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Commentaires

Le numérique sifflera trois fois

Ils n'y avaient tout simplement pas pensé. Les concepteurs des premiers wagons de chemin de fer, au XIXe siècle

Derniers commentaires

La seule ville d'Ile-de-France ( picarde) qui ait conservé une partie de son cachet ancien est aussi celle qui a refusé le chemin de fer...: Senlis.
Plus ou moins de journalistes, c'est un vaste débat....

Beaucoup plus d'information à traiter, c'est vrai. L'émergence de l'Internet of Things, crée une quantité de sources incroyables.
La médiation technique et l'effacement de la vie privée seront aussi des sources exploitables.
Se posent ensuite les problèmes de:
- la récolte,
- la structuration,
- l'analyse
- la présentation
- la consommation
de 'linformation.

A vue de nez, je parie sur les machines pour 99% de l'activité dans tous ces secteurs. Même la consommation (comme pour le trading à haute Fréquence).
Il va donc falloir rapidement redéfinir les termes "journalistes" et même "consommateurs".

En extrapolant un peu, le constat pourrait être: La vie carbonnée est en train d'inventer la vie "siliciumisée".
La seule chose qui pourra arreter la vague, ce sont les notions de peak oil / Peak all
(appel du pied, vous voulez pas inviter l'auteur de "l'age des low tech" ? :o) )

A ben oui, quand on ouvre les wagons, il faut les ouvrir pour de bon :)
[quote=DS]Les concepteurs des premiers wagons de chemin de fer, au XIXe siècle, n'avaient tout simplement pas pensé à permettre la circulation des voyageurs entre les wagons, permettant ainsi l'apparition du "train" à proprement parler.
À proprement parler, la circulation entre les wagon n'a pas grand chose à voir avec le mot «train». De plus, c'est une analogie assez mauvaise, la circulation des voyageurs n'augmentant que le confort à l'utilisation. On pourrait par ailleurs très bien s'en passer.

Le chemin de fer, depuis son n'invention n'a pas apporté d'autre solutions que ce à quoi il servait à ses débuts: transporter des produits ou des personnes d'un point A à un point B. On a juste progressivement amélioré son efficacité, sa contenance, sa vitesse et son coût.

Le cinéma des Lumières est plus intéressant, car c'est une invention de concept de base (et non une application comme le chemin de fer) comme internet. Internet permettait à deux ordinateurs distants de communiquer et travailler ensemble. Le cinéma est une technique permettant de capter une séquence d'images et la rediffuser en donnant l'impréssion d'animation. Dans les deux cas, on pouvait se poser légitimement la question: à quoi ça sert? C'est les applications et leur importance qui vont faire passer l'invention du rang de curiosité technique ou scientifique au rang d'invention majeure. Pour internet ce sera l'e-mail, le web, la téléphonie, le chat, le paiement en ligne, les réseau sociaux, @si et tant d'autres. Pour le cinématographe ce sera le cinéma, la télévision, la vidéo, la téléconférence, la télésurveillance, le documentaire, le porno, le jeu vidéo, loft story, youtube, twitch et tant d'autres…

Mais surtout je ne vois pas bien là où on veut aller: Internet a 50 ans, ses applications l'ont consacré au rang d'invention majeures. S'il reste et restera toujours des applications à trouver, la révolution numérique a déjà eu lieu. Les questions que l'on se pose aujourd'hui c'est si on doit l'appliquer aux rares secteurs qui n'en ont pas été boulversés. Autrement dit la bataille a eu lieu et internet a vaincu, il reste juste à nettoyer quelques poches de résistants à droite et à gauche.
Sur la supposée phobie des chemins de fer, lire J-B Fressoz, L'apocalypse joyeuse, p. 21-25, travail d'historien qui démonte le "mythe" de la supposée dénonciation des dangers du train pour la santé : c'est une invention du XIX et du début XXe, reprise largement en choeur par médias et lobbies pas toujours bien intentionnés, alors qu'une telle phobie n'a jamais existé, à la différence des pétitions et plaintes qui, elles, portaient sur les très nombreux accidents ferroviaires (surtout pour les employés) aux débuts du rail.
Je me souviens avoir assisté il y 4 ou 5 ans à un débat ou figuraient Rue 89, Mediapart, sur la planche de salut numérique pour la presse censée être représentée par les smarphones et tablettes. Une fausse prédiction de plus. La presse va continuer sa mutation et dans 10 ans prendra un visage qu'on ne peut prévoir aujourd'hui car, c'est vrai, les usages concrets du numérique de la presse sont encore à trouver. Peut-être que la prochaine innovation, l'encre numérique qui permettra de plier et ranger une page flexible dans sa poche trouvera des applications innatendues. En attendant, la presse est mal en point. Trop de grands médias en France sont aux mains de grandes fortunes. L'investigation manque de moyens, les lanceurs d'alertes sont mal protégés. L'indépendance de Mediapart et Arrêt sur images qui dépend de nous, les abonnés, repose sur la notoriété de leurs fondateurs Edwy Plenel et Daniel ;-) et la confiance que nous leurs faisons. Tous les autres peinent à survivre ( Reporterre, Hexagones, etc.).
Alors qui pigeonne qui ? J'ai pas trop compris ... ni le parallele entre wagon et internet , innovation et réflexion .
http://grosse.fatigue.free.fr/causetoujours/spip.php?article677

Rien à voir avec la chronique de ce matin.
A part la Suisse et le Japon,quand on voit l'état de délabrement des chemins de fer dans le monde (et chez nous),
cherais "le numérique",je m'inquieterais...
Autre question d'importance, que deviendra la nostalgie du train électrique chez nos futurs anciens bambins biberonnés au numérique ?
" A terme, les usages commandent toujours" ( D.Schneidermann) " Aussi longtemps que nous nous représentons la Technique comme un instrument, nous restons pris dans la volonté de la maîtriser. Nous passons à côté de l'essence de la Technique." ( M.Heidegger).

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