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"Le problème d'Eva ? Elle n'a pas de coach."

Une prestation jugée ratée d'Eva Joly sur France 2, un mea culpa de la future candidate des Verts elle-même, et le débat a ressurgi : le débat politique traditionnel, version Yves Calvi ou Arlette Chabot, est-il compatible avec l'expression d'idées originales ? C'est la question que nous avons posée à Alain Lipietz, ancien candidat des Verts à l'élection présidentielle de 2002, remplacé à la dernière minute par Noël Mamère, plus médiatique. Egalement sur notre plateau, Denis Pingaud, auteur de l'essai Europe Ecologie : électorat volage, électorat stratège.

Derniers commentaires

plus j'écoute les arguments, malgré l'accent à coucher dehors d'éva, plus j'ai envie de voter pour elle !

de plus je m'étais fixé comme objectif de voter pour un candidat capable de pleurer face à la détresse humaine et je l'ai trouvé en sa personne (reportage d'eva a fukushima).

bref, on a une humaine, pas comme ces psychopathes pervers de morano et consort.

de plus, un président est une figure internationale. eva, vu son accent doit certainement maitriser plus d'une langue (on n'est mm pas certain que le présinain maitrise déjà la sienne...) et pour le coup, ça redorerait le blason de la france en terme international...
La stratégie de passer une idée médiatique devient plus importante que l'idée elle-même. Mais qu'est-ce que je m'en moque de la popularité d'un candidat à la présidentielle. Ce qui m'intéresse, c'est ses idées. Qu'il s'occupe de nos préoccupations politiques, sociales, économiques. Qu'il soit sincère. Je me fous de savoir si ce président a une relation avec une célèbre mannequin. Je me fous que Sarkozy en nommant Frédéric Miterrand joue un coup de poker pour passer Hadopi en force alors que le peuple justement n'en veut pas. Je veux du fond politique pas des apparences.

Aujourd'hui, les médias peoples poussent comme des petits pains augmentant les normes imposés implicitement. La forme médiatique a largement pris le dessus sur le fond ce qui en découle une superficialité sociale grandissante. Vous croyez qu'un président à l'heure actuel sans présenter sa femme et ses enfants (si il en a une) avec de beaux sourires, un soutien oral de leur part a des chances d'être élu? Pourtant, j'en strictement rien à faire d'eux. Pire, ils étouffent les sujets sur lesquels on devrait parler( genre Carla en Angleterre).

Quand au populisme(déf wikipédia:une position politique qui prend le parti du peuple contre les élites), je comprends pas pourquoi c'est une insulte. Donc, a chaque fois qu'on critique un grand groupe industriel, banquier, une institution, bref, une élite, on sera sans doute populiste. Ben, oui, le peuple aura sans doute déjà vu cette inégalité et se rangera du côté des préjudiciés. Au contraire, le populisme est un mot qui a mal évolué, puisque aujourd'hui il a une tournure péjorative. Mais le mot démocratie, du grec "démos kratos" signifiant "le pouvoir par le peuple" on ne va pas l'assombrir lui aussi. N'est-il pas si ce n'est pas le premier un devoir indispensable pour un homme politique d'écouter son peuple et d'aller en son sens?
Je vais essayer d'être encore plus clair

La bastonnade:
Les invités prévus ne sont pas là. Ils sont remplacés par un homme et une femme que l'on a entrainés sur les sujets du débat.
Les coups pleuvent et Arlette de par son statut, organisatrice et spectatrice regarde la bastonnade( de son carrosse)

Après on peut discuter à l'infini de savoir si tel coup de bâton était bien envoyé, bien esquivé.
Après on peut discuter à l'infini de savoir si la victime n'aurait pas du s'entrainer sur le fond du débat ou sur la forme. Aurait il fallu un tiers pour l'entrainer?

La vraie question est: en 2010, en France, en Démocratie, en République est-il normal qu'un tel débat soit ainsi organisé?

Souhaitons à Eva Joly la même notoriété que François Marie Arouet, dit Voltaire
De l' "Arrêt sur Image" pur jus : analyse du fond, de la forme, décorticage des règles médiatiques. Parfait !
Si je puis me permettre, dans votre chapo : "C'est la question que nous avons posé à Alain Lipietz". PoséE.
C'est bizarre mais j'ai eu comme l'impression que Liepetz n'aime pas Mélenchon. Je ne sais pourquoi ? Je ne sais où situer les verts, ils me semblent de plus en plus représenter la bonne conscience d'un système qui détruit l'environnement et sauf à préconiser qu'ils s'en aillent tous, on n'améliorera pas grand chose. Il faudrait un vrai changement brutal pour enrayer le processus d'autodestruction que l'on peut constater tous les jours.
Y'a une assertion de Denis Pingaud qui me paraît fortement sujette à caution et sur laquelle il base(rait ?) ses conseils à un candidat : les Français préfèreraient ceux qui font que ceux qui contestent et il ne faut pas sous-estimer cette tendance. C'est le genre d'opinion qui tient plus du pifomètre qu'autre chose.
Les (pseudos) analystes qui me disent "les Français pensent comme-ci ou comme-ça" je m'en méfie comme la peste. Je préfère baser mes analyses sur le passé, là au moins on a les chiffres. Et ce que montre 2002 par exemple, c'est que les Français sont parfaitement prêts à élire un beau parleur qui leur promet la lune.
Je vais essayer d'être plus clair pour les mal-comprenants:
1726 - 2010 284 années après on assiste à une bastonnade.
Seule la méthode a changée.

Cela décrit bien dans quelle société on nous a plongé.

Souhaitons à Eva Joly la même notoriété que François Marie Arouet, dit Voltaire
On ne sait toujours pas pourquoi elle quitte Tony Parker, je suis tres decu.
Excellent résumé. Un détail toutefois : je ne dis pas que Le Monde ait apporté le lendemain un démenti sur sa fausse accusation d'avoir rédigé le programme économique du FLNC, au contraire ! Je dis que sur FR3 l'informateur du Monde, M. Stella, explique les circonstances de cette "discussion" du programme... 6 mois après sa publication. Le Monde s'en tire par une pirouette : la mémoire de M. Stella est confuse car "à cette époque tout le monde discutait avec tout le monde"...

Voici comment j'analysais, face à l'association Acrimed, mon aventure présidentielle et "l'affaire Corse" : http://lipietz.net/spip.php?article894

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Bon, on se lance!
J'ai l'impression que tous, autant que nous sommes, nous nous laissons trop entraîner par nos penchants naturels et, si je regarde le titre de l'émission "Le problème d'Éva ? Elle n'a pas de coach", bien peu de commentaires y répondent, s'égarant dans des considérations politques diverses, variées, et , bien sûr respectables. Or, pour une fois, on discute de la forme et non du fond. Autrement dit, je décerne un bon point (à 10 j'offre un sarkoland) à ceux qui ont visé Calvi et consorts.
Moi, quand je veux rire, je me mets , selon mon humeur, une bonne vidéo de Laurel et Hardi ou Desproges, à l'extrême rigueur...Porte! Je ne choisis pas un débat politique. Et pourtant, en tant que citoyen, je veux et j'ai le droit d'être informé.Or nos bons médias, persuadés que leur fonction n'est que de fournir du temps de cerveau disponible pour les annonceurs, ont aussi - et leur cahier des charges le stipule- la mission de m'informer, je ne demande même pas objectivement puisque je me crois capable de distinguer le bon grain de l'ivraie. Voilà, on arrive à la confusion des genres.
Je ne suis vraiment pas sûr, qu'à la fin de cette émission, il n'y ait pas eu quelques téléspectateurs qui se posaient la question de qui, de Cavi, Beigbeder ou Kahn allait se sortir Morano et qui Joly. Dame! depuis qu'on a fait de Loana une star.
Bref le coupable de cet état doit se chercher dans le meneur du débat, mais pourquoi en faire, lui, un bouc émissaire? Ne sont ils pas tous à mettre dans la même catégorie? Passons sur les Pujadas, Chazal.....qui sont, par leur fonction porte paroles de leur direction respective qui sont porte paroles de......"qui on ne doit pas dire le nom". Mais Calvi, Apathie, Bourdin...........qui ne jouent que sur un seul registre: l'agressivité,qui cherchent à se mettrent eux en valeur, pas leur interlocuteur. Ah! Donnez moi un Chancel, un Mermet (Qu'il m'énerve celui là, mais je ne peux pas fermer la radio quand il officie). Que j'admire Bayrou, quand il continue sa pensée malgré les interruptions à la réponse par celui là même qui l'avait posée. Est ce que ça prouve l'estime qu'ils ont pour leur propre travail? Non faut faire du spectacle. Alors..........
Pour revenir au sujet, si l'animateur avait été à la hauteur, elle n'aurait pas eu besoin de coach! Et permettre à l'invité de s'exprimer, s'il est intéressant, fait vite oublier le(s) défaut(s) .
Voilà, j'ai encore plein de choses à dire, mais je ne doute pas que d'autres les diront mieux que moi
Tout ça est fort intéressant. A priori, tous les champions de la communication et les pros des médias, même Daniel S., ont cru voir dans la prestation télé d'Eva Joly chez Calvi un échec médiatique... Et patatrac, une majorité des @sinautes ne voit pas d'échec et considère même que la posture décalée d'E. Joly avec son refus de tomber dans le jeu des petites phrases assassines est un bon point pour elle.

Cela montre bien que la perception peut être très différente quand on est un pro des médias et qu'on a une idée bien définie de ce qu'est une bonne prestation télé, aisance orale, réparties, formules chocs, etc. et quand on est un spectateur lambd@. Sur la forme, les pros sont unanimes, elle a perdu mais sur le fond elle dit des choses justes. Pas d'accord pour moi et bon nombre d'@sinautes, le fait de ne pas rentrer dans le petite jeu des deux autres et de tenter de développer ses idées montre qu'elle n'est pas dans le moule et qu'elle ne joue pas dans la même catégorie. Les idées et le débat de fond avant les petites phrases, c'est vrai qu'on a plus l'habitude et il faudra peut être la reprendre car il se pourrait bien que cela séduise. A vérifier tout de même au-delà du cercle des @sinautes.

Alors qu'on débat sur un autre forum de la présence médiatique de Jean-Luc Mélenchon (Cf. Inrocks), dont chacun reconnaît les talents d'orateur, on voit avec Eva Joly une toute autre facette qui semble décalée , peut être parce-qu'elle n' a pas de stratégie à proprement parler au-delà d'aller présenter ses idées, mais séduit. Le parallèle entre les deux candidats d'ailleurs fait pendant l'émission est intéressant tant leur approche et leur présence médiatique sont différentes et tant il est difficile d'en anticiper les retombées. La puissance médiatique de JL Mélenchon lui permettra-t-elle de sortir des clichés et caricatures et d'exposer ses idées ? Le décalage d'E. Joly lui permettra-t-il de faire avancer ses idées et de se construire une stature de présidentiable ? A suivre...

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"Qui juge lentement juge sûrement."
Sophocle
Très bonne émission par les questions qu'elle met en évidence;notamment celle du "rang" des invités d'un débat pour juger de leur argumentation.
Mr Pingaud est, à mon avis, bien optimiste sur la répartition au sein de la population actuelle de la capacité à placer une grille d'analyse critique face à la télé (qui reste la boite à image, la principale source d'imaginaire, de nos générations - cf Ce n'est qu'un début, le film qui fait causer les marmots). Ce n'est pas seulement mettre de la distance entre soi et le poste (ce qui reste une première étape fondamentale) mais également parvenir à faire circuler les informations reçues dans un système contrôlable et cela en temps réel ,c'est à dire en flux (caractéristique induite par un support audiovisuel continu - c'est à durement purement sensitif). Au nombre des étapes qui constitue le maillage de cet espace conceptuel, ce qu'on pourrait appelé l'imaginaire, il y a entre autre chose : ses affects issus de l'expérience, les jugements de valeurs, des notions abstraites... Autant de nœuds, de centre d'attractions hiérarchisés et opérants par lesquels passent les flux d'informations . J'ai tendance à penser que, quand le quidam s'aperçoit qu'il ne peut pas contrôler le flux d'information, celui-ci zappe; tout simplement. Il me semble que cette capacité nécessite au moins un passage volontaire par les Humanités. Et vous?
Moi ce qui m'étonne, c'est que l'on déclare un gagnant et un perdant sans expliquer de quoi? On comprends plus ou moins qu'il s'agit de savoir qui sera et gagnera au deuxième tour de l'élection présidentielle sans se préoccuper de la qualité du message politique (quand il y en a un): a-t-il été compris ? Par ailleurs il est facile aux journalistes de décréter comme ça que l'un ou l'autre a gagné, on se demande s'il ne s'agit pas en fait de prouver que les agences de communication sont indispensables:
en 1974 on nous a expliqué que Mitterrand avait perdu à cause "du monopole du coeur" et de "vous êtes un homme du passé", en 1981 le même gagne après des années de luttes dans l'opposition et la constitution d'un nouveau parti socialiste dont il est le secrétaire, mais on nous explique que c'est grâce à Jacques Séguéla et la force tranquille, et le même vieux se fait réélire encore grâce à Jacques et "la génération Mitterrand" !! Les 7 ans de présidence n'auraient bien entendu aucune incidence. En 1995 le secrétaire du PS Jospin, qui est un pisse froid très mauvais communiquant, est certes battu au 2 tour mais arrive largement en tête au premier tour à la surprise générale et prépare ainsi la victoire législative qui suivra pour être cependant éliminé au premier tour de l'élection suivante à cause d'un facteur sans moyens et pas non plus spécialement rigolo.
Croit-on vraiment à ce genre de notation? Ségolène a-t-elle été si mauvaise dans le débat avec Sarko? Si oui, sûrement pas plus que l'autre!
Et pourtant! Au lieu de se fixer sur des combats de catch audio-visuels, il serait peut-être aussi intéressant de noter l'efficacité de la communication pour faire avancer des idées: sur le registre de la lutte contre les corruptions et la transparence, il me semble que madame Joly n'est pas mauvaise, et c'est déjà pas mal. Un autre bon communiquant d'idées, on s'en souvient, était René Dumont.
À votre santé!
Personnellement,j'ai vu l'émission de Calvi.Je n'ai pas trouvé Eva J. mauvaise.Il est vrai que son accent peut gener(ou plaire!)et qu'elle n'était pas assez mordante(bien qu'elle soit femme de caractère,elle l'a prouvé par le passé!),mais ce qu'elle a dit était intéressant.Je ne vois pas pourquoi elle ne pourrait pas dire,si elle le pense(et,je le pense avec elle)qu'il faut taxer les riches car c'est évidemment la seule solution!Biensur,qu'elle a besoin de quelqu'un pour l'aider.Personne ne connait tous les sujets à fond et ne peut répondre à tout.Quand on passe à la télé ou devant le public,il faut se préparer,mais encore faut-il que les journalistes ne trahissent pas l'invité en lui faisant affronter d'autres adversaires que ceux prévus.
Pour moi ceux qui ont été nullissimes, c'est bien Pinguot et Lipiez dans cette émission là !
Pinguot qui taxe la majorité de "l'auditoire" des candidats à l'élection présidentielle de "peu éclairé" autant dire qu'il méprise le "bas-peuple" et les prend pour des cons... Et Lipiez qui n'arrête pas de répéter et de s'en gargariser : "elle a fait une erreur !" ... Tsss
On a un scoop : Ardisson et Baffie tapent.

http://monq.biz/article-3602-Action+Discrete+_+Alors+on+tape.Q
Yves Calvi qui parle de populisme ? Lui même en fait souvent...
D'ailleurs j'ai regardé une autre émission de France 2 que je n'avais pas regardé depuis longtemps (ne regardant plus la TV qu'occasionnellement) :
Il s'agit de "Complément d'enquête" du 15/11/2010 sur les "fils de". Vraiment déçu par cette émission que je résumerais par : les artistes sont gentils, les élus politiques sont cyniques et les journalistes sont travailleurs.

Merci à ASI pour cette émission intéressante.
Très intéressante émission qui éclaire des parties de la tambouille pré-prestation télé des candidats.
Ce Denis Pingaud est vraiment formaté dans le moule politico-médiacrate, c'est triste de voir un homme aux idées si compartimentées (élection=compétition, se recentrer sur les questions qu'est censé se poser son électorat de base, politique=un métier,...).
Il est bien dans le système, c'est pas avec de gens comme lui que la représentation politique puera moins l'opportunisme et la course au pouvoir, et que les médias arrêteront de resservir la même soupe (avec les experts, les personnalités, les intelligents, qui nous expliquent comment on doit penser, "croissance" et tutti quanti, pendant que les vrais gens, eux, sont juste bons à jouer dans Koh Lanta ou les Chiffres et les Lettres). J'ai arrêté de regarder la télé, à part Arte de temps en temps, et Arrêts sur Images, les tristes mines de tous ces médiacrates ne me manquent pas.
Les idées qu'affirme Denis Pingaud sur la communication politico-médiatique m'ont rappelé certaines interventions télévisées de José Bové, où, moi qui le soutenais, je le trouvais radoteur, en train de rabacher un discours prémaché dont j'étais déjà convaincu, peu incisif, politiquement correct, compassé et pour tout dire insipide.
Je me demande si Bové, dont l'enrolement dans la clique médiatique de Cohn-Bendit n'est pas pour moi ce qu'il a fait de mieux, n'a pas suivi les conseils d'un bonhomme genre Denis Pingaud (ho ben dis donc, en écrivant je viens de taper Pingaud sur google et je vois qu'il a été un proche de Bové justement, et que c'est un éminent communicant, un publicitaire quoi, ça explique pourquoi son discours m'a horripilé !...).
Par ailleurs Lipietz est pour moi un des seuls verts crédibles en France , mais je l'est déjà vu plus incisif que dans votre émission.
Si Eva Joly pouvait lire ce forum, je lui dirais : ne changez pas, pourquoi vous vous excusez ? vous semblez quelqu'un d'authentique et d'honnête, ça se fait rare en politique française, surtout justement chez les verts (Voynet, Cohn-Bendit, Mamère, ..., que de gesticulateurs voire de tartuffes, pour un parti bobo-isé à outrance). Vous me donneriez presque envie de revoter pour les verts, voilà !
Mais j'avoue que si Didier Porte se présentait, c'est pour lui que je voterais.
Didier Porte président ! il pourrait unifier dans la clandestinité tous les courants de cette mystérieuse "ultra gauche" dont parle DS...
Salut à tous,
J'ai trouvé Mr Lipietz globalement largué, il ne comprend rien à la scène télé, très cruelle: Ardisson, dans l'extrait, se fiche ouvertement de sa poire et plante littéralement sa campagne. Et il ignore que Calvi, Chabot et cie sont des acteurs politiques de droite, venant tjs à la rescousse d'un Barouin ou consort et parallèlement enfonçant le clou dès que vous montrez une faiblesse.
A part la po éco de Keynes et la redistribution que j'approuve, je trouve peu ordonnées ses idées politiques, ses positions sur les institutions Europ me semblent périmées voire folles: exemple Il dit condamner le choix de faire payer la crise (des banques) par les pauvres mais son groupe vote et signe des 2 mains les libéralisations en flux continus cfhttp://clampins.superno.com/2010/11/rapport-beres-et-foutage-de-gueule-des-eurodeputes-ps-et-ee/ Pilier retraites privées, dette publique contrainte , BCE naze , etc... (Madame Joly est à la commission ?)
J'ai trouvé Mr Pingaud assez lucide notamment sur Eva Joly et son passage télé etc... Mais suis en désaccord avec ses propos de deuxième partie i.e tout ce qui suit l'apparition de Duflot . Duflot est excellente et il la dénigre sur des considérations qui m'apparaissent louches, plus idéologiques que fondées. (Serait-elle populiste, comme le sieur Mélenchon dont on ne prononce le nom que du bout des lèvres? Le danger étant celui-là et non le scrutin censitaire, les politiques néolibérales de l'a- démocratique Union Europ.ou l'extrême-droite)
Comme si des populistes prenaient le pouvoir sans l'accord ou l'appui des puissants medef locaux...Tu parles.
Quant à Eva Joly, elle est au poil, les medias eux entravent la démocratie. Et votre programme lui est quoi? où? A la commission U.E?

PS: en ces mois de facture HALLUCINANTE de gaz (2 mois de revenus= 10 ou 12? mois de facture gaz )
Salop d'avoir privatisé et financiarisé le chauffage!, j'apprends par hasard que les cours ont CHUTE de 30% !
" Le marché gazier jusqu'alors corrélé à celui du pétrole est en train de devenir un marché indépendant sous l'effet de la découverte de gaz non conventionnels aux Etats-Unis.les cours du gaz se sont effondrés: de 13 dollars le million de BTU, ils sont tombés à moins de 4 dollars.Cette chute s'est répercutée sur les marchés européens, d'autant que les principaux pays producteurs de gaz (Qatar, Norvège, Algérie, Venezuela) sont accourus sur le vieux continent pour écouler des productions qui n'ont plus de débouchés aux usa.
Sur le marché spot européen, les prix ont à leur tour chuté de 30 à 35%.
Pendant ce temps, les tarifs gaziers en France ont continué d'augmenter. Depuis 2008, date de la privatisation de Gaz de France, les prix ont augmenté de plus de 30%. En 2010, GDF-Suez a obtenu encore 2 hausses successives en avril et en juillet, représentant un total de 15%, tandis que l'Allemagne diminuait les siens dès le second semestre de 2009 de 23%, selon Eurostat. " source mediapart
Les Verts ou/et EEcologie pourraient en parler.?
Mon avis sur tout ça est que les trois (ou quatre si on compte Calvi, et vu son intervention, on peut le compter...) intervenants du débat sont mauvais, pour des raisons différentes. La sortie d'Eva Joly sur les banques au même niveau de profit que les trafiquants de drogue n'apporte rien au débat, et elle n'arrive absolument pas à rebondir quand Calvi lui parle des propositions vertes pour le budget actuel et bafouille. De l'autre côté, l'argument d'Eva Joly n'a rien de populiste, il est juste hors-sujet, et la réponse de la bande des 3 n'est qu'une utilisation pavlovienne d'un élément de langage. Je ne suis pas sûr qu'Eva Joly ait besoin d'un coach média pour mieux parler ou lui préparer des éléments de langage ; par contre, elle a de toute évidence besoin de mieux connaitre ses dossiers pour pouvoir répondre du tac au tac. Son expression orale n'est pas mauvaise, c'est son fond qui n'est pas assez étayé pour résister au débat.
"Pourquoi les vers sont-ils si mauvais sur les plateaux télé ?"

Peut-être parce qu'on les asticote trop ?

Sinon, bravo Didier Porte !
En plus de la sensibilité et des valeurs que l’on veut défendre et promouvoir, la politique c’est aussi un métier.

Une des figures très importante de la politique est celle du Tribun (orateur populaire et éloquent), celui qui sait parler aux foules, à la télé de nos jours.

Il y a une arène madiatico-politique avec ses rétiaires (ou ses rhéteurs) et ses gladiateurs et… le peuple qui lève ou baisse le pouce.

Au début de l’émission AL ne devrait pas dire que NM et CB ne sont pas au niveau (même si c’est vrai).

1- Ne jamais sous-estimer l’adversaire surtout en politique
2- Trop d’orgueil nuit à la lucidité
3- On attend toujours d’un politique qu’il sache se battre dans un débat

« Il lui faut un coach » avoue AL !!

Europe-Ecologie en aurait un pourtant, ce serait Daniel Cohn-Bendit ! Sil se présentait, E-E serait assuré de dépasser les 15% comme aux européennes.

DCB est un tribun tout comme Jean-Luc Mélenchon ou même (avec une autre sensibilité) Le Pen.

Donc, même de grande valeur il ne faut pas être un amateur en politique. La politique c’est se frotter aux foules et aux opinions et comme le disait Aimé Jacquet à Robert Pires : « Il faut muscler son jeu » !

Et n’est-ce pas dans l’apprentissage de l’échange de la parole que nous apprenons à être citoyen et à fortiori un politique ?

Denis Pingaud : très pertinent et lucide. Cela donne envie de lire son bouquin.

Emission intéressante.
La dernière prestation télévisuelle d'Eva Joli pouvait-elle être un sujet en soi ? Certainement pas.

La prestation de Lipietz il y a dieu sait combien d'années... pas davantage.

Arrêt sur images ne cesse pas de se tromper de sujets.

On sombre..., lentement mais sûrement.


___________

Serge ULESKI littérature et actualité
Excellente émission ; la crédibilité de calvi en a pris un coup ,mais pourquoi Hollande et Baroin ne sont pas venus ?
Madame eva joly continuez , laissez les médiocres mais néanmoins "très bons à la télé" à leurs éléments de langage !
Cécile duflot a le sens de la formule et de la répartie mais elle sonne un peu creux ; son épisode je prends le train , j'en fais des tonnes de communication et je repars très discrètement en avion a porté un coup à sa " crédibilité " , elle a un côté "donneuse de leçon"dérangeant .
Au fait, c'est qui ce Denis Pingaud? Me suis marrée en découvrant sur internet que la "rumeur" en avait déjà fait le coach de José Bové, et qu'il avait déjà démenti en disant que c'était sa vie privée. Me suis demandée s'il ne lance pas lui même des rumeurs pour les démentir ensuite, ce qui fait qu'il démultiplie sa présence dans les médias. Qui a l'air encore modeste. A-t-il une rolex?
Attendez de compter le nombre de mots par page?

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Dix euros pour un livre de 100 pages c'est pas donné je trouve. Personnellement mon bouquin édité à flux tendu, à très peu d'exemplaires comparé à celui d'ASI, coûte 16 euros pour 200 pages. Donc dix euros pour un book pré-édité (j'imagine) à beaucoup d'exemplaires et ne faisant que 100 pages c'est un peu trop à mon gout. Non ?
Je trouve les deux invités calculateurs. Ils semblent n'être habités par aucun engagement. Entre l'un qui demande à son coach ce qu'il doit dire à la radio, et l'autre qui prétend que la politique est un métier et qu'il s'agit d'abord de cibler les électeurs, je suffoque.

Non. En République Française la politique n'est pas un métier. C'est un mandat qu'on exerce au nom du peuple français. Il est significatif que ça soit Nicolas Sarkozy qui ait ouvertement professionnalisé la fonction politique, pour mieux se plaindre de son métier difficile.
Cliquez : Mon métier est difficile.

Si vraiment c'est devenu un métier, et si ce qui compte c'est de cibler un électorat, alors le métier de politique vaut celui de coach. Un bon coach du peuple est réaliste : son client le paye en voix. Quant aux lobbies, ils se payent de mots, et leurs voix portent loin, jusqu'à Bruxelles...

Le peuple est devenu un problème, en particulier depuis le vote NON français et hollandais à la Constitution de 2005. Comment contourner ce bug ? En ayant du métier : de l'expertise, de l'expérience et surtout de l'habileté. Voilà où se situe l'extrême-centre européen qui aimante à lui la plupart des formations politiques. Une machine technocratique déconnectée, qui ne puise plus son énergie que dans quelques lobbies assez puissants pour la faire tourner.

Alors, chaque nouvelle élection devient un problème pour ces énergumènes : comment faire semblant de répondre aux questions économiques, sociales et écologiques sans remettre en question le modèle néo-libéral capitaliste ? Comment démocratiquement continuer de faire pression sur les salaires ? Comment démocratiquement privatiser l'école publique ? Comment démocratiquement trouver des nouveaux terrains de chasse pour la spéculation financière ?
Cliquez : Spéculation sur la pluie et le chômage.
Comment démocratiquement enrichir toujours plus ceux qui sont toujours plus riches ?

On comprend qu'inévitablement, après avoir fait vaciller les principes d'Egalité et de Fraternité, cette mécanique finisse par menacer la liberté et la paix. On peut légitimement s'inquiéter avec Emmanuel Todd de l'avenir du suffrage universel. On peut craindre la guerre. Dans une guerre contre l'Iran déclarée aux côtés d'Israël, de la G.B. et des U.S.A., les émeutes qui ne manqueraient pas d'arriver en France provoqueraient à coup sûr l'Etat d'urgence, avec le couple Hortefeux Sarkozy aux commandes. Redouter le pire, c'est le meilleur moyen de ne pas être pris par surprise.

Pour conclure positivement, si effectivement Eva Joly confirme sa singularité, et qu'elle choisit d'affronter efficacement le capitalisme pour défendre l'écosystème humain et rétablir la justice sociale, alors il ne lui reste plus qu'à faire programme commun avec le Front de Gauche, et ainsi prendre collectivement la tête de la gauche dès le premier tour de l'élection présidentielle. Au nom de l'intérêt général. La sincérité commune d'Eva Joly, de Jean-Luc Mélenchon, d'André Chassaigne, de José Bové, et -pourquoi pas?- d'Olivier Besancenot, sublimerait les quelques maladresses dérisoires de leur parole publique.
Le peuple est devenu un problème, en particulier depuis le vote NON français et hollandais à la Constitution de 2005.


Hors sujet, mais puisque vous nous y invitez et puisque cette vieille affaire de 2005 ressort comme un point godwin, je vous invite à regarder les résultats complets des référendums sur le TCE,

vous avez :

L'Espagne a voté « oui » lors du référendum consultatif du 20 février 2005. Les Cortès espagnols ont confirmé ce vote.
« Sí » (pour) : 76,73 % (10 804 464 électeurs)
« No » (contre) : 17,24 % (2 428 409 électeurs)
Blancs et nul : 6,03 % (849 093 électeurs)

La France a voté « non » lors du référendum du 29 mai 2005.
Résultats définitifs validés par le Conseil constitutionnel :
« Oui » (pour) : 12 808 270 voix (45,33 % des suffrages exprimés)
« Non » (contre) : 15 449 508 voix (54,67 %).
Blancs et nuls : 730 522 voix (2,52 % des votants).

Aux Pays-Bas, vote contre le traité lors d'un référendum consultatif, le 1er juin 2005
Pour (« voor ») : 38,4 % (2 940 730 électeurs)
Contre (« tegen ») : 61,6 % (4 705 685 électeurs)

Le Luxembourg a voté « jo » (oui) à 56,52 % (109 494 voix) des suffrages exprimés le 10 juillet 2005, 13e État à ratifier (le Parlement luxembourgeois a entériné les résultats du référendum fin 2005).
Pour : 56,52% (109 494 électeurs)
Contre : 43,47% (84 221 électeurs)

(source Wikipédia : http://fr.wikipedia.org/wiki/Trait%C3%A9_de_Rome_de_2004 )

Total pour : 10 804 464 + 12 808 270 + 2 940 730 + 109 494 = 26 662 958 électeurs européens

Total contre : 2 428 409 + 15 449 508 + 4 705 685 + 84 221 = 22 667 823 électeurs européens

(Refaites les calculs, et signalez toute erreur de ma part)

En 2005, le peuple était donc (légèrement mais tout de même) du côté du OUI ! (4 millions de voix d'avance)

Ce qui est vraiment choquant pour moi dans cette affaire, le "BUG" dont vous parlez, c'est que du fait du NON français le vote n'a eu lieu que dans 4 pays

Une fois le résultat du vote français connu (le NON hollandais était superflu mais vu la date rapprochée il était impossible de l'annuler), les autres peuples d'Europe n'ont pas à eu à se prononcer que ce soit par référendum ou par le biais de leurs mandataires (selon les règles qu'ils ont fixé dans leurs constitutions respectives) ou alors "pour du beurre" comme l'ont fait les courageux luxembourgeois.

Solution simple et démocratique : remplacer ce système archaique de référendums nationaux à la tête du client par un référendum dans toute l'europe

Je ne comprends pas pourquoi les gagnants du 29 mai n'ont pas fait sienne cette proposition (que Cohn-Bendit avait fait dès 2004 !). Je parle de ceux des gagnants qui ne sont pas souverainistes évidemment. Une fois le TCE jeté à la poubelle, ils avaient la main pour proposer une alternative, et changer le mode de scrutin était selon moi le meilleur moyen de s'assurer que la nouvelle constitution respecte mieux les aspirations du peuple européen !

La suite de l'histoire, on la connait :
- trois OUIstes (Sarkozy, Royal, Bayrou) en tête de la présidentielle de 2007 avec Le Pen comme "champion du NON"
- en fait de plan B, un traité de Lisbonne moins démocratique tant dans son élaboration (marchandage Sarkozy-Merkel vs Convention pour l'avenir de l'Europe) que dans sa ratification (référendums qu'en Irlande)

Si l'objectif était d'attérir dans les poubelles de l'histoire en tentant d'entraîner l'Europe avec elle, on peut dire en deux mots : MISSION ACCOMPLIE !
Consternant ! Le mot peuple se prête décidément à toutes les contorsions mentales ! Si un ne suffit pas pour la démonstration, on peut toujours en prendre un petit échantillon bien choisi. Une sorte de méta-peuple sur mesure.
Les pays où on n'a rien demandé au "peuple" sachant pertinemment qu'il dirait non, on les met où ? Dans vos poubelles ?
Ben non, on les fait voter, on fait voter tout le monde !

Bien sûr le peuple risque de mal voter, mais c'est toujours ça le problème avec la démocratie...
On les a pas fait voter de peur qu'ils disent non, entraînés (encouragés?) par l'exemple français. Auraient-ils VRAIMENT dit non? Je pense que ceux qui nous gouvernent sont beaucoup mieux informés que nous sur l'état réel de l'opinion publique, j'ai donc tendance à penser que les électeurs auraient effectivement dit non.
Euh pardon, mais si ceux qui nous gouvernent étaient bien informés de l'état réel de l'opinion public, Chirac n'aurait jamais décidé de faire un référendum sur la constitution européenne qui avait une chance infime de passer ! (règle de l'unanimité)

Ce message a été supprimé suite à la suppression du compte de son auteur

- La règle de ratification était l'unanimité des représentants. Le peuple français (notamment) a donné mandat à nos représentants pour ne pas ratifier le TCE ; ils ont recopié le TCE et l'ont ratifié sans demander au peuple

Ce n'est pas une simple copie, le traité de Lisbonne contient toute une série de reculs par rapport à la constitution européenne :

http://lipietz.net/spip.php?article2065

- Puisqu'une petite partie seulement du peuple européen a pu voter, on ne peut pas en tirer de conclusion sur le souhait du peuple entier

Oui, donc conclusion ? Il faut défendre en 2012 l'idée que la prochaine fois il y aura un référendum pan-européen !


- Pour une Constitution, il faut une majorité bien supérieure à 50% (disons 75-80 %), car c'est un socle voué à être stable pendant des décennies

D'accord sur le principe, mais 80% ça me parait énorme ! ça revient à graver la constitution dans le marbre.


- L'Irlande a d'abord voté NON ... on l'a fait revoter jusqu'à ce que OUI s'en suive

A ce propos, comme je suis taquin, j'ai une devinette pour vous. Qui a dit ?

« On trouverait bon, un des partenaires venant à faire défaut, de renoncer à tout, en particulier à la volonté que nous portons en nous de faire l’Europe ? N’ayons pas honte de ce traité. Déjà, il va au-delà de la situation actuelle, il constitue une avancée. En tant qu’homme de gauche, je souhaiterais me tourner un instant vers certains de nos amis (l’orateur se tourne vers les travées communistes) pour leur faire entendre que ce traité est un compromis de gauche : pour la première fois, dans un traité de cette nature, des mesures d’encadrement du marché sont prévues (…) Aucune cause franco-française, à plus forte raison aucune cause de lutte politicienne ne parvient au niveau auquel se situent les enjeux de ce traité. L’intégration représente un plus pour nous ; la construction de la nation européenne est un idéal qui nourrit notre passion. Nous sommes fiers, nous sommes heureux de participer à cette construction. Nous sommes fiers de savoir qu’il va en résulter des éléments de puissance, qu’un magistère nouveau va être proposé à la France, à ma génération, dans le monde futur, qui est monde en sursis, injuste, violent, dominé pour l’instant pas une seul puissance. »

….. l’auteur : Jean-Luc Mélenchon, au Sénat, le 9 juin 1992, lors du rejet du traité de Maastricht par le Danemark !


Source : le NPA
Mélenchon n'a jamais dit qu'il avait toujours eu raison. Il a déclaré à plusieurs reprises de pas chercher à être un modèle. Il est humain, il a fait des erreurs.

Par exemple, dans la vidéo suivante http://www.dailymotion.com/video/xfkh8a_melenchon-pg-et-ecologie_news, il déclare, à propos d'écologie :

"Ce qui ne va pas, [sous-entendu avec ce qui j'ai fait dans le passé] c'est que c'est vrai, nous, la gauche, et des gens comme moi en tête, c'est vrai, j'ai été longtemps de culture béton et électricité. [...] Mais pourquoi serais-je plus stupide qu'un autre ? Pourquoi ne comprendrais-je pas que c'est la catastrophe qui s'avance, et que la même cause qui a produit la crise du capitalisme est en train de produire la crise écologique. Le capitalisme est par définition court-termiste. Il ne voit pas à long terme."

C'est vrai, Mélenchon, comme beaucoup de gens de gauche encore aujourd'hui, a soutenu l'Europe libérale, en n'y retenant que le mot "Europe", qui, au début des années 1990, représentait un bel avenir de coopération entre des États, et le rêve de la création d'une puissance qui pourrait contrer les États-Unis, après des décennies de tensions liées aux guerres et à la guerre froide.

Mais, depuis, Mélenchon a, comme beaucoup de socialistes de l'aile gauche du PS, ouvert les yeux sur l'urgence de la situation socio-économique et écologique dans le monde. Il reconnaît bien évidemment ses erreurs du passé ; oui, il a été socialiste au PS. Et il n'est aujourd'hui plus dupe : croire, comme le PS et Europe Écologie, que l'on peut mettre des pansements sur le capitalisme, est un leurre. Pire : cela arrange le capitalisme, cela le fait survivre.

En tout cas, si les gens qui veulent le couler n'ont comme seule arme que l'exhumation de vieux discours du début des années 1990... C'est plutôt mauvais signe pour eux...

Par ailleurs, une partie du NPA s'est jointe au Front de Gauche, non seulement son aile Gauche Unitaire, mais aussi le NPA en tant que tel, pour les élections cantonales. C'est le cas dans les Alpes de Haute Provence : http://partidegauche-villeurbanne.over-blog.net/article-le-front-de-gauche-le-npa-et-la-fase-passent-un-accord-pour-les-cantonales-dans-le-04-60845336.html
oouuuu. pas de reponse de Jean-Michel Fayard...pourtant il avait tout ecrit en rouge et tout...

PS: ok bien vu la citation, mais c'est vrai qu'un truc qui date de vingt ans, ca fait pas avancer les choses....
Je vous conseille la lecture de "Qu'ils s'en aillent tous! Vite, la révolution citoyenne". Mélenchon avoue (sans qu'on ait besoin de le torturer) qu'il a été fédéraliste pendant longtemps. Il explique comment les évènements de 2005 l'ont amené à changer.
Monsieur Fayard je ne comprends pas vos calculs, qui ne reposent sur rien dans notre système électoral. Si vous théorisez sur un nouveau système électoral à chaque élection, vous croirez toujours avoir raison. Si je vous suis dans votre logique et que je déclare que les abstentions records dé-légitiment le pouvoir élu, j'aurais peut-être raison, sauf que les abstentions ne comptent pas dans les résultats. A juste titre d'ailleurs.

Maintenant mettez-vous une seconde à la place de quelqu'un comme moi. Je me suis opposé à la mise en concurrence des salariats européens entre eux. Je me suis opposé au dumping fiscal, social, écologique. Pour simplifier je voulais une Europe de la coopération et du progrès social et écologique, on m'a proposé une Europe de la concurrence et des marchés financiers. J'ai voté contre et j'ai gagné.

Imaginez le choc de voir les deux partis majoritaires, le centre et une partie des Verts faire passer le Traité de Lisbonne, par leur vote pour ou par leur abstention. Trahir ainsi le référendum constitutionnel a constitué un point de rupture démocratique.

Voir seulement un an après sa ratification les conséquences néfastes de l'orientation politique du Traité de Lisbonne se confirmer dans la crise financière, fut tout bonnement atterrant. Je pense aux libéraux cyniques qui ont déclaré que la crise était une formidable opportunité pour faire passer les "réformes", tout en renflouant les banques. C'est en effet à ce moment qu'on nous a effrayés sur les déficits publics, en oubliant de préciser que ceux-ci venaient d'abord de la diminution des recettes, et non pas d'un excès de dépense.

Alors lorsqu'une femme comme Eva Joly dénonce l'accaparement des richesses par la BNP, ça donne de l'espoir. Elle connaît très bien la face cachée des banques, son expérience sera précieuse pour peu qu'elle ait l'intelligence politique de faire un programme commun avec ceux à gauche qui défendent l'intérêt général.
Pour simplifier je voulais une Europe de la coopération et du progrès social et écologique,

Et cette Europe de la coopération, du progrès social et écologique, vous la trouvez dans le traité de Maastricht ?
C'était cela la vraie question : quelle stratégie pour sortir de Maastricht-Nice ?
http://lipietz.net/spip.php?article1893

L'Europe se construit par les crises - en 2012, il y a une chance historique à saisir : Merkel veut absolument pérenniser le fonds de solidarité européen contre les défauts de dette souveraine. Pour cela elle a besoin d'abroger Lisbonne. Mais Merkel et les nuls qui nous gouvernent veulent s'en tenir à une réforme à minima du traité de Lisbonne, bien loin de vos aspirations.

Ce que je propose, c'est d'imposer en 2012 l'exigence démocratique de ratification par un référendum pan-européen. Cela permettrait à mon avis de forcer les gouvernements à accoucher dans la douleur d'un projet à la hauteur des enjeux que la grande crise met en lumière. Autrement ce sera NON, NEIN et NO dans 21 langues officielles.

Donc vous avez raison, aujourd'hui mes calculs ne reposent sur rien et c'est bien dommage, mais c'est pas une fatalité. Aujourd'hui le parlement européen est bien élu au suffrage universel direct. Il faut savoir qu'en 1957 la France avait exigé qu'ils soient simplement nommés parmi les députés nationaux. L'avancée démocratique a bel et bien eu lieu, pourquoi n'en irait-il pas de même aujourd'hui ?
Sarkozy n'est pas De Gaule, et vous n'êtes pas le démocrate que vous pensez être, voila pourquoi.
(sans rancune, je ne suis pas non plus le démocrate que je souhaiterai être)

néanmoins, si vous voulez que les choses changent vraiment, rejoignez le front de gauche ou pourquoi pas le NPA...(mais franchement restez a l'écart du PS et d'Europe Écologie car vous allez être déçu du soit-disant changement...la vie est courte...)
Oui, la politique est devenue un métier, et les politiciens des professionnels. Et depuis le droit de vote n'a plus aucune valeur, et notre bien belle démocratie non plus. C'est dommage, des milliers de gens sont morts pour elle et on y a tous cru.
Cette émission est révoltante pour ça. Elle met en lumière le fait qu'il n'y a pas d'exception verte. Au même titre que le passage de Mélenchon chez Drucker a révélé que tout ce qui nous avait séduit chez cette "vraie gauche" n'était qu'une posture de professionnel.
Ils parlent de "différenciation" comme on parle de "parts de marché", et tout le monde trouve ca normal. Moi ca me fait rire ou ca me donne la nausée, ça dépend des jours...
Je continuerai donc de me retenir au prochaines élections. Je n'apporterai pas ma caution à cette mascarade.

(presque) rien à voir, un petit cadeau pour rigoler : http://www.mediapart.fr/files/Areva-mediapart.jpg
Hello a tous,

En préambule, merci à Didier Porte qui m'a fait beaucoup rire et a Mr Lipietz qui à de l'humour.

J'en arrivait comme vous ces derniers temps à essayer de voir si E.Joly pourrait devenir présidente, ayant mis de coté les idées politiques n'ayant pas suffisamment de connaissance, et je m'aperçois qu' A.Lipietz, E.joly, et sans doute les verts en général focalisent leurs regards sur la forme et non le fond (vers 35 min) "l'accent et son age c'est ça son problème" et après tout un couplet sur : "est ce qu'ils veulent un mitterand après un sarkozy sautillant" on est quand même dans le marqueking pur et dur là, c'est vraiment qu'un produit même pour eux. Et en définitive ils semblent peu à parler du contenu et beaucoup du contenant. Eva joly est une bouteille de Coca, j'ose le dire.

Quand au terme de populiste qui semble attirer de plus en plus de monde ces derniers temps, je ne vois pas non plus le soucis, dans le miscrocosme médiatique c'en est peut-être un, mais en dehors de au comptoir du coin, je suis pas sûr.

En tout cas émission très agréable, merci.
Sur l'accusation de populisme, pourquoi n'assument-ils pas une bonne fois pour toute en disant :
"je préfère être du côté du peuple que du côté de l'élite, et si cela vous pose un problème, tant pis pour vous." ?
Le fait, pour Liepitz, d'avoir été mauvais en son temps le qualifie-t-il pour donner des enseignements aujourd'hui ?

A voir sa prestation, je suis loin d'en être persuadé...

Qu'Eva Joly ait besoin de quelques conseils professionnels en matière de communication, c'est une évidence.

Sa "zone proximale de développement" en cette matière lui permettra-t-elle de ne plus se planter, j'en doute un peu...

Il me semble que Cécile Duflot aurait beaucoup moins de travail à faire sur elle-même pour parvenir à être une candidate digne de ce nom.

S'il faut investir dans des séances de coaching chez les verts, autant que ce soit pour elle.
C'est pas Eva Joly qui est mauvaise à la télé, c'est la télé - que je n'ai plus depuis des années- dans son ensemble qui relève de la nullité absolue.
Que Nadine Morano soit bonne à la télévision, suffit d'ailleurs à prouver le niveau de médiocrité de cette dernière.
Que ASI ait été viré aussi d'ailleurs :-)
Ouch...

L'évocation par Lipietz de la mort de sa compagne fait très mal.
Parce qu'on sent qu'il n'est pas dans le discours électoral ou politique, mais dans celui du type qui a souffert...
"Pourquoi les vers sont-ils si mauvais sur les plateaux télé ?" -

Rhôôôôôôôô...
Parce qu'ils bouffent les tables en bois ?
Quelle déception que le débat se focalise sur le cas Eva Joly !
J'avoue que j'ai mauvais fond : quand j'ai lu dans l'intro "le débat politique traditionnel, version Yves Calvi ou Arlette Chabot, est-il compatible avec l'expression d'idées originales ?", en gros que semblait se discuter la légitimité du débat contradictoire (en particulier débat médiatique) comme dispositif démocratique, je me délectais de voir ce qu'allait en faire Schneidermann, fervent partisan du débat contradictoire (souvenons nous de l'"affaire Bourdieu"). Bah il évite la question.

Caramba, encore raté !
... et on voudrait les lui ôter.

Elle a les couilles de dire des évidences que tout le monde a en tête. Evidemment que les 8 milliards de profits dans la poche des actionnaires de la BNP posent question lorsqu'on met en parallèle les restrictions budgétaires dans des postes aussi importants que l'éducation et les sacrifices qui sont demandés aux Français en matière de salaires, de droits sociaux, à cause de "la crise".
Ce n'est pas du populisme de dire que les banques génèrent des richesses démesurées, mal réparties et qu'elles sont incapables de s'assumer en tant que responsables directs de cette crise : c'est du simple bon sens. Et ce n'est pas un quelconque populisme mais a contrario, l'auto-censure et la langue de bois généralisées chez les élus qui sont en grande partie responsables de la désaffection des citoyens pour la politique.

A bas la dictature des coaches et conseils en communication, ces boutiquiers frileux avec leur prétendue science infuse de ce qui choque les Français ou de ce qui les caresse dans le sens du poil. Denis Pingaud disait que le discours d'Eva Joly rapporterait plus de voix à Besancenot qu'au Verts, d'abord qu'en sait-il, et au nom de quoi s'interdirait-on d'aborder certains sujets pour la seule raison qu'ils "appartiennent à la boutique d'en face" ?

Le problème de la politique en France, ce n'est pas le manque de tact ou de politiquement correct. Des langues de bois qui remuent mollement, des couleuvres avalées, des saletés mises sous le tapis juste pour contenter certains, on en a à longueur de journée. Le problème de la politique en France, c'est le manque de leaders qui savent regarder la réalité en face, pointer du doigt les problèmes réels et remettre en cause le système pour engager les transformations qui s'imposent.

Des "bourdes" comme celles d'Eva Joly chez Calvi, moi j'en redemande. Elles sont salutaires pour la politique de ce pays !
Eva Joly a été magistrate, sa posture est celle d'un magistrat qui écoute, interroge et reste en retrait. Quand un magistrat, qui est là pour dire le droit, est mis en difficulté sur une question de droit, il temporise, réfléchi et remet en question son raisonnement car au moment de décider il n'a, en principe, pas le droit de se tromper. Sa décision une fois rendue peut-être contestée et dans cette hypothèse ce n'est plus lui qui en a le contrôle mais un autre magistrat qui confirmera ou infirmera sa décision. Dans la première hypothèse, sa décision prend davantage de hauteur et revêt une portée plus large, dans la seconde l'erreur de droit met à terre le raisonnement du magistrat qui n'a pas la possibilité de se reprendre. Ce n'est pas sans conséquence dans l'esprit de ce magistrat. La posture est donc de prendre de la distance face à une difficulté.

Cette posture se veut objective et indépendante de toute influence politique (je dis le droit tel qu'il existe, je ne le fais pas, tout au plus je peux l'interpréter.) C'est une culture, c'est un engagement, c'est une vocation qui à mon sens sont contradictoires avec la "compétition" électorale ultra médiatique qu'est la présidentielle même si le président de la république est le premier magistrat du pays.

Cette contradiction est d'autant plus évidente aujourd'hui que cette compétition est devenue totalement dépendante de la communication : Eva Joly a baigné dans la culture du fond (le problème) qui induit la forme (les textes de loi qui répondent au problème) alors que la communication baigne dans la culture de la forme (comment les choses - ou le rien - sont dits) qui sert le candidat et non pas le fond (le programme politique.)

Eva Joly ne peut pas être une bonne communicante car elle est habituée à utiliser la forme au service d'un problème et non pas pour mettre sa personne en avant. Elle est en décalage et ce serait bien que nos politiques pense à cette posture qui est infiniment plus saine.

Je suis surpris que cette culture de magistrate qu'a été Eva Joly n'ait pas été évoquée pendant l'émission.
Si le coup de changer les invités au dernier moment devient récurrent il reste une chose à faire. Pourrir l'émission. Poliment, mais fermement. Ce mettre hors débat tout en essayant de parler de ses propositions.
Le poids de l'invité comme celui du sujet débattu et très important. Il faut voir le nombre de débat en forme de thérapie géante pour la gauche, le poids médiatique des minus type Valls Colomb et cie du PS qui sont invités quotidiennement et uniquement pour briser leur propre parti sur tout les sujets. L'humiliation des "moins copains" ou des moins puissants, par exemple mardi soir Chabot a allumé 10 fois Duflot sur "sa" fatigue. Il faut discréditer immédiatement tout ce qui s'écarte un poil de ce merveilleux système qui finira par faire notre bonheur. Même Jacques Julliard vient de craquer il n'y croit même plus aux conneries qu'il a raconté pendant des années coincé entre des pubs Rolex et des baraques à 2 000 000 d'euros.
1000 merci à Didier Porte pour cette très bonne chronique !
Bonne émission ! Merci :)
ce liepietz il n'a toujours pas atterri,putain il est a coté du banc le mec,3 plombes pour repondre a DS,loin d'etre con en plus mais un peu a l'ouest
Cette émission m'avait fait sortir de mes gonds. Je ne les ai pas trop retrouvés depuis.

Cependant, ces accusations de "populisme", dont il apparaît de plus en plus qu'elles sont des automatismes, des éléments de langage servant de "contre-feux" (cf. Yéti @ Rue89) m'ont donné l'envie de revendiquer le populisme comme étant une attitude bonne et positive.
Et puisque le populisme possède une face obscure, que celle-ci s'appelle désormais POPULACISME.

Redéfinition du populisme, redéfinition de la populace et définition du populacisme, pour la mise au point d'une contre-insulte au pouvoir tout aussi déstabilisant que l'injure originelle. Pour que les Morano enragent : POPULISTE vs POPULACISTE... Relancez-leur leurs crottes à la figure, avec du puol en plus ! Yo !
Pour la comparaison Eva joly, cécile Duflot.
C'est injuste pour Eva joly, car ses interlocuteurs sont très différents. Ce n'étaient pas des chiens qui aboent des idioties, mais ils restaient suffisant dans les questions fonds malgré tout.
Arlette Chabot
Les Chabot-Rohan sont une vieille famille de nobles
devise « Roi ne puis, prince ne daigne, Rohan suis ». En clair: Je ne suis pas de sang royal, cela ne m'intéresse pas d'être prince, je suis Rohan.

La Maison de Chabot a pour origine le Bas-Poitou.
François Marie Arouet, dit Voltaire originaire d’un petit village du nord du Poitou.

En 1726, au théâtre, Voltaire fit une remarque habile au Chevalier de Rohan, un jeune noble, qui comprit que Voltaire le méprisait. Pour se venger, Rohan fit rosser Voltaire par ses gens, tandis qu'il regardait la bastonnade de son carrosse. Bien qu'il n'ait pas été très athlétique, Voltaire prit des leçons d'escrime et voulait provoquer Rohan en duel. Pour éviter une affaire, la puissante famille de Rohan fit publier une lettre de cachet et Voltaire fut arrêté et jeté à la Bastille. Il fut relâché contre la promesse qu'il quitterait le pays et irait en Angleterre.

Wikipédia: la maison de Rohan http://fr.wikipedia.org/wiki/Maison_de_Rohan
Wikipédia: la maison de Chabot: http://fr.wikipedia.org/wiki/Maison_de_Chabot
http://www.visitvoltaire.com/f_voltaire_bio.htm
J'ai regardé cette émission avec Eva Joly, J.F. Kahn d'un côté et N. Morano. J'ai trouvé cette dernière d'une arrogance insupportable dans le rôle de l'aboyeuse de service. Même J. F. Kahn était inaudible tant N Morano parlait fort et je me suis demandé si ce déséquilibre dans ce que l'on entendait ne tenait pas à un réglage particuliers des micros...Est-ce possible? est-ce une pratique qui peut exister pour donner la préséance à un interlocuteur plutôt qu'à un autre?
Je suis assez d'accord avec le fait que la posture décalée d'Eva Joly est plutôt un avantage et quand on voit s'exciter les autres autour d'elle, on se dit qu'ils ne jouent pas dans la même catégorie. Ces "maladresses" médiatiques montrent qu'elle n'est pas dans le moule et ça la rend sympathique. Cela dit, je me demande si ma perception est si largement partagée. On aime bien les joutes verbales dans les débats télévisés, et on aurait pas le président qu'on a si les français étaient plus sensibles au fond qu'à la forme. Vous me direz le vent à tourner, j'attends de voir...

L'autre aspect mis en avant par Denis Pingaud, c'est qu'elle n'est pas bonne sur les fondamentaux écologistes, bref qu'elle ne parle pas à son électorat. En plus, en allant sur le terrain du "faire payer les riches", elle fait la promotion et Mélenchon et de Besancenot. A voir, de par son programme, à gauche mais pas à l'extrême gauche, et son style plus posé, c'est sur le terrain du parti socialiste qu'elle se place. Si on ajoute sa posture éthique, dont peu d'hommes ou de femmes politiques peuvent se prévaloir, elle pourrait bien donner la migraine aux ténors du PS. Si on ajoute à ça le caractère atypique de sa présence médiatique, on a peut être quelques ingrédients intéressants.

Et si ce décalage aux normes médiatiques, autant sur la forme que sur le fond, parce qu'il symbolise un changement n'était pas finalement un mode de communication politique efficace ?
Emission instructive sur ... la propagande politique .
Je n'ai pas vu la vidéo, mais j'ai lu l'article de l'évènement:
http://www.arretsurimages.net/contenu.php?id=3530

Je suis désolé, mais Morano est tout simplement insupportable, inaudible avec des arguments démagos ridicules, comme "moi je pense aux employés de la BNp madame joly".
Honnêtement, qu'elle prenne les spectateurs pour des idiots, si elle veut, mais qui tombe encore dans ce genre de panneau?
Elle ne convainc que les jeunes UMP :)

Si les français ne font plus confiance en leurs politiques, c'est bien à cause de ce genre de pratique.
C'est pourquoi je dirais que si on a l'impression qu'elle se fait écraser dans le débat, c'est uniquement si on utilise les critères d'une politique de com qui a échoué et qui prend les citoyens pour des idiots.

Eva joly a très bien fait de ne pas répondre aux provocations. Ses interlocuteurs se sont enfoncés tout seuls eux même, par leur ridicule agressivité.
Qui sort grandit du débat? Celui qui insulte et agresse bêtement, ou celui qui a l'intelligence de ne pas répondre et entrer dans des combats de coqs de politique politicienne sans intelligence?

Elle n'a pas de coach? Tant mieux il ne faut pas qu'elle en ai!
Elle ne sait pas répondre aux provocations dans ce genre de débat télé? Tant mieux elle apporte une différence!

Je trouve au contraire que sa sincérité, la rende vraie, avec ses défauts. Et du coup elle inspire bien plus confiance, que les pros de la com qui parle des heures sans rien dire.

La seule chose à retenir pour Eva Joly: C'est de ne pas venir à ce genre de débat, en étant un peu fatigué. Seul le fait de bafouiller peut lui nuire.
Mais sinon il ne faut rien changer! Car si c'est pour ressembler à tous les autres, elle ne convaincra pas les citoyens, et les laissera avec les mêmes démagos insupportables...

Bon courage à elle.
Mais un peu de sincérité et de vérité dans ce monde de requins politiques, je trouve ça très encourageant!
Preums !!! Evidemment je n'ai pas encore vu l'émission. Me faudra-t-il comprendre qu'Eva joly s'est fait piégée par le dispositif de "mots croisés". Rien d'étonnant si c'est le cas, les journalistes favorisent leurs politiques à eux. C'est-à-dire ceux dont ils s'imaginent à leurs ordres avec tout le courage qui les caractérise. Si Eva Joly doit prendre un coach, pourquoi pas Mélenchon ? Je sais il n'est pas coach, mais je l'ai déjà écrit je ne sais où, je les vois bien ces deux-là travailler ensemble. Madame Joly que faites-vous avec les Verts, alors que le Grenelle de l'environnement vient d'être définitivement et officiellement enterré, puisque le projet confié à Kosciusko-Morizet exclut le problème de l'énergie ?

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