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Les présidents et la guerre

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Les deux images d'accompagnement sont terribles pour le dirigeant d'un Etat.

Elles le font apparaître comme un petit garçon, ayant besoin d'une grande personne pour le guider.

Cécilia Sarkozy avait, paraît-il, dit de son ex : "il ne fait pas président"(...)

Nul virilisme ici. Ceux qui ont fait la guerre ont côtoyé la mort : ça les élève par rapport aux autres. Il en va de même pour les pompiers ou les hospitaliers. Ca ne les rend pas meilleurs que nous (qui ne côtoyons pas la mort) mais quelque part ça (...)

Mais si not' Préseident est très viril !


D'ailleurs, je le verrais bien en costume marin ( avec un gros pompom ) ...


( que Dieu continue à le protéger de la populace ! )

Derniers commentaires

Claude Askolovitch , l'alibi moral de service !

Et Pompidou, il sent le pâté ? Dans quelle catégorie est-il ?


J'ai peur, comme déjà dit par certains, que ce sentiment trahisse en partie l'âge de Daniel Schneidermann... sur l'air du "c'était mieux avant"... Désolé...


On peut aussi noter que De Gaulle, Mitterrand et Chirac sont les 3 qui sont restés présidents le plus longtemps ce qui leur a laissé le temps de "faire président". Le deuxième mandat sanctifie l'image du "vieux sage".

Et puis, ils sont devenus plus populaires après leur mandat et encore plus après leur mort...

Donc patience pour les autres...

M'sieur, je n'ai pas fait la guerre mais j'étais en guerre aux côtés d'une redoutable armée.


Puis-je être président ?


NB 1955, Sarkozizi ? 1955, c'est l'année de la mort de Charlie Parker.

Askolovitch et sa logorrhée ...et dans slate en plus ! Ecoeurant ...j'adhère totalement. 

Effet miroir pour Asko ?

Quant à moi, tout comme le disait Dominique Manotti dans l'une de vos récentes émissions, les "grands sentiments d'humanisme"  m'ont abandonnée ainsi que la fascination de nos gouvernants ou élites intellectuelles qu'ils ou elles aient fait la guerre ou pas ! 

A mes yeux le seul atour que je prêterais à De gaulle est son anti-américanisme notoire ! 


L'âge et la vie ....probablement.

Six secondes où maman entraîne bébé hors de la castagne (oh Toulouououse !)

Bébé Toto (On purge bébé) lui est inconscient et n'a pas compris la situation, ça va canarder des gnons

mais maman, elle, a tout compris en moins de une seule seconde

et c'est dommage, car six secondes plus tard ce n'est pas de l'effigie sur une pique que Badinter se serait affligé mais d'un spectacle tout autre qui ne sied guère à la présidentialité


Ce matin sur France Inter ne voilà t il pas qu'on parle Creuse et ruralité et qu'on parle de CastX et son discours de politique générale

Et la finesse du choix de premier ministre : 

Macron joue la carte la France éternelle, le coq, Jehanne au foyer sauf en cas de danger

CastX et son accent terroir = ruralité, ruralité = couleur campagne, du genre affiche présidentielle avec un clocher 

Va avoir du mal à concilier fermeture des maternités et quelle est verte ma  vallée

""Ceux qui ont combattu sous l'uniforme dans la seconde guerre mondiale (De Gaulle, Giscard, Mitterrand) ou la guerre d'Algérie (Chirac), et les autres (Sarkozy, Hollande, Macron).  ""

************

Pile poil!

Vous venez de comprendre pourquoi je soutiens Méluche comme Président de la République dans les circonstances actuelles.

C'est le seul Politique qui a un souvenir direct des guerres. Nos parent l'ont vécu, nous sommes nés juste après et ils nous en ont parlé. Et ça craint.

Nous avançons directement vers la reprise de conflits armés en Europe de l'Ouest. Ça c'est pour les gamins qui ne savent pas l'Histoire et la Géographie.

Signé: un vieux con

Tiens  tiens ... serait-on en train de lire que le prestige de l'uniforme n'agirait pas que sur les midinettes et autres bécasses risibles?  ces stéréotypes qui selon les époques peuvent changer de nom mais gardent toujours le même sens péjoratif.


Je ne garde délibérément que l'uniforme, l'emballage du " chef d'état qui a connu la guerre ", parce qu'on est surtout soumis à des images, des évocations, des rappels de films de héros dans des décors en carton pâte ou à renfort d'effets spéciaux, vivons avec notre temps..


Pour moi, la guerre, que je n'ai vue qu'à travers les films, les archives , les "actualités" à la télévision, les documentaires, les cours d'histoire, je ne peux la ressentir que du côté de ceux qui ont vu, qui voient, les corps éclatés, les maisons détruites, les enfants seuls, la peur, la détresse et l'agression sous toutes ses formes.

J'ai du mal du côté de ceux qui prennent les décisions et des argumentations officielles.


Et l'uniforme dans tout ça, il fait son boulot d'uniforme: il uniformise, il fait d'un humain un élément actif d'un vaste foutoir. Mais après on peut lui rajouter, sur le plastron, sur les épaules, sur les bras, des signes de plus ou moins de valeur, et les petits garçons peuvent rêver... 


Pas étonnant qu' Askolovitch emploie le thème " des gouvernants qui avaient appris l'engagement au risque de leur peau " pour vendre son consternant plaidoyer et ça me dérange pas mal d'avoir dû le lire pour suivre l'article d' asi

Les personnalites qui ont connu la guerre gardent probablement au fond de leur cerveau le souvenir que l'Histoire est par nature tragique. Parmis les dirigeant moderne qui ont aussi ca dans un coin de la tete, il y a Poutine ou.... Merkel (ce n'est pas juste une histoire de couille, mais juste d'avoir l'experience des moments ou l'histoire bascule).

Puisque qu'on parle de nos présidents; il est fait allusion à eux ( et leurs pratiques ) ici aussi !


https://france3-regions.francetvinfo.fr/auvergne-rhone-alpes/isere/grenoble/grenoble-raymond-avrillier-deboute-sa-requete-autoroutes-conseil-etat-1853392.html



Plus que de "faire président" ou pas, il me semble qu'il est ici question de dignité. Les anciens, leur dignité était indissolublement liée à la fonction*, qu'ils se comportent "dignement" ou pas (et d'ailleurs, qui aurait eu l'outrecuidance de rendre publiques des images où ils auraient été ridicules?). 


Souvenez vous pourtant des affiches de 68 où De Gaulle était brocardé, "la chienlit c'est lui", les deux bras levés dépassant de la flotte, tante Yvonne, "bal tragique à Colombey" (qui a mis fin à feu Hara Kiri), et autres rigolades. Si ça n'a pas ébranlé la dignité de De Gaulle, pas plus que les révélations sur le SAC et autres saloperies, c'est qu'on a oublié, et aussi parce que "il est mort, il est embaumé". Mais surtout parce que la dignité de De Gaulle reste celle de sa fonction. Dans laquelle il était profondément enraciné.


Les nouveaux présidents (comme les nouveaux pères?) ne bénéficient plus d'une dignité à priori, leur dignité repose sur leur comportement. Et ils sont, les pauvres, assis entre deux chaises. Ils n'ont pas encore acquis de dignité personnelle, habitués qu'ils sont à s'appuyer sur celle de leur fonction. Laquelle est devenue fragile et aléatoire.





Hypothèse : c'est peut-être tout simplement votre âge, Daniel.

Les trois derniers doivent être de votre génération, voire bien plus jeune pour Macron.


Personnellement j'ai la trentaine et j'accorde instinctivement moins ma confiance aux gens de mon âge ou plus jeune qui sont à des postes "à responsabilité". C'est idiot et ce sentiment ne dure pas longtemps mais c'est quasi-systématique.


Faites l'amour, pas la guerre qu'ils et elles disaient.

Giscard, Mitterrand et Chirac avaient fait la guerre et étaient plutôt chauds de la braguette.

De Gaulle, mystère.

Sarkozy, Hollande sont détendus du slip mais ont eu leur  guerre (Libye, Mali).

Macron , mystère mais il est encore jeune.

Donc pour eux c'est plutôt faites l'amour et la guerre.


Je comprends votre déroute et en temps que femme je suis écoeurée de ce que nous vivons toutes et tous depuis 13 ans.Moi aussi "objectrice de conscience" et ayant passée quelques années dures en Algérie au moment de la guerre 

je ne sais plus où je vais politiquement parlant.Merci de faire savoir que vous êtes toujours proche de ce que je ressents

Françoise Bortolan

Dans cette vidéo, le port inadapté à la situation du blouson des pilotes de l'armée l'air pourrait inspirer une scène d'un films parodique de TOP GUM ...

Cette distinction avait été mentionné dans un entretien à France Inter, par François Sureau. Il évoquait la manière dont les libertés individuelles étaient systématiquement atteintes, à travers plusieurs lois, depuis Sarkozy. Il faisaient cette distinction entre les président qui avaient combattu, et de ce fait connaissaient la valeur de nos libertés et les autres. 

https://youtu.be/aTWsBoK_IMQ

Pour le coup, c'est un truc que je ne ressens pas du tout. Par exemple Chirac, pour moi, c'est un président-de-monopoly type. Giscard, un pantin hilarant.


En revanche, je ressens assez facilement ça quand il s'agit d'humanistes, d'artistes ou de satiristes. Les gens dont j'ai le plus admiré le regard, des François Cavanna aux Edmond Kaiser (en passant par les Pierre Dac), sont des gens qui ont été arraché au respect des institutions traditionnelles par le spectacle direct de leurs effondrements ou de leurs inversions. Des gens qui ont vécu, outre la guerre, le nazisme et le vichysme. Des gens pour qui l'horreur et l'inhumanité ne sont pas abstraites, mais qui les ont vécues dans leur banalisation institutionnalisées à grande échelle. Et à qui on a demandé, par la suite, de prendre au sérieux les statues, les pompes, les décorations, les flonflon, les habitudes et résignations morales autosatisfaites d'une société narcissique qui voit la civilisation dans son miroir.


Ce n'est sans doute pas le seul critère. Quand on part sur le "ils étaient mieux avant" (et réalité "ils" étaient également pire), on peut trouver de nombreux facteurs explicatifs. Le filtrage historique et mémoriel qui estompe les médiocres. Les mécanismes de production, de diffusion et de réception qui remplacent les penseurs populaires à la Sartre ou Camus (forgés eux aussi dans l'horreur totale) par la vacuité inepte des Zemmour, BHL ou Enthoven. Qui remplacent Desproges, Coluche ou même Bedos par les poussifs oubliables du stand-up contemporain. Qui remplacent Tavernier, Verneuil ou Melville par des faiseurs télévisuels recycleurs de comiques familiers de la lucarne du salon. Il y a les déterminismes des modes de financement, qui changent, il y a les cultures dominantes, les éclatements des formes de contestations, les transformations des canaux de communications sur le monde, la familiarité de certaines idées, beaucoup de composantes qui facilitent ou préviennent l'émergence de certains types de personnalités et de discours dans l'espace publique, culturel, politique.


Il se trouve que, pour un certain type d'auteurs ou d'activistes, le spectacle de la société ouvertement anthropophage des années 30 et 40 a été une base que je considère irremplaçable, la base d'un regard collectif qui manque immensément aujourd'hui. Mais ce spectacle n'a bien sûr pas eu le même effet sur tout le monde, et, franchement, on est loin du regard de Kaiser dans le cynisme mitterrandien. Surtout, il y a le même espacement entre d'autres figures culturelles historiques et le carton-pâte qui en tient lieu à l'ère du carton-pâte, sans que les charniers militaires ne soient un facteur. Sur bien des domaines, y compris en politique, beaucoup d'autres dispositifs et contextes sous-jacents expliquent ces radicales différences de nature. Et je ne parle ici que de l'objectif, auquel se rajoute la subjectivité d'un regard de plus en plus désabusé, qui s'encombre de moins en moins du souvenir d'une phase de duperie ou de jugement suspendu.          

Nul virilisme ici. Ceux qui ont fait la guerre ont côtoyé la mort : ça les élève par rapport aux autres. Il en va de même pour les pompiers ou les hospitaliers. Ca ne les rend pas meilleurs que nous (qui ne côtoyons pas la mort) mais quelque part ça nous oblige. Sarkozy, Hollande ou Macron ne nous obligent pas : ils sont comme nous. Ils n'en savent pas plus que nous. C'est ce qui fait qu'on les méprise, particulièrement quand ils essaient de s'élever.

Bref, c'était mieux avant...

Ce message a été supprimé suite à la suppression du compte de son auteur

C'est peut-être dû à notre âge (donc à tous les présidents qu'on nous a montrés, qui se sont montrés, qui nous ont + ou - bernés)... mais je ne suis pas loin de penser à peu près pareil malgré mon militantisme antimilitariste. 

Pour ce dernier (si mal) "élu",  j'insiste à le nommer "le p'tit préz'" tant il a du mal à imposer son charisme... Je sais que c'est "môman B rijou" qui a guidé ses pas de petit garçon devenant homme, d'Enarque devenant politique, de garçon de cabinets devenant président. Pour moi, c'est une évidence : "c'est elle qui l'a fait" ! Il n'est pas de la trempe des autres, parce qu'il a probablement raté l'étape si douloureuse de l'adolescence. Je précise toutefois que les autres m'ont fortement déplu... bien sûr.


Citons ici Truman : A statesman is a politician who's been dead ten or 15 years. 


Il semble surtout que votre inconscient, allié à votre mémoire peut être un peu sélective, respecte avant tout "l'homme d'etat". les 3 premiers sont encore vivants, les 3 autres sont morts. D'ailleurs on imagine que vous avez peut être le même respect pour pompidou  bien qu'il n'ait fait aucune guerre.

On peut egalement constater que les 3 premiers ont largement contribué à désacraliser la fonction en devenant hyperprésident surmédiatisé. (entre bling bling sarko et "normal premier un président ne devrait pas dire ca" on est servi ). Votre inconscient ne s'y trompe pas. 


*Ah non pardon on me dit que giscard et encore vivant, mais bon il est mort politiquement et médiatiquement depuis tellement longtemps que c;est tout comme. 



L'Ecclésiaste, plutôt, à continuer constitutionnellement de conjurer


 



"Malheur au pays dont le roi est un enfant et dont les princes ont mangé dès le matin »: puisse - grâce à sa gaullienne constitution - ce malheur en France continuer de ne pas se réaliser.

On peut aussi regarder les dates de naissance :


De Gaulle : 1890


Mitterrand : 1916


Giscard :     1926


Chirac  :  1932


Hollande : 1954


Sarkozy  : 1955


Macron : 1977


Et, tout en se situant dans l'échelle chronologique,  s'interroger sur  nos représentations mentales , en répondant à la question "qu'est-ce qu'un président crédible ?" 




Je m'étais fait la même réflexion il y a une dizaine d'année quand Sarko était encore président. J'essayais de comprendre à l'époque pourquoi Sarko n'en avait rien à foutre de la France, de comprendre ce qui le distinguai de ses prédécesseurs.


Et oui, j'avais émis l'hypothèse que, n'ayant pas connu la guerre, n'ayant pas pris des risques personnel pour son pays, il n'arrivait pas à "faire président", à prendre conscience de la gravité de certaines tragédie et à se poser, ne serait-ce qu'un instant, en figure rassembleur au delà des clivages politiques.


Depuis, Hollande et Macron se sont eux aussi montré incapables d'incarner la fonction présidentielle lorsque notre pays a été frappé par une tragédie, que ce soit des attentats terroristes particulièrement meurtriers ou une crise sanitaire et économique sans précédent dans notre histoire récente.


Je ne sais pas si cette hypothèse est bonne, si cette corrélation révèle une causalité. Mais c'est une piste de réflexion à mener. Car une guerre, loin d'être un moment viriliste/militariste, et avant tout une tragédie qui marque à jamais ceux qui l'ont vécu.

J’ai bien aimé l’article de Claude Askolovitch, je n’y ai rien relevé d’écœurant, juste des histoire d’hommes, rien de plus ni de moins.

Étonnant. De mon côté, j'ai eu l'impression de lire un exercice d'écriture automatique sur le désir masculin mal structuré, exagérément lyrique, et avec au milieu une référence littéraire malaisante où le non de la femme est totalement effacé par le désir de son violeur. Bref, si l'auteur tient tant à se branler intellectuellement très bien, mais qu'il le fasse sur un autre sujet et qu'il arrête ce ton paternaliste envers les féministes.

Désolé mais il parle des mecs, pas des féministes. Bref, nous avons deux lectures, c’est tout.

Mais si not' Préseident est très viril !


D'ailleurs, je le verrais bien en costume marin ( avec un gros pompom ) ...


( que Dieu continue à le protéger de la populace ! )

Les deux images d'accompagnement sont terribles pour le dirigeant d'un Etat.

Elles le font apparaître comme un petit garçon, ayant besoin d'une grande personne pour le guider.

Cécilia Sarkozy avait, paraît-il, dit de son ex : "il ne fait pas président" (autrement dit, il n'en a pas l'envergure).

Macron, lui, ne "fait" même pas adulte.



Ce message a été supprimé suite à la suppression du compte de son auteur

voici donc un résumé ( copier/coller) de l'article du Parisien de RICHARD Z... 


Il est environ 18 heures quand ce Gilet jaune de la première heure, figure du mouvement dans l'Aisne, tombe sur le président, veste en cuir sur le dos, et accompagné de son épouse. S'en suit une discussion chaotique d'une dizaine de minutes, avec lui et d'autres contestataires. Un échange vite devenu viral.

« Vous êtes mon employé », entend-on dire notamment au président, alors que ce demandeur d'emploi de 48 ans dénonce les violences policières et notamment le rôle des brigades d'intervention motorisées (les BRAV-m). « Si tout le monde est cool, il n'y aura pas de problèmes », rétorque Macron.

Venu manifester aux côtés des soignants, il prend le métro ce mardi après-midi et débarque « par hasard » aux Tuileries avec quatre amis. Le cortège venait alors d'être dispersé place de la Bastille, sans nasse policière mais sous quelques jets de gaz lacrymogènes. 
 
« Macron souriait alors que je venais de me faire gazer 50 minutes avant, poursuit-il. Comment voulez-vous qu'on réagisse ? On ne peut pas réagir normalement. Dans des conditions pareilles, c'était compliqué. Je n'ai pas de regrets sur le fond, mais j'aurai aimé expliquer nos revendications plus clairement, c'est sûr. » 
 
cet échange s'est terminé de manière plus apaisée qu'il n'a débuté. « Il m'a eu, c'est clair. À la fin, le ton est redescendu. Il a du bagou. Je n'arrivais même pas à le maudire » 

Un gros quart d'heure après avoir parlé à Macron, des gendarmes mobiles les ont  arrêtés aux abords des Tuileries. Ce qu'attestent des images qu'il a lui-même tournées. « On ne chantait pas, on n'était pas cagoulés, et on ne portait pas de gilets jaunes "

« On devait être près d'une centaine au total à être mis à l'écart par les gendarmes. Ils nous ont trimbalés à plusieurs endroits. Avec de multiples fouilles et contrôles de pièces d'identité. Finalement, une bonne partie a fini dans les fourgons de la police nationale, détaille le natif de l'Aisne. Une fois au poste, on nous a mis dans une pièce commune. Chacun notre tour, on a une nouvelle fois présenté notre identité. Cela n'avait aucun sens. Même la relève de nuit au commissariat ne savait pas ce qu'on faisait là ». 

Ne vous effleurera-t-il donc jamais que la guerre est l'un des événements où l'homme, l'être humain de sexe masculin, est plus particulièrement victime du fait de son genre ? Alors oui, bien sûr, "mais les femmes aussi pendant la guerre...". Oui. Comme les hommes sont parfois aussi victimes de violences qui touchent particulièrement les femmes.


Mais Verdun, Iwo-Jima, le front de l'Est. Les pyramides des âges après la première ou la seconde guerre mondiale ne mentent pas.


" Notre guerre Vous et moi, quelques hommes, une centaine que j'ai connus. Je ne sais que cela, les gestes que nous avons faits, notre souffrance et notre gaieté, les mots que nous disions, les visages que nous avions parmi les autres visages, et votre mort. "


Maurice Genevoix, Ceux de 14.


Réponse : c'est votre inconscient viriliste Daniel. 

Exemple : Je me retrouve face a un mur quand j'essaye de critiquer Mitterrand face a mes parents pour expliquer qu'il n'est pas le chevalier blanc que l'on croit, et qu'il est le fossoyeur de la gauche. Ils ont beaucoup de respect pour ce personnage que je n'ai pas. Ni pour aucun dirigeant.

No comment 


juste un petit lien avec le témoignage du gilet jaune qui "invective" Macron et qui terminera en garde à vue :


https://www.leparisien.fr/politique/il-m-a-eu-le-gilet-jaune-qui-a-interpelle-macron-raconte-son-14-juillet-15-07-2020-8353428.php


Là non plus, no comment ! 


le monde d'après dans la continuité du monde d'avant ( mais en pire )

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