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L'Allemagne au Louvre : oublis et non-dits d'une expo

Une exposition du Louvre, consacrée à la peinture allemande, suscite la polémique de part et d'autre du Rhin. Les Français seraient-ils un tantinet germanophobes ? Les Allemands un tantinet susceptibles ? Éviterons-nous la endgültige Katastrophe ? Pour en avoir le coeur net, examinons cet objet muséal.

Derniers commentaires

MUNSTEAD : Cher Môssieur ou chère Mèdème, permettez que je dépose un doux bécot sur vos lèvres.
Un doux bécot, oui, car les zozos de votre espèce m'enchantent. Ils émerveillent ma journée, me donnent la force de continuer ma tâche vaille que vaille, laquelle consiste essentiellement à énerver les atrophiés de la comprenette qui rigolent quand ils se brûlent. Smack !
Ce serait quand même plus agréable si le "guide" de l'expo s'exprimait en français correct (Goethe accro à l'Italie,Goethe a "pondu" un texte, ce truc (l'exposition) etc), et savait de quoi il parlait (Les Néréides, chais pas qui c'est mais elles ont l'air de bien s'amuser), la présentation débile d'Otto Dix… Heureusement, qu'il y avait cet intervenant allemand cultivé et aimable même quand DS lui coupait la parole, et très calme lorsque le même DS insistait lourdement sur les (ses?) clichés anti-allemands ou allait chercher Todd et sa théorie très contestable sur la famille-souche (il évite de parler de l'Angleterre qui la fiche par terre) pour dire à son interlocuteur qu'après tout les Allemands sont quasi structurellement des nazis. Une fois de plus, plateau mal composé, il aurait à l'évidence faire venir quelqu'un du Louvre. Georges Marion est sympathique mais n'avait pas grand chose à dire sur le sujet de l'art. Une heure de perdue à écouter ce bavardage.
Pffff, pas de kro aujourd'hui, j'espère qu'on en aura 2 la semaine prochaine ;)
Ce n'est pas par ce que les allemands ont en partie élu Hitler qu'ils sont ou seront nazis.On pourrait faire de même pour toutes les cultures et prouver que tout dans le passé amène au fascisme.De plus on aura l'air malin si c'est Lepen qui est élue dans quatre ans!
Petite ironie de toute cette histoire.

Le tableau "Haute montagne" par Carl Gustav Carus, vers 1824 choisi pour l'affiche de l'expo représente... La France.
Il s'agit des "Grandes Jorasses" vues depuis la France.

Regardez le centre de cette photo, juste au dessus de la cabane:
http://photos.linternaute.com/p-les-grandes-jorasses-1560847
Ou encore la 17eme photo de ce blog (Grandes Jorasses indiqué en légende):
http://engue.over-blog.com/article-pouce-magique-56023080.html
Une dernière pour les septiques
http://www.panoramio.com/photo/75631483

Sauf erreur de ma part bien sûr, je ne connais pas du tout ce peintre, mais par contre je connais bien le massif du Mont Blanc :-)
ah oui et j'ai décidé de me poser là en pisse-froid pour m'insurger sur le fait que le spécialiste ès-flamanderies de cette chro nous ait tout bonnement laissés dans l'ignorance d'un peintre qui a pourtant rapporté 500.000 euros à l'heureux possesseur de 2 de ses œuvres : l'illustre inconnu Andries van Eertvelt, peintre flamand du XVIIe siècle !
number one : http://i.huffpost.com/gadgets/slideshows/294831/slide_294831_2396447_free.jpg?1367341881163
number two : http://i.huffpost.com/gadgets/slideshows/294831/slide_294831_2396453_free.jpg?1367341881173
...non mais....
On peut trouver la même fascination pour le Moyen-Age dans la peinture romantique britannique,chez les préraphaélites notamment.
En France il y a eu Gobineau l' auteur de l' essai sur l' inégalité des races , qui a certes eu plus d' influence en Allemagne qu' en France.
Il y a quant même un goût prononcé pour le morbide dans la poésie romantique allemande.Il suffit de penser au roi des aulnes de Goethe, à lLénore de Bürger, à la marquise d' O. de Kleist ect...;
Ah ben ça pour une coïncidence... je reviens justement de Berlin, ville que je découvrais, et j'y ai visité le petit Brücke-Museum, à l'extérieur de la ville, dans un écrin de verdure (la balade en vélo vaut le détour, mais munissez-vous comme moi d'une boussole et d'une amie sachant la manier !)... Finalement, ce sera dans cette chronique que j'en aurais appris davantage sur ce mouvement : à Berlin, pas de panneaux explicatifs, et des légendes en allemand. Le Louvre n'est donc pas le seul à assurer un service minimum en matière de courants artistiques teutons, qu'on se rassure !
Et le louvre, il a répondu à la polémique ? argumenté ses choix ?

Par ce que là, on a l'impression qu'une seule partie s'est exprimée.
Ô maître Korkos, c'est MaHler, et non MalHer (qui était autrichien). Respectons un peu les noms boches.
J'ai du mal à croire à une germanophobie inconsciente.
Réaliser une exposition demande de faire des choix, nécessite une certaine dose de parti-pris...

Je ne cherche pas à défendre Loyrette, loin de moi cette idée, vraiment (c'est tout de même le directeur-président du Louvre le plus libéral qui soit !), mais peut-être qu'il faut arrêter de toujours tout interpréter selon les mêmes points de vue.

Cette expo met l'art allemand à l'honneur ; ça m'étonnerait que ce soit un message politique...

Et puis il y a des jolis tableaux, oui, oui.
A propos d'Allemands et de nazisme, on vient d'apprendre que Horst Tappert (l'inspecteur Derrick) était un soldat de la Waffen SS !
Un pan entier de mon univers s'effondre. Je n'avais raté aucun des épisodes de la série. Le charisme de l'acteur, son expressivité, son dynamisme, me fascinaient. Je me console en revisionnant l'intégrale en dévédé de "La petite maison dans la prairie". En espérant que Michael Landon n'était pas membre du KKK.
Il y a cette pétition qui circule qui demande à ce que l'Allemagne "répare" les dégâts commis pendant la guerre en Grèce.
Et comme musique je suggère un peu de "rock choucroute" avec, selon moi, son meilleur représentant.
C'est la mode de parler de germanophobie, à l'heure ou la politique Allemande commence à sérieusement être critiquer et ou il est plus facile de parler de germanophobie ou de démagogie que remettre en cause le dogme dominant qui fait fureur dans le gouvernement Allemand.
Je vois que tu as fait de gros progrès en allemand... ;)
" Ach ! Himmel ! Teufel !"
On écrit "arrh, hi meule, toeuilfeule", izuntite ?
Ya, Robert. Zi zind treuil. Ireu doilltsch ist zèr goutte.
ROBERT : On ne dit pas "hi meule", on dit "e-mail". Enfin je crois.
Je n'ai pas l'oreille absolue, et même si, je ne suis pas sûr que Gretel l'ait bien prononcé comme ça quand son mari (Hansel, mais c'était un hasard) nous a surpris.
MARC S. : J'ai beaucoup lu les illustrés quand j'étais môme, longtemps j'ai cru que ces chiens de frisés n'avaient que trois mots de vocabulaire : Ach ! Himmel ! et Teufel !
Depuis, j'ai découvert Google translation…
Et dans les BD anglophones que lisaient mes correspondants anglais - à peu près à l'époque où tu lisais les illustrés, ou peu s'en faut - les soldats anglais et allemands se traitaient mutuellement de "pigdogs"...
Merci pour cette rétrospective des œuvres oubliées de l'exposition.
"Friedrich est ici opposé à Carl Gustav Carus : si le second pratiquait une peinturlure "géologique", empreinte d'une rigueur toute scientifique, le premier rejetait cette manière d'envisager le paysage"
Pourtant les deux tableaux cités,"Haute Montagne" et "Ravin dans l'Elbsandstein", parlent tous deux du gouffre.

Plonger au fond du gouffre, Enfer ou Ciel, qu'importe,
Au fond de l'inconnu pour trouver du nouveau !
Charles Beaudelaire : Le Voyage.
Ce qu’aime le gros Fritz

Oui, j’aime à promener ma belle âme allemande
À travers l’Esthétique et les brouillards d’Hegel ;
Un nuage en bouteille est tout ce que demande
L’âme éprise de vague et d’immatériel.

La nuit, quand s’ouvre en moi la fleur des rêveries,
De ma blonde Gretchen, oh ! j’aime bien encor
À contempler les yeux de pervenches fleuries,
Oh ! j’aime à caresser les belles tresses d’or.

J’aime à charmer aussi mon ouïe allemande
Quand l’orgue de Cologne, aux gothiques accents,
Éveille dans mon cœur quelque vieille légende
Où passent des Willis dans des rayons flottants.

Mais surtout, au tic-tac des pendules de France,
Le soir, j’aime, repu de choucroute au gratin,
Voir, en fumant ma pipe à fourneau de faïence,
Mousser la bière ambrée aux bords des brocs d’étain.

Jules Laforgue
" Nous possédons un témoignage immortel de l'esprit des lumières dans le magnifique hymne à la joie de Schiller-Beethoven. Aujourd'hui nous ne pouvons essayer de comprendre cet hymne qu'avec des accents douloureux" ( Husserl, " la crise des sciences européennes")

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