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Le "bore out", tabou ou concept bidon ?

Un tiers des salariés souffrent de l’ennui au travail ? Depuis un an, des médias reprennent en chœur le thème du "bore out" présenté comme un nouveau syndrome émergent… et inquiétant. Traité sous l’angle de la souffrance au travail ou sous l’angle des fainéants qui se tournent les pouces – et notamment dans la fonction publique – le sujet repose sur une étude réalisée par l'économiste Christian Bourion dont la réalité scientifique a été dénoncée récemment par deux professeurs en science de gestion. Comment la machine médiatique reprend sans distance une thèse élaborée au doigt mouillé.

Derniers commentaires

Merci pour cet article. C'est pour voir démonté les mensonges médiatiques que je finance @si.

Le suivisme des médias est parfaitement illustré avec ce type de sujet qui devient à la mode alors qu'il n'y a aucune information sérieuse à la base. On est dans la désinformation de masse.

Je suis persuadé que les journalistes qui ont publié cette fausse information (les 30%) ne seront pas inquiétés. Il y a une impunité totale pour le journaliste qui publie n'importe quoi.

Je trouve qu'il manque un site qui recense les articles et les journaux qui contiennent des informations fausses. J'aimerai des statistiques permettant de connaitre le sérieux d'un journal.
Il a lu 100.000 textes par jour ? (18.000.000 en 180 jours)... Il faudra qu'il me montre comment il fait !

Ça fait quand même 208 à la minute, soit près de 4 à la seconde !

Cet homme nous prend pour des cons...

D'un autre côté, vu d'Asie, il est clair qu'il ne reste guère que trois catégories de Français parmi ceux qui sont en âge de travailler :

- Les chômeurs.

- Ceux qui travaillent trop et qui pètent un câble.

- Ceux qui ne travaillent pas assez et se font tellement chier qu'ils pètent deux câbles !

On va le dire plus simplement : vous n'aimez pas travailler.

Et vous comptez sur l'esclavage délocalisé pour bien vivre en ne foutant rien (ou vraiment le moins possible)

Permettez-moi de vous dire que c'est un peu minable !

PG
D'ici peu, les neuro-sciences vont isoler la zone " waouh !" du cerveau qui nous permettra de régler le problème.
Les % tiré des tchat sur le net à partir des mots-clés relève du syndrome "Loto : 100% des gagnants ont tenté leur chance". Je suis moi-même utilisatrice d'un logiciel de type alceste pour analyser le contenu de commentaires spontanés sur le web, je sais la difficulté déjà énorme qu'il y a à tirer un échantillon représentatif des contenus qui s'y trouvent, car j'y ai consacré plusieurs années de recherche avec un collectif. En admettant que le chercheur ait trouvé que 30% des contenus portant sur la souffrance au travail sont liés à l'ennui, soit. Mais 1/ tout le monde ne souffre pas au travail. et 2/ surtout, passer de 30% des contenus à 30% des individus, c'est carrément l'arnaque absolue.

Ceci dit je crois volontiers que l'ennui au travail existe et est délétère. A ce propos, une question : peut-on cumuler burnout et bore-out ? trop de trucs à faire, et la conscience -sourde ou soudaine - que ces choses n'ont pas de sens, ce qui provoque un ennui incommensurable ? mon pari est que oui.
Et même, que les deux sont souvent liés : la pression de l'urgence permanente multiplie les tâches sans qu'on ait le temps de hiérarchiser leur importance respective => le sens de ces tâches se nivelle et finit par disparaître => ennui et suractivité se produisent en simultané.
Puisque personne ne l'a fait, je tiens réellement à féliciter Anne-Sophie pour cette brillante enquête, d'une rigueur zététique, avec toutes les sources vérifiables et toutes les références, c'est irréprochable !
Bravo Anne-Sophie !!! :D
Y'a des formations pour éviter ça mais faut bosser le truc et prendre de l'expérience pour être au top.
Il me semble que ce concept de bore-out, dont vous décrivez bien les bases plus que floues, est aussi (et à mes yeux surtout) un dérivatif qui fait l'économie d'une réflexion plus politique sur ses origines.

A cette aune, je trouve beaucoup plus enrichissante l'idée de David Graeber, sur les "bullshit jobs" (article traduit ici), à savoir des emplois sans intérêt aucun voire nuisibles, qui sont un co-produit du système capitaliste dont ils peuvent servir de révélateur et de point d'entrée critique. David Graeber, que beaucoup d'@sinautes connaissent (pour ses travaux sur la dette, notamment) a récemment poussé plus loin le raisonnement dans son livre "Bureaucratie", dans lequel il montre en particulier ce n'est pas un phénomène de fonctionnaires individuellement tire-au-flanc et collectivement psychopathes de la paperasse, mais un des outils au service du capitalisme. Il y a une interview intéressante de lui ici à propos de ce livre. Cela me semble plus construit que ces étranges enquêtes sur le bore-out, et la petite musique anti-fonctionnaires qui les accompagne.
Ah oui mais non, ça c'est politique, idéologique même. L'autre est strictement pragmatique dans son étude, n'est-ce pas.
Boulot de merde et ennui peuvent très bien aller de pair.

Dans les années 70, il y avait dans la boite où je travaillais une des premières machines automatiques. Le mec qui en était responsable devait juste veiller aux couacs: un cadran qui indiquait les différentes variables en cause lui signalait les dysfonctionnements. Contrairement à nous qui, même soumis à un quota de production (la fameuse prime), pouvions accélérer pour aller boire un coup ou bavarder avec une collègue, lui était entièrement soumis au rythme régulier de la machine. Et il s'ennuyait ferme, au point de déprimer parfois. J'imagine qu'aujourd'hui il aurait toute une flopée de robots à surveiller, avec des sonneries pour l'alerter en cas de bug. Il aurait ainsi la chance d'ajouter la fatigue à l'ennui.

Autre exemple plus récent: dans un centre de dépannage informatique par téléphone, un des techniciens est chargé de répondre, rapidement, aux gros clients, ceux qu'on ne doit pas mécontenter. Mais pour être rapide, il doit être disponible. Du coup, il ne doit prendre aucun autre appel que ceux-là. Et il s'emmerde à attendre le client.
Certains posts de Cultive son jardin valent six mois d'Elise Lucet. Merci ASI.
Presque, Il suffit juste de faire semblant de travailler et tout d'un coup la vie s'éclaire. On arrête de suivre le compteur, on se met à travailler au dernier moment, J'en étais presque arrivé à ne pas prendre de vacances l'été et les poser en septembre, esquiver un chef pas très humain, c'est d'une facilité et d'une bêtise (en gros au royaumes des aveugles le borgne est roi ), j'en ai culpabilisé pendant longtemps puisque je n'arrivais pas à me mettre au travail, et que le travail c'est important aussi.

Du coup je cultivais ma sensibilité gauchisante qui n'avait pas le droit de cité dans ces lieux sombres ou peuvent encore s'établir des coups fourré que tout le monde sait mais que personne n'ose dire tout haut de peur de perdre sa place !
AB
À Thomas:
Excellent article en effet. J'ai particulièrement apprécié "La classe dirigeante a découvert qu’une population heureuse et productive avec du temps libre est un danger mortel" Je pense que cela explique aussi les multiples et inutiles tracasseries qu'on inflige aux demandeurs d'emploi et aux bénéficiaires du RSA.
Bourion, un chercheur effaré : "A mon grand effarement, la souffrance au travail n'était pas liée à l'excès mais, au contraire, à l'insuffisance voire à l'absence totale de l'activité."

Avez-vous remarqué que la phrase "A mon grand effarement" est surtout utilisée par des gens qui sont d'opinions conservatrices, c'est à dire qui sont des réformistes désireux que l'on retrouve les conditions de travail qui ont régné au XIXème siècle et qui ont permis à des gens de ne pas souffrir de bore-out dans le fond des mines, en commençant par les enfants et les femmes.

"A mon grand effarement" est en fait l'expression de la jubilation devant un fait qui corrobore ce dont on est convaincu.

Par ailleurs, un chercheur n'est jamais effaré, il constate.

Bien entendu, les chances d'un bore-out dans une usine chinoise ou indienne, dans un camp de travail forcé russe, sont carrément inexistantes et l'absence de répercussions d'un tel bore-out sur la santé des individus indique bien que la solution est toute trouvée, Benoît Hamon pourrait se passer de sa loi, Gattaz se frotter les mains, Macron vanter la perspicacité de la droche.

Sinon, je rejoins le sentiment de beaucoup. L'ennui vient souvent de l'inintérêt de la tâche pour soi, d'autres pouvant la trouver au contraire captivante.
Maintenant, si je fais un sondage rapide "au pif" autour de moi (je rencontre plusieurs catégories de personnes), je pense sans aucun effarement que le pourcentage de "gens souffrant de bore-out" doit être au maximum une demi-personne sur dix, l'autre demie ayant décidé de réagir.
La j'ai un problème , pour tout le monde ennuie signifie ne rien faire ? Mais on peut parfaitement bosser comme une malade et s'ennuyer ferme. Voila comment d'un truc bidon , on passe a la loitravail , moi perso je me suis énormément ennuyé a mon ancien boulot, et pourtant j'en avait plein , mais j'en avait marre , c'est tout. Si je fait rien, je ne m'ennuis pas, je suis adulte, j'ai pas besoin d'activités, je peut penser, lire, internet ... même au boulot.
Plus que l'ennui par inactivité, je rencontre, en bavardant ici ou là, beaucoup de gens qui s'ennuient par manque d'intérêt pour ce qu'ils font, et par manque de "sens" je veux dire "à quoi ça sert, ce que je fais?".
Je viens juste de discuter avec une amie qui a quitté, par ennui, un boulot pour un autre qui paie moins. Pas par manque d'occupation, elle était très occupée. Mais par... bof... quel sens ça a, ce machin? En tant qu'aide soignante, elle s'occupe d'handicapés, et ça lui convient mieux que son précédent boulot, même si c'est payé au ras des pâquerettes.
En tant qu'auteur de l'article concernant le bore-out chez Psychologies, juste une petite remise en contexte. En 2015, le sujet n'avait été évoqué que par Rue89 et commençait à remonter sur Internet d'où mon intérêt à le traiter. Que l'on fasse un procès à Christian Bourion et à l'emballement médiatique autour du nombre de personnes atteintes par le bore-out, pourquoi pas. Cependant, cela ne devrait pas minimiser la souffrance induite par les différentes stratégies RH qui existent pour mettre un salarié sur la touche et les témoignages peuvent se collecter en nombre, ce qui m'avait intéressé essentiellement dans ma démarche journalistique. En aucun cas ce sujet n'aurait du servir à pointer du doigt les "personnes inactives", juste permettre à ceux qui affrontaient cette situation de ne pas se sentir isolés ce qui est très souvent le cas. Personne ne peut objecter qu'avouer que l'on s'ennuie à mourir au travail est quelque chose de complètement tabou. Surtout dans une société où le chômage flirte avec les 11% et qu'a contrario d'autres salariés se tuent à la tâche et font un burn-out. Par l'ennui ou le trop plein, le travail ne devrait jamais être une source de souffrance (qu'il est encore bien trop souvent), c'est certainement le message principal à retenir de l'affaire "bore-out" et ce que j'avais souhaité à l'époque transmettre via mon article.

Concernant l'alerte de monsieur Emmanuel Abord de Châtillon, j'espère que celui-ci nous fournira bientôt une étude complète sur le bore-out afin de déterminer si comme il l'affirme dans son adresse aux journalistes "Il y avait mieux à dire sur la santé au travail." Ce qui me laisse un peu dubitatif.
La méthodologie semble en effet très douteuse pour arriver à ce chiffre de 30%. L'auteur reconnait d'ailleurs à demi-mot ce fait en ajoutant d'autres prédictions floues (5% dans certains secteurs, et peut-être 60% dans d'autres... Très scientifique comme démarche).

Ce qui me gène plus, c'est l'amalgame fait autour de ce chiffre entre inactivité et ennui. Je jette quelques cas glanés dans ma vie quotidienne:
- Les vigiles qui fleurissent à chaque porte en cette période d'état d'urgence passent leur journée debout à contrôler un flot très variable de personnes qui n'ont rien à se reprocher. C'est pas de l'ennui au travail, ça?
- Les hôtes/hôtesses de caisse dans les magasins qui vont répéter la même opération pendant tout leur service. biper les denrées achetées, encaisser le paiement, sortir les même formules de politesse des heures durant.
- Les personnels de centre d'appel qui vont tenter de nous convaincre que nous faisons une bonne affaire en souscrivant à un abonnement au bouquet BolloréSat pour seulement 50€ par mois et vont se faire raccrocher au nez parfois pas très poliment.

On pourrait continuer longtemps avec tout emploi aliénant ou dénué de sens. L'activité imposée dans leur emploi est ingrate, ils ne l'ont pas choisie. Ils la subissent. Ces gens sont très actifs mais leurs emplois sont, selon moi, très très ennuyeux. Et ça ne m'étonnerait pas que certains soient victimes de pathologies liées à cet ennui.
Pour le vivre actuellement dans l'informatique,
Si si, je pense que vu le nombre de chefs moins compétents que j'ai essoré que moi alors que je n'ai que 29 ans et un burn-out (celui la il était burn) au compteur, je pense que cet homme ne se trompe pas ! public ou privé les chefs qui ne comprennent plus rien à ce qu'il font,j'en ai vu un sacré paquet et j'en ai essoré deux ou trois avant de comprendre qu'il ne savent même se remettre en cause face à un subalterne, n'oublions jamais les commandements d'un petitchefsàlacon :

1 - Le chef à toujours raison.
2 - Même quand le chef à tort, le chef a toujours raison.

Dans l'informatique, il faut faire un ajout :
3 - Le chef comme tout le monde ne veut pas perdre la face
4 - Dans l'informatique - un secteur économique particulier - les entreprises Donneuse d'ordres (CAC40) jouent comme des connes à internaliser puis externaliser les travaux informatiques au gré de leurs désirs et les donnent à faire chez les SSII ...
5 - Le petitchefdelassII bombardé - parce que ce dernier veut augmenter son pouvoir d'achat en forte baisse ces dernières années - n'a pas de formation Managéraille (science de l'extortion de la productivité) (oui je raille le management, je chie dessus même)
6 - Il fait ce qu'il peut le petitchefsàlacon, mais surtout il oublie, ce con, qu'il ne sait pas faire, encadrer des gens, il ne sait que -passez-moi l'expression- pisser du code ...
7 - quand un ses subalternes le remet en cause devant tout le monde, il pète un câble,
... le Reste je m'en fous, je veux pas être chef, je suis anarchiste (version " Ni dieu, Ni maître ", pour aller vite...)

Et moi quand je réussi à faire péter un câble à mon chef parce-que je vois que humainement, ça déconne pas mal, je m'en vais parce que je ne peux plus rien faire, j'ai remis en cause sa légitimité à être chef, ou alors je reste et je fais un bore-out (ce coup-ci vraiment bore... ) ... super ... merci qui ?

Merci le capitalisme dans sa forme ultra-libérale, pour éviter d'augmenter les salaires depuis au moins 10ans voir 30 ans !!! (facile, j'ai compté...)
Merci Montpellier, premier lieu ou on paye plus le soleil que les compétences réelles !
Merci Grenoble ou il n'y existe bientot que des cadres surdiplomés qui vivent bien la montagne mais mal dans leur peaux !
Merci La centralisation, qui fait de la France un pays ou toutes les compétences remontent à paris pour mieux gagner leur vie
Merci tout ça pour m'empecher de faire mon métier qui est de casser des emplois ...
... Je suis partisan de la mise en place d'un salaire de base.

Donc ce ne sont pas deux professeurs (surement de droite, isolés dans leurs bureau universitaire,qui n'ont pas encore compris ce que le mot capitalisme voulait dire ...) qui vont me faire croire que le bore-OUT n'existe pas !!! Parce que j'ai l'impression que le nombre de petitchefsàlacon se multiplie tout les jours...
... Putain, faudrait pas qu'il se mettent à faire des petits ceuxla ...


Ecrit sur mon lieu de travail, au cours de ma sieste sérépenditieuse (néologisme à inventer absolument) ... chez mon 5ème employeur en 9 ans ...
Je tiens à remercier l'équipe d' ASI, pour le nombre d'après midi que j'ai passé en votre compagnie... (... on croirait entendre ma grand mère qui parle de Drucker ...)

Bises fraternelles les Amis, je retourne faire semblant de travailler encore quelques heures et je rentre chez moi enfin !
Adrien B.

PS: j'attire l'attention de quiconque lira ce message que auparavant j'écrivais avec un pseudo : Darien, j'ai pas mal écrit au cours de ces siestes éveillées, et notamment sur le malaise au travail, j'ai exhumé le premier texte, sur l'impossible débat sur l'aliénation :
Message travail
PPS : pour ceux qui ne savent pas encore, le forum est équipé d'un moteur de recherche par auteurs !
"j'ai fouillé pendant six mois près de dix-huit millions de conversations d'internautes français parlant de leur souffrance au travail. Je suis tombé de haut... A mon grand effarement, la souffrance au travail n'était pas liée à l'excès mais, au contraire, à l'insuffisance voire à l'absence totale de l'activité."

Et si ceux qui s'ennuient au travail avaient tout simplement plus de temps pour en parler via internet et réseaux sociaux?
Ce qui donnerait une surreprésentation de fait.
"bore out" ! le français est une langue de dominé et les complices agissent fréquemment sur ce site ! j'en ai RAS-LE-BOL (mais faut peut-être le dire en anglais ... vite aidez moi, promis la prochaine fois j'utiliserai la langue des Maîtres.)
...est- ce que le "mort de rire au travail" entre dans le champ des "recherches" ?

Cela m'étant souvent arrivé , une chirurgie osseuse me fut nécessaire afin de , comme nombre de mes collègues "ennuyeux"... "tirer la gueule" !

Apprécier l'ennui est un art qui se consomme sans modération !
De grands penseurs se sont ennuyés à y penser !

https://fr.wikipedia.org/wiki/Ennui

L'ennui est à mon sens la plus belle "machine à voyager dans le temps" ! Un siège , s'asseoir , attendre !
Alors pour son étude, M. Bourion raconte au Vif:

"j'ai fouillé pendant six mois près de dix-huit millions de conversations d'internautes français parlant de leur souffrance au travail."

Cela me paraît énorme ! Dit-il quelque part comment il a analysé une telle quantité de conversations ? En cherchant des mots-clés, en faisant une analyse statistique ? Je serais curieux de savoir comment il travaille.

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