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Le dessinateur pas très fin et les policiers

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Eh bien ! Il y a des tas d'ame sensible ici ! La BD n'est pas très drole, certes, mais la censure est en tout point regrétable, parce qu'il en aie de la libérté d'expression.

Si une petite blagounette de ce genre vous importune, ne regardez jamais l'excellente série américaine satirique "South Park", qui est blindé d'humour de ce genre.
On m'aurait renvoyé très triste si cette série aurait été interdite à cause de toute les blagues raciste/antisémite/sexuellementinadmisble/violente/scato/vulgaire/etc.

Les gens qui adorent l'humour corosif de ce genre serait des pédophile fini ou des déchets de la société ? Je crois que vous êtes un peu exessif.
Personne n'impose à personne de lire ce genre de chose. Le déssinateur à un site uniquement dédié à ces fans, et il est très peu problable que des enfants puissent tomber dessus par hasard.
Le fil a tourné aux règlement de compte personnels, et c'est fort dommage. Non ?
Je comprend ceux qui dénoncent "l'entrisme" du forum. La connivence, voire peut-être même l'amitié entre forumeux est a priori une bonne chose. Il faudrait juste voir à ne pas s'en servir comme d'une arme envers certains, aussi agaçants puissent-ils être. Je dis ça alors que je suis le premier à me ruer sur un bon (mauvais) mot pour tourner l'autre en dérision quand il devient pénible. Mais je ne crois pas que ce soit vraiment très sain, encore moins lorsqu'on s'y met à plusieurs.
73 messages de Yannick sur ce fil, trouvez pas qu'il a une petite baisse de forme?
Aaargh, ce forum m'excite tant que je ne peux me retenir d'inter-venir et, à défaut de me soulager en laissant paître ma sale mine dans le vert gazon des nymphettes, jeter ma gourme en une impuissante logorrhée.
Bien que j'eusse préféré laisser le mot de la fin à Kazoula pour son excellent « Nous en voilà donc revenus au vieux Le Pen qui se fait fort d'ôter son caleçon à Mélenchon !... », imaginer (ah, l'imaginaire!) nos deux pervers pépères polymorphes refoulés (forcément refoulés puisque la rigidité caractérielle est construction défensive pour protéger ses orifices: non! Je ne te donnerai pas mon caca) fort niquant (« te quiero, niño ») à qui mieux mieux chez nos amis démocrates intégristes iraniens à qui quelqu'un les renvoyait avec justesse (à chacun sa démocratie), provoque en (hors?) moi une irrésistible érection pas pâle.

Que veut nous signifier AK? Que l'aventure policière de ces dessins qu'il qualifie "en passant" « d'humour douteux pas très fin » confirme la cécité de dame Anastasie, qui, obnubilée en son œil borgne par la "morale" de l'histoire ne "voit" pas les « facéties » lubriques cachées à l'aveuglante lumière, néanmoins obscurcie par les gros sourcils poilus (miam...) fonctionnarisés, de l'« éternelle incandescence de l'esprit » de l'occident civilisateur, « phare » de l'humanité. Et au passage proposer d'étendre les activités commerciales d'@si à la formation en lecture d'images des sourcilleux censeurs. C'est son droit d'améliorer les performances de la police.
Mais montrer que la lumière génère l'ombre, comme la jupe (ou le voile) génère le désir n'est pas une découverte de première grandeur.

Or, quelle est l'histoire que nous raconte PirateSourcil?
Des enfants jouent dans une cour d'école au jeu traditionnel des filles et des garçons de classes primaires de « montre-moi ton zizi, je te montrerai le mien ».
La société marchande étant passée par là, l'échange de sexe se fait à travers l'argent (vieille association psychanalytique de l'argent et du sexe mâle à forte connotation annale, tant il est vrai que les banquiers nous la mettent profond). Aujourd'hui, au collège les filles pratiquent le taillage de pipe dans les chiottes et les étudiantes se prostituent à la fac.

L'instituteur, figure de savoirs dont la fonction est de pédagoguer (paedagogus: qui conduit des enfants), assume sa noble tâche d'inculcation des valeurs de l'humanisme bourgeois en inter-venant dans le jeu des enfants pour proposer un exercice selon la « pédagogie par l'exemple » - ( je ne peux m'empêcher de livrer par anticipation un extrait de ce jouissif lien: « "Les adultes ne peuvent plus se comporter comme des professeurs", résume Soeur Nathalie Becquart, 40 ans, directrice adjointe du Service national pour l'évangélisation des jeunes. Pour cette xavière, très en prise avec le monde universitaire, la réciprocité est aujourd'hui la clé de toute transmission : "Les jeunes ont soif d'être acteurs, de partager une expérience commune avec leurs aînés", note-t-elle. Par ailleurs, de plus en plus d'étudiants se laissent plus "toucher" - comme ils disent - par la ferveur communicative de croyants de leur génération que par un héritage dans lequel ils ne se reconnaissent pas. Ainsi, la transmission s'opère de plus en plus "horizontalement", constate Samuel Amedro. » Juteux!) -.

Quelle est la leçon (« Enseignement pratique et théorique d'une matière ». Mais aussi: « Règles de conduite données par une personne à une autre ». De lectio: cueillette, « Mignonne, allons voir si la rose.... ») de cet exercice?
Que dans notre société libérale avancée (« si quand j'avance tu recules, comment veux-tu... »), les jeux de l'amour et de l'argent font du sexe (de la femme) un objet vénal (« Qui peut s'échanger contre de l'argent; qui est relatif à la vente; femme dont on obtient les faveurs pour de l'argent ») et que cette forme d'échange repose sur et produit de la violence (« Violence des échanges en milieu tempéré » : là il est question des relations incestueuse entre un père et son fils).

Puisque certains nous invitent à « lire entre les cases », comment ne pas "voir" qu'il est là question du processus capitaliste qui transforme (détruit et reconstruit) les relations sociales de l'humain (jeu inoffensif d'enfants découvrant leur conformation sexuelle, qui n'a pas "jouer au docteur"?) en relations marchandes dans lesquelles l'« échange » transforme les choses de la nature en marchandises, cet « objet social » qui sépare l'être humain de lui-même, de sa production et des rapports sociaux y afférents.
Comment ne pas "voir" l'impact d'un environnement saturé de sollicitations à caractère sexuel qui envahissent l'univers imaginaire des enfants: affiches publicitaires suspendues sans vergogne ni limites sur les murs de nos villes et nos campagnes; couvertures de presse aguichant les regards étalées sur les guérites des kiosque à journaux; insertions devenues communes de scènes pornographiquement suggestives dans la majorité des pubs, films et séries télévisées que l'on regarde en famille (on fait passer ça pour de l'érotisme et le label « déconseillé au moins de 12 ans » est obtenu); infiltration difficilement évitables de pub pour des sites pornos dans les ordinateurs; BD et mangas imposant un certain canon d'apparences et de comportements … .
Comment ne pas "voir" l'hypocrisie obscène d'une société qui s'affiche moralement de plus en plus puritaine (pour les gens ordinaires) alors que la jet society dégueule l'insolence de ses perversions, absoute par le fric et la connivence, pendant que dans l'ombre de ses spots les nantis abusent de la pauvreté (Polansky, DSK, Cohn-Bendit, Mitterand, pour les plus visibles ces derniers mois); que les violences faites aux enfants, aux femmes, aux pauvres sont en augmentation constantes; que des parents aveuglés par le lucre et la notoriété de l'instant médiatique prostituent leurs fillettes dans des concours de beauté pour Lolita... Vous en faut-il encore de ces bites et de ces Tintin faux-culs que les faiseurs de profits mélangent subliminalement à notre pain quotidien comme PirateSourcil à ses dessins? Regardez bien autour de vous.

Voilà ce qu'enseigne l'instituteur de la BD à la gamine et aux gamins (eh oui, la connaissance de ce qu'impliquent nos actes se paie au prix fort, à l'instar de toute vraie pédagogie).
DE LA BD! Pas dans la réalité! C'est une représentation! Oui, on comprend que la gamine se fait violer (comme dans la prostitution qu'en toute "innocence" enfantine elle proposait - merveille du rapport marchand de consommation, les opprimés eux-mêmes sont les agents de leur propre exploitation). Et oui, toute pédagogie est un viol (des consciences) que l'adulte tout puissant inflige à l'enfant pour qu'il « entre en société » où règne la loi du plus fort. Leçon subsidiaire du cartoon.
Comme « Hara-Kiri, le journal bête et méchant » de la grande époque, à l'instar du professeur Choron (et pourtant j'avais du mal à m'y faire à ce qui me paraissait être de la vulgarité du haut de ma bienpensance de petit bourgeois étriqué), PirateSourcil nous met en dessins la vulgarité de notre monde que nous laissons à la direction des affairistes et des maffieux.
En cinq tableaux, là où il faut trois cent pages au sociologue, il nous dévoile une logique à l'œuvre sous nos yeux dans les cours d'école. Mais que nous ne voyons pas (aujourd'hui encore moins que hier) car la fonction de l'idéologie puritaine est de « mettre la lumière » sur le seul aspect du dernier dessin: l'adulte-instituteur qui viole une fillette dans la cour d'école où il règne en souverain mâle et adulte. Horreur! Cachez ce sein que je ne saurais voir. Hypocrite lecteur, mon semblable, mon frère, ne vois-tu pas ton indignation programmée pour ne jamais rien comprendre au monde dans lequel tu vis?

Haro sur l'auteur du scandale, que les censeurs censurent avec l'aval des "honnêtes gens", que la police des mœurs et des pensées fasse taire les lanceurs d'alertes, les vrais salauds continueront à se décorer entre eux pour honorer leurs turpitudes et se gausser des pauvres imbéciles à qui ils la mettent profond. Et qui en plus baissent leurs pantalons sans qu'on ait besoin de le leur demander.
Mets des bretelles Méluche!
L'émission de Erner en ce moment cause grosso modo de ce sujet http://www.franceinter.fr/emission-service-public-le-retour-de-l-ordre-moral
C'est "pas de très bon goût" alors on s'indigne mollement de cette censure. Le "mauvais goût" serait donc une circonstance agravante. C'est bien connu, les journalistes ont cette hauteur morale autoproclamée pour, à goût sûr, jauger de la pertinence humoristique. Avec tous ces cucus, le Professeur Choron aurait été brûlé en Place publique sur des palettes d'invendus du Figaro.
Flemme de lire tout le fil je m'arrête à ceci
"Le dessin n'est pas explicite pour un enfant ignorant" de je ne sais plus qui sous SuperAnnie.
J'aurais été cet enfant de moins de mettons, 10 ans, lisant par hasard cette bd j'en aurais immédiatement compris la portée, malheureusement pour moi.
Et nombre d'autres gamin-e-s aussi, y parmi compris celleux que j'ai comme élèves, et qui ont donc entre 3 et 6 ans.
L'ignorance supposée des enfants est bien commode à invoquer. Et je dis bien supposée.
Et quand bien même la compréhension ne serait pas totale, le malaise est bien là; en manque de mot et d'explication la portée émotionnelle peut être lourde.


NB: je ne me prononce pas sur la censure.
En parlant de liberté d'expression : j'ai été étonnée par un vite-dit lu ces derniers jours. Un caricaturiste espagnol condamné à un an de prison ferme pour avoir caricaturé le roi du Maroc si je ne me trompe... ? Quelqu'un peut-il me confirmer ? Ai-je rêvé ? Dans quel monde vit-on ?...

Le débat est toujours le même : les caricatures, les histoires, les images, quelles qu'elles soient, observées par des personnes éduquées ne sont d'aucun danger. Je sais ce qu'elles véhiculent. Je n'ose croire que quiconque, ici ou ailleurs, ne légitimera la pédophilie.

De quoi parle-t-on ??? Où est le problème ? Qui cela concerne-t-il ? Même un enfant lisant cette bédé pensera-t-il que la pédophilie est légitime ? Arrêtons un instant de prendre les gens pour des imbéciles.
Et épargnons-nous, éventuellement, ce genre d'humour fumeux, qui est, pour ma part, inintéressant.
(ce message est en réponse à yannickG. J'ignore pourquoi il ne s'est pas placé en tant que tel dans le fil de discussion...)

Soit, soit. L'idiotie de votre propos tient du fait que la défense d'une idéologie (que l'on retrouve dans les agressions homophobes, sexiste, raciste et autres) n'a rien à voir d'un point de vue psychologique avec le soulagement d'une pulsion de nature sexuelle. Modéliser les comportement de l'un sur ceux de l'autre est donc.... comment dites vous, déjà ? Inconsequent.

Peut-on poursuivre, ou vous continuez à faire semblant de ne pas comprendre ?

[quote=yannickG]Hélas pour vous, encore une fois, la nudité minimum est ici attestée, de même que la pose particulière de la gamine et de l'adulte et enfin, il s'agit bel et bien d'une représentation, donc, non, vous pouvez vous répéter, vous n'apportez aucun élément contredisant mon propos, bien au contraire.

Ah bon ? La gamine est dénudée ? Moi, je la voit avec sa jupe et son haut. Son sexe n'est pas représenté, ni même celui de l'adulte. La "pose particulière" dans ce genre d'affaire n'a rien à voir avec ce dont vous parlez (relisez les articles sur la censure de wikipedia au Royaume Uni à cause de la pochette "virgin killer" des Scorpions, vous comprendrez -- peut-être -- de quelle genre de positionnement il s'agit.)

[quote=yannickG] Sauf que ce n'est pas la pornographie qui est ici condamnée, mais la pédophilie.
Ah, en fait j'ai compris ! Vous ne connaissez strictement rien aux lois en vigueur, et n'avez de surcroît même pas pris la peine de lire l'article que j'ai cité plus haut.
Il fallait le dire tout de suite ! Je n'aurais pas pris la peine de vous répondre, voyons !
Allez, je vous reformule la loi : c'est la pornographie infantile qui est interdite en France, qu'elle soit réelle ou dessinée.
Cette BD n'a pas de caractère pornographique pour commencer (je ne vais pas vous ressortir les jurisprudences qui établissent la frontière de la pornographie, on est de toute façons bien en deça ici. Pour information, les films qui passaient après "culture pub" sur M6 n'étaient pas "à caractère pornographique" . Piratesourcil est donc parfaitement inattaquable sur la base de cet article.

Vous faisiez semblant de ne pas comprendre, n'est-ce pas ? Avouez-le...
Pour se remettre à jour sur l'expression toute faite "lolita", lire cet article:
http://www.prostitutionetsociete.fr/cultures/divers/l-eternel-detournement-de-dolores
Bon, alors...

Article 227-23 du code pénal :

Le fait, en vue de sa diffusion, de fixer, d'enregistrer ou de transmettre l'image ou la représentation d'un mineur lorsque cette image ou cette représentation présente un caractère pornographique est puni de cinq ans d'emprisonnement et de 75 000 Euros d'amende.
Le fait d'offrir, de rendre disponible ou de diffuser une telle image ou représentation, par quelque moyen que ce soit, de l'importer ou de l'exporter, de la faire importer ou de la faire exporter, est puni des mêmes peines.
Les peines sont portées à sept ans d'emprisonnement et à 100 000 Euros d'amende lorsqu'il a été utilisé, pour la diffusion de l'image ou de la représentation du mineur à destination d'un public non déterminé, un réseau de communications électroniques.
La tentative des délits prévus aux alinéas précédents est punie des mêmes peines.

La BD de piratesourcil, dans sa version non-censurée, n'est en rien illégale, n'en déplaise aux censeurs de tout poils. (revoir la définition de "pornographie")
Il n'existe aucun article de loi prohibant la diffusion de textes mettant en scène des ébats entre mineurs de quinze ans.
En l'absence d'autres éléments que cette BD et du foin qui a résulté de son auto-censure, la mise en garde à vue du bloggeur et la saisie de son matériel est purement et simplement abusive.

Voilà pour les faits, n'en déplaisent à nos censeurs-en chef.

"Les oeuvres pédophiles" graphiques sont interdites, qu'elles soient du domaine public ou non. Il y a, si je me souviens bien, une précision concernant le caractère artistique reconnu d'une oeuvre, ce qui permet de protéger certaines amphores grecques et autres menus objets dont les dessins tomberaient sous le coup de ce texte. En revanche, n'importe qui est libre d'écrire et diffuser un texte encore pire que Les 120 Journées de Sodome (et même d'essayer de le vendre en librairie spécialisée), du moment qu'il ne le propose pas directement à des mineurs.

(et au risque d'en choquer au moins deux ici, je crois que je préfèrerais voir des types se soulager sur de tels textes que de s'en prendre à de vrais gamins. Question de priorités...)
En deuxième lieu, ce nuage en forme de portrait de Tintin dans la deuxième case, reproduit sans l'autorisation de Moulinsart S.A. :

La remarque sur Tintin est particulièrement ironique, alors même que le dossier "lolitas et scandales" est illustré par une photo de Richard Prince utilisée très probablement sans autorisation, hors de toute justification journalistique (ce n'est pas un article sur la photo en question, l'excuse de l'actualité ne passe donc pas) et retaillée à la tronçonneuse.
Le tout sans crédit, parce que bon, hein, on ne va quand même pas indiquer la source.
Et puisqu'on parle BD, quid d'Astérix, pompé par @si dans le dossier impôts ?
http://www.arretsurimages.net/dossier.php?id=140

C'est un peu l'@si qui se fout de la charité...

(je radote et j'ai déjà fait cette remarque, mais puisque rien n'a changé, autant continuer !)
Marrant le nombre d'@sinots prêts à organiser la battue pour un Vuillemin en fuite.
Censurons censurons! faisons des proces d'intention en veux-tu en voilà!
Pourquoi ne pas (pendant que nous y sommes) attaquer en justice les marques de fringues qui vendent des tenues pour le moins tendancieuses aux moins de 18 ans? si c'est pas des gros pervers ceux-là !

Bon sang, c'est du dessin! J'ai du mal à voir la difference entre qqun qui fout le feu à une redaction à cause d'une couverture qui ne lui plait pas et toute cette histoire.

Et à celles-et-ceux qui voient derriere un penis (même pas) crayonné l'esprit d'un dangereux pervert je pose la question toute simple: "Que vous et-il arrivé dans votre enfance pour voir de la dépravation partout?"
Le jour où vous aurez supprimé le droit à toute représentation réveillant en vous un souvenir (ou une envie) malsain(e), pensez-vous que les dessinateurs n'arriverons plus à vous choquer? ne me faites pas rire (enfin si essayez parce que là vous me faites pleurer)

Quand vous faites votre marché et passez devant le rayon des concombres ... avouez... vous-vous dites que, quand même, Dieu, il aurait mieux fait de faire que les concombres soient tout carré :D
"Pourquoi ne pas (pendant que nous y sommes) attaquer en justice les marques de fringues qui vendent des tenues pour le moins tendancieuses aux moins de 18 ans? si c'est pas des gros pervers ceux-là !": sphilipakis

Peu importe, la pédophilie n'est pas du côté de l'enfant ou de l'adolescent, mais de l'adulte, donc, vous vous trompez de cible, ce ne sont pas ce que les enfants portent ou pas (autant interdire la piscine aux enfants à suivre votre raisonnement) qui est en cause.

"Bon sang, c'est du dessin! J'ai du mal à voir la difference entre qqun qui fout le feu à une redaction à cause d'une couverture qui ne lui plait pas et toute cette histoire."

Oui et les juifs sur les affiches des nazis aussi, je n'ai pas peur des points Godwin, ce n'est donc pas un argument recevable.
Enfin, la censure n'est pas un mal en soi, tout dépend de ce qu'elle concerne. Tout ne se vaut pas.
La pédophilie censurée, bien, le blasphème interdit, pas bien.

Quand vous faites votre marché et passez devant le rayon des concombres ... avouez... vous-vous dites que, quand même, Dieu, il aurait mieux fait de faire que les concombres soient tout carré :D

Non, car on peut utiliser un concombre entre adultes consentants et pas sur des enfants, vous savez ?
Voire, on peut même en manger, mais ce sont de sacrés pervers ceux-là, j'vous en parle même pas.

yG

Peu importe, la pédophilie n'est pas du côté de l'enfant ou de l'adolescent, mais de l'adulte, donc, vous vous trompez de cible, ce ne sont pas ce que les enfants portent ou pas (autant interdire la piscine aux enfants à suivre votre raisonnement) qui est en cause.

Vous avez bien lu que j'accuse de perversion les vendeurs de fringue au moins j'espere?


Oui et les juifs sur les affiches des nazis aussi, je n'ai pas peur des points Godwin, ce n'est donc pas un argument recevable.

L'intension anti-juifs et l'incitation à la haine raciale des nazis était claire. Ici, je ne vois pas en quoi il y a incitation à la pédophilie ou haine des enfants. Vous n'avez tellement pas peur des points Godwin que vous m'en faite un joli ici.


Enfin, la censure n'est pas un mal en soi, tout dépend de ce qu'elle concerne. Tout ne se vaut pas.
La pédophilie censurée, bien, le blasphème interdit, pas bien.

Bien entendu, aucun outil n'est un mal en soi. Mais en l'occurrence, si je vois en quoi ce dessin peut être vu par l'education nationale comme suggérant que les instits sont des pedophiles, je ne vois pas en quoi ce dessin est pédophile mais bon...et apparemment la police en jugé de même sinon le gars serait pas dehors.

Donc nous nous retrouvons avec une decision de censure basée non pas sur ce que le dessin est, ni sur l'intention de l'auteur mais bien sur le risque d'une "mauvaise" interpretation par une partie de la population. D'où, d'ailleurs, le qualificatif "d'humour douteux" qui lui est donné et qui signifie en clair:
"c'est de l'humour mais bon c'est limite donc si ca vous choque c'est normal car c'est possible que vous n'ayez pas compris ou que vous n'ayez pas le même background que l'auteur, ou que cela ne soit pas drôle du tout mais en meme temps c'est quand meme drôle pour certains et pourtant ils ne sont pas pedophiles."

A ce compte, nous devrions censurer tant de choses "douteuses"...
"Vous avez bien lu que j'accuse de perversion les vendeurs de fringue au moins j'espere?": sphilipakis.

Oui, et c'est inconséquent, puisque comme je vous l'écris, autant à vous suivre accuser les vendeurs de maillot de bain pour enfant et les parents, instituteurs qui les emmènent à la dite piscine d'être ipso facto des pédophiles.

"L'intension anti-juifs et l'incitation à la haine raciale des nazis était claire. Ici, je ne vois pas en quoi il y a incitation à la pédophilie ou haine des enfants."

Parce que vous, vous connaissez l'intention de l'auteur ? Elle figure où ? Nul part en rapport direct avec le dessin qu'on peut donc prendre comme ce qu'il peut paraître sans contre-indication.


"Vous n'avez tellement pas peur des points Godwin que vous m'en faite un joli ici."


Oui et j'emmerde cette notion de point Godwin tant que je peux, tant elle est dangereuse et ceux qui se cachent derrière itou.

"en l'occurrence, si je vois en quoi ce dessin peut être vu par l'education nationale comme suggérant que les instits sont des pedophiles, je ne vois pas en quoi ce dessin est pédophile mais bon...et apparemment la police en jugé de même sinon le gars serait pas dehors."

Pour la police ou la justice, elle a jugé comme tout le monde ou presque ici qu'il était un gros lourdingue, mais il a fallu qu'elle fouille pour s'en assurer, justement. Tant pis pour lui, il n'avait pas qu'à être ce gros naze. Quant à la pédophilie, elle n'est pas condamnable que catégoriellement, tout adulte est assujetti à ne pas l'être. Cela aurait été un curé ou un parent d'enfant n'aurait rien changé au reproche concernant le dessin qui ne se moque pas de l'adulte, mais de l'enfant.

"Donc nous nous retrouvons avec une decision de censure basée non pas sur ce que le dessin est, ni sur l'intention de l'auteur mais bien sur le risque d'une "mauvaise" interpretation par une partie de la population."

D'une part, c'est quoi la bonne interprétation de ce dessin ? Qu'un adulte à le droit d'abuser de la logique et d'une fillette ? Que les enfants sont trop faibles et tant pis pour eux ?

D'autre part, l'interprétation n'étant pas libre, chacun devant rendre des comptes de ce qu'il y voit, l'auteur est mal barré, car son oeuvre ne permet aucunement de le dédouaner. Il ne suffit pas d'avoir pour intension de rire pour être absout, sinon, à ce compte-là, un raciste proclamant une insulte indéniablement raciale aussi voulait rire avec ses potes en sortant du stade, ce n'est pas de sa faute si une partie de la population à pris celle-ci pour une insulte raciale...
Et quoi encore ?

Comme le journaliste sportif américain dont Gilles Klein rapportait ce week-end la stupidité, celui-ci utilisant un terme d’argot raciste pour désigner un joueur asiatique, rien ne permettait a priori de le disculper. Cette erreur, il l'a payé de son poste, on peut trouver cela regrettable, trop cher payé, cela se discute, mais après tout, cela fait parti de son boulot que de faire attention à son vocable, c'est donc bel et bien une erreur professionnelle.

yG
Ne confondons-nous pas un peu trop expression et incitation? vous faite de l'incitation à la censure... et c'est je trouve plus dangereux que l'expression critique des sujets tabous que vous citez.

Ceci-dit, vous avez raison, il n'en reste pas moins que si l'incitation à la censure est légale, l'expression (même à fin de critique) elle, ne l'est pas systématiquement.
Le problème est que dans cette course à la censure de l'expression, je ne vois pas de fin. Le language ayant cela de magique: il offre de multiple degres de lecture et je crains que quelque soit le message, il sera aisé d'en trouver un degré de lecture le rendant illegal...

Il se trouve des personnes aux Etats-unis trouvant le "beep" (utilisé pour censurer les gros mots) tellement choquant qu'ils militent pour son remplacement par un simple blanc (à défault de simplement couper toute la phrase, ce qui est contraire à la liberté d'expression).
"Le problème est que dans cette course à la censure de l'expression, je ne vois pas de fin. Le language ayant cela de magique: il offre de multiple degres de lecture et je crains que quelque soit le message, il sera aisé d'en trouver un degré de lecture le rendant illegal...": sphilipakis.

On peut être tous accusé de tout, mais heureusement, il ne suffit pas d'être accusé pour être condamné, en tout cas ici, il y a des moyens de se défendre de l'accusation qu'on porte contre vous. On n'est pas dans un système de tout ou rien, aucune censure ou tout doit être censuré. Il y a de la marge pour une action.

"Il se trouve des personnes aux Etats-unis trouvant le "beep" (utilisé pour censurer les gros mots) tellement choquant qu'ils militent pour son remplacement par un simple blanc (à défault de simplement couper toute la phrase, ce qui est contraire à la liberté d'expression)."

On trouvera toujours des abrutis qui pousseront à l'extrême un pouvoir, est-ce une raison pour ne rien faire ? Le fait de savoir que la justice peut se planter et condamner des innocents, vous fait-elle préférer un état sans loi ?

yG

On trouvera toujours des abrutis qui pousseront à l'extrême un pouvoir, est-ce une raison pour ne rien faire ? Le fait de savoir que la justice peut se planter et condamner des innocents, vous fait-elle préférer un état sans loi ?

Wow! vous détruisez en une conclusion tout votre argument anti-manichéen.

Je ne vois pas en quoi supprimer la censure dans notre système légal le réduirait à néant.
"Wow! vous détruisez en une conclusion tout votre argument anti-manichéen. ": sphilipakis

Euh... c'est votre argumentaire manichéen que j'invalide ainsi, mais bon passons, vous ne voyez pas en quoi votre logique vous y conduit. La censure n'est pas un mal absolu, contrairement à ce que vous estimez, à moins que vous n'appréciez qu'on puisse au nom de la liberté d'expression insulter quiconque de quoi que ce soit, vous admettez déjà qu'on doive se restreindre, non ?

yG
Tenez, je vote ici aussi.
concombre !!! comme vous y allez mon ami ; carotte éventuellement mais ne considérez pas toutes les femmes comme larges comme le canal de Suez !!!

Ca va j'ai fait assez bas de gamme pour vous ? ca nivelle vraiment par le bas ici ... quant à gommer toute allusion à des souvenirs d'enfance (bla bla bla) j'en passe et des conneries, je n'ai pas besoin de vivre une chose moi-même pour avoir de la compassion pour les autres.

Pour combler un plaisir personnel de ricaner bêtement devant une BD de merde, vous prenez le parti de la défendre ne considérant pas que sa diffusion sans contrôle peut être dangereuse. Hahaha hihihihi hohohoho.
Si une voiture de flic débarque pour cette BD, qu'attendent le GIGN ou les brigades anti-terroristes pour Fluide Glacial ?
Je serais curieux de savoir qu'est-ce qu'un humour "au goût douteux".
L'humour, le vrai, se doit-il de ne jamais effleurer les sujets sensibles et de rester dans les bonnes moeurs? Se doit-il de ne jamais tourner un sujet sérieux en dérision, à moins d'en tirer un message profond et politique?
Le monde serait bien triste.
Il est assez inquiétant de voir une opération policière montée pour ce genre de choses. D'une part parce que ces policiers entre eux se font probablement des plaisanteries du même acabit, d'autre part parce qu'on semble attaquer la liberté d'expression qui me semblait être un principe important en France... Tout cela est-il seulement légal? (Je suppose que oui, mais je n'arrive pas à en croire mes yeux)
Mais cette BD me choque !!! et si le personnage adulte avait sodomisé un petit garçon ? et puis à force de se vouloir tolérant on est près à tolérer des trucs consternants. Je suis bien contente que la police ait fait des misères à ce blaireau qui a pondu cela. Car même s'il n'avait pas d'images pédophiles sur son PC, quand on balance des trucs de ce niveau sur internet, il n'est pas acquis que ceux qui la lisent ne soient pas des tordus. Quant à la bite cachée, et le tintin, ça ne présente réellement aucun intérêt. Ce n'est pas ce qu'on saisit de la BD. Il y a peut être les avocats de Spielberg que ça intéressera pour Tintin, histoire de récupérer encore un peu de fric, après avoir pillé l'oeuvre de Hergé et réussi à investir le rayon céréales pour enfants (pas une boite de chocapic sans la tronche de son Tintin ) ...
Anastasie, l'ennui m'anesthésie...
(François Béranger, qui doit bien rigoler de la haut).
Magistral, Alain.
De l'humour douteux ? ça ?

Vous voulez voir de l'humour douteux, cherchez le blog d'electric retard. ça c'est mignon.

EDIT : (signé : un gros dur du web qui aime bien se la péter).
Je suis fan de BD, que je collectionne et que je vends. C’est ainsi que je suis tombé sur un album de Margerin et un de Van den Boogaard où se trouvent deux scènes explicitement pédophiles (on comprendra que je n’en dise pas plus) qui, s’ils sortaient maintenant, conduiraient leurs auteurs au tribunal…

Quand même, en matière de vigilance vertueuse, il devrait y avoir des limites aux bornes ! Sinon on va foutre à la poubelle des salles entières de musées. Allez Caravage, Michel-Ange, Balthus, au gnouf !

PS Si vous trouvez ce dessinateur pas très fin, c'est que vous n'avez jamais vu du Crèseveur sur Rue89 et Médiapart
Un "humour discutable" dit-il lui-même, en effet, mais la censure non, on se croirait revenu quelques décennies en arrière.
Je ne connaissait pas ce blog et j'avoue qu' apres avoir passe les 20 derniere minutes a le parcourir, je suis fan. Merci Alain!
Ce korkos...toujours aussi difficile à cerner.
En voyant la première image du billet d'Alain Korkos j'ai pensé qu'il avait réagi aux éructations du père Le Pen se faisant fort d'enlever son caleçon à Mélanchon si celui-ci acceptait de débattre avec lui. J'avais tout faux, mais ce caleçon mélanchonien ne pourrait-il cependant inspirer à A.K. quelque chose ?...

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