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"Le label bio ne dit pas que c'est bon pour la santé"

8 milliards d'euros de chiffre d'affaires, en 2017, en France, dans le secteur du bio. Indéniablement, les produits bio ont prospéré sur des médias largement favorables et un certain air du temps. Mais leur succès considérable a aussi conduit les mêmes médias à s'interroger. Et si la nourriture bio n’était pas forcément toujours si bonne qu’on le dit, ni pour l’environnement, ni pour la santé ? Quelles pratiques de production recouvre le label bio européen AB? Pour répondre : Guillaume Riou, agriculteur céréalier et éleveur bio dans les Deux-Sèvres, secrétaire national de la Fédération nationale pour l’agriculture biologique (FNAB). Et Daniel Sauvaitre, arboriculteur fruitier, président de l’association nationale pomme-poires, qui regroupe des producteurs bio et des producteurs en Vergers éco-responsables. Et pour comprendre l'échec des Etats généraux de l'alimentation sur la question de la transition agricole, voir notre article.

Derniers commentaires

Les 2 invités sont intéressants malgré quelques approximations.

Mais, ce qui manque à cette émission, c'est une enquête journalistique sérieuse sur les différents types d'agriculture : bio, raisonnée, éco-responsable...

Qu'est-ce qui est autorisé ou interdit pour chaque "label" ? Quels sont les parts des différents types d'agriculture selon les produits ? (céréales, fruits et légumes...).

Sinon, on a que la version des 2 invités qui connaissent leur sujet(mo=iuex que les journalistes) mais qui sont avant tout les représentants de leurs lobbys respectifs...


Pour ma part, je ne suis pas du tout un intégriste du bio. Mais, je trouve que c'est le seul label avec des critères rigoureux et vérifiés de manière indépendante.

Concernant les vergers éco-responsables, je ne suis pas convaincu : quelle indépendance ? En gros, si les traitements "bio" ne marchent pas, on passe au conventionnel. Je serais OK sur le principe car, comme dit précédemment, je ne suis pas un intégriste du bio. Mais j'ai peu confiance dans ce label issu de l'association naionale pomme_poires...

Donc, il faudra plus qu'une campagne de com pour me convaincre.


Sinon, sur le bio, la principale critique qui lui est faite dans cette émission (et par les tenants de l'agriculture conventionnelle), c'est, en gros, qu'il n'est pas assez bio. C'est un peu gros, je trouve.


Aux jeunes journalistes , femmes en particulier, de grâce, apprenez à articuler  ! Parler, y compris en vidéo, est un métier qui s'apprend... aller à des cours de théâtre avant de parler avec micro ! MERCI ! fpb

De bonnes interventions de Daniel Sauvaitre, dommage qu'il n'ait pas plus la parole et soit coupé un peu trop rapidement dans ses interventions.

A souligner, le sulfate de cuivre dans la bouille bordelaise utilisée par les agriculteurs biologiques est produit industriel (un produit chimique "synthétique", non-"organique").

En tant que chimiste il me semble qu'opposer produit naturel à produit de synthèse est un non-sens du point de vue de la toxicité. Il pourrait être intéressant d'avoir un ou deux chimistes/scientifiques dans les débats impliquant la toxicité et la question des produits chimiques (pesticides, fongicides, etc...).
Quand on parle de l'utilisation de produit chimique, les questions importantes à se poser sont surtout celles de l'avantage (/inconvénient) que cela procure, des quantités nécessaires, des types de produits employés, de la nécessité de les employer, de l'évaluation de la toxicité, de l'impact sur le long terme de ces produits (qui évalue, comment, pourquoi et pour qui?) et des possibles alternatives.

J’espère que vous ferez d'autres émissions sur ce sujet et aborderez également les questions suivantes : comment peut on favoriser et valoriser l'éthique des producteurs (et méga-producteurs) ou comment peut-on mieux éduquer les citoyens consommateurs ?

Une petite question : Est-ce que l'utilisation d'insectes en grande quantité pour traiter les cultures (à la place de produits chimiques) est régulé ?
Daniel Schneidermann demande si l’on peut imaginer un « super label » plus réellement bio que AB.
Et bien ces super labels existent ! Bio cohérence (défendu par Guillaume Riou) c’est bien, la mention Nature & Progrès (N&P) est encore plus exigeante. En fait plus exigeant ce n’est pas tout à fait juste, N&P à travers sa charte et ses cahiers des charges défend les valeurs historiques de la bio, intégrant des facteurs humains, écologiques, énergétiques, etc. A N&P, pas de concessions avec l’agriculture chimique, pas de serres chauffées, pas de ferme-usines bio, pas de main d’œuvre étrangère exploitée, etc.
Mais, depuis 1991, le Règlement européen encadre l’utilisation du terme « agriculture biologique » (produits disposant de l’Eurofeuille et à titre dérogatoire du sigle AB en France). Historique promoteur de l’agriculture biologique paysanne (avant qu’AB existe), défendant une autre vision de la bio que celle promue par le règlement européen qui favorise la bio industrielle, N&P se voit interdire l’utilisation des mots bio, agriculture biologique, etc. pour parler de sa mention. Cherchez l’erreur, les plus « bio » n’ont pas le droit de dire qu’ils sont « bio » !

L’émission ne manque pas d’intérêt, mais inviter M Daniel Sauvaitre qui défend à la fois une « agriculture raisonnée » (Haute valeur environnementale) et sa conception laxiste de la bio ne facilite pas l’approche de ce dossier complexe.
Pas mal mais parfois très approximatif. Aussi certains sujets, directement liés au bio, m'ont manqué dans cette émissions :
- la promotion (ou non) des circuits courts, dont les AMAP
- le bio et la grande distribution : quelle qualité ? quels enjeux ?
- un regard plus précis sur ce que le politique peut faire pour mieux soutenir une alimentation saine et les agriculteurs eux-mêmes. Il n'y a pas que les normes et les labels (principalement européens, comme précisé dans l'émission) ; des tas d'autres initiatives politiques sont possible, souhaitables. Il y a eut quelques exemples locaux (école, hopital) mais ça aurait été intéressant et pragmatique de les lister et de les expliquer clairement, aux différents niveaux (national, régional et local).
Hmm de la bonne viande bio tué de façon responsable!
Il n'y en a que pour les humains dans cette émission. Les insectes (et ceux qui les mangent), tout le monde s'en fout.
Intéressante introduction, mais vous avez omis l'élément majeur de dénigrement du conventionnel fait la filière bio : j'entends pas là l'association Génération future qui est le bras armé (et camouflé) de la filière bio:
- elle représente régulièrement les intérêts de la filière bio
- au sein même de cette association, les lobbys bios y sont bien représenté et aime à dénigrer le conventionnel (attention, lien dangereux chez UFC Que Choisir, puissant lobby des conventionnels)

Tout cela est tellement vrai que le principal objectif du monde bio quand un journaliste se permet de décrire la réalité, c'est de l'éjecter.

Je suis donc surpris que vous ayez attaqué par une publicité confidentielle alors que les campagnes de Générations Futures font la une de tous les journaux.

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Bonne émission, mais toujours avec les mêmes réserves ...

L'auditeur est-il si idiot qu'il ne peut pas comprendre la différence entre produits chimiques de synthèses comme le glyphosate et produit chimiques de base comme le sel, le soufre etc ... ?

L'auditeur sait aussi que la manipulation en masse de ces produits de base et évidement dangereux, le sel ou le soufre en grande quantité est dangereux et pourtant on en consomme quotidiennement, ces éléments sont même nécessaires à notre équilibre biologique, en revanche personne ne consomme de glyphosate !!!

L'argument de l'agriculteur, affirmant que le soufre est dangereux, pris au sérieux par les journalistes, sans la distance nécessaire et évidente pour relativiser, est totalement idiot !!!

Puis pour finir, Schneidermann, SVP, cessez d'interrompre vos interlocuteurs de façon systématique pour revenir sur des questions qui visiblement considèrent que l'auditeur est "à priori" un imbécile ignare, c'est mal poli et désagréable. Le mieux est de laisser parler pour éventuellement apporter quelques précisions par la suite. Si vraiment un sujet nous échappe, on peut toujours revenir en arrière sur la vidéo pour ré-écouter des passages dont le contenu technique est délicat ... puis les moteurs de recherches peuvent nous aider à comprendre etc ...
Excellente émission, excellents intervenants....
La guerre du bio est commencée, le consommateur vache à lait, crédule, va s'en prendre plein le porte monnaie !!!!
Merci pour cette émission car il est temps effectivement de faire la différence entre la bio qui est un concept politique et le bio industriel, qui est une réappropriation du système capitaliste et de ses pratiques Pour aller plus loin, cet article http://urlz.fr/6kvP
Mais Daniel vous ( enfin Maya si je suis honnête ) qui avez rencontré Pierre Rabhi comment pouvez laisser dire Mr Sauvaitre :
Que « l’ agroécologie serait moins bien que bio » ( il ne le dit pas comme ça mais il les oppose 17.28) ? ce n’est pas qu’une question de chapelle mais bien politique, presque de greenwashing !
Ecoutez Marc Dufumier http://urlz.fr/6kvQ ou lisez ce petit lexique de Colibris http://urlz.fr/6kvR
Que les produits conventionnels ne sont d’aucun danger, au prétexte qu’ils sont autorisés à la vente vendu alors que vos amis de très récentes études prouvent les bienfaits des aliments bio =>
http://urlz.fr/4ziG et http://urlz.fr/6kvS

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DS évoque un super label, qui serait du bio ++ en quelque sorte.

Mais il me semble que l'UE oeuvre pour un bio - -, de manière à permettre aux gros industriels de réussir sur ce beau marché porteur.
Comme le titre le dit bien, l'AB n'est pas sans danger. La bouille bordelaise est un potentiel perturbateur endocrinien.

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La question de l'alimentation est centrale dans nos vies.
Personnellement et pour la santé de ma famille, j'ai fait le choix du bio (local si possible) depuis plus de 10 ans.
Au lieu d'aller au restaurant ou acheter des plats tout prêts, je cuisine, je cultive un petit jardin et je complète chez le maraicher bio.
Et surtout, le bio Français n'étant ni celui de l'Espagne ni celui de l'Italie, s'il n'y a pas de fruits ( hors fruits exotiques comme la banane )
d'origine Française, je n'achète pas.
Mon budget est modeste et c'est un très gros effort financier, mais je ne vois pour ma part aucun retour en arrière possible, compte tenu de tous les
problèmes sanitaires qu'engendrent les produits pétrochimiques.
Cette émission est très intéressante et j'en ai tiré un certain nombre d'informations qui complètent mes connaissances sur le sujet et m'aideront à
encore mieux gérer ces questions.
Merci à toute l'équipe.
Pour ceux qui ne l'aurait pas remarqué, il faut savoir que Sauvêtre est un défenseur acharné de l'utilisation des produits chimiques en agriculture (l'agriculture raisonnée est financée par les boites agrochimiques). Y compris en bio : il est de ceux qui ne manquent jamais de demander des dérogations pour pouvoir en utiliser.
Au ministère, il dit que c'est trop compliqué de produire en bio, qu'il faut donc des assouplissements au cahier des charges, et par ailleurs et de préférence aux médias, ça lui permet de dire que "vous voyez bien que la bio c'est pas aussi propre que ce qu'on dit".
Pour lui la bio doit rester une niche, et il s'emploie à ça.
Ce qu'il faut retenir, c'est qu'en bio il y a un cahier des charges qui dit les produits que vous pouvez utiliser ou pas, alors qu'en ecoresponsable, vous vous engagez à faire au mieux. Quand on connait les agriculteurs et l'addiction aux produits chimiques induite depuis des années par leurs responsables syndicaux et économiques, on imagine ce que ça veut dire.
Après il faut reconnaitre que les pommes actuelles sont vraiment difficiles à produire en bio (il y a une trentaine de traitements en conventionnel), et on arrive pas à les vendre à un prix suffisant.
J'ai lu tous les commentaires, je n'ai pas vu l'émission, j'ai bio chercher partout, mais
Merci pour cette émission très intéressante.

Pour l'invitation à être attentifs aux étiquettes (qui conclue l'émission), je ne peux que conseiller le projet Open Food Facts qui, grâce à des centaines de personnes, tente d'améliorer l'information alimentaire pour tout le monde : que ce soit au niveau des additifs, de la qualité nutritionnelle des produits ou encore des labels (bio et autre)
Le projet Open Food Facts est brièvement évoqué dans le dernier paragraphe de ce vite-dit29 septembre 2016 qui fait référence à un article29 septembre 2016 du blogue J’ai du bon data hébergé par Le Monde : « sur Open Food Facts, on trouve 9,2 % de produits bio, contre 2,5 % sur le marché alimentaire total en France ».
Mais que fait la SPA face au scandaleux processus de confusion sexuelle utilisé par les arboriculteurs pour perturber ces pauvres petits papillons qui n'ont rien fait à personne ?
Je serai pas étonné que l'on découvre que le harcèlement sexuel est la conséquence directe des produits diffusés dans la nature pour confusionner les lépidoptères
En début d'émission on nous dit :
"Très franchement, faisons confiance à nos autorités sanitaires"
Très franchement ? La bonne blague !
Et en fin d’émission, la même personne nous dit :
"Faudra qu'on retrouve j'espère confiance dans les autorités sanitaires qui délivrent les homologations " et qui, on le comprend, homologuent "très franchement" de la même manière des choses fondamentalement différentes.
Va comprendre, Charles !
pas encore vu l'émission, mais...
je viens d'écouter cette interview https://www.francetvinfo.fr/replay-radio/l-interview-eco/claude-gruffat-biocoop-on-aura-besoin-de-60000-producteurs-de-proximite-en-bio-de-plus-dans-les-cinq-ans_2500519.html
Ça bosse dur à ASI, même en période de fête... Mais...
Je suis assez d'accord avec coin coin .... mais ....
Je n’ai pas lu tous les commentaires mais

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