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Commentaires

Les paradis fiscaux et la carotte (râpée) de Moscovici

Dans la série indignations, la sortie de Jersey et des Bermudes de la liste noire française des paradis fiscaux (pourtant maigrichonne) se paie une bonne place sur le podium. Décidé par arrêté publié dimanche dernier, ce choix suscite une certaine exaspération dans la majorité : certains le trouvent "injustifié", d’autres "absurde", d’autres, plus timorés, "pas opportun politiquement". Pourtant Bercy s’en défend en arguant que ces deux pays ont répondu favorablement aux demandes de renseignements et avance ainsi l’efficacité de cette liste noire qui pousse aux bons comportements. Qui a raison ? Bercy ou les indignés ?

Derniers commentaires

la réponse à cette question des paradis fiscaux, c'est à qui profite ce flou
en premier lieu, c'est le mélange des genres, l'argent n'a pas d'odeur, les conflits d'intérêts sont l'élément premier de ces situations, et n'est pas prêt de changer

je pensais qu'arrêt sur images ferait passer cette idée que l'homme politique arrive au sommet avec les masses d'argent générés par ce système opaque et qu'il ne veulent pas que cela change car ils n'ont plus le pouvoir de changer le système mais souhaite le faire croire avant de quitter la table sans jamais être inquiétés puisque les lois sont avec eux

jamais de condamnation, jamais..
A cela s'ajoute le truquage par l'Etat français lui-même des listes de personnes possédant un compte en Suisse fournis par HSBC, des fois que les citoyens aient eu envie de demander l'égalité devant la loi pour les riches
http://www.lemonde.fr/economie/article/2014/01/22/la-suisse-confirme-la-falsification-de-la-liste-des-evades-fiscaux-francais-de-hsbc_4352161_3234.html#xtor=RSS-3208

Barbier avait raison : on va presque bientôt y gagner à suivre le modèle de "démocratie" chinoise plutôt que française.
Moscovici peut dire n'importe quoi, dans la mesure où il n'est pas tenu de justifier ses informations.
Etant donnés LES FAITS qui démontrent sa complaisance passée avec les banques (dont la loi sur la séparation des activités bancaires citée par ASJ), on a tout lieu de croire que ce blanchiment est une bénédiction pour la BNP et la Société Générale.Puisque ça fait sortir miraculeusement des paradis fiscaux les centaines de filiales de ces banques dans ces iles.
Voilà, et c'est reparti, stigmatisons les valeureux capitaines d'industrie contraints à l'exil fiscal par la faute d'un gouvernement qui à l'image des pires bolcheviks poursuit sans relâche des hommes qui ont bâti et bâtissent encore la France, malgré les bâtons qu'on leur glisse entre les roues de leurs belles entreprises.
Prenons l'exemple d'Alain Afflelou, qui en plus d'apporter du bonheur aux Basques grâce à l'engagement de ses propres deniers dans le club de Bayonne a été contraint de s'installer en Angleterre pour fuir le harcèlement pathologique d'individus qui auraient toute leur place dans une société gosplanisée.
L'Angleterre qui devrait être un modèle pour nos gouvernants tant est belle sa réussite, notamment dans la lutte contre l'assistanat.
La France devrait faire confiance à des Dassault, Le Floch Prigent, Bolloré, Pinault, ce sont eux qui donnent du travail aux masses laborieuses, masses laborieuses qui feraient mieux de se redresser les manches plutôt que de sa vautrer devant des documentaires antilibéraux diffusés par une chaîne déontologiquement discutable bien qu'à 50 % allemande: Arte.
Gageons que Dominique Seux ou Nicolas Doze pourront dès demain faire entendre leurs voix (trop rares) pour que cesse cette chasse aux sorcières.
Souvenons nous que de grands entrepreneurs comme Jean Luc Delarue ont donné leur vie pour la France, il faudra s'en souvenir à l'heure des comptes, souhaitons également que de grands hommes politiques comme Alain Madelin, Eric Woerth conseillés par des économistes de talent comme Agnès Verdier Molinié ,reviendront très vite aux affaires.
"Moscovici se défend de toute complaisance"
Il parle de Cahuzac?
Quand j'étais moins vieux, j'ai usé le fond de mes culottes sur les bancs d'une université qui accueillait un prof nommé Christian Palloix et qui avait écrit un ouvrage intitulé "L'internationalisation du capital".
Il y avait déjà là l’essentiel. Enfin pour celui qui n’était pas totalement innocent sur ce sujet. Comme j’avais commencé à user le fond de mes culottes dans une école dite de commerce, j’avais perdu ma virginité.

Quarante ans se sont passés depuis, et quoi ?

Depuis rien. Business as usual.
Vouloir géographiser le problème est une erreur. Certes, les structures bancaires sont moins souples que le fric. Le capital financier n'est plus localisé-localisable depuis longtemps. Le blanchiment demande un savoir-faire qui ne peut se déplacer aussi vite que les fonds qui en ont besoin. Mais deux ans suffisent largement, surtout que le pouvoir anticipateur du fric est sans commune mesure avec celui d'un éventuel pouvoir régulateur.
[quote=Moscovici]l’objectif n’est pas que les paradis fiscaux soient sur les listes, il est que les paradis fiscaux disparaissent

Le siège de Monaco a commencé ?
Ces extrême-gauchistes d'@si, toujours prompts à cogner sur la gauche efficace, la gauche au pouvoir, la gauche de combat.
Les puissants tremblent devant le trotskiste qui se cache profondément chez Moscovici.
Le blanchiment, c'est juste la façade pour endormir les exilés fiscaux afin de mieux les spolier une fois la léthargie prononcée.



Merci Anne-Sophie.
Bonjour Anne-Sophie,

serait-il possible de comparer la présence de grosses banques françaises dans d'autres paradis fiscaux/bancaires ? Ça pourrait aider à savoir s'il y a du lobby bancaire sous cette décision non ?
Dans le même genre, Bercy pourrait peut-être rendre public les chiffres du taux de réponse des demandes d'infos fiscales par pays, puisque c'est apparement ça l'argument ?

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