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Commentaires

Les sept journalistes du pouvoir socialiste

Ils sont sept. Sept journalistes à s'être laissé tenter par l'aventure politique depuis l'élection de François Hollande. C'est plus que lors des autres élections. Signe de la paupérisation de la profession ou connivence toujours plus grande des journalistes avec les politiques ?

Derniers commentaires

Etonnant aussi, le cas de Pierre-Henry Brandet, ancien journaliste sportif à France Télé (Tout le Sport notamment) devenu porte-parole du ministère de l'Intérieur sous Sarkozy et toujours en place actuellement ! Comme si défendre la politique intérieure actuelle était la même chose... #magiedelacomm'
Mon message était liée au sujet de l'article.
On peut aissi citer le cas de Michel Soudais, journaliste à Politis et membre du parti de gauche chez Jean-Luc Mélenchon.

Mais bon.. on en parle un peu moins de ça.. voire pas du tout.

Bonne soirée,

Klérian
Je reprends le lien proposé par Tigrou dans un autre sujet, la dernière interview de Pierre Carles filmée par Solitudes. 45 minutes et une foule de sujets intéressants abordés dont internet et les médias alternatifs, ainsi qu'une réflexion originale sur le "conspirationnisme" qui sort des sentiers archi-rabattus.
A voir !
Quand vous dites qu'un tel mouvement est habituel, inclue-t-il l'arrivée de la droite au pouvoir, ou peut on interpréter ces transferts comme un des marqueurs du fait que la profession, hors éditorialistes, penche à gauche ?
Tous les autres sont neutres, objectifs et irréprochables !
Ils ne sont pas très futés ces journalistes de gauche sic ..ils devraient prendre exemple sur la posture des Apathie FOG Barbier Duhamel Catherine Nay, G Roquette, D Seux JM Sylvestre, J Pierre Pernaut et consorts...., rester en place des années pour mieux défendre des idées , de bonnes vieilles idées de droite que l'on peut rabacher jusqu'à plus soif ...en même temps peut-être que ces aventuriers de la presse sont vraiment de gauche et vont pouvoir réexpliquer ce que signifie ce terme aux gens qu'ils sont censés conseiller, on peut rêver non....non vous avez raison

allez je retourne lire Fakir

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Cet article est intéressant, mais j'en retiens surtout ce scoop :

"l’arrivée de la gauche au pouvoir"
==> La gauche ??? Le PS, ce parti de centre-droit, serait donc en fait de gauche ! A moins de vouloir faire de la propagande pour ce parti, il aurait été plus juste d'écrire "l'arrivée du P.S au pouvoir"...
Pour la connivence, il suffit de regarder les 10 premières minutes des nouveaux chiens de garde et on a compris.
Quant à la paupérisation de la profession il convient dans un intérêt journalistique de s'en réjouir. Quand les plumitifs devront torcher un article sur les pauvres, ils n'auront plus à se déplacer chez les indigènes en banlieue pour interroger de vrais pouilleux avec des morceaux de pauvre dedans et n'auront plus qu'à s'asseoir et écrire sur leur propre condition.
Gain de temps, d'efficacité, d'objectivité, réduction de frais de déplacement inutiles, le journalisme en sortira grandi !
Sylvie-Pierre Brossolette, ex Directrice adjointe d'un brûlot gauchiste bien connu : Le Point, présentée comme la chroniqueuse de droite sur Radio France dans ces stériles "duels", et nommée par Barto au CSA, je trouve ça surprenant. A l'agenda du CSA, il y a le rapprochement avec l'ARCEP ; vu que la télé passe par internet, ça semble logique. Pourquoi la désignation d'une idéologue conservatrice qui brille par son absence totale de prise de position dans le débat sur les nouvelles techno en lieu et place d'un honnête technicien du numérique ?
La compagne du chef de l'Etat, elle-même journaliste, a tissé des liens étroits avec ses confrères et ses consoeurs. C'est donc tout naturellement qu'elle a confié la direction de son cabinet à l'un de ses semblables.

J'espère qu'en premier les juges de la Cour des comptes seront saisis. Il ne faut pas exagérer !

Elle peut se surnommer comme elle l'entend (comme le ferrai une personne très, très saine d'esprit le fait), mais l'argent des autres ne sert pas à l'entretenir !

C'est une honte de se servir de l'argent public et pour cela. Aux dernières nouvelles, rien de la Constitution de notre République ne l'autorise - au cas où François l'aurait oublié, son mandat n'est que temporaire... et qu'il ne vienne pas donner la moindre leçon. Même pas à Depardieu ou Poutine.
Du journalisme à la communication il n'y a qu'une miette, de la communication à la propagande il n'y a qu'un pas.
Est-ce ce pas-là qu'ils franchissent ainsi?
Faut-il y voir la marque que le journaliste s'est réduit dans ses compétences à la part qui est plus de l'ordre du mensonge que de la recherche de la vérité? Autrement dit, est-ce l'apothéose d'une carrière ou une planque de fin de carrière? Dans le premier cas on est porté à croire que le journalisme n'est plus reconnu que comme communicant. Dans le second cas, un léger frémissement, comme une onde de scandale, que je stoppe immédiatement mieux vaut se préserver... On use de la salive de forum pour rien. Cabinet de Trierweiler.., c'est son amant j'espère le gars, sinon elle me déçoit, si ça continue je l'oblige à épouser Ségolène Royal pour l'exemple.
On aimerait espérer que les politiques veulent augmenter le côté documenté et la clarté de leur communication, pas seulement qu'ils cherchent des gens aptes à rénover la façade en manipulant de l'opinion publique à coup de taloche de plâtrier. Mais on peut pas.
Euh... suis pas certain de comprendre le lien :
Les journalistes se mettent au service de politiques --> "paupérisation de la profession" et "signe des temps compliqués que vit la profession"

Vous voulez dire que la profession de journalistes est constituée de personnes tellement pauvres et précaires qu'ils ne leur reste plus que la politique, parce que le journalisme ça ne paye pas ?
Moi pas comprendre.
Ben si toi bien comprendre; quand y'en a pu de sous, toi va bosser pour le monsieur sur qui tu enquêtais avant. Dans le temps. Quand y en avait du sou pour faire des enquêtes.
La pertinence de ce lien de causalité me semble un poil capillotractée. Claude Sérillon, Catherine Pégard... sont sur la paille ?
Le gâteau a rétréci à tous les étages; évidemment on ne va pas pleurer pour les têtes de gondole payant l'ISF, mais il n'en reste pas moins que si la politique leur file double ou triple ration de bonbecs, au diable le journalisme.
Très cynique.. et très vrai. Mais ils n'ont pas attendu les élections (pas forcément les sus-nommés dans l'article) pour saboter le métier.
Il y a tellement de méthodes de se féoder. Tant qu'on a de la ressource...
J''espère juste qu'ils ont (ou avaient) laissé tomber leur carte de presse depuis un moment...
Parce que ça n'est pas du journalisme, ce qu'ils font (ou faisaient)... le fait de s'acoquiner avec le pouvoir prouve déjà qu'avant, alors qu'un journaliste se devrait de ne pas être partie prenante ou "soutenante", ils étaient "embedded"...
Sérillon n'a jamais caché son intérêt pour le P.S., d'ailleurs il a été viré de la présentation du 20h à l'arrivée de la droite... sa "récupération" par Drucker a été pour moi pathétique. Même quand il était "classé à gauche", il n'a jamais été très corrosif...
Alors je ne suis pas surprise de ce nouvel emploi, en ce qui le concerne. Les autres, je ne les connais pas...
En fait, il faudrait simplement leur donner le statut qu'ils méritent : "coaches politiques" : ceux qui apprennent à dire le mot qu'il faut quand il le faut...
Comme l'"opération conjointe Mali/Somalie"... une réussite, qu'on se dit ce matin... ouai, bien sûr, facile, 11 morts côté troupes maliennes... côté Somalie, ça paraît pire.
J'aimerais bien que de vrais journalistes posent la bonne question : "ça coûte combien à la République" ? Et Valls qui continue à faire du Sarkozy/Ministre de l'Intérieur en entretenant le rouge dans ses alertes... La soldatesque va pouvoir protéger les manifestants réacs qui vont défiler à Paname...
Moi partager votre surprise mais moi comprendre : ces phrases sont une honte et sont l'expression d'un corporatisme hallucinant, où tout en énonçant correctement le vrai problème éthique, M. Medioni prend d'abord soin d'instiller un mensonge éhonté pour dédouaner ses pair(e)s :
Un transfert qui souligne, une fois encore, la paupérisation croissante de la profession de journaliste, mais aussi la connivence qui peut s’installer entre les journalistes politiques et les femmes ou hommes politiques qu’ils sont chargés de suivre.

Car parler de "paupérisation" à propos de Hélène Fontanaud, il fallait l'oser !!!

J'ai bondi (c'est ma faute, c'est sûr, quelle idée de continuer à lire @SI pendant les derniers jours de mon abonnement...) en lisant cela, je me suis dit "non mais je rêve, c'est pas possible d'écrire un truc aussi débile et foutage-de-gueule !"

Pendant plus de 25-30 ans elle a bossé à des postes extrêmement bien rémunérés, et même si elle avait démarré pauvre (j'ai un doute...), elle a forcément accumulé un certain patrimoine en conséquence ; et voilà que maintenant parce qu'elle n'aurait plus de travail stable depuis quelques mois elle deviendrait pauvre ?!?
Notamment, mais cela ne prouve rien (il peut y avoir homonymie) j'ai fait une petite recherche sur les pages blanches et Madââme la pauvresse Fontanaud semble habiter dans le 6eme arrondissement de Paris, entre rue de sèvres et rue du cherche-midi, dans un bel immeuble avec un petit "square Saint-Romain - privé". Voilà un quartier pauvre bien connu de Paris, bien sûr.

Et je constate que c'est bien un corporatisme général qui joue son œuvre, en lisant que d'autres "journalistes" que M. Medioni sortent cette même excuse lamentable, par exemple télérama.fr : http://www.telerama.fr/medias/ex-journaliste-politique-helene-fontanaud-va-diriger-le-service-de-presse-du-ps,91879.php
Hélène Fontanaud, ex-journaliste politique, dirigera le service de presse du Parti socialiste à partir du 14 janvier. Une victime de plus, dans cette profession sinistrée, car sa trajectoire relève plus de la précarisation croissante du métier que d'un choix de carrière [...]

Bien sûr je ne réfute pas que la profession connaisse actuellement une paupérisation, mais en parler pour ces cas là est vraiment du foutage de guelle : la paupérisation ne concerne assurément pas ces journalistes là, qui ont tous été "permanents de Libération" ou "chef du service politique d'Europe 1" ou d'autres trucs super bien payés. A la rigueur, pour Fontanaud on pourrait parler d'une très légère précarisation (télérama déconne donc un peu moins que Medioni, c'est dire...), mais à condition d'avoir une définition fort large de la précarisation...
La vérité est sans doute que Mme Fontanaud n'a pas trouvé ces derniers mois de poste à la hauteur de ses prétentions salariales, sans doute fort élevées (pour le salarié lambda). Donc elle a pris la bonne affaire, bien payée, que son pôte de jeunesse (d'après un autre torchon, elle "a milité au sein de SOS Racisme jusqu'en 1988") lui a proposé à Noël, sans trop se poser de question de ces trucs là làààà, oui, l'éthique, l'indépendance et toutes ces fadaises pour les pauvres.
Etpicétout.

(et en plus, cerise sur le gâteau, M. Medioni semble avoir un petit soucis avec le "calcul mental sur ses doigts" : la version initiale que j'ai lue, comme Tristan Le Gall l'indique ci-dessus, avait 6 journalistes en titre et au début puis 8 journalistes plus loin dans le texte, pour finir maintenant avec 7 journalistes...)

Ah là là, @SI... Franchement, c'est la louze. Faudrait vraiment vous arrêter deux secondes et réfléchir un peu, ça ne peut pas pouvoir continuer comme ça. Mais bon, vous faites comme vous voulez. Moi, j'abandonne et cela fera du bien à ma tension artérielle.
Attendez, c'est vaguement compréhensible qu'après avoir monté les échelons au cours de sa carrière, elle ne tienne pas à redevenir pigiste; si elle ne trouve pas de poste correspondant à son expérience, on peut éventuellement dire qu'elle subit elle aussi la crise du métier - même si elle gagnait bien sa vie jusque-là. J'entends bien que c'est un peu caféiné au robusta de parler de paupérisation dans ce cas-là, mais bon on ne va pas appeler un raz-de-marée une vaguelette parce que certains n'ont eu que les pieds mouillés sur leur colline.

Du reste, j'espère que vous ne partez pas pour profiter du stylo Waterman offert aux nouveaux abonnés du Figaro, cela serait contre toute éthique.
C'est une blague d'appeler cela une "carrière" et à son âge.

Mais bon, vous faites comme vous voulez. Moi, j'abandonne et cela fera du bien à ma tension artérielle.

Vous n'avez pas lu les articles au mois de Mai et suivants...avant qu'ils n'ouvrent les yeux avec l'affaire du tweet.. ou surtout les sondages !

Je me demandais dans quel type de régime démocratique on vivait. Et l'autre s'en va dire à l'étranger qu'elle se surnomme "Marie-Antoinette". Et moi, je suis la reine mère !
Il est effectivement, d'une part, abusif de parler de paupérisation en ce cas, parler de baisse des revenus et du statut serait plus logique, et surtout de faire de ce cas l'illustration de la véritable paupérisation des journalistes qui débutent, des petits pigistes qui rament.
@ Galanga : toujours aussi élégant, hein!
Citation : "(et en plus, cerise sur le gâteau, M. Medioni semble avoir un petit soucis avec le "calcul mental sur ses doigts" : la version initiale que j'ai lue, comme Tristan Le Gall l'indique ci-dessus, avait 6 journalistes en titre et au début puis 8 journalistes plus loin dans le texte, pour finir maintenant avec 7 journalistes...) "
Vous savez, il y a un bouton en haut de chaque article, qui s'appelle "signaler une faute" : il sert à indiquer discrètement à l'auteur (et à lui seul) une faute de frappe ou d'orthographe, une tournure fautive, voire une erreur factuelle. Cà permet à l'auteur de rectifier rapidement et évite à celui qui relève la faute de passer pour un cuistre.
Bonjour,

D'abord merci à tous pour vos commentaires.
Quelques précisions ensuite. Sur le changement du titre de "Six" à "Sept", c'est expliqué dans la mise à jour du papier, un internaute nous m'a signalé l'oubli du transfert de Brigitte Béjean (ex-journaliste d'Europe1) vers un cabinet ministériel. Je l'ai rajouté et du coup nous avons changé le titre.

Ensuite sur la paupérisation de la profession à laquelle je fais allusion. Sur le cas d'Hélène Fontanaud. Elle est réelle. Hélène Fontanaud avait un choix cornélien. Comme de nombreux salariés - journalistes ou autres - elle s'est retrouvée à 53 ans avec plus de 20 ans d'expérience sans pouvoir continuer d'excercer son métier. Aucune possibilité crédible et réelle dans le journalisme. Elle avait donc le choix entre pôle emploi (puisque son agence Sipa News vient de déposer le bilan) et la direction du service de presse du PS.

Plus globalement, le mot paupérisation ne vise pas - bien sûr - Claude Sérillon, il témoigne d'une ambiance globale. Même si les journalistes dont je parle dans l'article n'étaient pas les plus à plaindre (loin de là), il n'en reste pas moins que l'ambiance générale dans les rédactions est à la réduction des coûts ( des plans sont en cours au Figaro, aux Echos et à l'Equipe par exemple) d'autres ont eu lieu, avant à la Tribune ou à France Soir. Bref, l'avenir de ce métier n'est pas rose.
Du coup, lorsqu'un politique propose à un journaliste plus du double de ce qu'il gagne (Ce rapport de un à deux est une information, pas une hypothèse), l'ambiance générale aidant, l'hésitation n'est pas très longue. L'ambiance générale, la paupérisation toujours plus grande (de nombreux journalistes de la Tribune, licenciés il y a un an n'ont toujours pas retrouvés d'emploi) fait que les journalistes sont beaucoup plus sensibles aux sirènes de la politique ou de l'économie (il y aurait ici aussi beaucoup à dire). Pour assurer son avenir en quelques sortes. En effet, comme je l'explique à la fin de l'article, une fois passé par un cabinet ministériel, l'avenir est assuré. On trouvera toujours un point de chute quelque part (Cf Pégard, Plantade et Lévy). Dans le journalisme, rien n'est moins sûr.
En aucun cas, la paupérisation n'excuse le transfert ou la connivence réelle ou supposée. Elle est juste l'un des facteurs d'explication.

Enfin, rien de corporatiste là-dedans. Dire que l'ambiance générale d'une profession ne joue pas dans le choix de la quitter c'est - à mon avis - se tromper. Pourquoi sinon cette transhumance des journalistes vers ailleurs est-elle accentuée aujourd'hui ? Ce n'est pas une excuse, comme vous dites. Mais mon rôle à moi journaliste n'est ni d'excuser ou de juger, il est de décrire une réalité. Réalité de connivence avec François Hollande (Claude Sérillon) ou réalité de peur de la paupérisation (Fontanaud et les autres).

Merci de tous vos commentaires enrichissants et passionnants.
Bien à vous
David Medioni
Donc comme dit Galanga vous partez de cas qui n'ont rien à voir pour parler de la paupérisation de la profession de journaliste. La "réalité de la peur de la paupérisation" est votre interprétation, mais en aucun cas une réalité avérée
@kakophone: merci, ça m'évite de me sentir trop seul. Ca fait plaisir de voir qu'on peut accorder ses violons avec un kakophone. (hu ! hu ! hu !)

@ M. Medioni : bon ben comme vous m'avez répondu (et aux autres), et que vous êtes nouveau, je vais prendre le temps, avant que ce ne soit ma quille (demain mon abonnement s'arrête et vous - mais pas tout seul - confortez fortement ma décision de ne pas le renouveler).

Je préviens, ma réponse ne va pas vous plaire.

D'abord merci à tous pour vos commentaires.
De la part de tous (ils me pardonnerons) : de rien, c'est gratuit. Tiens, d'ailleurs, c'est même nous qui vous payons.

Quelques précisions ensuite. Sur le changement du titre de "Six" à "Sept", c'est expliqué dans la mise à jour du papier, un internaute nous m'a signalé l'oubli du transfert de Brigitte Béjean (ex-journaliste d'Europe1) vers un cabinet ministériel. Je l'ai rajouté et du coup nous avons changé le titre.
C'est donc pour cela que la version initiale indiquait "6 journalistes" au début (deux fois) et "8 journalistes" à la fin du texte. Mais oui, mais oui, prend nous (Tristan Le Gall et moi) pour des jambons.
Franchement, c'est si dur que cela, dans votre profession, d'arriver à admettre avoir fait une erreur (et en plus une si petite erreur) ?

Ensuite sur la paupérisation de la profession à laquelle je fais allusion. Sur le cas d'Hélène Fontanaud. Elle est réelle. [...]
C'est bien ce que je supputais ; d'abord vous confondez le mot "paupérisation" avec le mot "précarisation", ce dernier correspondant à ce que vous décrivez en argumentaire (mais ce n'est pas ce qui est adéquat pour Fontanaud). Pour votre information, puisque vous n'avez apparemment pas de dictionnaire sous la main, "paupérisation", du latin pauper, "pauvre", nécessite un appauvrissement. Je ne crois absolument pas que Madame Fontanaud était sur le point de passer sous le seuil de pauvreté, ni même de s'en rapprocher.

Ensuite vous confondez, toujours dans le cas Fontanaud, "précarisation" avec "période de chômage". Elle a quittée elle même les Inrocks, elle n'a pas été virée, donc seul son dernier épisode est dû à la conjoncture (néo-libérale et austéritaire, ce que d'ailleurs tant de journalistes trouvent si bien, avant de se faire virer...). Et vous voulez faire pleurer dans les chaumières avec une personne qui avait sans aucun doute, malgré la tension actuelle réelle dans le métier, la possibilité de trouver un emploi de média, certes moins bien rémunéré que ce qu'elle avait connu, mais toujours quand même suffisamment bien rémunéré pour ne pas être soudainement pauvre.

Je déduis une chose de ce tropisme que vous exprimer ici (mais je peux avoir tort) : vous êtes venu sur @SI parce que vous n'avez pas trouvé mieux ailleurs.
Comment ? Non, j'ai tort ? Vous avez choisi de venir ici ? Ah ok, donc alors il reste des emplois disponibles dans ce métier. CQFD.

Pourquoi sinon cette transhumance des journalistes vers ailleurs est-elle accentuée aujourd'hui ?
Ben par exemple parce que 80% des journalistes se disent de gauche, et que la plupart des journalistes de niveau de revenu élevé ont de longue date des accointances et des copinages avec le PS (ce qui fait qu'ils ne sont pas vraiment de gauche mais de centre droit, mais passons...)
Et que c'est le PS qui vient de rafler tous les pouvoirs, à part le niveau communal.

Dire que l'ambiance générale d'une profession ne joue pas dans le choix de la quitter c'est - à mon avis - se tromper.
Si cette partie s'adresse bien à moi, alors apprenez à lire : j'ai dis "Bien sûr je ne réfute pas que la profession connaisse actuellement une paupérisation, mais en parler pour ces cas là est vraiment du foutage de gueule", ce qui ne devrait pas vous permettre de dire que j'aurais prétendu que "l'ambiance générale d'une profession ne joue pas dans le choix de la quitter". Il est vrai que quand le navire coule, il est connu que les rats s'enfuit les premiers. Pour Fontanaud, je conteste que sa situation ait été celle d'une "paupérisation", mais je ne conteste pas qu'elle ait eu du mal à trouver un emploi à la hauteur de ses prétentions : au contraire je le dis aussi explicitement dans mon commentaire précédent.
De plus, le problème n'est pas qu'ils quittent la profession, le problème c'est vers là où ils décident d'aller. Ils auraient pu choisir de faire bien d'autres métiers, sans qu'il y ait ce problème éthique d'aller bosser avec ceux qu'elle était avant sensé "couvrir" impartialement en tant que journaliste et/ou personne de média.

Réalité de connivence avec François Hollande (Claude Sérillon) ou réalité de peur de la paupérisation (Fontanaud et les autres).
Compte tenu de l'absurdité de l'argumentation "paupérisation" dans son cas et comme je l'ai indiqué, vu ses liens de "jeunesse" avec SOS racisme, créé et dirigé par son actuel embaucheur, M. Désir, Mme Fontanaud est clairement à ranger dans la première catégorie, certainement pas dans la seconde.

Mais mon rôle à moi journaliste n'est ni d'excuser ou de juger, il est de décrire une réalité.
Comme l'a indiqué kakophone, vous prenez vos avis personnels pour des réalités. C'est exactement ce que je dénonce depuis un bon moment en général et en particulier concernant certains sur @SI, et notamment depuis une semaine (résumé de liens ici) : la manie des journalistes de se prendre "égotiquement" pour plus intelligents et mieux à même de comprendre la "réalité" que leurs lecteurs.
Ce qui vous mènent systématiquement, à partir d'un moment ou d'un autre, aussi rigoureux et bons que vous soyez au début, d'arriver au résultat inverse, en faisant de l'info-intoxication de vos lecteurs par l'injection progressive de vos opinions personnelles (souvent erronées par manque de rigueur et de formation à la logique) dans les articles sous la forme et l'apparence de faits.

Votre avis personnel n'intéresse que vous et votre maman. Foutez nous la paix avec vos pensées personnelles, ou du moins ne les travestissez pas en faits. Contentez vous des faits, c'est déjà bien assez compliqué de les résumer sans les trahir ; on (les lecteurs) saura s'en débrouiller mieux que vous.

Bonne continuation quand même.
Bien à vous,
galanga
Encore une ! C’est la sixième. La sixième journaliste à quitter son poste pour rejoindre un politique depuis l'élection de François Hollande. Cette huitième, ...

Cette journaliste peut donc dire: "Nous partîmes 600, mais par une prompte erreur, ASI nous vit 800 en arrivant au port!"

EDIT: vous avez été rapide pour corriger ça !
Voici l'heure de la chronique d'Odile de Ré, debunker en orthographie comportementale et vigie des médias contre toute forme de sectarisme évolutif.

"Quoiqu’il en soit, l’arrivée de la gauche au pouvoir a visiblement suscité des vocations nouvelles."
Qui a fait son coming out ? Sources ?

"Six journalistes à s'être laissé tentés"
Règle sexiste de primauté du masculin; pourquoi pas "laissées tentées", tout simplement ? Le féminin n'est bon qu'à faire le ménage, c'est ça ?

"Elle l’est demeurée jusqu’à la fin"
Demeurée, quelle formulation - mais qu'est-ce que l'intelligence, je vous le demande ? Le QI, le QG, le GQ ?

"Le problème est que cela jette le doute sur l’ensemble des journaliste"
Tout à fait, il devient de plus en plus difficile pour l'ensemble de Franz, Olivier et Giesbert d'exercer leurs métiers convenablement, terni et souillé par la répugnante réputation que lui vaut la légèreté de ses - prétendus - confrères.
Le journaliste est-il astreint à l'ascèse déontologique en cas de perte d'emploi ? Il ne pourrait, pour satisfaire les règles non écrites de la profession, qu'accéder qu'à des travaux des champs ou se reconvertir dans la métallurgie ?
Allons, un peu moins de rigidité ! Les hommes et femmes de cette profession comme de toutes les autres sont faits de chair qu'il faut nourrir et leur rôle est de vendre leur force de travail et leur talent. Alors, précipitons nous où la gamelle est la mieux remplie ?
bon article

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