujours, cette émission ?). Sinon, vous ne remplissez pas votre mission.
"LES VAPOTEURS, C'EST AUSSI UNE COMMUNAUTÉ QUI DÉFEND SON ESPACE DE LIBERTÉ"

Encore une dérive communautariste !
La e.cigarette me fait penser à la chicha.

La barbe ne rajeunit mais fait vieillir.
la e cigarette est un phénomène nouveau comme le téléphone portable;
comme tout ce qui est nouveau, les débuts pédalent dans la choucroute;
pour moi je vois 2 produits différents:
1- la cigarette par elle-même
2- le périssable c.a.d. les flacons, ce qu'on met dans la cigarette, ce qui est vapotté
1- la e-cigarette sera un objet à part entière: on peut même imaginer des e-cigarette
personnalisée avec notre prénom, des e-cigarette en or, des e-cigarettes de toute
forme, de toute couleur, des e-cigarette de la marque Anne-sophie etc;
elle sera vendu n'importe où: boutique spécialisée ou grands magasins
c'est un marché à prendre
2- les flacons ( le périssable )
2-1 les flacons contenant de la nicotine taxés et vendus en pharmacie
2-2 les autres flacons vendus dans des boutiques spécialisées, tabac, pharmacie
ou grands magasins et là il peut y avoir une débauche de goûts proposés etc
c'est un marché à prendre

ce qu'il y a de difficile à contrôler ce sont les producteurs de contenu de flacons;
quid du contenu du flacon: nocif ou pas nocif ?
quid du contenu du flacon: vérification par un organisme de santé ou rapport
du fabricant répondant à des normes ?
quid de la vapote passive: je ne suis pas sûre que l'entourage de vapoteurs ne subit pas de vapote ...
quid de l'addiction à la vapote ? ( nicotine ou pas )
quid de vapote et pollution ?
c'est la dessus qu'il faut bosser et c'est pas évident;
60 millions a osé abordé la partie nocif/pas nocif, ça a fait avancer le schmilblick;
il reste que nous sommes dans une société de fric ou la rentabilité d'un produit est importante et je
crains que les fabricants et vendeurs de ce produit fassent à terme les régles du jeu !
à part cela DS, + sexy, plus jeune avec la barbe mais pour la vapote, ça vapote
Pauvre petite émission pour ne rien dire où si peu ! Je me serais attendu à ce genre de débat sur France Inter avec les gentils animateurs -

animatrices , qui sont là pour informer mais pas trop quand même , restons politiquement correct !

Le monde du consensus mou et de la langue de bois gagne tous les jours des adeptes .

Désamorcer le débat en le réduisant à des gadgets est un grand moment de pensée stérile .

Peu mieux faire
avantages :
autoriser dans les lieux publique
pas de tabagisme passif
moins cher
pas de mauvaise odeur
sans goudrons ni produits toxique
tache pas les doigts, ni les dents
moins taxé,...
et le plaisir la dedans ? il semblerait qu'on en trouve aussi !

merde alors, elle commence a me faire chier sévère cette e-clope, elle commence a m'emmerder a me faire de l'oeil, charmeuse, charmante, parfaite, joli, élégante, ... c'est bien ça le hic !
J'aime préparer ma roulé, sentir l'odeur du tabac frais sur mes doigts, laisser glisser la feuille, en lécher la gomme arabique, tasser, bien serrer et entre mes lèvres à peine humide, collante et blessante, venant m'assécher la voix, gout âpre, odeur de mort, volutes assassinent, souffle couper, ... il y a longtemps qu'on se connait, la routine c'est installé, souvent je ne tire plus dessus que par habitude, mais lui ferais-je l'affront d'une telle infidélité ? peut être pour mieux la retrouver et rallumer la flamme, redécouvrir ce qui m'avait séduite, voilà le seul avantage que je trouve à vapoter, parce que ce qui lui manque c'est le feu, ... a quoi bon si rien ne s'embrase.
Les 8 dernières minutes de l'émission sont particulièrement savoureuses...

Merci !
Ce qu'il y a de marrant chez asi , c'est ce debat sur les series.La vrai serie en cours est ici , chez vous D.S. , c'est un feuilleton magnifique entre Yéza et moi . ça commence comme ça " Bastou rencontra Yéza sue un blog , le theme en etait...."
C'est dans ces moments-là que je suis fier d'avoir refusé la première cigarette que l'on m'ait proposée

pour moi pas de cigarette ou de e-cigarette... ;-)
J'ai été frappé par le débat sur le vapotage en public.
L'interdiction du tabac dans les lieux publics avait normalement pour but de protéger autrui, contre la puanteur de la fumée et le tabagisme passif. Les cigarettes électroniques n'ont pas ces inconvénients. Les émanations des vapoteurs ne sentent pas mauvais et ne sont vraisembablement pas plus nocives que les effluves de parfums ou de désodorants, que personne ne songe à interdire dans les lieux publics.
Dire, comme ça a été le cas sur le plateau, qu'il est légitime d'interdire un truc dans les lieux publics parce que ça pourrait éventuellement peut-être donner de mauvaises idées à certaines personnes (les ados influençables), c'est argument de taliban qui n'a pas sa place en démocratie. D'ailleurs, si on suit cette logique, il faudrait interdire les bistrots, parce que voir des gens boire une bière à la terrasse d'un café ça peut aussi donner des idées d'alcoolisation à certains esprits fragiles.
Il me semble qu'un léger détail a été oublié par le présent débat (j'en suis aux 3/4 de l'émission et j'ai eu la flemme de me coltiner le forum, je précise):

le PRIX. C'est con hein?


J'étais à une paquet par jour et je suis passé à la cigarette électronique. Tout comme 4 personnes dans ma société de 50 personnes qui compte 10 fumeurs en tout. Bon. Sur les 4, 2 sont des cadres (dont moi, mais peu importe), et 2 sont des non-cadres. Sur les deux non-cadres, une est la femme de ménage qui se lève tous les matins à 3 heures. Et ben je vous le donne en mille: pour elle l'argument principal pour passer à la cigarette électronique a été de diviser par 6 son budget clopes. Etonnant non?

Je dédie ce message à tous ceux qui sont en train de réfléchir à la taxation des e-cig.
Je perçois l'e-clope comme un nouvel objet de conso... à la manière de l'e-phone, l'e-pad et tout les e-trucs.

L'e-clope c'est deux courants qui se rencontrent : les fumeurs (que l'on tente de stigmatiser depuis des années) et les consommateurs qui aiment avoir LEUR objet à eux. Objet qui comme le téléphone les suit partout, les accompagne dans les moments de plaisir, de tristesse, d'ennuie... bref dans la Vie.

L'e-clope peut être simple à manier (il en existe des très simples mais plus couteuses... des modèle presque jetables) ou alors s'adresser au geek (vendu en éléments séparés avec des techniques d'entretien, de montage et d'utilisation).
L'e-clope ne tombe pas du ciel... elle est en parfait harmonie avec notre société (une communauté d'utilisateurs qui se conseillent, s'échangent des astuces, qui bricolent et mélangent des produits...).

Pour ma part j'ai franchis le pas mais j'avoue qu'il manque un truc, que la sensation n'est pas la même. Alors j'alterne.

J'en ai parlé avec un gars qui est revenu à la clope après plusieurs mois d'e-clope : "pas assez dangereux" m'a t'il dit avec une mélange d'ironie et de sérieux : car la clope, qu'on le veuille ou non, révèle aussi une part de notre "aspiration à la mort et à la destruction".
Franchement, un débat sur la cigarette électronique...
Traitez ce genre de sujet en article, à la rigueur, mais pitié pas dans le cadre d'une émission. Vous n'êtes plus à la télévision depuis longtemps maintenant, faudrait commencer à vous y faire. Il n'y a rien à en dire, rien d'important, rien d'essentiel qui mérite toute une émission. En tout cas pas ici. On aimerait comprendre votre ligne éditoriale. Le public ne viendra pas à vous par ce biais là, c'est vain. Cessez donc d'ennuyer vos abonnés avec de telles fadaises. Faites de l'enquête ou poursuivez dans ce que vous avez entamé cet été: divulguer du savoir. Le journalisme qui vous préocuppe tant, le journalisme sur internet ne survivra pas en un pâle décalque de sa version télévisée.
Beaucoup ont prophétisé l'avenir de la presse. La version la plus courante et la plus plausible de son devenir présenterait deux pôles : d'un côté, la presse gratuite, relayant brèves et dépêches, de l'autre une presse payante, avec des articles plus fouillés, plus denses, sur le mode des revues. Où ête-vous?
Les débats que vous présentez n'ont le plus souvent qu'un caractère fugace. En quoi peut-on vous différencier de Ce soir ou jamais, dans votre volonté attrape-tout? A quoi bon payer, si c'est pour obtenir le même résultat qu'un débat tv à peine amélioré.
Sur internet, sur des sites payants comme le vôtre, les publics recherchent du savoir, pas des débats creux.
Reprenez donc le fil entamé cet été, lachez un instant les matinales et twitter. L'avenir du journalisme télévisé payant sur internet, ça peut être son croisement avec la recherche, et certainement bien d'autres choses encore, mais pas le relais ronflant des débats concernants.

Plus largement, vos lecteurs se foutent du nouvel access prime time de canal, comme ils se foutent de la nouvelle formule de l'obs, comme de son dernier dossier sur la cigarette électronique.

Encore une fois, quelle est votre ligne éditoriale? Où voulez-vous aller?
Haha bon en dehors des commentaires très drôles et savoureux, j'ai pas lu de commentaires d'e-fumeur. Moi j'en suis un depuis trois ans et comme j'ai peut-être raté un élément de conversation, je vais me focaliser sur l'émission et dans le désordre pour faire mon malin.

1. produit de sevrage

NON ! Enfin oui mais avec la nuance apportée par le Dr Nau, ça sèvre de la cigarette parce qu'une fois qu'on est passé à l'e-cigarette on a l'impression de tirer sur : rien // une tige au goût infecte // ça pue sincèrement et en plus c'est persistant comme odeur. Donc en ces termes oui, après, le sevrage n'est pas réel puisque la différence est telle que le besoin de descendre en nicotine est plus une notion de confort qu'une notion de santé. En fait je suis persuadé de fumer plus depuis que j'ai ma cigarette, simplement par facilité mécanique, qu'elle soit comme mon modèle préféré sans bouton à déclencher, légère et élégante et aisément rechargeable, je peux la sortir facilement, tirer dessus et la ranger et le modèle standard (d'une beaufitude absolue) avec bouton a une autonomie du tonnerre...
L'idée de vouloir se sevrer pour les fumeurs vient plus du fait qu'ils ont le souffle court, des douleurs dans les jambes et les dents, que le tabac jaunit les mains, gerce les lèvres et laisse une odeur infernale sur le corps, les cheveux et les vêtements, le fait est que ce n'est pas le cas avec l'e-cigarette, au contraire : on retrouve le goût et l'odorat, on est pas essoufflé, on peut même craner et vapoter un coup avant de piquer un 100 mètres... donc ça me paraît limité comme outil de lutte contre le tabac en ce sens, mais très approprié en société où l'on évite le tabagisme passif (enfin presque, sur les gros modèles on voit bien les halots de fumée qui restent en suspension pendant plusieurs minutes, mais c'est lié autant aux produits qu'à la cigarette)

2. Je ne vapote pas, je fume
Oui, bien c'est peut-être chic de vapoter mais dans la mesure où j'ingère une certaine dose de nicotine, je fume !

3. Fumer n'est pas un acte anodin, donc comme mes comparses fumeurs je vais dans les lieux réservés (enfin je préfère être dehors, les fumoirs sont des mouroirs), mais dans la mesure où tirer sur ma cigarette dégage une quantité de fumée non négligeable, je n'ai pas à le faire à table, dans le train, au restaurant et pire que tout au cinéma (faut-il être crétin)

4. C'est geek, c'est un club fermé (qui s'ouvre). La fameuse fierté évoquée dans l'émission est réelle, plutôt que de perdre mon argent dans un iPhone sans doute aussi nocif qu'un paquet de tabac j'ai préféré investir dans un objet élégant et original. Et en cela j'ai trouvé une communauté de geeks, de collectionneurs, de testeurs, de passionnés qui avaient toutes les marques, qui démontaient les objets entièrement (loin d'être idiot comme manip, ça permettait de voir si les bourres des premières cigarettes étaient en coton ou autre matériau et aussi s'il y avait de la colle)

5. Un ado qui commence avec une e-cigarette a peut de chance de finir avec une vraie cigarette au bout du bec, c'est le jour et la nuit. Je sais bien que quand on est jeune on aime bien tester et se faire doucement mal, mais pour obtenir le même "hit" (mot magique qui s'applique au grattement de gorge provoqué par la nicotine) il faut se taper un clope réel d'un trait ou alors des Caporal des familles...

6. Impact écologique
Pour l'instant c'est pas gégé. On peut pas vraiment recycler quoique ce soit dans une e-cigarette, ça aurait mérité d'être mentionné. C'est plus propre d'apparence mais ça consomme une certaine quantité d'électricité, les liquides sont conditionnés sous plastiques, en fait au premier achat on a plus de plastique en emballage que dans l'objet lui-même. Mais c'est l'horreur aussi avec des clopes normals.

7. C'est bien un objet électronique, il y a une puce qui calcule le temps d'ouverture entre les bouffées.

8. On est mieux servit dans un magasin d'e-cigarettes que dans une pharmacie, pour ceux qui ont essayé la version pharmacie vous avez hérité de la .... Silver entre 90 et 120€, qui fuit, qui n'a aucun effet que vous avez rangé quelque part. Du coup vous êtes repassés au patch ! Quel progrès... En boutique et selon les franchises, malgré la mauvaise volonté de certains gérants, vous obtenez un kit effectif à 30€ et après il suffit de ne pas avoir deux mains gauches (et encore ça marche), une minute d'assemblage et voilà.

9. Personnellement je suis content que l'industrie de l'e-cigarette maintienne le flou (le bidouillage entre "ça aide à arrêter mais c'est pas un produit de sevrage", c'est purement dans la mentalité française : quand on ne sait pas, on arrive toujours à dire un truc stupide). Je n'ai pas envie d'être assimilié à quelqu'un en période de sevrage, je n'ai pas envie d'arrêter, je veux fumer différemment et pas tout le temps. Ca tombe bien c'est exactement ce que je peux faire maintenant.

10. L'étude telle que décryptée par DS de 60M de consommateurs est effectivement mauvaise, une échelle d'impact aurait été judicieuse, j'ai effectivement des gens séduits autour de moi par mon modèle de cigarette qui n'ont attendu que ça pour repasser au tabac normal, sans goûter au bénéfice qu'ils avaient retiré dans leur changement d'habitude. Ca et le problème du cap technologique, filer une e-cigarette à quelqu'un c'est parfois comme refiler un smartphone à une personne qui a toujours utilisé un téléphone à cadran...
Moi, ça fait presque un an que j’ai arrêté de fumer*, et je suis devenue championne du monde au relais 4x100m toute seule.

* j’avais vu pour la première fois de ma vie une e-cig dans la main de Judith au pique-nique 2012. Merci pour l'idée !
Tout en vapotant, je fulmine !! Pour un débat "d'experts" on a vraiment eu un débat "d'experts". Tous très savants, très mi-chèvres mi chous… p't-être ben qu’oui, p't-être ben qu’non. (la palme revenant à ce personnage infumable de 60 millions… de quoi déjà !)
Avec bien sur en toile de fond l’attente fébrile d’une réglementation, une taxation, que des trucs en tion !
Et la tentative de liberté, celle de ficher enfin la paix aux gens, de miser sur leur libre arbitre quelles que soient leurs motivations (encore un truc en tion…) que nenni !!!
Attendons donc stoïquement de nouveaux rapports, de nouvelles expertises, de nouvelles contradictions, de nouvelles privations (et encore des tions !)
Pour l’avis des utilisateurs, de leurs expériences et /ou des défenseurs de l’e-cigarette, on repassera… Pour les archi-pour dont je fais partie : http://www.aiduce.fr/petition/
... Puisque je suis hyperconcernée par le sujet. Je suis passée à la e-cigarette depuis plus d'un an. Pas touché une vraie clope depuis. Sevrage parfait, donc, sans effort, avec même plus de plaisir qu'avant (puisque je peux fumer à peu près partout, tout le temps). J'ai retrouvé mes cordes vocales, mes aigus sans échauffement, et mon souffle athlétique. Et même une sorte de sérénité, puisque je ne suis plus en permanence à cran, à me demander quand est-ce que je vais pouvoir sortir fumer une clope. Aucune envie d'arrêter la e-cig, donc : je maintiens sans scrupule mon addiction à la nicotine, qui ne me procure que du plaisir.
Pourquoi dire que la cigarette électronique est un moyen de sevrage alors que beaucoup comme moi ne l'utilisent pas pour arrêter mais bien pour continuer à fumer?
Je souhaiterai diminuer ma consommation de tabac, voir arrêter de fumer.
Le problème est que le seul choix que me propose le médecin, le numéro antitabac, etc., c'est d'arrêter totalement.
Mais moi j'aime avoir une bonne dose de nicotine, même si j'aimerais en avoir moins souvent. Et si je me passerais bien des goudrons.
On va me proposer des gommes. J'ai essayé, ça a un gout à la fois de menthe et de nicotine, comme de macher simultanément du tabac scaferlati caporal bleu et une boule de glace à la menthe. C'est infect. Je préfère presque un seuvrage "cold turkey".
Alors le vapotage, pourquoi pas.
Mais j'aimerai être sûr que le liquide que j'achète ne va pas me tuer d'une manière pire que le tabac.
Mince, pour la plupart des substances chimiques vendues sur le marché, on a les températures d'évaporation et les temperatures de dégradation. Est-ce que c'est si compliqué de légiférer de telle sorte que les produits présent dans le e-liquide supportent la température de vapotage?
Je suppose que lorsqu'un fabricant de plats cuisinés vend un plat à réchauffer au four, il doit prévoir que le contenu de son plat ne va pas dégager de substances toxiques à 250°C. Ben pour les e-liquides, je souhaite la même chose.
Même si je ne souhaites pas nécessairement que ça devienne un outil officiel de seuvrage: bien d'accord avec Halee, ça virerait au machin archi-encadré, et on se retrouverait avec des e-liquides infectes.
Un phénomène intéréssant dans la «e cig» par rapport au tabac classique arrive visiblement sur deux points:
* Le mode de consommation est le même (et le fumeur, qui n'a pas envie de se passé de fumer, a l'impression de faire la même chose) et donc pourra crée une conversion massive (surtout si le décalage des prix est le même). parce que le fummeur, il est dépendant mais pas forcement stupide, s'il a le choix entre une cigarette trés toxique et chère qu'il ne peut pas fumer partout et une peu toxique pas chère qu'il a tout le temps au bec, ça sera vite fait.

* le second, et j'ai regrette qu'il ne soit pas abordé, est l'évolution du taux de nicotine dans le sang. Si on rappel le fonctionnement des substitut aux opiacés, leur principal attrait c'est de permettre de lissée la courbe en supprimant les piques («le flash») et les creux, et ainsi cassé le mécanisme de mise en place et maintient de la dépendance (a envie de nicotine mais attend pour sortir fummer->fumme une forte dose d'un coup->attend le plus longtemps possible->fume une forte dose…) plus le manque est fort et la récompense intense, plus on en redemande. Ce qui explique pourquoi une grande partie des gens qui prennent la cigarette electronique ne veulent pas spécialement arrété de fumer, mais se surprennent a le faire.
"Si c'est un produit de sevrage, alors il faut que ce soit réglementé comme un produit de sevrage".

Ce que les gens qui disent ça ne comprennent pas, c'est qu'une des raisons pour laquelle la e-cigarette fonctionne, c'est justement parce qu'il n'y a pas 15000 règlementations sur la cigarette électronique.

Déjà j'en ai marre de "la cigarette électronique". C'est pas "la cigarette électronique", c'est des centaines de modèles différentes, composés de centaines d'atomisateurs, clearomizers, glassomizers, cartomiseurs, de type, de rendu et de marques différentes, sur des batteries elles sont aussi très différentes les unes des autres, que ce soit dans le fonctionnement (manuel / automatique), les fonctionnalités (voltage variable, wattage variable, type de connecteurs), etc. Le tout utilisé avec des liquides là aussi extrêmement variés, que ce soit dans le gout (arômes), la composition (100% VG, 90% VG / 10% eau, 100% PG, 50/50 VG/PG, sans alcool, avec alcool, sans nicotine, avec nicotine, etc), le rendu en quantité de vapeur, le rendu en "hit" (effet dans la gorge), etc.

Est ce que, si comme certains sur ce plateau le veulent, la vente des cigarettes électroniques devient ultra réglementé (ultra parce qu'elle l'est déjà sur de nombreux points malgré ceux qui disent le contraire), et qu'elles se retrouvent donc vendue principalement en pharmacie, je vais avoir tout ce choix ? Est ce que je vais pouvoir me procurer dans ma pharmacie le dernier ProTank de Kanger, ou mes 5 cartomiseurs Boge low resistance en pack ? Est ce que je pouvoir choisir entre un liquide américain qui fait du 100% VG (donc beaucoup plus de vapeur), le liquide italien qui fait du sans alcool, et le liquide français fait avec des arômes naturelles ? Ou est ce que, comme je le pense et comme c'est déjà le cas dans les pharmacies, je vais pouvoir uniquement me procurer la cigarette électronique française complétement inefficace, qui copie la cigarette électronique chinoise d'il y a 7 ans, avec un choix de liquides ridicules et au gout infect ?

Parce que c'est le problème avec votre solution. Ma première cigarette électronique, je l'ai acheté il y a 7 ans sur un site allemand. C'était mignon mais complétement inefficace. Aujourd'hui, les cigarettes électroniques vendues dans les boutiques spécialisés, tenues par des gens qui y comprenne quelque chose, sont des matériels bien plus évolués, bien plus personnalisables (je ne parles pas que de l'esthétique mais bien du rendu et donc de l'efficacité dans le cadre d'un sevrage). La cigarette électronique réglementée et vendu par Big Pharma, c'est le truc qui va tuer tout l’intérêt de la chose. Si aujourd'hui je n'ai pas repris la cigarette, c'est parce qu'il y a des boutiques qui vendent des liquides venues du monde entier, très différents les uns des autres, et que c'est comme ça que j'arrive à trouver le gout et le rendu qui me font oublier la cigarette traditionnelle. C'est aussi parce que comme beaucoup de vapoteurs, tester le dernier atomiseur à la mode, qui fait plus de vapeur, qui permet d'avoir plus de sensations avec un dosage de nicotine moins élevé, c'est devenu un intérêt à part entière dans l'utilisation des e-cigs : optimisation, personnalisation, choix, tout ça, je ne le trouverais pas dans la pharmacie, qui vendra un truc bas de gamme sans interêt avec trois choix de liquides aux gouts qui rappellent vaguement un cendrier.

Ce n'est pas grave : il y a tout un monde autour de l'UE, les colis viennent sans problème même de Chine.
36% d'augmentation du coût de la vie depuis 2004 ? Je ne sais pas ce qu'elle fume la madame, mais c'est sûr que ce n'est pas du tabac !
--
Ah ah, je me souviens que la première cigarette électronique que j'ai vu, c'était un pote, y a quoi, trois ans de ça environ ? C'était assez drôle : elle était dessinée comme une vraie cigarette, et quand il aspirait, le bout de la cigarette s'allumait en rouge. Je crois que tout le monde se foutait de sa gueule. Il est évident qu'une grande partie du succès de l'e-cigarette, c'est qu'elle ressemble à un produit de luxe.
CancérOgène ou cancérIgène ?
Anne-sophiiiiiiiie
Omission coupable ou pur négationisme, il me semble que le grand absent récurrent des débats autour des drogues et des addictions, quelles qu'elles soient, c'est le plaisir.

La question a été frôlée un instant mais instantanément éludée, alors pour en rester à l'electro-clope ou aux améliorations qui lui succèderont, si on pouvait à terme en démontrer la totale inocuité, la question ne deviendrait-elle pas, en admettant qu'elle ne le soit pas déjà : l'état doit-il autoriser la libre inhalation à but non respiratoire ?

Suivez mon regard... ;-)
Quelle barbe Daniel !
" deux trouvailles avec un père qui loupe les premiers "
hep, Anne-So c'est pas le bon lien
Très surpris de voir que DS ignorait pratiquement tout du sujet de son émission.
Résultat, amalgame entre la e-cig avec nicotine et celle sans (logique et objectif de consommation / dépendance / nocivité / ...).

Le dr Nau a mis un peu d'ordre et de bon sens mais du coup, le temps de faire les remise à niveau de DS, on a survolé le sujet.

Pourquoi les ex-fumeurs continuent-ils à vapoter sans nicotine si la e-cig n'était qu'un simple instrument de sevrage ?

Et le bizness sur l'internet ? il me semble avoir plus d'ampleur que les boutiques ( d'autant que le client type serait geek )
Ah bah c'est malin !
Le débat m'a tellement énervée que j'en ai grillé une !...
Pourquoi personne de l'Aiduce sur le plateau ? C'était pas prévu / ils ont refusé ?
Pas une seule référence aux études du docteur Konstantinos Farsalinos… Dommage vraiment.
j'ai loupé un Tintin???
Il est un des rares chercheurs à évaluer la cigarette électronique. Il s’est pas mal énervé aujourd'hui sur le dossier de 60 millions de consommateurs.
Tintin ?
Vous ne trouvez pas qu'on dirait le nom d'un personnage de Tintin ? Roberto Rastapopoulos par exemple...
Mais naan c'est pas ça c'est que Oblivion elle dit que Tintin est un des rares chercheurs à évaluer la cigarette.
Enfin ça donne l'impression.
Du coup ça fait une blague.
Bon.
Ok.
Je viens de tester le gros rouge électronique, là aussi ya des progrès à faire.
La cigarette électronique c'est hyper-nocif, j'ai essayé, dès que j'ai approché le briquet ça a fait plein de fumée noire.

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