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"Les débats entre journalistes, c'est la facilité"

Des quotas de journalistes dans les radios et les télés publiques sont-ils nécessaires?En lançant ce débat, le responsable UMP Guillaume Peltier a déclenché une tempête de questions existentielles dans l'équipe de journalistes d'Arrêt sur images. Y a-t-il trop de journalistes de gauche dans l'audiovisuel public?Qu'est-ce qu'un débat gauche/droite à la télé?Est-ce encore de l'information ou déjà du spectacle? Et d'abord, qu'est-ce qu'un journaliste de gauche et qu'est-ce qu'un journaliste de droite? Pour répondre à ces questions, Hélène Jouan, directrice des magazines de France Inter, et Ivan Rioufol, éditorialiste au Figaro,sont venus sur notre plateau.

Derniers commentaires

Je n'avais pas été sur vos forums depuis longtemps, et le constat est terrible : vous êtes infestés de trolls. Théorie du complot, propos agressifs, absence totale d'argumentation, humour euh... tentatives d'humour, vulgarité, spam de messages, délires sur des thématiques sans lien réel avec l'émission (avec parfois des utilisateurs qui ne l'ont même pas vu)... Tout y passe et le problème c'est qu'à défaut d'être majoritaires ils sont omniprésents. Je rêve d'un bouton, comme dans Facebook "masquer les publications de...[nom du troll]". Je me ferais ma petite censure anti-démocratique dans mon coin et les forums d'@SI redeviendraient un lieu accueillant !
Le manque de l'émission :
Personne n'a dit que la présence plus grande des journalistes de gauche est la simple balance du fait qu'en France, même quand les gouvernements sont de gauche, il font majoritairement une politique de droite.
YD
Une chose est certaine c'est que les journalistes sont ou de gauche ou de droite, donc leurs objectivité n'existe pas. La ou il y a concensus c'est qu'ils sont tous de tendance libérale (à très peu près ) et donc de la même manière ne sont pas objectifs ....
Après une lettre à Madame Aurélie Filipetti, et en l'absence de toute réponse, une lettre croisée à un élu de l'AN, du Sénat, et au CSA :

http://jeanchristophegrellety.typepad.com/lactionlitteraire/2012/10/médias-publics-la-refondation-cest-pour-quand-après-une-lettre-à-madame-aurélie-filipetti-des-élus-d.html
Je regarde l'émission avec du retard.
Mais finalement je m'ennuie, je vais même pas aller jusqu'au bout.

La question n'est pas droite ou gauche, mais de savoir si les journalistes nous "servent la soupe". Et la réponse est majoritairement oui qui va dire le contraire...

Il se trouve que la soupe du moment c'est le PS donc ça ne plait pas à l'UMP, mais fondamentalement c'est exactement la même chose. Sous Sarkozy la presse était ridiculement partisane et l'UMP ne trouvait rien à redire, comme par hasard.

Mascarade électoraliste, la gauche n'existe plus dans les grands médias et depuis longtemps. On ne se bat que sur des broutilles sociales et quelques orientations sans grandes conséquences mais la soupe a le même arrière-goût, rien ne change.

Hypocrisie puante, mensonge nauséabond.
"LES DÉBATS ENTRE JOURNALISTES, C'EST LA FACILITÉ" ... Y'en a combien des journalistes autour de la table ? ;-))
On a un petit transfuge du FN (qui du reste n'a pas tant abandonner les joyeuses idées du front que de les importer, avec accueil bienveillant, a lump) qui lâche un pet, et bon, comme c'est la corporation qui est mise en cause tout le monde saute à pied joint dans le piège. C'est pas tant sa question qui méritent qu'on s'y arrête, mais plutôt pourquoi tout d'un coup on ouvre grand les portes des plateaux télé à ce zig ? Ok ça fera le buzz pendant quelques jours et on oubliera ... Entre temps, les journaleux trop heureux de se draper dans leurs dignité parfois flottante ne sont pas de gauche de droite, ils sont journaleux ma brave dame. De tant de probité on en pleurerait presque.
Quand l'UMP est élu, c'est que les Français on dit leur opinion tout haut. Quand l'UMP perd, c'est un accident de l'histoire. Mais à part cela ce Monsieur n'est pas de droite. Mais oui, bien sûr !

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Les « Moi je » de Ivan Rioufol sont épuisants. Peut-être aurait fallu lui expliquer que l'émision n'était pas là pour parler de ces 4-5 personnalités si uniques et si humbles, qu'elles écrivèrent un livre par delà les idées reçues.
je ne regarderai pas cette émission car le débat est biaisé d'entrée de jeu.
la question posée n'est pas "y a t il assez de journalistes de droite"
mais plutôt y a t il assez de journalistes pro UMP,
de manière symétrique, ce qui est appelé "journaliste de gauche" est en fait un journaliste pro PS.
pour moi le débat ne se situe pas là la bonne question étant " y a t il plus de journalistes Pro TINA ou plus de journalistes anti TINA ?"
la réponse est tellement évidente qu'il n'y a pas besoin de faire une émission. Tous ceux qui pensent qu'il n'y a pas d'alternative sont de droite, le PS et ses sympathisants sont de droite. On en a une preuve supplémentaire depuis le vote du traité budgétaire par la majorité de l'assemblée. Ils sont tous libéraux et copains comme cochon. Hollande restera dans l'histoire, comme l'homme qui a fait voter la règle d'or et qui a mis fin au Contrat de travail à Durée Indéterminée (oops pardon je parle de l'avenir là...mais l'avenir est déjà écrit depuis longtemps, Un journaliste de gauche nous l'a dit depuis le 18 avril : Hollande va tuer le CDI).
Débat qui aurait pu être passionnant car essentiel à la démocratie. Les positions différentes sur des sujets de société (mariage homosexuel etc) a monopolisé le débat. Seul D Schneiderman a brièvement abordé le fond du problème avec le récent traité européen. Idem sur le débat journaliste sur la constitution en 2005 . Les grands sujets qui vont avoir un poids énorme sur la vie des population font l'objet d'un consensus droite gauche aussi bien de la part des journalistes que des politiques. Pas de voix discordantes sur ces sujets ou juste à la marge pour justifier le débat.. Peut-on encore d'ailleurs parler de droite et gauche, le clivage passe ailleurs.
A propos de l'ironie de P. Clark: "[elle] voudrait être ironique, mais [elle] n'est que sarcastique. Et entre les deux il y a la même différence qu'entre un soupir et un rot". (Hugo Pratt in Corto Maltese). Et
Chers journalistes de arrêtsurimages,

J'apprécie beaucoup vos émissions, mais parfois, je me demande si les sujets ne sont pas un petit peu trop "à côté du réel". Parce que chacun sait que l'information objective, le fait nu, ne peut pas exister. Mais est-ce vraiment cela qui doit nous préoccuper? Ne sommes-nous pas assez avisés pour savoir lire et écouter plusieurs versions d'un même fait ou sujet? Qu'est-ce que le métier de journaliste veut dire? Et qu'en attendons-nous en tant que citoyens, membres d'une collectivité?

Je vous livre ci-dessous une définition de Giuseppe D'Avanzo (vous trouverez l'original à la suite de la traduction):

"Une enquête journalistique, c'est le travail patient qui consiste à amener les faits à la lumière, à les montrer dans leur force incoercible et dans leur dureté. Le bon journalisme sait que les faits ne sont jamais en sûreté entre les mains du pouvoir, et ce journalisme s'en fait le gardien dans l'intérêt de l'opinion publique."

"Un'inchiesta giornalistica è la paziente fatica di portare alla luce i fatti, di mostrarli nella loro forza incoercibile e nella loro durezza. Il buon giornalismo sa che i fatti non sono mai al sicuro nelle mani del potere e se ne fa custode nell'interesse dell'opinione pubblica."
C'est pas pour en remettre une louche sur Pascale Clark, mais dans son "coup" avec Marine Le Pen, le problème n'est pas l'ironie, c'est que, suite à un soucis technique elle a toujours l'antenne alors que ça devait passer à Patrick Cohen, et du coup elle est coincée. Marine Le Pen la chope au vol, et là, Pascale Clark n'assume plus, elle cafouille, son coup fait flop et Le Pen s'en sort mieux qu'elle. C'est un métier la provoc.
Il y a une différence entre "posture" et "engagement". Les journalistes sont comme des politiques en campagne permanente, ils doivent répondre aux attentes d'un public. Si 70% des journalistes sont à gauche, 100% de leurs "patrons" sont à droite.

Dans le P.A.F il n'y a qu'un seul journaliste engagé à gauche, c'est Daniel Mermet...
Sur le sujet de l'émission et en liaison avec le sondage Twitter sur le soi-disant tropisme de gauche des journalistes, je recommande l'article d'Acrimed ainsi que la reprise qui en est faite dans leur revue trimestrielle n°4 (juillet-septebre 2012) Médiacritique(s): je n'ai pas l'impression qu'il ait été fait un si grand écho de cette publication par ici (au moins dans les forums car il n'y a pas lieu d'avoir trop d'espoir concernant les autres espaces...)
Après Duhamel, Levy, Fourest, Giesbert, et quelques autres cuistres du même acabit, voici venir ... Rioufol.

Allez, vous m'avez-eu. Je n'en peux plus, j'ai épuisé mon coeffcient de tolérance.

Semaine après semaine, certains abonnés s'étonnent de vos choix, mais vous semblez ne pas vouloir en tenir compte.

Ce sera sans moi pour cette émission, et sans moi en 2013.
En fait il y a aujourd'hui une confusion entre la droite et l'extrême droite un peut représenté par Copé et Lepen, c'est vrai Pujadas, fait office d'enfant de cœur par rapport à Zemour,
Imaginez le 20 heures, d'un journaliste parlant de Mélenchon "le représentant des forces Judéo-massoniques", ou pour le sport vue par finkielkraut, « tous ces black, avant il y avait black blanc beure…
me demande quand on cessera de penser que la différence entre gauche et droite c'est le mariage homosexuel ou d'autres causes à soutenir bien entendu mais qui n'ont guère de rapport avec la répartition, le droit du travail etc..
et quand la gauche c'est le Nouvel Observateur ou même France Inter, ça me laisse un tantinet rêveuse
émission : excellent soporifique, vérifié cette nuit ! tout a été dit ou presque ; ce n'est pas la 1ère fois que je constate, arret@images veut il arrêter d'exister ? ou le but est de voir jusqu'où on peut pousser avec les bobos gogols qui ont souscrit ?
Quand un journal, le JDD pour ne pas le nommer, réalise un sondage qui "refait le match" : Hollande-Sarko 50/50, comment qualifier cet acte de "haut journalisme " ? C'est "de l'info coco" ? du "journalisme d'investigation" ? ou bien plus simplement du "déni de démocratie" ?

Parce que, quoi qu'on pense de la politique du gouvernement actuel, il y a bien eu élections il y a 6 mois non ?


:-(
Emission très décevante qui loupe le coche.
La suggestion de l'UMP a le mérite de poser une question primordiale sur le travail des journalistes : ne faudrait-il pas remettre en cause à la télé et à la radio cet exercice de la pseudo-objectivité, cette obligation de neutralité dont on se demande bien par quel miracle les journalistes sauraient s'y soumettre ?
Bizarrerie : la presse est ouvertement partisane mais la radio et la télé jouent la comédie de l'objectivité. Pourquoi ? Qu'est-ce qui dans la nature profonde de chacun de ces médias pourrait expliquer ces différences de positionnement ? ( N'oublions pas qu'il s'agit également d'une spécificité française, par exemple, par rapport aux Etats-Unis., où la télé est ouvertement orientée).
D'ailleurs, Arrêt sur images ne cesse de démontrer jour après jour ( et avec talent ) comment l'idéosyncrasie de chaque journaliste transpire à travers sa neutralité affichée. Le choix même des sujets d'un JT, l'ordre de sa présentation relève sans aucun doute d'un parti-pris idéologique. A force de vouloir tout soupeser, balancer, soumettre au contradictoire, la neutralité ne se transforme-t-elle pas en recentrage politique qui évacue des médias (je parle du traitement de l'info, pas des éditos) les points de vue radicaux, de gauche comme de droite ? Rendre compte du monde le mieux possible s'accommode-t-il vraiment bien de cette neutralité qui conduit plus au micro-trottoir - "je ne fais que relayer" - qu'à l'analyse - "moi je ne dis rien qui pourrait trahir mes opinions".
Finalement, la sortie de Peltier était pourtant l'occasion rêvée de traiter de cette question fondamentale.
Dommage.
Espérons que ce sera pour une autre fois.
a quand des debats,jovanovic,soral,chouard,lordon,ect ect
C'est Pauwells qui a fait rentrer Rioufol au Figaro. A cette époque, Pauwells qualifiait les étudiants contre la loi Devaquet de SIDA mental. L'expression a ensuite été recyclée par Le Pen.
Pauwells, c'est le GRECE, l'extrême-droite identitaire. Rioufol peut toujours se défendre de ne pas être un facho, c'en est un. Marchant dans les trace de son père professionnel.
Je me demande pourquoi Didier Porte avait l'air en colère....
J'écoute l'acte 2 et j'entends que la presse est plutôt de gauche et les français de droite... ils ont voté à gauche, qu'à celà ne tienne, ce serait dû à "un accident de l'histoire" , et ça n'a fait réagir personne sur le plateau ! en plus l'accident , dîtes nous journaliste de droite, s'appellerait-il Sarkozy? mais précisez alors, ce serait plus drôle.
Et puis nos journaleux ne parle pas des violences et attentats en Corse.Et des problèmes graves liés au grand banditisme lié lui même aux politiciens mafieux sauf Bakchich ?..En une semaine 25 attentats sur des bâtiments et des meurtres jusqu'à la cité phocéenne et voilà ce que cela donne dans les médias. Qui parle de quoi et pourquoi ? Pourquoi la Bac de Marseille est-elle aussi mafieuse que ceux qui les dirigent ? Savez vous que c'est en Corse que le taux de meurtre est le plus élevé en Europe ?? Mais que fait Valls Manuel ? Rien ?

Les Corses sont des gens bien mais la maffia est protégée ?

Tout va bien pour eux bien sur

Bref ! On en parle à la télé ? Non, je pense que c'est bien lié au fait que les impliqués ont des "amis" bien placés en haut et les journalistes sensés nous informés, ne nous disent que ce que l'on veux nous faire entendre. Ce qui plait au Prince ou au Roy.
Encore une fois, voilà : j'ai l'impression encore une fois qu'Hélène Jouan se répète beaucoup. Encore une fois, voilà, euh, pourquoi pas ? Mais encore une fois, c'est quand même lassant. Voilà. Euh. Encore une fois.
Si par hasard vous connaissez les salaires des journalistes actuel(le)s soit dans les journaux soit à la TV vous aurez une bonne partie de l'explication, pourquoi sont -ils si consensuels, et pourquoi ils défendent le pouvoir en place, droite ou pseudo-gauche, bec et ongles. Il n' y a pas de vrais journalistes indépendants.

Plus de journalisme d'investigation, juste des relais, ou courroies de transmission des apparatchiks en place en France ou UE ou atlantiste. Tous défendent les intérêts de la nouvelle équipe car ils n'en sont que les vecteurs et les hérauts. Les indépendants soit ont été remerciés ou partis car on leur a fait comprendre, que leur place n'était pas proche des grands de ce monde.
Il était assez marrant de voir comment Yvan Roufiol était l'illustration en direct de ce que disait Sébastien. On aurait peut-être eu la même chose avec Pascale Clark je suppose, mais là c'était flagrant. Il était venu avec un message formaté, pour défendre Ménard, Zemmour et consorts, et insister pour dire que lui et ces mêmes acolytes étaient dans la réalité (tous ces musulmans qui sont un danger...) et pas de parti-pris idéologique, et il a été impossible de le faire réellement participer au débat.

Et l'émission elle-même, effectivement, ne fait que confirmer les paroles de Hélène Jouan,"Les débats entre journalistes, c'est la facilité". Parce que même si l'émission n'était pas à proprement parler ratée, mais ce n'était pas la meilleure.

De toutes façons, même si ça pouvait paraître légitime de s'interroger sur le questionnement de Peltier, ce dernier avait biaisé le débat dès le départ : si on ne définit pas dès le départ ce que c'est la droite et la gauche, le débat se noie dans les marécages des a prioris et des à peu près.

En plus, Peltier étant un transfuge de l'extrême-droite, c'était encore plus suspect. C'est de la pensée Ovomaltine, pour les enfants, et ceux qui pensent à courte vue.

Si le problème de départ est que les journalistes des médias sont de gauche, alors pourquoi ? La réponse a été sans doute donnée en partie par l'émission, quand il a été signalé que dans les écoles de journalisme, les étudiants pensaient plus à gauche. Le métier n'attirerait-il tout simplement pas des jeunes qui aiment se poser des questions, se remettre en cause, ainsi que le monde qu'ils connaissent ?
Dès lors, si on voulait qu'il y ait plus de journalistes de droite, il faudrait faire quelque chose qui ressemblerait à des quotas. En plus du fait que c'est absurde et probablement contre-productif et anti démocratique, les journalistes seraient obligés de mentir sur leurs idées (qu'y a t il de plus facile à travestir que des idées) pour entrer plus facilement dans les médias. Des quotas de gens issus de la diversité ou de femmes, c'est évident à faire, mais à partir d'idéologies, comment définir ? Et combien de communistes ? De bayrouistes, d'altermondialistes ??? ???

En plus, c'est un des problèmes de l'époque, le brouillage idéologique entre la droite et la gauche sous la pression de la pensée néo-libérale. Alors, s'interroger uniquement sur le point focal des médias radio et télé, c'était mal parti.

C'est certainement facile de faire ce genre de réflexion a posteriori, mais je pense que c'est le problème de départ....
En plus du fait que la gauche, la droite, c'est forcément casse-pattes, parce que on est en plein dans la question du pouvoir.
Tout juste Laure, Pascale Clark manie, dans ces interventions avant 8h00, l'ironie et le mépris avec ses invités, quand c'est facile et sans danger de le faire.
Depuis quand les journalistes pensent qu'ils sont plus légitime que les politiques pour parler??? Je pense personnellement que les politiques ne nous représente pas bien pas vraiment, mais comment un journaliste, ici Ivan Rioufol, se permet-il de dire qu'il représente la France silencieuse??? Qui est-il pour dire ça? A t'il fait un sondage d'opinion?
Qu'on arrete de se moquer de nous quand meme!
pas pu aller jusqu'au bout...
On aurait bien aimé entendre Rioufol et Peltier quand TOUS les journalistes soutenaient avec PASSION le "OUI" au référendum sur l'Europe, tandis que les citoyens ordinaires étaient au moins aussi nombreux à penser "NON", et que la quasi totalité d'entre eux auraient bien aimé, au moins, des informations, des explications et des débats sur le CONTENU du traité sur lequel ils allaient voter. Ce que nous n'avons eu nulle part, il a fallu chercher ça comme une aiguille dans une botte de foin sur internet et dans des petites réunions locales où on voyait bien que les gens étaient très intéressés et/mais très mal informés.

En fait, tous ces aficionados du OUI étaient aussi bien de droite que de gauche, ce qui relativise beaucoup l'intérêt de ces deux catégories, surtout quand on n'essaie même pas de les (re)définir.

Va falloir aussi redéfinir fissa la catégorie "extrême droite", vu la vitesse à laquelle elle diffuse ses idées et ses arguments hors de sa niche initiale.

Quant à (ce qu'on appelle) l'extrême gauche... vous connaissez beaucoup de journalistes ayant pignon sur rue et qui en font partie? À part Mermet, qui a vu son émission déplacée en plein milieu d'après midi et dont la disparition programmée a été un échec... grâce à internet. Les journalistes du Diplo? Cités quand, invités quand? Ceux de l'Huma? Ceux de Politis?
Je pense qu'il faudrait vraiment que quelqu'un se penche sur le délire de persécution de la bande à Rioufol dont le seul discours est de se prendre pour des Voltaires d'opérette.

Aussi, très classe la remarque de Rioufol qui qualifie la victoire du PS aux présidentielles d'accidents. Très représentatif de sa méthode de pensée.
C'est Guillon qui a vendu la mèche :
une radio de gauche qui licencie comme la pire entreprise de droite.
Tiens, je trouve que ça fait longtemps qu'Elisabeth Lévy n'a pas été invitée à @si...
Il n'y a pas de journaliste a la TV.
Que des présentateurs.
Il n'y a pas de journalistes dans les grands journaux.
Que des relayeurs de la pensée unique.
Il n'y a pas de droite ni de gauche.
Qu'une même classe politique (voir le vote quasi unanime du TSCG cette semaine a la va-vite par l'AN puis le Sénat).
Et des présentateurs, relayeurs de la doxa, manipulateurs de masses.

Ce débat ne sert a rien, les prémisses sont fausses.

Le pavé dans la mare lancé par le FN n'a aucun besoin d’être débattu.
Le problême de cette émission est qu'aucun terme n'est défini:
c'est quoi être de gauche/de droite? La pensée unique? etc.
Pourquoi l'économie n'est pas considérée comme objet politique?
Ensuite pourquoi faire une émission à partir du délire d'un type d'extreme droite comme Peltier, j'espère que la prochaine sera pas sur le vol de viennoiseries.
J'attends impatiemment le retour d'Anne-Sophie Jacques, car y a du sujet à traiter. Les pigeons, le vote du TSCG.
Le traitement des élections au Vénézuela par les medias français aurait pu faire une bonne émission aussi.

J'espère qu'Arrêt sur images va se ressaisir parce que les dernière émissions était pas top.
Les débats entre journalistes, ça pisse rarement loin. Le plus souvent, on se mouille les godasses.
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A cette heure (10.58) aucun commentaire de la rédaction sur le forum pour expliquer la "chose".

Ne tardez pas trop quand même. Merci !


:-(
La droite ne voudrait que des journalistes, pardon, des militants de droite médias....je reconnais bien là, le caractére sectaire et aigri de ce parti.
Rioufol me fait vomir......mais je suis certainement de "gôche" !!!!
Les débats entre journalistes, c'est la facilité

Disent-ils lors d'un débat entre journalistes.
Merci ASI pour cette émission que je ne regarderai pas.
Ivan Rioufol est une taupe gauchiste infiltrée dans les médias, en fait il adore les enseignants, les fonctionnaires des impôts, l'ISF et le Gigondas.
Seulement de remarquer que Pascale Clark n'use pas du même ton selon qu'elle s'adresse d'un coté à un Nicolas Sarkosy, à un François Hollande ou d'un autre coté à un Philippe Poutou ou Marine le Pen.
Ton son spéctacle est réduit à néant par sa poltronnerie.
monsieur et madame "égé de confort" ont failli avoir un fils, comment l'auraient-ils appelé?

Yves...
Daniel, pris par la patrouille idéologique! 36' à peu près. "J'aurais adoré un débat entre un partisan du maintien dans l'euro et un adversaire" à propos du TSCG. Ah bon? Le débat portait donc sur la sortie de l'euro? N'est-ce pas là la vision des partisans du oui à ce traité? Ainsi va l'ordre établi. Il sort de nous sans même que l'on s'en rende compte.
Sur le sujet, une tribune engagée :
http://www.droitesociale.fr/la-gauche-anti-plurielle-ou-le-maccarthysme-de-gauche-d170.html
Il n'y a pas de journalistes a la TV ni a la radio, il n'y a que des animateurs.

@si, faut sortir de l’ornière, la.... parce que tout est faux débat, les journalistes qui n'existent pas, la gauche la droite, que c'est pareil, bref, bla bla bla...

Pourtant il ne manquait pas de sujet a débattre cette semaine (me semble-t-il, ou bien ?)

Ce sont toujours les mêmes pantins qui sont vissés dans leur fauteuil a débiter la doxa du Nouvel Ordre Mondial, a droite, a gauche, bla bla bla.

Et @si nous concocte des sujets sans matière ? @si fait de la télé comme a la télé ?

La, vraiment, ça touche le fond.
un autre truc qui me contrarie est cette nouvelle mode sur @si qui consiste à inviter toutes les semaines ce neuropsychologue qui passe sont temps à naturaliser des comportements humains foncamentalement sociaux...pourquoi pas un sociologue ou un antrhopologue face à lui afin de faire comprendre aux auditeurs que le cerveau n'explique pas les conduites humaines, mais rend compte seulement du support biologique qui les rend possible...
Emission à crever d'ennui et totalement vaine.
On débat du journalisme droite/gauche sans inviter de journaliste de gauche. Qualifier France Inter de gauche au motif qu'il y a Mermet (qui ne passe qu'en après-midi) quand dans la tranche la plus écoutée, le 6/9, la triplette sociale-libérale Cohen/Clark/Legrand tient l'antenne, c'est juste du foutage de gueule. Se rappeler la campagne de propagande pro-Hollande durant les présidentielles et le mépris affiché pour les "petits" candidats (l'agent de la circulation intellectuelle Cohen ayant même avoué sur @SI que si le CSA ne l'avait pas contraint, il n'aurait pas invité Cheminade. Au nom de qui ? De quoi ?).
Ensuite, on débat du journalisme entre journalistes, débat dès le départ verrouillé par un corporatisme qui fait qu'aucune des deux parties ne s'avance ("moi je ne juge pas" "moi je ne suis pas de gauche ni de droite je suis journaliste" et tout le discours de façade habituel...) sauf Rioufol pour pigner qu'on le stigmatise.
En définitive on se retrouve avec un débat à l'américaine entre un républicain et une démocrate, tacitement d'accord sur l'essentiel et débattant sur l'accessoire, "les principes"...
Seul le cas du FN est intéressant. Pourquoi ne pas leur donner la parole plus souvent sur le service public ? J'exècre ce parti et ses idées mais soit il est (comme c'est le cas) considéré comme légal et à ce moment on le laisse parler pour démonter ses arguments foireux un par un, soit on lui coupe le sifflet et on l'interdit. D'autant qu'aujourd'hui, bien malin celui qui fait une différence fondamentale entre Marine Le Pen et JF Copé.
Gros dilemme ce soir : regarder une émission d'une heure avec Ivan Rioufol, ou regarder en boucle ce clip extravagant pendant une heure ?

...

Je vais choisir le clip.
Les chiffres qu'a donné Peltier, sortent de Twitter c'est bien cela ? c'est peut être pas très représentatif si ?
Trouvons un éditorialiste de gauche ? en ce qui concerne les journalistes, on parle de quoi les précaires payer au signe a la pige, et ça vous étonnerait qu'ils votent a gauche ?
---Spoiler alert!---

27:30
Rioufol : "Mais je tiens un discours de gauche!"

xpdr
J'aurais préféré une émission sur le Vénézuela.
C'est quoi la France?

Un pays qui donne des leçons au monde entier et qui ne représente plus grand chose. Les intellectuels continuent à faire semblant de croire et les autres rigolent de ce pays au bord de l'effondrement.

Ils ont perdu l'Alsace Loraine en 1870. Ils l'ont récupérée en 1917. Ils l'ont reperdue en 1940 pour la récupérer en 1945. Ils dirigeait une partie de l'Afrique. Ils l'ont perdue en laissant les américains reprendrent le contrôlent. Ils ont des dettes et une armée capable de détruire la Libye sans pourtant avoir vu qu'ils ont mis le bazard au Mali.

L'Allemagne est devenu aujourd'hui ce qu'elle cherchait à être dans les années trente. Tout cela sans tirer un seul coup de fusil. Mon dieu ce que ce Hitler a été stupide de croire que pour diriger l'Europe il fallait la mettre à feu et à sang.
Rioufol...arf...

Richard Millet n'était pas dispo? lol

Pas encore regardé, mais j'espère qu'il va manger sévère...
Dites, au vu du titre, j'aurais plutôt mis en baseline « Faites ce que je dis, pas ce que je fais ». Je sais, c'est facile. Mais bon.

*soupir*
J'adore la voix et l'accent de Rioufol. Sa voix se rapproche il me semble de celle de Dominique Paturel, doubleur de Larry Hagman (JR), Terence Hill, Lee Majors, Robert Wagner, etc...
Rioufol sur le plateau d'@si ? Vous n'avez même pas honte ?
Ca doit être drole un débat Rioufol / Zemmour
Pour ce qui concerne Pascale Clark, elle est somme toute assez conventionelle "style canal".

Pour les questions politiques par exemple,
le léger mépris avec lequel elle questionnait les gens de gauche qui souhaiteraient "que l'on sorte du cadre" (définition de la gauche donnée par Frédéric Lordon) laisse penser que ses indignations sont parfois un peu jouées et que la facilité pourrait l'empêcher de s'attaquer vraiment au "système".
ça pourrait ressembler à de l'Apathie de centre gauche ...

En même temps elle est dans "le machin médiatique quotidien" qui contraint nécessairement à ne pas tenter de casser la baraque sinon t'es morte au bout d'une semaine.
La semaine où l'Assemblée Nationale et le sénat accepte le TSCG, on aurait pu espérer un sujet moins insipide, mais bon passons...

Pas assez de journalistes de droite ? Et pourquoi pas plus de journalistes qui font leur métier, c'est à dire qui nous informent sans colorer l'information de leurs propres croyances et qui se concentrent sur les faits ?

Ce message a été supprimé suite à la suppression du compte de son auteur

Rioufol...
Je vais me forcer à regarder l'émission et tester ma capacité à endurer ce type à côté duquel Zemmour passe pour un gauchiste hirsute.
Émission sans grand intérêt, bien définie par son titre.
Vraiment ? Après les émissions de fin d'été, je pensais être en droit d'attendre mieux d'@si ! S'il vous plait, pourrait-on admettre que les "débats" lancés par les politiques et autres journalistes vedettes nous maintiennent dans un flux constant de sujets divers et qu'en les suivant nous nous empêchons de réfléchir, d'élaborer sur ces thèmes.
L emission se base sur un postulat non vérifié: le PS est à gauche. Quelqu un pourrait faire la démonstration? parce que là je sèche...
Le kill de la semaine ! Le Rico-Kill !
Voté !
Sébastien Fontenelle en fait justement la démonstration aujourd'hui. Et c'est un non sans appel. Les socialistes d'aujourd'hui se retrouvent à appliquer et à défendre exactement ce que les socialistes d'il y a 30 ans fustigeaient, au moins du point de vue économique & institutionnel. Et on pourrait multiplier les exemples...

Faites attention de pas vous laisser pervertir par ce jeune Sébastien, il est plein de mauvais esprit...
C'est vrai que sans l'aide du PS, l'UMP, qui est minoritaire aux assemblées, n'aurait jamais réussi à faire passer le traité Merkel-Sarkozy.
90 % des journalistes sont européistes, mondialistes, libre-échangistes et moneistes. Donc de droite.
Si vous le permettez, vous allez peut-être un peu vite en besogne, les adjectifs que vous employez ne sont pas vraiment des caractérisations politiques, ce qui rend le propos un poil simpliste et caricatural.
Ainsi, il est tout à fait possible d'avoir une Europe "de gauche", un monde "de gauche", et une politique monétaire "de gauche". par contre je vous l'accorde le "libre-échangisme" est lui un concept de droite (c'est pensé comme tel, comme un genre d'outil de domination à l'échelle macro-économique), et bien sûr un bel exemple de nolangue.

Pour prendre mon cas perso en exemple, je suis tout à fait pour l'Europe - je pourrais expliciter mes raisons - ce qui n'empêche pas que je suis en totale opposition avec la construction européenne depuis 2 décennies, et que si je devais choisir entre une France "de gauche" et une Europe fédérale de la concurrence libre et non faussée, je choisirais la première...
en gros, je ne suis pas dogmatique ;)
Pour prendre mon cas perso en exemple, je suis tout à fait pour l'Europe - je pourrais expliciter mes raisons - ce qui n'empêche pas que je suis en totale opposition avec la construction européenne depuis 2 décennies

Je pense qu'on est nombreux ici dans ce cas.

Et sur Radio France les "journalistes" et les éditorialistes nous traitent systématiquement d'anti-européens.

D'ailleurs je ne pense même pas que ce soit polémique, tellement ils sont aveuglés par leur idéologie.

PS: ce matin sur Inter: après la revue de presse d'Ivan Levaï on a eu droit à un "duel" entre Joffrin et Barbier.
La journée commence mal.

90 % des journalistes sont européistes, mondialistes, libre-échangistes et moneistes. Donc de droite.


Suffit de lire le très bon article d'ACRIMED sur les économistes invités dans les médias pour le constater.
D'autant qu'Acrimed est une source tout à fait impartiale...
PF
Non, Acrimed est précisément situé, contrairement à ceux qui se disent "apolitiques" (donc de droite). On n'est pas obligé d'être d'accord avec leurs positions, mais l'essentiel, quelle que soit la source, c est de savoir, d'où ça cause et voir si c'est bien documenté ou si ça raconte des conneries.
Des sources partiales peuvent être à l'origine de très bons articles très documentés, comme avec Acrimed en général.
Des sources soi-disant impartiales, comme se l'auto-proclament les grand médias, ont depuis longtemps apporté la preuve que l'inverse n'est pas toujours vrai, loin s'en faut.
Avez-vous des exemples de presse impartiale, et que vous lisez, par curiosité ?
Ben non, c'est bien mon problème :)

Mais qu'un article d'Acrimed serve à illustrer que 90% des journalistes sont (...) de droite, c'est comme d'utiliser des citations de Guillaume Peltier pour illustrer que 90% des journalistes sont de gauche...
Ce sont des sources tellement idéologiquement de parti pris qu'on ne peut pas avoir une discussion factuelle avec elles.

PF
Ce qui serait formidable, ce serait d'avoir une explication un peu plus détaillée, ou un exemple concret de :

Ce sont des sources tellement idéologiquement de parti pris qu'on ne peut pas avoir une discussion factuelle avec elles.

Vous pourriez par exemple lire le lien de l'article cité ci dessus, et préciser ce qui vous gène au niveau des faits!?
"L emission se base sur un postulat non vérifié: le PS est à gauche."

C'est la première réaction qui m'est venu à l'esprit en regardant l'émission, un glissement vers la droite s'est effectué au sein de l'idéologie des partis ces dernières années et la remise en cause du libéralisme est qualifié dorénavent de gauchiste sous entendu extrême gauche. Non le PS n'est plus la gauche. En écoutant France info le matin, je m'étrangle régulièrement en entendant les raccourcis des journalistes qui traduisent un consensus ou la pensée libérale demeure et j'attends impatiemment un chroniqueur économiste de gauche.
Et de plus je ne pense pas que les français soient majoritairement de droite comme l'affirme Ivan Rioufol, Ils votent parfois majoritairement pour le représentant de droite (la différence se faisant par les indécis qui changent de bord à chaque éléction et une abstention grandissante) car ces derniers surfent sur des idées fédératrice populiste facile à comprendre, peur de l'autre, accès à la propriété, perte des valeurs morale... pour obtenir des voix. Mais si les politiciens de droite tout comme le PS faisaient campagne en expliquant clairement leurs politique économique, ils n'obtiendraient pas beaucoup de suffrages. Ils préfèrent parler des détails qui les sépare encore tous comme les journalistes qui glosent sur le "style" présidentiel qui change.
D'une part, je ne connais pas de journaliste de gauche à la tété (comme c'est ainsi que se pose la question en tout début d'émission), mais il y en a peut-être. Cependant, je ne serais pas étonné qu'ils se taisent ou jouent le jeu de leurs patrons pour ne pas avoir d'ennuis, parce que, par exemple, Mermet il en a des ennuis et son émission qui a été déplacée, ne l'a été que pour qu'il ait moins d'audience (ce qui a échoué, heureusement).

D'autre part, je ne sais pas si les français sont majoritairement de droite ou de gauche... par contre, je sais que les trois premières fois où le gouvernement (quel qu'il fut à ces époques) a fait appel au suffrage universel pour élire une assemblée constituante (convention ou constituante), il me semble mais je peux faire erreur, en 1792 (ou 93), en 1848, en 1870, le peuple a pu élire ses représentants, mais, les trois fois, ce fut pour élire une assemblée très majoritairement composée de bourgeois, de possédants, de châtelains : bref, de personnes qui ne représentent absolument pas le peuple, ni ses intérêts.

Cette triste réalité est toujours à l'oeuvre, bien que moins nette depuis le Cartel des gauches. Il me semble absolument évident que les français, où qu'ils se situent politiquement, ne votent pas, dans leur très grande majorité, pour leurs intérêts (quel ouvrier ou employé de bureau a pour intérêt le capital et ses dividendes ? Bien sûr, les possédants ne sont pas idiots et c'est la raison du fleurissement des intéressements, dans de nombreuses branches professionnelles aux salaires bas). Ils sont presque toujours manipulés, désinformés, charmés par des hommes (ou femmes) politiques de profession (ce qui est aussi un gros problème).
Il se trouve que ceux qui sont au pouvoir depuis au moins la Troisième République sont tous (à l'exception notable de Léon Blum, qui ne pouvait changer les structures n'ayant pas assez de poids, mais a pu prendre au capital une part de ses rentes : congés payés, notamment) des personnes dont le but essentiel est de préserver les structures économiques telles qu'elles sont, c'est à dire, pour que les possédants puissent continuer à exploiter ceux qu'on regroupe parfois sous le nom péjoratif de peuple (le bas peuple, ceux qui ne savent pas, ne sont pas instruits, etc).

Le PS (qui n'est plus socialiste depuis un certain temps...) est exactement sur cette ligne : préserver le système économique tel qu'il est, pour le plus grand bien de ses donateurs.
Et tout ceux qui se tiennent à la droite du PS, depuis le centre et jusqu'au Front National sont sur la même ligne économique (avec des nuances cosmétiques).

Prendre le parti d'un de ces partis, c'est se tenir aux côtés des possédants et les soutenir dans leur attitude et leurs exigences économiques et sociétales.
"avec des nuances cosmétiques. "
Bien aimé cette formule, je la ressortirai ^^
"L emission se base sur un postulat non vérifié: le PS est à gauche. Quelqu un pourrait faire la démonstration? parce que là je sèche..."

>< vu le dernier soutien en date de Hollande, plus besoin de demonstratiion ><
Evidemment là Le Mr Muscle a le cerveau atrophié. On peux pas lui demander en plus de réfléchir ou penser avant de parler ...C'est trop il lui faudrait de la dope !

L emission se base sur un postulat non vérifié: le PS est à gauche. Quelqu un pourrait faire la démonstration? parce que là je sèche...


La gauche: intérêt général. La droite: liberté individuelle.

Voilà la dichotomie historique et indépassable qui constitue l'essence de tout concept politique.

La gauche: intérêt général. La droite: liberté individuelle.

Voilà la dichotomie historique et indépassable qui constitue l'essence de tout concept politique.


Ce qui placerait nécessairement l'intégralité du phénomène totalitaire à gauche ?

M'est avis que la "dichotomie" droite gauche est bien plus complexe que ce schéma simple, mais probablement simpliste... Le problème de la formule étant que, si la revendication de liberté individuelle de chacun est facilement visible et compréhensible, le fameux "intérêt général", tout la comme la légendaire "volonté générale" chère à Rousseau qui est censée lui donner voix, sont parfaitement introuvables : on a beau postuler qu'ils existent, bien malin qui saura dire exactement (à une date et un moment donné) leur contenu...
Ce qui placerait nécessairement l'intégralité du phénomène totalitaire à gauche ?
oui et non:
- oui parce-que tout régime totalitaire est légitimé par l'impérieuse nécessité de satisfaire à l'intérêt général d'un peuple.
- non parce-que ce peuple au service duquel un régime totalitaire se met en place exclut d'autres peuples et donc l'intérêt général.

le fameux "intérêt général", tout la comme la légendaire "volonté générale" [...] sont parfaitement introuvables
Ce n'est pas parce-qu'une chose est difficilement intelligible qu'elle n'existe pas. Par exemple l'état de nature, de par ses interactions complexes, aboutit à un équilibre global qui signifie, au moins, la survie non pas d'un peuple, mais de toutes les espèces vivantes.
N'importe quoi. La défense des libertés individuelle ne s'est jamais opposée à celle de l'intérêt général. D'ailleurs la plupart des organisations de défense des libertés individuelles (LDH, etc) sont composées de militants de gauche. Vous devez sans doute confondre liberté individuelle avec liberté du commerce ou de l'entreprise (ou d'exploiter des salariés), qui n'est que l'aspect qui intéresse la droite.
C'est vous qui vous trompez: par exemple le droit à l'avortement est une liberté individuelle acquise grâce à Simone Veil qui était "de droite".

D'autre part, il ne vous aura aucunement échappé que parti "de gauche" ou parti "de droite" sont des notions qui, aujourd'hui, avec le PS et l'UMP, n'ont absolument plus aucun sens tellement tout ça a été galvaudé. Et DSK, Valls ou Madelin sont les preuves vivantes qu'être encarté dans un parti ici de gauche, là de droite, ne dit en rien les opinions défendues.

Aujourd'hui, la droite c'est les méchants, et la gauche c'est les gentils... C'est un poil plus compliqué.
"C'est vous qui vous trompez: par exemple le droit à l'avortement est une liberté individuelle acquise grâce à Simone Veil qui était "de droite"."

Ben non. Vous avez encore tout faux. Sans la gauche, la loi Veil ne passait pas. Il y a deux fois plus de députés de droite qui ont voté contre la loi Veil que de députés de droite qui ont voté pour.

"D'autre part, il ne vous aura aucunement échappé que parti "de gauche" ou parti "de droite" sont des notions qui, aujourd'hui, avec le PS et l'UMP, n'ont absolument plus aucun sens tellement tout ça a été galvaudé. Et DSK, Valls ou Madelin sont les preuves vivantes qu'être encarté dans un parti ici de gauche, là de droite, ne dit en rien les opinions défendues.
Aujourd'hui, la droite c'est les méchants, et la gauche c'est les gentils... C'est un poil plus compliqué"
.

Vous êtes bien gentil mais on ne vous a pas attendu pour remarquer les évolutions des formations politiques. C'est bien parce qu'il y a eu, pour le moins, un glissement à droite, notamment du parti qui se dit socialiste, qu'il faut raisonner en termes de valeurs et non d'étiquettes.
il faut raisonner en termes de valeurs et non d'étiquettes.

C'est exactement là où je veux en venir: dans "les députés de droite qui ont voté pour/contre la loi Veil", "de droite" n'est qu'une étiquette.

Du point de vue des valeurs, ce qui ont voté pour -quelque-soit leur étiquette-, ont défendu une liberté individuelle, c-a-d une valeur de droite.
Vous êtes vraiment tordu dans votre genre. Si vraiment les libertés individuelles étaient une valeur typiquement de droite, toute la droite aurait voté pour la contraception et l'avortement. Or, il se trouve que c'est toute la gauche qui a voté pour ces lois et seulement une minorité de la droite. Au passage, la plupart des thèmes sociétaux qui touchent aux libertés individuelles (la drogue, l'homosexualité, etc) sont portés par la gauche (ce qu'on peut lui reprocher quand elle oublie le social). Tandis que la droite est plutôt favorable aux interdictions de toutes sortes.
La droite : liberté individuelle ? Vous avez dû (involontairement je epsnes) faire erreur ... Remplacez donc "liberté" par "intérêts" et "individuel" par "particuliers" et vous aurez l'histoire de la droite française depuis Danton jusqu'à Sarkozy 1er en passant par Napoléon 1 et 3, A.Thiers etc ... Avant de parler de dychotomie historique indépassable il conviendrait de réviser ses classiques ...
Avant de parler de dychotomie historique indépassable il conviendrait de réviser ses classiques ...

Révisez la loi Veil pour voir...
Loi votée par l'opposition et non par la majorité de droite. Pas godillots à l'époque, les députés.
Et par qui a t'elle été proposée ?
Et alors ? Ce qui compte, c'est qui l'a votée. Si la gauche avait été au pouvoir plus tôt, elle aurait été adoptée plus tôt.
Idem pour le droit à la contraception. La contraception était interdite depuis 1920 quand Lucien Neuwirth, un humaniste de droite, réussit à convaincre De Gaulle, en 1967, de la nécessité de légiférer sur le sujet. Là encore, toute la gauche a voté le texte, avec seulement une partie de la droite. Neuwirth perdra d'ailleurs son siège de député dans la foulée, les électeurs de droite ne lui pardonnant pas d'avoir fait passer cette loi (au passage, elle ne sera vraiment en application qu'en 72, et plus largement en 74 quand la pilule sera remboursée par la sécu).
Pour votre gouverne, ce sont des mouvements de gauche (Maternité heureuse, puis le Planning familial) qui ont œuvré, dès 1956, pour faire abroger la loi de 1920 qui criminalisait la propagande pour la contraception.
Mais moi ça ne me gêne pas du tout que des mouvements se réclamant d'une étiquette de gauche défendent une liberté individuelle. Liberté individuelle qui, par nature, est intrinsèquement une valeur de droite.
L'individualisme est une valeur, par définition, de droite. Ainsi que la défense de l'individu, qu'il s'agisse de ses intérêts divers et variés, ou de sa plus essentielle intégrité.
L'individu, ce n'est pas sale en soit. Les valeurs classiques de la droite ne sont pas sales non plus.

Le glissement que vous suggérez est en fait triple:
- une étiquette de gauche qui change de paradigme, oubliant son leitmotiv socialiste tendant vers l'intérêt général, se droitise en focalisant ses combats sur la défense des individus.
- une étiquette de droite qui change de paradigme, oubliant son leitmotiv individualiste tendant vers l'humanisme classique, se radicalise en focalisant ses combats sur la défense d'intérêts économiques.
- toutes les étiquettes confondues (ou presque) qui penchent du côté où ça tombe: le libéralisme économique, plus ou moins sauvage
Djinneo, laissez libre cours à ce que vous êtes: un écrivain. N'essayez pas la politique, il vous manque dans ce domaine trop de cases que vous ne pourriez regagner qu'au détriment de votre verve. Vous êtes trop anar pour vous couler dans ce genre de moule.
"Liberté individuelle qui, par nature, est intrinsèquement une valeur de droite. "
"L'individualisme est une valeur, par définition, de droite. "

Outre le fait que rien n'atteste cette qualité de liberté individuelle à la droite, d'aucuns pourraient constater que la notion d'individualisme, qui n'a rien à voir avec cette fameuse "liberté individuelle", est au contraire un obstacle quant au bon accomplissement de cette dernière.
Les anarchistes sont donc de droite. CQFD
PF

Les anarchistes sont donc de droite. CQFD

Du point de vue de l'individu, il ne fait aucun doute que les anarchistes sont des types de droite. D'ailleurs le programme politique de l'anarchie est bel et bien de tout déréguler... Liberté... toutes les libertés...

Par contre, d'une manière globale, l'anarchie appelle de ses voeux une sorte d'harmonie entre les individus et entre les peuples. Un anarchiste croit fondamentalement et d'une manière irrationnellement optimiste en une sorte de bonté de l'être humain.

Ainsi, même si ce n'était pas dit en ces termes ni en 1917, ni en 1968; l'anarchie réside en un équilibre global des interactions humaines. Et aujourd'hui on pourrait rajouter les interactions écologiques.
"il ne fait aucun doute que les anarchistes sont des types de droite "
N'importe quoi.
"déréguler... Liberté... toutes les libertés... "
N'importe quoi.
Le billet "Replay" m'avait fortement agacé [ euphémisme inside ] même si je ne cernais pas encore très bien la menace.
M'enfin, si tout ça c'est pour retourner à la télé on va être une bande à penser avoir été pris pour des jambons.
Si par hasard il s'agit d'attirer de nouveaux chalands faute de moyens, demandez-nous une contribution exceptionnelle !
Où est passé l'esprit critique d'asi? On invite un mec de droite et on feint de croire qu'il ne l'est pas. On ne remet nullement en cause le qualificatif "parti de gauche" pour le PS. Emission sans intérêt.
Ah bon un journaliste de gauche cela existe dans l'audiovisuel public ou privé? Je veux dire de gauche. Enfin de gauche quoi...

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