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Commentaires

Le groupe Flammarion "couvre" le plagiat de PPDA

Ce n'était pas du plagiat, mais du brouillon ! Ne riez pas, c'est très sérieux. Après les révélations de L'Express sur le plagiat de PPDA à propos d'une biographie d'Hemingway, la maison d'édition Arthaud (groupe Flammarion) a tenté de se justifier en expliquant dans un communiqué que "le texte imprimé, qui a été diffusé par erreur à la presse en décembre, était une version de travail provisoire". Manque de chance, sur France 5, le directeur de L'Express, Christophe Barbier, a raconté que PPDA lui avait dédicacé un exemplaire. Poivre d'Arvor aurait-il signé un brouillon ? Ces justifications alambiquées montrent l'embarras de Flammarion et de PDDA. On peut les comprendre : depuis que l'affaire a éclaté, Libération et Le Parisien/Aujourd'hui en France en ont fait leur une. Et face au contre-feu de la maison d'édition, L'Express, par la voix de Barbier, rend coup pour coup malgré la tentation de quelques-uns à vouloir venir en aide à l'ex-présentateur du 20 heures.

Derniers commentaires

Actuellement sur France Inter, émission sur le plagiat littéraire.
http://players.tv-radio.com/radiofrance/playerfranceinter.php
Les premières lignes sont pas mal, après ça se gâte :

Patrick Poivre d'Arvor, un amoureux de la littérature
FOG dans son Point
http://www.lepoint.fr/livres/patrick-poivre-d-arvor-un-amoureux-de-la-litterature-14-02-2011-1295217_37.php
Bonjour,

je vais faire du hors sujet, mais je ne sais ou poster cela

En ce moment se déroule une belle avtion, courageuse.

Le collectif jeudi Noir a squattté un bâtiment d'Axa vide près de l'Elysée dans le 8ème, beau pied de nez.

Ces jeunes demande la création de logements sociaux, la réquistion des logements et bureaux vides, pour y loger les personnes sans habitation, ils dénoncent la spéculation outrancière de l'immobilier

http://www.rue89.com/2011/01/06/jeudi-noir-ouvre-un-squat-avec-vue-sur-lelysee-184197

Ce serait intéressant et salutaire que arrêt sur image s'intéresse à leur Action sociale et courageuse.

Bien à vous
L’année 2011 sera consacrée à ceux qui souffrent d’un dédoublement de personnalité :
être à la fois propriétaire et locataire du même morceau de chair, faut le faire !
Aïe et aïe !
Personnellement je n’ai jamais signé ce bail.
Je connais un critique qui est en même temps auteur dramatique…
ce qui le met en tant qu’auteur dramatique dans une situation plus que critique.

http://www.tueursnet.com/2011/01/je-les-deteste-tous/
Bravo !!! Je vous suis tout à fait. "Nègre" (pas afro-américain, « nègre »), il y a des années que, d'expérience professionnelle, je sais qu'il suffit pour un NAUTEUR (un « signeur ») de remplir des pages de n'importe quoi – de "bolobolo" (dit-on techniquement dans l'édition) pour passer sur les platos des grandes chaînes. C'était déjà le cas chez Pivot qui n'a rien fait pour remédier à la chose... au contraire ! (secret de polichinelle : son journal préféré c'est « l'Equipe »). Rappelez-vous les mésaventures antérieures d'un "Monsignor" Gaillot ou d'Attila Attali et de tant d'autres. Pour la Cremisi, c'est réjouissant : « prends ça dans les dents !». Elle a échappé au pire avec Houellebec (qu'est pas trop con quand on l'entend mais bien misérable quand on le lit). Pourquoi voudriez-vous que des débutants en "négritude" se fasse suer quand les délais impartis sont ultra-raccourcis ? Ah la la ! l'avenir est évidemment à "Publieur" (ou tout autre qui prendra le risque). C'est notre forme de samizdat (sans le KGB).
PS. J’approuve totalement le papier de Daniel S. sur le sujet… Vous lui direz.
je fais un lien entre le médiator et l'édition . il procède de la même absence d'éthique . L'un comme l'autre fabrique de l illusoire et du mensonge ; et ce n'est pas sur qu'à échéance on en meurent pas .
comment une civilisation se tire peu à peu une balle dans le pied.
Il a répondu notre PPD : il a dit à l'AFP que c'étaient des prises de notes en vue d'une adaptation cinématographique dont il s'apprêtait à écrire le scénario. C'était dégueulasse de le traiter de fainéant ! Immonde ! Vous vous rendez compte du boulot de reformuler 100 pages en inversant les phrases, en recherchant des synonymes, en modifiant de loin en loin la syntaxe... pfffff ! Quel taf de iench ! D'autant plus admirable que, pour préparer un scénario, s'adonner à ce boulot là, ça sert strictement à rien... mais alors là, à rien du tout : le texte traduit original suffit parfaitement à inspirer le plan et les séquences. C'est pas en réécrivant ce texte avec des "pourpre" à la place des "rouges" et des "gambader" au lieu de "se balader" qu'on se prépare à l'écriture d'un scénar... Sans rien dire, PPDA avait touché le fond.... et là, il creuse...
Et qu'en pense Peter Griffin (s'il est encore de ce monde) ou son fils Jack ? Rien trouvé à ce propos sur le net
Anglais : ghostwriter.
Français : nègre.

Anglophones 1 - Francophones 0
Moi ce qui me fait le plus rire, c'est le terme "fiche de lecture", là Flammarion révolutionne les études littéraires : La fiche de lecture est donc un pavé de cent pages paraphrasant le texte original.

Pour qui pensais bêtement que c'était une analyse en deux pages ou guère plus...
Je propose une autre hypothèse: c'est pas PPDA qui a plagié, c'est son "nègre". Trouvant son salaire insuffisant, ce dernier a soit bâclé le boulot et le minimum de réécriture nécessaire à masquer son forfait, soit même fait exprès de laisser des traces pour se venger. Si on imagine que le monsieur (ou la dame, après tout) travaille dans les locaux de la maison d'édition, la transmission à l'imprimeur d'un texte non retravaillé devient assez logique.

L'est pas belle, mon idée? Ferait pas un beau sujet de roman?
qui c'est, Alexandra Sublet ?
On dirait la ligne de défense des Bogdanof. c'est jouissif. Les mêmes entourloupes grossières de "versions de travail que l'éditeur aurait imprimé mais que c'était pas voulu ..." c'est ridicule, quiconque à approcher une imprimerie de prés ou de loin sait qu'un imprimeur ne se contente pas de chopper un fichier sur un serveur, d'appuyer sur un bouton et d'en lancer 20000 ... et de les envoyer en plus ...
Enfin la prochaine fois PPDA fera peut-être l'effort de lire son prochain livre avant de lancer la machine !
Concernant les pratiques des maisons d'édition (l'utilisation de très nombreux stagiaires), il serait bien que vous vous intéressiez au non paiement ou au paiement minoré des droits d'auteur :

http://jeanchristophegrellety.typepad.com/lactionlitteraire/2010/12/droits-dauteur-une-p%C3%A9tition-pour-les-auteurs-publi%C3%A9s-par-des-maisons-d%C3%A9dition-fran%C3%A7aises-pour-un-paiement-complet-et-1.html
Mais dans tout les cas, cette affaire permet de ne pas parler de la Côte d'Ivoire, du projet de démantèlement de la sécu par le gouvernement, et toutes les infos sociales ou pertinentes que par mégarde un journal peut diffuser. Ce qui va à l'encontre de sa fonction.

Plus que jamais, le fait divers fait diversion...


(Sinon, Minc a été condamné pour Plagiat, ainsi que Attali ou d'autre, je ne me souviens pas que cela ait fait autant de bruit)
Pour la defense de PPDA: Non !! il faut absolument que ce type continue: En fait,c'est juste l'histoire d'un type qui est grotesque !!! Un vrai roman !!
c'est dingue ce qu'on parle d'impression de livres depuis quelque temps sur @si !!
Ouais mais un plagiat, quelque part, c'est un collector.
Un grand coup de pub, en fait, réalisé de main de maitre !
Du genre de ceux que l'on donne en réalisant des vraies-fausses interviews de Fidel Castro.
Je crois qu'on s'amuserait pas mal, si PPDA passait d@ns le texte...
C'est toujours la même chose : même technique de plagiat (réécriture à livre ouvert), même technique de défense. Dans cet autre cas la plagiée a obtenu 2000 € de dédommagement (après des tentatives de pression) et la promesse que le livre plagiaire ne sera pas réédité. Dans une autre dimension, c'est aussi de cette manière que fonctionne Wikipédia.
La justice n'est pas nécessairement une bonne solution, le plagiat évident pour le spécialiste est difficilement quantifiable pour le juge, et cela peut entraîner des lourdeur de jurisprudence négatives pour la liberté d'écrire (voire le mauvais procès fait au mauvais Houellebecq).
La meilleure chose à faire est d'informer et démontrer, de discréditer ces pratiques, comme l'Express l'a fait.

Flammarion défend donc son bout de gras et son tiroir caisse, et ses manques : la maison aurait dû faire son travail d'éditeur et de relecture.
Relisez bien la dédicace, elle n'est pas destinée à barbier, mais à Fidel Castro !

Bravo pour cette fois, barbier, mais il te faudra, à mes yeux, ramer encore 999 fois comme celle-ci pour racheter ton immonde saloperie de l'été dernier : "antisarkozysme = antisémitisme".
Celle-là, elle m'est restée en travers de la gorge, connard!
Cette affaire PPDA a fait l'ouverture (rien que ça) ce matin du Journal de 07h30 de France Inter... J'ai eu une furieuse envie d'éteindre le poste ! Je ne l'ai pas fait, et j'ai eu tord, car la chronique de ce même matin de Thomas Legrand au sujet de Roland Dumas était assez brûtale, avec un magnifique effet d'éditorialiste qui lui sait que la version officielle sur le 11 septembre 2001 est la seule vraie version qui dit la vérité : « délires conspirationistes » :

http://media.radiofrance-podcast.net/podcast09/10217-05.01.2011-ITEMA_20261809-0.mp3 ( timecode 02:02 )
Le monde de l'édition est vraiment tombé bien bas.
On a l'impression que ce livre a été écrit à la demande de l'éditeur par un ou
des nègres et que l'on demande juste la signature d'un people pour le vendre sur
une notoriété de pacotille.
Et ça va se vendre?
Moi, ce qui m'amuse, c'est qu'il ait fallu qu'il y eût plagiat pour qu'enfin soit écrit noir sur blanc que PPDA n'écrivait pas ses livres (le nègre ici s'appelle Bernard Marck)...Au delà de la contrefaçon manifeste et des efforts d'une partie de la corporation médiatique pour défendre PPDA (qui n'a aucun fait d'arme glorieux même dans la seule profession journalistique) je reste toujours étonné qu'on ne parle du ghostwriting que lorsqu'il y a des implications juridiques.

Pourquoi, lorsque les signataires habituels des habituels produits éditoriaux ni écrits ni à lire font le tour des plateaux télé des animateurs mononeuronaux qui se targuent de faire du culturel, personne ne commence par leur demander qui a écrit le livre qu'ils ont signé? Et avant ça, pourquoi d'ailleurs les invite-t-on, puisque le livre est généralement mauvais et que sur le même sujet (ou d'autres) existe une pléthore d'ouvrages bien mieux renseignés, et écrits? Minc, Attali, Ockrent, nombre d'hommes politiques, de présentateurs télés ou de sportifs prompt à coucher leurs pensées creuses mais forcément édifiantes pour les masses lobotomisées, etc. sont toujours interviewés par les flagorneurs de service comme s'ils étaient les réels auteurs de ces livres sans intérêts qu'ils n'ont sans doute même pas pris la peine de lire quand bien même ils les avaient signés, car ça manquait de pages à colorier et que trois mots à la suite, ça fait mal à la tête. De toute façon, ces livres ne sont pas faits pour être lus, mais vendus...
Pfffffff... Toutes ces justifications alambiquées...
Y en aurait-un, une fois, qui aurait la classe d'admettre sa tentative d'entourloupe ?
Je veux bien qu'il y ait une stratégie commerciale en jeu, mais quitte à être sous les projecteurs, çà aurait un peu plus de gueule.

Et les maisons d'éditions qui présentent le travail des documentalistes (comprendre "nègre" je suppose) comme normal, pallier intermédiaire évident pour justifier les manipulations sur le nom d'un auteur plus vendeur !
PPDA, je m'en fiche parce que je n'attends vraiment rien de lui.
Mais si on me démontrait que Nancy Huston par exemple dispose d'un "écrivain-fantôme", je n'aurais vraiment plus confiance en personne.

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