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Le Figaro (et les autres) expliqués à Cyril Dion

Commentaires préférés des abonnés

Un jour, j'ai ouvert un Figaro Magazine. J'en avais ensuite fait un post pour mes amis. Je vous le partage, si vous avez du temps et de l'intérêt:

Normalement je reste loin de ce genre de journaux, oscillant entre deux préjugés : ils sont ultralibéral(...)

Une chose : j'aimerais qu'on arrête de parler de "la sauvegarde de la planète ". C'est  gentil, c'est consensuel mais il faut être un peu moins "bisounours" : "la planête" ne risque rien. On ne pourrait pas la détruire même si on le voulait (mêm(...)

Hélas, ya pas que le Figaro. Ce matin, France Inter nous a bassiné non stop avec ces fameux et intolérables 110 km/h sur autoroute dont ils se servent comme emballage pour foutre à la benne (non recyclable) toutes les autres propositions.


Je me suis (...)

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Les tirés au sort auraient bien fait d'avoir le courage de porter au référendum cette proposition de la réduction du temps de travail. Voilà la séquence de leur débat :https://youtu.be/4hE5WEG47gE ; beaucoup avaient peur que leurs concitoyens ne votent pas dans le même sens qu'eux, mais il s'agit bien là d'un avantage du référendum : tirer au clair une question difficile ;-)  

Je fais une petite digression.


Paris : Plusieurs dizaines de policiers rassemblés devant la Maison de la radio

L'annonce de l'abandon de la clé d'"étranglement" par Christophe Castaner le 8 juin, avait provoqué la colère des syndicats et des agents sur le terrain qui organisent depuis des protestations symboliques.


Au-delà du fait lui-même qui montre bien à quel point la police française est près à aller jusqu’à la sédition, c'est le silence étonnant de la grande presse sur le sujet. Pas de Une, même pas ou très peu de reprise à croire que les médias sont gênés aux entournures. Peut-être ne veulent-ils pas créer de la peur chez leurs lecteurs... Peut-être que finalement, très peu de Français.es auront eu connaissance de ce coup de force. Tant mieux pour la police, elle ne s’adressait pas au citoyen.nes (pour ça il y a les LBD) mais au pouvoir.

Du coup, pour la presse, la Maison de la radio n'est plus un lieu ou se construit la presse mais juste un lieu, un territoire que l'on cède à la police violente. Zéro soutien. Qu'en pense Léa Salamé ?

Silence coupable, mutisme complice. Sauf des exceptions comme France Info, qui habite à la Maison de la radio.
Mais même ici, on minimise la portée antidémocratique d'une telle action en parlant de "protestations symboliques".




L’écologie, c’est les soviets moins l’électricité. 


Tiré du papier du toujours excellent Samuel Gontier 


https://www.telerama.fr/ecrans/yves-calvi-declare-la-guerre-aux-khmers-verts-de-la-convention-pour-le-climat-6659339.php


"Rouler plus vite pour mourir plus vite" : 

un gain inestimable pour la sécu, les retraites et une solution pour les 28 heures.


110 km/heure ?


Ils feront tous du 120 km/heure ; c'est inéluctable.


Un infirmier de ma connaissance, prudent mais hélas un peu distrait, vient d'avoir récemment un accident à 40 km/heure.

Son airbag s'est déclenché lui percutant violemment la cage thoracique. 

La douleur étant très forte, il a tout suite penser à des côtes cassées.

Il est resté deux jours en observations à l'hôpital ; uniquement des meurtrissures dues au choc avec l'airbag.


Pour la vie actuelle  et courante , ( et pour  la lecture du Figaro , notamment ), je comprends mieux la nécessité de l'utilisation  du gel hydroalcoolique.. ...

Ce message a été supprimé suite à la suppression du compte de son auteur

.. Et sinon, j'ai une question toute con pour DS: c'est quoi cet objet rouge que vous tenez près de l'oreille sur votre photo de présentation ? Un téléphone de l'ère quaternaire ? Un moule a tarte en silicone ? Ou un tract communiste 3.0 ? 


Après, limiter les autoroutes à 110 km/h c'est évidemment une mesure qui ne posera pas de problèmes à ceux qui la prennent essentiellement deux fois par an pour aller en vacances quand ils ont trop de bagages pour le TGV et qu'ils perdent de toute façon des heures dans les embout.

J'habite en ville aujourd'hui mais j'ai passé ma jeunesse dans la campagne perdue. Je n'utilise aujourd'hui pour ainsi dire plus la voiture mais je sais à quel point certaines localisations rendent dépendants de ce mode de transport.


Quant à construire des logements pour mettre tout le monde en ville, je peux vous faire un petit bilan C02 vite fait si vous voulez, ça va pas être joli.


Pour la majorité des urbains, on peut encore bien mettre les autoroutes à 90 max et les nationales à 60, ça changera rien pour eux.

Pourquoi "mesures autoritaires" ???


Putain non Daniel, pas vous.


Ce ne seraient pas des "mesures autoritaires" si la majeure partie des citoyens les acceptaient (et pas de force, le LBD sous la gorge). Ce seraient des mesures qui visent à restreindre notre capacité de nuire, tout comme il existe des lois interdisant, je sais pas moi, le vol, l'agression, le meurtre. Affreuses mesures liberticides et autoritaires. De quel droit l'état nous empêche-t-il de tabasser notre voisin si agaçant ?


Quant à cette histoire de 110km/h, évidemment qu'elle est inaudible dans un monde capitaliste qui nous demande de produire toujours plus, TOUJOURS PLUS VITE. Injonction contradictoire. Tant qu'on devra tous courir des dératés toute la journée pour tenter d'obtenir de la sacro-sainte croissance, les citoyens vivront les limitations de vitesse comme des agressions sur leur personne, ce que cela EST bel et bien, objectivement, dans un capitalisme en roue libre qui nous demande de produire et de consommer comme des dératés, mais en rangeant nos déchet dans des poubelles gentiment colorées, et en ne roulant pas trop vite "attention les enfants".


Toute cette histoire de convention sur le climat est une vaste rigolade. Tout le monde sait très bien ce qu'il faut faire. Le monde se divise juste en deux catégories, ceux qui préfèrent faire crever notre espèce (et de nombreuses autres avec elle) plutôt que d'abandonner leurs (parfois bien minces) privilèges, et ceux qui se voilent la face car la réalité est trop difficile à regarder en face. Oui, la seule solution c'est de sortir du productivisme, et donc du capitalisme qui ne peut fonctionner sans "croissance", i.e. qui ne saurait survivre en dehors d'une logique productiviste.


Mais on ne le fera pas. Et ce qui est en train de nous arriver est bien fait pour notre gueule.

 C'est vrai. On ne roule pas à 130 dans un but de performance économique. On roule à 130 pour avancer raisonnablement vite pour aller d'un point a à b, ou pour le plaisir de faire avancer sa petite voiture. On parle de raison et de plaisir. On roule sur le chemin des vacances par exemple, bien loin du capital :) 

:notsureifserious:


Justement, on roule vite "parce qu'on est pressé d'aller en vacances" parce que le capital ne nous "offre" que quelques minces semaines de "liberté" par an où l'on peut nonchalamment aller dépenser l'argent qu'il nous a généreusement fourni ... dans le capital spécialisé dans le tourisme.


Moins d'aliénation dans le travail -> Moins le besoin de partir très loin pour "se changer les idées", et encore moins le besoin d'y aller rapidement parce que c'est pas tout ça mais "le temps c'est de l'argent".

Mais pourtant la relation de casue à effet est évidente : pourquoi nous dépéchons-nous d'aller au point A au point B (et retour) pour nos 'vacances" ? Parce que le capitalisme nous accorde bien peu de temps pour profiter de ces "vacacnes". IL FAUT TRAVAILLER TOUJOURS PLUS POUR PRODUIRE TOUJOURS PLUS !

Franchement, si je m'étais pas contraint par un cadre économique dogmatique à courir après le temps pour participer à faire tourner la machine (parce qu'il me faut "gagner ma vie"... c'est-à-dire gagner de quoi ne pas crever de faim déjà), je ne prendrais pas que deux ou trois semaines par ici ou par là comme vacances.

Avec une bonne réduction du temps de travail ET une réorganisation complète de celui-ci en fait, j'aurais le temps d'aller sur mes lieux de villégiature sans avoir à faire du 130 par peur de perdre vingt minutes de vacances à l'arrivée.

bon en fait la plupart du temps je prends le train. Mais c'est la même idée : le TGV pourquoi ? Parce qu'on est conditionné à vouloir aller vite pour ne pas avoir l'impression de perdre le peu de temps que le système capitaliste nous laisse.


J'adore l'automobile, j'aime rouler vite, dans les limites de vitesses, j'aime la sensation d'un virage bien négocié, l’enchaînement parfait de lacets bien serrés. J'aime le plaisir procuré par une Mazda MX5 et sa parfaite répartition des masses, qui vous donne à 80km/h l'illusion de foncer comme une 250 GTO.
Et j'en ai parfaitement le droit.

Ben comment dire ? Non vous n'en avez pas le droit. Parce que cette dépense inconsidérée d'une ressource à la fois de plus en plus rare et polluante à des implications au-delà de votre petite personne. Votre plaisir et votre désir ne font pas loi, désolé de devoir vous l'apprendre. Votre plaisir et votre désir sont acceptables à partir du moment où il ne représente pas un désagrément, un risque ou un danger pour le reste des membres de la société dans laquelle vous vivez. Or il se trouve que, justement, ce plaisir et ce désir de conduire impacte lourdement la dite société au point de mettre en danger sa survie même. Donc... NON, si la société décide que vous n'en avez pas le droit, vous n'en  avez pas le droit.

Et ben mon colon...
Je n'ai fait qu'énoncer des comportements dans les clous de la loi et du permis de conduire, donc de ce que la société permet.
Excusez-moi d'être direct, mais vous êtes grave, vous. Je ne voudrais pas voter pour de genre de commissariat politique.

Les "comportements dans le clous de la loi" telle que la loi est actuellement faite nous mènent justement au désastre. Par ce que, notamment, les lois ont été faites, dans un cadre capitaliste pour légitimer ce contexte capitaliste.

Je vous parle de faire une révolution pour éviter que nos comportements "légaux" ne nous tuent toutes et tous à plus ou moins brève échéance.

Et la liberté individuelle me direz-vous ? Je vous réponds : oui... tant que les actions que vous réalisez librement n'ont d'impact que sur vous. Ce qui n'est pas le cas ici.

Il est facile d'être libre quand on fait payer la facture aux autres. Masi en fait là ce n'est plus de la liberté, c'est du vol.

Pour être franc, vous me foutez un peu les jetons. Ce n'est pas constructif comme réponse, mais c'est vrai. Vous me semblez trop vouloir faire le bonheur de toutes et tous quoi que les intéressé.es en pensent.

Votre "idéal de bonheur" va vous, et nous, tuer.

Comment peut-on être heureux une fois qu'on est mort ?

Il faudrait peut-être revoir vos priorités, non ?

Moi aussi j'ai des désirs... par exemple celui d'aller dans le désert d'Atacama pour profiter d'un vrai ciel nocturne. Mais je sais que, bien que j'en ai par ailleurs les moyens, je ne le réaliserai jamais. Pourquoi ? Parce que le bilan carbone de l'opération serait désastreux.

Le problème c'est qu'on a toutes et tous, individuellement et surtout collectivement, bien trop tiré sur la corde depuis... quelques dizaines d'années au moins. L'heure des comptes sonne et il va bien falloir se résoudre à ne plus tout se permettre parce que nous ne pouvons plus nous le permettre sauf à nous suicider collectivement.

Quand je parle de plaisir de conduire, vous me rétorquez que je dois faire selon "ce qu'impose la société" et la loi. Quand je vous explique que c'est justement ce que je fais, respecter la loi, vous me rétorquez que finalement, la loi, c'est pas assez parce qu'elles sont dictées par le capitalisme...

Vous ne pensez tout de même pas me convaincre de quoi que ce soit avec un tel attelage branlant, non ?  Soyez donc moins prophète que sociologue, c'est un conseil.

Vous rêvez d'aller dans le désert d'Atacama, moi je rêve de conduire un jour une Ferrari 275 GT sous un ciel nocturne, sur le circuit de Monza. Comme vous, ce sera très chili. Car un jour, ces œuvres mécaniques auront disparu, les voitures thermiques auront disparu et c'est bien normal. On appréciera autant la douceur d'un virage mais avec d'autres mobilités. Car on sera heureusement passé à autre chose.
Sans commissaire politique, j'espère.

J'aimerais tant revoir Syracuse, aussi.


Ah non moi je vous dis qu'il va bien falloir faire ce qu'impose non pas la loi mais la simple survie de l'espèce.

Et si la société décide que pour parvenir à cet objectif de survie vous n'avez pas le droit de conduire un bolide pour le plaisir alors vous n'avez pas le droit de conduire pour le plaisir (ou même de conduire tout court).

Après, faut voir comment on fera quand la société décidera que pour que l'espèce survive, on a cinq ans pour être 5 milliards sur cette planète plutôt que 7,5 milliards .

Ah mais il va aussi bien falloir se poser la question de la sur-population et lui apporter une réponse.

Le meurtre, y compris et surtout de masse, n'étant pas une solution acceptable, il serait quand même préférable de choisir une solution basée sur une forte baisse de la natalité.

Mais comme nous sommes (pour déverses raisons qui sont souvent mais pas seulement dictées par des notions aussi ridicules que les religions) "cons comme des bites", nous n'allons bien entendu ne rien faire... parce que "vous comprenez quand même... et la liberté de faire des enfants ?"... et le problème devra se résoudre en catastrophe avec une bonne guerre et probablement même plusieurs. Mais bon ce n'est pas grave... puisque nous aurons respecté la liberté et les désirs de tout un chacun...

Encore une fois (parce qu'il semblerait que certain-e-s aient du mal à comprendre) : on ne peut pas être libre et on ne peut pas être heureux/se quand on est mort-e.

"Le meurtre, y compris et surtout de masse, n'étant pas une solution acceptable, il serait quand même préférable de choisir une solution basée sur une forte baisse de la natalité. "

Vous êtes vraiment flippant, vous.

Vous prônez un génocide, quoi. Oh, bien sûr, pas littéralement, vous ne voulez pas vous faire exclure du forum, mais c'est bien là votre idée.
Vos propos, on les connait, on les a déjà lu ailleurs, chez les personnage de Philip K Dick dans Le Maître du haut château, pour être gentil.

Escusez-moi mais... vous prenez le temps de lire et de comprendre mes commentaires avant d'y répondre ???

Je me répète : LE MEURTRE, ET SURTOUT DE MASSE, N'ETANT PAS UNE SOLUTION ACCEPTABLE.

Comment en arrivez-vous à comprendre que je prône un génocide ??? Vous le faites exprès ou quoi ???

Non, je ne le fais pas exprès, je vous lis, je vous relis, entre les lignes, je remonte jusqu'au début de vos interventions,  je tente de décrypter, et je me fais un avis. C'est mon avis.

Et puis bon, cette phrase vaut son pesant d’ambiguïtés , quand-même. "LE MEURTRE, ET SURTOUT DE MASSE, N'ETANT PAS UNE SOLUTION ACCEPTABLE. " Le simple d'évoquer un génocide pour ensuite écrire que "non", c'est... Ah, vous me coupez la chique, tiens :D

C'est digne de Monty Python, mais eux caricaturent les gens trop sérieux.

Vous devriez éviter de formuler le moindre avis alors... ça ne vous réussit pas.

Alors pour les imbéciles heureux qui ne comprennent pas le français correct (ça s'appelle un euphémisme) ou les gens de mauvaise foi qui font mine de ne pas comprendre, je me mets à leur niveau et je reformule :

GENOCIDE = CACA

et

AUTRE SOLUTION = BIEN

Ceci étant dit, au chapitre des petites mesquineries, vous faites très fort... dès qu'on vous contredit, on est un nazi. La référence au Maitre du Haut Château est transparente, mon petit. C'est une tentative qui se veut seubtile de ne pas se prendre le point Godwin dans la gueule mais malheureusement elle a échoué et vous l'avez donc atteint.

Je suis nullement dérangé de prendre un point Godwin. C'est un concept foireux qui vise à faire taire son contradicteur. Donc, je m'en moque. Je crois même que Godwin lui-même regrette ce "point". Il y a aussi complotiste, etc. Je m'en moque bien, je suis d'avantage intéressé par la discussion, même dure.
J'espère bien que l'allusion était transparente, mon grand, si je vous trouve ambigu dans vos propos je ne vous prend pas pour un inculte.

De fait, vous devez être avant tout maladroit.

N'inversez pas les choses : avant toute chose, accusez son adversaire d'être un nazi est la réelle manœuvre déloyale de faire taire son contradicteur.

Et je ne suis maladroit qu'auprès de ceux qui ne comprennent pas le français correct.

Enfin bref... vous n'avez rien à dire et j'ai autre chose à faire que de tenter d'éduquer les imbéciles et les mesquins.

Je vous souhaite le bonjour.

Bonne route. Soignez bien Rossinante.

Cet échange passionné à défaut d'être passionnant (j'ai pas tout lu) met le doigt sur une chose bien oubliée, la fierté (et le plaisir) de conduire "vite et bien" à laquelle certains d'entre nous ont été biberonnés. L'époque de la sacro-sainte "moyenne", sujet classique de conversation familiale ou amicale (maintenant "ils" comparent les performances de leur téléphone).


Cette fierté, je l'ai même ressentie en tant que femme, me faisant parfois une obligation quasi morale de conduire "vite et bien", avant de constater à quel point c'était dérisoire... quelques minutes gagnées, des prises de risque quand même, et si peu d'admirateurs).


Mais que vous en arriviez à parler de génocide à partir de ce petit plaisir autrefois glorieux désormais honteux, j'en écarquille les yeux.

En effet, vous auriez du tout lire... Je n'ai pas amené le mot génocide dans la conversation.

Aussi, je ne me sens jamais obligé de rouler vite ou lentement pour quelque raison que ce soit. Je parle de plaisir de conduite et de bon sens. Ce qui suppose, entre autres, de pouvoir rouler vite lorsque l'on est pas un danger pour soi ou pour les autres ; de ne pas abandonner sa responsabilité de citoyen à un Etat omnipotent.

Je ne parlais pas de vos arguments, ni de votre manière de conduire, mais du ton passionné qu'a pris votre échange (une bonne vingtaine de commentaires quand même). J'ai répondu à un de vos commentaires parce que, techniquement, on ne peut pas répondre à deux, , mais c'est bien l'échange qui m'interrogeait. 


Amicalement, si je puis dire. Vous savez, ce moment de la conversation, où, à deux doigts de se foutre sur la gueule, les belligérants rigolent soudain: "Mais pourquoi je m'excite comme ça?"  "Ouais, t'as pas tort..."

J'ai prolongé la conversation car je ne comprenais pas le raisonnement derrière les admonestations du sachant, ainsi que je perçois la prose du Sieur Pochard.
Je supporte assez peu les prophète auto-proclamé.es qui prétendent connaître la voie vers le salut, sauf Todd, car il en rit lui-même, et j'ai toujours besoin de les faire accoucher sur la seule question qui vaille : ces sages veulent-ils faire notre bonheur avec nous ou malgré nous ?

Donc, non, ' "Mais pourquoi je m'excite comme ça?"  "Ouais, t'as pas tort..." ', je ne conclurai jamais une telle conversation de cette façon.

Ce qui ne veut pas dire que ça ne m'ait jamais arrivé. Je suis sur le forum depuis sa création et j'ai écrit pas mal de post grossiers et insultants dont je ne suis vraiment pas fier. 

"dont je ne suis vraiment pas fier."


Et je ne partage pas votre avis. 

Il y avait dans les propos de Frédéri Pochard tant d'excès (inconscient ?) et de certitudes mal digérées que j'aurais fait pareil.

Merci Pince-Mi. Je ne regrette rien de ma discussion avec Sir Pochard. J'évoquais en fait des saillies peu reluisantes contre les deux , trois haineu.ses de ce forum, il y a quelques années.
Je finissais ma quarantaine. J'étais si jeune.

Oui,  c'est la situation du hamster dans sa roue  : tant qu'il cavale à toute allure, il tient sur ses pattes, qu'il ralentisse  et fatalement, l'arrêt  de la roue va le faire tomber !! cqfd : La roue sera toujours là et  le hamster sera condamné à mourir d'obésité ou pire !! 

Le hamster, c'est Richard Hammond ? ;)


Une chose : j'aimerais qu'on arrête de parler de "la sauvegarde de la planète ". C'est  gentil, c'est consensuel mais il faut être un peu moins "bisounours" : "la planête" ne risque rien. On ne pourrait pas la détruire même si on le voulait (même l'utilisation simultanée de tout l'arsenal nucléaire et thermo-nucléaire mondial ne parviendrait pas à ce résultat). Ce qu'on peut détruire ce sont les conditions de nos humaines existences (et de celles d'une large majorité des autres epsèces animales et végétales) sur cette planête. Admettons que nous arrivions (nous sommes bien parti pour) à détruire ces conditions ; la planète, elle, sera toujours là... et au bout de quelques millions d'années il est même assez probable que "la vie" reprenne de manière très florissante... sans "nous". C'est déjà arrivé... plus d'une fois... et à la suite de catastrophes BEAUCOUP plus importantes que toutes celles ce que nous pourrions provoquer, volontairement ou pas.

Ce qu'il faut expliquer aux humains c'est que, au point où nous en sommes, c'est la génération humaine qui vient que nous mettons en danger de disparition plus ou moins complète et peut-être même les générations actuelles. Les humaines plus les autres espèces animales et végétales... sans lesquelles il nous sera fort compliqué de survivre, soit dit en passant.

Il faut arrêter avec les slogans vides de sens pondus par des communiquant-e-s sorti-e-s d'écoles de commerce ou des militant-e-s bien intentionné-e-s  qui veulent faire attention à ne pas trop choquer le/la bourgeois-s. Il faut que le/la bourgeois-s comprenne ET VITE : il/elle va crever ; elle/lui, son compagnon/sa compagne, ses enfants, le reste de sa famille et ses animaux de compagnie. Et si il/elle ne veut pas comprendre et qu'il fait de la résistance plus ou moins passive au nécessaire changement, il faut rendre le/la bourgeoise (y compris celui/celle au fond de chacun-e d'entre nous) inoffensif/ve en lui retirant tout son pouvoir de nuisance politique et social.

Oui, ça s'appelle une révolution. Et comme toujours, ça ne sera pas un dîner de gala, d'autant plus que désormais le temps manque gravement.

Cyril Dion....Nicolas Hulot...next?

Un jour, j'ai ouvert un Figaro Magazine. J'en avais ensuite fait un post pour mes amis. Je vous le partage, si vous avez du temps et de l'intérêt:

Normalement je reste loin de ce genre de journaux, oscillant entre deux préjugés : ils sont ultralibéralismement cons, ou ils sont fascisement dangereux (et moi j’invente des mots). On est en octobre, je suis dans la salle d’attente du médecin, et le numéro de septembre du Figaro Magazine git sur la table basse parmi d’autres titres qui me repoussent au moins autant : trucs voyeurs avec photos de stars floues avec bourrelets, ou machins dans la veine idéologique du Figaro. Je regrette presque mes problèmes cervicaux qui m’amenaient chez un kiné proposant le Canard Enchaîné à ses visiteurs.

Normalement je ne prends pas le FigMag, et je reste dans mes préjugés basés sur les couvertures croisées ici et là. Mais normalement je ne suis pas en train d’attendre chez le docteur non plus. Alors je me lance. La couverture m’annonce que le gaspillage d’argent public continue. 

Sur le principe, je suis d’accord. Peut-être sera-t-il question du CICE ? Ou du trou, colossal pour le budget de l’état, creusé par les trois tares fiscales : les niches, l’optimisation et la fraude. J’ouvre donc, avide d’en savoir plus. Ghislain de Montalembert m’explique qu’en fait la France dépense trop, de l’argent qu’elle n’a pas. Je suis toujours d’accord avec ça, mais j’ai beau garder un esprit ouvert, je ne peux m’empêcher de me poser des questions. Pourquoi manque-t-il de l’argent à la France ? Ghislain-de-montruc ne se posera jamais la question. Quelles sont ces dépenses ? Ghislain-de-monbidule ne cite comme exemple que les ronds-points, les antibiotiques remboursés, et les agences de l’Etat. Il cite aussi des cadeaux faits aux Gilets Jaunes. Pour les ronds-points : ils ont certains défauts, mais on fait comment ? On interdit les carrefours et on ne fait que des routes parallèles ? On oublie qu’ils diminuent le nombre d’accidents  graves par rapport aux feux ? Les antibiotiques, il vaudrait mieux ne pas les rembourser, probablement, pour montrer à ces vilains malades qu’il ne faut pas exagérer. Surtout les malades qui ont choisi d’être pauvres, j’imagine. Les entre-guillemets-cadeaux aux Gilets Jaunes, qu’on ne verra probablement jamais, seraient sous forme de baisses de cotisations, donc de baisses de recettes pour l’Etat (ou les caisses de retraite, ou la sécu). Donc les entre-guillemets-cadeaux ne seront pas financés en imposant les dividendes ou les grandes fortunes, ni en taxant le kérosène, ni en imposant les transactions boursières, ni an chassant les évadés fiscaux. Ils seront financés en rognant sur la solidarité publique.
Et pour les agences de l’Etat, on n’en saura pas plus. Alors, de retour à la maison, je me renseigne, et constate que certaines sont utiles, d’autres moins, et que ça permet aussi aux dirigeants de placer des copains. Un dossier aurait été intéressant, mais Ghislain et le Figaro vont s’appuyer sur Jean-Baptiste Leon et l’association "Contribuables associés" pour parler de ronds-points (c’est très important, apparement), de médiathèques, ou de locations de salles pour un conseil régional. 

C’est sans doute très vrai (il y a plein de ronds point moches et chers), mais je m’attendais à des révélations de plus grande ampleur. Incorrigible, je me repose des questions. Qu’est-ce que cette asso « Contribuables Associés » ?

Dans son bouquin, Léon parle du financement public des syndicats. Le Figaro parle-t-il, en écho, du financement public des églises, ou des journaux comme le Figaro ? Non. Tout ça m’a l’air très sélectif. Je cherche donc encore un peu : cette association a «été fondée par Alain Dumait, qui a travaillé au Figaro (tiens donc v.1), et a été plus récemment candidat aux sénatoriales pour une Liste d’Union et d’entente à droite soutenue par le Front National (tiens donc v.2). Bien. Je sentais bien qu’on était sur de bonnes bases.
Toujours dans ma salle d’attente (où je n’ai fait que lire l’article sur les gaspillages, mes recherches venant plus tard), je trouve les exemples assez grotesques, mais peut-être n’était-ce que la partie la moins reluisante du journal. Je reviens donc à la couverture pour retrouver les titres principaux : Une interview, et de la mode.


L’interview est celle de Marion Maréchal LePen. Le sommaire du magazine, sous la grande photo glam-shine de la fille Le Pen, nous apprendra qu’elle « défend le principe d’une réunion des droites » (tiens donc v.3). Seul un esprit biaisé trouvera une ressemblance avec Alain Dumait et sa liste d’ « Union et d’entente à droite ». Je dois être bien biaisé. Je lis l’entretien dont je vous passe la teneur (qui prend soin de ne laisser aucune tâche sur le bilan ou les idées de M. M. Le Pen), et je me dis que mes a priori étaient probablement justes. Je décide d’aller voir, pour être sûr, la page mode que vantait la couverture. Je ne suis encore pas déçu : sur un fond d’usine désaffectée (et vide d’ouvrier, hein), un jeune ary... pardon, un jeune homme nous présente une panoplie directement sortie des armoires de l’Empire galactique de Star Wars.

Ne manquent que les gants et les bottes. Le gilet fait seulement 1800€, la veste 3000€, le pantalon 750€, et le pull 690€. Rien de ceci n’est remboursé par la sécu (contrairement aux antibiotiques) ; c’est pas des vêtements pour les assistés.

Ci-dessus, la veste est un poil plus chère (6750€) mais il faut ça pour aller avec le costume (3590€). Pour les bottes, le prix est sur demande (c’est jamais bon signe), mais je gage que ce jeune homme a sur lui pas loin d’un an de mon salaire de précaire-lisant-le-figaro-en-attendant-de-se-faire-prescrire-des-trucs-remboursés-qui-gaspillent-l-argent-public. On peut aussi se faire une panoplie similaire pour trois fois rien dans les déstockages de l’armée. (et non trois fois moins, parce que ça ferait encore 4000€).

Ces admirables attirails signent, je cite, un « grand retour dans un registre empreint de l’austérité « sport » qui caractérise l’époque. En quête de classiques renouvelés, la mode masculine fait la part belle aux pièces essentielles dont l’élégance décontractée sied aux vies actives contemporaines. En filigrane, l’esthétique Bauhaus imprègne ce vestiaire à la fois désinvolte et rigoureusement chic. »

Bon sang vous êtes encore là ? Perso je me suis endormi après « austérité » (l’austérité, le Figaro aime bien). En faisant l’effort, je pouvais tenir jusqu’à « sied aux vies actives contemporaines », où le rire m’aurait réveillé (j’aimerai voir un actif contemporain, mettons, un magasinier chez Leclerc, ou un Livreur Fedex, se saper avec 12000€ de fringues avant de partir au taf).

Dans un journal détenu par un marchand d’armes, finalement, je me dis que l’esthétique présentée n’est pas surprenante. Pas de surprise non plus quand, dans un journal détenu par un homme milliardaire héritier politique corrompu, on retrouve la haine de toute solidarité (les plus horribles étant l’indemnisation chômage, les aides sociales, et les remboursements sécu). Homme politique qui avait deux lepenistes sur sa liste aux municipales en 95 (tiens donc v.4), avant que le journal Libération ne le force à les virer. Mais je m’égare.

Retour dans ma salle d’attente. Je décide de prendre en photo ce torchon magazine, pour fixer toutes ces choses qui me sont venues en tête en le feuilletant.
En passant devant les petites annonces, je remarque qu’on vend de l’immobilier, aussi, au figmag. On ne vend rien (sauf un) à moins d’un million d’euros. Dommage que je n’ai pas l’énergie de convertir les prix en unité « veste cachemire ». Notons aussi qu’il ne s’agit pas d’appart, ou de maisons, mais de propriétés. 

Au Figaro, on est propriétaire et on a des sous (ce qui ne pose pas de problème). Et on donne des leçons à ceux qui n’ont ni bien ni patrimoine (tout le monde n’hérite pas d’une fortune), en les traitant de fainéants et d’assistés (c'est ici que les problèmes se posent).
Au Figaro, on fait en sorte que la classe moyenne (celle qui paie des impôts mais n’a pas les moyens de défiscaliser) pense que c’est à cause des plus défavorisés qu’ils ne parviennent pas à acheter une propriété en Thailande, ou une chemise à 2000€.
Au Figaro, on prépare aussi le régime du futur. Pas celui qui fait perdre du poids. Celui qui laissera aux milliardaires les commandes de la nation. Pour eux, la doctrine, c’est plutôt Hitler que le front pop... oups! Plutôt Le Pen que n’importe quelle gauche. Ces canards (normalement il y a o à la place du a mais je voudrais pas créer d'ennui à ASI) préparent depuis longtemps l’esprit de leurs lecteurs à combattre toute idée de solidarité (seule la charité est acceptable, pour eux), et à l’arrivée du fascisme, sous une forme ou une autre.

Couronnant ces réflexions pendant mes photos, je tombe par hasard sur la page précédent l’article du gaspillage : une tribune pour Eric Zemmour. 

C’est dans ce même mois de septembre 2019 que Zemmour parle à la « convention de la droite » organisée par Marion Maréchal Le Pen (tiens donc v.5). Je lis rapidement son vomi pro-identitaire, et je perds définitivement l’ambition de lire le dossier intitulé LECTURE/POLEMIQUE : ils ont tué l’école.
Je passe rapidement en revue les noms des contributeurs du journal. Sur plus de vingt noms, deux femmes seulement. Je ne suis pas très étonné. Je vais reposer le Figaro Magazine, et continuer de ne pas toucher à ce genre de magazine. Con et dangereux, j’avais raison.

En cette période, je ne cesse de m’énerver contre tous ces trous de balle (je peux, ça?) qui vocalisent du vent maintenant qu’ils ont les pieds dans la merde que leur idéologie néolibérale a créée (même le Financial Times le dit. C’est comme si le Pape disait que croire en Dieu, c’est mal). Ces c*nnards (alors, un o ou un a?) qui n’ont cessé de détruire toutes les formes de solidarités mises en place après la libération. Ces mêmes solidarités, ces mêmes services publics, ce même état vers qui on se tourne quand ça va mal. Quand on est malade, ou quand on se fait virer. Quand les marchés financiers se vautrent, ou quand il y a une pandémie.
Oh, et : Au Figaro on compte sur les facteurs pour distribuer leur journal pendant le confinement, et on applaudit à 20h ce personnel qu’on n’a cessé de dénigrer pendant des dizaines d’années. Les cons, ça ose tout (c’est même à ça qu’on…).

(tiens, je vais poster ça sur Facebook: un réseau social pété de thunes qui ne paie pas ce qu’il devrait payer d’impôts en France. Je dois être con. Mais un autre type de con, hein ?)

Je ne comprends pas le cerveau d'un.e automobiliste :


vitesse = consommation élevée VS lenteur = consommation basse.

Avec un plein, en peu de temps je vais moins loin.

Avec le même plein, en plus de temps je vais plus loin.


Donc si je comprends bien la logique d'un automobiliste : il n'aime pas passer du temps sur la route...

Au prix de pleins plus fréquents, des risques d'amende et du stress qu'engendre la vitesse excessive et les aléas qui retardent la course.


En fait l'automobiliste... n'aime pas conduire !


...


C'est pas un peu con un.e automobiliste ?

(j'dis ça j'ai qu'un vélo et mes jambes... j'suis pas objectif)

" La République garantit la protection de la biodiversité", formulation bizarre.La société, l'Etat, oui. mais " La Republique" ??? Les anglais ne pourront y souscrire ? Et pourquoi pas la Republique, La Royauté, la dictature, etc. etc...


Quant aux 110 km pour lutter contre le climat, Brrrr, le climat doit trembler ! 


Comme pour toutes les innovations de ce genre, 80km/h, 110, 50, 30, d'où proviennent ces chiffres ? Pourquoi pas 100 ou 90, ? Mystère technocratique. Probablement, des experts.... ah!: les zexperts ! Depuis Outreau et avec le Covid, ils en ont pris un coup...( C'est marrant! Contester les experts du Covid est devenu un sport national, mais ceux du GIEC, pas touche. Ils sont sacrés !!! Pourtant.....)


Tant qu'on restera dans CE système capitalisto-financier, règlé par la loi du marché, toutes ces mesurettes ne servent qu'à se donner bonne conscience à bon compte.

Et pourquoi fin de la pub papier, et pas la pub TV, bien plus subie et nocive ? Ah! C'est pour le papier ? Alors, ils ont oublié 3 feuilles de PQ au lieu de 5 !...


P.S. Ne vous énervez pas à me répondre, si possible de façon agressive. Je connais vos objections '( Ah! c'est le PQ qui qui reste en travers de la gorge? ) La réponse est dans le texte. Fin du capitalisme dérégulé; le PB et la solution sont éminemment politiques !

  

Par mesure autoritaire on entend quoi ? Des mesures qui ne font pas l’unanimité. Voire qui sont carrément rejetés par une forte majorité.

En d’autres termes, le gouvernement contre le peuple mais.....dans son intérêt, tel que déterminé par l’élite au pouvoir.

L’exemple totémique : l’abolition de la peine de mort.

Si on considère que la Démocratie c’est le gouvernement par le peuple, qui ne s’exprime pas par sondages, et bien on restaure un outil que l’on a banni depuis 2005 :  le référendum 



Dieu se rit... Cette convention, bien qu'ayant reculé sur les 28h, met chacun face à ses contradictions. Naïveté ou provocation, l'affaire - du siècle?- des 110km/h montre le suivisme désespérant des médias qui ont pris position avant de réfléchir comme l'ont fait ces citoyens tirés au sort. Merci à eux, même si leurs propositions sont encore timides.

Si la commission, co-managée par Terra Nova, voulait que la France parle sereinement des propositions de planification écologiques; que je trouve perso très positives, il eut fallu qu'elle évite deux écueils.

La commission a rejeté elle-même de la seule mesure de solidarité, les 28 heures payées 35, qui proposait au pays de sortir du darwinisme social. Des membres de la commissions trouvaient cela trop bisounours, sur le mode : c'est injuste pour ceux qui bossent alors que yen a qui foutent rien (si si, cherchez les extraits, c'est sur France Info de mémoire).

Puis la commission a cédé à l'envie de coercition avec son lamentable 110 kmh sur autoroute payante sachant qu'elle mettra les bien-fait-pour eux de son côté.

Facétieuse, après avoir tapé sur les automobilistes, elle a cognée sur les urbains, qui n'aiment pas les bagnoles, en théorie, en interdisant les terrasse chauffées. Pas de jaloux. Comme semble le dire l'ineffable Jadot à propos du 110km/h comparé au 80hm/h ; quant tout le monde se fait enfler, on sent moins l'injustice.  

Conclusion : a côté de mesures intelligentes, il fallait cogner.

Parce que c'est comme ça, la démocratie, la justice... C'est cela oui. Cette commission représente surtout les éduqué.es du supérieur,  ceux qui croient à la matraque propre quand il s'agit de "réformer" la France, qui veulent bien un peu de muscle d'Etat quand il s'agit de "faire bouger les lignes", j'ai bien l'impression.

Le cirque médiaticopolitique peut commencer.
  

Le Figaro et  Barbier : même combat...

"Le même journal qui investigue sur le changement climatique dépend économiquement des pubs pour les SUV. Et les publiera en vis à vis. Sans voir le problème."


Vous êtes sûr, Daniel? Je pense au contraire qu'ils voient très bien "le problème". Ils espèrent juste que nous ne le verrons pas. Le "en même temps" a encore frappé. Mais peut être qu'à force de nous prendre pour des idiots, ils vont finir par nous rendre intelligents?

Hélas, ya pas que le Figaro. Ce matin, France Inter nous a bassiné non stop avec ces fameux et intolérables 110 km/h sur autoroute dont ils se servent comme emballage pour foutre à la benne (non recyclable) toutes les autres propositions.


Je me suis dit que la convention aurait mieux fait de s'entendre sur les 28 heures hebdo, on nous aurait bassiné pareil, avec la même indignation, mais au moins pour quelque chose  de valable. 


Le travail de ces citoyens honnêtes (et naïfs?) aura au moins eu un avantage, faire baisser considérablement le degré de confiance de tous.


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