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"La téléréalité recourt à la manipulation mentale"

Comment va la télé d'aujourd'hui ? Mal, si l'on en croit deux livres tout récents, qui s'attaquent à la télévision publique pour l'un, aux chaînes privées pour l'autre. Dans un réquisitoire contre France Télévisions (que nous avons lu), Francis Guthleben dresse un panorama sans concession, et manquant parfois de preuves, des nombreuses fuites financières qui risquent de faire couler le paquebot France Télé. Notamment dans sa ligne de mire : les syndicats. Jean-François Téaldi, secrétaire général de la CGT de l'audiovisuel public, est sur notre plateau pour répondre à ces accusations (l'auteur a décliné notre invitation). Philippe Bartherotte, lui, raconte dans une longue confession comment il a travaillé pendant des années dans les soutes de la téléréalité : "Ile de la tentation", "Pékin Express"... Il dénonce la "manipulation mentale", le mépris des productions envers leurs candidats-cobayes et les trucages, nécessaires pour fabriquer les fleurons de TF1 et M6. Il est notre second invité.

Derniers commentaires

Avis mitigé sur cette emission
Première partie très molle, et pour tout dire je n'ai pas tout suivi, même si je partage l'avis de M Tealdi, le débat france2-france3 étant pour moi perdu d'avance, le gouvernement ayant la main mise sur les chaines publiques, quand a se mobiliser pour les sauver, c'est trop tard, les contenus de qualité qu'ils disent ne plus pouvoir faire, je ne les ait pas vu quand je regardais encore la télévision (ce qui n'est plus le cas depuis 5-6 ans) Désolé pour eux.

Par contre la seconde partie m'a reveillé, mais impossible de prendre position, entre une Judith un peu trop emportée pour tomber dans l'émotionnel (des faits ! du journalisme !) et un jeune homme sympatique au demeurant, mais s'embourbant dans ses propres contradictions pour finir sur des citations apprises par coeur ... un pauvre type quoi, qui essait de se faire passer pour ce qu'il n'est pas, un arriviste, un profiteur, un hypocrite, il a malheureusement raison quand il dit que c'est l'image médiatique dominante, mais son faible niveau ne justifiait justement pas l'emportement de judith, qui avec des propos calmes et raisonnés comme il lui arrive d'en faire aurait pu le démolir très vite, ça aurait été même trop facile, finalement, justine en quelques remarque y a réussi.

Moi aussi j'aurai aimé un approfondissement des coulisses de la télérealité, c'est le but d'arret sur image, décrypter l'image, j'ai cru qu'on allait y venir quand DS dit :"j'ai appris plein de choses interessantes dans ce livre" mais quoi ?? on en saura rien ...

Sa remarque :"je ne suis pas cocainomane hein, je prends de la cocaine de temps en temps ... je suis machiste mais très romantique" : ))) excellent !

J'ai adoré le début d'émission sur C.kelly et C.Laborde, c'est fort quand même, jusqu'aux photos de vacances avec des membres du gouvernement et Fillon, on a plutot l'impression de voir sa maitresse, surtout devant sa mine génée ... en effet, on savoure, merci asi.

Et vu qu'on est dans la connivence journalistique, et vu qu'on a aperçu Carole Gaessler au début de l'emission, @si a t'elle des informations concernant ce fameux parc à montrouge concédé a la journaliste par le maire ?
Je reviens par ici par hasard, au vu du grand nombre de posts.
Et deux remarques:
@ notre bien aimé Mr Scotto: c'est super lourd à charger, pour les vieux z'ordis, un jour sera t-il possible de faire des pages de genre 100 posts et clic en bas sur suite?...
@ notre bien aimée Judith Bernanrd qui dit ceci
".Ce que presque tous ici jugent comme une explosion de colère me paraît, moi, un exercice de self control plutôt concluant, où pas une insulte ne sort. Pas une." => je suis parfaitement d'accord, et je pense l'avoir dit qqpart, (mais flemme de chercher) que justement un homme dans cette même situation serait félicité pour son sang froid et la légitimité de sa colère, là où une femme sera de toute façon taxée de non maîtrise de soi et d'incompétence sur le sujet, d'une façon ou d'une autre(double standard comme d'hab).
Ce petit coq ne méritait pas tout ce temps d'antenne sur @si de toute façon. Ni tant de posts.. son nombril doit être ravi.
Ha zut ça fait 3 remarques...
Vivement la fin du voyeurisme et du racolage actif à la télévision!
Au départ cette émission m'intéressait. Je ne suis pas fan de télé réalité, mais par exemple, Ko La Honta pourrait me plaire sur le principe de l'aventure. Malheureusement les règles du jeu sont trop tordues et fausse l'aventure pour en faire une émission plus "politique" que d'aventure. Le but étant de faire un réseau en sachant que l'on nous apportera du riz pour manger.
J'ai regarder une fois "Pekin Express" pour l'aventure également. J'ai arrêté quand j'ai vu les candidats parler aux chinois qui ne les prenaient pas en voiture ou ne les comprenaient pas!!

Mais je suis content de savoir aujourd'hui que tout ça est bidonné par la production. Là ou je suis plus perplexe c'est de savoir si les productions vont arrêter de truquer leurs programmes suite à ce livre????

Enfin, par rapport au comportement de Judith je regrette son attaque du personnage plus que l'analyse du livre. On parle du livre et de la télé réalité pas de Mr ... C'est un peu comme avec Péan ou Daniel S. a ressorti tous ses livres pour défendre son point de vu sur l'antisémitisme alors que Péan a dit que s'il avait su que le mot "Cosmopolite" allait être source de pb il ne l'aurait pas utilisé. Parfois je me demande si votre but est d'analyser le livre ou l' écrivain même si une connaissance de l' écrivain est nécessaire pour comprendre son raisonnement.

Je reste convaincu qu'une attaque trop violente ou trop tortueuse (je me rappelle l'émission avec Jofrin) peu tuer le débat et lui faire perdre tout intérêt et surtout il faut accepter la réponse de l'auteur. Ensuite nous sommes assez grand pour nous faire notre propre opinion.
Daniel et Judith vous étes l'opposé des interviews grands publics qui ne posent pas les bonnes questions et ne relancent pas les réponses bidons. C'est pour cela que je suis abonné. Par contre il ne faut aller trop loin.
Judith,
Je n'ai pas la télé depuis 10 ans, n'ai jamais regardé un programme de téléréalité, juste aperçu quelques extraits, et je trouve ça abject.
Certes. Mais votre réaction a été pour le moins infructueuse. Je pense que vous êtes un peu trop "cérébral". Ou plutôt non, pas assez "sensible".
Je m'explique, "l'intelligence n'est pas juste dans la tête mais aussi dans le corps" , c'est à dire que cela prend en compte les émotions, les peurs, les forces et les faiblesses humaines. Certains l'appelle intelligence émotionnel ou intelligence sensible. C'est ce qui permet de rendre humain et positif notre tête, et donc d'harmoniser notre intelligence cérébral (désolé, je n'ai pas de terme plus juste et suis un priètre écrivain) avec le monde exterieur. Elle se subsitue aux convictions autoritaires qui refusent la reflexion global et le débat, et qui vous ont amené à avoir un comportement fermé. Vous avez rejeté l'invité, et la réalité des faits, ce qui est contradictoire avec une démarche de journaliste. C'est aussi contradictoire avec les qualités humaines de gauche que vous semblez défendre (et je vous approuve), mais pour défendre l'humain, on ne le repousse pas, on le respecte, et l'accepte (ce qui ne veut pas dire être en accord avec lui ou qu'on l'excuse).
On devrait, donc, je pense, essayer de se servir de sa sensibilité pour comprendre l'autre, pour "sentir" la position de l'autre, sinon, la sensibilité peut devenir de la sensiblerie, puis se transformer en conviction, puis en jugement, alors elle peut devenir négative, et finalement contradictoire. On se retrouve dans le mode binaire et idiot du bien et du mal.
Une personne avec qui j'ai beaucoup parlé de l'Afrique lorsque j'ai fait un voyage au mali et burkina, me disait:
"Vous croyez, en occident, que le cerveau est dans la tête, mais en réalité, il est dans le ventre". Il résumait merveilleusement bien ce que j'ai essayé de vous dire ci-dessus.

J'espère que vous ne prendrez pas cela comme un jugement, mais comme une envie de faire avancer le débat.
Bien à Vous.
Emission clairement mal préprarée et gérée, mais ... Dieu, que l'invité principal était antipathique. A tel point qu'on en oublie qu'on est là pour parler de la téléréalité, et qu'il y a un autre invité qui doit connaitre nettement mieux le monde de la TV sur le plateau. Ayant donné dans les mêmes tentation faciles que tout le monde en regardant l'émission (j'ai même apprécié la prestation de Judith, c'est dire si j'avais oublié qu'on m'avais promis une analyse "froide", dans @SI), je vais m'abstenir de jeter la pierre et rester abonné encore quelques temps. ;-)
@SI n'assure donc pas de service après-vente?

M. Philippe Bartherotte refait des siennes. Cette fois-ci sur Canal Plus où il était l'invité samedi de Thierry Ardisson.
On en a appris un peu plus que dans l'émission d'@SI sur l'origine des méthodes utilisées sur "L'île de la tentation"; mais surtout, les téléspectateurs ont eu droit à de nouvelles autorités littéraires !

Je pense qu'il recharge ses batteries le week end et veille un peu sur Wikipédia à la recherche de quelques plumes pour ponctuer ses phrases. Bref, ce soir-là, les heureux élus étaient donc ... tada: Dostoïevski et H.G. Wells pour "L'île du docteur Moreau".

C'est dommage qu'il se sente obligé d'en passer par là: il est flagrant qu'il essaie de singer les codes de la bourgeois pour paraît crédible, mais le fait avec une telle maladresse... Et surtout face à des Judith Bernard ou des Daniel Schneidermann, son déguisement ne pouvait pas faire long feu.
Je ne pense pas que vous ayez rencontré Bartherotte avant l'émission, mais au vu de sa rhétorique creuse, ses références à deux balles et de son ton très "t'vois, chui un écorché de la société de consommation, tch'vois, le monde il est pourri, ouais, comme Céline disait..." ; il fallait assez vite se rendre compte qu'un invité comme ça faut juste essayer de le circonscrire aux faits de manière très précise.
Dès que ça partait dans les motifs profonds on partait dans un salmigondis rebutant de propos creux, arf, insupportable. Par contre quand il lâchait du lourd sur le fonctionnement de la télé réalité de l'autre côté du miroir ça c'était bien.

Quant au plaidoyer du procureur Bernard, ça l'a visiblement (un peu) soulagée mais bon c'était pas bien productif. Il y avait d'autres façons plus fines et plus percutantes de le mettre dans ses contradictions que cette logorrhée débitée dans une apnée mayolesque.
je n'ai pas compris pourquois cette émission est partie en vrille. je ne comprend pas pourquois madame bernard ce pose en procureure. finalement on passe a coté, on ne parle pas de la téléréalité on fait le procès d'un homme, et finalement on fait du hors sujet. la télé réalité est une réalité de nos écrans et le but d'asi est de traité tout les sujets.

je trouve surtout triste que DS qui est journaliste n'est pas sus remettre, le débat au niveau ou il aurais du. il ya poutant des angles d'attaques qu'il n'a pas saisi. on parle des motivation qui peuvent pousser à travaillé pour la télé réalité, et il laisse l'intervenant parler de ses lecture du moments, il auraisput lui demander de parlé de ses collègue de cequ'il savait de leur parcours.

on perd du temps du temps à parlé de la moral du témoin et on oublie d'évoquer celle, des producteurs, des difuseurs, et des spectateur de ces émissions. on veut savoir si il étais macho d'origine, ou si il le devient par son travaille pour moi le vrais sujet est qu'elle image des femmes et des relations hommes, femmes, ces émission transmettre. on passe rapidemment quand le témoin dit que le concepte de "l'ile de la tentation" est tellement fort qu'il n'est pas besoin de tricher ou de scénariser, à part la surprise de DS on fouille pas. car c'est vrais ces émissions on un concepts un but.

voila c'est la première émission du site que je trouve nul et ou on n'apprend rien. si! JB méprise la télé réalité, et toutes les personnes en lien avec ce type d'émission. mais je l'avais compris en 5 minutes. je ne comprend pas pourquois les deux journalistes de l'émission on laissé la chroniqueuse mener le débat.

je pense qu'il y avais des choses à dire et à faire comprendre sur le sujet tanpis.
Je suis un peu déçu car j'ai appris bien peu sur la manière dont la téléréalité recourt à la manipulation mentale. J'en veux un peu à Judith dont je trouve par ailleurs certaines analyses très pertinentes. Elle dit elle même qu'elle ne regarde pas les émissions de téléréalité et en définitive elle ne fait que brûler un bonhomme de carnaval pour expier sa colère.

Mais derrière le bonhomme carnaval, le système reste fort et obscur. La violence de l'attaque ne permettait pas que l'on revienne à l'analyse de ce système pour pouvoir mieux le critiquer. Le "suppot" de la téléréalité avait été si violemment invectivé qu'il se sentait maintenant en territoire ennemi et ne pouvait plus nous faire partager son expérience. Il ne restait plus à Daniel d'essayer de le retenir sur le plateau ("c'est bientôt fini").

Ce qui est aussi génant est que cela fait une grande publicité pour le livre. J'en sais trop peu de ce qu'il y avait à l'intérieur et si cela était digne d'être lu. Trop peu pour essayer de raisonner mon instinct consumériste (enfin heureusement j'arrive assez souvent à le détourner vers des achats plus utiles).

Il me semble que l'on aurait pu organiser l'émission autrement. Mettre au pilori son auteur et en déduire qu'il faut mettre au pilon son oeuvre est pour moins assez frustrant intellectuellement. Par contre discuter de l'oeuvre PUIS assurer un éclairage sur les motivations de l'auteur et la raison de sa démarche, là cela devient intéressant. Et il me semble que c'est c'est comme cela que l'on devrait procéder en cours de littérature... et en analyse des médias.
Bravo pour cette émission qui nous évite de lire cette horreur tout en nous rappelant que ce sont des sadiques qui s'ignorent qui créent les émissions de TV ! Il fait froid dans le dos cet homme là avec son air angélique.
Peut-être Judith auriez-vous dû tenter de dépasser votre colère et traiter ce cas sur le mode de l'ironie. N'est-ce pas ainsi que vous l'auriez fait à la Tv ( sans vouloir vous y ramener...) ? On n'aime pas les femmes en colère dans ce monde. D'ailleurs, la colère a -t-elle sa place à l'écran?
en ce moment même: Bartherotte invité chez Colombe Schneck sur France Inter.
bonjour à tous,

cela fait plusieurs émissions que je trouve que judith n'apporte que mauvaise polémique et hystérie au débat,
qui du coup dégrade la qualité de l'émission...

désolé judith, mais avec votre attitude, il y a moins de place à la réflexion et l'information, donc l'émission ne m'intéresse plus...

cordialement,
Message 1/5max du 04/02/09.

Dans les inrockuptibles de cette semaine, on peut lire un entretien avec le sociologue Christian Laval dont j'extrais ce passage :

"Le néolibéralisme n'est pas seulement la politique économique procapitaliste que l'on sait [...] elle assujettit les individus à une norme de la performance et de la réussite, elle les oblige à se transformer eux-mêmes en entreprise de soi [...] C'est le travail obligatoire de transformation de soi en petit agent opportuniste et cynique obsédé par la croissance de son "capital-humain". Certains jeux de télé-réalité, comme Koh-Lanta, illustrent parfaitement ce nouvel horizon anthropologique." (Les Inrockuptibles, n°688, p.26).

Heureusement, il ajoute qu'on peut aussi lutter contre cette dérive...

yG
J'ai regardé l'émission seulement hier soir, après avoir lu le forum au jour le jour.

Je ne trouve pas dans cette émission de quoi s'écharper comme on le fait ici.

Le syndicaliste je l'ai trouvé ennuyeux.

Pour en venir au vif du sujet, ce n'est pas Judith qui met le sujet de la morale sur la table c'est Bartherotte lui-même avec une certaine provocation. Je ne trouve pas la colère de Judith tellement excessive, il était très facile pour elle de se placer sur le plan de la morale, l'autre lui tend la perche. Bon OK. de toutes façons elle l'aurait fait, et à juste titre. Je n'ai pas trouvé sa colère si démesurée, je m'attendais à la voir hurler pendant l/4 d'heure sur un pauvre mec qui n'aurait pas pu ouvrir la bouche ..... Il n'en est rien, il a pu s'expliquer et largement. Judith ayant remballé dans son sac tout ce qu'elle n'a pas dit en définitive.

La question que je me pose et à laquelle Bartherotte n'a pas répondu : pourquoi ce livre ? Il dit être sorti du système mais il en rit (jouit) encore, c'est visible. Il n'est en aucun cas repenti. Je ne crois pas que ce soit juste alimentaire d'avoir écrit ce bouquin.

Il est très décontracté, arrive en retard sur le plateau maquillé comme une gourgandine, ça va bien avec le sujet, tout à fait à l'aise partout à mon avis, sans complexe, A aucun moment je ne le vois se transformer en victime accablée sous les cris de Judith. Il s'en sort très bien tout seul.

Je n'ai pas envie de le plaindre. Il a fait ce boulot parce qu'il en avait envie, (il le valait bien), mais en aucun cas pour bouffer comme ça été dit ici et là. Pourquoi ce choix, il l'a dit, il aime les femmes, il a du culot, il a réussi à se faire embaucher, il a gagné beaucoup d'argent, il a eu des vacances sous les cocotiers gratuites avec de jolies pépées. Il en est encore tout émoustillé. Il s'est peut-être fait viré, par la productrice "mal baisée", il se venge et m'est avis aussi qu'il a très envie de passer dans les médias pour satisfaire son ego. Il a profité du système qui l'a peut-être rejeté, d'une certaine façon il en profite encore.

J'ai vu Judith plongée dans le bouquin pendant toute l'émission ... sa colère je l'ai plutôt vue rentrée. Les propos du mec sur le plateau sont-ils en rapport avec ce qu'il a écrit ?

Bref, il ne m'est si sympathique ni antipathique. Sa démarche n'est pas très claire. J'ai appris de quelle manière les participants de l'Ile sont manipulés, je n'en suis pas plus étonnée que cela malheureusement. Je ne crois pas qu'il y avait à apprendre davantage pour ceux qui pensent que le petit garçon n'a pas pu s'expliquer complètement. Achetez le livre !

La question maintenant, c'est que son livre devrait être lu par les futurs participants pour peut-être y regarder à deux fois avant de s'inscrire à l'Ile. A moins qu'ils ne soient pas plus scrupuleux ni plus décents que ce mec, et qu'ils imaginent résister aux manipulations, aux mauvais traitements (privation de sommeil, alccolisation forcée) sont bien contents de se faire offrir des vacances au risque dêtre cocus et ridicules ?

Pour moi le problème est là , c'est bien au niveau des participants et de ceux qui regardent. (l'émission est déconseillée au moins de 10 ans), même si cette précaution n'est que pure hypocrisie, les téléspectateurs sont quand même prévenus q'ils regardent et laissent regarder leurs enfants, un spectacle érotique et (ou) violent.

Très franchement qui ? peut imaginer qu'il n'y a pas manipulation, trucages ou scénarisation dans ce genre d'émission.

Une autre question quand même, si un candidat (e) s'apercevant qu'il est maltraité (e) par la prod .... n'a-t-il ou elle aucun moyen de partir du "jeu", ou est-il, est-elle retenu(e) en otage ?


La première année que j'ai vu cette daube arriver sur Tf1, la première chose qui m'est venue à l'esprit c'est effectivement "IMMORAL", "DEGUEU" pour moi ça relève quasiment du proxénétisme, je n'ai pas attendu les "révélations" du petit don juan pour m'en rendre compte. Je ne suis ni coincée, ni bigote, ni mal b ......

Pourquoi aller mettre délibérément son couple en danger, (les tentaions sont aussi dans la vraie vie) et le montrer à (presque) la France entière, si on n'est pas un peu ouf dans sa tête, exibitioniste et j'en passe ... Ces personnes ne sont pas amenées, tirées par les cheveux par la télévision, (manipulées avant même le "jeu") que je sache où le font-elles aussi pour bouffer, s'étaler au soleil, épater les copains ?

Encore une question : les participants sont-ils payer pour leur "prestation", avec une prime supplémentaire chaque fois qu'ils "fautent". J'ironise ... mais ?

Dernière question : Il n'y a que les hommes qui sont "tentés" ou les femmes aussi ? Souci d'égalité ! Sont-elles condamnées seulement à se demander ce que font, ne font pas les hommes ? JEU CRUEL, SADO-MASO ! VRAIE OU FAUSSE NAIVETE DES CANDIDATS, DES VOYEURS-TELESPECTATEURS ?

PROBLEME DE LA SOCIETE TOUTE ENTIERE !!!

Merci pour cette émission .
Bonjour,
Cette émission est ratée, c'est certain : sujets brinquebalants, Judith Bernard dont on avait du mal à voir l'intérêt de la présence ("le livre, le bonhomme et le sujet ne m'intéressent pas...".
Ceci dit :
- Quel plaisir grinçant de voir sur un plateau cette catégorie de "journalistes" qui hantent en grande partie les équipes des diverses émissions débiles de télé-réalité, divertissement, etc... Il n'est pas rare (en tout cas dans le petit milieu parisien), d'avoir un ami Rastignac tentant sa chance dans ce milieu, nous expliquant que de toute façon le monde est pourri, "les gens" attendent du trash, blablabla.
Le prototype de l'émission est à l'image de cette pléthore d'idiots qui contribuent à la perte de crédibilité de la télévision.
J'ai le souvenir dans mon activité professionnelle (une association d'aide aux étrangers), d'appels de "casteurs" de C'a se discute, me demandant une famille malienne, "pas moche", avec 2 enfants "bons à l'école", vivant "dans le 93" et dont le mari bossait "si possible" dans un restaurant huppé. il m'a fallu moins de 15 secondes pour raccrocher le téléphone avant d'envoyer chier ce genre de gogos.
- Bravo à Justine Brabant, dont c'est la première incartade dans le débat de l'émission et qui prend de plus en plus d'aisance au plateau.
doit pas être facile tous les jours la Judith!...même si on l'adore et qu'elle est indispensable par ailleurs..
Faut pas lui dire qu'elle est canon, la siffler dans la rue ou qu'elle est roulée comme... sinon c'est la claque assurée!

En fait il se ruinait tout seul son "satan" d'en face , il n'y avait qu'à le laisser causer et l'achever avec humour ...

J'aimerais être fort comme Judith à pouvoir s'indigner de tout ; çà me rappelle simone Veil qui affirme que tout le monde peut se revolter et avoir le choix de sa conduite en toutes circonstances
je pense que ce n'est pas si évident , tout le monde n'a pas cette force de caractère ou de moyens, sans parler de fausses excuses ou de lacheté
Ils sont forts, très forts, voire admirables même, Mesdemoiselles Brabant et Bernard, Messieurs Schneidermann et Téaldi : aucun d'entre eux ne s'est levé pour foutre une baffe à Bartherotte ! Mais comment ont-ils résisté à cette tentation là ?!
Vautré sur sa chaise, macho, grossier, se haussant sur de pauvres auteurs célèbres qui ne lui ont pourtant rien fait pour montrer qu'il a de la culture quand Judith Bernard fait la démonstration de sa noirceur crasse et de sa vulgarité, consommant de temps en temps de la cocaïne mais pas cocaïnomane (je ris ou je pleure ?), cherchant à se racheter une virginité avec des révélations à vomir, jouant son grand prince... Il est hallucinant !
J'ai adoré le "no comment" de Melle Bernard : c'était trop classe ! Bravo !
Puisque leurs contributeurs n'ont pas la raison de le faire, pourrait-on les inviter à limiter le nombre journalier de leurs interventions?
Je sais bien que bon nombre vont crier à la censure, mais les forums ressemblent de plus en plus à un HP de jour...

Pour ce qui me concerne, mais je crains de ne pas être isolé, je ne lis quasiment plus rien, sauf quelques messages de ci de là!
504ième message, pour le mot de la fin, je reste sur ma fain.
@+ sur d'autre forum, cloturons celui-là, tout a été dit.
Juste comme ça, ça a peut être été dit mais...
...c'est normal le "prout" à 1minutes 42 secondes (environ) dans la dernière vidéo (acte 5) ?

En tout cas, c'est très drôle, et ça tombe très bien avec ce qui est dit.

Prout.
La téléRÉALITÉ, dépasse la scienceFICTION

Judith, avez vous vu le film d’Yves Boisset « Le Prix du danger », basé sur la nouvelle de Robert Sheckley, « The Prize of Peril »…

Depuis que j’ai lu cette nouvelle (meilleur que le film), chaque fois que je voie un jeu télévisé, je pense à cela…
…truquer l’émission pour conserver l’audimat !
…tricher pour gagner de l’audimat de l’argent !
Le Joueur n’est qu’un pion…
Le téléspectateur n’est qu’un otage des réalisateurs…

Un bonus-track (à lire absolument [traduit par Boris Vian]):
« Le Monde des ? » et sa suite « Les Joueurs du ? » [? se prononce non A] de Alfred E. van Vogt, où le héro [qui n’est qu’un pion] s’appelle « Gilbert GOSSEYN [go say, celui qui veut savoir] »

Jacques SADOUL
Je vais être concis, même si ce n'est pas dans mes habitudes : mais tant de choses ont déjà été dites que j'ai peu de chance d'être lu.

D'après ce que j'ai pu comprendre d'Arrêt sur images, c'est un site qui s'intéresse à la construction de l'image, figée ou dynamique, et à celle du discours politique, publicitaire et démagogique, présent avant tout à la télévision.

Le site a donc vocation à révéler des mécanismes, et/ou à montrer comment une vérité primordiale et/ou des faits tangibles sont déformés pour séduire et manipuler. ASI analyse, donc. Et pour cela, il faut soit une connaissance interne des coulisses de ces élaborations médiatiques, soit une formation de critique artistique. Judith, c'est la littérature ; Alain, c'est la peinture et la photographie.

Daniel (lui journaliste), Judith et Alain ont tous trois tendance, parfois, à juger. C'est tentant, après avoir analysé. Néanmoins, je serais tenté de répondre à ce comportement qu'un site comme Acrimed le fait très bien : un socle moral et une vocation éthique, parfois pesants, s'y font sentir. Ils ont leur mérite. Mais juger, c'est clore le débat. Dénoncer, c'est dire qu'on pense avoir raison. (Et je passe sous silence presque sans prétériter la complexité de la question morale dans une société dans l'ensemble laïcisée : ayant moi-même renoncé à la plupart de mes idéaux pour leur substituer des croyances morales sans cesse remises en question, je peux vous affirmer qu'en toute conscience, je ne partage pas toujours les principes au fondement des discours de Judith, quoique je les respecte.)

ASI doit ouvrir le dialogue. Un commentateur, sur le forum, parle de débat au bout du compte peu virulent, dans cette émission. Certes : mais un débat n'est pas constructif, il vise à faire triompher des points de vue. ASI, en tant qu'expérience journalistique, me semble plutôt orienté vers la construction, le questionnement constant, l'écoute. ASI ne devrait ainsi pas perdre de vue son objet : par exemple, Judith et Alain seraient bien placés pour mener une réflexion sur les marges des élaborations médiatiques et artistiques (pourquoi ASI n'a-t-il de cesse de relever comme des erreurs des choses qui sont monnaie courante, légitimes et valorisées en art, etc.). Ce questionnement serait instructif, et salutaire pour la "ligne éditoriale" du site. Comme une charte évitant les débordements tels que ceux de la présente émission.

Parce qu'au bout du compte, après cette émission, on a beaucoup appris, mais pas sur l'élaboration de la télé-réalité, ni sur les coulisses de France Télévision : sur Judith, ses idées, son caractère, ses combats, ses obsessions ; sur Daniel, paternel et bien intentionné, mais qui a parfois la manie, ou plutôt la déformation professionnelle, de vouloir faire dire des choses croustillantes, ou d'interrompre quelqu'un quand il a ferré quelque chose. ASI n'est pas là pour chasser, mais pour observer. Laissez parler les gens, vos invités, avec courtoisie, d'autant que cette fois, ils vous écoutaient et vous laissaient parler (les réflexes de Daniel et de Judith peuvent être salutaires, mais face à des politiques ou des responsables comme Joffrin). C'était l'intérêt initial de l'émission sans durée fixe, il me semble.

Enfin, pour ce qui est du jeune homme, il n'est pas abject. Même pas amoral. Même pas bête, par rapport à la moyenne des gens. Il a peut-être même un goût sincère pour la lecture, même s'il n'a pas eu la chance d'en avoir eu un apprentissage suffisamment cadré. Il ne mérite pas le mépris. Il a dû partir remonté, et ne reviendra pas. Et il aura raison. S'il avait pu dialoguer, il aurait peut-être réfléchi à certaines choses. Une prof de français peut-elle se permettre de marginaliser, d'exclure du corps social des membres qu'elle considère comme nocifs? Ne faîtes pas le métier de Besson : intégrez. Dialoguez. Analysez sans préjugés. Se construire des adversaires, c'est bon pour partir en Irak.

Pardon pour les analogies discutables et la concision toute relative. Et pour la clarté, à la relecture. Et pour ma naïveté, à laquelle je tiens pourtant, par humanisme, pour ne voir aucun homme comme un monstre. En espérant voir une émission constructive vendredi, et pas un remake de "Très chasse", ou une tératologie en marche, pour reprendre un grand mot.

Marc BUKWA
Bon, je vais peut-être faire de la redite par rapport aux précédents posts mais tant pis. Abonné au site depuis son ouverture, je n'ai pas eu souvent l'occasion d'y venir dernièrement, et je n'ai en général pas souvent l'occasion de regarder les émissions dans leur entier.
Et ce soir, venant faire un tour, je découvre ce sujet "La téléalité recourt à la manipulation mentale". Étudiant en psychologie, je m'intéresse de près aux techniques d'influence et de manipulation (et ASI n'est pas pour rien dans cet intérêt puisque je vous regardais déjà bien avant d'entrer en études supérieures) qui me semblent être monnaie courante de nos jours, parfois même par des personnes qui trouvent la pratique "tout à fait éthique".
Je regarde donc l'émission, en entier pour une fois... mais quelle déception ! Où parles-t-on du livre ? Certes, vous mettez en avant des apories ou certaines "mauvaises-foi" de l'auteur Philippe Bartherotte ... mais je ne consulte pas ASI pour obtenir des critiques de bouquins ou des procès d'auteurs.
Judith Bernard, exaspérée, estime qu'il est normal "de faire un procès" à M. Bartherotte... pour ma part, ce procès m'a été particulièrement ennuyeux. Je ne venais pas pour constater les manipulations de l'auteur mais celles faites par la télé-réalité (et certains exemples filtrent tout de même, comme la façon dont les "journalistes" obtiennent de l'émotionnel de la part des candidats).
Je comprend bien l'exaspération de Mme Bernard, mais il ne s'agissait pas de parler du témoin mais du témoignage (sa critique aurait pu être exprimée en fin d'émission, rapidement pour mettre en garde les lecteurs). Ce qu'elle met en évidence a été vu, revu, re-revu...
Beigbeder était tout aussi ignoble dans son "99 Francs", où comment des années plus tard on en vient à raconter la honte du boulot de créatif dans une agence de pubs pour finalement ne renier que le travail, sans renier ce que l'on a fait soi-même ("je ne suis pas cocaïnomane, je prend de la cocaïne de temps en temps" rassure M. Bartherotte... pour avoir eu des cours d'addictologie permettez-moi de glousser).

Par contre j'aurais estimé que parler des techniques de manipulation utilisées par les créateurs de "L'île de la tentation" eut été bien plus constructif.
ASI n'a-t-il pas au moins en partie pour vocation d'apprendre aux spectateurs à se méfier des images qu'ils regardent en montrant un minimum comment fonctionnent les images de télévision ?

En tout cas, belle déception que cette émission. Si ASI aspire à être un média d'information un minimum objectif, commencez peut-être par écarter les dichotomies politiques (j'ai beau ne pas voter à droite, voir un plateau où l'on s'extasie devant la photo d'une journaliste qui traine avec Fillon, ou un syndicaliste qui n'a de cesse de cracher sur la droite en louant la gauche m'ennuie profondément... croyez-vous que je laisse mes opinions de côté alors que je fréquente des gens qui ne sont pas du même avis politique que moi ?), et surtout, recadrez ! Imposez-vous un minimum de traiter du sujet précis et non de vous emporter dans des considérations qui tiennent bien plus de l'émotionnel que de l'intellectuel.
J'ai l'impression que tout a déjà été dit, mais j'ai bien envie d'y ajouter mon grain de sel quand même.

Je ne vais pas revenir sur le colère de Judith qui m'a agacée au plus au point, je l'avoue, mais étant moi-même du genre à me laisser dépasser par mes émotions, je ne lui jette pas la pierre. Tout était de trop, et si la lecture du livre lui était si insupportable, il aurait été plus raisonnable, pour le bien de l'émission, et pour la tension de Daniel, de déléguer ça à quelqu'un d'autre.

Ce qui m'a le plus choquée finalement, c'est qu'avec cette emission, @si a cumulé les erreurs de débutants. Je m'explique.
Inviter cette personne, pourquoi pas, je ne suis pas non plus dans un dénie de télé-réalité, je l'ai vu naître alors que j'avais 16-17 ans, je la connaît bien, elle m'interesse toujours autant, et comme dirait Céline...non je rigole. En revanche, cet individu est connu des plateaux. Nous avons pu voir un extrait de sa mise en scène grotesque dans "Revu et Corrigé" avec les candidates de Pekin express, il y a surement d'autres exemples, alors comment avez-vous pu vous laisser avoir par son jeu? sa manie de répéter la question avant d'y répondre, ses citations débiles, ses excuses larmoyantes, etc. Vous invitez délibéremment un jeune écrivain maudit avec de la cocaine jusqu'au bord des yeux, et vous ne prenez pas la précaution de cadrer les choses avant, de cadrer vos chroniqueurs (et chroniqueuse qui par ailleurs en disant vouloir "défendre les femmes" nous fait passer pour des hystériques, merci Judith), et de préparer un peu mieux vos questions. Un invité comme ça, quelque soit le crédit qu'on lui accorde, quand on décide de l'inviter, on se prépare, ou bien on le laisse faire et ça donne ce que nous avons pu voir, une foire d'empoigne.
De plus, l'intervention du jeune homme occupe les 3/4 de l'emission (à la louche)! Est-ce que c'était prévu comme ça? ou bien avez-vous délibéremment passer sur d'autres choses prévues, pour le laisser parler? ou simplement vous êtes-vous laissés déborder?
Daniel qui est à deux doigts de s'excuser de la réaction de Judith, ça ne l'aide pas la pauvre. Et Justine qui se fait remballer dès qu'elle ouvre la bouche. Le blabla autour de la tératologie et des freaks, où on court tous à nos dictionnaires et on se dit "ah bah finalement il avait raison", alors que franchement c'est pas le propos, mais comme l'émission nous saoule on a que ça à faire. Bon voilà, je m'énerve et je me laisse déborder, j'avais prévenu.

Alors on va vous pardonner pour cette fois, mais la prochaine, n'oubliez pas que vous n'êtes pas des amateurs, ni le service public, ni le privé, vous êtes autre chose, et c'est pour ça qu'on vous regarde. L'amour de ses asinautes n'est jamais acquis, il s'entretien, comme chacun sait.
Très décue par l'émission.
J'ai du arrêter avant la moitié tellement le ton m'a exaspérée.
Le syndicaliste qui est censé répondre à des questions précises qui dilue dans un discours archétypal, sans répondre...C'est manichéen dans le schéma méchant patron qui veut faire des bénéfices (je n'ai pas de sympathie particulière pour lui, surtout après lecture de l'article de Dan Israel) et le gentil syndicaliste qui défend tous les salariés : il n'y aurait pas la place pour un discours un peu équilibré, des fois ??
Par exemple, j'ai bien compris pourquoi il fallait deux régies à France 3, je suis d'accord, vu comme ca, mais ca m'explique pas pourquoi il faut qu'il y en a une qui fasse le déplacement de Strasbourg ou ailleurs tous les jours...
Et Daniel énervé qui coupe sans arrêt.
Bref une catastrophe.
Je n'ai même pas entendu la voix de Judith, j'avais arrêté avant
C'est pourtant bien la première fois
Je suis en train de regarder votre dernière émission.
En tant que spectateur, je n'ai pas du tout besoin d'être pris par la main par une chroniqueuse moralisatrice.
Il est assez désagréable de voir quelqu'un voulant faire du journalisme et en oublier l'un des fondements : laisser la place à l'esprit critique du récepteur de l'information. On se croirait revenu au temps de Séverine et de N.Bly...
De plus, dans le cadre d'une critique de bouquin, il est impensable de s'en prendre à l'auteur pour ce qu'il est. La critique peut être virulente mais doit se limiter à la production intellectuelle et non au comportement morale ou non de son auteur !
J'avouerai que c'est la première fois que je regarde une émission en entier... J'espère sincèrement que ce n'est pas le ton général de votre chaine...

AS
Je ne comprends pas ce qu'on reproche a Judith Bernard. Son role, il me semble n'est pas de moderer son propos, elle est un personnage du dispositif d'ASI, et ce n'est pas a elle que revient la charge de structurer l'emission, ce serait bete de la faire passer pour une Elisabeth Levy de gauche (Je plaisante). Par ailleurs, en depis de tout dispositif, elle exprime tres souvent une pensee raffraichissante et intelligente. En face d'Emmanuel Todd notament, a propos de l'Universalisme d'Obama (une idee fort peu abordee, et rarement aussi bien que par Judith). Et pourtant ce n'etait pas evident, tant Judith Bernard et Emmanuel Todd semblent finalement assez proches intellectuellement.

Cela dit, l'emission m'a a la fois garde a l'ecoute et decu. garde a l'ecoute car ca m'a fait marrer de voir ce petit gars s'en prendre plein sa jolie petite tete. Et puis, on avait envie qu'il s'en sorte, tout en connaissant sa fatalite.... Il y avait du drame et de la tragedie, c'etait amusant.

Mais decu car une idee tres interessante a ete formulee et il semble que personne, a part Daniel S., ne voulait en parler. Je parle de l'idee de la scenarisation dans les emmissions televisees. J'aurais vraiment aime que soit developpee la relation entre dispositif et scenarisation, le choix des personnalites des candidats, voire meme des references aux recherches (nombreuses !) sur la manipulation et le methodes d'entretien. Encore une fois Daniel y a fait reference, mais trop brievement.

J'ai ete etonne car Judith avait esquisse une discussion avec Nauleau sur ce theme, finalement bien Barthesien. En quoi le langage est-il fasciste tout comme le dispositif est implacable. comment pourtant, il faut tenter d'en sortir par tous les moyens. En quoi le dispositif est-il suffisant pour manipuler les gens. Pourquoi, quoi qu'ils disent ou fassent, ils ne sortiront pas de la telerealite. en quoi la realite n'est-elle qu'une histoire de circonstances bien etablies a priori, dont Les Producteurs connaissent les effets, meme et surtout les effets grossiers (les pleurs, les rires, les bons sentiments, la honte, et la depravation finalement).

C'est pour cela que je ne crois pas a ces propos sur la teratologie... pas du tout meme. n'importe qui s'y laisserait pieger au jeu de ces programmes bien construits et pervers par essence. et c'est pour cela que je suis d'accord dans le fond avec les arguments de Judith et son degout.

Un autre theme que j'aurais aime voir aborde et qui est en lien avec le precedent est le plaisir que suscite ces emmissions. est-ce un plaisir sadique ? une partie de la population se reconnait-elle dans les personnages de ces emmissions ? prennent ils au contraire du plaisir a la fiction ? La fiction n'est-elle pas une realite poussee a bout ? c'est vrai qui a t'il de reel a pousser les gens a bout ? des questions de cet ordre.

Pour finir le petit mec qui etait invite m'a fait pense a un repenti d'apres guerre; je pourrais exagerer mon propos, car sa facon de parler des personnes a quelque chose d'un peu degueu... pourtant on sent qu'il veut en sortir... son personnage m'a touche un peu aussi.
Bref une emission rigolote, mais qui manquait un peu de fond.
Non mais qu'est ce que c'est cette émission, c'est une mauvaise farce ? C'est la première fois qu'un @SI me déçoit, et pour le coup cela ne va pas avec le dos de la cuillère. Judith Bernard mène une inquisition morale de la manière la plus abjecte qui soit autant dans la forme - quand il tente de se défendre (et d'ailleurs c'était son erreur - et du coup sa présence est inintéressante), l'invité est coupé violemment* pour en rajouter une couche que dans le fond, ne serait ce que moralement, être aussi peu miséricordieux et totalement étroit d'esprit, ça frôle l'indécence. D'ailleurs, la question de moralité ma toujours fait bien marré car ceux qui veulent l'imposer au autre l'outrepasse forcement.

* "vendre ses confession est une démarche commerciale", et donc mal puisque l'argent c'est immoral - Cela veut il dire que vous n'inviterez plus jamais un auteur qui vient de sortir un livre ? On est garant de la moralité ou on ne l'ai pas, c'est pas juste quand ça arrange, hein...

Oui Judith, les hommes font des erreurs, ils sont même contradictoires, et non, le choix n'est juste qu'une illusion que l'on pétrie soi même de liberté et de volonté pour les plus chanceux d'entre nous afin de se donner de la constance - mais il est vrai que c'est plus simple de tout diviser en un choix manichéen - ça permet de brûler des sorcières, et c'est toujours joli les soirs d'hiver.
Et après me diriez vous ? Et après au lieu de tabasser quelqu'un psychologiquement pour ses erreurs, on aurait peut être pu avoir quelques idées à brasser, même une seule aurait suffit, et pourtant, avec tout ce qu'a pu dire l'invité pendant les brefs intervalles ou il a tenté de donner une cohérence à sa démarche aussi injustifiable soit elle à vos yeux, y'avait de quoi de faire, encore aurait-il fallu l'écouter, en tout cas ça aurait été certainement plus intéressant que le passage ou le gars se sent du coup obligé de raconter sa vie ou de savoir s'il est machiste ou pas, car franchement je m'en fout - et j'espère que la plupart des gens aussi (sinon @SI prendrait une drôle de tournure).

Et donc Judith, peut être qu'au lieu de ne jamais regarder la télé réalité et du coup juger d'emblée une chose dont on a pas vraiment idée (faudra me dire comment vous faites, je n'y suis jamais arrivé, enfin sauf quand je mentais), peut-être auriez vous pu au moins vous y intéresser de plus prêt ne serait ce que pour savoir en quoi cela est si populaire et par extension et pour coller à l'invité et le débat qu'il était sensé amener avec lui, dans quel état d'esprit les concepteurs de ces émissions sont pour devoir/pouvoir le faire - la place de ce genre de show dans la société, et même les concepts moraux qui tournent autour, si la morale vous tient tant à coeur pourquoi pas.
Mais bon, si j'ai bien compris votre point de vu ce genre est tellement inintéressant et immoral, qu'il ne faudrait même pas en parler (vers 48" ou vous l'insinuez complètement après que DS pointe l'intérêt d'un tel témoignage, car finalement rare), la politique de l'autruche en somme, pourquoi pas, je pratique souvent moi même, c'est efficace, mais à partir de la pourquoi êtes vous venue faire le plateau ?

Enfin bref, j'en ai juste les pattes sciées - j'ai même du repasser plusieurs fois certain passage pour être sur de ne pas avoir halluciné, pour voir ce genre de chose il faut quand même aller bien bas si ce n'est au plus profond de la fange audiovisuelle je ne m'attendais vraiment pas à ce qu'@SI y plonge les pieds joints, la prochaine fois, j'espère qu'on aura aussi droit au publique qui siffle l'invité, ça fera bon ton...
Très déçu de voir un tribunal là où je venais chercher un éclairage sur la mécanique sordide la télé-réalité. Vingt minutes de débat moralisateur et stérile ne m'ont rien appris que je ne sache déjà, si ce n'est que sur un plateau télé, l'intensité des échanges est souvent inversemment proporitionnelle à la qualité du contenu...
L'essentiel du débat sur ce forum considère comme acquis le fait que la télé réalité soit le mal, Satan sous sa forme programme télévisé.

Personnellement, aucun des arguments que j'ai pu lire ne m'a convaincu sur ce point. Cela reste une mise en scène ayant un but divertissant, une pièce de théâtre tentant vainement de convaincre les spectateurs de la véracité de la représentation. Ce n'est d'ailleurs pas très honnêtes d'accuser de perversion ce genre de programmes oubliant que ce n'est que la conséquence de notre propre absence de morale que certains regrettent.
C'est ce point de vue assez libérale que je défends pour ma part, l'homme dans son individualité a plus de responsabilités et d'obligations que son œuvre.

J'ai alors l'impression que votre invité et Judith se trompent de combat, autant de haine cristallisé contre l'œuvre devrait être plutôt destiné au Créateur.
N'ayant pas lu le livre de PB,je ne le jugerai pas,mais je crois comprendre la colère de Judith:c'est pénible ces hommes qui nous jaugent comme de la viande.Cependant,j'aurais bien aimé en savoir plus sur les émissions de téléréalité(que je ne regarde jamais),comment on manipule les gens etc...ça peut etre utile car,nous-memes,sommes manipulés par les médias,le pouvoir en place etc...
Salut tous,

La partie concernant les œuvres de Philippe Bartherotte m'a été très douloureuse et m'a plongé dans un profond désarroi. C'est dit.

Mais rien n'est jamais tout à fait inutile : j'ai trouvé que Justine avait été admirable d'insistance face au personnage de Bartherotte, en citant notamment, courageusement car la tâche était d'ampleur (le "scanner" de Bartherotte n'a pas connu la crise), cette phrase : "La productrice me met des bâtons dans les roues parce que c'est une mal baisée", afin d'exposer le machisme du personnage. La réponse cinglante, appuyée par les fameux sourcils en W : "Et alors ?". C'était un grand moment, et c'est Justine qui, par son insistance précisément journalistique (pitié, pas de "C'est-à-dire ?" avec Bartherotte...), nous l'a offert !

Ce type remplaçait Guthleben dans l'urgence ?

Benjamin, "attéré sans plus"
j'ai de plus en plus de mal à 'comprendre arrêt sut images '

je préfère m'autocensurer

jba
je découvre, atterrée, l’émission de cette semaine. Atterrée par le temps de parole accordé à ce jeune opportuniste qui n’a pas arrêté d’essayer de nous prouver une innocence à laquelle personne ne peut croire, atterrée aussi, et surtout, car de lui je n’en attendais rien, du choix de votre émission cette semaine ! ! ! !

pourquoi accorder une émission a un sujet qui n’en mérite pas tant ? comme vous l’avez suggéré à le fin de l’émission, le livre a fait augmenter l’audimat de ces émissions, Asi ne participe t - elle pas, elle aussi, a en faire une –certes mauvaise – publicité en invitant cet écervelé sur le plateau ?

le traitement de la grève du 29 janvier n’aurait-il pas pu occuper à lui seul toute une émission beaucoup plus intéressante ? n’était-il pas plus d’UTILITE PUBLIQUE et NECESSAIRE de montrer et démontrer comment la désinformation et le vocabulaire employés visaient à ne faire passer cette journée de revendications fortes pour un « jour sans transport »

Je suis déçue et en colère. Bien plus que vous Judith, ce petit c… n’en vaut pas la peine, la manipulation de l’opinion sur nos droits sociaux si ! ! ! ! ! !
A quand une investigation d'@si sur les émission de cuisines de jeux ou de magazine people ?

Rien à foutre de la télé réalité, c'est un support qui ne pourra jamais rien révéler d'intéressant, la cause est perdue d'avance. Discuter sur du vide n'engendra que du vide, et si c'est pour démontrer que c'est du vide, on le sait déjà !

Durant cette semaine très importante de contestation sociales ou les médias tentent d'infantiliser les mécontents et contestataires, des grands forum mondiaux de Davos et de Belém, de manifestation de la gauche au sein même de l'assemblée, vous n'avez rien trouvé de mieux à débattre !!!

N'ayant jamais regardé ce genre d'émission infantilisantes dites de "réalité" mais n'ayant rien à voir avec "La Réalité", je ne regarderai donc pas la votre.

Franchement déçu !!!!
Je comprends la colère de Judith.

M. Bartherotte, non content de se présenter comme "une victime du système" (alors qu'il en a été l'acteur libre et consentant), met en oeuvre dès le début de l'émission, non sans un certain aplomb, les techniques de manipulation mentale qu'il a développé dans les émissions de télé-réalité et tente de s'attirer la bienveillance des journalistes sur le plateau :
1 - par une critique acerbe sur le bouquin de Francis Guthleben (les absents ont toujours tort, non?)
2 - par une remarque démagogique sur les "milliards des banques" (ça ne peut pas faire de mal, n'est-ce pas?)

Ah, le bel escroc ! Ah, la belle illustration du cynisme contemporain qui nous est offerte à travers cette sinistre pantalonnade !

En résumé, la méthode est la suivante : je participe au système et à l'exploitation des pauvres gens et, lorsque le tour est découvert et que le filon est épuisé, je continue à me faire de l'argent en participant à la curée contre un "système" grâce auquel je me suis rempli les poches, si possible en tentant de faire pleurer dans les chaumières sur ma propre infortune ! Sidérant.
Je vous écrit pour la première fois et j'espère que ce sera la dernière. Je n'avais pas de réserves à faire sur vos émissions et j'espère ne plus en avoir. Je suis absolument écoeuré d'avoir perdu mon temps et que vous ayez perdu le vôtre sur un tel sujet que celui de la "télétéalité". A l'huere où grèves et manifestations se réroulent en France, il y a vait certainement d'autres sujets à traiter. Pourquoi "s'intéresser" (quel vilain mot pour une telle émision) au plus profond de la nullité, de la trivialité et de la bêtise.
Pour la première fois je n'ai pas pu suivre jusqu'au bout votre "émission". Pourquoi parler de la merde télévisuelle? Je vais avoir du mal à m'en remetrre. M. Schnederman aurait-il été subjugué par les pseudo-sirènes qu'il nous étale en début de programme? J'espère qu'il va se reprendre.
S'il conttinue dans cette voie ignoble, j'aurai beaucoup de mal à renouveler mon adhésion l'année prochaine.

D. Humbert: daniel.humbert3@wanadoo.fr
Vous enfoncez des portes ouvertes... ce genre de sujet d'émission ne m'intéresse pas et ne doit pas intéresser grand monde. D'autre part Judith perd ses moyen (un peu à la manière de ce qui s'était passé avec Joffrin) ce qui ne sert pas son discours. Il suffit d'entendre l'invité (il est peu probable que je me donne un jour la peine de retenir son nom) lancer sa première intervention pour comprendre qu'on a affaire à un jeune imbécile en descente de cocaïne. Prendre le temps de faire tomber son masque en le mettant en face de ses contradictions, en lui faisant avouer par exemple qu'après tout son livre ne dérange personne dans la petit monde de la télé-réalité, qu'il peut même être considéré comme un vecteur de promotion de ce type d'émissions, cela aurait pu être distrayant au mieux. En lieu et place , on a droit a une sorte d'altercation échevelée entre un adolescent attardé appelant au secours les quelques références littéraires suffisamment téméraires pour passer le seuil de son entendement, et une chroniqueuse se pinçant le nez au moment de se lancer dans une longue séance de prêchi-prêcha nébuleux.

Mais en-dehors de ces considérations, je ne comprend tout de même pas comment vous pouvez faire vos émissions sur ce type de sujet. Sans rire n'importe quel sujet évoqué dans les brèves aurait été plus digne d'être traité lors d'un débat contradictoire. J'espère ne pas me tromper, et je regrette de devoir ajouter ma voix à un reproche déjà souvent formulé sur se forum (que je consulte pourtant de façon assez épisodique) : "Votre public n'est plus celui qui suivait votre émission à la télé". Vous vous êtes fait les gorges chaudes de ce qui caractérise une grande partie de votre ancienne audience : qui a la flemme de payer pour ce qui était gratuit sur le hertzien, ne participe généralement pas très activement à la vie de la "communauté" (entendre le débat autour des sujets traités), invisible au radar jusqu'au moment du désabonnement etc...

Pour autant que je sache, la différence fondamentale entre votre activité "à la télé" et celle que vous exercez maintenant n'est pas tant que "sur internet c'est génial, on a tout le temps qu'on veut pour traiter les sujets!", "on peut faire pareil qu'une vraie chaine de télé avec des moyens dérisoires", ou ce genre de choses dont vous vous faites régulièrement l'écho. Pour autant que ces caractéristiques sont importantes, vous en omettez une qui a mon avis touche au cœur de votre activité de journaliste : Votre public actuel (je suppose), et en tous cas votre public "potentiel" (celui qui vous manque pour que l'émission soit pérenne) se distingue totalement de ce qu'il était sur France 5 par au moins trois aspects.

1) Il est généralement politisé voir "engagé" (sans pour autant que cet engagement soit forcément structuré).
2) Il est déjà bien informé avant de consulter le contenu de votre site.
3) Il est plus critique que celui qui tenait la zapette.


Ce que j'essaie de dire par là, c'est que vos sujets d'émission restent formatés "télé" et que vos invités ne sont qu'exceptionnellement issus de médias ayant un discours critique (je pose la question une deuxième fois mais à quand des journalistes d'Acrimed ou du monde diplo sur le plateau ?). On s'en tient effectivement le plus souvent à "décrypter l'actualité" en compagnie de ceux qui la font. Je pense que ce concept doit évoluer puisque ce travail de décryptage est souvent déjà effectué en amont par les internautes suffisamment motivés pour s'abonner a votre site.

Bref, ce qui conditionnera mon intérêt pour votre site, ce sera votre capacité à porter le débat un peu au-delà de cet espèce de jeu de dupe où à chaque fois on a l'impression d'apprendre ce qu'on savait déjà... ça passe par d'autres sujets, d'autres invités.

Eric
Je viens de finir de regarder l'émission.
Je trouve que Judith a été extrêmement calme face à ce personnage, malgré la tempête que l'on voyait affleurer. Et le sac plein final qui reste fermé, je pense que j'ai à peu près le même ici. Colère maîtrisée de Judith...

Et colère partagée : j'en ai vraiment ras-le-bol de ces gens qui font de la merde, sont nuisibles, et trouvent toujours un tas d'excuses, de justifications ou de raisons pour se dédouaner.
Plus de responsabilité, plus de remise en cause.
Regardez l'attitude de P. B., regardez ses petits coups d'œil, ses sourires narquois, son assurance, regardez l'émission de Amar, sa gestuelle...
Une rédemption ? Une volonté de témoigner fidèlement ? Qui peut y croire ?

Maintenant, les crétins qui se prêtent à ce genre d'émission, en y participant, sont-ils à plaindre ? Non. Pas de candidats, pas d'émission. Pas d'émission, pas de tristes sires auto-proclamés journalistes (je rêve...).
Le but de tout ça ? Le pognon, la "gloire", l'ego, à n'importe quel prix, quitte à perdre sa dignité, le respect de soi, la qualité de son ego, d'un côté comme de l'autre, manipulateurs et manipulés.
Et le pognon (oui, je sais, ça fait deux fois).

Bien sûr, la phrase de Warhol sur la célébrité trouve dans la "tv trash" (j'ai du mal à lui attribuer la notion de réalité) sa plus "belle" incarnation.

Lire ça, aussi :

"Au XXe siècle, le problème de la production avait été résolu. Ensuite, ce fut le problème de la consommation qui affligea l'humanité. Dès 1950-1960, les produits fermiers et manufacturés s'empilèrent dans le monde occidental. On en donna autant que possible, mais cela constituait une menace pour le marché libre. En 1980, la solution momentanée fut d'en brûler pour des milliards de dollars, semaine après semaine.
Tous les samedis, citadins et citadines s'attroupaient en une foule sombre et rancunière pour regarder l'armée arroser d'essence [...].
Les jeux avaient un tout petit peu amélioré la situation. Les gens qui ne pouvaient acheter les coûteuses marchandises pouvaient au moins espérer les gagner. [...]
Graduellement, les prix que l'on pouvait gagner aux jeux passèrent des simples objets matériels à des "marchandises" plus réalistes : le pouvoir et le prestige. [...]
La désintégration du système socio-économique fut lente, progressive et profonde. À tel point que les hommes refusèrent de croire en l'exactitude des lois naturelles. Plus rien n'était stable ; l'univers était un flux perpétuel. Nul ne savait ce qui suivrait. Nul ne pouvait compter sur quoi que ce fut. La prédiction statistique devint populaire... Le concept de causalité disparut de la pensée humaine.
"

Philip K. Dick, Loterie Solaire, 1955 (!)
Je constate sur ce forum que la plupart de ceux qui tapent sur Judith font ce qu'on appelle en argot "de l'enculage de mouches" !

Quant aux déçus d'ASI, qui menacent de quitter le site ou/et de se désabonner à longueur de posts (interminables, pour la plupart, et très chiants, du reste, du style "je veux absolument avoir raison, et si vous n'êtes pas d'accord avec MOA, vous êtes un C..." ), mais qu'ils le fassent !!!

Je ne comprends pas très bien, s'ils sont si déçus que ça, qu'ils continuent à écrire, à écrire ... Surtout pour dire tous la même chose, ça ne fait guère avancer le débat...
Et encore bravo de faire des émissions risquées, des émissions où les débats ont de vrais enjeux humains, où il faut parfois, s'engager âprement pour défendre des valeurs qui ne sont pas que des mots ! Merci.

P. S. : Navré de voir ici le nombre de personnes qui se laissent distraire par des abstractions et qui ne parviennent pas à retrouver le chemin du réel. Les belles âmes qui vont jusqu'à se draper dans leur Nietzsche ou leur Spinoza, au prétexte qu'il s'agit non pas de rire, de pleurer ou de maudire mais de comprendre, feraient bien de relever leur nez de leurs classiques ou de les relire sérieusement !
est-il pertinent de faire une émission sur la télé réalité ?

Bien que nous nous soyons déjà tous forgés un avis sur ce type d'émissions, je pense que oui.

c'est comme les films avec Louis de Funès, je ne les regarde plus car ils ne m'amusent plus. Mais je veux que les nouvelles générations puissent les découvrir.

Les nouvelles générations qui découvrent la télé réalité méritent d'être informées.
Bien que ne regardant jamais les émissions de téléréalité, j’ai visionné néanmoins avec curiosité le débat hebdomadaire, intéressé surtout par « l’autre bouquin » ( qui a d’ailleurs été squizé par le débat sur " l’île "… et c’est un peu dommage). Ma première réaction ça a été de me demander à l’instar, d’Hercule-Savinien et de Jean-Baptiste, « mais que diable allait faire Judith dans cette galère … ». Et je suis passé à autre chose…

Et puis ce matin quand j’ai ouvert @si j’ai été littéralement « saisi » en haut et à droite de la page d’accueil, par ce visage de jeune femme exprimant toute la détresse du monde…. Et ça m’a brusquement rappelé une autre photo, au début de l’anti-manuel de français de Claude Duneton (je crois..) montrant « Une Belle Arrivée ». On y voyait ( j’écris de mémoire) un jeune noir courant, poitrine en avant et bras légèrement écartés.. Mais la page suivant nous montrait la même photo, câdrée plus large, sur laquelle on voyait qu’en fait la posture du jeune était le résultat de ll'impact de la balle qu’un blanc ( un policier ?) venait de lui tirer dans le dos…

Voilà. C'est tout.
Bon dimanche à tous.
La télévision comme manipulation, excellent thème. Il y aurait encore tellement à dire ! J'espère que vous y reviendrez.

Très complémentaires dans l'émission la mise à jour de ces techniques dans la « télé-réalité » et la déculottée qu'a pris ce minable pervers.

Je suggère pour continuer sur ce thème d'inviter « Le Président » lui-même – je ne parle pas du camambert, non, mais de celui qui s'est fait élire comme tel --. Daniel, l'interrogera poliment sur l'infinitif de son slogan « Travailler plus pour... » et lui demandera comment il fait pour bombarder les autres de son "amour", Justine lui rappellera au passage ci ou ça, l'air de rien, histoire de... et Judith... ah !.. je n'ose même pas en rêver.

En tout cas, bravissimo !

P. S. : Je ne comprends pas bien ceux qui ratiocinent sur l'inconvenance qu'il y a à défendre le respect de la personne et sa liberté, bref la possibilité d'une société humaine. Vous pouvez m'expliquer ?
Finalement, tout ceci montre que ce sujet ne devait pas faire l'objet d'une émission ou en tous les cas qu'il ne méritait pas d'être diffusé (d'ailleurs, vous donnez-vous cette liberté ?). Puisqu'effectivement apres les deux trois informations recoltées, on en arrive au proces d'intention. Et ce n'est pas le role de ASI. Surtout quand elle se fait la seule émettrice de la bonne pensée. Pour le coup, j'ai trouvé que tout le monde tombait facilement dans le panneau.
Je ne m'intéresse pas à ce que pense Judith ou Daniel de l'invité, mais à ce que lui a à nous dire. Et il y avait des débats qui auraient mérité d'être approfondis au lieu de toute cette colère : qu'est-ce que le journalisme (pourquoi lui se sent-il journaliste ? Pourquoi faut-il avoir fait l'Ecole de journalisme et une carte pour en être ?), la tele-realite sur le service public (l'invité tente d'en parler mais ce qu'il dit est trop (in)acceptable et méprisé par Judith : se moquer de la connerie plutôt que de la misere) ? Pourquoi les candidats décident-íls de participer à ces émissions ?
"J'espère que vous avez pu vous faire une opinion par vous-même" conclut Daniel. Euh pourquoi ai-je l'impression que l'on a tendu vers le contraire pendant toute l'émission ? Pourquoi avais-je déjà grimacé en lisant la newsletter qui présentaint l'invité par un "quoiqu'on pense de lui"... Ce n'est pas la question.

ps : travailler dans le "journalisme" sans carte, à la pige, peut oui c'est vrai relever d'un statut précaire. Cela ne justifie rien mais le la vision élitiste du journalisme sous-jacente à l'émission fut un peu énervante...
Si ASI continue dans cette voie, je doute, moi, de me réabonner... Une émission de 67 minutes comme celle, ça tourne au pensum... Quant à Daniel, et à sa manie croissante consistant à interrompre sans cesse la personne qui s'exprime, elle me donne l'impression de me retrouver chez Fogiel!

"-Vous connaissez parfaitement les coulisses de france television, je pense que dans ce petit monde, s'il roulait pour quelqu'un vous le sauriez.

petit rictus, baisse les yeux, prend son stylo comme pour se donner une contenance "alors y'en a un je dois vérifier je me garderais bien d'en parler..."

-Soit on sait quelque chose soit on sait rien, si on le sait on le dit si on ne sait pas on ne dit pas"


Zut !
C'était le moment ou jamais de tester la technique secrète du 'c'est à dire?' !!
Je trouve que judith n a pas eut tord de faire parler la morale, par contre asi aurait pu laisser un droit de reponse, car sur la fin, on voit bien qu il est coupe et ne peut s exprimer. Vous estimez qu il n est pas sincere dans ces remords mais vous ne semblez pas vouloir l ecouter, ni le laissez s exprimer.
Et puis cela donne l impression que vous vous acharnez sur un petit maillon du systeme. J aimerai vous voir comme ca face au grand salaud du systeme, le probleme c est que bien souvent ils sont traites avec un certain respect ou vous n etes pas presentes sur le plateau.
Enfin sur le passage de la rencontre avec son amie, le fameux 1er regard, j ai du mal quand meme a imaginer que vous n avez jamais eut de telles pensees en voyant passer un homme. D ailleur je note l ironie puisque vous parlez de feminismes, mais bon nombres d entre elles revendiquent justement ce meme droit au 1er regard. Donc tout n est pas toujours aussi simple, mais encore une fois j apprecis votre moral.

Par contre j aimerai la voir s exprimer plus souvent sur le plateau d asi. Et sur des sujets autrement plus interessants, j ai l impression que l on vous donne la parole toujours pour apporter votre moral, sur des sujets de moral deja convenu a l avance par bien des gens. J ai notament souvenir de l emission sur la visite de Sarko/Carla en angleterre et le traitement ridicule des JT, bonne critique mais tellement convenu et evidente a bien des gens.
Pourquoi n etes vous pas presente par exemple, lors de l emission sur le traitement mediatique de gaza ? ou pour la venue de l ex patron de paris match ? ou celle sur Yves Bertrand ? Votre morale derange t elle pour ces emissions ?
J aimerai vous voir plus souvent sur des sujets plus importants, face a des personnes bien plus moralement coupables, donc ne pernez pas ca comme une attaque a votre encontre.

Maintenant sur le fond de l histoire, je trouve que tous ce debat sur la tele realite est un ecran de fume. Il permet de faire croire que l on peut denoncer les manipulations, que la critique est permise, et que la democratie s exprime. La on veut bien nous expliquer que les candidats sont filmes en gros plans, les yeux dans les yeux, musique pour faire couler la larme, et autres manipulations.
Bien sur, faire un arret sur images, par exemple d un des reportages de france television sur le 11 september dans complement d enquete : http://reopen911.info/11-septembre/la-croisade-de-france2-contre-l-internet-une-insulte-a-l-intelligence-et-un-pietinement-de-la-deontologie/ ou encore de decortiquer l affaire mediatique de dieudonne, et le racourcit que les JT en ont fait, la il n y a plus personne.
Continuons d ecouter Daniel nous dire, on est sur internet on peut tous se permettre, en ce disant c est genial... critiquons tous ensemble la tele realite, nous sommes libres, super!

Restons discrets sur les attaques constantent dans tous les medias qui sont faits a internet continuellement.
Le cas du reportage du JT de France 2 sur dofus est "exemplaire" a ce sujet, un jeu aux nombres de membres en plus assez anecdotiques, pour encore diaboliser internet.
Ils n ont meme pas le courage, dans leurs malhonnetes, de le faire avec un jeu comme World of Warcraft. Et les denonciateurs de ces faux semblants de manipulations pourront a l occasion sortir leurs drapeaux pour denoncer un tel reportage, tout en avalant des pilules bien plus amer sans que jamais on ne les enttendent s exprimer. Et continuous d avoir ce faux senblant de liberte critique...

Chez ASI aura t on le courage d allez plus loin, nous sommes beaucoup a attendre depuis un moment deja que l emission pousse plus loin son concept, dans les sujets, dans sa forme, mais surtout dans le fond! Et le forum reflete bien souvent cela. J imagine qu une grande partie des abonnes a asi sont des decus des medias traditionelles. Et comme vous le savez tres bien, quand nous sommes decus, ou pas satisfaits, on n hesite pas a allez voir ailleurs, ce qui a bien remplit votre fond de commerce. En ces temps ou ont aime a nous dire que Sarko est roi, il ne faudrait pas que vous oubliez qui a le vrai pouvoir, l abonne aussi est Roi! ;)
J ai conscience que la critique est dure, mais au moins elle est argumentee un minimum. En esperant revoir judith dans des emissions avec plus d importance morales.
Ce qui m'a fait sourire, c'est d'entendre encore une fois des trucs du genre "mais c'est dégueulasse, il a profité du système et il crache dans la soupe", heureusement DS cadre en disant "mais attendez si on veut des témoignages de l'intérieur, il faut bien que ceux qui y ont travaillé l'ouvrent."

Ca m'a de suite rappelé les réactions que j'ai eu quand j'ai interviewé le journaliste Arnaud Sagnard qui a écrit un livre où il dénonce le monde de la hype et la tyrannie des branchés pour le webzine Discordance. J'ai halluciné en lisant certaines réactions qui ont suivi, à croire que certains avaient tout lu en diagonale:

Arnaud Sagnard à propos de son livre Vous êtes sur la liste? Enquête sur la tyrannie des branchés
C'est bon, arrêtez dans l'exercice du lèche-judith. Croyez-vous vraiment qu'elle ne se soit jamais assise sur quelqu'un de ses grands principes à façon de concilier la réalité de son misérable salaire avec son fatras théorique ? Qu'est-ce qui la différencie de ce pauvre jeune homme ? Rien, sinon que Judith - en bon curé - ne doute jamais de rien et que cet étonnant jeune homme doute.
Ce Bartherotte, qui fait "peine" comme l'on dit dans le midi, dans son abjection ne serait-il pas en fait téléguidé par les producteurs de téléréalité pour faire "buzzer" ces émissions en soulignant "de l'intérieur" leur abjection et telle la pornographie attirer plus de spectateurs. Il me semble que DS en a eu l'intuition à la fin sans le dire expressément.

Enfin cela m'attriste un peu aussi de voir le représentant de la CGT par ailleurs toujours intéressant et clair, défendre la pub sur le service public qui est le moteur principal de cette course à l'audience qui abouti à des ignominies telles que l'île de la tentation. Ces émissions trash ne tombent pas du ciel ! Il y a un système qui les engendre.
Je pense que Judith était parfaitement fondée d'attaquer dans le registre moral, puisque l'auteur jouait au jeu de la vérité, s'il avait été dans l'esthétique, Judith aurait pu le reprendre dans ce registre, elle s'est donc adaptée et attaquée à la posture moralisatrice de l'auteur.

Et pourquoi éviter le choc frontal, même si l'autre essaie malinement -eh oui Satanas- de se présenter en victime du doigt dans l'engrenage, comme le dit Judith, il avait parfaitement la possibilité de se désengager, d'ailleurs il le fait quand le rapport qualité-coût devient défavorable, coût moral et coût climatique (on ne sait quel est celui qui l'emporte).

J'interrogerais plus volontiers le choix de faire passer ce livre sur le plateau, certes il débine, mais sa posture est assez tordue, fallait-il l'inviter et se mettre ainsi dans le forçage moraliste ? DS joue un peu au marionnettiste dans ce contexte.

http://anthropia.blogg.org
Il faudrait faire une liste de tous ces gens qui sont partis ou ont été viré de boîtes peu scrupuleuses pour en faire un livre avec quelques passages alléchants le quidam vertueux. C'est en général aussi des gens qui sont facilement invitables (sur les chaînes concurrentes si il s'agit de télé).

Et si j'en crois une réaction de judith (un peu plus haut) Il ne dénonce le système que parce qu'il en est rejeté, n'y a plus sa place pour avoir pété les plombs (pour des raisons "amoureuses" - il faudrait nuancer, et non morales).

Dommage que ça ne soit pas passé sur le plateau, qu'on n'ait pas pointé ce phénomène récurrent. Que ce monsieur ait tout simplement utilisé ce joker de carrière comme tant d'autres l'ont fait. Moyen pour lui de subsister au rude hiver télévisuel et d'avoir une actualité (un printemps). Montrer sa gueule pour être grossier. Enfin, c'est une impression.

Quant au lynchage par Judith. Ah bon ? Je dois avoir une certaine empathie. Je suis habitué. Et j'ai trouvé ça relativement soft par rapport à d'autre occasions, surtout qu'ici on a affaire à quelqu'un qui plaide coupable. Mais je suis d'accord que ça s'enflamme un peu vite et que du coup on a peu le temps de vraiment creuser l'analyse.
Daniel,

Je suis choquée de vous avoir entendu dire "tirer un coup", semblant adhérer si rapidement aux représentations de cet invité.
Je sais dans quel monde nous vivons mais n'y a t-il pas d'autre expression disponible ? Et d'ailleurs quel besoin d'appuyer cet aspect sea sex sun and drugs en le traitant de manière superficielle et rigolarde, alors qu'il s'agit d'un sujet sensible et socialement fondamental ?

Par ailleurs je ne vois pas ce qu'il y a d'intéressant dans son bouquin, il suffit de regarder 1 fois l'ile de la tentation pour voir la technique du "c'est à dire", les ficelles sont bien grosses, le montage est transparent. Il faut qu'avec 12 jours de tournage ils arrivent à faire une dizaine d'émissions ! Il me semble que c'est une caricature du genre, et qui a pour cela quelque chose de fascinant.

Non seulement son bouquin n'apprend pas grand chose, mais sa présence sur le plateau non plus. Au lieu de lui poser des questions jusqu'à faire sortir quelque chose d'intéressant -ceci dit vu son black out suite à la question "êtes vous cocaïnomane et macho?", je comprends que vous vous soyez désespérés d'en tirer quelque chose- vous êtes restés focalisés sur sa personne. Il doit en être bien content.

PS : dans son délire de citations, peut être aurait-il fallu questionner la référence du titre à houellebecq, autre grand témoin-penseur de son temps ;) et nettement plus appropriée
Je ne sais pas si les candidats de l'ile de la tentation sont réellement idiots, par contre Philippe Bartherotte pédale dans la semoule... Et sans manipulation lors de l'interview!
Remarques de detail: (par rapport au sujet)

J'ai appris au detour d'une reponse du syndicaliste que TF1 avait un cahier des charges, que celui-ci n'etait pas respecté, et que la concession devait etre renouvellée bientot, ou laisser place a un appel d'offre:
en voila de l'info ! ca meriterait qu'on en parle, non ?


Sinon il y a eu un petit tas de remarques inexplicites à un moment sur le mot "journaliste", mais le filmeur de reality-show a continué a se présenter comme journaliste jusqu'a la fin de l'emission.
Ca aurait sans doute mérité de creuver cet abces en definissant vraiment ce qu'etait un journaliste (ok, au dela de la carte de presse), et surtout en lui demandant en quoi il pensait cette definition appropriée pour son cas.


A part ça, Judith etait tres remontée, meme en se contenant. Je comprend l'idee de dire en bloc ce qu'on reproche pour laisser ensuite (mais apres) le contradicteur repondre (pour eviter que ca parte dans tous les sens). Mais vu les flammes de Judith, elle a du bol de tomber sur un petit gars poli, et pas un malotru fier et aguérri (comme Joffrin), incapable d'attendre serainement la fin de l'assaut !
Bref, dans ces circonstances, ou il faut reussir a lisser (enlever l'ad hominem pour se cantonner au non-émotif), ou il faut enregistrer l'analyse, ou alors il y aura d'autres itérations du syndrome Judith-Joffrin, frustrantes pour elle comme pour le spectateur (meme si ce coup ci s'est bien passé, et si dans le cas Joffrin la réaction adverse était innapropriée).
Judith, il faut que je vous remercie d'avoir parlé au nom de toutes les femmes et je doit dire que j'ai admiré votre colère, votre moralité et vos bons principes. J'ai été choquée de voir tant de réactions de rejet et d'accusation de vouloir "faire la morale". Que sera ce monde si nous ne tenons pas à ces bons vieux principes et à cette moralité ?

En tant que femme - je déplore d'ailleurs l'absence d'interventions de la gente féminine sur un des sujets où elles devraient être les premières à réagir - j'ai été touchée de vous voir affronter un des ces machos manipulateurs qui fait de son immoralité un commerce et je ne vois vraiment pas pourquoi on ne devrait pas lui faire un procès. Il faut croire que la plupart des gens ignorent l'influence des émissions de télé-réalité sur les jeunes téléspectateurs (dont les plus gros consommateurs sont les 15-24 ans).

Judith, Je rêve un jour de vous voir affronter BHL dit "l'empereur de LA MORALE aux habits neufs", réussir à le mettre face à ses mensonges (de ses rencontres avec Massoud, sa ceinture noire de judo, comment en Géorgie, il a pu écrire des affabulations sur des lieux où l ne s'était jamais rendu, etc.... etc....)

Oui, affronter cet "intellectuel universaliste" qui évoque bien souvent LA MORALE pour BROUILLER LES CARTES et pour des desseins peu dignes. J'imagine comme vous seriez capable de lui démontrer que sa soi-disant MORALE n'en est pas une et que même il devrait être jugé pour apologie de crimes de guerre.

Parce que, même si j'admire votre façon d'attaquer ce jeune immoral, il en est de bien plus terrible que lui et bien plus dangereux car sur les plus grands problèmes (ceux des guerres, par exemple,) on entend que leur son de cloche qui nous martèle et pour ceux qui ne sont pas avisés et qui finissent bien malgrè eux à être imprégnés de leurs discours manipulateurs, cela représente un bien plus grand danger.********** Leur immoralité est camouflée.*********
Eh bien voilà. 271 messages en 24 heures.
Et moi qui n'ai pas encore eu le temps de regarder l'émission!
Il y en a pour deux heures à lire tout ça.
Et la moindre des choses quand on écrit ici, c'est tout de même d'avoir lu ceux qui vous précèdent, non?
Hum...je ne vais pas pleurer sur le sort d'un manipulateur qui en gros raconte ses histoires pour se faire de l'argent.

Le repentir sincère? je ne sais pas moi...une partie des bénéfices de son bouquin qui vont à une association ou même tout !

Mais les pseudo regrets mercantiles ça me faire ricaner.
Je ne suis vraiment pas un inconditionnel de la tété réalité, ce qui à contrario m’a fait manquer une excellente série.

Je regarde jamais les émissions trash,et lorsque que je lis mon programme de télévision préféré, je zappe dés les premier mots de présentation...
En lisant les première lignes sur LOST, j’ai mis mon veto sur cette série l’assimilant dans mon subconscient à « L’île de la Tentation », peut-être simplement parce que diffusée le samedi soir sur TF1 en prime time !
Heureusement j’ai pu voir les 88 épisodes, des 4 première saisons, en HD sur Free Home Vidéo, et j’attends avec impatience la saison 5.
Et bien, je l'ai trouvée plutôt bien cette émission moi! Certes, on sent que Judith est exaspérée par le personnage de Bartherotte et, d'après les extraits cités, je la comprends. Ca ne fait pas avancer tant que ça le débat, mais ce n'est pas non ce que je retiens en premier de l'émission. C'est plutôt 2 interventions de Daniel:

- 1e partie: M. Téaldi "balance" une pique sur l'auteur du livre sur France Télévision, en disant "quand il était directeur de France 3 Alsace, il dépassait régulièrement les devis". Réaction de Daniel: "Et pan! Bon ben, il avait qu'à venir..."
J'ai beaucoup ri.

- 2e partie: ce qui "rabat son caquet" au 2e invité, ce n'est pas tant la réaction de Judith, qu'une certaine réplique de Daniel. Alors que notre M. Bartherotte nous fait croire qu'il est cultivé en balançant des noms célèbres (la culture c'est comme la confiture, et un type qui confesse être entré dans ce système par facilité pour devenir "journaliste", donc sans faire d'études... Bon, s'il était intelligent et cultivé, il n'aurait pas eu besoin de ça, à mon humble avis).
Daniel - "Après Paul Valéry, Céline, Obama, ça fait du lourd pour le plateau...
L'invité (qui ne comprend pas le second degré) - Je peux encore: Albert Camus, Saint-Exupéry...
Daniel - Allez encore... Non mais c'est pas la peine, on n'en a pas besoin, franchement!"

Sinon, j'ai trouvé pertinent de mettre les 2 invités et les 2 livres en parallèle: ou comment, d'un côté, s'offusquer que l'on paie des chaussures de montagne aux journalistes faisant un reportage sur le terrain, et de l'autre, dépenser des mille et des cent à produire des horreurs pareilles! Mais où est le gaspillage à votre avis?

Dernière remarque: en parlant de l'île de la tentation, dommage de ne pas avoir reparlé de ce sujet-là et de la question du statut des candidats, "chair à canon" de la télé-réalité. Après tout, s'il fallait vraiment les payer, ce serait peut être la fin de ce concept, plus sûrement que le livre de M. Bartherotte...
Intéressante cette émission. Tout le monde se doute depuis longtemps que la télé – réalité c’est un milieu de beautiful people, arrogants, libidineux,... et drogués ai je appris aujourd’hui, comme celui de la pub (cf. le bouquin de Beigbidule.). J’ai regardé des fois l’ile de la masturbation (Euh pardon de la tentation) juste pour mater les filles et me faire des scenarios. J’ai un faible pour les nunuches (rien de négatif). Agacé, quelles soient toujours flanquées avec des types genre joueurs de football pro, j’ai jamais tenu plus de dix minutes.

Invitez plus souvent des monstres, ça donne du piment. Car pour mettre une croix sur les belles nanas, le soleil, et le pognon facile faut vraiment être bizarre. Puis j'aime bien quand JB fait ses gros yeux. C’est juste des programmes de TV divertissants un peu nuls, très lucratifs, et sans effet nocif, je pense, pour ceux qui regardent (un peu plus pour ceux qui participent)
Face à la télé nous ne sommes pas (les habitués d'@si) des «perdreaux de l'année» crédules au point de croire tout ce que nous voyons; notre sens critique fait notre différence.
Le livre a au moins le mérite de montrer les méthodes employées au plus grand nombre, ainsi chacun peut regarder ces émissions pour ce qu'elles sont vraiment, du «divertissement».
A quand une émission où viendraient se confesser les hommes politiques ayant des remords ? ! Peu de personnes sans doute à ce rendez-vous ! Pendant ce temps nous perdons notre énergie à nous chamailler entre nous. Monsieur Bartherotte a un certain courage, peut être a t' il besoin de se confesser, Judith par son côté féministe compréhensible manque de compassion à son égard, il faut toujours pardonner Judith et non oublier.

Les personnes volontaires à ce genre d'émission que je ne regarde pas, il s'en trouvera toujours et toujours plus, si vous voyez ce que je veux dire, la crise aidant, l' argent se trouvera pour ce type de télévision ! L'audience est de toute manière au rendez-vous ! Alors pourquoi se priver de recettes publicitaires dont le montant diminue dans les budgets des sociétés de télévision.

sarko nous montre où il ne faut pas regarder, le fourbe voit bien l'intérêt représenté pour lui même par ce genre système, où les personnes placées en concurrence avec l' appât du gain, une forme de notoriété vite éphémère ensuite, sont les explorateurs de ce nouveau monde d'où Fraternité, égalité, liberté sont les premières victimes.
aéropage toi-même !
Heureusement que Jean-François Téaldi, secrétaire général de la CGT de l'audiovisuel public, était là pour relever le niveau de l'émission. Il est dommage que DS ne lui ait pas beaucoup donné la parole (ou l'ait systématiquement coupé) comme s'il regrettait presque qu'il soit quand même venu, alors que l'autre courageux avait décliné l'invitation ! C'est sans doute que DS est lui même plus attiré par tout ce qui est "pipole" que par l'évocation des problèmes de l'audivisuel public, surtout quand ils sont commentés par un syndicaliste (c'est vrai qu'il n'y a pas souvent de syndicalistes invités sur le plateau de @si...). Heureusement que JF T faisait lui-même le lien entre le contenu du livre sur la téléréalité et la réalité de la télé à France 2 et 3 !!! Ce qui, comme je le disais élevait de temps en temps le débat et le problématisait dans le cadre d'une émission consacrée aux "traficottages" des images. Il faudra l'inviter encore car, personnage incontournable, il au coeur des questions contemporaines et des résistances actuelles à la télé. N'est-ce pas DS que tu vas le réinviter ?
Etonnante emission.
Que j'ai vu ce matin tres ( trop, sans doute ) tot, seule periode un peu calme...
Ne m'attendant jamais a rien de precis, je ne peux qu'etre surpris a chaque emission, et la, non seulement la surprise etait au rendez-vous, mais sur un sujet concernant la tele-realite et la manipulation, je suis suis fait completement manipule.

Heureusement, vu l'heure tardive, puis surtout le nombre de messages systematiques de yannick G., je n'ai pas eu l'energie de repondre.
En passant, ce que je trouve le plus enervant avec les messages de yannick G., c'est que leur systematisation et leur nombre detruit totalement le sens profond qui se trouve etre proche de ce que je pense egalement, mais maintenant des que je vois ce nom en titre du message, je suis tout aussi systematique, et je skip completement, au risque de passer a cote d'idees interessantes.

La repetition ne fonctionnant generalement ( et encore, pas toujours ), que dans le genre comique.

Ceci etant dit, revenons en au fait.


Premiere partie de l'emission : classique, tres bine, meme si les @sinautes qui visitent le site regulierement avaeint deja eu connaissance des sujets traites. Par contre, la presentation tele de ces sujets donne toujours un cote nouveau et tres dynamique.

Seconde partie : Du grand @SI classique, ayant un interlocuteur connaissant le sujet, sachnat s'exprimer et presentant des faits dont nous ne sommes pas forcement au courant. Seulle ombre au tableau : l'auteur du bouquin ayant refuse l'invitation, cette partie a due etre ecourtee, et je suis personnellement reste assez sur ma faim, car cette partie aurait tres bien pu durer une heure et continuer a etre passionante.

Troisieme et derniere partie : C'est la que je n'ai pas compris ce qui se passait reellement, et heureusement que j'ai ete oblige de faire un second visionnage.

On nous presente un sujet sur les dessous de la tele-realite, et nous nous attendons donc a apprendre certaines choses sur les fonctionnements de cette tele-realite. Je pense que 99% des @sinautes sont tout a fait conscients du danger de cette tele realite. Je me dis "chouette, on va peut-etre apprendre un peu plus les mechanismes utilises, ce qui va nous permettre de combattre encore mieux cet outil d'abrutisation".
Petit montage classique @SI, quelques premieres explications sur des mechanismes de base, alcool, larme, manipulation de candidats choisis justement en fonction de leur impossibilite a se defendre contre la suggestion, plutot qu'une ecriture des episodes etc.

Et tout d'un coup intervention de Judith

Et nous apprenons que :
1. Philippe Bartherotte se considere serieusement comme un journaliste. ca commence a m'agacer,
2. Qu'il se compare a un "enfant abuse". La je sors franchement de mes gonds, dois meme fair "pause" aller prendre un verre avant de continuer.

Je me calme, je continue. Et la, c'est la que je ne fais pas gaffe : au lieu de garder a l'esprit que le jeune homme en question vient d'avouer son plaisir a manipuler d'autre etres, son manque evident dans les premieres minutes de remords par rappord a ses "victimes" ( et justement que sait-il vraiment de l'etat de "victime" apres l'extrait lu par Judith ? )

Et voila que l'emission ressemble a une mise a mort personnelle, on a l'impression que cela derape, que c'est en dehors du sujet du traitement des medias, qu'il n'est pas si mechant que ca apres tout : il s'est fait avoir par les "lumieres" du show biz : ca peut arriver a beacoup, puis il est sympa : il est tellement "mal a l'aise" qu'il doit se "forcer" a essayer de montrer qu'il n;est pas si bete que ca : il va donc donner de malheureuses references litteraire etc. Et le clou : on n'oublie surtou pas d'annoncer en vitesse avant que l'emission se termiine que en plus il prend des drogues, et donc vraiment qu'est-ce qu'il n'est pas bien. Et puis qu'est ce que l'equipe d'@SI ne fait pas pour le descendre.

Apres tout il a quand meme bien denonce certains mauvais cotes de cette tele realite qui pourri notre societe, non ?

non ? !?

fin du premier visionnage.

Un peu perdu, perplexe par rapport a ce que je viens de voir.
Pas le moment de dire ce que je pense.

Je vais lire le bouqin que je viens finalement de trouver.

Ce matin, je veux partager ce que je pense.
Mais comme ce qui me reste du visionnage est assez flou, je decide de re-visionner l'emission.

Et c'est la que je m'apercois qu'en fait : j'ai ete totalement manipule par Bartherotte qui a fait ce qu'il sait faire de mieux apparement. Et il me semble que de maniere incroyable a certains moments Justine, Judith, et Daniel se sont en fait egalement "fait avoir".

Ce message est deja trop long pour que j'aille dans les details : mais Bartherotte a en fait "controle" l'emission de maniere parfaite pour justement retourner la situation et faire croire qu'il etait ce que Judith tres justement mettais en cause : une victime.

A tous ceux qui ont ete "choques" par la "violence" de l'attaque contre Bartherotte, regardez une seconde fois l'emission, avec un peu de distance, et vous risquez d'etre assez surpris.

Tres fort Bartherotte !!

Malheureusement
Une émission bancale: l'orateur clé pour le premier bouquin est absent; l'auteur du second livre se complait facilement dans son rôle espéré de philosophe aux mains sales; et Judith est bien frontale à son endroit.
Mais émission très intéressante cependant! Elle m'a fait réagir de bout en bout, et m'a effectivement appris pas mal de choses. Je suis donc bien content 1- que vous ayez maintenu l'invitation au syndicaliste de France2/France 3 pour tout de même évoquer le premier livre 2- que vous ayez eu l'idée d'inviter l'autre auteur et 3- que vous ayez choisi Judith pour lui faire face (même si elle eut pu être un peu moins directe).
Vivent les émissions bancales (tant qu'elles ne le sont pas systématiquement!)
Pour répondre à ag
« Que serait Kubrick ou Godard sans le montage ? »

Justement c’est l’absence de montage qui fait l’originalité de cette émission.
D’ailleurs Daniel le rappelle souvent aux invités « c’est une émission SDF [Sans Durée Fixe] », ce qui permet de donner la parole aux invités et de les laisser s’exprimer sans contrainte.
Le montage est justifié lorsque l’émission est formaté dans le temps. Ce qui était le cas sur France 5, mais pouvait créer des hésitations dans l’esprit du téléspectateur. Pour cela l’émission était visible sur france5.fr en intégralité.

Le montage fait toute la différence entre une émission sincère et une émission racoleuse (je pense à Mireille Dumas et à son émission dont j’ai oublié le nom).
Quelques trucs [s]pour faire un bon montage[/s] racoler large.
- Supprimez les réponses des invités pas favorables à l’animateur
- Transformez complètement les propos de l’invité
- Permettre à l’animateur de développer son ego
- Ajouter des inserts, soit d’images prisent à un autre moment, soit tournées spécifiquement pour cette occasion… par exemple le public qui rit à une blague de l’animateur est montré comme réaction à un propos sérieux de l’invité
- Enregistrer des question perso, pour faire croire à un interview alors qu’il s’agit d’une conférence de presse (cf. PPDA et Castro)

Cela pourrait faire l’objet d’une émission d’asi.

Un autre truc pour les émission en public (surtout les débats politiques), placer derrière l’invité (ministre ou député).
- Pour le camps adverse, placer des figurants qui vont hocher la tête négativement et prendre un air offusqué ou de mépris
- Pour le propre camps de l’invité, placer des amis qui vont hocher la tête positivement et prendre un air rassuré et confiant.
Pour ces raisons je regarde rarement ces émissions.

Stan 1000g
Bon, alors, il faut que je le dise après ses années d'@si: Judith, je vous aime.
J'arrête de lire les comm à partir du tiers, mais une constante tout de même: Judith aurait perdu son calme.
Come ce n'est pas ce que j'ai vu moi, mais bien qqune qui maîtrise son agacement (et plus) je pense immédiatement au double standard:d'un homme on aurait parlé d'une légitime indignation, argumentée etc.(cf Royal qui sort un bouquin de scuds, elle en prend -encore- pour son grade)
Quant à l'animatuer dont le livre était discuté, ce dernier reflétant exactement les états d'âme (mais faut il la perdre pour gagner mammon?)de son auteur, il le dit lu-même, il était fatal que sa personnalité vînt sur la table.
Qu'il ait été et soit toujours macho est une évidence: sa pratique conversationnelle dans un débat où se trouvent des femmes contradictrices le trahit, sans même parler du fond, ses pseudos arguments d'autorité, son honnêteté/véracité, sa référence au monde pourri, blah blah, bref exploitation de son narcissisme.
A part ça, je ne suis pas sûre que ce bonhomme méritait tout une moitié d'émission d'@si.
Quant au bouquin sur la 'gabegie' dans France Tele, ma foi, il y en a ailleurs, pourquoi pas là?
Mais une telle artillerie lourde à ce moment ci pose question quant aux motivations (enfin non, n'en pose pas..) et en effet, mérite enquête et établissement de vérité, j'espère.
L'émission était biaisée dès le départ.
Si Daniel Schneidermann a invité Philippe Bartherotte c'est parce que ce genre de témoignage (qui a pris la forme d'un livre) est rare, et qu'il peut être intéressant que l'invité s'exprime afin de mieux comprendre la fabrication, les coulisses, d'une émission de télé réalité.
Le problème c'est que, en face de l'invité, il y a Judith Bernard -que j'apprécie- qui a lu un livre qui lui a manifestement déplu.
D'un côté, Daniel Schneidermann s'intéressant à la fabrication d'images de télévision et de l'autre, Judith Bernard, s'en prenant à l'auteur d'un livre que visiblement elle n'aime pas.
Dans cette affaire, moi, simple téléspectateur, je peux suivre quand il est question de l'émission de télé réalité mais je ne peux être que désappointé quand il est question du livre, de son contenu ou de savoir si l'auteur est macho ou pas. Le livre ne m'intéresse pas. Ce qui m'intéresse c'est la parole de quelqu'un sur son travail. En l'occurrence, la télé réalité.
C'est dommage que cette émission ait pris cette tournure.
C'était, si j'ose dire, Le masque et la plume alors que j'attendais Combien ça coûte…
Si vous vous DEVIEZ de flinguer ce jeune homme cynique, sachez juste que la torture est interdite.
Ce post n’est pas un panégyrique, mais presque…
Pour moi, émissions très intéressante et très instructive.
J’ai failli ne pas la regarder à la télé après avoir lu les commentaires et regarder des extraits.

Comme Daniel, j’ai appris des trucs que j’ignorais…

Comme Daniel, je croyait ce type d’émission scénarisés (mais je l’ai jamais regardé) me souvenant de la première émission de télé réalité du PAF « Loft Story » en 2000 sur M6.
Pensant faire une étude psychologique et sociologique, je m’étais abonné pour la regarder 24h/24 afin de mieux comprendre les mécanisme piskologique in-situ.
Inutile de vous préciser que je n’ai regardé que 3 fois pour me faire une opinion et regretter ma contribution financière et ma participation à ce type de programmes.

Alors, Daniel, si vous êtes surpris, surprenez-moi, surprenez-nous, et continuez ces émisions d’analyse qui sont bien conforme à l’esprit ASI.

Daniel continuez à nous parler de la bible (sans B majuscule).
« Dans la terminologie des séries télévisées, une bible est un document réunissant l'ensemble des informations concernant les personnages d'une série donnée (biographies, profils psychologiques, habitudes vestimentaires, évolutions possibles des protagonistes, etc.). La bible sert à consigner par écrit toutes ces informations afin que chaque scénariste puisse écrire des épisodes qui soient en accord avec l'univers fictif où évolue l'histoire, et sans erreur de continuité. »

Daniel poursuivez votre quête du Saint Graal audiovisuel.
Mais attention « Nul n’est prophète en son pays. »

Stan 1000g
Je viens de lire votre réponse sur ce forum qui m'a estomaqué. Je ne vous cache pas que je suis généralement en désaccord sur le fond de vos interventions, et sceptique sur la forme. Je m'abstiens d'habitude d'y répondre par peur d'être discourtois. Et aussi parce que l'expression est difficile sur ce forum. Mais cette fois c'est trop. Too much. La coupe est pleine.

Vous parlez d "un agent du système", "confession", "bassesse morale", "expiation", "adouber", "ne pas se tromper d'ennemi", "immoralité", "je n'ai pas à montrer de l'indulgence", "je venge les femmes, je l'assassine" ...

Quelle est votre conception de votre travail sur ce plateau: juge ? inquisiteur ? militante ? Quelle élément d'analyse intéressants pour le spectateur apportez-vous ? Ainsi, vous considérez les invités comme des ennemis à assassiner. Et l'opportunité qui vous est offerte de vous exprimer sur ce plateau serait une tribune pour venger les femmes ?
Tout ceci est à mon sens exactement ce qu'ASI devrait ne pas faire et je me demande s'il ne faut trouver là une explication toute simple à l'hémorragie d'abonnements.
Je tiens donc, en mon microscopique statut d'abonné à trente balles, à me DESOLIDARISER ce cette conception du "journalisme" (que je tiens pour un anti-journalisme) et inciter la direction d'ASI à redresser la barre vers un vers travail d'information, d'analyse et d'enquête.

Sur ce, à vous Cognac-Jay, pardon yannick G.
ASI 1 - Ptilou 0 : trop fort ce forum pour cette émission, ça démarre en flêche la rentrée !!! Pour une fois, j'ai vraiment pas le temps de tout lire. On se demande qui court après l'audimat.

Juste que j'ai bien rigolé à la vision rousseauiste du "journaliste" PB : l'individu seul est bon, mais en groupe sous contrat audimat qu'est-ce qu'on peut devenir cons ! En tout cas, on voit tout suite sur ce forum ceux qui pensent qu'il a eu raison d'en profiter ou abuser, contre les dogmatiques moralistes.

Quant à ceux qui voudraient en savoir plus sur les techniques de torture des candidats, je me pose un peu des questions, en tout cas on a eu suffisamment d'échantillons il me semble : en clair, pas besoin de tout connaître des pratiques de Guantanamo pour fermer le camp, rien que de savoir qu'il est situé dans une zone de non-droits devrait être suffisant... Mais je m'égare.

Enfin un débat tranché! Car pour moi, France Télévision Global International Broadcasting ferait mieux de passer de temps en temps "le procès de Nuremberg" plutôt que de participer à la grande mécanique de lessivage "tous coupables" en espérant éviter les foudres de quelques personnes pour qui le siècle des Lumières nous a remis sur le droit chemin : il y a un moment où la gestion actuelle de la pénurie des crédits publics doit savoir s'arrêter. Tout n'est pas excusable, si ?!
La deuxième partie du sujet à mon humble avis est beaucoup trop longue : 1) le sujet intéresse peu le public d'ASI, je pense. 2) le jeune homme à le temps de s'épancher longuement, trop longuement. Soit le sujet méritait 5mn, pas plus, ou SI vraiment vous vouliez la traiter il aurait fallu plus d'invités pour apporter d'autres témoignages, contradictions etc.

Cela étant dit je continue à penser qu'il y a des sujets beaucoup plus intéressants.

NB. Il y a un truc que je ne comprends pas (ou ne sait pas) : n'y a-t-il pas de montage des émissions ? Pourquoi ne pas couper PLUS, enlever le gras ? Pourquoi ne pas filmer plus longtemps, faire sortir et rentrer des invités (si le plateau est trop petit pour les contenir tous) et garder le meilleurs ? Le montage n'est pas forçément mauvais en soi, c'est l'utilisation qui en est faite qui peut être perverse. Que serait Kubrick ou Godard sans le montage ?
Non je n'ai pas lu les 212 messages précédents et oui le mien ne sera qu'un bis répétita.

LE fait que chaque post donne son propre score du "match" montre que l'émission est partie à l'envers : il n'aurait pas du y avoir de match. On aurait pu avoir un match avec un des producteurs, mais pas avec un pion du système qui arrive en plus en ayant déjà tout raconté.
Lui faire son procès à 3 contre un sans même un avocat pour le défendre n'était pas du meilleur goût. Moi j'avais plutôt envie de dire "paix à son âme". Parce qu'à le voir se tortiller sur sa chaise et passer de la guerre en Irak à Camus et Celine dans la même phrase on se dit que la poudre blanche n'est pas si occasionelle que ça. Mais où qu'elle soit ça le regarde et heureusement qu'il a refusé de vous dire s'il était cocainomane avant la téléréalité sinon votre plateau devenait téléréalité.

Bref, cette émission n'est pas la meilleure mais comme on vous aime, vous êtes déjà pardonnés.
Bonjour,

Je suis abonné depuis le début à @si, pour avoir accès à des analyses sur le fonctionnement de l'information. Je ne prétends pas vous imposer ma conception de l'étude des médias, mais je tenais à vous dire, comme beaucoup d'abonnés je crois, que la perspective adoptée lors de cette émission me semble improductive et inintéressante.
Je ne regarde pas votre émission pour assister des indignations ni à des jugements moraux mais pour entendre des réflexions les plus objectives possibles. Même si je conçois que votre projet implique un engagement, avoir passé un temps si long à discuter de la moralité de votre invité a empêché que le fonctionnement de la télé-réalité soit exposé aussi précisément qu'il aurait pu l'être.

Par ailleurs, je trouve votre travail excellent. Bon courage.
Pour une fois je vais poster sérieusement et faire honneur à mon éponyme.

Je plains Judith qui a été « tourneboulé » par la lecture du livre.
Mais bravo continuez ce combat contre Holopherne.

C’est pas la première fois que je la voie monter la voix sur des sujets socio-humanitaires.
J’ai l’impression qu’elle est trop sensible et pas préparée aux dures réalités de cette Vie et la connaisance de la faune la composant.
Il faut connaître le BIOTOPE des téléacteurs, et être plus Ethologue que Sociologue ou Psychologue.

Ne pas confondre Téléréalité et Teletubbies, bien que ces émissions antipodiques obéissent aux mêmes lois pyskologiques.

Pour information Philippe Bartherotte,est bien une victime expiatoire lui même victime du Syndrome de Stockholm.
Le Syndrome de Stockholm n’est qu’une reformulation du Triangle infernal ou Triade victime-sauveur-persécuteur de la Soumission à l’autorité.

« De Persécuteur, il est passé à Victime, mais au lieu de se placer en victimes qui ne fait qu’obéir aux ordres (cf. le Procès de Nuremberg), il veut, sincèrement, expier son erreur et devient ainsi la Sauveur [par son livre] des Victimes… mais devenant ainsi le Persécuteur des Persécuteur précédent qui deviennent Victime (comme M6 qui veut lui faire un procès en diffamation).
Comme il se croit journaliste son côté expiatoire passe par la phase mercantile… pourquoi lui en vouloir.
Souhaitons lui une longue carrière conforme à ses espérances et à son éthique de journaliste auto-proclamé. »

Attention il y à loin de la coupe aux lèvres et de la théorie à la réalité, statistiquement les Judith sont nées en 1970, année où ce prénom a été le plus donné, soit 326 fois.

Stanley MILGRAM
C’est un phénomène de société les personnes qui n’ont pas une vie envieuses, vivent par procuration, hier avec la presse du cœur (dans les année 70, « Nous Deux » était le magazine au plus gros tirage, devant télé 7 jours), aujourd’hui avec la Presse [s]pipi[/s] pipole et la téléréalité télé-trash

Je ne regarde plus ces émissions depuis que j’ai vue (et compris) comment Jean-Luc Delarue c’est transformé en passant de Canal+ à Antenne2 de Sauveur en Persécuteur.
D’une émission « familiale » La Grande Famille à une émission de télé-trash « Ça se Discute »
(Je mets Mireille Dumas dans le même lot)

La « manipulation mentale » est le fond de commerce de ses téléacteurs.

Stan 1000g
Je viens de regarder l’émission sur Free (canal 94) et lire les commentaires.
Peu de chose à rajouter, mais je constate que de nombreux @sinautes et nombreuses @sinautes pensent comme moi (ou que je pense comme eux), et disent avec plus de facilité ce que j’ai du mal à exprimé correctement.

Luru
« Ce serait bien si on pouvait avoir des émissions de journalisme et pas des leçons de morale. Ca sert à quoi d’inviter un témoin/faiseur de téléréalité si c’est pour le mettre en posture d’accusé et ne laisser aucune place au contenu ? On s’en fiche de ce que vous pensez de la téléréalité et de ce gars, on est assez grand pour fonder notre propre opinion. Ce qui nous intéresse c’est que vous rendiez intelligibles les mécanismes qui sont derrière le sujet que vous prétendez traiter.
Je précise que je n’ai jamais regardé aucune émission de téléréalité. La manipulation et les fonds de poubelle ne m’intéressent pas, pas plus que la posture de juge supérieur drapé dans sa vertu de Judith Bernard. »


Laurent
« En fait, je me moque aussi de la télé-réalité. Il suffit de 2 secondes de réflexion pour comprendre que tout ça n’est que manipulation et exploitation de la connerie.
Pour le reste, lisez des bouquins de psychologie [comme ceux de Stanley MILGRAM] si cela vous amuse, mais, s’il vous plaît, épargnez-nous,cette moralisation visqueuse !
L’affiche était toute écrite ! Il faudrait faire un jour un décryptage d’asi... »



Yannick G
Un exemple anthologique de la pensée hérétique d’Arthur (pas celui de la télé…).
Une seule remarques de ma part :
« Errare humanum est, perseverare diabolicum ».

Stan 1000g
Bonjour

J'ai regardé et écouté la première partie de l'émission avec plaisir et intérêt. En revanche, je n'ai pas pu aller au bout de l'émission. L'auteur de ce livre m'a tapé sur les nerfs. J'ai arrêté là.
Bonjour,

Je ne sais pas si M Bartherotte est un macho, mais ce qui est sûr, c’est que c’est un jouisseur.
On le perçoit très bien, rien qu’à son débit de parole, véritable diarrhée verbale.
Un jouisseur intelligent d’ailleurs, mais sans retenue ni limite.
Il ne sait pas s’arrêter.

A la question de savoir pourquoi il est passé du camp de l’adhésion à celui de la dénonciation, la réponse est qu’il n’a pas changé de camp.
Il est dans la continuité de sa jouissance, peu importe le terrain.
Quelque part, Judith s’est fait avoir en pensant le mettre sur le banc des accusés.
C’était participer activement à sa jouissance.

A la question de savoir si les participants de ces jeux télévisés sont des victimes ou non, la réponse est de même nature.
Peu importe qu’ils aient été manipulé et peu importe leurs intentions affichés, vertueuses ou non.
Ils sont venus, comme M Bartherotte, pour en jouir et exhiber leur jouissance.

Je ne crois pas qu’il n’y ait là ni victimes, ni bourreaux.
Pas davantage d’ailleurs, chez le téléspectateur qui décide de regarder.
Il y a juste un théâtre qui a besoin de croire en des victimes et des bourreaux.
Je pense que Judith a fait l’erreur d’y ajouter la pièce manquante : le juge.
Et cela, peu importe qu’elle ait raison ou non sur le fond.

Bon, ok, elle s’est fait piéger, mais tout ceci n’est pas bien grave, hormis peut-être une atteinte à son amour-propre.
Qu’on le veuille ou non, il existera toujours des gens pour qui l’attrait de la jouissance leur fera prendre des risques inconsidérés, au-delà de toute réalité et de toute prudence.

Ce qui est plus ennuyeux, c’est bien sûr que tout ceci puisse se retrouver sur le service public.
Il n’est pas fait pour ça.

Cordialement,

Kahef.
En ce qui concerne Mr B. et son cimetière marin sous les sunlights je réponds : à chacun sa croix.
Bonjour,

je suis un peu déçu aussi comme de nombreux webspectateurs de votre émission. Je vous suis depuis le début des aventures et je dois dire que je suis surpris pour la première fois d'un tel manque de discernement entre le procès d'une personne et l'objet du débat. Seule une personne s'en sort bien... le syndicaliste de France Télé, pro de la langue de bois. Avec la position que vous tenez dans l'espace médiatique et l'oxygène que vous nous donnez, je trouve qu'il est normal qu'on vous le fasse partagez (enfin Je du moins...).
A bientôt pour la suite.

Guillaume
Bien que ce sujet ne m'ait pas vraiment intéressé, j'y ai vu en filigrane ce qui pour moi est un vrai sujet passionnant, évoqué à la fois par Mrs Téaldi et Bartherotte, à savoir le détournement du régime d'indemnisation des Intermittents du Spectacle par la télévision, et essentiellement par les chaînes privées.

Je suis musicien Intermittent du spectacle depuis plus de dix ans, avec un bon paquet d'employeurs différents, associations, mairies, centres culturels etc. Il est très difficile pour nous de réussir à se faire déclarer au moins 43 fois en 10 mois et demie, on nous a sans cesse mis des bâtons dans les roues pour faire diminuer le nombre d'intermittents dans le spectacle vivant.

Comment peut-on supporter que les entreprises de l'audiovisuel détourne à ce point l'argent de la solidarité interprofessionnelle pour que des types embauchés par un seul employeur toute l'année, qui devraient de ce fait être en CDI, se la coule douce sous les palmiers ?

Une émission sur le détournement du système d'intermittence par TF1 et consorts, avec les mêmes intervenants serait surement plus palpitante, et jetterait un beau pavé dans la mare.
J'suis amoureux de Judith.
Mais vraiment.
Bon pas le courage de lire tous les commentaires, donc désolée si je répète des choses qui ont déjà été dites.

J'ai trouvé cette émission très décevante, et même frustrante.

On nous annonce 2 sujets, qui auraient pu être intéressants. 1er problème : les 2 sujets n'ont absolument rien à voir, on pressent que ça va être difficile de faire dialoguer les intervenants. Et au final, on a bien une émission coupée en 2 entre les 2 thèmes, sans lien, sans fil conducteur.

1ère partie : Jean-François Tealdi et la critique du livre de Francis Guthleben. Durée : à peine 15 minutes. En regardant cette partie, on voit surtout un Daniel très pugnace, qui coupe son invité à chacune de ses réponses sans le laisser finir son raisonnement. Quel est l'intérêt d'inviter quelqu'un, de lui poser des questions, si c'est pour ne pas le laisser répondre ensuite ? Incompréhensible. Au bout des 15 minutes, je suis frustrée car je n'ai pas appris grand chose et la coupure pour le moins abrupte de Daniel vers sa seconde partie me laisse vraiment sur ma faim.

Et là une magnifique transition quand Philippe Bartherotte annonce qu'il veut commenter cette première partie et que Daniel lui répond avec son air jubilatoire : "Oui mais allez-y on est sur Internet vous pouvez tout dire..." (je ne suis pas certaine que Jean-François Tealdi ait vraiment eu ce ressenti lors de son intervention). Philippe Bartherotte s'emballe alors un peu, et Daniel l'arrête avec un : "Non non non on va pas partir dans... Bon d'accord, faut pas déconner. Alors, votre livre...". Alors, faudrait savoir !
On est sur internet et on peut tout dire, ou pas ? Daniel, par pitié, arrêtez d'essayer de nous faire croire que votre émission est une espace de liberté de parole extraordinaire, vous qui ne cessez de couper vos invités ou qui les empêchez de développer leurs idées lorsqu'elles ne sont pas compatibles avec les votres. Les @sinautes ne sont pas dupes et pourraient bien sanctionner cette manipulation un jour ! (Demandez à ceux qui ne se sont pas réabonnés...)

2ème partie d'émission : monsieur Bartherotte et son témoignage sur la téléréalité. Cette fois, c'est aas loin de 40 minutes de plateau qui sont consacrées au sujet. Est-ce à dire que les coulisses de la téléréalité sont 2,66 fois plus intéressantes que celles de france télévision ? Allez savoir. Cette fois l'invité peut parler, longuement, et déballer son plan com' en long, en large et en travers. Son contradicteur : la pauvre Judith, absolument pas dans son élément, qui a du pour préparer l'émission se taper un bouquin sur un univers qu'elle exècre. Elle essaie alors de faire ce qu'elle a l'habitude de faire, et dans lequel elle excèle : une critique littéraire, qui se transforme assez vite en critique de l'auteur.
Malheureusement, une critique littéraire d'un livre de témoignage, ça n'a jamais vraiment grand intérêt, ce type de livre étant écrit pour véhiculer des idées et pas des figures de style.
Quant à la critique de l'auteur, Judith est trop en colère pour que ce soit constructif. Il était intéressant de mettre monsieur Bartherotte devant ses contradictions, de montrer que dénoncer la téléréalité est avant tout un moyen pour lui de se mettre en avant, bien qu'il s'en défende. Mais le ton virulent de Judith empêche tout débat. Peut-être qu'un autre chroniqueur aurait été plus à sa place pour travailler sur ce sujet, laissez à Judith des sujets plus intéressants, elle les traite beaucoup mieux.
Finalement on retient de cette partie qu'il y a eu un clash (ça nous rappelle l'émission avec Naulleau),qu'on a beaucoup parlé de la vie sexuelle de Philippe Bartherotte (et pourtant, qu'est-ce qu'on s'en fout qu'il se tape des "bombes" et qu'il soit tombé amoureux de Jeanette !) et qu'on a eu un magnifique plan com' et une super pub pour son livre. Pas de décorticage du fonctionnement de la téléréalité, pas d'analyse de la com' de Philippe Bartherotte. On se serait presque cru chez Ruquier, les rires du public en moins. Est-ce que ça méritait vraiment d'en faire un sujet d'émission ???

Conclusion : une première partie sur un sujet intéressant, mais bâclée et improductive parce qu'on ne laisse pas l'intervenant s'exprimer, une deuxième partie qui n'a rien à faire sur @si parce qu'on n'y analyse pas grand chose, avec une des meilleures chroniqueuses du site forcée de s'exprimer sur un sujet qui lui sort par les yeux.
Quel jeu de massacre nous a été épargné!

Vous avez bien fait, cher Daniel Schneidermann, de couper court si rapidement à l'émission. A quelques secondes près, j'ai vraiment craint pour le petit pseudo journaliste qu'il fit face à une Judith Bernard tératologisée en Hydre de Lerne!

Plus sérieusement, je m'interroge sur l'intérêt d'inviter ce genre d'invité dans le dispositif que vous mettez en place: celui-ci n'avait aucune légitimité à vos yeux, et ce avant même qu'il ait pu ouvrir la bouche. A partir de là, il est difficile pour lui de vous (et de nous par-dessus votre épaule) apporter quelque chose d'intéressant.

Le petit gaillard à la rhétorique assurée du départ a, en effet, très vite laissé place à un petit m*****, forcé par la déesse de la vertu (et quelle déesse!) à se retrancher derrière Albert, Paul et Jacques. Cela ne lui laissait aucune chance de nous parler d’autre chose de plus intéressant que de son machisme avéré ou non, de sa vision du monde où Obama, Ben Laden et les publicités pourrissent notre conscience morale.

Une émission pour rien en somme. D’autant plus qu’à la fin de celle-ci, j’ai personnellement un peu oublié ce que racontait le premier invité. A quoi bon donc convier deux personnes si le discours de l’un détourne du discours de l’autre ?

Amok.
Emission intéressante malgré tout, même lorsqu'on ne regarde pas la télé réalité. On peut effectivement avoir un comportement qui vise à nier ce qu'elle est car inintéressante, immorale et abjecte ou se demander pourquoi elle intéresse tant et pourquoi elle est regardée par tant de monde, pourquoi elle marche, et pourquoi beaucoup y croit (je me rappelle de conversations avec des collègues sur Pékin Express et ils n'en parlaient absolument pas en terme de téléréalité). On peut toujours avoir la posture de celui qui dit: mais oui, tout ça est truqué, mais sans argument concert, ça n'ira pas très loin. Ou faut-il s'intéresser alors qu'à ce qui nous parait moral ?
Quant à l'intervention de Judith, oui, il était nécessaire de rappeler que l'invité avait été du côté des bourreaux et cela pendant 7 ans. Le problème est qu'à force de se focaliser sur ça, on en a oublié le sujet (on a peu parlé de la téléréalité finalement après son intervention, ce qui était peut-être son but vu qu'elle déclarait en préambule qu'elle ne voulait même pas en entendre parler).
Ceci dit, il a eu une réponse intéressante qui consistait à demander à Judith si il était exclu à vie pour avoir fait ce qu'il a fait. J'y vois plus personnellement un type qui n'ayant pas fait d'étude et pleins d'images de réussites stéréotypées (belles femmes, belles voitures) voit un moyen rapide et facile de se faire de l'argent et d'accéder au succès. Quitte à jouer le rôle du salaud et à s'y complaire. Si on ne donne pas la parole à ces gens-là, on risque de passer à côté de beaucoup de choses quant aux mécanismes qui les fait faire ce qu'ils ont fait. Pour ce qui est est des mécanismes qui fait adhérer les gens à ce genre de spectacle, il faudra attendre une autre émission.

SInon, "La tératologie est bel et bien l'étude des monstruosités physiques. " Oui, c'est aussi ce que me dit le Robert, il n'était donc peut-être pas nécessaire d'employer ce mot que personne ne comprendrait. Surtout que la distinction entre "freak" (anglais) et tératologie était plutôt vaseuse. Mais bon, à côté de ça, l'invité a essayé de citer tous les auteurs qu'il connaissait d'un air de dire: oui, moi aussi, j'ai de la culture : )
excellente prestation de Judith à "scanner" sans modération!!:-)
J'ai acheté son bouquin pour savoir comment ça se passe; si ce mec dit la vérité il a fait oeuvre de salut public; c'est stupide et hypocrite de se faire les pieds dessus; qu'il l'ait fait pour de l'argent, so what? chacun doit vivre
il ne faut pas shooter les whistleblowers (au moins si l'on est intéressé de connaître la réalité plus que de conforter ses préjugés)
Le volume des commentaires relatifs à mon attitude en plateau appelle je crois quelques précisions.
J'étais habitée par une noire colère, c'est vrai : j'avais lu, intégralement, le livre de Bartherotte, ce qui peut plonger dans des états peu recommandables. J'avais devant moi un agent du système - celui de "l'exploitation de la connerie, voire de la misère" - qui a prêté ses forces, son habileté, son sens de la manipulation, son air faussement angélique à cette grande machine décérébrante qu'est la télé-réalité (un vrai crime contre l'humanisme, à mes yeux).

Certains jugent son repentir "courageux et sincère". Courageux ? Il ne dénonce le système que parce qu'il en est rejeté, n'y a plus sa place pour avoir pété les plombs (pour des raisons "amoureuses" - il faudrait nuancer, et non morales) - comme il le dit lui même : il était "carbonisé" à la télé. Sincère ? Quand il décrit maintes fois dans son texte comme il trompait, manipulait, dupait ses "candidats" ? Comme il "pleurait" même, parfois, "pour les faire pleurer"... Il a réussi dans ce système en vertu de cette stupéfiante duplicité, de sa capacité à mimer l'empathie alors qu'il n'éprouvait, il le confesse lui-même, aucune émotion face aux candidats qu'il dupait.

J'avais devant moi un individu qui avait fait commerce de la bassesse morale, pour aucune autre raison qu'il trouvait ça, je le cite "bandant" (le soleil, la dope, la baise), "jouissif" (de "pouvoir pénétrer dans le cerveau de quelqu'un"). Qui programmait aussi son expiation, sur le mode le plus cynique qui soit ("se racheter une conduite, un jour, en faisant des documentaires, pour le service public") : quand nous l'avons en plateau, il est toujours dans ce programme, et nous en devenons complices. Pas question pour moi de l'adouber : il veut sa place au soleil, a juste changé de soleil, je lui refuse celui sous lequel je me tiens, moi, depuis toujours : celui de la morale.

Oui, donc, et on me le reproche aussi, je parle au nom de la morale, au nom de la vertu. Je n'en ai pas honte, ne considère pas que ce soit une faute, une erreur, un dérapage. Je pense que c'est une forme de rigueur intellectuelle que de n'en pas rabattre sur les exigences de la morale, et de ne pas se tromper d'ennemi. Quand j'ai en face de moi un individu qui s'est fait l'agent d'un système immoral, à la faveur de sa propre immoralité, revendiquée, je n'ai pas à montrer de l'indulgence et de la compréhension. J'ai à rappeler certains principes, intraitables, auxquels je me tiens, comme un très grand nombre de personnes - dont Bartherotte ignore tout, affirmant à plusieurs reprises dans son livre que de toute façon, quel que soit le métier "tout le monde ment, manipule" - je réponds que non.

Sur la forme, on peut juger mon attitude improductive - j'ai fait, je m'en rends compte, du "Naulleau" : attaquant au tank dès l'ouverture. Ça m'a échappé, ce n'est pas ce que je voulais ; la colère, en effet, m'a peut-être un peu débordée. Une colère probablement liée au sexisme du personnage, autre aspect (enfin autre : toujours la même chose, finalement : instrumentalisation d'autrui, et surtout du féminin) de Bartherotte. Pas facile, quand on est femme, de lire un tel bouquin, de lui faire face, en connaissant sa procédure "scanner", estimation automatique des mensurations, du degré de baisabilité et de la jouissance qu'on peut tirer de la chose qu'on tient pour une pièce de viande sur l'étal du boucher. Donc, je suis face à lui, je suis femme, je suis pour lui cette pièce de viande. Je le refuse, viscéralement. Non seulement je m'en défends, mais même, au fond, je me venge : je venge les femmes. Je l'assassine, artillerie lourde, très lourde, ne pas lui laisser le temps de souffler, et surtout, qu'il n'ose même plus me regarder. Il y avait du Despentes, version cérébrale, dans ce passage à tabac verbal. Voilà, c'est dit. Je n'en suis pas fière, mais je ne suis pas sûre d'avoir eu le choix.
Daniel, éternel grand nigaud béat fait la promo de ce livre
où il a appris plein de trucs.....( il le fait drôlement bien )
Il va falloir l'abonner à une revue de bricolage.....

Pas facile d'être un collabo sur le chemin de la rédemption.
Ce fumeux Philippe Bartherotte a pris un ascenseur social qui passait
à portée de main.
Petit pouvoir, petit costard, petites pépées, nous connaissons l'histoire.

Bon Judith à la tribune d'un tribunal d'inquisition....ça ne doit pas ronfler.
Pauvre Lucien, il aurait été fusillé sur le champ....

Ayant été convoqué à être juré d'assises, comme tout citoyen peut l'être,
nous avions été invité à ne pas condamner à l'avance le prévenu,
malgré la noirceur de son crime.....et qui était d'un autre calibre
que ce cynique repenti corrompu....suffisamment sympathique pour être insignifiant.

Allons Judith, il faut en garder sous la semelle pour le jour où
vous allez rencontrer Staline ou un vrai méchant loup.

Quant à ce masque funéraire ulcéré que vous portez, il ne mets pas en valeur votre bonté d'âme,
à croire qu'elle a presque disparue....
Nous avons assister à une véritable exécution.

Barthelotte est sans doute médiocre mais malheureusement sincère y compris lorsqu'il se ment à lui même.

Bien que recadré mollement par Daniel, le combat était inégal.

Même face à ce genre d'individu, en public, on doit respecter la dignité de la personne. On tire pas sur une ambulance.

Judith, à vaincre sans péril, on triomphe sans gloire.
Vous avez réussi à faire du moyennement intéressant avec du pas du tout intéressant, pas mal, merci, surtout à Judith.
BONJOUR

je trouve que judith se décridibilise (télé réalité lus un autre reportage dont je ne me rappelle plsu)) de plus en plus
elle a un côté agressif qui se voit de plus en plus sur son visage
elle manque de retenue
elle n'avait pas ce visage auparavant

mais en tout cas j'en apprends tous les jours avec elle

alors dites lui de faire atetntion
merci de lui faire passer le message
pascal
Contrairement à ce qui a pu se dire sur le plateau ou à certains endroits du forum, je trouve que le sujet est intéressant et mérite d'être traité. Les arguments de Judith Bernard sont fondés mais quel dommage que sa colère (certes justifiée) soit aussi épidermique ! Un boulevard pour Philippe Bartherotte, qui susciterait presque une certaine compassion tant il ne fait pas le poids face à elle...

Une remarque sur le fonctionnement du forum : il est très agréable de pouvoir s'exprimer sans être censuré mais il faudrait pouvoir éviter le parasitage des discussions. Je m'explique : certains versent dans le "spam", impossible de lire une demi-page sans tomber sur leur prose (toujours la même...) pour la n-ième fois. Que faire ? Une charte du bon contributeur déconseillant de monopoliser la moitié de l'espace de discussion ? (Je sais qu'il y a a priori de la place pour tout le monde, mais au niveau de la fréquence, on peut difficilement lire plus d'une intervention sans tomber sur Yannick G. dans ce fil de discussion.)

Au demeurant, Yannick G., je doute que votre attitude rende service à Judith Bernard. Il est tellement flagrant que vous êtes là, à l'affût de la moindre critique à son endroit et prêt à la défendre quels que soient les arguments avancés (or @si est aussi un espace de réflexion, de débat et d'échange, ou alors je n'ai rien compris), que vous risquez d'irriter les @sinautes. On sent que vous n'êtes pas là pour débattre, du moins dans ce fil de discussion. Vous êtes là pour défendre Judith Bernard, manifestement mû par une espèce d'automatisme - contre-attaquer aveuglément à la moindre critique sur JB. Sans vouloir vous blesser, votre rôle me rappelle fâcheusement celui du petit flic de Sarkozy (j'ai oublié son nom) chargé de surveiller ce qui se dit sur son patron sur la Toile. Or j'ai peine à imaginer que Judith Bernard vous ait chargé d'une telle mission, et surtout je pense qu'elle est tout à fait de taille à se défendre seule !

Coïncidence amusante, cela rejoint en partie le débat lancé plus haut sur l'émission : je trouve les arguments de Judith Bernard judicieux mais la forme trop péremptoire, et les attaques ad hominem vont trop loin. C'est un peu le même problème ici, on s'attend à trouver un débat de fond et voilà, on retombe dans "pour ou contre Judith Bernard" (en schématisant bien sûr). Quoi qu'il en soit, il est agaçant que vous cherchiez d'une certaine manière à contrôler ce qui se dit ici : je me suis abonnée à @si pour mobiliser moi-même mes méninges sur les débats et non pour lire plusieurs fois les arguments de quelqu'un qui cherche à imposer à tout prix son point de vue. Tout le monde n'est pas de votre avis et comme toujours, on entend différents sons de cloche sur @si, c'est plutôt une bonne chose, non ?
Je rejoins certaines idées exprimées sur ce forum: le sujet abordé n'est en rien intéressant et peu ragoutant, saucés régulièrement de téléréalite que nous sommes et d'analyses tout aussi consternantes... je pense que tout a été dit là-dessus, de la médiocrité du petit écran (elle représente cette part de médiocrité que nous portons tous en nous)... mais je pense que vous saurez très bien vous rattrapez pour les émissions suivantes, où le contenu primera et où vous nous ferez part de votre indégnable critique du média télévisé ;)

Sans télé, de www.maquis-doxygene.org
J'aime pas écrire dans les forums, mais là c'est presque plus fort que moi. Judith ! Pourquoi lui avoir confié la lecture d’un livre alors qu’elle partait avec des a priori, une mauvaise humeur, et cetera, autant d’obstacle aux dispositions d’analyse ?

La condition de la compréhension d’un problème est antinomique avec l’accusation. La posture d’imputation (vous êtes coupable car responsable de vos fautes) est d’un héritage chrétien culpabilisant. A perdre du temps en jérémiades sur l’abjection de la télé-réalité et se répandre en procès d’intention, on manque complètement la possibilité d’un gain d’intelligibilité sur la question.

Vive les douceurs de la raison : ne jamais dire aux hommes ou des hommes qu’ils sont mauvais, ni en général ni autrement. Ca ne sert à rien. Spinoza anticipait la critique de l’attitude du prêtre par Nietzsche (en plus paisible et en plus radical), contre la pompe et le discours d’importance des vertueux indignés, lorsqu’il ouvrait son ouvrage de jeunesse (Court Traité) par l’espoir de « fermer la bouche à ceux qui se vantent et font recevoir et serrer dans la main, par les simples, leur fiente et leur ordure comme de l’ambre gris ; pour qu’ils cessent de salir ce qu’ils ne connaissent pas encore, savoir : l’entraide en vue de la santé de l’âme ; et pour guérir enfin ceux qui sont malades en leur entendement par l’esprit de douceur et de patience. » Et ceci dans l’Ethique, IV, ch.XXV : « Dans les conversations, on évitera de rappeler les vices de l'homme et aura le souci de ne parler qu'avec ménagement de l'impuissance humaine, mais amplement de la vertu et de la jouissance de l'homme... ». C’est la condition de la joie, corrélative de l’exercice de la raison : ce n’est pas en vociférant sur un individu qu’on l’aidera. Les aphorismes de Nietzsche vont droit au but : « Qu'appelles-tu mauvais? - celui qui veut toujours faire honte. » (Gai savoir).

Bref, une émission qui aurait pu être intéressante, mais gâchée par trop d’attaques personnelles sur ce Philippe, qui en devient sympathique en creux : il se prend des rafales qui relèvent typiquement de la violence symbolique (mal maîtrisée : fausse définition de la tératologie, qui est proprement l’analyse des difformités physiologiques) et son bégaiement de références lettrées signale un réflexe défensif maladroit face au mépris dégoûté qui s’abat sur lui.
Judith Bernard, institutrice socialiste sue la morale à plein nez, pas étonnant, voyez-vous, son métier, et depuis plus de sept ans, est très exactement le même que celui de ce curieux jeune homme, voilà longtemps que les salles de classe et les ateliers théatre sont - en pire : les candidats n'ont aucune voix au chapitre - la même abomination que la "télé-réalité" se contente de reproduire.
salut à tous,

lynchage bof, y a pas mort d'homme non plus.

et c'est justement que ce garçon n'a pas changé d'un iota, qu'il sort de l'émission dans le même état qu'il y est entré: sans une blessure ni même une égratignure à son petit âme (qui en a vu et en verra d'autre).

PS: merci Yannick G. d'avoir démonté point par point ce post infecte qui mélange les infirmières avec les traders, les enseignants avec les politiciens....
Il y aurait beaucoup à dire sur la tournure philosophique qu'a prise l'émission. (Je ne regrette pas qu'il en ait été ainsi : ce n'était pas gratuit, et on ne pouvait pas ne pas creuser le sujet, une fois les éléments factuels étalés.)

Je crois que l'argument du débat pourrait se résumer au principe de responsabilité. Principe qui est invoqué par Judith Bernard - avec raison et avec sévérité - , pour disqualifier les propos victimistes de Philippe Bartherotte, mais aussi, de façon confuse et contradictoire, par Philippe Bartherotte lui-même. Tantôt revendique-t-il le statut de témoin objectif, rigoureux, nous délivrant une "vérité" dérangeante mais nécessaire, tantôt semble-t-il vouloir expliquer à demi-mot son parcours par la téléologie : l'encrapulement de l'âme (Céline, c'est bien, Rimbaud c'est mieux !), une expérience des limites. Bon, n'est pas Céline ni crapule qui veut, mais d'accord, ça se tient. Problème : il faut alors assumer non pas une responsabilité accidentellement individuelle et passée mais une responsabilité présente et librement choisie.

Que Bartherotte ne soit pas à la hauteur des penseurs et écrivains qu'il cite avec autant de complaisance que de bonne foi (je crois), c'est évident. Qu'il ne soit pas assez fin pour saisir que sa position n'est pas défendable, je ne pense pas.

Bref, j'ai écouté cette partie de l'émission comme le procès non pas d'un individu (finalement prévisible) mais d'une pensée fuyante et inconséquente. C'est une autre paire de manches que de s'astreindre à une rigueur, une cohérence intellectuelles, plutôt que de se flageller superficiellement en balançant de petites cruautés anecdotiques sur son compte.)
Cette émission est tout simplement culte. Comme beaucoup l'ont déjà mentionné, on ne peut être qu'admiratif devant le quart d'heure qu'a fait passer Judith à ce second invité, sacré personnage qui veut vendre ses repentances. Ce cocaïnomane à ses heures perdues ne faisait vraiment pas le poids. Il est un concentré de vanité, hypocrisie, auto-flagornerie et j'en passe...ASI n'est pas une émission de télé-réalité mais le sieur Bartherotte (avec un nom pareil était-il prédestiné ?) a tellement revélé sur sa personnalité et son caractère en se présentant sur son plateau.......quelle aveuglante ironie.
Bravo Judith et surtout ne changez pas. Restez toujours authentique. Que ceux qui peuvent apprendre apprennent...
Quant à Francis Guthleben ,suivant les indications de M Téaldi , j'ai googlisé son nom . J'ai trouvé plein de liens vers son bouquin , mais aussi la trace des dégâts qu'il a suscité à F3 Alsace: Les méthodes de Guthleben , c'est "plus moche la vie" (pour les germanistes)
Serait-il possible un jour qu'@si reçoive en invité unique, Levi Strauss nous expliquer que signifie "L'île de la tentation"?
Emission étrange, en équilibre entre deux projets: décrypter ou juger, analyser ou estimer, éplucher ou trancher.
Judith a tranché...
L'émission a perdu alors tout son interêt...
Pauvre Judith !

Face à un tel idiot convaincu, difficile de rester détachée....

Personne n'avait besoin de ce jeune-génération-TF1 pour comprendre comment la force du spectacle capitalistique manipule socialement et psychologiquement non seulement des " volontaires", mais aussi des équipes professionnelles "techniciennes" et des "journalistes" pour fabriquer ce genre de merde, effectivement très représentative d'un certain monde... Sans parler de code du droit du travail....

Vous savez, arrêt-sur-images, nous n'avons pas besoin d'un tel sujet d'une heure pour ne pas s'y intéresser, et de mettre Judith dans l'embarras de devoir argumenter face à un tel monceau de connerie où Bourdieu, Freud ou même Adam Smith (Camus, Valéry, Céline) auraient déserté face à la simple détresse qu'un mec romantique frustré exerce pour exister - le beau gosse...

à jouer de trop près la critique des medias on se brûle (= enfoncer des portes ouvertes en y perdant de l'énergie)

Bien à Vous
Je suis encore en train de regarder l'émision (atteint le tiers) mais la parenthèse folklorique sur les primes d'escalier, chaussures , pilônes et compagnie est déjà culte pour moi.
Philippe Bartherotte est semble t'il une sorte de kamikaze du PAF. Je doute de son avenir à la télé , j'espère pour lui qu'il sait faire autre chose.Il suscite chez moi plus d'inquiétudes que de colère . Il est sulfureux , il sent le soufre , je pense aussi qu'il souffre ou qu'il va souffrir d'ici peu. Quand Judith lâche sa haine du système pourri de ces émissions de merde , je la suis à 100% . En revanche attaquer ce type qui n'aura bientôt que les royalties de la vente de son bouquin pour acheter sa cocaïne , c'est tirer sur une ambulance.
Judith... les compliments m'arrachent la gueule... je préfère écrire pour critiquer, voire polémiquer.... mais là, bravo pour l'intervention.
Cordialement,
Yves
Le sujet de la "télé réalité" ne mérite ni une émission de télé ni une minute d'une émission d'@si ...
Quelques points de détail.



Une critique, ce n'est pas dire j'aime ou j'aime pas. Critique vient du grec, crinein, qui signifie juger. Quand Kant écrit au 18e la Critique de la raison pure, il crée un tribunal de la raison. Donc, non, monsieur Bartherotte, juger un travail n'est pas différent d'en faire une critique. Tant qu'il y a des arguments, il n'y a aucune raison de se braquer.



Mais pour sa défense, je pense que Judith n'a pas appliqué le conseil qu'elle donnait à Naulleau, d'y aller doucement pour permettre d'amener à une critique plus en profondeur. L'agression donne à Bartherotte le rôle de la victime qui légitime sa défense figée par la suite. Alors qu'en fait il a à répondre de sa démarche, qui me semble assez opportuniste, quelle que soit la pureté des intentions qu'il brandit.



il me semble également que le sieur Bartherotte cite allègrement et avec fierté, j'ai comme la sensation qu'en fait il essaie d'asseoir un statut d'écrivain subversivo-rebelle au grand coeur et que c'est la même soif de reconnaissance envers et contre tout qu'il vend. Il a fait de la télé-réalité pour l'argent facile, maintenant il dénonce la télé-réalité pour une place au soleil. on n'en sort pas vraiment... C'est un peu triste.
Wharf wharf !

Voir DS se démener pour calmer le jeu vis-à-vis de Bartherotte assommé par la charge de Judith, ça a été .....étonnant.

Personnellement, je trouve qu'après deux émissions ron ron, et très intéressantes, celle-ci avait du punch. Mais s'est un peu perdue dans les méandres du jugement et de la moralité béate.

Je dois dire que je regarde rarement la télé-réalité, et ce que je regarde, c'est pour me faire une idée, voir si ça me plaît. (C'est ainsi que j'ai vu une demi-émission de l'Ile de la Tentation).

Et si je n'aime pas, ce n'est pas parce que je juge cela immoral, mais tout simplement que je trouve ça très ennuyeux. Et je n'ai pas de jugement à émettre sur cela. C'est un spectacle comme un autre. Simplement inintéressant. Et comme certaines de mes connaissances, que je juge très respectables, aiment, je n'ai rien de plus à en dire.

Et je trouve que si l'éthique ou la moralité n'ont rien à y voir, c'est parce que les candidats qui se retrouvent dans ces jeux sont totalement volontaires. Personne ne les a obligés. La preuve, c'est que la plupart d'entre nous n'irions jamais y participer, je ne pense pas me tromper en l'affirmant.

Dès lors, la qualification de bourreau ou de victime n'a pas de sens. Une victime est par définition quelqu'un qui n'a rien demandé et qui se retrouve à devoir subir des avanies qu'elle n'a pas réclamées et dont elle ne se doutait pas. Or, personne ne me fera croire que les volontaires n'en avaient pas une idée relativement précise.
Si ce genre d'émission flatte l'exhibitionnisme de certains, et qu'ils sont prêts à subir des désagréments pour cela, en plus de se retrouver dans des endroits paradisiaques à faire des choses géniales, grand bien leur fasse, Et je me demande d'ailleurs si ne se mêle pas chez eux un certain masochisme. Mais je refuse de les considérer comme des victimes.

Et si une partie de ces désagréments, tels que la façon dont ils sont manipulés, leur sont cachés, ce n'est qu'une avanie de plus, S'ils ne sont pas contents, ils peuvent faire un procés. D'ailleurs, je crois qu'ils ne s'en privent pas pour d'autres raisons. Et on ne pourra pas dire que les prochains ne seront pas prévenus, et pourtant, il se trouvera de nouveau des candidats.

Je comprends que Judith ne supporte pas la légèreté et la superficialité de son interlocuteur et de son livre (totalement à l'image de ce genre d'émission), mais c'est lui faire honneur en le chargeant ainsi, et surtout de le laisser placer le débat sur le terrain de la victime et du bourreau, totalement inadéquat, mais fertile émotionnellement. Et comme elle trouve ce genre d'émission immorale, en plus, ça n'arrange pas les choses.

D'autant plus que comme elle le fait remarquer en préambule, elle n'avait rien demandé, elle.

Mais pour en revenir au sujet, je ne crois pas que ce que dit la Tentation de l'Île soit une révélation.
Je crois que dès la première saison, certains candidats s'étaient plaints d'avoir été manipulés, surtout par les images qu'on leur montrait au feu de camp, et de ma faible expérience de la demi-émission que j'ai vue, il ne me semblait pas qu'il y avait un scénario joué, que leurs interrogations et leur douleur n'était pas feintes.

Et cette émission d'@SI ne me semble pas une des meilleures, mais passable.
J'ai trouvé les reproches de Judith assez déplacés. L'important n'est pas de faire le procès de ce "journaliste" ou de juger si c'est trop tard pour lui ou pas de se repentir, elle n'est pas juge que je sache.
Il est resté certes 7 années dans le système de la télé réalité, maintenant il a tourné la page et il témoigne sur ce qu'il a vécu et ce qu'il a fait. Il ne se dédouane pas et raconte les manipulations auxquelles il a pris part. Judith ferait mieux de faire un peu moins de morale et être un peu plus objective, mais il est vrai que ce n'est pas trop son fort.
J'en reste au sujet sur la téléréalité car l'autre sujet n'appelle pas de commentaire contradictoire de ma part.

Donc en lisant les commentaires ci-dessus, il est beaucoup question de jugement. Mais rien n'a été jugé ! Et Judith qui habituellement nous expose des réflexions intéressantes et construites ne nous a pas permis de visiter les causes de ce qu'elle condamne. Pourquoi ? Parce qu'elle a jugé une personne et non pas ses actes. Certes, elle les a dénoncés mais au lieu d'essayer de comprendre pourquoi de tels actes sont commis, elle juge la personne qui en est le véhicule. Or un jugement ce n'est pas ça. Ce à quoi s'est prêté Judith est, comme l'a dit l'un des commentateurs ci-dessus, un lynchage. Le lynchage d'un petit soldat, vrai ou faux repentir, alors que le donneur d'ordre est épargné. A l'issue de l'exaspération de Judith on a l'impression que la solution passe par l'éradication des personnages tel que Philippe Bartherotte. Le coup fait tomber la chaise mais pas de chance, l'artisan du système n'est pas celui y qui était assis.

Daniel n'est pas en reste, il ne s'attache aussi qu'à la personne du dit Philippe qu'il maintien lié et indissociable des faits dont il témoigne. Ce n'est pas la téléréalité qui a été jugé mais bien ce Philippe Fusible. Même certains commentateurs ici s'y sont mis de façon directe tel que "pédant." Et alors ? Est-ce que le fait d'être pédant est la cause de ce qui est dénoncé ? Est-ce que le fait de dire comme Judith que le "repentir est tardif" ou que "sept ans c'est bien long pour prétendre dénoncer un système" ou encore Philippe "avait le choix de ne pas faire de la téléréalité" apporte une réflexion constructive chez nous spectateur passif ? Et bien non. Tout ce qui a été dit dans ce sujet a au contraire inhibé la réflexion.

Je m'attendais à ce que Judith utilise son ressenti de chroniqueuse pour mettre en question la relation entre les faits dénoncés et leur moteur. Car il faut bien qu'il y ait un public de masse pour que ce genre d'émission de télé-réalité soit rentable et puisse perdurer. Alors certes, les participants à ces émissions sont soit conditionnés ou manipulés mais le spectateur de ces émissions poubelles il faut bien le trouver et en masse encore ; il faut bien que ce public soit préparé à recevoir ces émissions pour qu'il les acceptent et même pour qu'il finissent pas les désirer. Cette préparation se fait en amont. Quel est cet amont ? voilà le questionnement que j'aurai aimé voir sur le plateau et je pense qu'il aurait été possible d'interroger aussi bien Philippe Bartherotte que Jean-François Téaldi sur ce questionnement. Philippe ayant été au coeur du système télé-réalité avait peut-être une vision intéressante sur les artères qui alimentent ce coeur, sur la nature du sang qui y circule et qui lui sont extérieurs. Jean-François avec son ancienneté au sein de la télé publique avait peut être quelque chose à dire sur cette genèse.

L'émission ne les a pas orienté sur cette voie, dommage. Une séance de rattrapage ?
On ne va pas beaucoup en parler dans ce forum (ah, la télégénie...)
M. Téaldi était clair et rigoureux. J'ai appris qu'il y avait au sein de France Télévision des syndicalistes qui disaient: les émissions comme celles de Delarue n'ont rien à faire sur le service public...
vous pouvez le redire encore une fois?
s'il vous plait, juste pour le plaisir
Quelle émission fascinante! Ce Philippe Bartherotte, avec son nom tout droit sorti des années 1930, est le salaud dans toute sa splendeur, genre rénégat - il a profité du système et il profite maintenant de le dénoncer. Et il a des lettres (le passage où il égrène ses écrivains favoris est un must). Vous l'avez parfaitement mis à jour, sans forcément l'avoir voulu, accablement aidant, et c'était un vrai régal. On a tous connu dans notre jeunesse des blanc-becs de ce style, égocentriques et machistes, qui, pour avoir lu Céline, se sont crus autoriser à produire des textes scatologiques en adoptant des poses d'écrivain revenu de tout. Cela dit, ce type va évidemment faire monter l'audimat des émissions de télé-réalité. Je n'en ai jamais vues. Mais j'étais persuadé que ces émissions mettaient en scène des comédiens, ou des apprentis-comédiens, des individus situés aux marges du système médiatique et disposés à subir les affres de l'humiliation publique en sachant bien que personne n'est dupe ; or, PB nous dit que ce n'est pas le cas, que des pauvres personnes innocentes sont happées par un système pervers de manipulation. Du coup, c'est à se demander si cela ne donne pas à une certaine télé-réalité un intérêt bien plus grand... C'est troublant. N'exagère-t-il pas son propre rôle? Son livre est-il crédible? La réalité n'est-elle pas plus nuancée?? Enfin, j'ai bien aimé la sortie de notre témoin "héroïque" à propos des petites mains de la télé-réalité qui, prises individuellement, sont humainement tout à fait respectables: c'est le discours de disculpabilisation typique de l'ex-fonctionnaire d'un Etat totalitaire...
Bref, merci pour votre émission et pour ce vous faites. Je ne regrette pas de m'être abonné. Il paraît qu'il existe des émissions de merde faites par des gens "biens". Avec vous, on sait que pour faire une émission "bien", il faut des gens vraiment biens!! Continuez et bon courage.
Marc Joly
@ D.S. :

“Coïncidence: c'est aussi sur des images anciennes que nous revenons, dans notre émission de la semaine. Comment sont tournées les émissions de télé-réalité, comme l'île de la Tentation ? Un transfuge, aujourd'hui, nous en livre tous les secrets. Il est possible que vous détestiez le personnage, comme notre chroniqueuse Judith Bernard.”

écrivez vous dans la “Gazette d’@si".
Alors quoi ? Vous nous invitez à la haine, aux sentiments en place et lieu de la réflexion ?
Je comprends le besoin de faire “buzzer” votre site pour attirer (tenter) les potentiels futurs abonnés.
Je comprends la polémique si elle mène à la réflexion.

Mais là, non, sans moi, pas de procès pour ma part. Ni celui de l‘invité, ni celui de Judith.

Vous avez déjà précédemment usé de l‘appât “polémique” pour attirer le lecteur (chronique d‘Alain Korkos).
Je crains juste que vos chroniqueurs ne finissent en appâts.

Ceci n‘est pas un jugement, mais une impression.
J‘espère me tromper.
merci Daniel pour cette émission qui m'a bien fait rire....en la regardant je me disais qu'on retrouve sur le plateau certains des éléments de la télé-réalité notamment dans son incarnation sous le type d'émission "cage à rats" qui comportent les éléments suivants (via wikipédia):

- Une présélection des candidats sur leurs profils psychologiques ou leurs personnalités.
- Un environnement dénudé ne laissant aux participants aucun échappatoire à la confrontation avec les autres candidats.

Franchement quand on connaît Judith comme on la connaît, on pouvait s'attendre au jeu de massacre auquel on a assisté....mais le plus drôle c'est le mec de l'île de la tentation qui n'arrête pas de faire du "name dropping": après Céline, Paul Valéry, Camus, même Obama n'y a pas échappé et on a même eu droit à une référence à la guerre en Irak...Comme quoi on peut travailler dans la télé-réalité et avoir de sérieuses références culturelles et s'intéresser aux problèmes géopolitiques de son époque.
Franchement plus j"avance dans les émissions plus je suis frappé par la méchanceté de Judith Bernard .
Ce qui est fascinant avec l'invité de cette semaine (je parle du n°2) c'est qu'il est à l'image de l'émission qu'il dit vouloir dénoncer parce qu'il a pleuré. Il se dit et se caractérise par sa glose comme un redresseur de tort et comme une victime du système tout en cherchant à être candidat de la star ac'. C'est effectivement une moralité qui se rapproche de la morale des magazines "people" et "trash". Vulgaire, bling bling et, je n'arrive pas à trouver la locution exacte, surfant sur l'apparence d'une moralisation "petite bourgeoise" ou un compassionnel proche de l'égocentrisme.

L'émission était stressante et éprouvante avec un goût d'inachevé. Du fait même de l'invité, dont le regard tourné vers son propre nombril vernissé de références littéraires et d'une acculturation parfaite pour briller dans des soirées "fouquets" , prouvent que sa "dénonciation assumée" n'est certainement pas philosophiquement réfléchie.
En d'autres termes, le voyeur - manipulateur n'a pas changé d'un iota, il a retourné sa veste pour suivre un nouveau courant mais il ne se remet pas en cause en profondeur et ne prouve pas sa révolte contre le système qu'il dénonce.

Merci pour le parallélisme de la fin de l'émission avec les "appels à témoins" qui se révelent eux aussi du même tonneau de la part "gendre idéal" de la rue" qui lui également surfe sur la commisération et la bien pensance catholico-petite bourgeoise pour faire du trash à la sauce "service du public". En ce sens , JLD est bien plus malin que Julien Courbet (mon préféré dans le genre) lorsqu'il animait "sans aucun doute."..
Ouf le coup de la cocaïne ça l'a détruit ! TF1 plus coco ça bouffe le cerveau.

C'est vrai que le sujet n'était pas très interessant mais c'était rigolo. Moi j'aurais préféré savoir combien coûtent ces émissions, et pour le public, comment est répartie la redevance de manière exhaustive. Mais puisque ce n'était pas le cas et que vous allez trouver cette idée géniale, vous allez faire sinon une emission au moins article sur le sujet ! Hein ?
Une question que je me pose depuis un petit moment : pourquoi jamais de générique de fin ? Vous nous avez gratifié d'un court générique de début mais rien pour l'après-émission. Je dois dire que je reste sur ma... faim.
blabla yannick G blabla yannick G Judith yannick G blabla yannick G blabla yannick G blabla yannick G Judith yannick G blabla yannick G blabla yannick G blabla yannick G Judith yannick G blabla yannick G Judith blabla yannick G blabla yannick G Judith yannick G blabla yannick G blabla yannick G blabla yannick G Judith yannick G blabla yannick G blabla yannick G blabla yannick G Judith yannick G blabla yannick G blabla yannick G blabla yannick G Judith yannick G blabla yannick G Judith blabla yannick G blabla yannick G Judith yannick G blabla yannick G blabla yannick G blabla yannick G Judith yannick G blabla yannick G blabla yannick G blabla yannick G Judith yannick G blabla yannick G blabla yannick G blabla yannick G Judith yannick G blabla yannick G Judith blabla yannick G blabla yannick G Judith yannick G blabla yannick G blabla yannick G blabla yannick G Judith yannick G blabla yannick G blabla yannick G blabla yannick G Judith yannick G blabla yannick G blabla yannick G blabla yannick G Judith yannick G blabla yannick G Judith blabla yannick G blabla yannick G Judith yannick G blabla yannick G blabla yannick G blabla yannick G Judith yannick G blabla yannick G blabla yannick G blabla yannick G Judith yannick G blabla yannick G blabla yannick G blabla yannick G Judith yannick G blabla yannick G Judith blabla yannick G blabla yannick G Judith yannick G blabla yannick G
ZZZZZZ rrrrrr zzzzzz RRRRRr yannick G zzzzz rrrrr
"la responsabilité, c'est ce qui ne se délègue pas". (André Comte Sponville - désolé, c'est moins classe que Céline et Valéry)

Quand ce monsieur dit, c'est collectif, c'est notre époque, il voudrait déléguer sa responsabilité individuelle sur le groupe, l'époque (faut vivre avec son époque quoi, on est tous des salopars c'est l'époque qui le veut.)

à propos des quatre écrivains français Valéry, Céilne, Camus et Obama, me vient cette pensée:

"on peut citer qui on veut mais pas avec n'importe qui"... (que je détourne de qui vous savez)

merci Judith, d'avoir fait le boulot (même s'il est vrai que vous foutez un peu la trouille parfois....)... j'ai bien compris ce silence final qui a fait écho à l'hébétude qui a été la mienne tout au long de l'émission. C'est l'effet que produisent les cyniques sur des esprits comme les notres. Et d'autant plus les cynismes qui ne s'assument pas...

j'arrête car si la dureté de Judith m'irrite parfois un peu, je m'aperçois que je pourrais être bien pire...

dernière chose: c'est vrai que c'est bien de savoir "enfin" comment ça se passe vraiment la téléréalité. Mais on devait pouvoir le savoir avant non? Il n'y a vraiment eu aucune étude sur la question? Pas un seul journaliste, étudiant, psy, qui s'est dit "tiens, je vais aller voir, je vais expliquer comment c'est fait... ". Il a fallu attendre votre invité... ben c'est malin....
on fait tous des choses dégueulasses contre notre gré pour pouvoir bouffer.

les politiciens mentent et je pense que des fois ils sont très mal à l'aise tellement c'est énorme, je suppose que parfois ça pèse sur leur conscience. Ils pourraient décider de se retirer définitivement de la vie politique.
les profs acceptent de dispenser un enseignement vidé de sa substance pour se muer en un hybride entre le flic et l'animateur de garderie pour la plupart contre leur gré, ils pourraient décider de démissioner puisque leur métier n'est plus de transmettre des savoirs.
les flics acceptent de bastonner des manifestants contre leur gré en 68 certains ont même tapé sur leurs propres enfants ils pourraient aussi démissioner, pour dénoncer les bavures, la politique du chiffre qui aboutit à toujours de gardes à vue sur des citoyens innocents, la surpopulation dans les prisons...
les médecins et infirmières acceptent de dispenser des soins en sous effectif et parfois de ne pas pouvoir consacrer tout le temps qui serait nécessaire pour les différents gestes, ils pourraient s'arrêter et dire on ne peut plus, on démissione tous on peut pas continuer à prendre le risque de tuer des gens parcequ'on a pas tout el temps nécessaire de pratiquer tel ou tel geste.
les commerciaux roulent les clients dans la farine en leur vantant les qualités de tel produit pourtant moins bien et plus cher qu'un autre mais sur lequel la marge est nettement supérieure. Ils pourraient démissioner pour prendre un boulot avec un fixe suffisant pour ne pas être obligés de gruger les clients.
les traders acceptent de plumer les petites porteurs, isl pourraient aussi démissioner pour exercer uen activité plus éthique et plus morale.
les personnels des banques acceptent de vendre des crédits hors de prix à des gens déjà au bord du surrendettement, isl pourraient démissioner dès lors que leur chef d'agence les oblige à faire du chiffre en vendant des produits financiers frelatés.
des journalistes acceptent que certain papiers soient trappés systématiquement, combien démissionent?
des employés de l'ANPE acceptent de radier des chomeurs contre leur gré aussi, doivent-isl dire Ok lui je le radie pas! Je démissione!
bref on peut continuer la liste, de nombreuses personnes font des choses dans leur métier sans en éprouver aucune fierté

qu'ils le dénoncent est une excellente chose, c'est trop facile d'attaquer barth sur ce qu'il a fait qui n'est pas plus dégueulasse que ce que font d'autres à leur niveau. Certes on a tous le choix on peut tous démissioner mais pour faire quoi? aller dans un autre job faire d'autres trucs immondes? Et encore à condition de trouver effectivement un autre job. Pas facile de quitter un job en France depuis 20 ou 30 ans...Tout el monde n'a pas les moyens d'assurer sa survie en étant prof seulement à temps partiel , faute d'un autre salaire plus conséquent dans le foyer ou d'un patrimoine familial qui "travaille", tout le monde ne peut pas s'offrir le luxe de quitter son emploi.

Il y a certes des limites, on peut certes résister un peu, éviter de faire du zèle mais ce qu'a fait barth va bien au delà il a filé un coup de pied dans la fourmillière en envoyant tout voler, ce que bon nombre de ses collègues ne semblent pas avoir fait....7 ans c'est long...Moi ça fait 15 ans que j'enseigne du vide, ça me révolte mais je n'ai toujours pas démissioné, j'applique les programmes en tant que bon fonctionnaire, je considère que c'est un vrai massacre des intelligences , Todd nous a expliqué sur ASI les conséquences d'un système scolaire qui ne produit plus assez de scientifiques et d'ingénieurs...Suis-je moins dégueulasse que barth? ce n'est vraiment pas sur....La vérité m'a-t-elle sauté au visage? certainement pas les premières années...

Ce qui n'est pas passé semble-t-il c'est son machisme, sujet bien trop abondamment développé car les travers de la personnalité de barth n'avaient rien à voir je trouve avec le thème, de plus cette question a occulté d'autres questions et a faussé semble-t-il le jugement. Voilà le sentiment que j'ai eu. D'autres traits de la personnalité de barth visibles pendant l'émission m'ont quelque peu dérangé mais j'essaie de ne pas me laisser inffluencer par sa personnalité pour juger de sa démarche.

ce que je trouve le plus dommage c'est la résignation de Barth, "le monde est comme ça on n'y peut rien", là je ne suis pas d'accord. C'est cette vision des choses, cette résignation qui suffit à engendrer un retard à l'allumage sur la prise de décision de quitter ce milieu, mais c'est la même qui peut engendrer la décision que partir sera dur financièrement mais que ce sera compensé si le bouquin se vend bien. Le monde est comme ça, on n'y peut rien, donc soyons opportuniste et essayons de faire du bon beurre dans tous les cas. Bosser sur l'ile ça rapportait super bien, en partir en vendant bien un livre ça rapporte aussi super bien. Si c'est ça qui résume tout le personnage, et bien ce n'est pas très reluisant mais il n'en demeure pas moins que sa confession fournit une confirmation à ce qu'on savait plus ou moins déjà tous, cette petite voix intérieure qui nous dit que c'est même pas la peine de regarder ces émissions de merde avait raison.
on fait tous des choses dégueulasses contre notre gré pour pouvoir bouffer.


Non, je ne vous permets pas de dire tous.

Vous ne vous en sortirez pas devant moi avec ce genre de généralisation.

Assumez vos choix, et assumez-les seul.

yG
Même si je conçois que la morale peut passer après la survie...
Non, Fred B, on n'a pas tous fait des choses dégueulasses pour bouffer.
Assumez vos actes seul.

Même si je conçois que la morale peut passer après la survie...
Non, Fred B, on n'a pas tous fait des choses dégueulasses pour bouffer.
Assumez vos actes seul.

Euh, la liste qu'il a dressé montre qu'il n'est pas seul. Et encore, on pourrait l'allonger ad libitum. Comme chantait Tachan :
"on est tous des putes
On est tous maqués
Et si tu veux pas être pute...
Tu seras saqué".
Euh, la liste qu'il a dressé montre qu'il n'est pas seul. Et encore, on pourrait l'allonger ad libitum.

Certes, mais de même que la contre-liste, ce qui in fine, prouve qu'il ne démontre et ne montre rien.

yG
et bien vas-y commence donc à la dresser cette contre liste qu'on voit un peu...
mes actes je les assume, je démontre en quoi en étant prof même résistant je suis un salaud encore plus monstrueux que Barth. C'est vous qui n'assumez pas votre côté Mister Hyde. La question est essentiellement une question de curseur, où commence la saloperie? Certains l'ont compris et mentionné mais les chevaliers ont commencé la charge, ils vont tout dévaster sur leur passage au nom de la morale. Il y a des petits salauds et il y a des gros salauds. Le petit salaud n'est "petit " que parce que sa capacité de nuisance est petite.
Je n'adhère pas au 3/4 de votre discours et je le trouve en fait, en total contradiction avec cette phrase: "ce que je trouve le plus dommage c'est la résignation de Barth, "le monde est comme ça on n'y peut rien", là je ne suis pas d'accord.", à laquelle justement on ne peut qu'adhérer).

Déjà, sur les exemples...

Il est laid ce "les" que vous reprenez dans chacun d'entre eux. Un métier ne fait pas un ensemble homogène d'individu auquel on peut raccorder x critères visant à faire d'eux des salops.
En plus, vous ne respectez aucune échelle. Sous votre plume, essayer de vendre les chaussettes les plus chères aux clients c'est comme humilier un individu naïf pour se faire du tunes ou faire de l'esclavage en Mauritanie.

Je vous rassure, en tant qu'enseignant, vous n'êtes pas du tout au même niveau moral que ce genre d'individu piètres et moralement miséreux. Si vous faîtes votre possible pour enseigner dans des conditions difficile, ça ne fais pas de vous le paroxysme de la cruauté humaine.
les politiciens mentent

Nul n'est obligé d'être politicien, il n'est d'ailleurs pas même nécessaire qu'il y ait des politiciens pour qu'il y ait de la politique.

les profs acceptent de dispenser un enseignement vidé de sa substance pour se muer en un hybride entre le flic et l'animateur de garderie pour la plupart contre leur gré, ils pourraient décider de démissioner puisque leur métier n'est plus de transmettre des savoirs.

Tous ne sont pas incapables de ruser avec le système et certains, plus que vous ne l'imaginez, arrivent à contourner les obstacles, justement pour transmettre des savoirs, ne vous en déplaise.

les flics acceptent de bastonner des manifestants contre leur gré

Idem, personne n'est obligé d'être ce genre de flic là. Certes, vous ne ferez peut-être pas carrière, et alors, encore une fois, il faut assumer ses choix.

Merde alors, à quoi a pu servir le procès de Nuremberg à voir le nombre de personne se cachant encore derrière leur petit doigt ? J'avais pas le choix, j'avais pas le choix. Certains ne l'ont pas, comme l'a rappeler Judith, beaucoup trop font comme si ils ne l'avaient pas. Aucun des exemples que vous venez de donner n'a la moindre excuse pour sa lâcheté à faire ce que vous dites.

les médecins et infirmières acceptent de dispenser des soins en sous effectif et parfois de ne pas pouvoir consacrer tout le temps qui serait nécessaire pour les différents gestes, ils pourraient s'arrêter et dire on ne peut plus, on démissione tous on peut pas continuer à prendre le risque de tuer des gens parcequ'on a pas tout el temps nécessaire de pratiquer tel ou tel geste.

Non, car, à s'arrêter bêtement, ils en feraient encore plus de victimes. Le système médical n'est pas parfait, mais il est mieux que rien. C'est en cela qu'ils trouvent la force de tenir encore. Je les en remercie.

les commerciaux roulent les clients dans la farine en leur vantant les qualités de tel produit pourtant moins bien et plus cher qu'un autre mais sur lequel la marge est nettement supérieure. Ils pourraient démissioner pour prendre un boulot avec un fixe suffisant pour ne pas être obligés de gruger les clients.

Qu'ils le fassent alors, la plupart des personnes ne sont pas obligé d'être des commerciaux, même lorsqu'on ne vous propose que cela à l'anpe.

les traders acceptent de plumer les petites porteurs, isl pourraient aussi démissioner pour exercer uen activité plus éthique et plus morale.

Ouais, mais ils sont traders justement parce que l'éthique, ils s'en foutent,.
Aucune raison de les épargner, ils ne nous épargnent pas d'ailleurs.

les personnels des banques acceptent de vendre des crédits hors de prix à des gens déjà au bord du surrendettement [...]des journalistes acceptent que certain papiers soient trappés systématiquement, combien démissionent? [...] des employés de l'ANPE acceptent de radier des chomeurs contre leur gré aussi, doivent-isl dire Ok lui je le radie pas! Je démissione!

Oui, qu'ils assument, tous, enfin, personne ne les oblige à cautionner la politique gouvernementale, ou celle des banques, des rédactions de presse.

bref on peut continuer la liste, de nombreuses personnes font des choses dans leur métier sans en éprouver aucune fierté

C'est leur problème, personne ne va les excuser de faire ce qu'ils font avant tout pour leur pomme et contre la notre.

qu'ils le dénoncent est une excellente chose

Faut-il encore qu'il le fasse vraiment, c'est l'art et la manière. Lui ne dénonce pas, il accepte la télé-réalité, il montre seulement l'arrière du décors. Pas un véritable résistant l'animal, il m'apparait plutôt comme un opportuniste, hier, comme aujourd'hui.

Certes on a tous le choix on peut tous démissioner mais pour faire quoi?

N'importe quoi, y compris la même chose, mais sans se cacher derrière de fausses excuses comme celles que vous avez produite jusqu'ici pour faire n'importe quoi, n'importe comment.

Tout el monde n'a pas les moyens d'assurer sa survie en étant prof seulement à temps partiel

Oh de l'ad hominem pur jus, là. Mais Judith non plus n'a pas les moyens, mais elle assume, elle.

tout le monde ne peut pas s'offrir le luxe de quitter son emploi.

Oh, on se croirait revenu sur le sujet des grèves... Personne ne vous demande de quitter votre boulot, mais de combattre au lieu de suivre les ordres les plus stupides. Il y a des syndicats, votre parole, assumez une fois pour toute, n'attendez pas qu'on vous donne le droit de penser et d'agir.

ce qu'a fait barth va bien au delà il a filé un coup de pied dans la fourmillière en envoyant tout voler, ce que bon nombre de ses collègues ne semblent pas avoir fait....

Et alors, pour gagner sa vie à faire l'indic, il faut déjà que tout le monde n'en fasse pas autant. La condition de son pseudo courage, c'est que les autres ne l'aient pas précédé. C'est sa chance, pas sa vertu.

Moi ça fait 15 ans que j'enseigne du vide, ça me révolte mais je n'ai toujours pas démissioné, j'applique les programmes en tant que bon fonctionnaire

Ne vous dissimulez pas derrière les programmes ou le label de bon fonctionnaire. Vous avez ou aviez une marge de manœuvre, personnelle, vous ne l'avez pas exploité, c'est de votre seule responsabilité. D'autres, quelque soit votre matière, l'ont fait et le font toujours.

son machisme, sujet bien trop abondamment développé car les travers de la personnalité de barth n'avaient rien à voir je trouve avec le thème

Bien sûr que si cela avait avoir avec le thème, comment participer à ce genre d'émission sans partager un minimum le cynisme que cela implique, à commencer à l'encontre des femmes, lorsqu'on est un homme hétérosexuel comme cela semble être son cas. C'est une question cruciale. Il y faut une bonne dose de mimétisme pour assumer de bosser 7 ans dans ce genre de truc machiste. Il faut l'assumer. Dès lors, on n'est pas victime, mais bel et bien complice.

D'autres traits de la personnalité de barth visibles pendant l'émission m'ont quelque peu dérangé mais j'essaie de ne pas me laisser inffluencer par sa personnalité pour juger de sa démarche.

Mais comment pouvez-vous dissociez sa démarche de sa personne ?
On ne parle pas dans l'absolu du bien fait du retournement de veste.

la résignation de Barth, "le monde est comme ça on n'y peut rien", là je ne suis pas d'accord. C'est cette vision des choses, cette résignation qui suffit à engendrer un retard à l'allumage sur la prise de décision de quitter ce milieu

Ce n'est pas de la résignation, c'est du cynisme à la petite semaine. Ce n'est pas tant cela qui l'a fait quitter le navire que ce qui l'a conduit à monter à bord. C'est parce qu'il était ce cynique, machiste, qu'il a pu, me semble-t-il, rentrer dans ce genre d'émission, sans plus de scrupule, ce n'est pas la faim qui l'y a poussé, comme le note Judith.

Le monde est comme ça, on n'y peut rien, donc soyons opportuniste et essayons de faire du bon beurre dans tous les cas. Bosser sur l'ile ça rapportait super bien, en partir en vendant bien un livre ça rapporte aussi super bien. Si c'est ça qui résume tout le personnage, et bien ce n'est pas très reluisant

C'est l'impression que j'ai.

mais il n'en demeure pas moins que sa confession fournit une confirmation à ce qu'on savait plus ou moins déjà tous, cette petite voix intérieure qui nous dit que c'est même pas la peine de regarder ces émissions de merde avait raison.

Dans ce cas, pourquoi auriez-vous besoin d'une confirmation ? Vous n'êtes pas assez sûr de vos jugements en la matière ?

Judith, elle, s'en serait bien passé. Moi aussi d'ailleurs.

yG
Au vu des commentaires, je me dis que ce genre d'émission implique vraiment d'être à même de faire la distinction entre moralité et autres.

Par exemple, Judith a fait de la moralité. Elle a émit un jugement morale extrêmement négatif sur des actions et des paroles qui sont tout simplement de la bassesse morale. Elle ne s'est pas laissée paralysée par le politiquement correct (moi j'appelle ça du puritanisme camouflée sous de la pseudo-morale populaire, mais passons) et a donné libre cour à ses ressenties. Nul jugement d'autre ordre que de la morale ici. Une telle morale c'est beau. On a l'impression que ses paroles sont de la morale pure, faîte en dehors de toute autre considération que celle de juger l'individu. Ne pas se laisser polluer sa morale comme ça, c'est une sacré qualité.

Quand on voit des termes comme "lynchage" ou "méchanceté", on peut se demander si c'est vraiment ce qui correspond le plus à l'altitude de notre chroniqueuse.
Il y a une distinction à faire entre ce que mérite un individu et ce qu'il paraît. Un lynchage, c'est une exécution sommaire sans jugement. De la méchanceté, c'est de la persécution gratuite. Ce n'est ici ni l'un ni l'autre.

Avoir un mp3 dans son bahut, c'est être un délinquant. Croire en son pays, c'est être nationaliste. Avoir une éristique tranchante, c'est être malpoli. Faire des jugements morales, des vrais, c'est être méchant.
Où vas t-on ? N'est-on même plus capable de distinguer l'abus de la normalité ? De tels jugements de valeurs ne sont pas justice; il juge le parêtre et non l'être.

Ne nous laissons pas avoir par le factice dans nos raisonnements. Si on critique la télé-réalité, c'est justement parce qu'on la trouve minable cette couche crasse d'artificiel et de faux-semblants.

ps: Et puis depuis quand assumer son passé c'est le regretter ? N'importe quoi.
Je n'irai pas jusqu'à dire que nous "avons tous fait des choses dégueulasses pour bouffer", mais peut-être est-ce que mon sens du dégueulasse se situe à un autre niveau que celui de Fred B.
Pour ma part je négocie avec le réel et renonce peu à peu à la possibilité d'avoir un talent tel que celui qui parviendrait à ne pas faire ce que le système( la somme de tout ce que nos individualités produisent au niveau mondiale et ont produit au travers de l'histoire) pousse à faire. Bon bien sûr ça va dans les deux sens. Et on peut toujours croire qu'on travaille à son amélioration, je le crois d'ailleurs, mais je ne peux le faire que dans un contexte qui ne m'appartient pas et que je trouve absurde(LE REEL)...
Bien sûr il y a toujours une alternative mais on ne la trouve pas toujours.

Je n'irai pas jusqu'à dire que nous "avons tous fait des choses dégueulasses pour bouffer", mais peut-être est-ce que mon sens du dégueulasse se situe à un autre niveau que celui de Fred B.


précisément ! c'est bel et bien une question de "curseur"
mon cher yannick j'ai peur que tu te trompes à la foi sur ma personne et sur mes propos au sujet des enseignants:

je suis moi même enseignant à temps partiel, aussi le luxe que peut s'offrir judith, je puis moi aussi me l'offrir. C'est pourquoi je me permets de dire que tout le monde ne peut pas s'offrir le même luxe qu'elle et moi

j'ai résisté et je résiste dans le cadre de mon métier par la grève reconductible quand j'en ai eu l'occasion en 2000 et 2003 avec plusieurs semaines de grève d'affilée dans les 2 cas, en pointe de la lutte. En 2000 je n'ai pas hésité à me mettre en grève seul un matin. Je résiste aussi en persistant à enseigner la démonstration à des collégiens en persistant à leur donner des définitions et des propriétés, bref en continuant à leur dispenser l'héritage de la grèce antique, du forum , de la cité, de la démocratie car il n'aura échappé à personne que démocratie et démonstration ont la même racine éthymologique. Il n'en demeure pas moins que je suis un salaud car je résiste terré dans mon coin incapable d'aller au bout de la logique: la démission pure et simple. Puisque nos élites politiques et pédagogos ont décidé de vouer un culte à l'ignorance de l'élévocentre, le monde enseignant ne devait pas transiger. C'est trop facile de s'abriter derrière une résistance individuelle pathétique, quand il faudrait un martyre, un combat exemplaire une opération kamikaze. La résistance est dérisoire, je le sais pertinemment, elle ne peut en aucune manière arrêter la machine, comme barth je me donne bonne conscience. Et il semblerait que je ne sois pas le seul ici. Je refuse de donner des leçons aux autres, je refuse de prononcer des sentences. Et si demain je devais voler ou tuer pour bouffer et survivre ainsi que ma famille, je n'hésiterai pas une seconde à le faire, car le devoir primordial d'un être humain c'est d'assurer sa propre survie et celle de sa descendance pour perpétuer la race humaine ou pour se défendre. Ainsi pendant l'occupation chacun a eu le choix pour assurer sa survie, collaborer ou résister, ou simplement subir et attendre que ça passe. Qui a subi? qui a collaboré? où se situe la limite entre les deux? j'envie ceux qui sont aptes à trancher cette question, je me dis qu'une vie ne suffirait pas à y trouver une réponse satisfaisante. A priori j'ai tendance à croire que ne pas résister c'est collaborer. Je crois sincèrement qu'enseigner les maths aujourd'hui avec les programmes et les exigences officielles c'est pour un mathématicien aussi terrible que pour un journaliste de finir par écrire des articles dans voici....c'est indécent, lache, irresponsable, je le dis je suis un salaud, je laisse massacrer plusieurs générations d'intelligence...Barth est un enfant de choeur! en 7 ans il a détruit au maximum 28 couples soit 56 personnes, moi les victimes de ma lacheté se comptent déjà en millions !

sur le reste je reste sur mes positions, meme si certains de mes exemples sont pourris, un CRS est obligé de taper si on lui ordonne, il n'était pas obligé d'être CRS? ouais ben c'est pas sur en fait...on connait pas sa vie.

Ma femme est infirmière en psychiatrie, quand on va remettre en place un système de type carcéral dans les HP comme le prévoit sarko, que vont faire les psychiatres et les infirmiers psys? quelques semaines de grève car tu imagines bien qu'ils ne sont pas d'accord..et puis après? Après ils seront bien obligés de fonctionner dans ce nouveau système, et je te garantis qu'il n'y aura aucune démission.

on est tous des salauds comme barth, chacun a son niveau, sauf quelques rares personnes qui peuvent encore s'offrir le luxe de ne pas l'être. Il y a simplement trop de gens qui n'ont pas la lucidité d'assumer qu'ils sont des salauds.
je suis moi même enseignant à temps partiel, aussi le luxe que peut s'offrir judith, je puis moi aussi me l'offrir. C'est pourquoi je me permets de dire que tout le monde ne peut pas s'offrir le même luxe qu'elle et moi

Mais justement, ce n'est pas un luxe, c'est un choix qui a nécessité et nécessite encore nombre de sacrifices matériels. Ceux qui jalousent cette situation, sont libres de passer le concours ou un autre ou de de choisir de vivre ainsi en bossant pourtant dans le privé (c'est possible, j'vous l'assure).

j'ai résisté et je résiste dans le cadre de mon métier par la grève reconductible [...]Je résiste aussi en persistant à enseigner la démonstration à des collégiens en persistant à leur donner des définitions et des propriétés, bref en continuant à leur dispenser l'héritage de la grèce antique, du forum , de la cité, de la démocratie car il n'aura échappé à personne que démocratie et démonstration ont la même racine éthymologique. Il n'en demeure pas moins que je suis un salaud car je résiste terré dans mon coin incapable d'aller au bout de la logique: la démission pure et simple.

Je ne comprends pas en quoi la démission constitue le bout de votre logique. Celle-ci ne fera qu'aggraver ce que vous travailler à colmater jour à près jour tel un bon Sisyphe (ce n'est pas vous qui avez creuser votre trou). Et rien ne vous empêche de travailler parallèlement, hors éducation nationale, a propager votre vision de l'éducation.

Puisque nos élites politiques et pédagogos ont décidé de vouer un culte à l'ignorance de l'élévocentre, le monde enseignant ne devait pas transiger. C'est trop facile de s'abriter derrière une résistance individuelle pathétique, quand il faudrait un martyre, un combat exemplaire une opération kamikaze. La résistance est dérisoire, je le sais pertinemment, elle ne peut en aucune manière arrêter la machine

Pas plus qu'un martyre ou des millions. Le personnel de l'EN pourrait démissionner en masse, ce gouvernement le remplacerait immédiatement par des personnes prêtes à le servir encore mieux, plus docile et pour moins cher... Démissionner serait accélérer le processus, pas l'améliorer, hélas.

comme barth je me donne bonne conscience. Et il semblerait que je ne sois pas le seul ici.

Qui vous dit que juger moralement autrui donne bonne conscience ?
Cela me responsabilise davantage vis-à-vis de mes propres actes, mais pour autant, je n'en tire pas bonne conscience.

Je refuse de donner des leçons aux autres, je refuse de prononcer des sentences. Et si demain je devais voler ou tuer pour bouffer et survivre ainsi que ma famille, je n'hésiterai pas une seconde à le faire, car le devoir primordial d'un être humain c'est d'assurer sa propre survie et celle de sa descendance pour perpétuer la race humaine ou pour se défendre.

Vous ne refusez pas longtemps, car dès demain, vous êtes prêt à tuer, la sentence suprême, pour survivre.
Allons allons, Judith l'a bien souligné, même Raskolnikov avait de meilleur raison de s'attaquer à sa logeuse que n'en avait ce jeune homme à participer à cette émission.

Ainsi pendant l'occupation chacun a eu le choix pour assurer sa survie, collaborer ou résister, ou simplement subir et attendre que ça passe. [...] je me dis qu'une vie ne suffirait pas à y trouver une réponse satisfaisante.

Pour hier, personne ne vous demande de vous positionner, cela serait déplacé, de la projection rétrospective.
Mais pour aujourd'hui et pour demain, vous êtes responsable de vos choix, comme je le suis.

A priori j'ai tendance à croire que ne pas résister c'est collaborer.

Mais, il y a des milliers de forme de résistance possible et tous ne passent pas par le fusil, même si chacune met en péril son existence dans un système corrompu.

Je crois sincèrement qu'enseigner les maths aujourd'hui avec les programmes et les exigences officielles c'est pour un mathématicien aussi terrible que pour un journaliste de finir par écrire des articles dans voici....c'est indécent, lache, irresponsable, je le dis je suis un salaud, je laisse massacrer plusieurs générations d'intelligence...

Vous ne les massacrez pas, vous n'arrivez pas à développer tout leur potentiel, c'est différent, et ce n'est pas votre faute, vous appartenez à un système limité.

Libre à vous d'élargir ce potentiel, hors EN qui sera une partie de la solution (ou du problème) et votre autre activité, une autre partie de la solution (ou du problème également).

Nul n'est contraint à l'impossible.

Sinon, faites de la politique pour devenir le futur ministre de l'EN, écrivez des ouvrages pour dénoncer la politique scolaire actuelle, que sais-je... écrivez sur des blogs ;)

Je vous conseille la saison 4 de l'excellent série de HBO, The Wire, un prof de math y est présent dans un collège difficile de Baltimore, vous retrouverez certainement vos questionnements et vos inquiétudes, et pourquoi pas des mini-solutions...

moi les victimes de ma lacheté se comptent déjà en millions !

Quoi, vous êtes celui qui a pondu le slogan "Travailler plus pour gagner plus" ?
Alors oui, vous êtes coupable, sans appel. :P

Non, ce n'est pas vous qui avez déclenché la guerre des programmes de math, vous avez certainement sauvé plus d'un élève, que vous en ayez conscience ou non. Cela ne fait pas de vous un "juste" pour autant, et personne, surtout moi, ne vous demande de bien dormir.

On peut se considérer comme un salaud, et continuer à agir moralement, le plus possible, et dénoncer les abus moraux, c'est déjà ça. Le tout est de ne pas exempter les autres salauds sous couvert qu'on en serait un soi-même. Quitte à se condamner, n'hésitons pas à condamner les autres aussi, c'est un combat sans fin, ayons au moins le courage de le mener.

sur le reste je reste sur mes positions, meme si certains de mes exemples sont pourris, un CRS est obligé de taper si on lui ordonne, il n'était pas obligé d'être CRS? ouais ben c'est pas sur en fait...on connait pas sa vie.

On tombe dans la crs attitude comme on tombe dans un réseau de prostitution ou de travailleur clandestin ? Non, un peu de sérieux, svp. Votre CRS avait très certainement le choix, qu'il l'admette ou non.

Ma femme est infirmière en psychiatrie, quand on va remettre en place un système de type carcéral dans les HP comme le prévoit sarko, que vont faire les psychiatres et les infirmiers psys? quelques semaines de grève car tu imagines bien qu'ils ne sont pas d'accord..et puis après? Après ils seront bien obligés de fonctionner dans ce nouveau système, et je te garantis qu'il n'y aura aucune démission.

Et pourquoi devraient-ils démissionner ? Les premières victimes de leur démission seront les détenus, même si, ils seront aussi victimes de l'action gouvernementale. Cela ne sera que doubler leur peine, ce qu'ils connaissent déjà mais que vous pouvez (enfin, votre femme) leur éviter, cette fois.

Les infirmières sur le champ de bataille de Verdun, par exemple, n'avaient pas voulu cette boucherie. Devaient-elles laisser mourir les jeunes hommes sous couvert qu'une administration assoiffée de sang les renverraient probablement dans les tranchées ?

Non, elles devaient garder espoir que celui-ci, à défaut de celui-là, passerait entre les balles ou l'administration. C'est tout ce qu'elles pouvaient faire. Démissionner revenait à le tuer directement, ce qu'elles n'ont jamais souhaité. N'oublions pas que l'armée pouvait se battre sans infirmière jusqu'au dernier fusillé pour l'exemple.

Concernant les psy en prison (travaille remarquable que je soutien politiquement), le tout, c'est de ne pas envoyer de nouveaux jeunes étudiants en psy dans ce piège à loup, sans espoir à court terme d'amélioration. Mais, c'est là, une autre question.

on est tous des salauds comme barth, chacun a son niveau, sauf quelques rares personnes qui peuvent encore s'offrir le luxe de ne pas l'être. Il y a simplement trop de gens qui n'ont pas la lucidité d'assumer qu'ils sont des salauds.

Mais, je suis un salaud, je ne m'en suis jamais caché, je n'en suis aucunement fier, et je ne demande le pardon de personne, car, je me suis acheté un livre ce mois-ci au lieu d'envoyer l'argent pour un village africain ou sauver des baleines.
Pour autant, je ne cherche aucunement à me disculper lorsque je souligne la responsabilité d'autrui.

L'auteur du bouquin veut se racheter en nous vendant sa confession, une virginité, pas question, il est comme vous dites, ce "salaud", j'en suis un aussi, et pourtant, je ne l'épargnerai pas, comme je n'attends pas de l'être non plus.

Sur ce, Bon courage à vous et votre compagne. Vous êtes aux avants postes, merci d'amoindrir par votre place, les coups qu'on nous porte à tous.

yG


Puisque nos élites politiques et pédagogos ont décidé de vouer un culte à l'ignorance de l'élévocentre, le monde enseignant ne devait pas transiger. C'est trop facile de s'abriter derrière une résistance individuelle pathétique, quand il faudrait un martyre, un combat exemplaire une opération kamikaze. La résistance est dérisoire, je le sais pertinemment, elle ne peut en aucune manière arrêter la machine

Pas plus qu'un martyre ou des millions. Le personnel de l'EN pourrait démissionner en masse, ce gouvernement le remplacerait immédiatement par des personnes prêtes à le servir encore mieux, plus docile et pour moins cher... Démissionner serait accélérer le processus, pas l'améliorer, hélas.



mais justement en quoi est-ce différent pour Barth? Il a quitté la téléréalité, il l'a dénoncé mais la télé réalité continue sans lui. Alors s'il reste c'est un salaud, s'il part c'est un salaud parce qu'il n'es pas parti avant. S'il part et qu'il dénonce ça sert à rien puisque le système continue à fonctionner, il n'a pas trouvé le moyen d'arrêter ça...Mais s'il n'était pas un salaud il ferait tout ce qu'il faut pour que la téléréalité n'existe pas. Et nous? que faisons nous pour qu'elle n'existe pas? Sommes nous allés prendre TF1 ou M6 d'assaut pour dire "ça suffit"? Avons-nous même simplement milité autour de nous pour dénoncer la téléréalité? Nous sommes nous bagarré avec nos enfants pour leur interdire de regarder ces émissions? Sommes nous prêts à nous battre pour dire STOP à tout ça? et pas qu'à la téléréalité. Le problème de la téléréalité c'est que des gens regardent les émissions, ils adorent, ils en redemandent !
mais justement en quoi est-ce différent pour Barth?

Vous êtes devenu prof pour baiser des collègues, des collégiennes ou des lycéennes, fumer du shit ?
Ah, c'est juste pour les vacances...
Alors oui, vous n'êtes pas très différent de ce Barth.

Mais, je doute que ce fusse là, la raison de votre investissement passé comme présent.

Et nous? que faisons nous pour qu'elle n'existe pas? Sommes nous allés prendre TF1 ou M6 d'assaut pour dire "ça suffit"? Avons-nous même simplement milité autour de nous pour dénoncer la téléréalité? Nous sommes nous bagarré avec nos enfants pour leur interdire de regarder ces émissions? Sommes nous prêts à nous battre pour dire STOP à tout ça? et pas qu'à la téléréalité. Le problème de la téléréalité c'est que des gens regardent les émissions, ils adorent, ils en redemandent !

Déjà, je ne la regarde pas, ensuite, je la dénonce, ici comme ailleurs, et mes amis qui s'y laissent aller en prennent plein la tronche (oui, c'est aussi chiant d'être mon pote qu'un quelconque interlocuteur). Et enfin, je paye pour des sites dans lequel il n'y a pas de téléréalité et inversement.

Non, le débat entre Judith et l'autre n'est pas de la télé-réalité, j'en vois déjà certains venir avec leurs gros sabot(age)s.

yG
c'est l'éternelle question: faut-il blamer ceux qui fabriquent les armes où ceux qui s'en servent pour dominer les autres par la force?
faut-il blamer celui qui filme ou celui qui regarde?
Celui qui filme a beaucoup moins le choix que celui qui regarde, car celui qui filme filme pour bouffer, celui qui regarde n'a pas cette excuse. bref on se trompe vraiment de cible je trouve. La vraie question c'est :"pourquoi les gens regardent?" J'y vois l'échec de l'école, ni plus ni moins, j'y vois des responsables, les profs! les uns parcequ'ils ont accepté d'étudier la littérature de jeunesse plutôt que les classiques, les autres parce qu'ils ont accepté de travailler sur l'image plutot que sur le texte et sur la langue, d'autres encore parce qu'ils ont accepté de tout miser sur l'oral plutôt que sur l'étude de la civilisation et de la culture qui va avec la langue étrangère étudiée, d'autre aussi parcequ'ils ont accepté d'enseigner des savoir faire calculatoire plutôt que l'art du raisonnement en logique binaire, il y a enfin ceux qui préfèrent faire chanter bbbrunes aux collégiens plutôt que de leur faire écouter mozart. Bref on a cédé, et résultat? des citoyens décérébrés qui se ruent dans les supermarchés entre 2 émissions de téléréalité et acceptent toutes les atteintes à la démocratie et aux libertés pour préserver une sécurité qui serait menacée...
c'est quoi le role de l'école? faire découvrir aux jeunes ce qui ne fait pas partie de leur quotidien? littérature classique, musique classique, culture des civilisations, raisonnement mathématique ou est-ce de les formater pour se fondre dans l'univers capitaliste? consommation de littérature de jeunesse et demain de Titeuf? écoute des bbbrunes ou de britney spears ? le globish plutôt que shakespeare? et demain en français on va bosser sur les smileys? leur expliquer qu'il est ridicule de dire "lol" ou "mdr" ou XD ? qu'il ne faut pas l'écrire dan sune rédaction? Oui les salauds qui n'ont pas élevé la conscience de la jeunesse afin qu'elle ne regarde pas ce genre d'émission sont de bien pires salauds que ceux qui produisent ces émissions...les ados raffolent de "Next" encore bien pire que "l'ile de la tentation" au lieu de se ruer sur les grandes soirée théma d'ARTE. Ils préfèrent écouter NRJ que france inter, mais quand personne ne regardera plus la télé réalité, n'écoutera plus NRJ ne se rendra plus sur le portail de skyrock pour y consulter des blogs sans intérêt ce genre de trucs n'auront plus aucune raison d'exister.
Faisons le pari de l'intelligence et de l'éducation. Mettons le paquet à l'école pour des programmes avec des contenus ambitieux et d'énormes sommes d'argent pour aider réellement ceux qui apprendront moins vite que les autres. C'est un problème de société, quiconque ne se bat pas concrètement contre le néolibéralisme a une part de responsabilité aussi grande que Barth. Arr^tons de chercher des boucs émissaires et balayons devant notre porte, puis unissons nous pour transformer le monde.
Tout à fait d'accord avec vous Fred B.
Dans la télé-réalité, c'est avant tout celui qui dévoile sa vie qui est responsable.
Sérieusement, vous en connaissez beaucoup qui regardent ces émissions pour autre chose que pour se foutre de la gueule des candidats (voire des profs dans la star ac') ? c'est drôle parce que c'est vrai ; aucune fiction ne peut nous donner à voir des gens qui parlent si mal et qui réagissent comme des abrutis.
Dans cette histoire, tout le monde est consentant : celui qui fait, celui qui se montre, celui qui regarde.
Ce dont il faut se méfier, ce sont les télé-réalités qui "font" des stars. Après, les îles de latentation et autres pékin express ne starifient pas leurs candidats. Aucun problème pour moi.
Après, s'il y a triche,oui, il y a un problème, parce qu'il y a de l'argent à la clé je crois (pour moi, c'est au même niveau que le problème des bancos, etc., où ce ne serait pas aléatoire).
Message 3/5max 01/02/09.

c'est l'éternelle question: faut-il blamer ceux qui fabriquent les armes où ceux qui s'en servent pour dominer les autres par la force?
faut-il blamer celui qui filme ou celui qui regarde?

Pourquoi devez-vous choisir ? C'est au cas par cas, chacun des deux peut-être concerné, chacun à son tour peut-être traité. Cette question a beau être éternelle, elle reste surtout éternellement piège puisque des plus creuses.

Celui qui filme a beaucoup moins le choix que celui qui regarde, car celui qui filme filme pour bouffer, celui qui regarde n'a pas cette excuse. bref on se trompe vraiment de cible je trouve.

Votre excuse attachée à la nécessité de devoir bouffer est générique. Or, si nous admettons qu'il suffit de devoir bouffer pour avoir une excuse, tout est excusable. C'est le sens même du procès de Nuremberg. On ne peut se cacher lorsqu'on commet des actes ignobles, quels qu'ils soient, aussi insignifiant que ceux de l'auteur du bouquin dont nous parlons jusqu'à l'horreur absolu concentrationnaire, derrière le "je faisais juste mon travail, je devais manger".

Nous devons tous manger, mais voilà, certains assument beaucoup plus, infiniment plus, de ne pas le faire à n'importe quel prix, vivre oui, survivre à tout prix (pour autrui), non. La plupart d'entre nous, ici en France, dans la plupart des circonstances, avons le choix, nous sommes l'un des rares pays au monde où cela est possible (sur les 180-190 pays, nous avons de la chance d'être ici pour ceux qui ce sont contenté d'y être né) encore. Le nier d'office sous couvert que nous devons tous manger, c'est tout autoriser. Judith a bien pris soin de préciser que d'après l'ouvrage, ce n'est pas pour des raisons alimentaires qu'il s'est jeté dans la gueule du loup, mais par arrivisme et opportunisme. Qu'il assume donc le procès moral qu'on doit à ce genre d'individu en fonction de ses choix.

Nous sommes dans un système d'offre et de demande, par conséquent, celui qui offre de la merde est aussi responsable que celui qui l'ingère. C'est pourquoi, contrairement à ce que vous dites, on ne se trompe pas de procès, car, tous auront lieu, en temps et en heure.

Ce n'est donc pas non plus une excuse recevable, puisqu'il existe toujours un plus coupable. Et alors ? Chacun son tour, et qu'importe que les procès n'aient pas lieu selon la hiérarchie des crimes. Lui était là, c'était donc son tour, un téléspectateur de télé-réalité ayant produit un bouquin en faveur de ce genre de programme serait venu, le sien de procès (qui est celui de tout ceux qui se reconnaissent en lui aussi) aurait pu commencer.

La vraie question c'est :"pourquoi les gens regardent?" J'y vois l'échec de l'école, ni plus ni moins, j'y vois des responsables, les profs!

Woua, et de quoi les profs ne sont pas responsables selon vous. Je crois même que notre providence de la République a été un jour à l'école, retrouvons ses profs pour leurs demander des comptes alors...

Sérieusement, avec votre approche, il n'y a rien, l'école étant à la base de tout, qui ne puisse être rattacher à la responsabilité des enseignants. C'est omettre ou passer sous silence, en polarisant trop fortement sur les profs, que la famille, les politiques, les journalistes, les divers employeurs, etc, s'ils sont aussi passé par l'école (et donc qu'on peut aussi s'en prendre pour cela aux enseignants), puissent aussi avoir une responsabilité, qui est si ce n'est comparable, loin d'être négligeable.

c'est quoi le role de l'école? faire découvrir aux jeunes ce qui ne fait pas partie de leur quotidien? littérature classique, musique classique, culture des civilisations, raisonnement mathématique ou est-ce de les formater pour se fondre dans l'univers capitaliste?

Mais ou avez-vous vu que faire découvrir suffisait ? Une fois qu'ils ont découvert en classe, ils rentrent à la maison, une force d'inertie bien plus grande que vous ne semblez l'envisager et là, patatras. Alors oui, les parents de ces gamins gamines ont été à l'école, donc on pourrait s'en prendre à elle, mais avec votre raisonnement récursif, vous arriverez rapidement à l'époque pas si lointaine où l'école faisait toutes les choses miraculeuses que vous regrettez, et alors vous n'avez rien expliqué.

Oui les salauds qui n'ont pas élevé la conscience de la jeunesse afin qu'elle ne regarde pas ce genre d'émission sont de bien pires salauds que ceux qui produisent ces émissions...

Ah, c'est vrai, j'oublie toujours qu'il vous faut juger le pire salaud en premier. Ce qui n'a rien d'une nécessité d'une part, et ne constitue pas d'autre part, une excuse pour les salauds qui arriveraient après. Votre formulation et approche, genre, on s'attaque aux lampistes, occulte le fait primordial, le lampiste aussi est responsable, ni plus, ni moins, à son niveau simplement, et moralement (le seul domaine ici en question), c'est déjà largement suffisant pour le condamner aussi.

les ados raffolent de "Next" encore bien pire que "l'ile de la tentation" au lieu de se ruer sur les grandes soirée théma d'ARTE. Ils préfèrent écouter NRJ que france inter, mais quand personne ne regardera plus la télé réalité, n'écoutera plus NRJ ne se rendra plus sur le portail de skyrock pour y consulter des blogs sans intérêt ce genre de trucs n'auront plus aucune raison d'exister.

Certes, mais vous attaquez le problème par le consommateur, celui qui compte le plus d'item, le pôle qu'il sera donc le plus difficile à régler, car, le plus couteux. Si vous l'attaquez par celui de l'offreur, c'est plus facile, ils se comptent sur les doigts d'une main, les chaines responsables de ce genre de programmation.

Mettons le paquet à l'école pour des programmes avec des contenus ambitieux et d'énormes sommes d'argent pour aider réellement ceux qui apprendront moins vite que les autres. C'est un problème de société, quiconque ne se bat pas concrètement contre le néolibéralisme a une part de responsabilité aussi grande que Barth.

Non, car "Barth" a déjà sa propre responsabilité dans ses œuvres en plus que Judith ou d'autres, comme moi. Vous voulez tous nous foutre avec ce "Barth", non, je suis une ordure, certes (j'ai acheté un disque aussi ce mois-ci), mais pas celle-là, pas de cet ordre là, et je travaille à ne pas l'être. C'est tout la différence, il ne s'agit pas d'être un saint (dans une morale immanente, cela ferait tache), mais de s'évertuer à ne pas être le pire des salauds, bref, à minimiser sa participation aux saloperies de ce monde. C'est tout ce que nous pouvons, et c'est énorme, ne nous enlevez pas ça avec votre amalgame de fin du monde.

Arr^tons de chercher des boucs émissaires et balayons devant notre porte, puis unissons nous pour transformer le monde.

Vous n'arriverez à rien avec votre principe de base, puisque vous présumez déjà que tous devront balayer devant leur porte, ce qu'un "Bart" ne fait déjà pas, puisqu'il perdure dans son attitude, malgré les grossières apparences de repentir. Vous ne voulez pas l'y contraindre ou le condamner plus qu'un autre, c'est votre droit, votre problème aussi, car, ne venez pas vous plaindre après que le monde n'a pas changé d'un iota.

yG
C'est vrai que l'invité suscitait à la fois du dégoût et de la sympathie. Ce qui me dérangeait chez lui, c'est sa résignation et d'en rajouter, qu'il n'y a rien à faire. Alors pourquoi ce livre ?. Cependant, cela nous apprend sur le système, et peut être regarderons autrement les dîtes émissions. C'était effectivement une émission éprouvante.
tu devrais regarder le film :
Themroc de claude farraldo
tout à fait ça !
tout le monde s'arrête de bosser,
et sur la fin,
ils font in barbe cul de flics
superbe film, méconnu :-(
gamma

tu devrais regarder le film :
Themroc de claude farraldo
tout à fait ça !
tout le monde s'arrête de bosser,
et sur la fin,
ils font in barbe cul de flics
superbe film, méconnu :-(
gamma


rahhh
message mal placé
Il y en a qui croient encore à ce qu'ils voient à la télé ... !

C'est vrai que ce "pôvre" Bartherotte, s'il n'avait pas accepté, contraint et forcé, ce "travail" immonde d'animateur de l'Ile, il se serait sûrement retrouvé à la rue, SDF, à dormir dans un carton... Il serait allé à la soupe populaire, alors forcément, il a dit oui...

Ce qu'on ne ferait pas pour nourrir sa famille ... Vraiment désolant d'en arriver là, mais c'est la dure lutte de la vie... !!!

Comparer ce gars là avec un prof ou même avec un employé de l'Anpe... Il fallait le faire.
Je savais déjà que la télé réalité était l'antagonisme de la réalité, mais je ne connaissais pas toute ces méthodes. Alors, ils en sont à suivre des cours de psychologie, pour déformer le jeu jusque dans les paroles (!) A ce stade là, je m'interroge sur l'intérêt qu'il y a à regarder de telles émissions.
Je veux dire... si elles font un carton, où à défaut si elles « marchent », c'est justement pour leur faculté à vider l'esprit. C'est agréable de regarder un truc terriblement con affalé devant son canapé non ? Bien sûr, c'est de la fainéantise intellectuelle, mais qu'est-ce que c'est bon !

Après, quel intérêt de rajouter à ça un « réalisme », voir pire puisqu'il s'agit d'un « faux réalisme » ? Pourquoi regarder de la télé-réalité plutôt que de la fiction ? Pierre Daco parlerait peut être de syndrome de compensation, je ne sais pas... peut être qu'on regarde spécifiquement une émission avec un soupçon de réalité pour justifier ce besoin de néant. Si des personnes réelles incarnent (ou qu'on leur faire incarner) la nunuche-altitude, alors on s'assimile davantage à eux et on parfait encore l'assoupissement.

Qu'en pensez-vous @sinautes ?

Sinon judith, votre rhétorique aiguise la lame de votre colère. Franchement, c'est magnifique: j'adore comment vous avez anéanti cette victimisation. Surtout en soulignant que, bien au delà de la prostitution du corps sur laquelle notre société adore se rependre en dégoût, c'est surtout la prostitution de l'esprit qui est avilissante pour l'individu.
Mise à part ça, je vais peut être surprendre mais je trouve votre invité intéressant. Je dis bien « intéressant », car il est abject hein ? Mais c'est justement le fait d'être un salop qui permet de dire les choses de façons aussi cru et aussi vrai. Moralement, c'est autre chose, ce d'autant plus qu'il n'est pas repenti et justifie un acte individuel par la collectivité, ce qui est détestable.

Cependant, comme l'a dit Daniel, c'est vraiment un témoignage. Ce dernier ne semble pas tant objectif que franc, ce qui sont deux notions très différente. Moralement parlant, les gens qui balance des « bravos » là dessus sont un peu limites. Surtout les ex-candidats, c'est un peu le concept du: « Vous nous avez pris pour des cons, et bien vous avez doublement raison ».

Exécrable mais fascinant, c'est comme ça que je décrirais votre invité. Quand à la télé réalité, je pense que la « gangrène » n'est pas prête de s'arrêter. Elle est autant reflet que créatrice de notre société.

ps: J'ai séché friends pour vous regardez et je ne pense pas avoir perdu mon temps car vous traitez d'un sujet très superficiel. On peut faire une analyse extrêmement intéressante sur du Babar et les Teletoubizz... c'est pas parce qu'on traite de criminalité qu'on est un criminel, c'est pas parce qu'on traite de superficialité qu'on est superficiel.
Je ne comprends pas cette accusation.
Dès que Bartherotte a bafouillé un lieu commun sur la crise, je me suis dit "celui là avec JB, il va passer un sale moment". Quelle surprise que JB 1°) ait lu son [s]torchon[/s] livre si consciencieusement 2°) ne lui ait pas mis son poing dans la gueule ! Bravo et pour ce sang froid, une prime chaussure pour JB et JB' (Justine Brabant, il faudra lui trouver un diminutif pour asinautes) ! Je regrette que DS ait suivi l'invité dans ses labyrinthiques propos qui passaient du coq à l'âne, au lieu de soutenir JB' quand elle essayait de poser des questions (avec une réponse à la question de JB' on aurait pu savoir enfin de manière quasi-scientifique si la téléréalité rend con ou s'il faut des prédispositions, dommage).

Je pense que ce serait mieux que la prochaine fois qu' ASI invite un type pour qu'il se rende ridicule (on ne peut même plus parler de débat déséquilibré tellement il était incohérant. C'était l'exibiltion d'un monstre), pour qu'on rigole sans se dire "peu chère, c'est un peu cruel. C'est pas de sa faute si Dieu l'a fait avec une case en moins", il faudrait inviter un contradicteur de son niveau. Je propose pour la prochaine fois un face à face Delarue vs Fogiel sur le thème "Que ne ferait-on pas pour de l'audimat".
Le prétendu repenti ne semble tenir ni de la fleur bleue de Novalis, ni du soleil noir de Nerval, et ce, ni avant, ni pendant, ni après la fabrication de la téléréalité. La métaphysique de l'émotion romantique n'était pas au rendez-vous lorsque M.Bartherotte racontait au tout début ses souvenirs sur les coulisses de l'émission.

La téléréalité est à rapprocher du monstre. Mais on n'y peut rien, le monde est ainsi fait. On peut tout au plus être triste.
http://www.photo.rmn.fr/cf/htm/CSearchZ.aspx?o=&Total=229&FP=57397630&E=2K1KTSE65PCG&SID=2K1KTSE65PCG&New=T&Pic=78&SubE=2C6NU0J2KQ8D
J'ai pas la télé, donc pas de télé-réalité depuis le premier loft de M6. Déjà à l'époque je me disais, c'est du bidon et aussi faut être c.. pour se laisser enfermer là dedans.

Les "journalistes" et les participants sont complices du système. Il faudra quand même expliquer à ce Mr que "journaliste" c'est autre chose que manipulateur qui utilise la torture psychologique. A la rigueur, il était vidéaste à la petite semaine. La culture, moins...

Ceci dit, Judith en mère la vertu, bon faut pas exagérer. Si elle n'a jamais fait un travail qui mettait sa morale à l'épreuve, elle a bien eu de la chance, parce que parfois il faut bouffer ! Il est vrai que 7 ans c'est long avant le réveil, mais personnellement, je grandis tous les jours et ce que j'étais il y a dix ans, je ne suis pas sûre d'en être très fière. Exploiter les petits chinois, c'est pas bien et pourtant, je l'ai fait... Suis-je un montre pour autant ???
Si le jugement dernier de la télé réalité existait, je demanderais que le grand juge n'en soit pas la déesse Judith car aucune chance d'y échapper, elle juge les actes et les mobiles et ne trouve rien de bon en vous si vous osez avoir précher pour ces emissions ou même en être un repenti, la phrase qui tue "vous avez quitté l'emission mais TROP TARD, 7 ans après" et oui pas de redemption possible surtout si aujourd'hui vous osez avouer que votre repentir n'est pas basé sur de la MORALITE. Alors voilà, bon il a écrit son bouquin, on voit bien que ça le demange du coté de l 'ego ce ptit gars-là, mais il a changé et il changera encore et c 'est tant mieux pour lui, mais Judith, elle est née comme ça? elle a dit pour finir qu'elle en avait encore plein dans son sac mais que ça risquait de ne pas être sympas, c'est vrai? ouah, c 'est quoi dit? il parait que sur l'internet on peut tout dire (dixit Daniel), alors une petie tranche sur le forum?
Moi je veux bien que la discussion aille plus loin ou qu'il n'y en ait pas du tout, mais cool, please cool!
J'ai été très frappé aussi par la première intervention de Judith, qui dont le "sac" est effectivement plein, mais je n'ai pas été étonné. Elle se situe exactement dans son rôle de chroniqueuse, et donc de procureure (elle le dit elle-même) face à l'accusé, qui se soucie moins des faits (sans non plus les détourner ou les ignorer évidemment) que du jugement.
Daniel, en retour, a été parfait dans le rôle pragmatique du journaliste, et il semblait des fois carrément en dehors du débat, qui était porté maintenant sur la morale.
Mais comment éviter le débat moral ? alors que la majorité du livre, comme le discours de l'auteur, se situe sur ce plan. Cela m'a fait rire d'apprendre qu'il y avait une histoire d'amour à la fin, et le passage cité par Judith montre que parler de journalisme est un peu exagéré pour ce livre où l'auteur aime se mettre en scène dans son rôle charmeur. C'est vrai que les machos aiment se définir comme romantique, on en a une preuve ^^
D'ailleurs, tout comme cette émission est un peu exceptionnel dans le fond traité, je remarque que Justine aussi est sortie de son rôle de journaliste quand il s'agissait de parler du machisme de Bartherotte, elle avait une petite pointe de dégoût dans la voix en citant la productrice "mal baisée". Gageons qu'elle fera une excellente Judith dans le futur ^^

Mais que cela ne masque pas le débat sur la télé publique. Jean-François Téaldi était un invité plus classique, et Guthleben un accusé plus classique aussi, mais ils étaient parfaits dans leurs rôles !
Et Téaldi était effectivement très convainquant. J'aurais aimé qu'il parle un peu plus du fonctionnement des télés publiques, c'est tout.
Il a toute ma sympathie pour sauvegarder la qualité du service public et pour fustiger TF1 (on attend 2012 pour que cette chaîne passe au grill alors ? Si Sarkozy est encore au pouvoir, on peut supposer que ça sera délicat)
J'ai eu peur que les scuds (justifiés) que Judith Bernard envoie en rafale à Philippe Bartherotte ne le mettent en posture de victime. Appelons ça l'effet Anne Gaillard.

Pour autant, qu'il soit "jugé" (guillemets car ce n'était pas un tribunal) ne me choque pas dans la mesure où rien ne l'a forcé à cet esclavage.

Et qu'il cherche à se faire du blé avec le vice et avec la dénonciation du vice.

On aura compris que je hais la télé-réalité quelle qu'elle soit, qui n'a aucune autre justification que le plaisir des voyeurs voyous. Je n'en ai jamais regardé ailleurs qu'au zapping de Canal.

Quant à Delarue, j'ai écrit un texte sur son "travail" il y a dix ans. Si je le relis, je ne lui trouve pas vraiment de ride.

http://tinyurl.com/67j7vy
D'accord avec Luru. Judith Bernard a frisé l'apoplexie et n'apporte que sa colère au débat et du coup elle passe à côté de l'essentiel.
Au début, j'ai failli tourner le bouton (pardon cliquer sur le clavier) mais finalement ce fut passionnant. Ouf. Car le bouquin de Guthleben, je n'ai pas besoin de le lire pour savoir qu'il arrive au moment pile où Sarko laisse entendre que France 3 gaspille l'argent public.
Vos questions M. Schneidermann sur les deux régies, elles sont valables aussi, par exemple pour Radio France. Et heureusement qu'il y a deux régies et deux producteurs pour deux émissions qui n'ont rien à voir. Ce n'est qu'un exemple.
Quant à la télé-réalité, rien que la bande annonce m'a donnée la nausée. Interdit aux moins de 10 ans ???? Bref. Il est particulièrement brillant le jeune homme dont j'oublie tout de suite le nom : individuellement, tous sont des personnes bien mais collectivement elles font de la "merde" (c'est dit). Là est la question. L'abîme sans fond de notre société. Qu'il vende son livre ne me gêne pas du tout. C'est tellement annexe. Tout le monde le fait. Et personne n'oblige à acheter.
Et le représentant de la CGT, M. Téaldi, me semble lui aussi poser les bonnes questions. Ce soir, ce sont vos invités qui ont fait l'émission. Pas vos questions.... C'est comme ça.
Emission decevante, car vous n'etes pas allez assez loin dans l'analyse de ce systeme de telerealité.
Au moins 50% de la discussion est gaspillé a accuser l'invité et l'accabler de reproches sur ses motivations et ca ne m'interesse pas.
Profiter de sa presence sur le plateau pour un debat de fond sur la télérealité et ses tromperies aurait été fichtrement plus interessant!
D'accord, quelque chose est décevant dans l'émission d'aujourd'hui, mais est-ce que c'est le choix des sujets ?

Téaldi veut discréditer Guthleben... Point par point, il justifie la logique derrière les dépenses dénoncées dans le bouquin. On sent le débat classique : service public et/ou syndicats vs management libéral. C'est une ancienne antienne, avec pas mal de démagogie des deux côtés.
Même DS semble ne pas arriver à mener la discussion au-delà...

Bartherotte balance l'île de la Tentation. Ici aussi, on a une réaction pavlovienne, comme toujours avec la téléréalité (sexe, sexe, sexe, on ne reste pas de glace). Pour moi, une vraie question : pourquoi ça marche aussi bien ? Mais sur le plateau, ça vire à l'attaque du messager. C'est quand même un personnage assez intéressant, ce Bertherotte, il y avait plus à creuser en l'antagonisant moins. Pire que ça : les attaques de Judith ne portent pas, l'invité a beau jeu de plaider le revirement... Du coup encore une fois, on ne passe pas à l'étape suivante, la discussion se bloque.

On se fiche des connexions de Guthleben ou du machisme de Bartherotte. On voudrait que la discussion aille plus loin. Peut-être aussi que les deux sujets se sont gênés l'un l'autre ?

Mais bon, personne n'est parfait, @si reste quand même mon émission préférée, si jamais ça intéresse quelqu'un.

R.
Cette émission est surprenante...

A partir de la première intervention de Judith (qui annonce d'emblée la couleur, il faut oser!) on passe dans un jugement complet de Philippe Bartherotte; je m'attendais à entendre parler de l'île de la tentation! Pour en savoir plus il va falloir que je le lise son livre, vous lui en avez fait une très bonne pub.

C'est dommage. Il a ni carte de presse ni style conventionnel mais il est très sincère et, je trouve, construit. Il donne au public un point de vue unique sur la télé-réalité, ce n'est pas parceque c'est choquant (vous vous attendiez à quoi?) qu'il ne faut pas l'écouter - bien au contraire. J'ai eu l'impression d'assister à un n-ième procès de la télé-réalité...
Franchement Judith, vous m'avez fichu une de ces trouille ! Ce regard noir, assassin. C'était vraiment vraiment très impressionnant. Brrrr.
J'avais mal pour votre interlocuteur. Heureusement sa pédanterie l'a préservé de ma sympathie.
Ce serait bien si on pouvait avoir des émissions de journalisme et pas des leçons de morale. Ca sert à quoi d'inviter un témoin/faiseur de téléréalité si c'est pour le mettre en posture d'accusé et ne laisser aucune place au contenu ? On s'en fiche de ce que vous pensez de la téléréalité et de ce gars, on est assez grand pour fonder notre propre opinion. Ce qui nous intéresse c'est que vous rendiez intelligibles les mécanimes qui sont derrière le sujet que vous prétendez traiter.
Je précise que je n'ai jamais regardé aucune émission de téléréalité. La manipulation et les fonds de poubelle ne m'intéressent pas, pas plus que la posture de juge supérieur drapé dans sa vertu de Judith Bernard.
Daniel à mon sens a manqué le coche lorsque Judith a souligné que l'auteur du livre sur la télé réalité faisait acte mercantile de son expiation. Il a rebondi uniquement sur le fait que les témoignages devaient venir de l'intérieur.

Certes, tout le monde en conviendra, mais outre le fait que Daniel néglige alors que de l'intérieur cela ne veut pas dire nécessairement complice (Embusqué peut-être, mais pas obligatoirement collaborateur), il ne prend pas conscience du fait qu'on peut témoigner pour expier sa faute, sans chercher aucunement à exploiter financièrement son expiation. Par exemple, en publiant gratuitement sur le net, en donnant l'info à un journal, etc.
C'est là le minimum moral lorsqu'on a soit-disant quelque chose à se faire pardonner.

Judith a tout à fait raison de souligner cette mise en abime marchande de la part de Philippe Bartherotte, qui se paye une première fois sur le dos des téléspectateurs en participant activement à ces émissions (du côté des bourreaux, manipulateurs, exploiteurs, faites votre choix) et une seconde fois en leurs vendant son livre qui témoigne de ce qu'il y a derrière ce miroir...

On attend maintenant, façon de parler, le troisième volet de son périple sonnant et trébuchant, qu'il nous vende le récit de son expiation.

yG
Le problème avec les gens qui profitent d'un système ignoble puis assument et s'auto pardonnent, c'est qu'ils forment une longue chaîne qui salit le monde 100% du temps.
Conclusion: arrêtez de faire des enfants pour un monde parfait.
Je me demande ce qu'en dirait Paul Valéry.
Désolé de le dire comme ça, mais le sujet de cette émission ne m'intéresse absolument pas. La téléréalité, on en bouffe partout, c'est pas pour qu'@si remette le couvert. Personnellement, je trouve que ce n'est pas le meilleur choix de sujet. Ces émissions sont partiellement truquées, on le sait, je ne sais pas si ça mérite plus. Bof bof...En revanche, je vais peut-être regarder le thème sur France TV. Ca, ça donne envie.

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